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à l intention des personnes atteintes et de leurs aidants

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

1

ère

édition

Conduite automobile

et démence

trousse

d’information

à l’intention des personnes

atteintes et de leurs aidants

(2)

Nom du participant : ____________________________________________________________

Nom du présentateur : __________________________________________________________

Nous sommes heureux de vous offrir cette trousse d’information sur la conduite automobile et la démence, un complément à la trousse initialement élaborée à l’intention des professionnels de la santé. Nous espérons que les personnes aux premiers stades de la démence, leurs aidants (famille, amis et autres) et peut-être aussi les professionnels de la santé y trouveront des

renseignements utiles.

Recevoir un diagnostic de démence ne signifie pas nécessairement que l’on perd le privilège de conduire une automobile. Le médecin a cependant l’obligation de demander si la personne atteinte conduit et, dans l’affirmative, il a la responsabilité légale d’évaluer cette personne et de déterminer si elle est toujours apte à prendre le volant.

En vieillissant, on doit songer à la possibilité de devoir un jour arrêter de conduire et se préparer à une telle éventualité. Bien que la plupart des gens prennent la sage décision de renoncer

à conduire lorsqu’ils n’en sont plus capables, certains persistent malgré le risque que cela représente.

Si certaines personnes atteintes de démence très légère peuvent continuer à prendre le volant une fois le diagnostic posé, elles doivent néanmoins :

a) consulter leur médecin au sujet de leur capacité de conduire;

b) surveiller leur aptitude à conduire avec l’aide de leur famille;

c) modifier leurs habitudes de conduite en fonction de leur état; et d) se préparer à abandonner un jour la conduite automobile.

Cette trousse a été élaborée avec l’aide de la Société Alzheimer par une équipe de

professionnels de la santé issus de différents milieux (médecine, soins infirmiers, travail social, ergothérapie). Une série de rencontres de consultation menées auprès de personnes aux premiers stades de la démence et de leurs aidants (conjoint(e)s et filles) a permis d’en définir le contenu.

Les recherches menées à ce jour fournissent peu de données sur la façon dont les médecins doivent s’y prendre en cabinet pour évaluer l’aptitude à conduire. Le livret d’accompagnement destiné aux professionnels de la santé propose des renseignements susceptibles d’aider ces derniers à ce chapitre. Dans certains cas, il peut arriver qu’un médecin recommande une

évaluation exhaustive sur route. Une telle évaluation n’est cependant pas offerte partout et peut s’avérer coûteuse pour la personne souffrant de démence. De plus, on pourrait considérer que ses résultats ont une durée limitée étant donné la nature évolutive de la maladie.

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La présente trousse a pour objectif, d’une part, de permettre aux personnes aptes à conduire de continuer à le faire et, d’autre part, de préparer celles qui présentent un risque d’accident à y renoncer éventuellement.

Généralement, le professionnel de la santé recommande l’abandon de la conduite automobile sur la foi de son évaluation de la fonction cognitive (processus mentaux) et de l’incidence de celle-ci sur la capacité fonctionnelle de la personne atteinte. La présence d’autres troubles médicaux, y compris la maladie de Parkinson, l’arthrite, la perte de vision ou un trouble cardiaque, de même que la prise de médicaments pèsent également dans la décision.

La trousse se divise en quatre grandes sections : 1) survol général de la démence et de la conduite automobile, et algorithme permettant de bien saisir le processus d’évaluation professionnel; 2) description du processus d’évaluation; 3) marche à suivre en fonction des résultats de l’évaluation (feu vert [la conduite ne pose aucun danger]; feu jaune [le risque est indéterminé] ou feu rouge [la conduite présente un danger]), et conseils pour trouver des moyens de rechange à la conduite automobile; 4) ressources, incluant un modèle de directives préalables (reproduit avec la permission du Hartford Financial Services Group, Inc.), une lettre type de médecin et une liste de ressources additionnelles. Au verso se trouve une section

réservée aux dépliants qui peuvent s’avérer utiles aux aidants et aux familles ainsi qu’une liste de ressources régionales.

Le contenu de la trousse est protégé par la Loi sur le droit d’auteur du Canada (© 2010). Cela signifie que vous pouvez le réimprimer ou le photocopier à des fins personnelles, mais non commerciales. Si vous en utilisez des extraits dans le cadre de présentations ou de publications, veuillez en indiquer la source.

Nous espérons que cette trousse vous sera profitable. Les commentaires, notamment de personnes aux premiers stades de la démence, sont les bienvenus (voir le verso de la trousse).

Ils nous permettront de revoir l’information au besoin. Cette trousse est également offerte en anglais et peut être consultée en ligne sur le site Web du Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario à l’adresse www.rgpeo.com.

