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Contribution à l’étude du mouvement de deux petites
masses en présence d’une masse fixe placée à l’origine
Adnan Benchi
To cite this version:
Adnan Benchi. Contribution à l’étude du mouvement de deux petites masses en présence d’une masse
fixe placée à l’origine. Astrophysique [astro-ph]. Observatoire de Paris, 1986. Français. �tel-01958576�
DOCTEUR DE L’OBSERVATOIRE DE PARIS
OBS<P
0C03
par
ADNAN B E N C H I
Spécialité :
Astronomie dynamique et statistique
Sujet de la thèse : CONTRIBUTION A L’ETUDE DU MOUVEMENT DE DEUX
PETITES MASSES EN PRÉSENCE D’UNE MASSE FIXE PLACÉE A L’ORIGINE : LE CAS RECTILIGNE D’ÉNERGIE NULLE.
Soutenue le 1986 devant la commission d’examen :
M. J. DELHA YE astronome titulaire, Observatoire de Paris
Mme M. IRIGOYEN maître-assistant, Université de Paris VI
M. C. MARCHAL ingénieur à T ONERA
M. F. NAHON professeur à l’Université de Paris VI M. J. CHAPRONT directeur du Bureau des Longitudes
THESE
présentée pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’OBSERVATOIRE DE PARIS
par
ADNAN B E N C H I
Spécialité :
Astronomie dynamique et statistique
^On
Sujet de la thèse : CONTRIBUTION A L’ETUDE DU MOUVEMENT DE DEUX
PETITES MASSES EN PRÉSENCE D’UNE MASSE FIXE PLACÉE
A L’ORIGINE : LE CAS RECTILIGNE D’ÉNERGIE NULLE.
Soutenue le 1986 devant la commission d’examen :
M. /• DELHA YE astronome titulaire, Observatoire de Paris
Mme M. IRIGO YEN maître-assistant, Université de Paris VI
M. C. MARCHAL ingénieur à T ONERA
M. F. NAHON professeur à l’Université de Paris VI M. /• CHAPRONT directeur du Bureau des Longitudes
RIMRCIIM&/7S
2e
voudnaiA
Aoulignen
la
pont
impontante
pniAe
pan.
MonAieun
Tennand
NAHON,
PnoJeAAeun
à
l’llnivenAité
de.
PaniA
VI,
SeA
conAe.HA
inceAAantA
et
InAtnu.ctIJLA
m'ont
peniniA
de
menen
à
Lien
cette
thÀAe.
2e.
Lui
témoigne
ma
pnojonde
neconnaiAAance
et
je
tienA
à
lui
expnimen.
ma
pluA
pnojonde
gnatitude
et
Lui
cudneAAe meA pLuA vIJa nemenciementA.
2e
pnojite
de
cette
occaAion
poun
expnimen
meA
neApectueux
nemenciementA à MonAieun Le PnoJeAAeun y, IHIRij gui m’a penmiA, pan AeA counA, d’appnojondin meA connalAAanceA en mécanique
cèle, a te.
2e tiejnA auAAi à nemencien tnÂA vivement MonAieun Le
PnoJex>-Aeun 2• DtlHAyt, Dinecteun du D.I.A, à l’OLAenvatoine de PaniA poun la confiance gu il m’a accondée en m’accueillant à
l’OÜAen-vatoine.
2 * expnime
meA
nemenciementA
Lca
plua
dIJa
à
MonAieun C,
MARCHAI gui m’a penmiA,
pan aca
counA,
d’appnojondin
meA connalAAanceA Aun Le mouvement deA AatelliteA antiJicieJLA
et gui m’a aieLé poun Jaine le Atage de D.I.A.
2’ expnime
ouaa!
meA
nemenciementA
leA
pluA
viJ.A
à
Madame Inigoyen, Maitne de Conjénence à l'Univenaité PaniA II, gui a Lien voulu panticipen à ce 2^y*
2’ expnime
auAAi
meA
nemenciementA
Lca
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à
MonAieun
2•
CHAPRON /,
Dinecteun
du
Buneau
de.A
LongitudeA,
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a Lien voulu panticipen à ce 2u.ny,
MeA
nemenciementA
vont
également
à
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PnoJeAAeunA
et touA leA MaiineA de Conjénence de l’OLAenvatoine de PaniA.
2e
nemencie
tnèA
vivement
Madame
COLUI
gui
m’a
aidé
poun
tnouven LeA calculA numéniguen.
2e
nemencie
auAAi
tnèA
vivement
Madame
B.
RABAN gui
a
Lien
LE CAS RECTILIGNE D'ENERGIE NULLE
INTRODUCTION
Le problème des 3 corps est l'un de ces problèmes de la
physique que l'on n'arrive pas à étudier dans son ensemble. Comme
les mathématiques ne sont pas capables de nous donner la solutions
exacte et complète, il faut donc appliquer différentes formes d'ap
proximations .
En 1964, Monsieur F. Nahon a appliqué le problème des 3
corps aux rencontres d'étoiles dans le champ d'un noyau galactique.
Il a réussi à réduire le problème des 3 corps à celui de deux points
plongés dans un champ de forces qui possède deux propriétés : il dé
rive d'une fonction U homogène de degré -1 par rapport aux coordon
nées des deux points et un moment total nul par rapport au centre
de gravité O. Monsieur Nahon a choisi les conditions initiales
telles que le moment d'inertie R reste fixe.
En 1971, Madame M. Irigoyen a étudié les mouvements recti
lignes dans le problème des 3 corps lorsque la constante des forces
vives est nulle. Elle a pris comme point de départ le travail de J.
Chazy, par l'emploi des coordonnées polaires qui donnent l'équation
différentielle d'Euler sous une forme plus simple que celle de Chazy
2
la conjecture de J. Chazy et de suivre dans le détail toutes les
phases d'un mouvement arbitraire. Ensuite, elle a étudié les deux solutions intérieure et extérieure avec les conditions initiales
pour t = 0 :
V2L < 2 V2L > 2
où :
Ç(t=0) = L Ç(t=0) = V
J. Waldvogel a traité le problème des 3 corps à partir des
positions relatives :
rK = XK ~ x0
(K = 1,
2)
d = x2 - xi
(1)
Le Lagrangien du système s'écrit :
L
mi(ïï'o + V
V ,
m2(m0 + mi)
V.
(m0 + mi + m2)
2
(m0 + mi + m2^
2
m„ nr 1 2 . . . m0rn1. ni0in2. m„nu12 r r + i r + n r + i—i—(m
+ mi + m2)
12
IriI
lr2
(2) avec£ = (m^ + m2^/mo
\ = mK/(mi + m2}
(K = 1'
2)
(3)
Les équations du mouvement engendrées par L s'écrivent, pour m = 1
L = ‘ d + £|Jl)lril’3ri - eU2lr2l’3r2 + ElJ2ldl"3d
r2 = - (1 + £U2)|r2| 3r2 - EuJrJ ^ - eui|d| 3d
A la limite £ -* 0, ce système devient :
(4)
r = - r r
K 1 Kl K (K = 1, 2) (5)
On a donc deux problèmes képlériens indépendants (solution exté
Pour étudier le problème intérieur, Waldvogel a introduit
les coordonnées R,
d de Jacobi qui sont liées aux variables r^ et
r2 par :
= R “ U2d
r2 = R +
d
(6)
Le Lagrangien transformé s'écrit
mo
e
•
•
m0ml
m0m2
mim2
L
-I (rrr R2 +
+ TgT + T^T + FT
Les équations du mouvement engendrées par ce Lagrangien sont
(7)
R = - mQ(l + £)(u1|rir3r1 +
(8) d= mQ(
- £ IdI d) Posons : d'où : d 1/3mQ = 1
(9)R = - | R | 3R +Q(£2/3)
II-3 11-3 II- ^vl/3r = -
( | r I
+
I R |
) r + 3( r.R) | R |
R + (j(e
)
(10)Pour simplifier l'étude de la solution intérieure £ = 0
il
a
utilisé
les
notations
complexes
R 0 (C ,
r £ d ,
et
effectué
le
changement de variables "puisantes" et "tournantes" défini par
(r = R.Z)
où Z = X + iY £ <£l.
Le vecteur R décrit un mouvement circu
laire donc R est fixe par hypothèse, c'est-à-dire que |r| = R^ = p
-3/2 v v v
donc ds/dt = p . D'après ces hypothèses le système intérieur
s'écrit :
•• •• i i-3 3 — ii-3
4
soit si R = e :
3 — ii-3
Z" + 2iZ'
= - (Z + Z)
-
Iz|
.Z
En projection sur les axes X, Y on obtient :
(1) X" - 2Y' 9w 3x 3X - X(X2 + Y2) -3/2 où : (2) Y" + 2X' 9w 3y Y( X2 + Y2) -3/2 W(X,Y) + (X2 + Y2)
Avec l'intégrale de Jacobi :
(11)
(12)
(X'2 + Y'2)/2 - W = h (13)
Le système (12) est celui des équations de Hill.
