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Question de licence (novembre 1874)

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ORET -B LANC

Question de licence (novembre 1874)

Nouvelles annales de mathématiques 2

e

série, tome 15

(1876), p. 69-72

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1876_2_15__69_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1876, tous droits réservés.

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( 0 9 )

QUESTION DE LICENCE (NOTOSBBE 1 8 7 4 ) ,

PAR M. MORET-BLAINC.

Un mobile m attiré vers un point O par une force fonction de la distance se meut de manière qu'il se trouve sur une spirale logarithmique ayant O pour pôle et tournant autour de ce point avec une vitesse angu- laire constante donnée ; quelle est la loi de la force at- tractive? Déterminer la nature la plus générale de la trajectoire qu'un mobile peut décrire sous Vinfluence d'une pareille force.

Soit v — ae"l<) l'équation de la spirale supposée fixe, o) sa vitesse angulaire de rotation; la position du mobile au bout du temps t devra satisfaire à l'équation

(0 r—ae»'**1»

avec la condition

( 2 ) r2d0—rdt,

donnée par le principe des aires, o> étant positif ou né- gatif suivant que le mobile s'éloigne ou s'approche du pôle.

L'accélération suivant le rayon vecteur est égale à l'ex- cès de la force centrifuge sur l'attraction rapportée à l'unité de masse} cette attraction est donc exprimée par

Or

</02 (l

dr fît

d'r r \ dr i c2 \ ^ nt'c7

rit* ~ "" \ w ~~ 7? I ~dt \W ~ 7" i '~ m 6> ' " " rT

(3)

par suite,

F — 7/1-6>V.

r:>>

Si l'on fait passer l'axe polaire par la position du mo- bile à l'époque t = o, a sera la valeur initiale de r, et la composante perpendiculaire au rayon vecteur de la vi- tesse initiale sera

(dO\ c

ce qui permet de déterminer c, connaissant cette compo- sante, et réciproquement

Si le mobile s'éloigne du pôle,-— reste positif, et le mouvement continue indéfiniment dans le même sens.

Si le mobile s'approche du pôle, w est négatif, dr le

77? I — CIL

dt \r

le mobile continuera à s'approcher du pôle tant que l'on le ^ c dr d2r

a u r a /• -> V / - • F o u r r •-— 1 / - ? — —- o. —- = o .

y a, y » dt ' d?

L'attraction et la force centrifuge se faisant alors équilibre, le mobile restera à la même distance du pôle, autour duquel il tournera avec la vilesse 005 mais celle espèce d'équilibre sera instable, car une légère impulsion tendant à éloigner le mobile du pôle ferait rentrer dans le premier cas. ^^Ê

Réciproquement, étant donnée la l H a attraction F - - ^——' c' — w2w2r7

cherchons la trajectoire.

(4)

On a les deux formules, établies par Newton,

-_,; = - a J " F * ,

La première donne

~mu

La seconde donne ensuite

\dO I r> c* L 'ri c* c2j

ou en posant, pour abréger, ri

2 2

faisant — = M,

^ / w2 I . \

— ™ /7i2 ( a2 2 /. J ?

OU

c1

'lu du

- ._!_ 2 iw r/ô ,

(5)

( 7* ) et, en intégrant,

"î-* + \/W-

k

f-{*'+$

//0 étant la valeur de u pour 9 -- o.

Posons encore

on aura

et, par suite,

/2

; d'où, en ajoutant ces deux équations et divisant par

L'équation de la trajectoire la plus générale que le mobile puisse décrire sous l'influence de la force donnée sera donc

— - k -h \eimb+ Be-m<). /-

Les constantes À, A, B sont déterminées par les con- . ditions initiales du mouvement, savoir : la distance ini- tiale du mobile au pôle, la grandeur et la direction de la vitesse initiale.

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