Pour obtenir d’autres exemplaires, communiquez avec Anna Byszewski, M.D., M. Éd, FRCP(C)

Professeure agrégée de médecine, Université d’Ottawa

Division de médecine gériatrique, Hôpital d’Ottawa, campus Civic Ottawa (Ontario)

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Auteurs

Anna Byszewski, M.D., M. Éd., FRCP(C), Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario Fara Aminzadeh, inf. aut., M. Sc. inf., GNC(C), Pratique avancée (Recherche sur la santé

communautaire), Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario

Kelly Robinson, travailleuse sociale autorisée, Société Alzheimer d’Ottawa et du comté de Renfrew

Frank Molnar, M.D., M. Sc., FRCP(C), Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario William Dalziel, M.D., FRCP(C), Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario

Réviseurs

Leslie-Ann Baillou, M.D., B. Sc. (physio.), CCFP(CoE), Programme de soins aux personnes âgées, Soins continus Bruyère

Malcolm Hing, M.D., FRCP(C), Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario Lynn Hunt, ergothérapeute, Centre de réadaptation de l’Hôpital d’Ottawa

Shawn Marshall, M.D., FRCP(C), Centre de réadaptation de l’Hôpital d’Ottawa

Veronique French, MD CCFP (CoE) Programme de soins aux personnes âgées, Soins continus Bruyère (version francaise de trousse)

Remerciements

La présente trousse a été produite grâce au soutien du Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario et du programme CanDRIVE (don de l’équipe des Instituts de recherche en santé du Canada) (www.candrive.ca). Pfizer Canada en a parrainé la traduction française. Nous remercions les personnes atteintes de démence et leurs aidants qui ont participé aux groupes de consultation, pour leurs précieux commentaires, ainsi que Sharon MacLaren pour son soutien administratif.

Citation suggérée : Byszewski A, Aminzadeh, F, Robinson K, Molnar F, Dalziel W et al. (2010). La conduite automobile et la démence : trousse d’information à l’intention des personnes atteintes et de leurs aidants, 2010, Ottawa, Ontario, Canada : Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario.

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TABLE DES MATIÈRES

Page

1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX . . . 3

INTRODUCTION . . . 4-6 • Renseignements généraux sur la démence et la conduite automobile • Signaux d’alarme • Responsabilités du médecin ALGORITHME D’ÉVALUATION / MARCHE À SUIVRE . . . 7

FOIRE AUX QUESTIONS . . . 8-9 SIGNAUX D’ALARME – QUAND FAUT-IL S’INQUIÉTER? . . . 10

2. ÉVALUATION . . . 11

ÉVALUATION THÉORIQUE ET PRATIQUE DE LA CONDUITE AUTOMOBILE . . . 12

3. APRÈS L’ÉVALUATION – ÉTAPES SUIVANTES . . . 15

A. CONDUITE ENCORE SÛRE, MAIS SUIVI NÉCESSAIRE . . . 16-17 i. Planifier l’abandon de la conduite automobile ii. Questions à envisager iii. Stratégies compensatoires et autodiscipline iv. Préparatifs en vue du renoncement à la conduite automobile v. Suivi B. RISQUE INDÉTERMINÉ . . . 18

i. Stratégies C. CONDUITE DANGEREUSE . . . 19-20 i. Rencontre avec le médecin ii. Plan de transport iii. Questions de sécurité importantes 4. RESSOURCES UTILES . . . 23

MODÈLE DE DIRECTIVES PRÉALABLES CONCERNANT L’ABANDON DE LA CONDUITE AUTOMOBILE . . . 24

ATTESTATION MÉDICALE TYPE À L’INTENTION DU PATIENT . . . 25

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1. RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

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INTRODUCTION

1. Renseignements généraux sur la démence et la conduite automobile

Conduire revêt une grande importance dans des pays comme le Canada, où la population est répartie sur un vaste territoire. Dans de nombreuses régions, et plus particulièrement dans les zones rurales, les services de transport en commun sont limités. Si la conduite automobile reste une nécessité pour se déplacer, il importe de se rappeler qu’elle constitue un privilège et non un droit. Les troubles médicaux et la prise de médicaments qui accompagnent le vieillissement peuvent affecter la capacité de conduire. Les conséquences peuvent être imprévisibles et soudaines. La personne atteinte, non préparée, s’expose ainsi aux accidents de la route.

Les conducteurs âgés souhaitent, pour la plupart, conserver leurs privilèges de conduite le plus longtemps possible. La conduite d’un véhicule se révèle toutefois une opération complexe qui demande de nombreuses habiletés. Il faut avoir notamment :

a) une bonne connaissance du code de la sécurité routière, de la signalisation routière et des feux de circulation;

b) une bonne vision;

c) des réflexes aiguisés et un excellent temps de réaction (compte tenu surtout de la témérité dont font preuve certains conducteurs);

d) une bonne mémoire et du jugement (et être conscient de ses propres limites).