J. Waldvogel a défini le paramètre C par la constante de
Jacobi h = - 3C2/8 pour étudier les deux solutions extérieure et in
térieure, il a traité le cas où C -* 0. Dans ce cas, il a obtenu :
y = c28~3jç2
<M < c)
(i4>
Cette relation lui permet d'interpréter le mouvement des satellites
Janus et Epimetheus.
Le but de notre travail est de nous inspirer du travail
de Madame Irigoyen et de reprendre le problème de J. Waldvogel avec
les hypothèses suivantes :
1°) Les 3 corps sont alignés, c'est-à-dire que R, r et Z sont réels.
2°) Les masses des deux petits corps sont égales :
mi + m2
’
m0 = 1
= m = m et 8 = 2m
CHAPITRE I
MISE EN PLACE DU PROBLEME DANS LE CAS RECTILIGNE D'ENERGIE NULLE
Soient
masses m = 1/ m^ = m^ = m. On suppose
fixe
à l'origine et entre M et M . On pose
M1M3 = yl
M1M2 = y2
Le Lagrangien s'écrit : y 2 + y 2 •> yl y2 .1 .1 A2 L — 1 + — + — +Y1
y2
2<y2 ' V
(1)avec :
m2 = m3 = ^3/2
et on se bornera au cas d'énergie nulle
y 2 + y 2 yl y 2 — + — +
yl
y2
2<y2 ' V
(2) En variables de Lagrange-Jacobi :Y1 = ^ ~ (x/2)
Y2 = C + (x/2)
(3) le Lagrangien devient : v2 L = 1(')Ï2 + + ± 2 E, - (x/2) Ç + (x/2) ‘ 2x+ .
1
. .
+ *3
avec la condition v 2 Ç2 +x-1
+
1
+ Ai
K ~ (x/2) Ç + (x/2) 2x (5)et système différentiel "intérieur" le système engendré par
• y* 2 O -y 2 \3
L.
= è(2Ç2 + —)
+ 4
+ —
int s 2 Ç 2£3 2x (7)
et on raccordera ces deux approximations de L dans la zone
C X cl C
x/ç =Ç)oft)
{
o < 3 < i
donc il est équivalent de dire :
1 1 U U
exact
Ç - (x/2)
Ç + (x/2) + 2x
i— +
i
extérieur Ç - (x/2) C + (x/2) (8) (9) U. = — + intérieur Ç 2Ç Ai 2xon fixe habituellement le raccordement par la condition :
^exact
^ext.
^exact
^int
on va démontrer que cette condition entraîne :
4X3 = (x/O5 + QU/Z) 7
(10)
(11)
Nous remplaçons les fonctions des forces dans la condition (10).
Le développement donne :
X3 x2
2K2
4X3 = (|)5 +Q(|)7
donc conduit à choisir : 3 = 3/5.
Nous pourrons fixer le raccordement par la condition :
(llbis)
-x + x , . =x - x , . (12
exact extérieur exact intérieur
(suivant le cas, nous utiliserons la condition (10) ou la condition
8
On va montrer que cette condition entraîne
3/5 En effet, on a : exact x/E, = X' X3 2xÇ x2 (£2 - x2/4)2 • _ 2xE, ^extérieur (Ç2 - x2/4)2 x. 2x X3 intérieur Ç3 x2
On remplace dans la condition (12), on obtient : 2 xÇ donc X3 X2 (Ç: X3 x3 X2
~ C5
2x T3+o?^)
(0(X5/^7)
signifie de l'ordre de l'infiniment petit x5/Ç7
ou
que cet ordre).
Avec Alors (1 - x2/4Ç2)2 = 1 + 2^: /r \3/5 x/Ç = A
En coordonnées polaires , soient
y^ = r sin 0
et :y 2 = r cos 0
M ( 0) = rUÇ =
(l//2)r cos
x = /2 r sin vp
(13) plus petit (13bis) (14) (15) PH\P) = rUnous avons (x/2) <—> sin0 = sin — cosijj - sin\i)cos 7[
4
sin0 sin(—, TT - \Jj), .
alors :
On remplace (15) dans les formules (9). On obtient
(16) n exact
2/2cosi|J
X3
cos2\i> 2/2sin\t>frf
_ 2/2cosllJ
ext. cos2li)n
=
. *3
+ -JfL
int. 2/2sinl|; cos3\|J
On peut fixer le raccordement par la condition équivalente à (10) :
n - n = n - n (n
exact ext. exact int.
D'après les formules (17), on obtient :
^3/0 - sinljicoslii _ sin iji
cos2ii» cos3i|J
A3/8 = 1 -?tg3ijj " tg^'(1 + tg2^}
Donc :X3/8 = 1 -9Ig^
St ^ ^ T
Alors : À3/8 = Y5 En effet, on a : x/Ç ^ 2\\) alors : \Jj5 1_ 32 (19)On remplace dans (19), on trouve :
4À3 = (x/Ç)5
CONCLUSION :
L etude que nous avons
faite dans ce chapitre nous permet
de
donner
les
conditions
de
passage
entre
le
Lagrangien extérieur
On cherche la solution du système (1-1) sous la forme
»,
“î,s'‘ - !'
»,
Kt!/Î(l . §>
(l)
Les équations du mouvement engendrées par le Lagrangien (1,1) sont
_ 1 A3
y = r +
1
yx2
2(y2 - y1)2
(2) Yo =
2
y22
2(y2 - y )*
mais on a :ÿi = - | Kt‘4/3(1 - fl
Î2 - - 5 “4/î'‘ • f>
(3)Il s'agit de trouver K et À en fonction de G et qu'ils vérifient
les équation (2).
ob-La somme des deux équations donne :
5 K3 =
1
+-
1
<l + f)2
(1-f)2
Après avoir développé, on obtient :
12
K3 = - (i + - °2 +0(o1+))
A3 = 303 (i + — 02 +0(cjIf))
(5) On pose 2/3Y1 = 1
X1
2/3 y_ = t ' 12 2 (6) t = eNous allons trouver le système différentiel vérifié par
X (s) X (s) En effet
dyx/dt
= e-S/3(X-1 +f Xx,
-4s/3 1 2d2Yi/dt2 = e
S/J(X"1 + - X'x - | X1)
et de même façon -4s/3 1 2d2y /dt2 = e
7
(X'*
+ - X'
- - X)
12 2 3 2 9 2On remplace dans le système (11,2), on obtient
X", + - X'
= - x. + 9u
1 3 1 9 1 3X.
X”. + - x'
= - x„ + 9u
2 3 2 9 2 3x.
où : «Xl,X2) = - ^
^ 2(x/- Xl)
(7)Pour cette solution on peut écrire :
I X.
- J- +
X3 =77 = 09
1
X 2
2(X2 - X1)2
2 x
- J.
.M
= o
9
2
X22
2(X2 - X1)2
(8)La somme de ces équations nous donne
g (X1 + X2)
-^2 + x^2
avec :
(8bis)
Xl=K<1'|)
X2=K<1+f)
(9)Donc on a retrouvé les formules (11,4).
