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Liste représentative

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Liste représentative

Original: français

CONVENTION POUR LA SAUVEGARDE

DU PATRIMOINE CULTUREL IMMATÉRIEL

COMITÉ INTERGOUVERNEMENTAL DE SAUVEGARDE DU PATRIMOINE CULTUREL

IMMATÉRIEL

Douzième session

île de Jeju, République de Corée 4 au 8 décembre 2017

Dossier de candidature n° 01262

pour inscription en 2017 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

A. État partie

Pour les candidatures multinationales, les États parties doivent figurer dans l’ordre convenu d’un commun accord.

Suisse

B. Nom de l’élément

B.1. Nom de l’élément en anglais ou français

Indiquez le nom officiel de l’élément qui apparaîtra dans les publications.

Ne pas dépasser 230 caractères

Le carnaval de Bâle

B.2. Nom de l’élément dans la langue et l’écriture de la communauté concernée, le cas échéant

Indiquez le nom officiel de l’élément dans la langue vernaculaire qui correspond au nom officiel en anglais ou en français (point B.1).

Ne pas dépasser 230 caractères

Basler Fasnacht

B.3. Autre(s) nom(s) de l’élément, le cas échéant

Outre le(s) nom(s) officiel(s) de l’élément (point B.1), mentionnez, le cas échéant, le/les autre(s) nom(s) de l’élément par lequel l’élément est également désigné.

«Die drei scheenschte Dääg», en dialecte bâlois : «les trois plus beaux jours»

Traduction officielle en italien : Carnevale di Basilea Traduction officielle en romanche : Tschaiver da Basilea

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Traduction officielle en anglais : Basel Carnival

C. Nom des communautés, des groupes ou, le cas échéant, des individus concernés

Identifiez clairement un ou plusieurs communautés, groupes ou, le cas échéant, individus concernés par l’élément proposé.

Ne pas dépasser 170 mots

Le Carnaval de Bâle est animé par plus de 1’000 sociétés de carnaval, organisées ou non, qui ont différents rôles au sein de la fête (cf. point 1.ii). La coordination de l’ensemble de la manifestation est d’une part assurée par le Comité du carnaval, qui regroupe les 500 associations carnavalesques officiellement inscrites, et d’autre part par les six sociétés qui représentent la centaine de groupes de «Schnitzelbänke» (petits groupes chantant en dialecte des vers satiriques).

Environ 20’000 hommes, femmes et enfants participent activement au carnaval, sans distinction de sexe, d’âge et de statut social. Aux côtés d’artisans, ces bénévoles développent les thèmes de carnaval et réalisent masques, costumes, lanternes, chars et autres accessoires. A ce nombre s’ajoute une multitude de groupes et de personnes qui participent activement mais sans affiliation régulière. Les carnavaliers actifs proviennent de la ville et de toute la région bâloise.

Durant les trois jours de carnaval, environ 200'000 visiteurs suisses et étrangers se déplacent à Bâle et constituent ainsi le public, élément indispensable du carnaval.

D. Localisation géographique et étendue de l’élément

Fournissez des informations sur la présence de l’élément sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), en indiquant si possible le(s) lieu(x) où il se concentre. Les candidatures devraient se concentrer sur la situation de l’élément au sein des territoires des États soumissionnaires, tout en reconnaissant l’existence d’éléments identiques ou similaires hors de leurs territoires et les États soumissionnaires ne devraient pas se référer à la viabilité d’un tel patrimoine culturel immatériel hors de leur territoire ou caractériser les efforts de sauvegarde d’autres États.

Ne pas dépasser 170 mots

Le carnaval prend ses quartiers au cœur de la ville de Bâle qui est également un canton. Avec 170'000 habitants, Bâle est la troisième ville de Suisse et occupe une situation particulière au coude du Rhin, à la rencontre de la Suisse, de la France et de l’Allemagne.

La fête se déroule en ville, presque exclusivement dans les quartiers du centre, sur un périmètre de 1 km2. Le tracé des cortèges traverse à deux reprises le Rhin et les rues sont fermées à la circulation pour l’occasion. Les restaurants, théâtres et caves de cliques accueillant les groupes de «Schnitzelbänke» se situent également dans ce périmètre.

Il existe d’autres carnavals sur le territoire helvétique, chacun a ses spécificités ; certains carnavals en Suisse et en Allemagne du Sud se sont inspirés d’éléments typiquement bâlois comme les «Schnitzelbänke», les fifres et tambours, le financement par la vente d’un insigne («Plakette») ou encore les masques et les «Guggenmusiken» (fanfares de carnaval, cf. point 1.ii).

E. Personne à contacter pour la correspondance

E.1. Personne contact désignée

Donnez le nom, l’adresse et les coordonnées d’une personne à qui toute correspondance concernant la candidature doit être adressée. Pour les candidatures multinationales, indiquez les coordonnées complètes de la personne qui est désignée par les États parties comme étant le contact pour toute correspondance relative à la candidature.

Titre : Madame Nom de famille : Cornaz Bays

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Prénom : Carine

Institution/fonction : Département Fédéral de l’Intérieur DFI

Office fédéral de la culture OFC, Section culture et société Adresse : Hallwylstrasse 15, CH-3003 Berne

Numéro de téléphone : +41 58 463 31 24

Adresse électronique : carine.cornaz@bak.admin.ch Autres informations

pertinentes :

www.bak.admin.ch

E.2. Autres personnes contact (pour les candidatures multinationales seulement)

Indiquez ci-après les coordonnées complètes d’une personne de chaque État partie concerné, en plus de la personne contact désignée ci-dessus.

1. Identification et définition de l’élément

Pour le critère R.1, les États doivent démontrer que l’ « élément est constitutif du patrimoine culturel immatériel tel que défini à l’article 2 de la Convention ».

Cochez une ou plusieurs cases pour identifier le(s) domaine(s) du patrimoine culturel immatériel dans le(s)quel(s) se manifeste l’élément et qui peuvent inclure un ou plusieurs des domaines identifiés à l’article 2.2 de la Convention. Si vous cochez la case « autre(s) », préciser le(s) domaine(s) entre les parenthèses.

les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel

les arts du spectacle

les pratiques sociales, rituels et événements festifs

les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel

autre(s)

Cette section doit aborder toutes les caractéristiques significatives de l’élément, tel qu’il existe actuellement. Elle doit inclure notamment :

a. une explication de ses fonctions sociales et ses significations culturelles actuelles, au sein et pour ses communautés,

b. les caractéristiques des détenteurs et des praticiens de l’élément,

c. tout rôle, catégorie spécifiques de personnes ou genre ayant des responsabilités spéciales à l’égard de l’élément,

d. les modes actuels de transmission des connaissances et les savoir-faire liés à l’élément.