La démence est un terme générique qui désigne un trouble affectant la chimie et la structure du cerveau. La maladie d’Alzheimer et l’accident vasculaire cérébral (AVC) en sont les deux principales causes. La démence occasionne de nombreux problèmes courants qui peuvent compromettre sérieusement la sécurité de la conduite automobile. Elle entraîne par exemple :

a) des oublis de plus en plus fréquents;

b) une désorientation dans le temps et l’espace;

c) des difficultés à se concentrer et à prêter attention à plusieurs choses à la fois;

d) des déficits de la pensée et du jugement; et

e) des troubles de la perception visuelle (façon dont les objets sont perçus dans l’espace, les uns par rapport aux autres).

La démence est une maladie évolutive, c’est-à-dire que ses symptômes s’aggravent au fil du temps. S’il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif, des médicaments peuvent toutefois en ralentir la progression. Les symptômes tout comme la rapidité avec laquelle ils

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évoluent sont propres à chaque personne. Il est donc impossible de prédire à quelle vitesse une personne passera d’un stade à l’autre de la maladie, soit de la démence légère, à modérée, à sévère. Au stade de la démence légère, les déficits sont minimes, si bien que la personne atteinte peut être en mesure de conduire sans danger moyennant certains ajustements. Cela dit, au fur et à mesure que la maladie progresse, la mémoire et les capacités fonctionnelles se détériorent, ce qui augmente le risque d’accident pouvant entraîner des blessures ou la mort de la personne atteinte ou de tiers. En fait, le risque d’accident double tous les 5 ans une fois la démence

installée. Il convient donc d’aborder le sujet de l’abandon de la conduite automobile dès le premier signe de perte de mémoire pour aider la personne atteinte à s’y préparer.

2. Signaux d’alarme

Questions à poser à la personne atteinte de démence

• Diriez-vous que votre aptitude à conduire a changé?

• Est-ce qu’il arrive que d’autres conducteurs vous klaxonnent?

• Vous sentez-vous moins confiant au volant, ce qui fait que vous conduisez moins souvent ou seulement par beau temps?

• Vous êtes-vous déjà perdu alors que vous conduisiez?

• Vous est-il déjà arrivé de ne plus savoir où vous alliez?

• Avez-vous déjà confondu l’accélérateur et le frein?

• Avez-vous eu un quelconque accident de voiture ou un accrochage mineur au cours de la dernière année?

• Avez-vous reçu des contraventions pour vitesse excessive ou insuffisante, virage interdit, omission d’un arrêt, etc.?

• A-t-on déjà critiqué votre façon de conduire?

Questions à l’intention des aidants

• Est-ce que l’entourage hésite à prendre place à bord de la voiture lorsque c’est la personne atteinte de démence qui conduit?

• Est-ce que le style de conduite de la personne atteinte impose aux autres conducteurs de demeurer sur la défensive?

• Est-ce que la personne atteinte a besoin d’un copilote pour l’aider à trouver son chemin ou l’avertir des dangers éventuels?

• Est-ce que la personne atteinte montre des signes d’incapacité dans d’autres sphères de la vie quotidienne comme la prise de ses médicaments, la gestion financière (compte en banque), la cuisine et le magasinage?

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3. Responsabilités du médecin

La capacité de conduire des personnes atteintes de démence doit faire l’objet d’une évaluation et d’un suivi. Dans la plupart des provinces canadiennes, les médecins (et certains autres

professionnels de la santé) ont la responsabilité légale de reconnaître les personnes présentant un risque d’accident et de communiquer leur nom au bureau des véhicules automobiles de la province ou du territoire. En effet, ces derniers peuvent être tenus légalement responsables si jamais une personne sous leurs soins, mais inapte à conduire en raison d’un trouble médical était impliquée dans une collision. À l’inverse, la personne qui continue de conduire alors que son permis a été révoqué et que son véhicule n’est, de ce fait, plus assuré, peut être arrêtée par la police.

Généralement, un médecin décidera de recommander à un patient de renoncer à conduire après avoir évalué ses facultés cognitives (processus mentaux) et les répercussions de la prise de médicaments ainsi que de la présence concomitante de troubles médicaux tels une mauvaise vision, des troubles neurologiques (maladie de Parkinson ou AVC) ou encore des troubles

cardiaques (syncope, douleur à la poitrine).

En tant que personne atteinte de démence, vous devez vous poser la question suivante :

« Suis-je encore capable de prendre le volant sans risquer d’avoir un accident pouvant entraîner des blessures tant pour moi que pour les autres usagers de la route et même un membre de ma famille qui serait passager dans ma voiture? »

En tant que proche aidant d’une personne atteinte appelé à prendre la décision, vous pouvez formuler la question comme suit :

« Est-ce que la personne atteinte de démence est encore capable de prendre le volant sans risquer d’avoir un accident pouvant entraîner des blessures tant pour elle que pour les autres usagers de la route et même un membre de sa famille qui serait passager dans sa voiture? »

Si vous ne pouvez répondre « oui » avec assurance à cette question, vous devriez envisager d’autres moyens de transport que la voiture. Parlez-en à un professionnel de la santé, par exemple votre médecin de famille, un ergothérapeute ou une infirmière.

