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Sommaire. 1-Préparation du fichier avant l envoi. 2-Les types d impression. 3-Les processus d impression

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1-Préparation du fichier avant l’envoi

Fonds perdus - Zone de tranquilité - Surimpression - Noir p.5

Les règles à suivre - Choisir et valider p.6

Formats standards p.7

La couleur p.8

Cmjn ou quadrichromie p.9

Pantone p10

2-Les types d’impression

La sérigraphie p.13

La typographie p.14

L’héliogravure p.16

La flexographie p.17

La lithographie p.18

L’ offset p.19

L’impression numérique p20

La digigraphie p21

Sommaire

3-Les processus d’impression

Photogravure - Flashage - L’épreuve du document - le bon à tirer/à graver p23

Le texte - Quelques conseils p24

L’imposition - Les films et plaques - L’impression p25

La finition ou faconnage - Assemblage avec piqûre p26

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Préparation du fichier

avant envoi

1

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Fonds perdus

2,5 mm minimum tout autour.Dès lors qu’une image ou un bloc se situe au bord d’une page, il est indispensable de prévoir des fonds perdus. Le fond perdu consiste à faire déborder l’image en dehors de la page (de 2,5 mm au minimum), de façon à prévenir les imperfections de pli ou de coupe. Sans fond perdu, le risque de voir apparaître un liseré blanc entre l’image et le bord de page est très important. Cela vaut aussi pour les fonds de couleur.

Zone de tranquillité

4 mm minimum tout autour. C’est la marge intérieure de vos documents où vous éviterez de placer des textes ou des logos.

4 mm minimum sur les petits formats.

5 mm pour les formats à partir du A5, et dès qu’il y a une marie-louise (blanc tournant).

20 mm pour une brochure, un livre en dos carré collé et les dossier en reliure IBICO et WIRE-O (spirale plastique et métallique).

Ceci vous évitera les mauvaises surprises liées à la chasse papier, au pliage, à la coupe massicot ou à la reliure de vos documents.

Vous devez contrôler vos documents en affichant les surimpressions pour obtenir une vue réaliste de vos tra- vaux. Avec certains logiciels, il arrive que la «surimpression» soit attribuée involontairement à certains objets.

Pour ne pas avoir de mauvaises surprises lors de l’impression, pensez à toujours activer l’aperçu des surimpre- sions dans Acrobat quand vous contrôlez vos fichiers PDF.

Noir

Surimpression

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Les règles à suivre

Les filets

0,25 points minimum Les filets inférieurs à 0,25 points s’impriment « saccadés » Corps de texte

5 points minimum.

Les textes inférieurs à 5 points seront difficilement lisibles utiliser 5 points pour les signatures. Pour les pavés de textes utilisez un corps de 7 points minimum. Idéalement 9 points.

Défonce

Textes en défonce (ex : blanc sur noir) utiliser du texte plutôt gras et pas trop petit.

Trame couleur

80% minimum sur les textes à petits corps (- de 7 points)

Les textes à petits corps en trame de couleur seront difficilement lisibles.

CMJN

Pour que votre aperçu soit le plus près possible du résultat final.

Attention les pantones peuvent changer fortement à la convertion de couleur.

Photo

CMJN, 300 dpi à l’échelle 100% (Pas d’agrandissement ni de réduction).

Pelliculage Qualitatif et protège

Le pelliculage (Mat ou Brillant) est fortement recommandé pour tous les documents sur papier supérieur à 170gr avec un fond à fort encrage (noir, marron...) et de gros aplats de couleur. Faute de quoi le document risque de se rayer et de s’abimer très vite. À partir du moment où il y a un pli, il évite la casse. Très qualitatif, donne vraiment un plus à votre document. Nous conseillons fortement un pelliculage sur les couvertures de livres.

Choisir et valider

(7)

Formats standards

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La couleur

Quelques notions de couleurs

C

’est la capacité à reflé-

ter, absorber ou trans- mettre la lumière qui nous fait percevoir la couleur.

Nos yeux sont capables de recevoir des mil- liers de couleurs différentes dans le spectre de la lumière visible, y compris des couleurs qui ne peuvent pas être reproduites sur un écran ou par un document im- primé.

Pour créer une image en couleurs, les techniques d’aujourd’hui is-

sues du développement de l’infor- matique, font appel à des scan- ners, des moniteurs couleurs, des logiciels de dessin ou de retouche photo, des imprimantes ou des presses. La restitution des cou- leurs par le moniteur varie d’un modèle à l’autre, le moniteur pro- duit beaucoup plus de couleurs que l’imprimante ou la presse et à contrario, certaines encres métal- liques ou vernies ne peuvent pas être reproduites sur un moniteur.