On pose :
X, = X, + x X„ = X„ + x
111 2 2 2
On cherche les équations linéarisées vérifiées par x # Soit la
fonction de forces :
U(X, ,x0) = — + — +
À3
12 X, X „ 2(X_ - X. )
12 2 1
(10)
Le développement de U(X^,X2) au point (X1#X2) est :
u(x1,x2) = Ü + p(x1 - xx) + q(x2 - X ) + ï R(X
- x )2
+ i
t(x2 - x2)2 + s(x
- x )(X
- x )
(il)
+ e(x ,x )
Avec :
p = (3u/3x1)_
q = (3u/3x2)-
r =
On a d'une part :
au/ax^^ = P + R(xi - Xx) + S(X2 - x
(12)9u/9x2 = Q + t(x2 - x2) + S(x1 - x )
d'autre part : Alors, on trouve : . 1 . 2 1 . 2 2 , 3u5 xi
3xi
2 9u - X, 9 23x2
x, + Rx„ + 1 1 x„ + Sx, + 2 1 (13) (14)Nous allons chercher les expressions de S, Rf T en fonction de O :
S = (32à/3xiax2)x = " À3/(X2 - XxJ
= - -y (X3/R3)
s = ' 3 ^ + 12 °2 + 0(att)) • (î - - a2 +0(01*))
Alors :s = - - (1 - \ a2) + CXa4)
(15)
3 6 De la même façon : 10 2 2R=~9 + 30 + 9°2 +0<°3>
10 2 2T =
9
3 ° + 9 02 +0(°3)
Soient :
= Ae™3
x2 = BemS
les solutions du système linéarisé
(14) et z = m2 + (m/3).Remplaçons dans ce système (14), nous trouvons : 2 B
2 = 9 + R + Â 3
z = | + | S + T
(17) Donc : (z - - - R)(z - - - T) = S2 y yNous allons étudier les solutions dans le cas (<3
cas : R = T = 10/9 S = - 2/3
(18)
0) . Dans ce
alors, d'après (18) on a :
(z - -)2 = 4/9 qui admet les deux solutions :
(19) z = 2/3 {
2 2 = 2
A/ Pour z = z = 2/3 1 2 On a : m2+—m-—=0qui admet deux solutions :
(20) (21)
"A
2/3
mi _ _x^ = Ae
2s/3x2 = BS
-s (22)B/ Pour z = z^ = 2
On a : m2+—m-2=0 3 (23)qui admet deux solutions
mc = (-1 + /73)/6
(24)
m
=
(-1
- 1/73") /6
On remarque que le résultat de Siegel (p. 88, Lectures on Celestial
Mecanics) pour le problème des 3 corps alignés est que, quelles que
soient les masses m^, m^, m^, on a :
z1 = 2/3
et que si :
alors :
m2 = m3 St
"* 0
D'après la formule (18) si, quelles que soient les masses
mi# m^, m^,
= 2/3 on a la relation suivante :
(| ~ R) (~ - T) =
(25)
On peut vérifier cette relation pour (X = 0) c'est-à-dire (O = 0)
CHAPITRE III
ETUDE DE LA FONCTION M(0) AU VOISINAGE DE LA SOLUTION D'EULER
Soient :
y1 = r sin 0
y2 ~ £ cos 0
M(6) = rU(yi,y2)
U(y, ,y,) = — + — +12
yx
V2
2(y2 - yi)
La dérivée de M par rapport à 0 donne :
M'q = r(-+ 2
3u
3yi
t 3u
3y2
9y^ 90
9y2 90
r92u ,3yi
3u
90 }
+ 9y
92u
9y-,
19y9
2\3y13y2
30 90 J 9 2' (1)3y2
3u_ ^2
9y^ 302
(3) mais on a donc :Sy^yS© = y2
9 2y^/902 = - y^
9y2/30 = - Y1
92y2/902 = - y2
m'q = r(py2 ~ Qy1>
(4) M"02 = M( 0 ) + r(y22R - 2Syiy2 + 57^)
(5)18
D'après (1) on a :
M(0) = l/(sin0) + l/(cos0) + X3/2(cos0 - sin0) (6)
le cas X = 0 : M(0) = l/(sin0) + l/(cos0) (7)
dans les deux cas nous allons trouver les formules M(0 ) et M"(0 )
en fonction de G ; on a pour la solution d'Euler!
Y1 = r sin0 = K(1 - |)t2^3
y2 = r cos0 = K( 1 +
Soit 0 la valeur de 0 telle que
tgÔ = (1 - |)/(1 + |)
Donc :
sin0 = (l - (0/2))
(2 + (G2/2)) *
cos0 = (l - (0/2))[2 + (O2/2))~*
Alors, si on remplace dans (6) on trouve :
m(9, = Æ(1 + f)t1 _ ]g/2) + , — ]a/2)
M(0") = 2/2(l+ - O21 +0(04))
8
+ Aî,
2
La deuxième dérivée par rapport à 0 de (6) nous donne :
wm/ûx
32m
M,(i>
.
^ cos20
,
^ sin20
.
(cos0 + sin0)2
M (0) - 301 = M<6) + 2 ïl^ë + 2
+ A3 (COS0 - sine ) 3
ifd - c/2)2 ,M"(0) = 2/2(1 + - O2 + 0(o")) + 2/2(1 + 7^)* [—
8 4 «- ( 1 + 0/2)3+ fi-+ °/2;2 + 6 +1 o2 +
(1 - 0/2)3 ü 20(0*)]
M" ( 0 ) = 2/2(l + ~ O2 + 0(0*))
+ 16/2(l + — O2 + 0(0*))
8 8M" (0^ ) = 18/2(l + — O2 + 0(0*))
Nous avons donc pour X * 0 :
M"(0)/M(0) = 9(l + — O2 +0(0")) (l + - O2 + 0(O*))-1
/ z 8 (8) (9) (10) (11) (12) Lorsque À -+ 0 c'est-à-dire O -+ 0M"(ÏÏ)/M(0') + 9
(13)
Or le calcul direct de M"(0 )/M(0 ) pour (X = 0) c'est-à-dire (O = 0)
donne :
M"(0)/M(0) + 3 (14)
par :
avec :
On rappelle que les variables de Mac Gehee sont définies
dt = r3/2dl
dr/dT = rv d0/dT = u du/dT = - i uv + M' (9) 0 dv/dT = u2 + M(0) — si h = 0 r2 = y 2 + y 2 Y1 y2 M(0 ) = rUSoient :
0^ = 0
0
= ïï/4 et pour h = 0 : u2 + v2 = 2M(0)
On projette le système différentiel ©'T), v(T), u(T) sur le plan
u = 0 (voir figure 1).
Les points K et K1 correspondent aux deux solutions
d'Euler :
0<t<°o et - oo < t < 0
Il y a aussi 8 solutions asymptotiques, à savoir :
* pour v < 0 : deux solutions de collision triple :
B'K' et D'K' B'
sur : 0 = 0q
= 0 D' sur : 0 = 01 = ïï/4
et deux solutions de contraction parabolique :
K'A' et K'C' A' sur : 0 il CD o C' sur : 0 t—i CD II
* pour v > 0 : deux solutions d'éjection triple :
KB et KD
B sur : 0 = 0^
zu
et deux solutions d'expansion parabolique :
AK et CK A sur : 0 = 0
0
C sur : 0 = 0^
Lorsque X -* 0 les points A', B', A, B tendent vers des limites A',
B', A, B, qu'on va calculer dans le prochain paragraphe.
Les points C, D, K tendent vers le même point 0 = 7r/4,
v = /Â7T~»et les points C', D', K' vers le point symétrique par rap
port à l'axe desQ . L'allure du mouvement ultérieur se déduit du dia
gramme de Mac Gehee et pourrait être prédite si on connaissait la po
sition des points B', A'. Mais on ne connaît que les positions
limites pour À = 0, d'où l'existence de deux zones obscures :
|vQ - v(B')| < nU)
|vQ - v(A')| < nU)
Dans un prochain chapitre, on va explorer la zone
| Vq - v(A') | < r)( X) en se bornant à l'étude du mouvement v^ = v(A),
c'est-à-dire du mouvement initialement parabolique.
Pour t = 0 :
yi = °
y2 = L
y2 = V > 0
tel que :
V2L = 2
Le système (9) est défini dans la zone hachurée :
0 < 0 < 7T/4
En trait continu
:
les trajectoires
asymptotiques pour 0(T)+
;
En
trait
pointillé
:
les
trajectoires
asymptotiques
pour
lesquelles
0(tH.
(u > 0 pour 0(T)
croissant,
u < 0 pour 0(T) décroissant).
Les
zones obscures seraient figurées par deux bandes entourant les
CHAPITRE IV
22
ETUDE DU CAS PARTICULIER X = 0
IV.1.- Le Lagrangien du système :
Soient sur l'axe des x les trois corps M^,
de
masses
i^l / ^2 '
On considère le cas particulier : = 1, = 0 ce qui signifie
qu;On néglige l'interaction des corps et sauf le cas du choc
qu'on traite comme le choc élastique non gravitationnel. Soit en
0 et OM^ = y
OM
= y .
1°) Pour le Lagrangien du système s'écrit :
v 2 + v 2
L -
1
,
2
+
+
2
yl
Y2
(1)
2°) Si à un instant t^,
y^ = y^ on prolongera le mouvement de la fa
çon suivante :
Soit pour t
t^, t < t
(c'est-à-dire t
)
Lim Ÿ1 = ÿ1
Lim ÿ2 =
Alors pour t
t^
t > t^ (c'est-à-dire t^+)
On prendra
. + .
-Y1 = Y2
Y 2 = Y!