Parfois, si l’on juge que la personne atteinte représente un danger au volant, une lettre expliquant pourquoi le permis de conduire a été révoqué peut servir de rappel (page 25).

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MARCHE À SUIVRE POUR ÉVALUER UN CONDUCTEUR ATTEINT DE DÉMENCE

Conduite non sécuritaire

(page19-20) Risque indéterminé (page 18) Conduite

apparemment sans danger (page 16-17) Le médecin confirme le

diagnostic de démence et évalue la présence éventuelle d’autres troubles

susceptibles d’aggraver la situation.

SI la santé et la sécurité soulèvent d’autres inquiétudes

commandant une évaluation plus approfondie et un traitement OU si la personne en cause ne

peut vraiment pas se payer une épreuve sur

route

SI la sécurité au volant est le seul enjeu

Le médecin prie la personne de ne plus conduire (et peut lui remettre une attestation écrite en ce sens) et met une note à son dossier

(page 25)

Le médecin adresse la personne à un centre

local d’évaluation multi-disciplinaire de la démence (possibilité d’évaluation

ergothérapeutique ou neuropsychologique).

Le médecin demande une évaluation complète (théorique et pratique) de la conduite automobile auprès d’un professionnel de la santé

(page 12)

Le médecin fait un suivi (tous les 6 à 12

mois).

Une fois avisée, l’autorité provinciale compétente prend la décision finale de révoquer ou non le permis de conduire de la personne

atteinte.

Si la capacité de

conduire demeure incertaine

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FOIRE AUX QUESTIONS

Q. Quelles sont les obligations légales d’un professionnel de la santé en ce qui concerne les privilèges de conduite d’une personne présentant un déclin cognitif?

R. Dans la plupart des provinces, les médecins praticiens qui ont un droit d’exercice doivent évaluer tout patient ayant un trouble médical propre à augmenter le risque d’accident de la route et en aviser le bureau des véhicules automobiles de la province ou du territoire (sauf au Québec, en Alberta et en Nouvelle-Écosse, où le signalement est laissé à la discrétion des médecins).

Q. Pourquoi la démence rend-elle la conduite automobile dangereuse?

R. En plus d’occasionner une perte de mémoire, la démence affecte certaines habiletés cérébrales qui sont importantes pour la conduite automobile, dont l’orientation, le jugement, la capacité de prêter attention à plusieurs choses à la fois, de résoudre des problèmes et de réagir promptement en cas d’urgence. Souvent, la personne atteinte de démence n’est pas consciente des difficultés qu’elle éprouve, lesquelles n’échappent toutefois pas à son entourage.

Q. Pourquoi m’en faire si je ne conduis que sur de courtes distances?

R. La plupart des accidents se produisent à proximité du domicile, dans le stationnement d’un centre commercial, par exemple, ou sur le chemin de l’épicerie ou de l’église. Le risque est donc bien réel tant pour la personne atteinte que pour les membres de sa famille, ses amis et ses voisins.

Q Comment le médecin s’y prendra-t-il pour déterminer si la personne atteinte présente un danger au volant?

R. Le médecin va lui poser des questions détaillées sur ses antécédents médicaux et lui faire subir un examen physique complet, incluant une évaluation de la fonction cognitive, c’est-à-dire de la mémoire et des processus mentaux. Il va également passer en revue les médicaments que prend la personne et procéder à d’autres examens au besoin.

Q. Qu’arrive-t-il si le médecin a des doutes sur l’aptitude à conduire de la personne ou les risques qu’elle présente?

R. Le médecin peut demander une évaluation plus approfondie (page 12) et informer le bureau des véhicules automobiles de la province ou du territoire que des dispositions ont été prises en ce sens.

Q. Qu’arrive-t-il si, au terme de l’évaluation initiale, le médecin s’inquiète vivement du risque associé à la conduite automobile de la personne atteinte et a la certitude que cette personne devrait arrêter de conduire immédiatement?

(13)

R. Le médecin peut décider de communiquer avec le bureau des véhicules automobiles de la province ou du territoire et demander le retrait immédiat des privilèges de conduite. Il devrait faire part de sa décision à la personne atteinte ainsi qu’à sa famille ou à ses aidants.

Il peut aussi prendre les dispositions pour une évaluation dans un centre adapté. Il importe de noter qu’à partir de ce moment la personne atteinte n’est plus protégée par son

assurance-automobile en cas d’accident.

Q. Si une personne est atteinte de démence légère et que le médecin la juge encore apte à conduire sans danger, à quelle fréquence devrait-elle se soumettre à une évaluation de suivi?