De plus, lorsque que les couleurs sont imprimées, elles sont conver- ties d’un procédé en un autre et il

n’est donc pas surprenant que les résultats obtenus à l’impression soient différents que ceux que l’on obtient à l’écran. Pour obtenir un bon résultat imprimé, il est né- cessaire de connaître les concepts de base relatifs à la couleur et parfois d’anticiper les différences de rendu en fonction du support d’impression pour d’optimiser le résultat.

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CMJN ou quadrichromie

L

orsque vous regardez

une photo de magazine de très près (avec une loupe si nécessaire), vous pouvez distinguer une multitude de points mi- nuscules. Souvenez-vous des tableaux de Roy Lichtenstein qui agrandissait des cases de Co-

mics imprimés dans des maga- zines. C’est ce qu’on appelle une image en quadrichromie où les 4 couleurs sont juxtaposées en des points minuscules pour donner l’impression d’une couleur unie (comme ici des points rouges qui donnent une « impression de teinte rose »). On appelle cette

La quadrichromie, mot issu du la- tin quadra, « quatre » et du grec chromia, « couleur », signifie lit- téralement « quatre couleurs » qui sont le Cyan, le Magenta et le Jaune plus le noir.

Pourquoi Cyan, Magenta et Jaune

? Parce que ce sont les trois cou- leurs primaires en synthèse sous- tractive, ce qui signifie que lors- qu’elles sont superposées à 100%, le mélange donne théoriquement du noir… en réalité un brun foncé.

On y ajoute donc le Noir pour don- ner l’acronyme CMJN.

Le noir est également utilisé pour obtenir des gris neutres, plus dif- ficiles à obtenir avec les trois cou- leurs primaires. On peut toutefois ajouter une couleur supplémen- taire au noir pour accentuer les

nuances de gris (une encre brune ou orangée par exemple), procé- dé courant pour les ouvrages de photographie en noir et blanc. De même, on peut ajouter du cyan au noir afin d’imprimer un noir

« soutenu ». L’ajout du noir per- met aussi et surtout d’assurer le contraste des images et la nette- té du texte. Le noir est également moins coûteux que les autres cou- leurs à l’impression.

En mélangeant un pourcentage variable de chacune de ces trois couleurs primaires plus le noir, on peut obtenir environ 16 millions de couleurs différentes. La combinai- son de ces 4 couleurs CMYK et la grandeur des points déterminent la teinte de la couleur finale.

Avantages :

Faible coût

Rapidité d’impression

Facilité d’utilisation dans la prépa- ration des documents

Capable d’imprimer quasi toutes les couleurs

Inconvénients :

Très souvent, vous n’obtiendrez pas exactement les couleurs que vous attendiez avec une impres- sion CMJN. Certaines couleurs vives paraissent ternes à l’impres- sion en quadrichromie. (Photoshop vous avertit quand vous utilisez des couleurs « non imprimables

» en mode CMJN en les signalant par un point d’exclamation !) méthode le système de couleurs CMJN ou encore CMYK en anglais.

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Pantone ou PMS (PANTONE MATCHING SYSTEM)

L

es couleurs Pantone sont des teintes normalisées et référencées dans un

« recueil d’échantillons » appelé Nuancier Pantone ou Pantonier (comme pour la peinture où vous pouvez trouver une charte mon- trant les différents coloris dispo- nibles). Le nuancier Pantone asso- cie un numéro à chaque couleur.

Les encres Pantone, utilisées en imprimerie professionnelle, sont déjà prédéfinies, leur utilisation est ce qu’on appelle une impres- sion en tons directs. Il existe d’autres types d’encre à plat mais

Pantone est la principale référence en Amérique du Nord.

A partir de 14 couleurs de base, les tons directs du pantonier sont mélangés pour obtenir plus de 1000 couleurs déclinées en papier couché (« papier glacé » auprès du grand public), non couché (brut,

look plus artisanal, plus haut de gamme) ou mat (léger vernis).

Contrairement à la quadrichro- mie, qui est un mélange optique de la couleur, le Pantone est un mélange physique de la couleur, c’est-à-dire que les encres sont mélangées par le pressier avant d’imprimer. Le système Pantone s’est donc appuyé non pas sur quatre mais sur quatorze couleurs primaires

Avantages :

Des couleurs plus fiables grâce au nuancier.

