M M é é thode d thode d ’ ’ analyse de mod analyse de mod è è les environnementaux les environnementaux int int é é grant plusieurs grant plusieurs é é chelles chelles
Jean-Christophe POGGIALE
1, Pierre AUGER
21 Centre d’Océanologie de Marseille (OSU)
Laboratoire de Microbiologie, de Géochimie et d’Ecologie Marines (UMR 6117) Case 901 – Campus de Luminy – 13288 Marseille Cedex 09
poggiale@com.univ-mrs.fr
2 Institut de Recherche pour le Développement (IRD) Bondy – UR GEODES
Les niveaux d’organisation
Molécule Cellule Organe
Organisme – Individu Population
Peuplement Communauté
Ecosystème
Ecologie Moléculaire Biologie cellulaire -
Biochimie
Biologie des organismes
Dynamique des populations Génétique des populations Biogéochimie
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
Enjeu actuel de la recherche en
Enjeu actuel de la recherche en écologie é cologie
Perturbations (naturelles et anthropiques)
Ecosystème Organismes vivants Biodiversité (fonctions et
ressources)
Hétérogénéité Régimes transitoires Réponse des
organismes
vivants
Fonctions
Adaptation
Echelles d’espace et de temps
molécule
cellule
individu
population
écosystème
système terre
temps
espace
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
10
-610
-410
-210
010
210
410
610
81
µm 1cm 1m 1km 1000km
Bacteries
Phytoplancton
Zooplancton
Poissons
Limitation de la diffusion
Baleines
Profondeur couche de
mélange
Profondeur moyenne de
l’Océan
Rayon interne de
Rossby
Bassin océanique
Quelques
Quelques é é chelles biologiques et chelles biologiques et physiques caract
physiques caracté éristiques des ristiques des écosyst é cosystè èmes marins mes marins
Modifié d’après Mann & Lazier, 1996 (Dynamics of Marine
Ecosystems)
Echelles d’espace et de temps
Exemple : les 4 types majeurs d’habitats fondés sur les activités des poissons en rivière
Fonctions Temps
Evolution
Reproduction
Consommation de ressources
Repos Heure
Jour Année
Siècle
0.001 0.1 10 1000
Echelle spatiale (km)
Métapopulation
Niche ontogénétique
Etendue d’habitat
Zone de repos
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
1-
κ
maintenancematuritymaturity offspring
maturation reproduction
food faeces
assimilation
reserve
feeding defecation
structure structure
somatic maintenance
growth
κ
Mod Mod è è les les é é nerg nerg é é tiques (DEB) tiques (DEB)
Exemple d’approche écosystémique
Petits Poissons Pélagiques
Grands Poissons Pélagiques
Oiseaux marins
Mammifères marins
Hauts maillons trophiques Petit
Phytoplancton
Grand
Phytoplancton
Petit
Zooplancton
Grand Zooplancton
Zooplankton
prédateur
Bas maillons trophiques
Mongin, M., D.M. Nelson and P. Pondaven.; U.S. JGOFS Synthesis & Modeling Project - Data. U.S.
JGOFS. iPub: June 2005. 'date you accessed the data' http://usjgofs.whoi.edu/las/servlets/datasets
Modè Mod èles biog les biog é é ochimiques ochimiques
Modèles et niveaux d’organisation
Niveau d’organisation Familles de modèles
Communauté
Population
Individu
Ecosystème
Modèles de dynamique des populations
Modèles individus - centrés Modèles de communautés
structurés en population Modèle d’écosystème (NPZ)
Modèle de réseaux trophiques en taille
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
Modélisation “GLOBEC”
• Comment représenter les structures biologiques dans les modèles trophiques?
• Structures biologiques :
– à l’intérieur des cycles de vie
– à l’intérieur de chaque population
– à l’intérieur des groupes fonctionnels trophiques
• Comment trouver un compromis entre les détails nécessaires au réalisme, les degrés de libertés et la nécessaire simplicité d’un modèle permettant d’en apprendre quelque chose?
• Comment prendre en compte une structure d’un grand spectre
d’échelles spatiales et temporelles pour l’échantillonnage et la
modélisation ?
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
Agr Agr é é gation gation des variables en des variables en é é cologie cologie
( 1 , 2 ,..., ) , >> 1
= X X X N
X N
Micro – variables (niveau détaillé)
( ) X
dt f
dX =
( Y Y Y ) n N
Y = 1 , 2 ,..., n , < Y i = Y i ( ... X j ... )
Macro – variables (niveau macroscopique) : variables agrégées
∑ ( )
= ∂
= ∂
N j
j j
i
i F X
X Y dt
dY
1
( ) Y
= G ?
(Iwasa, Andreasen,
Levin, 1987, 1989)
Thé Th é orie orie G Gé éom omé étrique trique des perturbations des perturbations singuli singuliè ères res
Pourquoi a t’on besoin de théorèmes?