Le Comité doit disposer de suffisamment d’informations pour déterminer :

a. que l’élément fait partie des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – » ;

b. que « les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus [le] reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel » ;

c. qu’il est « transmis de génération en génération, [et] est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire » ;

d. qu’il procure aux communautés et groupes concernés « un sentiment d’identité et de continuité » ; et e. qu’il n’est pas contraire aux « instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme ainsi

qu’à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, et d’un développement durable ».

Les descriptions trop techniques doivent être évitées et les États soumissionnaires devraient garder à l’esprit que cette section doit expliquer l’élément à des lecteurs qui n’en ont aucune connaissance préalable ou expérience directe. L’histoire de l’élément, son origine ou son ancienneté n’ont pas besoin d’être abordées en détail dans le dossier de candidature.

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(i) Fournissez une description sommaire de l’élément qui permette de le présenter à des lecteurs qui ne l’ont jamais vu ou n’en ont jamais eu l’expérience.

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le Carnaval de Bâle est le plus grand carnaval de Suisse. Il débute le lundi qui suit le mercredi des Cendres et dure exactement 72 heures. Le «Morgenstreich», un cortège dans la ville plongée dans l’obscurité, marque le début des festivités à 4 heures du matin. Les fifres et tambours défilent à la lumière de 200 lanternes géantes et de milliers de petites lanternes en jouant les mélodies traditionnelles.

Deux cortèges – lundi et mercredi – rassemblent 11’000 carnavaliers costumés dans des défilés composés de cliques de fifres et tambours, de fanfares, de chars et de calèches.

Chaque groupement présente un thème qui traite d’un événement de l’actualité, mis en scène grâce aux costumes, masques, poèmes et lanternes.

Le mardi est le jour dédié aux enfants, aux concerts des «Guggenmusiken» et à l’exposition en plein air des lanternes. D’autres événements rythment la fête : le «Gässle», des carnavaliers se promenant librement en jouant fifres et tambours et les représentations des

«Schnitzelbänkler» qui chantent des couplets satiriques en dialecte dans les restaurants. La fête se termine par le «Endstreich» lorsque chaque clique joue un dernier morceau.

Le carnaval ressemble à une revue satirique géante où tous les moyens visuels et rhétoriques sont utilisés pour dénoncer défauts et bévues. La pratique de l’élément sous sa forme actuelle est un héritage des XIXe et XXe siècles, bien que certains éléments carnavalesques soient attestés dès le XIVe siècle.

Les spectateurs sont en tenue ordinaire ; seuls les actifs sont costumés. Environ 20'000 personnes de tout âge, rang social, origine et convictions politiques se mélangent et recréent chaque année une fête pour leur propre bonheur et celui des 200'000 visiteurs suisses et étrangers.

(ii) Qui sont les détenteurs et les praticiens de l’élément ? Y-a-t-il des rôles, des genres ou des catégories spécifiques de personnes ayant des responsabilités particulières à l’égard de la pratique et de la transmission de l’élément ? Si oui, qui sont-ils et quelles sont leurs responsabilités ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Les détenteurs sont organisés en associations de différents types, composées d’hommes et de femmes à part égale.

Les cliques sont les sociétés composées des fifres et des fameux tambours de Bâle ; elles participent au «Morgenstreich» et aux cortèges. Tous les ans, elles présentent un nouveau thème («Sujet»), basé sur un événement d'actualité qui est mis en scène grâce aux costumes, masques, lanternes et pamphlets. Elles jouent un rôle important dans la formation de la relève.

Les «Guggenmusiken», fanfares du carnaval, participent aux cortèges et organisent des concerts sur les places de la ville le soir et la nuit du mardi ; elles s’y rassemblent grâce à une parade dite «Sternmarsch».

D’autres sociétés de carnaval comme les chars et les calèches – ou parfois des groupes indépendants – participent aux cortèges. Ils apostrophent le public le long du parcours et distribuent oranges, mimosa et confettis.

La centaine de groupes de «Schnitzelbänke» composent et chantent en dialecte bâlois des couplets satiriques, soulignés visuellement par des vignettes («Helgen»), qui commentent les événements de l’actualité locale, nationale ou internationale. Ils circulent dans la ville et se produisent dans des restaurants ou des théâtres.

Le Comité du carnaval assume depuis 1910 la logistique des cortèges (environ 500 groupes inscrits) et de l’exposition des lanternes ; il soutient financièrement les sociétés de carnaval par la vente d’insignes («Plaketten») et assure le contact avec les autorités et les médias. Il compte entre 10 et 15 membres, hommes et femmes, travaillant bénévolement.

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Les artistes et artisans, qu’ils soient professionnels ou amateurs, réalisent masques traditionnels en papier mâché («Larven») – permettant aux carnavaliers de jouer du fifre aisément –, lanternes, costumes et chars en étroite collaboration avec la société de carnaval.

(iii) Comment les connaissances et les savoir-faire liés à l’élément sont-ils transmis de nos jours ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

L’élément est transmis de manière informelle dans les familles pratiquant le carnaval depuis plusieurs générations.

Les cliques jouent également un rôle important dans la transmission de l’élément tout au long de l’année et permettent l’intégration de nouveaux arrivants. Plusieurs cliques ont une section dédiée à la relève (la jeune garde) et sont très actives dans l’enseignement du fifre et du tambour. Elles transmettent notamment aux enfants le savoir-faire lié à la confection des masques et les initient à l’interprétation de l’humour bâlois, subtil et mordant, en vers dialectaux.

Les écoles organisent tous les ans un carnaval des écoles (par quartier), en proposant des activités autour du carnaval avec notamment la réalisation de masques typiquement bâlois.

Elles permettent d’introduire cette coutume bâloise auprès des nouveaux venus et indirectement de leurs familles. Ces dernières décennies, de nombreux livres pour enfants ont été publiés et contribuent à la transmission de l’élément.

Plusieurs manifestations pré-carnavalesques rythment l’année – concours de tambours et de fifres, représentations théâtrales des sociétés – et permettent la transmission de l’élément en dehors du carnaval. Les manifestations liées à la pratique du tambour sont importantes à Bâle (les tambours de Bâle figurent d’ailleurs dans l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel).

La littérature sur le carnaval véhicule des connaissances liées à l’élément ; de nombreux ouvrages, y compris en langues étrangères, sont régulièrement édités comme en atteste la bibliographie au point 6. b. Plusieurs articles et sujets sont publiés sur l’élément dans les médias régionaux durant l’année.