Une qualité de couleur supérieure et plus vive qu’en quadri.

La possibilité d’obtenir des couleurs « spéciales » (par exemple des encres métallisées : or, argent).

Applats parfaits (au lieu de trames en Quadri).

Possibilité d’imprimer en moyen/grand format.

Possibilité de poser un vernis après impression.

Possibilité d’utiliser des papiers de grammage.

Possibilité d’imprimer sur des supports non absorbants.

Inconvénients :

Même en Pantone, il y a toujours un risque de variation dans la couleur par rapport au nuancier et ceci en fonction de la trame (éventuelle) du papier, du taux de mouillage, de la couleur du papier, etc. Il est préférable d’en tenir compte dans votre création graphique et d’éviter les promesses absolues au client…ww

On ne peut pas utiliser de Pantone en impression numérique ! Si vous passez par un imprimeur exclusivement numérique, votre mise en page doit impérativement être en quadri !

Coût des consommables (plaques et encres) élevé, répercuté sur le coût d’impression plus cher que la quadri, mais intéressant pour les grands volumes (plusieurs miliers d’exemplaires) ou pour des tirages monochromes (une seule couleur Pantone utilisée) Coût d’achat du nuancier (qu’il faut racheter chaque année pour intégrer de nouvelles nuances) : PANTONE® Reference Library – collection complète = 1000 € HT – Heureusement qu’il existe des nuanciers Pantone en ligne (mais moins fiables évidemment puisqu’on voit la couleur sur écran et pas sur papier)

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(12)

Les types

d’impression

2

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La sérigraphie

D

érivée d’une technique ancienne de teinture chinoise, la sérigra- phie s’apparente au pochoir.

L’encre est appliquée au moyen d’une racle sur une toile de fibres synthé- tiques ou métalliques, placée di- rectement sur le support à impri- mer. Seules les parties laissées libres de la toile laissent passer l’encre. Chaque couleur nécessite une application.

L’écran (composé d’un tissu tendu sur un cadre aluminium) est en- duit d’une émulsion photosensible (enduction) qui durcit lorsqu’elle est exposée à un rayonnement ul-

traviolet (insolation) et bouche le tissu. L’encre ne passe pas.

Un film (aussi appelé typon) est positionné sur l’écran enduit avant l’insolation et permet de bloquer les rayons ultraviolets aux en- droits où on souhaite que l’encre puisse traverser les mailles du tis- su. L’émulsion protégée des ultra- violets ne durcit pas, on l’enlève avec de l’eau.

L’écran ainsi préparé pour le ti- rage peut-être installé sur la ma- chine de sérigraphie. Les racles et contre-racles sont également mis en place et l’encre est déposé sur le tissu de l’écran. Le support à imprimer est introduit dans la machine et maintenu en position

durant le processus d’impression grâce à une table aspirante.

L’encre est étalée sur l’écran au moyen d’une contre-racle (nap- page). Puis l’écran descend sur le support à imprimer jusqu’au niveau de hors-contact. La pres- sion de la racle permet d’appliquer l’encre sur le support au travers des mailles du tissu afin de faire apparaître les motifs.

Après impression, l’écran est rele- vé, le support enlevé et séché.

La sérigraphie est un procédé qui permet d’imprimer de nombreux supports divers et variés qu’ils soient plats (comme des films, des plaques, ...) ou cylindriques (comme des boîtiers d’appa- reils,..).

En parallèle des encres spéci- fiques seront utilisées en fonction du type de support. Les machines de sérigraphie à plat THIEME per- mettent d’imprimer essentielle- ment des matières telles que le

papier, le carton, le plastique, le métal, le bois ou le verre. Dans le domaine du photovoltaïque, ce procédé d’impression est destiné à la métallisation des wafers. Le format d’impression se situe, se- lon l’application, entre quelques centimètres et plusieurs mètres.

L’un des avantages de la sérigra- phie est de pouvoir varier le dépôt d’encre par l’utilisation de mailles d’écran plus ou moins fines. Cette technique autorise donc un fort dépôt d’encre (de 5 à 10 fois su-

périeur à d’autre procédés d’im- pression), ce qui garantit non seulement une couleur intense qui dure dans le temps, mais égale- ment une bonne opacité.