(2)
On se bornera d'autre part aux mouvements d'énergie totale nulle
c'est-à-dire :
v 2 + v 2
yl y2
^ + i
(3)IV.2. Représentation dans le diagramme de Mac Gehee :
On rappelle que les variables de Mac Gehee définies par
dt - r3/2dl
r2 = y2 + y 2 Y1 y2 Sur la dr/dT = rv M( 0 ) = r (— + —) d0/dT = udu/dT = - i uv + M'g
dv/dT = u2 + v2/2 — M(0) variété h = 0, on a : u2 + v2 = 2M(0) d'où : dv/dT = u2/2On se borne à ce cas h = 0, le système (4) se réduit alors à :
dv/d0 = ± i(2M(0) - v2)^
Nous avons posé :
Alors : = r sin 0
y^ = r cos 0
M ( 0 ) = sm cos 0 < 0 < 7T/4Les seuls points à tangente
horizontale sont tels que :
v = ± /2M ( 0 )
ce sont d'ailleurs des points
de rebroussement, sauf K et K'.
Les seuls points à tangente
verticale sont tels que :
, soit 0O = 0 ou 0 = tt/4,
(4)
(5)
(6)
24
Donc
si le
long
d'un
arc
caractéristique
0 est
par
exemple
crois
sant,
alors
il
continue
à
croître
jusqu'à
0 « 0^
ou
jusqu'à
v - ± »/2M(0 ) et les points ® ~ ®q et 0 = q
correspondent respecti
vement aux chocs et
Les points K et K' sont tels que :
K
:
01 = 7T/4
u = 0
v = vQ = /2Mq
M'
= 0
, 7 (7)
K
:
i = TT/4
u = 0
v = vQ = - /2Mq
M'
= 0
Nature du point K :
On pose
:
60 — Ç,
ôu = t| qui donnent
:
d£
_
dp
vo
« = n
âï= - r n+ MV
donc l'équation aux variations est :
d2Ç 0 d£
dT2 + 2
dT
M"o^ ~ 0
Si l'on pose : on a doncT - voT
âiS + 1âS-^ç = 0
dT* 3 dT 2M 4 uAlors
l'équation caractéristique s'écrit
:
U2+iU-~=0 (8)
Cette équation admet deux racines réelles,
donc K est un col.
Interprétation mécanique du point K :
Les mouvements des deux corps et sont définis par r. avec :
dt = r3/^2dT
dr/dT = rvQ
r^ (dr/dt) = /2MQ => r2r = 2MQ
donc : 2/3 r = Kt avec K3qui correspond à la solution d'Euler.
IV.3.- Etude des mouvements :
* Mouvement B'K' :
variété rentrante -* 0
pour T -> + 00 il tend vers K'
Or : d'après le système (4)
on obtient :
vT
r rj r^e
v < 0
Pour T + °° , alors r - 0
qui correspond à la solution
"collision triple".
* Mouvement K'A' :
variété sortante * 0 pour
T -*• - oo
VT .
r
r^e
v <
0
pour T -* - 00 , alors r -*- + 00
qui correspond à la solution
"contraction parabolique".
= 9/2 (9)
26
* Mouvement AK : variété = rentrante -* 0 pour T .
VT
Or
:
r
r^e
,
v >
0
Pour T a- + 00 , r a- + 00
ce qui correspond à la solution "expansion parabolique"
* Mouvement KB : variété = sortante -* 0 pour T -* - 00
vT . ^
r r>s r^e
v > 0
Pour T -* - 00 , r part de 0 ce qui correspond à la solution "éjec
tion triple".
Remarques préalables :
1° La symétrie : T - T, v -» - v, u - u montre qu'à toute solu
tion :
6 = f(T) v = g ( T )
correspond une solution symétrique :
0 = f(-T) v = -g(-T)
D'après cette remarque, on peut écrire :
v, = - v,, et v = - v .
AA' B B'
2°) Le calcul de v2 : d'après le système (4), on a
v2 = rr2 (10) (11) ou : or : r2 = y 2 + y 2 Y1 Y2
rr = yiYl + y2Y2
r 2 =(yiyi + y2y2)2
(yi2 + Y22)
T7T (12) Donc :En variable de Lagrange relative :
y 1
Nous avons :
2 - 2«2 +
-on dérive par rapport à t, on obtient
* JL. xx rr = 2t& + — Donc : (2Çg + xx/2)2
(2£2 + x2/2 ) ^
(13) (14) Applications :A/ - Au choc m3m1/
Y1 + 0,
qui donne
0,
-> r,
d'après
(12) on obtient :V2 = V V 2
y2y2
ce choc correspond à l'instant (t = 0).
Si l'on pose :
y2(0) = L
y (0) = V
(15)
on trouve que : { 2 = LV2 du signe de V (16)B/ - Au choc correspond à x 0 à l'instant (t = t).
Donc : xx ^ 0 Nous avons :
r = /2Ç1
rr = 2Çj1
Alors :v2 = 2/2^1^l2
D'ailleurs, on a : 28 v 2 = 2M(tt/4) = 4/2 K On a démontré que :
v2/vr= = <Ç1ê13>/2
^
•
v du signe de (17)IV.4.- Etude directe du mouvement K'A1 :
On peut écrire dans ce cas les deux intégrales pre
mières :
(y12/2) - (i/Yl) = h1
(ÿ22/2) - (l/y2) = h2
avec :
h
= h2 = 0
la solution qui correspond à - 00 < t < 0
avec : K. 3 Au choc
yx = K(-t)
2/3y2 = K(T - t)
2/3 - 9/2 et T constant cfest-à-dire pour (t = 0)y2(0) = kt2/3
et y 0 (18) (19) • 2 -1/3Y2(0) = ~ § KT
= v
D'après (16), on peut écrire :
vo2 = V2L = | K3
Vg du signe <
0
Nous obtenons donc :
vQ(A') = - /2~
v (A) = +/2
(20)
Etude directe du mouvement B'K1 :
pour étudier ce mouvement, il faut intégrer les deux
intégrales premières qui s'écrivent :
(y12/2) - (l/y1) = h1
(y22/2) - (l/y2) = h2
/ *
avec l'énergie totale nulle, c'est-à-dire = 0,
A l'instant t = 0, c'est-à-dire au choc M^M^, on a :
yx
o
Soient :y2(0) = L
y (0) = V
vQ2 > 2 donne :
(22) V2L > 2 (23)Donc : est positif, est animé d'un mouvement "hyperbolique"
avec h2
= l/2a.
*h^
est négatif,
est animé d'un mouvement "elliptique" avec :
h * = - l/2a.
Alors : pour t = 0 les deux solutions sont :
y = a(l - cos(J)) n(a)t = (J) - sin({) n2a3 = 1
(24)
et
* sin<t> , • , . -, -xx
yl = 7l - cos<t,)/a
(yl a le Slgne de Sln<t,)
y2 = a(chijj -1)
n(a)t + C = shijj - i|;
(25)
• _ shi|J
A l'instant t = 0 :
Y2 ( 0 ) = a(chiJJ0 - 1) = L
30
t>(0) - (Thni0"-~u7r - v
vQ < 0 => V < 0 donc ip
< 0
On a encore : ohip^ - 1 = L/a donne deux possibilités :
> 0 ou lp < 0
On va choisir :
vp < 0 (26)
Donc :
C = sh^0 -
(27)
Les deux systèmes (24), (25) donnent :
0 - sin<J) + C = shll> - \i» (28) On suppose qu'il y a une collision triple :
Y1
0
et
y2 - 0
Au bout d'un certain temps le temps T est égal à la période
2TT/n(a) . Alors :
1 - coscj)^ = 0 => (J)^ = 2TT
(29) On obtient : chl|j -1=0 => = 0 C = - <|> = - 2 TTNous avons donc :
sh|ijjg| - \\\)Q\ = 2TT
(30)
C'est une équation que l'on peut résoudre numériquement et qui
admet la solution suivante :
D'autre part :
Alors :
VQ2 = V2L = ch^0 + *"
VQ 2 = 10,25249
Nous obtenons donc :
v (B') = - 3.2019509
v (B) = 3.2019509
(32)
CHAPITRE V
ETUDE DES MOUVEMENTS D'ENERGIE NULLE QUI COMMENCENT PAR UN CHOC
ET QUI SE TERMINENT PAR UN CHOC M
DANS LE CAS A = 0
Nous allons étudier les mouvements qui commencent à l'instant
t = 0 :
Y1 = 0
y (0) = L
y (0) = V
(1)et qui se terminent à l'instant t = t :
x = 0
Ç = L1
Ç = V±
(2)où varie dans l'un ou l'autre des deux intervalles v (B') < v < v^(A') 0 0 0 v_ ( A ' ) < v < v_ ( A ) 0 0 0 avec v (A) = + /2 v (B) = 3.2019509 (3)
vQ(A') = - /2
V0(B,) = “ 3-2019509
donc, sur l'axe 0^ = 0 : v = vq
v^ varie dans l'intervalle : v^(K') < v^ < v (K)
avec :
v1(K') = - 2
5/4 v (K) = 2 5/4 (4)donc sur l'axe 0^ = ïï/4 : v = v
le
diagramme
de
Mac
Gehee
montre
qu'à
toute
valeur v^
(0
= 0)
comprise dans
Vq(A') <
Vq <
v^(A)
correspond
une
valeur
v^
(0 ^
=
ïï/4)
dans
l'intervalle
v (K') <
v^ <
v (K)
et
que
cette
fonction
est croissante.mouvements paraboliques ;
- le mouvement AK, représentatif de l'expansion parabolique.
