574 L'EDUCATEUR
SALUT A NOS PIONNIERS
Nous n'avons pas l'habitude, dans cette revue, pas plus que dans nos congrès, de met- tre en avant les personnalités dont le concours et le dévouement ont permis /'édification co- opérative de notre œuvre.
li faut pourtant que nous fassions exception pour l'équipe de nos vieux adhérents qui ont.
pris récemment .ou prennen,t cette année leur retraite, qui continueront à rester près de nous pour nous conseiller et nous aider mais qui n'en passent pas moins le flambeau aux jeunes qui, heureusement nombreux, s' appr2t<tnt
à
sui- vre leur généreux exemple.C'étaient récemment nos camarades Fra~
gnaud, qu'il est inutile de présenter après le Congrès de La Rochelle, puis notre ami Hous- sin, de la Manche et l'an dernier. notre ami Faure qui, avec A/berthe Faure, a pris depuis vingt an's une si grande part à /'évolution de nos tecii'liques. Nos deux camarades restent d'ailleurs, avec notre responsable Guillard, les animateurs du groupe de l'Isère de /'Ecole Moderne. On sait le rôle joué par Faure dans nos congrès. Nous comptons encore sur lui pour l'avenir.
C'est cette année notre ami Daniel, du Finis- tère, notre premier adhérent dont /'Ecole Buis- sonnière a révélé le grand rôle qu'il jouq lors- que nous faisions, . avec tant d'enthousiasme, nos premiers pas.
Daniel veut terminer sa carrière en beauté, entouré par toute l'amitié et la vénération des éducateurs du Finistère. li organise un stage techniqu,e à Trégunc. li nous écrit :
« Heureuse coïncidence / L'année qui me met « à la retraite » me ramène à un point de départ : l'imprimerie à /'Ecole. n ,
Puisse ce stage associer d'une façon défini~
tive le rôle de Trégunc dans la naissance et l'évolution de. nos techniques à celui du cama- rade dont le nom doit rester associé à celui de tous les pionniers pe notre grande œuvre.
Marguerite Bouscarrut nous avise aujourd'hui qu'elle va à son tour terminer sa dernière année de classe. Fondatrice avec Gorce, Boyau et Caps (Gironde) de notre Coopérative, elle n'a jamais cessé de nous apporter son amitié généreuse et aussi dans notre C.A. une présence féminine enjouée .et optimiste qui aidait à solutionner les problèmes ardus. Pour /'édification des jeu- nes générations, il faudra que nous disions un jour par quelle conjonction de dévouements et de sacrifices a pu nàttre<, prendre corps et se développer une œuvre, un mouvement, des réalisations qui, dans les circonstances actuelles, sont un permanent anachronisme. Ce que je dis là, vient en illustration de mon article lea- der : sans le permanent et inlassable dévoue~
ment de nos vieux adhérents, instruits par /'ex- périence et par les luttes, conscients de leurs responsabilités d'éducateurs du peuple, notre ceuvre n'aurait jamais 1:>u p~endre corps.
Nous agirons de telle sorte que se lèvent parmi ceux · qui nous suivent des hommes et des femmes prSts à les imiter, à les remplacer et si possible à les dépasser car toujours le nou- veau fait se lever des forces neuves qui étayent les constructions neuves.
Pour nous qui assistons à la montée de notre œuvre commune, qui en mesurons la solidité intellectuelle -et sociale, nous nous sentons, mSme <lU milieu des difficultés actuelles et de·s dénrgrem.ents, pleinement rassurés, car nous aussi nous pouvons dire : « Le passé répond de l'avenir ». Comment n'Stre pas optimistes, en effet, quand nous avons la certitude de compter toujours présents nos « retraités h
d'hier el d'aujourd'hui, fervents et audacieux comme le sont ngs chers amis Tessier, symbole de fidélité et de dévouement.
Une œuvre dans laquelle la relève est conti- nuité et qui ne redoute pas les bonds en avant est une œuvre historique, appelée à des len- demains.
E. et C. FREINET.
« LA CERBE » BIMENSUELLE
Nous allons dès maintenant préparer les textes de base de nos dix premiers numéros de La Gerbe, afin d'assurer une parution très régulière.
Nous aurons la collaboration permanente de la Commission du Folklore que dirige notre ami Leroy. Voici son appel :
« Dans le but de développer la partie folklo- rique très appréciée de nos enfants dans « La Gerbe », adresse:z: à Leroy, école de garçons, Villers-Cotterets (Aisne), les pages folklori- ques de votre jou.rnal. »
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