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La typographie

Ancêtre de l’imprimerie, la typographie consiste à graver en relief une plaque qui, une fois encrée, est pressée sur le support final. A l’origine, on utilisait des caractères mobiles pour composer les textes.

L’imprimerie et la technique d’impression typographique

Cette technique fonctionne se- lon le même principe que le tam- pon avec une forme d’impression inversée. La forme imprimante est encrée et elle transfère l’encre di- rectement par une pression sur le papier. On distingue trois types de typographies basés sur leurs spé- cificités techniques en imprimerie

Le 1er type est le platine qui fonctionne avec une forme impri- mante plate qui vient se presser sur une surface d’impression à plat.

Le 2e type est appelé “presse à cylindre”. Une forme imprimante plate imprime en exerçant une

pression contre une cylindre Le 3e type est la rotative typo.

La forme imprimante est centrée sur un cylindre et imprime contre un cylindre d’impression.

Les deux derniers ne sont plus guère utilisées aujourd’hui.

Blocs d’impression et caractères

Les formes imprimantes en typographie peuvent être com- posées soit d’un jeu de carac- tèresmobiles, soit de blocs d’im- pression, soit des deux. De nos jours, environ 60% des pressesty- pographiques utilisent des jeux de caractères et de 40% des blocs d’impression, qui sontprincipale- ment employés pour la représen- tation de logos.

Pour la mise en page des textes, on place chaque caractère mobile les uns près des autres, créant la forme imprimante. On peut aus- si compléter le jeu de caractères avec des blocs d’impression.

Ces derniers sont produites à partir d’un film et d’un matériau qui constituera la base du bloc.

Cette base se compose d’une épaisseur de 2 mm de magnésium

couverte d’une couche photosen- sible.

Le film est placé sur la couche photosensible et l’ensemble est insolé. Le bloc est lavé afin que les zones qui n’ont pas été dur- cies soient évacuées. Il restera une différence de hauteur de 0,8 mm entre les zones imprimables et non imprimables.

Encre et typographie en imprimerie

L’encre pour l’impression ty- pographique est du même type que l’encre offset. Grasse, elle est constituée de pigments et d’un liant. On utilise au choix de l’encre noire offset ou typogra- phique, même si cette dernière a des caractéristiques propres.

L’encre typo n’a pas être atti- rée par les surfaces imprimables

étapes. Lors de la première étape, l’huile de l’encre est absorbée par le papier et l’encre se transforme en gel. Lors de la seconde étape, l’oxygène de l’air ambiant oxyde l’encre.

La plupart des papiers courants peuvent être utilisés. Les caracté- ristiques considérées comme im-

sible, un peu comme un blanchet, et qu’il se laisse un peu enfoncer pour que l’encre adhère. Malheu- reusement, les papiers à la finition brillante sont généralement plus raides. Le papier n’a pas besoin d’être aussi résistant à la traction que celui pour offset. La presse ty- pographique autorise l’emploi d’un large panel d’épaisseurs de papier.

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Papier utilisé en typographie d’imprimerie

La plupart des papiers courants peuvent être utilisés. Les caracté- ristiques considérées comme im- portantes sont en fait légèrement contradictoires. En premier lieu, il faut un papier le plus régulier possible afin que l’encre soit bien couvrante. Un papier brillant est préférable. Toutefois, il faut égale- ment que le papier soit compres- sible, un peu comme un blanchet, et qu’il se laisse un peu enfoncer pour que l’encre adhère. Malheu- reusement, les papiers à la finition

brillante sont généralement plus raides. Le papier n’a pas besoin d’être aussi résistant à la traction que celui pour offset. La presse ty- pographique autorise l’emploi d’un large panel d’épaisseurs de papier.

Vous pouvez imprimer de nom- breuses variétés différentes, des plus fines jusqu’à des épaisseurs de 0,5 mm.

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L’héliogravure

C

omme la typogra-

phie, l’héliogravure est une technique d’impression directe sur le support final : l’encre est dépo- sée dans les alvéoles d’un cylindre métallique gravé en creux. L’impression est obtenue par pression du cylindre sur le support à imprimer.

Cylindre d’impression: manchon tubulaire continu ou cylindre plein, réalisé en acier, aluminium, plas- tique ou matériau composite, sur lequel est gravée l’image à impri- mer.

Chambre à racle: équipement per- mettant l’élimination de l’encre des parties non gravées du cylindre d’impression, ainsi que l’excédent d’encre des parties gravées.