Le calcul de v^ en fonction de
v^ résulte de l'intégrale de
l'équation (5) du chapitre IV
dv/d0 = i /2M(0) - v2
Le cas À = 0 est un cas inté grable. Nous allons trouver
comment on peut intégrer,
c'est-à-dire trouver v^ en
fonction de v^.
Nous allons donc étudier
les deux fonctions :
v1
f(vQ) pour vq(B') < vQ < vq(A')£
à image dans v^OC7) < v^ < 0
vi = g(vo} pour vo(A,) < vo
vo(A)
à image dans 0 < v^ < v^(K)
0:0
©i=f
Fig. 3
Le diagranme de Mc Gehee quand X = 0
, d0
En trait continu : — > 0 ===> u > 0 dT
j 0
34
1/ Etude de
= f(y ) pour v^B') < vQ < vQ(A')
\
D'après les conditions initiales (V2L > 2) le mouvement de est
hyperbolique. Donc, au cours du mouvement :
lu
i_
2
yi
-i_ 2a y-1_ 2aNous aurons les équations du mouvement
= a ( 1 - cos(J)) • _ sine})
^1
(1 - cos4))/a
n(a)t = (}) - sin $y 2 = a ( chi[) - 1)
• _ shipy2
(ch4> - l)/a
n ( a ) t + C = shli> - i|J n2a3 = 1D'après les deux intégrales premières (5), on peut écrire
y 2 + y2 y 1 y 2 1 1 — + — (5) (6) (7) y 2 — y 2
y 2
y 1 = 1
2
= y2 ’ yl
En variables de Lagrange :+1
(8)Soient Ç , Ç
les
limites
de
(Y^+Y^)/2
et
(Y +Y )/2
pour
t -> t.
et x, x les limites de y2~y1 et y2_yi pour t ^ t •
/\On a x = 0 et x change de signe d'après les hypothèses du choc
élastique du chapitre 4 page (22).
Nous avons donc, d'après (7) et (8) :
t2 + (x2/4) = 2/Ç
(9)
= - /2/Ç cosx
-
= - /2/Ç sinx
• •
on sait que v < 0 => E, < 0, d'autre part x < 0.
Alors sinx et cosx sont > 0, c'est-à-dire 0 < \ < T\/ 4
Nous avons déjà : v2 /v2 = E>E,2/2
1 K
v de signe Ç < 0 => v = - v cosx
1 1 K
D'après les deux équations (10) et(ll), on trouve :
Ç = 2asin2x
Calcul de cos(J), chip, sin(j) et ship en fonction de X :
On sait que pour t -> t^
= y^ = K, d'après les formules
on peut obtenir : • _ sincp
^1
(1 - cos(J))/a
Alors : cos(p = 1 - 2sin2X chip = 1 + 2sin2Xd'autre part :
= Ç “ 2
tr x /~2ç (sinx ~
. .sin(p = 2/sin2X
(sinx - cosx)
ship = - 2/sin2x
(sinx + cosx)
dCCalcul de • C est relié à i[> et (J) par :
C = (ship - lp) - ((p - sin(p)
On dérive par rapport à X on trouve :
(11) (12) (13) (6) (14) cosx) (15) (16) = (chip - 1) - (1 - coscp) (17)
36
mais on a : chijj = 1 + 2sin2x
alors :
de meme
, dû)
shijj — = 4cos2x
dijj _ _ 4cos2x 1
dx
2\/sin2x *
(cosx + sinx)
(chijj - 1) — = - 4/sin2xcos2x/( sinx + cosx)
^ A
(1 - coscj) ) ^ = 4/sin2xcos2x/ ( sinx ~ cosx)
On remplace (18) et (19) dans (17), on obtient :
dC/dX = 8sinx/sïn2)(
Revenons à C, on a :
a) C est relié à
par C = shi^ - iJj^
Et à vQ par v2Q = 1 + chi^ avec \t)Q < 0.
Donc C est une fonction croissante de vJ;
et Vq est une fonction croissante de
parce que :
(18)
(19)
(20)
2v0(dV0/dV = sh%
On a eu Vq < 0 donc dv^/dip^ > 0 car shiii^
Alors C est une fonction croissante de vb) C est relié à ii> et (J) par :
< 0
0*
avec i|> < 0
C = (shi|> - \[>) - ((J) - sin({))
donc est relié à X t d'autre part v = - v cosx
1 K
donc
v^
est
une
fonction
croissante
de X •
Pour
que
v
soit
une
fonction croissante de vQ il faut et il suffit que C soit une fonc
tion croissante de X- L'expression (20) montre que C est une fonction
Donc
est une
fonction croissante de C.
Alors,
C(Vq)
est défini
par les deux expressions :
et
C = sh\JjQ - \\)
v2q = 1 + ch\JjQ
et C(v ) est défini par C = C(x) et v = - v cosX.
Enfin,
= f(vQ)est une fonction croissante de v^.
Nous avons bien réussi à intégrer l'équation (5) du
chapitre
IV
au moyen de
la
constante
C(v^)
=
C(v^)
et
des
para
mètres lt>Q et
X-Remarque : Pour X = 0 (la trajectoire B'K') :
Cc= - 2TT
d'où :
C - (- 27T) sin u/sin2u du
o
en particulier pour x = TT /2, C(tt/2) correspond à la trajectoire
A ' 0. On peut prévoir que C -> 0 lorsque vQ -* v (A'). En effet, pour
le mouvement A'O : les deux corps et sont animés de mouvements paraboliques :
y1 = a(l - coscf)) est de la forme (°°.0)
y 2 =
a(ch\|J - 1) est de la forme (°°.0)
Il est donc nécessaire que (coscj) = chii; = 1).
Alors :
i|i = 0 et (J) = 0 ou 277
38
Il reste à démontrer que l'intégrale :
•TT/2 I = 8/2 sin. 3/2u cosiu du, cos2u = t f+ h-1 II 0
pour u^ = tt/2
t—1 II CM -upour u^ = 0
3/2 ^3/4 sin u = (1 - t) du = - i - t)-est égale à 2tt. On suppose que : On a d'une part d'autre part :On remplace dans (21), on obtient :
I = - 4/2 (1 - t)?t~*dt
I = 4/2 /J (1 - t)*t~*dt
Cette intégrale est de la forme Eulérienne
B(p,q) =
tP 1(1 - t)q 1dt
avec
:
B(p,q)
=
(r(p)r(q))/(rp+q))
Dans notre cas :
p = 3/4 q = 5/4 Donc : dt
I = 4/2 B [3/4 , 5/4 J = 4/2
Nous avons : T(1 + z ) = zT(z) T(5/4) = 1/4)Et d'autre part la formule des compléments :
r(x)T(l - x) = TT/sinTTx
En conséquence :
T ( 1/4 ) T ( 3/4 ) = tt/2
Donc : T(5/4)T(3/4) = (ïï/2)/4
ce qui entraîne effectivement :
1 = 4/2.^ =
r(3/4)r(5/4) T( 2) (21) (22) (23) (24) (26) (27) (28) (29) 4 2tt2/ Etude de la fonction = g(v ) pour v
On aura cette fois :
C = <J>Q ~ sin(J)
= (<J>
sin<J> )
-etVq2 = 1 + coscj)^
Vq du signe de sin (J)
La même méthode donne la même formule :
dC/dX = 8 sinX^sin2X
qui montre que la fonction = g-fv ) est
(A1) < vQ < v (A)
:
( shii>1 - vp1)
CHAPITRE VI
39
ETUDE DU MOUVEMENT INITIALEMENT PARABOLIQUE POUR A * 0
Nous appellerons mouvements initialement paraboliques
les mouvements tels que pour t = 0 :
Y1(0) =0 ; y2(0) = L ; y (0) = V > 0 ; V2L = 2
Le point initial correspond à A dans les figures de ce chapitre.
Ses
coordonnées
dans
le
plan
(v,
0)
sont
:
0=0,
v
(A)
=
7Î.
Nous allons démontrer que la solution intérieure aboutit à un choc
à une date finie t .