R. Il convient de réévaluer l’aptitude à conduire tous les 6 à 12 mois.

Q. Qui décide qu’une personne n’est plus apte à conduire?

R. Avec l’âge, certaines personnes présentent des troubles de santé ou de mémoire et, de ce fait, renoncent à conduire de leur propre chef ou sur la recommandation de leur médecin, de leur famille ou de leurs amis. D’autres croient toujours pouvoir prendre le volant sans danger, alors que l’évaluation du médecin et d’autres épreuves, comme le précise la présente trousse, indiquent le contraire. En fin de compte, c’est le médecin qui a la responsabilité légale et le pouvoir de signaler un conducteur dangereux. Des directives préalables concernant l’abandon de la conduite automobile (page 24) peuvent être

rédigées à titre préventif.

Q. Que peuvent faire les amis ou les membres de la famille s’ils jugent que leur proche n’est plus apte à conduire, contrairement à ce qu’il en pense?

R. Ils devront peut-être inviter leur proche à consulter son médecin pour une évaluation de sa capacité de conduire. Si la personne atteinte est jugée inapte à conduire, mais qu’elle conteste l’évaluation du médecin et persiste à prendre le volant en dépit de la suspension de son permis, la famille a le devoir de la protéger contre les risques financiers et légaux inhérents à un tel comportement. La famille se préoccupera vraisemblablement de la santé de la personne atteinte, mais aussi de sa sécurité et de celle de ses passagers et des autres usagers de la route. Par ailleurs, la famille est responsable de rappeler à la personne atteinte qu’il est illégal de conduire sans permis valide. D’ailleurs, en cas d’accident,

l’assureur ne paiera pas les dommages.

Q. Que faire si la personne entend malgré tout continuer à conduire?

R. Le médecin lui expliquera les motifs de son inquiétude et devra informer le bureau des véhicules automobiles de la province ou du territoire. Comme son permis de conduire et son assurance-automobile seront révoqués, la personne pourrait être inculpée si la police l’intercepte au volant.

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SIGNAUX D’ALARME

QUAND FAUT-IL S’INQUIÉTER?

Lorsque vous êtes au volant, vous arrive-t-il d’éprouver un ou plusieurs des problèmes suivants?

Une personne atteinte de démence n’a pas toujours conscience des changements qui s’opèrent en elle. Il est donc très important que ses proches soient à l’affût des signes suivants :

Diriez-vous que votre aptitude à conduire a changé?

Est-ce qu’il arrive que d’autres conducteurs vous klaxonnent ou vous interpellent?

Vous sentez-vous moins confiant au volant?

Vous êtes-vous déjà perdu en conduisant? Avez-vous besoin d’un copilote?

Vous est-il déjà arrivé de ne plus savoir où vous alliez?

Avez-vous eu un quelconque accident de voiture au cours de la dernière année?

Avez-vous été victime d’accrochages ou d’accidents mineurs au cours de la dernière année?

Avez-vous reçu une contravention ou un avertissement pour vitesse excessive ou insuffisante ou encore virage interdit?

D’aucuns ont-ils déjà critiqué votre façon de conduire ou refusé de prendre place à bord de votre véhicule?

Vous sentez-vous confus au moment d’emprunter une bretelle d’accès?

Avez-vous de la difficulté à céder le passage?

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2. PROCESSUS D’ÉVALUATION

EN QUOI CONSISTE-T-IL?

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ÉVALUATION THÉORIQUE ET PRATIQUE DE LA CONDUITE AUTOMOBILE

1. Dans la plupart des provinces canadiennes, les personnes âgées doivent se soumettre à une évaluation périodique de leur capacité de conduire pour conserver leurs privilèges de conduite. En Ontario, par exemple, à partir de 80 ans, les conducteurs doivent subir tous les deux ans une épreuve en trois parties, qui consiste en un examen de la vue, un test écrit à choix multiples portant sur le code de la sécurité routière et une séance de groupe.

Malheureusement, cette épreuve ne permet pas d’évaluer adéquatement les aptitudes de conduite qui sont généralement affectées par la démence. Une personne atteinte de démence peut dons réussir l’épreuve même si sa conduite est dangereuse et qu’elle présente un risque élevé d’accident.

2. Dans le cas d’une personne atteinte de démence, une consultation médicale peut parfois aider à déterminer son aptitude à conduire (voir la marche à suivre à la page 7). Si le médecin a des doutes, il peut adresser la personne à une clinique spécialisée en perte de mémoire pour une évaluation complète (tests écrits) de sa capacité à conduire.

3. Dans les situations plus complexes, le médecin ou le bureau des véhicules automobiles peut demander une épreuve spécialisée sur route (voir la marche à suivre à la page 7). Vous trouverez, à la section détachable à la fin de la trousse, la liste des centres de votre région qui font subir de telles épreuves.

Ce type d’épreuve comprend généralement :

• un test écrit d’évaluation de la fonction cognitive (mémoire, temps de réaction, etc.);

• une possible épreuve de conduite sur simulateur;

• une épreuve pratique sur un parcours défini à bord d’un véhicule à double circuit de freinage.