Cylindre presseur: manchon à

revêtement caoutchouté monté sur un mandrin en acier. Il a pour principale fonction de presser le support contre le cylindre d’im- pression.

Système d’encrage: il se com- pose d’un encrier, d’un réservoir à encre et d’une pompe à encre avec tuyaux d’envoi et de retour d’encre.

Système de séchage: il se com- pose d’une chambre où l’encre sèche après avoir été déposée sur le support et avant d’atteindre le groupe suivant. La capacité du sécheur est fonction de la vitesse d’impression, du type d’encre (aqueuse ou à base de solvant) et de l’encrage.

Le cylindre d’impression tourne dans l’encrier, ses alvéoles gra- vées se remplissant alors d’encre.

Une chambre à racle élimine

l’excédent. Le cylindre arrive au contact du support, qui est main- tenu contre lui par un cylindre presseur en caoutchouc.

Sous l’effet de la pression du cy- lindre et de l’attraction capillaire du support, l’encre est transférée directement des alvéoles du cy- lindre d’impression sur la surface du support. Le support ainsi im- primé passe dans un sécheur qui l’amène jusqu’au groupe suivant, en vue de l’application d’une autre couleur ou encore d’un vernis.

Des systèmes automatiques de contrôle du repérage latéral et longitudinal permettent égale- ment d’obtenir un repérage précis entre les couleurs.

Sur les rotatives hélios, la bande est rembobinée après l’impression des différentes couleurs et l’appli- cation éventuelle d’un vernis en phase finale, permet de réaliser une bobine finie.

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La flexographie

C

e procédé d’impres- sion en relief est dé- rivé de la typogra- phie : un cylindre ou une plaque souple (caoutchouc ou pho- topolymère) reporte directement l’impression sur le support.

La flexo est un procédé d’impres- sion qui utilise une forme impri- mante souple en relief : le cliché.

Très présente dans le domaine de l’emballage, la flexographie est utilisée pour l’impression de supports aussi variés que le film polyéthylène, le papier, le carton ondulé et le carton plat.

Longtemps, les clichés étaient composés de caoutchouc, avant l’apparition des plaques photo- polymères dans les années 70.Ce principe d’impression, relative- ment comparables au principe du tampon encreur mais à l’échelle industrielle, s’en différencie no- tablement, par la possibilité qu’il offre de réaliser des impressions en plusieurs couleurs, avec des

formats de plaques allant jusqu’à 1,30 m x 2,00 m.

Dans la pratique, un cliché flexo se présente sous la forme d’une plaque souple en relief, dont l’épaisseur varie selon le support imprimé (de 0,76 mm à plus de 6 mm), plus le cliché étant mince, meilleure étant la qualité d’im- pression.

La flexo est utilisée dans deux cas de figure : tout d’abord pour imprimer certains supports qui ne peuvent l’être que par ce pro- cédé : films polyéthylène (sacs plastiques) ou carton ondulé par exemple. Elle est également utili- sée sur d’autres supports et vient alors concurrencer des techniques comme l’offset. C’est le cas des marchés de l’étiquette, des sacs papier et du carton plat. Le ta- bleau ci-joint donne un bon aper- çu de la part de marché de cette technique pour chacune de ses utilisations en Europe.

Les spécificités de cette technique sont nombreuses et se retrouvent

tout d’abord au niveau du pré- presse. La conception de la pho- togravure flexo doit en effet tenir compte de certaines contraintes particulières, comme l’anamor- phose (réduction de la taille du cliché dans le sens de passage), les recouvrements et le dégraisse- ment de la trame.

Par rapport à l’offset, les plaques photopolymères flexo s’insolent, non pas avec un film positif bril- lant mais avec un film négatif mat.

La préparation des clichés exige de surcroît un matériel important : châssis d’exposition, graveuses, séchoirs et unité de traitement.

Ces équipements justifient rare- ment leurs achats par les impri- meurs. Ce sont généralement les photograveurs flexo qui livrent la forme imprimante prête à monter sur la presse. Notons aussi l’appa- rition de CTP (Computer To Plate) flexo.

Enfin, dernière différence notable, une gamme d’encres nettement plus étendue que pour les autres procédés d’impression, du fait d’une très grande diversité des supports imprimés : encres à l’eau pour le carton ondulé, encres à solvants pour le polyéthylène, encres UV, etc.

L’avenir de la flexo semble très prometteur, la croissance de ce secteur étant nettement plus forte que celle des autres procédés d’impression.