La première méthode est inspirée par le diagramme de
Mc Gehee. Il suffit donc de démontrer que l'orbite issue de A passe
au-dessous de K, c'est-à-dire est située au-dessous de AK qui corres
pond à l'expansion parabolique.
Avant de commencer il faut tenir compte des remarques
suivantes :
1°) Le point A est voisin de A, il s'agit de démontrer qu'il est
au-dessous de A.
2°) Soit :
tyt) = (y21/2) - ( 1/y )
(1)
(h (t) est une fonction du type de Sundman)
On a : h (0) > 0 et aussi :
dVdt = y1(?1 + — )
À3 • dh /dt = —— y 1 2x2 ylc'est-à-dire dh^/dt > 0 et donc h (t) > 0
tant que y^ reste positif.
(2)
Mais :
y 2 ^
=
2h^(t)
+
(2/y^)
;
donc
y^
ne
peut
passer par
zéro
et changera de signe "en passant par l'infini", ce qui surviendra
quand x -» 0,
c'est-à-dire pour une collision M^M^,
une telle col
lision existe à l'avenir.
Etude de l'orbite issue de A :
Il y a trois cas possibles à priori :
a/ L'orbite issue de A aboutit au point K (les points A et A sont 17
confondus). A
Dans ce cas la solution du mouvement
tend vers la solution d'Euler pour t + 00, c'est-à-dire :
yx(t) ^ K(1 - ~)t2/3
(4)avec
K3 = | (i + - O2 + 0(0**))
(pages
(11)
et
(12))
Cette solution donne :
-2/3 h (t) = t K
(- K3(l - ^)3 - l)(l + - + — + ...)
Alors : -2/3hy) =
| a +0(0^))
(5)0 par valeurs négatives pour t -* + 00 ce qui est
incompatible avec (3) et la figure (4) est impossible, b/ A est au-dessus de A (Fig. 5) :
dans ce cas, il est utile de prendre
les coordonnées polaires,
c'est-à-dire :
y^ = r sin0
• • •
y^ = r sin0 + r0cos0
(6)D'une part on a : 0 = 0 à l'instant t = t
donc, d'après (6), y^ > 0 à cet instant car :
r = v/Vr" > 0
{
0 < 0 < TT / 4
D'autre part pour t = t^ >
y^(t^) = 0 (figure 5 collision M^M^)
puisqu'il
n'y
a
aucune
collision
entre
t^
et
t
et
que
y (t ) > 0
y^(t^) >
0,
y^(t^)
= 0*
Ü
Y a nécessairement un temps t
intermé-diaire
entre
t^
et
t^
tel
que
y (t )
= 0,
ce qui,
à nouveau,
est
incompatible avec (3), la figure (5) elle aussi est impossible.
Donc le point A est au-dessous de A et sa trajectoire
aboutit au point Q après être passé très près de K (figure 6).
Le point Q est nécessairement au-dessous de D, il peut
être entre C et D, dans ce cas le mouvement ultérieur est une suite
de
chocs
binaires
M^M^,
Paire
s,®l°i9nant de
(Fig.
7).
Dans le cas où Q est en c, le mouvement ultérieur après
le
choc
M2M3
es^
un mouvement d'expansion parabolique
présenté par
la figure 8.
Dans le cas où O est en dessous de C, le point revient
vers le point (il passe au voisinage de K). Le mouvement ultérieur
est une suite de chocs (un mouvement elliptique pour et un
mouvement hyperbolique pour M^).
(Figure 9).
Pour essayer de choisir entre ces possibilités, nous allons
42
CHAPITRE VII
INTERPRETATION D'ENTREE ET DE SORTIE DANS LA ZONE INTERIEURE
Nous avons vu au Chapitre I, page 7, qu'on peut prendre
le Lagrangien approché :
• x2 ? x2 A3
l = C2+ — + - + — + —
4 C 2Ç3 2x (1)
Les équations du mouvement du problème intérieur engendrées par
ce lagrangien s'écrivent : _ 1 3 x2
C
C2
4 Ë?
(2) *» _ £x _ À3 avec y2 • O v2 h = 0 => — + Ç2 = -p + —r— + —— 4 S Ç 2Ç3 2xOn pose que l'instant t = t marque le début de la solution inté
rieure et la fin de la solution extérieure.
A/ CONDITIONS INITIALES D'ENTREE DANS LA SOLUTION INTERIEURE
Nous savons que la solution extérieure est donnée par
y-L = kt
(L = kT 2/3 2/3Y2 = k(t+T)2/3
?
k3 = 9/2
V2L = 2) (3)et se termine à l'instant t^ tel que
Nous allons démontrer que les conditions initiales pour
t
=
t^
sont
données
(lorsqu'on
néglige
les
termes
d'ordre
2
de
T/t^) par les formules :
T 3
ko
2
2 , -1/3X0 = 3 kt0
1
* 2 , -4/3 x = - ~ kt_ T 0 9 0 (5)Ç
- kt2/3(l + il-)
0 0 3 t % 2 .-1/3,, 1 T50=3kt0
(1 “ 6
et que les conditions sont équivalentes à :
V20 2 + °(T/V2
(6)..2/3,6
x0 = kto
A
• _= - —1 kt^-1/3,3À0 3 0
(7)
Nous avons d'après (3) à l'instant t :
^0
W + W
kt0
2/3t*-* f>2,sj
kt. 2/3^0
2
[«•le *«!->
en négligeant les termes d'ordre 2 de T/t , on a : tr _ , . 2/3 , 1 T .
50 - kt0
(1+3^
(8)on néglige les termes d'ordre 2 de T/t^*
On a aussi :
W + f2(to’
44
^0=1 ktô1/3 |) ' 6^+0<^)2 ]
L = | ktT1/3 a - il
0 3 0 6 t 0 (9) et de meme : = kt(to>
o -p \—1 >i i 2/3In + — )
0L
fco
- 11
*0
! ktô1/3-x +0<^)2
x
= 1 kt"1/3 t
0
3 kt0
(10) de même : * 2 -4/3xo =
5 kt
-T
On a la condition d'entrée : (11)Veo
^
donc, d'après (8) et (10), on a :f kt-1/3x/ kt3/3 (1 +^-,
- A6
o < 3 < if (r)/(1 +
= aP
0 0c'est-a-dire en négligeant les termes d'ordre 2 en T/t^
D'après les formules (8) et (9) on peut démontrer que
50Ç20 - 2 +0\)2
(13)Si l'on remplace (12) dans (10) et (11), on obtient
^2/3,3
= kt„ A 0 0<J <> * (<
• k -1/3,3 % = - — t À £ 0 3 0 02
2/3 M
A/
3 kto
(1 - r>
avec 0 < 3 < !• (14) B/ REMARQUE 1 :Avec le système x et £ nous savons d'après le chapitre VI
1° : que x
0 pour t = t^ fini (collision M^M^)
2° : que le mouvement ultérieur est :
* soit un mouvement pour lequel on sort de la zone intérieure
pour t = t^
> t^, c'est-à-dire :
B *
x2/^2 = ^
et
x2 > 0
* soit un mouvement pour lequel on reste dans la zone intérieure
avec une suite de chocs x -* 0 pour t = t^, t = t
...
ces deux cas sont séparés par le cas de l'expansion parabolique
pour t -* °°, x et Ç tendent vers la solution d'Euler :
3
x3 = ~ À3t2
g
i t2
C/ REMARQUE 2 :
Au
voisinage
de
t
=
tQ
date
de
l'entrée
dans
la
zone
intérieure et de t
46
le terme À3/x2 est négligeable, il est en effet de l'ordre de
3-2B
À , avec 3 - 23 > 0 puisque 0 < 3 < 1.
Le système intérieur se réduit à :
ï = ~ 1/Ç2
l2 = 2/Ç
(15)
x = (4/9)(x/t2) (16)
Or, si on pose :
ÔÇ = x
l'équation Ç = - 1/Ç2 admet comme équation aux variations :
(6Ç) b2S
dt2
^
^
Ç3
(17)c'est-à-dire :
x = (4/9)(x/t2) (18)
qui admet les deux solutions particulières du type :
x = Xtm
(19)
avec m^ = 4/3,
= - 1/3 les deux racines de l'équation :
4
m2 - m - — = 0 (20)
donc les deux solutions particulières sont :
4/3 -1/3
x = Xxt
et
x = X t
'
(21)
-1/3
1°- La solution x = X t peut s'interpréter par la solution
2/3
Ç = k(t + T) de décalage horaire. En effet :
D'où :
c'est-à-dire :
= X = f kt“1/3T
X2 - I kT
(cette solution correspond à l'entrée pour t = t ).