L’Université de Bâle, l’Université populaire et les musées participent également à la recherche et au transfert de savoir. Le carnaval fait l’objet d’une exposition permanente au Musée des Cultures permettant la transmission à un large public.

(iv) Quelles fonctions sociales et quelles significations culturelles l’élément a-t-il actuellement pour sa communauté ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

L’élément revêt une des fonctions élémentaires d’un carnaval, à savoir de faire office de soupape sociale. Plus spécifiquement, le Carnaval de Bâle…

… contribue à la cohésion sociale

Les carnavaliers bâlois se considèrent membres d’une grande famille et restent la plupart du temps fidèles toute leur vie au carnaval et à leur groupe. Une société de carnaval participe activement aux grands événements de la vie de ses membres (mariage, anniversaires, décès). Au sein de ses sociétés, les divergences politiques jouent un rôle secondaire, les classes sociales s’y mélangent et les barrières tombent. Une grande importance est attachée à la sociabilité entre générations notamment pour la transmission de l’élément. Tout cela aboutit à un enchevêtrement social d’une valeur unique, qui va bien au-delà des activités carnavalesques. Le carnaval est également un excellent moyen d’intégration pour les nouveaux habitants.

… promeut la tolérance par le biais de la critique sociale

Le carnaval est l’occasion pour des dizaines de milliers de gens de tout âge, classe sociale ou orientation professionnelle de se mélanger et d’être confrontés par leur participation active à des valeurs culturelles différentes. Les sujets raillés sont conçus ensemble et traduits artistiquement en masques, costumes, lanternes, textes en dialecte et en d’innombrables accessoires.

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… contribue à la sauvegarde du dialecte et favorise la création culturelle

Le dialecte prend une place importante dans le carnaval : les cliques exposent leurs railleries dans des poèmes distribués au public («Zeedel»), les lanternes sont pourvues d’épigrammes humoristiques et les «Schnitzelbänke» donnent lieu à plus de mille strophes satiriques rimées. Tous ces textes sont composés par des amateurs en dialecte bâlois, ce qui représente une contribution importante au développement du dialecte en ville.

(v) Existe-t-il un aspect de l’élément qui ne soit pas conforme aux instruments internationaux existants relatifs aux droits de l’homme ou à l’exigence du respect mutuel entre communautés, groupes et individus, ou qui ne soit pas compatible avec un développement durable ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Non. Le Carnaval de Bâle est lui-même un moyen important d’encourager la compréhension mutuelle, le respect et la tolérance.

En ce qui concerne une de ses fonctions fondamentales, à savoir la critique sociale, le Carnaval de Bâle cultive l’art de reconnaître et de respecter les règles du bon goût et de la dignité humaine. La liberté d’expression permet aux carnavaliers d’utiliser l’ironie et ses expressions parfois de manière mordante, mais jamais blessante.

Les responsables des sociétés de carnaval sont parfaitement conscients des valeurs sociales et sociétales et leur coordinateur, soit le Comité du carnaval, leur rappelle que les constitutions et lois locales et nationales de même que les règlements internationaux, restent en vigueur pendant le carnaval. Quant aux cibles de leurs critiques et moqueries, les carnavaliers ne sont pas partiaux; les railleries visent toutes les orientations politiques ou sociales.

La participation active au Carnaval de Bâle et l’intégration dans une société de carnaval sont ouvertes à toute personne sans distinction et ne sont d’ailleurs pas réservées aux seuls Bâloises et Bâlois.

En matière de durabilité, les autorités se soucient de la propreté de la ville et assurent un dispositif de nettoyage durant et après la fête.

L’accès aux festivités des personnes à mobilité réduite fait également l’objet d’un soin particulier puisque des tribunes sont à leur disposition.

2. Contribution à la visibilité et à la prise de conscience, et encouragement au dialogue

Pour le critère R.2, les États doivent démontrer que « l’inscription de l’élément contribuera à assurer la visibilité, la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel et à favoriser le dialogue, reflétant ainsi la diversité culturelle du monde entier et témoignant de la créativité humaine ». Ce critère ne sera considéré comme satisfait que si la candidature démontre de quelle manière l’inscription éventuelle contribuera à assurer la visibilité et la prise de conscience de l’importance du patrimoine culturel immatériel de façon générale, et pas uniquement de l’élément inscrit en tant que tel, et à encourager le dialogue dans le respect de la diversité culturelle.

(i) Comment l’inscription de l’élément sur la Liste représentative peut-elle contribuer à assurer la visibilité du patrimoine culturel immatériel en général et à sensibiliser aux niveaux local, national et international à son importance ?

Minimum 120 mots et maximum 170 mots

L'inscription du Carnaval de Bâle, issu d’une tradition réformée, enrichira la liste des carnavals déjà inscrits sur la Liste représentative par son sérieux, sa sobriété, sa prudence et son humour contenu qui lui confèrent une dimension tout à fait idiosyncratique. Cet élément concentre l’attention sur les thèmes traités par les sociétés de carnaval qui sont présentés de manière suggestive et avec finesse.

L’utilisation du dialecte régional comme vecteur de création culturelle enrichira également la diversité des éléments présents sur la Liste représentative, grâce à des exemples concrets comme les thèmes développés par les sociétés et reproduits sur les lanternes, les chars et dans les pamphlets («Zeedel»), ou encore les vers dialectaux des groupes de

«Schnitzelbänke».

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Cette inscription renforcera la visibilité en Suisse du patrimoine culturel immatériel notamment dans les milieux urbains ; du fait de la popularité de l’élément sur le territoire national mais également à l’étranger, elle permettra de sensibiliser ces différents publics sur le patrimoine immatériel, sur sa nature et sur son importance dans l’espace urbain.

(ii) Comment l’inscription peut-elle encourager le dialogue entre les communautés, groupes et individus ?

Minimum 120 mots et maximum 170 mots

L'inscription permettra d'ajouter à la Liste représentative une tradition ouverte au dialogue entre les individus et entre les générations en particulier grâce au rire et la satire. Le carnaval est par définition un lieu de dialogue et d’échange d’idées qui permet à chaque citoyen de s’exprimer.

La formation d’un réseau entre les carnavals est en cours ; l’inscription favorisera le renforcement des collaborations entre les institutions muséographiques en charge de la thématique des carnavals (parfois déjà existantes, par exemple avec Binche ou Bad Dürrheim), et également avec d’autres communautés carnavalesques en Suisse et à l’étranger (comme par le passé avec le carnaval de Negros y Blancos en Colombie).