Cette croissance s’explique par une très rapide évolution des tech- niques flexographiques - appari- tion du CTP (Computer To Plate) et de presses flexo petites laizes, utilisation d’encres UV – qui per- mettent désormais d’obtenir des réalisations de très haute qualité.

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La lithographie

Cette technique d’impression à l’origine de l’offset, utilise le principe de la répulsion de l’eau et des corps gras.

Le dessin, réalisé à la main sur une pierre au moyen d’un crayon gras, pénètre dans la pierre. L’encre appliquée sur la plaque imbibée d’eau n’adhère qu’aux parties grasses du dessin. Il est alors reproduit en miroir sur papier au moyen d’une presse. Des feuilles d’aluminium ou de zinc sont parfois utilisées pour remplacer la pierre, en particulier pour des grands formats.

Un procédé d’impression à plat

L’invention de la lithographie par Aloys Senefelder date de 1796. Jusque là, les procédés de- gravure étaient soit en creux, soit en relief.

Dans le procédé de gravure sur bois, l’encre se dépose sur les reliefs du bois gravé, il suffit de presser la feuille de papier sur la surface pour obtenir un exem- plaire imprimé.

Dans le procédé de la gravure en creux, la taille-douce, c’est le contraire, le motif est gravé dans le creux, l’encre s’y dépose et une forte pression force le papier à al-

cipe de répulsion de l’eau et de la graisse. On dessine sur une pierre calcaire non poreuse à l’eau, à l’aide d’un crayon ou d’une encre grasse dite lithographique. Les parties non dessinées sont recou- vertes d’une solution de gomme arabique légèrement diluée d’acide nitrique. On laisse agir jusqu’à ce que la pierre n’émette plus de bouillonnements, on es- suie et on passe une solution de gomme neutre. La graisse du crayon lithographique et le cal- caire se sont combinés, formant une pellicule très adhérente déli- mitant les zones imprimées. Les

à l’essence l’excès de graisse, on laisse sécher. La pierre est alors mate dans les blancs gommés et brillante dans les gras.

Pour faire les essais de tirage, on mouille la pierre, on encre le rouleau qu’on passe régulière- ment sur la pierre. L’encre grasse se dépose sur les parties dessi- nées, grasses.

La lithographie

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L’offset

P

armi les différentes méthodes qui per- mettent d’impri- mer un document, citons : l’héliogra- vure, la sérigraphie, la flexographie et la lithographie offset. C’est cette dernière technique qui est la plus couramment utilisée. Deux idées simples sont à la base : impri- mer sur une surface plane et uti- liser l’antagonisme entre l’eau et

l’huile, deux éléments qui ne se mélangent pas.

La surface d’impression est ren- due sensible à l’encre (l’encre est un corps gras) et non à l’eau. C’est en cela que cette technique diffère de l’héliogravure, qui utilise des formes en creux et de la flexogra- phie, qui utilise des éléments en relief.

Pour imprimer des pages en cou-

leurs, la presse offset est com- posée de plusieurs groupes d’im- pression, un pour chaque couleur utilisée. Pour un document quadri- chromie par exemple, les quatre groupes de la presse correspon- dront au cyan, magenta, jaune et noir. Le papier passera successi- vement dans chaque groupe. Si la presse compte deux groupes, deux encres seront imprimées en un seul passage. La presse sera arrêtée, de nouvelles couleurs uti- lisées et le papier passera à nou- veau dans la presse.

Les plaques

Grâce à un procédé photo- graphique, l’imprimeur expose l’image de la séparation sur film sur une plaque de métal, puis la développe. La zone d’image posi- tive qui peut être lue est recou- verte d’un substance chimique qui a la propriété d’attirer l’encre et de repousser l’eau. La zone res- tante attire l’eau mais pas l’encre.

Le mouillage

La plaque est montée sur un cylindre rotatif. Lorsque la presse est mise en fonction, la plaque entre d’abord en contact avec les rouleaux mouilleurs. Le dernier

L’encrage

Le rouleau encreur applique une encre (à base d’huile) sur la plaque. L’encre épaisse et grasse, est répartie en une couche fine et régulière à l’aide d’une série de rouleaux animés d’un mouvement de va-et-vient. Le dernier rouleau encreur entre en contact avec la plaque mouillée et applique ré- gulièrement l’encre sur la zone d’image imperméable à l’eau.