2°- Pour interpréter la solution particulière x.
que l'intégrale de l'énergie :
(b/2)
-
(1/Ç) = h
v 4-4/3
X t remarquons
(23)
donne l'intégrale de l'équation aux variations
Uk +1§ = 6h
donc : 2 ,.-1/3* . x3 kt
x + 7173
6h
k2t 3tx + x = (k2ôh)t4/3 (24) Or, pour :x = X^t
4/3 on a; -1
3tx + x = 5X^t
4/3 (25)si l'on remplace dans (24) on trouve :
k2ôh
X = — ; ôh du signe de X., donc positif d'après (14) (26)
15 1
4/3
La solution X t correspond à la sortie avec variation 6 h de
l'énergie de x = - y .
Soit
maintenant
ôh^
la
variation
d'énergie
de
et
ôh^ la variation d'énergie de M .
D'une part, l'énergie totale est nulle, c'est-à-dire :
d'autre part
ôh
+ ôh2 = 0
ôh
Z-Sh=f
15(27)
(28)
donc : ôh^ est négative, le mouvement ultérieur de
est elliptique
(suite de chocs M^M^)
et 6est positive,
le mouvement ultérieur
de
est hyperbolique (évasion de I^).
CHAPITRE VIII
ETUDE DU SYSTEME INTERIEUR PAR LE CHANGEMENT DE VARIABLE DE SIEGEL
Au chapitre précédent, on a démontré les conditions
initiales à l'entrée de la solution intérieure pour t = t :
MV 2 +O<T/t0>2
donc on peut écrire le système intérieur en variables de Ç et x
sous la forme suivante :
1° É =
kt2/3
k3 = 9/2 (1)2° x =
4 x X3
9 t2 x2
(2)
avec pour t =
fco :
xo - kto
A
• k -1/3,3 X_ = - — t^ À 0 3 0 (3) où : 0 < 3 < l1A/ TRANSFORMATION DE L'EQUATION (2) PAR LA METHODE DE SIEGEL : Nous allons faire le double changement de variables
X = kt2/3A6Y
(4) avec et : k3 = 9/2 et 0 < 3 < 1 s dt = tds <==>
* = V
(5)d'après (2) on obtient :
Y" + - Y* - | Y = - U/Y2
(7)
2 3(1-8 )
avec pour s = 0*. Y^ = 1,
Y1 ^ = -1 , p = — À
les conditions
initiales.
Nous savons, d'après le chapitre VI :
1°- Que Y
0 pour s = s^ fini (collision M^M^)
'
2°- Que le mouvement ultérieur est ou bien la sortie de la
zone intérieure :
Y = 1
Y' >0
pour s = s^
ou bien une suite de chocs Y = 0 (pour s = s^,
s = s^...)
séparés par l'expansion parabolique qui correspond à
la position d'équilibre de l'équation en Y.
En effet, cette équation de la position d'équilibre :
A
Y = Y est donnée par la condition :
Y" = Y' = 0
Alors :
Y3 = 3p/2 (8)
atteint pour s •> +°°, correspond pour x(t) à la solution d'Euler.
B/ REMARQUE : A l'entrée et à la sortie si elle se produit, on
peut négliger le terme :
U/Y2
le système (7) devient :
Y" + - Y' - | Y = °
(9)
avec pour s=0 Y„ = 1 Y' = - 1
50
qui admet les deux solutions :
Y = Ae Y = Be
2s/3
(10)
Y' = - Ae “
-sY' = - Be2s/3
d'où : Y + Y' = 0 Y' = 2Y/3
En revenant à x(t), on voit que la solution Y = Ae
-s
% , “1/3
correspond a la solution d'entrée x = X t et que la solution
Y = Be2S//3 correspond à la solution de sortie x = X t^3.
C/ ETUDE QUALITATIVE DES SOLUTIONS DE L'EQUATION DIFFERENTIELLE
EN Y DANS L'ESPACE DES PHASES :
Rappelons - nous l'équation transformée par la méthode
de Siegel :
Y" + - Y’ - - Y = - —
3 3 Y2
(11)
avec pour s = 0
Y^ = 1
Supposons maintenant que :
Y = X_
Y'o -
-1- et„ ,,y = -2 A.3(1-6 0 < 3 < 1dY/ds = X,
Nous avons donc le système différentiel suivant :
dX^/ds = X2
(12) dX„ —— = — x - — x - -ds 3 1 3 2 X 2 1à étudier dans la zone X^ > 0.
1- La position d'équilibre (E) est :
X31 = 3U/2
et on peut vérifier que (E) est un col.
2- Nous avons pour -* + °° deux solutions :
X = Ae~S 1
x2 = - Ae
asymptote à X^ + X^ = 0
et : X 1 Be 2s/3asymptote à 3X^
3- Pour X^ -* 0,
- 2X = 0*X^ + 00 le système
dX/ds = X^ 1 2 (13) devient :dX2/ds = - u/X2
qui admet l'intégrale première :
V22 - 2y = hXl
donc asymptote pour X^
0 à :
Vt
2y
4- Pour X2 = 0 nous avons le système :
dX2/ds = (2X1/3) - (M/X2
)
/\dX^/ds = 0
pour X = X
(14) (15) (16) (17) (18) (19) (20)52 Pour :
xi > xi
on a
:
dX2/ds > 0
Pour :
Xi < Xx
5- Pour dX^/ds = 0,
long de la courbe : on a : nous avonsdX^/ds < 0
(21) ~ - 0 c'est-à-dire lecette courbe passe par le point
(E),
dans la figure ci-dessous.
(22)
elle est indiquée en pointillé
Pour séparer ces solutions,
invariantes issues du col
(E).
1°- Nous sommes sûrs que
pour
Yo
1
Y*o
'
-1, Y + 0donc on suit le tracé A.
2°- Ce tracé (A) est asymptote
a la branche (1) ;
donc pour
Y -> 0, c'est-à-dire X -* 0 :
U2 J2) - (U/X_ ) + h
2 1 A
Nous montrerons au Chap. 9, formule
(8), page 59, que h^ est négatif.
Soit la valeur limite de (Y,'2/2.)
Soit la valeur limite de(Y'2/2)
h < 0 et h < h
A 1 A
Après
le choc pour s = s
.
on revient avec la même valeur
hA*
Le
mouvement
ultérieur
sera
une sortie de la zone intérieure
si : h 2 < h A ou bien une série de chocs
M3M2
si
h, > h 2 Ail faut connaître les variétés
Le cas de l'expansion parabolique correspond à :
h = h
2 A
Nous devons essayer de traiter :
1°- Une estimation de la date s^ du choc Y = 0 ;
2°- une estimation des valeurs de h , h' , h .
A 1 2
D/
ESTIMATION DE
s^
:
Pour estimer s^,
il
faut étudier le système
Y" + - Y' ~ | Y = - U/Y2
(24)
avec pour s = 0 :
YQ = 1
Y*
= - 1.
I - Cas où u = 0 :
On a alors :
Y" + Y'/3 - 2Y/3 = 0
avec :
Yo
1
Y' = - 1 La solution est :Y = Ae~S + Be2s/3
D'après les conditions initiales, on trouve :
A = 1 B = 0 Alors : Y -s e (25) (26) (27)
II - Cas où u/Y2 A, Ue
Cette approximation nous amène à résoudre l'équation sui
vante :
Y" + Y'/3 - 2Y/3 = - pe2s
(28)
avec : Y = 1 Y' = - 1
54
C'est une équation différentielle linéaire de
second membre, qui admet une solution générale
sans second membre plus la solution particulier!
c'est-à-dire :
Y = Ae~S + Be2s/3 + $
\ 2 s
où y est de la forme ce avec c = - u/4 qu'on
(29) .
Alors on a :
Y = Ae~S + Be2s/3 - ^ e2s
4 Pour s = 0 : Y = 1 et Y* = - 1 0 0 Donc, on a : A + B - U/4 = 1 A - 2B/3 + U/2 = 1 Alors : A = 1 - U/5 B = 9U/20 La solution s'écrit :Y = e S(l - U<M s ))
avec : et) ( s )on peut vérifier que :
9_
20
5s/3
e
cf>co) = o d>' (o) = o
Y(s) s'annule pour
s = s^ c'est-à-dire pour :
d)(s1) = 1/U ^ e3Sl/4
Etude du système :
Y" + Y'/3 - 2Y/3 = - U/Y2
Yo
1
Y'o “
-deuxième ordre avec
égale à la solution
5 avec second membre
(29)
aura obtenu d'après
(30) (31) (32) (33) (34) avec :
1/ U = 0. La solution générale :
(35)
Y'
Intégrales premières de l'équation :
Y" + Y'/3 - 2Y/3 = 0
ce sont les calculs de A et B.