Les cliques ou les tambours de Bâle sont souvent invités à se produire en Suisse (comme c’est le cas lors de la Fête des Vignerons de Vevey) ou à l’étranger (par exemple au Festival Juste pour Rire à Montréal). L’inscription permettra d’intensifier ces échanges et de les diversifier.

(iii) Comment l’inscription peut-elle favoriser le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine ? Minimum 120 mots et maximum 170 mots

L'élément inclut une importante composante artistique qui se renouvelle chaque année. La confection des masques faits à la main avec la technique traditionnelle du papier mâché, mais également la réalisation des lanternes et leur procédé particulier de peinture – à l’intérieur et à l’extérieur – sont des spécificités locales qui pourraient inspirer d’autres communautés à utiliser de manière plus intensive les savoir-faire artisanaux dans leurs propres traditions.

La place importante réservée à l’utilisation du dialecte bâlois dans la pratique de l’élément (poèmes des groupes de «Schnitzelbänke», inscriptions sur les lanternes et les chars, pamphlets – «Zeedel» – distribués par les sociétés de carnaval au public) pourrait encourager des communautés ayant un dialecte local ou une langue minoritaire comme langue maternelle à se servir de cette langue dans leurs événements festifs.

En attirant l'attention sur la richesse artistique et linguistique de l'élément, une inscription rappellera le rôle de la langue comme vecteur du patrimoine culturel immatériel et la contribution à la diversité culturelle et à la créativité humaine des savoir-faire liés à l'artisanat traditionnel.

3. Mesures de sauvegarde

Pour le critère R.3, les États doivent démontrer que « des mesures de sauvegarde qui pourraient permettre de protéger et de promouvoir l’élément sont élaborées ».

3.a. Efforts passés et en cours pour sauvegarder l’élément

(i) Comment la viabilité de l’élément est-elle assurée par les communautés, groupes et, le cas échéant, les individus concernés ? Quelles initiatives passées et en cours ont été prises à cet égard ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

La viabilité de l’élément n’est pas menacée notamment grâce aux mesures de sauvegarde prises par la communauté au cours des décennies passées et au soutien constant des autorités. Ces mesures ont porté essentiellement sur l’encouragement de la relève, sur la

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formation, l’information, ainsi que sur la qualité des «Sujets» présentés durant le carnaval.

Le Comité du carnaval a créé une commission spécialement dédiée à la relève et plusieurs actions visent à encourager les jeunes à pratiquer l’élément. C’est ainsi que, depuis 1990, un chapiteau est dressé à la fin du carnaval où chaque enfant peut venir gratuitement y essayer les instruments et s’inscrire auprès d’une clique. Le Comité facilite chaque année les contacts entre les écoles et les artisans pour la confection de masques ; il organise également des formations à large public qui ont pour thèmes : la fabrication et la peinture de lanternes, la confection de masques et la formation des instructeurs de fifres et de tambours.

La pratique des instruments se transmet essentiellement par les cliques. Certaines ont leur propre section de jeunesse où l’art musical et l’esprit bâlois de la raillerie sont enseignés. Les sociétés de «Schnitzelbänke» ont développé un système de mentorat et proposent aussi des cours pour apprendre à manier l’humour et le verbe en dialecte bâlois.

Une brochure est éditée pour expliquer l’élément aux nouveaux arrivants ou aux visiteurs ainsi qu’un guide officiel qui décrit les festivités de l’édition et rappelle les règles informelles en vigueur pendant le carnaval.

La création du Comité du carnaval en 1910 avait pour but d’améliorer l’ordre et la qualité du carnaval. Les «Sujets» présentés par les sociétés de carnaval sont ainsi évalués lors de chaque édition.

Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par les communautés, groupes ou individus concernés.

transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle identification, documentation, recherche

préservation, protection promotion, mise en valeur revitalisation

(ii) Comment les États parties concernés ont-ils sauvegardé l’élément ? Précisez les contraintes externes ou internes, telles que des ressources limitées. Quels sont les efforts passés et en cours à cet égard ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le canton de Bâle-Ville et la commune de Bâle forment une entité et représentent les autorités ; celles-ci soutiennent fortement la manifestation.

L’organisation du carnaval est le résultat d’une étroite collaboration entre le Comité – organisation privée et coordinatrice – et les autorités. Une fois par an, une séance réunit environ 30 personnes pour faire le bilan de la précédente édition et préparer la suivante. Les autorités établissent ensuite un règlement de police qui précise chaque aspect du carnaval touchant au domaine public et mettent à disposition, sans frais supplémentaires, de nombreux services (ordre et sécurité, signalisation, police du feu, voirie, services sanitaires, gestion de l’espace public, frais généraux, tribunes). Des séances d’informations sont également organisées plusieurs fois par an pour les nouveaux habitants.

Les transports publics, ainsi que ceux des régions voisines françaises et allemandes, mettent en place des itinéraires spéciaux et des trains supplémentaires en partenariat avec les Chemins de fer fédéraux.

Concernant le rôle des instances publiques quant à la préservation et à la transmission de l’élément, le Musée des Cultures présente une exposition dédiée au Carnaval de Bâle depuis 2004 et dispose également d’activités pédagogiques. L’Office du tourisme de Bâle forme ses guides sur l’élément.

Les écoles publiques, qui ont congé pendant la fête, travaillent sur la thématique durant l’année scolaire et organisent un carnaval des écoles qui se déroule par quartiers juste avant le début de la manifestation.

L’élément est confronté à une contrainte spécifique liée à la réalisation des chars et des

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lanternes qui nécessite de grands espaces si possible au cœur de la ville. La difficulté à trouver ces surfaces devient un enjeu important pour tous les acteurs (autorités, sociétés de carnaval, artisans).

Cochez une ou plusieurs cases pour identifier les mesures de sauvegarde qui ont été ou sont prises actuellement par l’(les) État(s) partie(s) eu égard à l’élément.

transmission, essentiellement par l’éducation formelle et non formelle identification, documentation, recherche

préservation, protection promotion, mise en valeur revitalisation

3.b. Mesures de sauvegarde proposées

Cette section doit identifier et décrire les mesures de sauvegarde qui seront mises en œuvre, et tout particulièrement celles qui sont supposées protéger et promouvoir l’élément. Les mesures de sauvegarde doivent être décrites en termes d’engagement concret des États parties et des communautés et non pas seulement en termes de possibilités et potentialités.

(i) Quelles mesures sont proposées pour faire en sorte que la viabilité de l’élément ne soit pas menacée à l’avenir, en particulier du fait des conséquences involontaires produites par l’inscription ainsi que par la visibilité et l’attention particulière du public en résultant ?