L’offset

Le tout dernier cylindre appe- lé le blanchet est recouvert d’une surface caoutchoutée. L’image encrée se décalque en inversée sur le blanchet. Ce cylindre est

L’impression

C’est la dernière étape, le pa- pier en feuilles ou en bobine passe entre le blanchet et le cylindre d’impression. Le blanchet imprime alors l’image inversée sur la papier en produisant une image positive.

L’offset

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L’impression numérique

Le jet d’encre

L’impression se fait au moyen d’un jet d’encre continu sur le papier, l’encre étant déviée par une charge élec- trique afin de reconstituer l’image.

Le Laser

Un laser dessine l’image sur un cylindre chargé en électricité. Les particules du toner se déposent uniquement sur les zones chargées, destinées à recevoir des pigments. L’image ainsi créée est ensuite déposée sur papier que l’on chauffe afin de fixer le toner.

Le jet d’encre

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La digigraphie

Reproduction numérique haut de gamme réalisée avec une imprimante Epson stylus pro sur une gamme de papiers d’art certifiés par Epson.

(22)

Processus

d’impression

3

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La photogravure

Le photograveur, grâce à un scanner, numérise les images, textes et photographies, qui vont servir de modèle final à l’impres- sion. Il peut aussi prendre en charge si nécessaire la retouche d’images grâce à des logiciels adaptés (Photoshop, Acrobat).

Il ajustera les images en haute définition en réglant la colori- métrie, les contrastes, la mise à l’échelle et éliminera les pous- sières et les défauts.

Le flashage

Le procédé consiste à créer une composition numérique pour faire la réalisation de films pour la fa- brication des plaques pour l’im- pression.

La flasheuse ou photocompo- seuse prend une image d’un fi- chier qu’elle transmet via son lo- giciel pour la composition de la plaque, qui sera par la suite la base de l’impression offset. Les films « tramés » des quatre cou- leurs composent la quadrichromie.

L’épreuve du document

Le document numérique abou- ti vient l’étape de l’épreuve, ou épreuve contractuelle, qui permet de juger la qualité du travail et le résultat définitif du document (il- lustrations, couleurs, typographie, emplacement).

Il sert de modèle à l’imprimeur et reste la référence couleurs en cas de problèmes lors des impres- sions. Le client fait les dernières vérifications et corrections éven- tuelles et s’assure que tout est correct.

Avant de lancer l’impression en grande quantité, l’imprimeur peut fournir au client une épreuve de contrôle afin d’en contrôler la qua- lité.

Le bon à tirer / à graver

L’expression « bon à graver » n’est plus utilisée aujourd’hui.

Lorsque les travaux de photo- gravure et autres processus de vérification sont terminés et si le client est satisfait du travail, un contrôle final est effectué grâce à une épreuve souvent fait en PDF, le bon à tirer (le BAT) dûment daté et signé. Le client a possibilité de demander à l’imprimeur d’envoyer ce PDF en séparation de couches.

Ce document permet d’obtenir l’avis du client mais aussi sa va- lidation pour les impressions en grand nombre, notamment au ni- veau de la mise en page finale du document. Il donnera le feu vert pour l’impression et vient préala- blement au lancement de la gra- vure de la plaque qui sert à l’im- pression.

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On est loin de la composition historique au plomb qui fournis- sait au typographe un nombre limitéde polices de caractères (fonts). Les polices disponibles sur un ordinateur sont innombrables et la tentation naturelle pour un non-spécialiste est de vouloir utili- ser toutes les possibilités offertes

Quelques conseils

Rédiger le texte avec des phrases assez courtes et bien ponctuées.

Relire attentivement.

Taper le texte au kilomètre sans vous préoccuper de la présentation avec une police courante et lisible.

Faire attention à l’orthographe et aux coquilles.

Respecter les règles typographiques en particulier en ce qui concerne les espaces avant ou après la ponctuaw- tion.

Faire la mise en page dans un logiciel de PAO.

Traiter tous les paragraphes de la même façon.

Séparer chaque paragraphe par la valeur d’une ligne blanche.

Choisir de faire ou non un alinéa.

Choisir ou non de commencer le texte par une lettrine.

Choisir la ou les polices de caractères de façon cohérente et en fonction de la nature de votre document.

et dans le désordre : mélange de polices et de styles (gras, ita- lique, souligné,…). En fait, même si le résultat est amusant, il n’est pas forcément lisible, souvent trop chargé et de mauvais goût.

Le but est de mettre en valeur un texte pour une lisibilité maximale.