• Les idées intuitives sont utilisées partout (Hypothèse du pseudo- équilibre, hypothèse adiabatique…)
• Complexité des techniques mathématiques utilisées
( )
( x y )
d g dy
y x d f
dx
, , τ ε
τ
=
=
CIRM 2006 – Mathematical Modelling of Zooplankton Dynamics
( )
0
0 , ,
=
= y
y x f x
&
&
( ) y
x
x →
*Contrôle Top –
down
Top – down et bottom – up
( )
( ε )
ε
ε , ,
, ,
y x g y
y x f x
=
=
&
& ( )
( )
( ε ε ) ( ε )
ε
ε
, ,
, ,
,
*
*
y G y
y x
g y
y x
x
=
=
=
&
Transfert
Bottom – up
( )
( )
−
=
+
−
=
− +
−
=
µ τ ε
τ ε τ ε
1 1
2 2 2
12 1
21 2
1 1
1 1
21 2
1 12
N eb d P
dP
N r N
m N
d m dN
P a r
N N
m N
d m dN
( ) ( )
( )
( )
( )
−
=
− +
−
=
− +
+
−
=
µ τ ε
τ ε τ ε
1 1
1 1 2
1 2 1
1 1
1 1
21 12
12 1
N eb d P
dP
P N a N r N
r d r
dN
P a r
N N
m m
N d m
dN
2
1
N
N N = +
System lent – rapide
1 2
Prédation Refuge
m
12m
21P
N
1, N
2Thé Th é orie orie G Gé éom omé étrique trique des perturbations des perturbations singuli singuliè ères res Pourquoi a t’on besoin de théorèmes?
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
−
=
−
=
P dt eaNP
dP
aNP dt rN
dN
µ
( ) ( )
( )
( )
( )
−
=
− +
−
=
− +
+
−
=
µ τ ε
τ ε τ ε
1 1
1 1 2
1 2
1
1 1
1 1
21 12
12 1
N eb d P
dP
P N a N
r N
r d r
dN
P a r
N N
m m
N d m
dN
21 12
* 21 2 21
12
* 12
1
m m
N N m
m m
N N m
= +
= +
N r N
N r N r
2 * 2
1 *
1 +
N = a N a
* 1
=
1ετ t =
Rapide
Lent
Thé Th é orie orie G Gé éom omé étrique trique des perturbations des perturbations singuli singuliè ères res
Pourquoi a t’on besoin de théorèmes?
Thé Th é orie orie G Gé éom omé étrique trique des perturbations des perturbations singuli singuliè ères res Pourquoi a t’on besoin de théorèmes?
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
( ) ( ) (
12 21)
2 1 2 1
* 2
* 1
;
1m m
N
P a r
r N
P N
N +
−
= − ω
( )( )
( )
+
−
=
−
− +
−
=
P N NPea
P dt eaNP
dP
P a r
r P N N
aNP dt rN
dN
;
;
1 1
1 2
1 1
ω ε
µ
ω ε
Théorème de Fenichel où
Thé Th é orie orie G Gé éom omé étrique trique des perturbations des perturbations singuli singuliè ères res
Pourquoi a t’on besoin de théorèmes?
Thé Th é orie orie G Gé éom omé étrique trique des perturbations des perturbations singuli singuliè ères res Pourquoi a t’on besoin de théorèmes?
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
Exemple
Exemple : la : la r r é é ponse ponse fonctionnelle fonctionnelle
−
= +
− +
−
=
1 1
1
µ τ ε
τ
x b
e ax d y
dy
x y b
ax K
rx x d
dx Nombre de proies consommées par
prédateur et par unité de temps
• La réponse fonctionnelle agit à l’échelle de la population
• La réponse fonctionnelle est fondée sur des propriétés
individuelles
( ) b x x ax
g = + Holling type II (équation du disque)
Recherche Occupation
α x β
( )
( )
( )
o o
o r
r r
o r r
r
y y
d xy dy
y eaxy
y d xy
dy
axy x
d xr dx
εµ β
τ α
µ ε
β τ α
τ ε
−
−
=
− +
+
−
=
−
=
o
r y
y
y = + y r x y
β α
β
→ + ( )
β α
β
= +
x
x x a
g
M M é é canisme canisme de la de la r r é é ponse ponse fonctionnelle fonctionnelle de de Holling
Holling
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
M M é é canisme canisme de la de la r r é é ponse ponse fonctionnelle fonctionnelle de de Holling
Holling
Conclusion Conclusion
• Mieux appréhender le rôle des organismes vivants dans le fonctionnement des écosystèmes (pluridisciplinarité : approches moléculaires, chimiques et
biochimiques, modélisation, etc.)
• Intégration des processus physiques et biologiques à différentes échelles
• Développement de méthodes d’analyse opérationnelles permettant d’aborder des modèles mathématiques de plus en plus complexes
• Développement de formulations adaptées aux modifications permanentes environnementales subies par les organismes
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
Disponibilité des nutriments à l’échelle cellulaire
Impact de l’hétérogénéité environnementale sur la biodiversité
Démarches intégratives dans les sciences aujourd’hui : quelques exemples – Paris (10 – 11 mai 2006)
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
( )
( ) ( )
( ) ( a S )
S S m
G
Q N Q
dt r dN
Q N Q
dt r dN
Q Q
r Q
m S
dt G dQ
Q Q
r Q
m S
dt G dQ
N Q S G N
Q S G t
dt f dS
i i
i i
m m
m m
= +
−
=
−
=
−
−
−
=
−
−
−
=
−
−
=
γ ε
ε
ε ε
with
1 1
2 2 , 2
2 2
1 1 , 1
1 1
2 , 2
2 2
2 2
2
1 , 1
1 1
1 1
1
2 2 2
1 1 1
Impact de l’hétérogénéité environnementale sur la biodiversité
Période fixée
11
m a
2 2
m a
Impact de l’hétérogénéité environnementale sur la biodiversité
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