Minimum 570 mots et maximum 860 mots

Après avoir explicitement abordé la question des éventuelles conséquences de l’inscription sur l’élément, les porteurs ont évalué les différents points discutés et ont conclu que l’élément ne pouvait aucunement être menacé par son inscription sur la Liste représentative, mais pouvait au contraire bénéficier à plus d’un titre de cette inscription.

Les détenteurs ont déjà mis sur pied de nombreuses mesures permettant une bonne gestion de la sauvegarde de l’élément (cf. point 3.a.i) ; il importe aux porteurs de pérenniser les mesures qui ont fait leur preuve, à savoir :

- Assurer des relations de qualité entre le Comité et les autorités en reconduisant la séance annuelle de coordination qui aboutit chaque année à la rédaction d’un règlement de police en vigueur durant la fête.

- Initier les enfants à la pratique du fifre et du tambour en montant le chapiteau «Die erschti Lektion» (la première leçon) chaque année le vendredi et le samedi après le carnaval, avec la possibilité de s’inscrire auprès des cliques qui disposent d’une «jeune garde».

- Mettre à jour continuellement le site internet du Comité du carnaval qui fonctionne comme plateforme de référence en matière d’information. Celui-ci est déjà disponible en allemand, français et anglais ; il est en outre consultable sur smartphones et tablettes depuis 2015.

- Répondre, en collaboration avec l’Office du tourisme de Bâle, aux demandes des journalistes suisses et étrangers concernant l’élément. Chaque année une conférence de presse est organisée par le Comité et l’Office du tourisme le dimanche soir avant le

«Morgenstreich».

- Assurer les horaires d’ouverture de l’exposition consacrée à l’élément au Musée des Cultures, via l’Association «Basler FasnachtsWelt» et grâce à la contribution de ses 60 bénévoles.

- Alimenter la plateforme internet créée en 2016 sur l’initiative entièrement privée de carnavaliers. Cette plateforme permet aux carnavaliers d’échanger masques, instruments et autres objets de carnaval de seconde main. Dans le futur, elle pourrait également permettre de proposer et de chercher des espaces de travail ou encore d’offrir des formations.

Le Comité est un acteur important de la pérennisation des mesures existantes et également de la mise sur pied de nouvelles mesures qui concerneront…

… la transmission

En collaboration avec le Département de l’Education, le Comité montera un projet de «caisse de carnaval» contenant du matériel pédagogique à destination de toutes les classes

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primaires du canton de Bâle-Ville. Des livres, des photos, des masques pour enfants, des costumes de petite taille, des instruments, des partitions et des fiches de travail se trouveront dans cette mallette. Chaque école primaire pourra disposer de cet outil pédagogique dès le printemps 2017.

En 2020, le Comité du carnaval organisera le «Cortège des écoles» qui a lieu tous les cinq ans avant le carnaval et qui regroupe environ 7'000 enfants au cœur de la vieille ville. Cet événement, nécessitant une grande organisation, implique la création de masques et de costumes en collaboration avec les cliques.

… les infrastructures

Comme expliqué au point 3.a.ii, la construction des chars du cortège (environ 120) ainsi que la fabrication et la peinture des lanternes exigent de grands espaces, avec eau, chauffage et électricité en ville ; ces derniers sont de plus en plus difficiles à trouver.

Le Comité approchera en 2017 les autorités publiques et les entreprises privées pour trouver des solutions quant à la mise à disposition de locaux ou de grandes surfaces à des prix préférentiels.

… la préservation et la protection

L’archivage systématique est une question importante sur laquelle le Comité souhaite se pencher en montant un groupe de travail composé du Comité, des archives de l’Etat et de l’Université de Bâle pour réfléchir à la conservation des images, des textes, des films mais également des objets liés aux différentes éditions, à des fins de préservation. Pour l’heure, ce sont essentiellement les sociétés de carnaval qui sont en charge de la conservation de leurs propres archives. L’idée serait de préserver l’élément de manière plus systématique et globale.

… la documentation et la recherche

Le Comité a le projet de développer, en collaboration avec le Musée des Cultures, un partenariat avec l’Université de Bâle via le «Seminar für europäische Ethnologie und Kulturwissenschaften». Cette mesure permettra de développer la recherche sur l’élément, notamment pour permettre l’étude de certains aspects de la tradition (comme la transmission des savoir-faire par exemple) ; ainsi d’autres mesures de sauvegarde pourraient être imaginées.

… la communication et la sensibilisation

La deuxième version de la brochure (cf. point 3.a.i), en allemand et en anglais, présentant l’élément dans son ensemble sera rééditée en 2017. Gratuite et disponible dans les hôtels et bureaux de tourisme, elle permet aux nouveaux arrivants et aux visiteurs de mieux comprendre le Carnaval de Bâle et de rappeler les règles en vigueur durant la fête.

Au Musée des Cultures de Bâle, le développement de l’exposition consacrée au Carnaval de Bâle sera étudié.

(ii) Comment les États parties concernés soutiendront-ils la mise en œuvre des mesures de sauvegarde proposées ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Les mesures proposées par le Comité seront soutenues par les autorités de différentes manières.

Au niveau fédéral, les autorités poursuivront la mise en valeur du Carnaval de Bâle en tant qu’élément de l’inventaire suisse du patrimoine culturel immatériel. Des actions de sensibilisation du public sur la thématique du patrimoine culturel immatériel sont prévues (newsletter, conférences).

La Confédération a mis en place un programme «Jeunesse et musique» qui vise à soutenir la formation musicale des jeunes et des groupes amateurs à partir de 2017. Nécessaire à la transmission de l’élément, la formation musicale des fifres et tambours pourra bénéficier de ce programme.

L’engagement des autorités cantonales et communales portera essentiellement sur

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l’application des règlements en vigueur durant le carnaval, sur la mise à disposition d’infrastructures et des services (voirie, sanitaires, etc.) durant la manifestation. Les autorités se pencheront également sur l’adaptation éventuelle des mesures de sécurité dans le cas d’un fort afflux de visiteurs suite à l’inscription.

Sur les aspects culturels en particulier, les dispositions cantonales concernant la liberté de l’art dans la Loi cantonale du canton de Bâle-Ville sur l’encouragement à la culture (494.300) seront appliquées. Les autorités reconnaissent également la valeur des cultures populaires et leur rôle dans la valorisation du patrimoine culturel dans les lignes directrices 2012–2017 («Kulturleitbild 2012–2017 Basel-Stadt»).