L’évaluation sur route se déroule en compagnie d’un moniteur de conduite et d’un

ergothérapeute. Il faut savoir que la plupart des régimes d’assurance ne remboursent pas cette épreuve, qui peut s’avérer très coûteuse (entre 500 et 800 $). C’est pourquoi on ne la fera subir qu’aux personnes qui ont des chances de la réussir ou qui doivent revoir les aspects théoriques et pratiques de la conduite. Cela dit, certains tiers payants peuvent prendre le coût de cette épreuve à leur charge sur présentation d’une lettre d’un médecin. C’est le cas notamment du ministère des Anciens Combattants.

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3. APRÈS L’ÉVALUATION

ÉTAPES SUIVANTES

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A. CONDUITE ENCORE SÛRE, MAIS SUIVI PÉRIODIQUE NÉCESSAIRE

1. Planifier l’abandon de la conduite automobile : Il faut aborder la question le plus tôt possible.

Même si une personne n’en est qu’aux premiers stades de la démence et qu’elle est

encore apte à conduire, elle doit se préparer à l’éventualité de devoir un jour abandonner la conduite automobile. Des patients à qui l’on avait annoncé qu’ils devaient arrêter de conduire ont affirmé avoir perçu la nouvelle comme une atteinte à leur dignité pouvant mener à une perte de l’estime de soi et à la dépression. Vous trouverez dans la présente section des conseils pour vous préparer à ce passage obligé.

2. Questions à envisager : Les questions qui suivent peuvent vous aider à définir les modalités d’une conduite sécuritaire et à vous préparer à cesser de conduire un jour.

o Conduisez-vous beaucoup?

o Pouvez-vous expliquer, dans vos propres mots, pourquoi il est important pour vous de conduire?

o Avez-vous déjà songé à cesser de conduire?

o Oui – dans quelles circonstances?

o Non – y songeriez-vous, étant donné le diagnostic de démence que vous avez reçu?

o Qu’est-ce que cela signifierait pour vous d’arrêter de conduire?

o Si vous cessiez de conduire, comment vous déplaceriez-vous?

o Qui peut vous aider à vous déplacer une fois que vous aurez renoncé à conduire?

o De votre lieu de résidence, avez-vous facilement accès à d’autres moyens de transport, p. ex., à un service d’autobus?

3. Pour accroître votre sécurité au volant, songez à adopter les stratégies compensatoires suivantes :

Ne conduisez pas la nuit tombée ni par mauvais temps.

Éteignez la radio lorsque vous conduisez.

Évitez les intersections achalandées.

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Ne prenez pas de passagers qui pourraient vous distraire (enfant ou animal domestique).

Inscrivez-vous au Programme 55 ans au volant ou suivez un cours de conduite d’appoint.

Évitez les autoroutes.

Éviter les heures de pointe.

Utilisez des accessoires fonctionnels tels que des rétroviseurs grand angle et un GPS.

Envisagez l’achat d’une voiture plus facile à conduire (transmission automatique, glaces électriques, sièges réglables).

4. Préparatifs en vue du renoncement à la conduite automobile : Malgré tous vos efforts,

viendra un jour où vous ne pourrez plus conduire de façon sécuritaire même si votre dossier de conduite est sans tache. Au fur et à mesure qu’elle progresse, la démence affecte les aptitudes de conduite (pages 4 – 6), à commencer par la capacité de réagir en situation d’urgence. L’idée de ne plus prendre le volant doit être mûrie avec soin, avec le soutien de la famille et de professionnels de la santé. Il s’agit d’une décision difficile à prendre.

C’est pourquoi il importe de s’y préparer à l’avance. Ainsi, vous ne serez pas pris de court.

Commencez par vous renseigner sur les autres moyens de transport à votre disposition.

Réfléchissez à la possibilité de rédiger des directives préalables concernant l’abandon de la conduite automobile, et d’en donner une copie à votre famille ou à votre médecin (voir le modèle de Hartford à la page 24).

5. Nécessité d’un suivi :

• Fixez un rendez-vous de suivi avec votre médecin dans 6 à 12 mois (ou avant, si votre médecin le recommande). Si, dans l’intervalle, vous ou un membre de votre famille notez une détérioration de votre état (en général ou encore, de votre mémoire ou de votre temps de réaction), informez votre médecin. .

• Si une personne qui doit retourner pour un suivi est incapable ou refuse de le faire, son médecin pourrait devoir en aviser le bureau des véhicules automobiles de la province ou du territoire.

(22)

B. RISQUE INDÉTERMINÉ

Si le risque associé à la conduite automobile d’une personne atteinte de démence est incertain, une évaluation plus approfondie peut s’imposer, comme l’illustre le diagramme ci-après.