On ajoute les deux équations du système (35), on trouve :
c'est une intégrale première.
Multiplions la première équation du système (35) par 2/3 et la
deuxième par -1, en faisant la somme on trouve :
G(s)
=
(2Y -
3Y*)eS
G est une intégrale première.
2/ Le cas U * 0 :
Nous allons calculer (dF/ds) et (dG/ds)
donc : F( s) = (Y + Y')e -2s/3 (36) dF/ds = e -2s/3
(Y' + Y" - 2Y/3 - 2Y'/3)
(38)
dF/ds = ~ ~ e 2s/3 < 0
et :dG/ds = eS(2Y - 3Y'
+ 2Y'
- 3Y")
(39)
n 3U s
dG/ds = — e
F(0) =0 et G(0) = 5
56
Des deux formules (38) et (39) on peut écrire :
D'autre part : Alors : F = - fl
((e 2u/3)/Y2(u))du
r s G = 5 + 3)1(eU/Y2(u))du
5Y = Ge"S + 3Fe2s/3
- fs5Y = 5e S + 3ll{e S
eU(du/Y2(u)s)
J o 2s/3 rs2U//3 (du/Y2 (u) ) }
— 5
La formule donnant F(s) montre que Y + Y' ^ 0 donc Y ^ e
Soit z(s)
= YeS
:
z(s)
^ 1.
Or, la formule (42) peut se réécrire :
5(1 - z) = 3fi{ 5s/3
çs e4u/3
Z2 ( u ) du -s 3u e z2 ( u) du} r s 5(1 - z) = 3p{ (e. 5s/3.e4u/3 - e3u.) du -,) z2 (u)La quantité entre parenthèses est positive (nulle pour u = s
tenant compte de z(u) ^ 1, on a :
5(1 - z) > 3]i{- e3s
4 3 5s/3 4 6 3s 3 3;z <
(l - ]l(J)(s))
c'est-à-dire :Y < e S(l - ]j(j) ( s ) ) = Y
Y' < Y'
(40) (41) (42) (43) ) en (44) (45)Conséquence de ce théorème :
Y ( s )
=
0 pour
s
=
s^
tel
que (j) (s^)
=
1/Ur
c'est-à-dire
e3Sl ^ 4/y.
Or
Y(s) <
Y(s)
donc
Y
s'annule
pour
<
s^.
Ceci
est
une autre démonstration du théorème suivant :
THEOREME : La solution intérieure aboutit à un choc x = 0 à une
date finie t^. Donc x s'annule au temps t^ tel que :
t1/tQ = eSl < (4/y)1/3
58
CHAPITRE IX
LES FONCTIONS DU TYPE DE LIAPUNOV ASSOCIEES A L'EQUATION
ET LA VERSION DE MAC GEHEE DE CETTE EQUATION
Réécrivons cette équation :
Y ' 2 2 Y" + - Y = - U/Y et soit -2s/3 Y'2 u 2
= -
'
H + 4 YY* )
Y 3 K ( s ) = e j , , 2s/3 fY *2 y Y2 >L(s) = e
(— - (- + J" >J
On dérive par rapport à s, on trouve :
(1) (2) (3)
— = [_~ f(— - - + - YY') + ( Y ' + -p Y)(- Y -
77p) +
ds 3 2 Y 3 2 2 Y' U — Y ) (— Y - — — 3 3 3 Y2+ UU + - Y'd e~2s/3
Y2 3 J Donc^ - | Y» e‘2s/3> 0
ds 9 (4)de la même façon, on trouve :
—) e2s^3 < 0
ds 3 Y 3
Etude de la phase 0 < s < s (Y décroît de 1 à 0)
(5) pour s = 0 : d'où :
Yo = 1
Y'o - - 1
- y - 6
etK(s) = K0 + -
e 2U/^3Y2(u)du
(6)lim
K(s) = e ^Sl/^h
s-»-s i
avec :
h = lim (Y'2/2) - (U/Y)
Y->0
De la formule (6) on a : K(O) < K(s )
d'autre part : y <e S(l - y<J>(s))
donc : Alors : y < e -s rsiK( Sl) - K(O) < - ^
-8u/3, e duK ( s ) - K ( O ) < - (-ê8Sl/3 + 1)
1 oK(s ) <
K(O) + - - - e“8sl/3
1 boOn peut donc écrire :
1 2si/3 , 2si/3
6 S - pe
< h < - I e'2si
6 ye2si/3
Comme y est de l'ordre de e 3si la forme pratique de (8) est
- i e2si/3 < h < - i e“2si
6 6
et on peut penser que h est voisin de sa borne supérieure.
(7)
(8)
(9)
Etude de la phase : s^ < s < °°.
i ni K olfiCherchons pour quelle valeur^de'h la solution de
(1)
tend vers la po
sition d'équilibre $ pour s -> + 00.
Utilisation de la fonction K : ,~2s1/3 -2s/3 y
K(s^) = he
d ' où K( s-x» ) ^ e_ 2 ^2e-2s/3 _ Um-2s!/3 _ 4
2 ^e-2s/3
rs -- he 2u/3 Y2(u)du c'est-à-dire :(U -
3 Y3)
-he 2si//3 < + | $2e 2s^3 + - $2 (- |)(ë2s/^3 - ë2si/3)
, -2si/3 ..2a, -2s/3 2 -2s/3 , 2 a, -2s!/3
60
2
- - Y2 < h < 0
(10)
U = 2Y3/3
pour comparer les conditions (9) et (10) souvenons-nous que :
U/4 't' e ^Sl c'est-à-dire : Y 't» 6^^e Sl.
On voit que la borne supérieure de (9) est du même ordre
de grandeur que la borne inférieure de (10) mais que :
<
1 6
-2s
e
donc, on ne peut pas exclure que la phase :
0 < s < s.
{
1
Y décroît de 1 à 0
/\
ne soit pas suivie de la phase : Y -* Y pour s -> 00, qui correspond à
l'expression parabolique.
*
Par des
intégrations
numériques,
on
peut
améliorer
(9)
jusqu'à
:
-(2/3)s- - e < h < - 0,63y2
6
tandis que (10) est améliorée en :
- 0.45y2 < h < 0
le second h est donc supérieur au premier, le point Q des figures
6 à 9 page (41bis) est au-dessus du point C, c'est donc la figure
(7)
qui
est
la
bonne
et
le
mouvement
s'achève
par
une
infinité
de
chocs M^M^.
La version de Mac Gehee de l'équation (7)
On a vu que la fonction fl ( vJ;) rieur par : {
n = nQ
( i cos3\(j + avec fl = 2/2- rU est définie pour le problème
inté-À3
8sin\l;)
h
= r sin ey2
= r cos 0 0 = ( TT / 4 ) - \[)les équations :
-ii/-, du
diJJ/dT = u — h uv + fl
u2 + v2 = 2 /V(^)
admettent la position d'équilibre :
(10)
u = 0
/V /N
= iptel que d/^di[) = 0 pour 4* = ¥
or
n'/n sin ij) _ X^_ cosjjj
( cosl|J ) 4 8 sin2\jJ
Dans la zone intérieure définie par :
vp < kA3/5
on peut faire l'approximation :
/7'//7 = 3lp - ( A3/8llJ2 )
qui donne en particulier :
= A3/24
donc $ est bien dans la zone intérieure.
Faisons l'approximation v = v = /2) et le changement de variable
le système (10) est équivalent à l'équation :
(d2ÿ/dO2) + i (dip/da) - (3ip/2) = - (À3/16i|j2) (14)
On a d'autre part :
r
/2f = /2kt2/3
ds c'est-à-dire avec : k3,3/4 K3'2
2
757T
da = 9/2 et fl = 2/2 ds = - da (15)d'autre part,
la relation x/2 = r sin \[) donne
:
x
2 kt2/3UJ
or, on a pose , .2/3>e x = kt A y d'où :2ll» = À^Y
(16)
Donc, on prévoit que l'équation (1) est identique à l'équation (14)
moyennant les deux changements de variables (15) et (16) et c'est ce
que l'on peut vérifier en effet ; si on se souvient qu'on a posé :
_ 2 ,3(1-3)
' 9 A
(17)Conclus ion : En résumé, lorsqu'on étudie le mouvement initialement
parabolique, on peut démontrer qu'il aboutit à une infinité de chocs
Nous avons utilisé d'abord le diagramme de Mac Gehee
(chapitre VI). Puis au chapitre VII, nous avons étudié le système in
térieur :
_ 4 x_ \3_
X
9 t2
x2
Enfin, dans le chapitre VIII, nous avons appliqué la transformation
de Siegel pour étudier le système en Y. Et, pour terminer, nous
BIBLIOGRAPHIE
64
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