Les professionnels préconisent au

contraire, une typographie claire et fonctionnelle, inspirée des tra- ditions et de l’observation, sans pour autant tomber dans l’ex- cès inverse qui serait d’une trop grande sévérité.

Le texte

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L’imposition

L’imposition consiste à disposer les pages par cahiers lorsque l’im- primeur reçoit les documents qui sont sous la forme de films ou de fichiers numériques.

Il faut savoir également que la disposition des documents va varier en fonction du format, du

Le procédé

La phase ultime de préparation des opérations de pré-presse consiste à fabriquer des films au moyen d’une fla- sheuse (ou plus couramment maintenant des plaques directement via CTP– Computer to Plate, supprimant ainsi l’étape de réalisation des films). Cette étape conduit à sortir autant de films positifs que de couleurs primaires contenues dans le document à imprimer. Ainsi pour un document tramé noir et blanc un seul film est nécessaire, par contre pour une quadrichromie, quatre films seront utilisés.

La qualité des films joue un rôle primordial dans le résultat final et si l’un d’entre eux est défectueux, il est pré- férable de les ressortir tous.

Les épreuves en couleurs sont basées sur les films qui serviront à insoler les plaques d’impression.

La qualité des films joue un rôle primordial dans le résultat final et si l’un d’entre eux est défectueux, il est pré- férable de les ressortir tous.

Les épreuves en couleurs sont basées sur les films qui serviront à insoler les plaques d’impression.

nombre de pages, du façonnage comme du pliage. Avant l’impres- sion en grand nombre, l’impri- meur peut fournir une épreuve de contrôle à son client afin d’en contrôler la qualité.

Le contrôle peut également être fait grâce à un petit polichinelle

qui est petit livret, et qui lorsqu’on l’ouvre, donne le plan d’imposi- tion.

Les films et plaques

L’impression

Elle se compose de plusieurs étapes :

- Le calage qui consiste à mettre en place les plaques sur les cylindres de la presse offset.

- Le pré encrage où l’impression commence doucement pour laisser l’encre englober les rouleaux d’impression.

- Une fois que l’imprimante est bien mise à route, il faut s’assurer que les premiers modèles correspondent au BAT, en matière de couleurs.

Si les impressions sont correctes, vient le suivit du tirage : l’imprimeur doit s’assurer de la qualité des documents pendant l’impression et verifie les

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La finition ou façonnage

La finition (ou façonnage) permet de donner au document imprimé sa forme finale, c’est-à-dire coupé, plié et assemblé.

La coupe s’effectue grâce à un massicot muni d’une lame capable de couper une épaisse quantité de papier.

Le pliage s’effectue sur une plieuse pour les papiers dont les grammages sont inférieurs à 170 g.

Pour un grammage supérieur, il est nécessaire de recourir à une étape supplémentaire qu’est le rai- nage qui pré-plie le papier.

Plusieurs types de pliage existent le pliage simple, en portefeuille, roulé, fenêtre ou accordéon.

L’assemblage donne la forme finale d’un document. Il en existe plusieurs types : l’agrafage, la pi- qûre, le dos carré collé, le dos carré cousu collé.

La découpe : elle est obtenue grâce à un outil (standard ou per- sonnalisé) qui permet de découper le papier par pression ; ce procédé

vous garantissant un document fi- nal unique.

Le vernissage est le traite- ment de surface le plus courant.

Il consiste à déposer une couche de vernis sur un imprimé et sert à rendre des effets visuels ou à accélérer le façonnage. En effet, celui-ci peut être appliqué sur des zones bien précise : on parle alors de vernis sélectif. Pour un rendu de qualité supérieure, le vernis UV (ultraviolets) sélectif aura le meil- leur rendu esthétique (notamment appliqué sur un pelliculage mat, voir ci-dessous).

Le pelliculage consiste à ap- pliquer une pellicule plastique de protection sur une page imprimée.

Cette technique accroît la pro- tection contre les salissures, l’hu- midité, les déchirures et l’usure, mais elle est également employée pour des raisons esthétiques. Un

pelliculage peut être brillant, mat voire même texturé.

Le gaufrage : cette technique est utilisée pour donner un effet de relief à un imprimé.

La dorure ou marquage à chaud permet d’obtenir des surfaces mé- talliques, d’appliquer de l’encre métallique et de donner un fini mat. La couche de matière est très fine et confère au produit un tou- cher unique.

Assemblage avec piqûre

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Retrouvez tous les procédés

d’impression

dans cet ouvrage

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