Le Musée des Cultures, soutenu financièrement par le canton, poursuivra son engagement pour la conservation, la préservation et la valorisation de l’élément. Aux côtés des archives cantonales, le Musée prendra part aux réflexions sur la conservation et la transmission de l’élément.

(iii) Comment les communautés, groupes ou individus ont-ils été impliqués dans la planification des mesures de sauvegarde proposées, y compris en terme de rôle du genre, et comment seront-ils impliqués dans leur mise en œuvre ?

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le Carnaval de Bâle fait partie de l’identité collective de la population bâloise, dont la motivation à préserver l’élément se traduit par son engagement important durant toute l’année pour préparer la prochaine édition du carnaval. L’implication des jeunes dans la pratique de l’élément est un signal très positif quant à sa sauvegarde. Les mesures décrites dans les paragraphes 3.b.i et 3.b.ii sont issues de plusieurs discussions au sein de la communauté.

Elles ont été ensuite discutées lors des réunions du groupe de pilotage sur la candidature, entre le Comité du carnaval, les autorités cantonales, le Musée des Cultures et la Confédération d’août 2015 à mars 2016. Ce groupe de travail, composé d’hommes et de femmes, a évalué les mesures proposées en termes de genres et de représentativité des différents acteurs de l’élément. Il est arrivé à la conclusion que les mesures proposées tiennent compte tant de la diversité des acteurs pratiquant l’élément que de celle des genres.

Le Comité du carnaval sera le principal acteur de la réalisation ou de l’instigation de ces mesures – en collaboration avec la communauté –, puisqu’il est l’interlocuteur principal des différents groupements et des autorités. Il restera ouvert également à toutes nouvelles mesures émanant des porteurs de traditions et des autorités.

3.c. Organisme(s) compétent(s) impliqué(s) dans la sauvegarde

Indiquez le nom, l’adresse et les coordonnées de/des organisme(s) compétent(s), et le cas échéant, le nom et le titre de la (des) personne(s) qui est/sont chargée(s) au niveau local de la gestion et de la sauvegarde de l’élément.

Nom de l’organisme : Fasnachts-Comité (Comité du carnaval)

Nom et titre de la personne à

contacter : Christoph Bürgin, Obmann (président)

Adresse : Blumenrain 16, CH-4001 Basel

Numéro de téléphone : +41 61 261 25 75

Adresse électronique : christoph.buergin@fasnachts-comite.ch

Autres informations pertinentes : http://www.fasnachts-comite.ch/

4. Participation et consentement des communautés dans le processus de candidature

Pour le critère R.4, les États doivent démontrer que « l’élément a été soumis au terme de la participation la plus large possible de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés et avec leur

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consentement libre, préalable et éclairé ».

4.a. Participation des communautés, groupes et individus concernés dans le processus de candidature

Décrivez comment la communauté, le groupe et, le cas échéant, les individus concernés ont participé activement à la préparation et à l’élaboration de la candidature à toutes les étapes, y compris le rôle du genre.

Les États parties sont encouragés à préparer les candidatures avec la participation de nombreuses autres parties concernées, notamment, s’il y a lieu, les collectivités locales et régionales, les communautés, les ONG, les instituts de recherche, les centres d’expertise et autres. Il est rappelé aux États parties que les communautés, groupes et, le cas échéant, les individus dont le patrimoine culturel immatériel est concerné sont des acteurs essentiels dans toutes les étapes de la conception et de l’élaboration des candidatures, propositions et demandes, ainsi que lors de la planification et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde, et ils sont invités à mettre au point des mesures créatives afin de veiller à ce que leur participation la plus large possible soit établie à chacune des étapes, tel que requis par l’article 15 de la Convention.

Minimum 340 mots et maximum 570 mots

Dès 2011, le Comité du carnaval a été consulté par le Service de la culture du canton de Bâle-Ville, en vue de l'intégration du Carnaval de Bâle dans l'inventaire national du patrimoine culturel immatériel (www.traditions-vivantes.ch). Ce dernier a donné son consentement et a également participé à l'élaboration de la fiche d'inventaire de cet élément inscrit en septembre 2012.

Suite à l’inscription de l’élément sur l’inventaire national, un groupe d'experts, composé de neuf personnalités issues de la société civile et de la Commission nationale pour l’UNESCO, a été constitué par la Confédération suisse pour mettre sur pied, entre 2013 et 2014, une Liste indicative du patrimoine culturel immatériel en Suisse.

Cette liste comprend huit éléments figurant dans l’inventaire national qui doivent faire l’objet, dès 2015, d’une candidature auprès des Listes du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Les porteurs du Carnaval de Bâle ont été consultés et ont donné leur accord formel pour soutenir une candidature. Le rapport du groupe d'experts a ensuite été validé par le Conseil fédéral (gouvernement exécutif) le 22 octobre 2014.

Sur l'initiative de l'Office fédéral de la culture OFC, les porteurs du Carnaval de Bâle ont été invités avec les autres porteurs des éléments figurant sur la Liste indicative suisse à une réunion de lancement en date du 19 janvier 2015. A cette occasion, ils ont été sensibilisés à la démarche et aux processus liés à une inscription d'un élément sur la Liste représentative.

Une première séance initiée par l'OFC a officialisé les débuts des travaux le 12 août 2015. Le Comité du carnaval y a donné son consentement oral et formel ; la représentante du Service cantonal de la culture a approuvé et proposé son soutien dans le processus d'élaboration du dossier.

La proposition d'inscription du Carnaval de Bâle sur la Liste représentative a été présentée le 14 septembre 2015 par le Comité du carnaval à ses membres, soit aux représentants de 222 sociétés ayant répondu à l'appel ce soir-là. Les sociétés présentes ont manifesté leur soutien de manière enthousiaste en faisant signer auprès de leurs membres les listes à disposition (2502 signatures, cf. consentements). Certaines organisations ont également personnalisé leur intérêt en envoyant notamment des lettres de soutien, annexées au présent dossier. Le Comité du carnaval s’est tenu à disposition durant tout le processus pour répondre aux questions des membres des différentes sociétés et pour assurer le relais des informations.

La constitution d'un comité de pilotage composé du président actuel du Comité du carnaval et de son prédécesseur, d'un représentant du Musée des Cultures, d'un journaliste indépendant spécialiste de l’élément, d'une représentante des autorités cantonales et d'une représentante de l’OFC, a permis d'effectuer le travail de fond pour la mise sur pied du dossier. Les séances mensuelles se sont tenues à Bâle et ont rythmé l'avancée du travail.