Risque indéterminé associé à la conduite automobile

SI la santé et la sécurité soulèvent d’autres inquiétudes

commandant une évaluation plus approfondie et un traitement OU si la personne en cause ne

peut vraiment pas se payer une épreuve sur

route

SI la sécurité au volant est le seul

enjeu

Si la capacité de

conduire demeure incertaine Le médecin peut

adresser la personne à une clinique locale de la démence pour une évaluation, qui

peut comprendre des tests par un ergothérapeute ou un

neuropsychologue.

Le médecin peut demander une évaluation complète

(théorique et pratique) de la conduite automobile

auprès d’un professionnel de la

santé (page 12)

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C. CONDUITE DANGEREUSE

1. Apprendre que l’on est inapte à conduire – rencontre avec le médecin Le médecin vous fera part de ses inquiétudes concernant votre sécurité et celle d’autrui.

Il devrait vous exposer clairement les résultats de son évaluation, vous expliquer pourquoi vous n’êtes plus apte à conduire et vous rappeler que l’objectif de l’évaluation de la conduite automobile est de prévenir les blessures voire la mort tant pour vous que pour les autres.

Renoncer à conduire n’est pas une décision facile. Il se peut que vous soyez partagé entre le soulagement à l’idée de ne plus conduire et la tristesse, voire un sentiment de perte. Certains en veulent aux professionnels de la santé et aux membres de leur famille lorsque ceux-ci leur recommandent de ne plus prendre le volant. C’est normal de réagir ainsi, car il s’agit d’un deuil pour ces personnes. D’autres peuvent éprouver de l’incertitude ou de l’anxiété, craignant de perdre leur autonomie et leur vie sociale.

2. Plan de transport

Avec un peu de chance, vous pourrez planifier à l’avance la révocation de votre permis de conduire et mettre au point un plan de transport adapté. Cela signifie : dresser la liste des endroits où vous devez normalement vous rendre en semaine et des moyens de transport à votre disposition. Vous devrez peut-être apporter des changements à votre routine, par exemple opter pour le paiement électronique de vos factures et le dépôt direct pour ne pas avoir à aller à la banque.

Même si vous jouissez d’un bon réseau familial et social, votre vie pourrait perdre un peu de sa souplesse et de sa spontanéité. Il est donc très important de bien planifier cette période de transition et d’envisager tous les moyens de transport possibles pour satisfaire au mieux vos besoins. Vos choix seront fonction de vos propres

ressources et exigences. Dans les grandes villes, il y a les transports en commun (p. ex., Para Transpo à Ottawa). Ailleurs, le taxi peut s’avérer une meilleure option. Prendre des taxis ne coûte pas nécessairement plus cher que d’entretenir une voiture si vous parcourez 6500

km ou moins par année (en tenant compte du coût de l’essence, des réparations et de l’assurance). Vos proches pourraient aussi se partager la responsabilité de vous conduire. Ce pourrait être l’occasion pour eux de se rapprocher de vous. Certains foyers pour personnes âgées mettent à la disposition de leurs résidents une limousine ou une fourgonnette de transport. Un certain nombre d’organismes communautaires offrent par ailleurs des services de transport bénévole. Il est important d’élaborer un plan de transport

(24)

Voici des idées pour contourner l’absence de voiture :

(Dans le cas de services de transport, il est bon d’obtenir les noms et les numéros de téléphone) o Solliciter l’aide de la famille.

o Mettre les amis à contribution.

o Utiliser le transport en commun.

o Faire appel à Para Transpo (région d’Ottawa).

o Faire appel à des chauffeurs bénévoles.

o Utiliser des bons de taxi.

o Profiter d’un service de navette (communiquer avec le centre communautaire local).

o Faire affaire avec des entreprises qui livrent à domicile (épicerie, livres, ordonnances [y compris commandes en ligne] et journaux).

o Faire des achats par catalogue ou en ligne (on peut pratiquement tout commander par catalogue : nourriture pour animaux domestiques, cadeaux, vêtements, etc.).

o Faire du covoiturage.

o Se procurer une vignette de stationnement pour handicapé, s’il y a lieu.

o Se prévaloir de services à domicile : médecin, coiffeur, nettoyeur, etc.

o Se faire livrer ses repas (popote roulante) ou retenir les services d’un chef à domicile.

o Dresser une liste d’activités propres à donner une motivation.

3. Questions de sécurité importantes

Si vous vous entêtez à conduire ou si oubliez sans cesse que vous n’êtes plus apte à le faire, votre famille et/ou vos amis devront peut-être prendre les mesures suivantes :

o Éliminer la possibilité de conduire.

o Déplacer la voiture.

o Changer les clés.

o Utiliser un dispositif de verrouillage de la direction.

o Mettre la voiture hors de fonction.

o Appeler la police.

o Demander au médecin de fournir une attestation écrite (page 25) expliquant pourquoi vous ne pouvez plus conduire. Cette attestation doit souligner qu’il en va de la

responsabilité légale du médecin de signaler aux autorités les conducteurs dangereux.

o Consultez le verso de la trousse pour obtenir de plus amples renseignements.