Le Comité du carnaval a rédigé le dossier en allemand, puis les différentes réponses ont été traduites et développées en français par l'OFC, en validant chaque partie du dossier avec les porteurs.

Le Service de la culture du canton de Bâle-Ville a relu et validé le dossier.

4.b. Consentement libre, préalable et éclairé à la candidature

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Le consentement libre, préalable et éclairé de la communauté, du groupe ou, le cas échéant, des individus concernés par la proposition de l'élément pour inscription peut être démontré par une déclaration écrite ou enregistrée, ou par tout autre moyen, selon le régime juridique de l’État partie et l’infinie variété des communautés et groupes concernés. Le Comité accueillera favorablement une diversité de manifestations ou d’attestations de consentement des communautés au lieu de déclarations standard et uniformes. Les preuves du consentement libre, préalable et éclairé doivent être fournies dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français), ainsi que dans la langue de la communauté concernée si ses membres parlent des langues différentes de l’anglais ou du français.

Joignez au formulaire de candidature les informations faisant état d’un tel consentement en indiquant ci-dessous quels documents vous fournissez, comment ils ont été obtenus et quelles formes ils revêtent. Indiquez aussi le genre des personnes donnant leur consentement.

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le consentement de la communauté, des sociétés de carnaval et des individus concernés, issu d’hommes et de femmes, a été récolté suite à une lettre du Comité du carnaval. Ces annexes, rédigées en allemand puis traduites en français, sont organisées comme suit : - les sociétés de carnaval (cliques, chars, «Guggenmusiken», «Schnitzelbänke», etc.);

- le Comité du carnaval;

- les acteurs liés à la promotion de la musique et du dialecte;

- les artisans actifs dans la confection des masques (leur lettre est accompagnée d'un des modèles de masque typique bâlois, en format réduit);

- des organismes en charge de la transmission de l'élément;

- les autorités du canton de Bâle-Ville et en particulier le Département de l'éducation, responsable public de la promotion de la relève (le communiqué de presse du 22.10.2014 du Gouvernement cantonal de Bâle-Ville, paru suite à l’approbation de la Liste indicative suisse par le Conseil fédéral et soutenant la candidature du Carnaval de Bâle, est également joint comme preuve de consentement);

- les sociétés représentant la bourgeoisie bâloise, très actives dans la préservation des traditions de la ville et dont les membres sont bien représentés au sein des sociétés de carnaval;

- les représentants du Basel Tattoo (2e festival de musique militaire du monde, créé par une formation de jeunes tambours du Carnaval de Bâle) et d'autres carnavals de Suisse et du Sud de l'Allemagne;

- les membres des sociétés de carnaval, auprès desquels l’annonce de l'éventuelle inscription du Carnaval de Bâle sur la Liste représentative a suscité un enthousiasme débordant. De ce fait, la possibilité leur a été donnée d'attester de leur consentement en signant la liste présentée lors la Conférence des présidents du 14.09.2015.

4.c. Respect des pratiques coutumières en matière d’accès à l’élément

L’accès à certains aspects spécifiques du patrimoine culturel immatériel ou à des informations le concernant est quelquefois limité par les pratiques coutumières dictées et dirigées par les communautés afin, par exemple, de préserver le secret de certaines connaissances. Si de telles pratiques existent, démontrez que l’inscription de l’élément et la mise en œuvre des mesures de sauvegarde respecteraient pleinement de telles pratiques coutumières qui régissent l’accès à des aspects spécifiques de ce patrimoine (cf. article 13 de la Convention).

Décrivez toute mesure spécifique qui pourrait être nécessaire pour garantir ce respect.

Si de telles pratiques n’existent pas, veuillez fournir une déclaration claire de plus de 60 mots spécifiant qu’il n’y a pas de pratiques coutumières régissant l’accès à cet élément.

Minimum 60 mots et maximum 280 mots

En dehors du fait que l'élément est chaque année placé sous le couvert du plus grand secret en ce qui concerne le choix des «Sujets» de chaque clique et la réalisation des lanternes, aucun aspect du Carnaval de Bâle n'est restreint par les pratiques coutumières de la communauté concernée.

Il a clairement été évoqué au sein du groupe de pilotage si une inscription sur la Liste représentative pouvait avoir un impact sur cet aspect de l'élément, ce qui s'avère ne pas être le cas.

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4.d. Organisme(s) communautaire(s) ou représentant(s) des communautés concerné(s)

Indiquez les coordonnées complètes de chaque organisme communautaire ou représentant des communautés, ou organisation non gouvernementale qui est concerné par l’élément, telles qu’associations, organisations, clubs, guildes, comités directeurs, etc. :

a. Nom de l’entité

b. Nom et titre de la personne contact c. Adresse

d. Numéro de téléphone e. Adresse électronique

f. Autres informations pertinentes

a. Fasnachts-Comité (Comité du carnaval) b. Christoph Bürgin, Obmann (président) c. Blumenrain 16, CH-4001 Basel

d. +41 61 261 25 75

e. christoph.buergin@fasnachts-comite.ch f. http://www.fasnachts-comite.ch/

5. Inclusion de l’élément dans un inventaire

Pour le critère R.5, les États doivent démontrer que « l’élément figure dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de(s) (l’)État(s) partie(s) soumissionnaire(s) tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ».

a. Indiquez ci-dessous :

- quand l’élément a été inclus dans l’inventaire, qui devrait être avant la soumission de la candidature au Secrétariat (31 mars),

- sa référence,

- l’inventaire dans lequel l’élément a été inclus,

- le bureau, l’agence, l’organisation ou l’organisme responsable de sa mise à jour,

- comment l’inventaire a été dressé « avec la participation des communautés, des groupes et des organisations non gouvernementales pertinentes », (l’article 11(b) de la Convention),

- comment l'inventaire est régulièrement mis à jour (l’article12 de la Convention).

b. Doit également être fournie en annexe la preuve documentaire faisant état de l’inclusion de l’élément dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ; cette preuve doit inclure un extrait pertinent de l’(des) inventaire(s) en anglais ou en français ainsi que dans la langue originale si elle est différente.

L’extrait, devrait être, par exemple, la fiche d’inventaire de l’élément proposé pour inscription, avec sa description, sa localisation, les communautés, sa viabilité, etc. Il peut être complété par l’indication ci-dessous d’un lien hypertexte opérationnel au travers duquel un tel inventaire peut être accessible ; l’indication d’un lien seulement n’est cependant pas suffisante.

L'inclusion de l'élément proposé dans un inventaire ne doit en aucun cas impliquer ou nécessiter que l'(les) inventaire(s) soit(soient) complété(s) avant le dépôt de candidature. Un État partie soumissionnaire peut être en train de compléter ou de mettre à jour un ou plusieurs inventaires, mais doit avoir déjà dûment intégré l'élément dans un inventaire en cours.

Minimum 170 mots et maximum 280 mots

Le Comité du carnaval a été impliqué, dès 2011, par le Service de la culture du canton de Bâle-Ville, en vue de l'intégration du Carnaval de Bâle dans l'inventaire national. Il a donné son consentement et également participé à l'élaboration de la fiche d'inventaire de cet élément, inscrit en septembre 2012.

Un autre élément de l’inventaire national fait partie du dossier de candidature, il s’agit de la fiche consacrée aux tambours de Bâle. Comme mentionné à plusieurs reprises dans le dossier, les tambours sont un élément fortement identitaire des Bâlois dont la pratique est largement répandue à Bâle lors du carnaval, mais également dans le cadre d’autres manifestations durant l’année. De nombreuses interactions entre ces deux éléments (transmission, pratique et détenteurs) justifient leurs présences conjointes comme preuves d’inventaire.

Les fiches descriptives du Carnaval de Bâle et des tambours de Bâle sont disponibles en

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allemand et en français sur le site www.traditions-vivantes.ch. Les preuves d'inscription annexées sont téléchargeables sous :

Carnaval de Bâle : http://www.lebendigetraditionen.ch/traditionen/00084/index.html?lang=fr Tambours de Bâle : http://www.lebendigetraditionen.ch/traditionen/00083/index.html?lang=fr A noter que l’établissement de l’inventaire national a fait appel à une participation générale des communautés et des groupes concernés, puisque le groupe de travail de l’inventaire a impliqué des représentants des régions, des experts et d’ONG actives dans la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. L'Office fédéral de la culture coordonne la mise à jour de l'inventaire en partenariat avec les 26 cantons ; le processus d’actualisation, permettant une participation large des communautés, a débuté en 2016 et s’achèvera en 2018. Les descriptifs détaillés actuellement en ligne peuvent être en tout temps adaptés si les communautés concernées le souhaitent.

6. Documentation

6.a. Documentation annexée (obligatoire)

Les documents ci-dessous sont obligatoires et seront utilisés dans le processus d’évaluation et d’examen de la candidature. Les photos et le film pourront également être utiles pour d’éventuelles activités de visibilité si l’élément est inscrit. Cochez les cases suivantes pour confirmer que les documents en question sont inclus avec la candidature et qu’ils sont conformes aux instructions. Les documents supplémentaires, en dehors de ceux spécifiés ci-dessous ne pourront pas être acceptés et ne seront pas retournés.

preuve du consentement des communautés, avec une traduction en anglais ou en français si la langue de la communauté concernée est différente de l’anglais ou du français

document attestant de l’inclusion de l’élément dans un inventaire du patrimoine culturel immatériel présent sur le(s) territoire(s) de l’(des) État(s) soumissionnaire(s), tel que défini dans les articles 11 et 12 de la Convention ; ces preuves doivent inclure un extrait

pertinent de l’(des) inventaire(s) en anglais ou en français ainsi que dans la langue originale si elle est différente

10 photos récentes en haute résolution

cession(s) de droits correspondant aux photos (formulaire ICH-07-photo)

film vidéo monté (de 5 à 10 minutes), sous-titré dans l’une des langues de travail du Comité (anglais ou français) si la langue utilisée n’est ni l’anglais ni le français cession(s) de droits correspondant à la vidéo enregistrée (formulaire ICH-07-vidéo)

6.b. Liste de références documentaires (optionnel)

Les États soumissionnaires peuvent souhaiter donner une liste des principaux ouvrages de référence publiés, tels que des livres, des articles, du matériel audiovisuel ou des sites Internet qui donnent des informations complémentaires sur l’élément, en respectant les règles standards de présentation des bibliographies. Ces travaux publiés ne doivent pas être envoyés avec la candidature.

Ne pas dépasser une page standard

BLUM, Dieter, WUNDERLIN, Dominik, RAMSEYER, Urs, Basler Fasnacht. Menschen hinter Masken. Basel 1999.

BRODBECK, Yuko [et al.], D Frau Fasnacht in Frangge und Räppli, Untersuchung über die volkswirtschaftliche Bedeutung der Basler Fasnacht. Fachhochschule beider Basel, Dep.

Wirtschaft. Basel 2005.

BURCKHARDT-SEEBASS, Christine et al., Zwischentöne. Fasnacht und städtische Gesellschaft in Basel 1923 – 1998. Basel 1998.

CHRIST, Dorothee, ZEPF, Peter, Basler Fasnachts-Laternen. Basel 1980.

CHRIST, Robert B., MEIER, Eugen A., Fasnacht in Basel. Basel 1968.

CHRISTEN, Corina, Basler Fasnachtsplaketten, Zeitspiegel 1911 – 2007. Basel 2006.

CIESLAROVÁ, Olga V., Fasnacht, v Basileji karneval? Praha 2013.

CURDY, Guy, D Fasnacht, le carnaval des Bâlois. Basel 1984 (3e éd. Reinach 2003) DUTHALER, Georg, Trommeln und Pfeifen in Basel. Basel 1985.

DUTHALER, Georg, BACHMANN-GEISER, Brigitte, RAMSEYER, Urs et al., Vom Trommeln

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und Pfeifen. Basel 1986.

Fasnachts-Comité, Basler Fasnacht – vorwärts, marsch! „Lääse – loose – luege!“ Basel 2009. (Livre avec CD et DVD)

FÜRSTENBERGER, Marcus, GONZÁLEZ, Emelyn, „Ei du scheene...“. Das 20. Jahrhundert im Spiegel der Basler Schnitzelbänke. Basel 2002.

GLOTZ, Samuel, Tradition carnavalesque de Bâle. (Musée international du carnaval et du masque, Binche). Mons 1979.

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ZINSTAG, Adolf, „Fasnacht in Basel“, in: Bayreuther Blätter 35, 1912.

7. Signature(s) pour le compte de l’(des) État(s) partie(s)

La candidature doit être conclue par la signature du responsable habilité à la signer pour le compte de l’État partie, avec la mention de son nom, de son titre et de la date de soumission.

Dans le cas des candidatures multinationales, le document doit comporter le nom, le titre et la signature d’un responsable de chaque État partie soumissionnaire.

Nom : David Vitali

Titre : Office fédéral de la culture, Responsable des affaires internationales Date : 21 mars 2016

Signature : <signé>

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Références

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