(25)
(26)
(27)

4. RESSOURCES UTILES

(28)

MODÈLE DE DIRECTIVES PRÉALABLES CONCERNANT L’ABANDON DE LA CONDUITE AUTOMOBILE

(Voici un exemple de lettre d’entente que vous pourriez envisager de rédiger en prévision du jour où il vous faudra renoncer à conduire. Nous vous suggérons d’en remettre une copie à votre famille et à votre médecin.)

Entente avec ma famille au sujet de la conduite automobile À ma famille,

Viendra peut-être un jour où je ne serai plus en mesure de prendre de décisions éclairées concernant ma propre sécurité et celle des autres. Pour vous aider à prendre les dispositions nécessaires le moment venu, je vous exprime ici mes volontés et mes consignes pendant que j’en suis encore capable.

Je vous ai informés de mon désir de conduire aussi longtemps que je pourrai le faire sans danger.

Lorsqu’il ne sera plus raisonnable pour moi de conduire, je veux que ________________

(nom de la personne) m’en avise.

J’ai confiance que vous saurez faire le nécessaire pour m’empêcher de conduire et garantir ma sécurité et celle d’autrui, tout en préservant ma dignité.

Signé _________________________________________ Date ______________

Des copies de cette demande ont été remises à :

___________________________________ ___________________________________

___________________________________ ___________________________________

www.thehartford.com/alzheimers © 2000 The Hartford, Hartford, CT 06115

(Reproduit et traduit avec l’autorisation du Hartford Financial Services Group, Inc.)

(29)

ATTESTATION MÉDICALE TYPE À L’INTENTION DU PATIENT

(Voici un exemple de lettre que le médecin peut remettre à la personne atteinte de démence pour lui rappeler l’obligation d’arrêter de conduire. Une copie de cette lettre peut être remise à l’aidant de la famille.)

Date: ____________________

Nom: ___________________________________________________________

Addresse: _________________________________________________________________________________________

Madame, Monsieur,

Je sais que cela sera difficile à accepter pour vous, mais d’après les résultats des tests effectués, je vous recommande d’arrêter de conduire.

Vous avez subi une évaluation complète parce que vous présentiez des troubles de la mémoire et de la fonction cognitive. À la suite de cette évaluation, nous avons découvert que vous

souffrez de démence ____ et que le degré d’atteinte est ____.

Or, une personne atteinte de démence, même légère, court un risque 8 fois plus élevé qu’une personne du même âge d’être impliquée dans un accident de la route au cours de la prochaine année. De plus, pour une personne atteinte de démence, même légère, le risque d’être

impliqué dans un accident grave de la route est de 50 % dans les 2 ans suivant le diagnostic.

Voici d’autres facteurs qui, au cours de l’évaluation, ont soulevé des inquiétudes quant à votre sécurité au volant d’un véhicule :

____________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________

____________________________________________________________________________

À titre de médecin traitant, je suis tenu légalement de signaler le nom des conducteurs

potentiellement non sécuritaires au bureau des véhicules automobiles. Je n’ai pas d’autre choix.

Même si votre dossier de conduite est impeccable, le risque que vous soyez impliqué dans un accident de la route est trop élevé pour que vous puissiez continuer de conduire. Votre sécurité et celle des autres sont trop importantes pour courir ce risque.

Signature _____________________________________ Dr / Dre Date __________________

(30)

LISTE DE RÉFÉRENCES

(publications et ressources en ligne)

1. Premier LienMD (Société Alzheimer), Réseau de la démence de la région Champlain.

http://www.alzheimer-ottawa-rc.org

2. La transition du domicile à la résidence de retraite - Guide pour les aidants de personnes atteintes de démence. Juillet 2009. Disponible en ligne au http://www.rgpeo.com/

media/3923/rrr_guide_french_3i1b.pdf.

3. Keeping on the go: Driving safely as you age. National Blueprint for Injury Prevention in Older Drivers. http://www.olderdriversafety.ca/documents/CAOT%20Eng%20 ALZHEIMERS.pdf

4. Driving and Dementia: A Guide for Patients and Families. Kingston, Frontenac, Lennox &

Addington Dementia Network and the Ministry of Transport. http://www.providencecare.

ca/objects/rte/File/Health_Professionals/drivinganddementia_patient.pdf

5. LePore, PR (2000). When you are concerned: A guide for families concerned about the safety of an older adult. Albany: New York State Office for the Aging.

6. Navigating the Road: Knowing when to hang up your keys. Toronto Rehabilitation Institute.

7. Tappen, R, Kathleen J, Rosselli M. Is it Time to Stop Driving? Plain talk about Driving and Memory Problems. Florida University.

8. Older Driver Safety Project. National Association of Area Agencies on Aging, Washington, D.C.

9. Site web du Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario. www.rgpeo.com.

10. Site Web de CanDRIVE, programme canadien de recherche interdisciplinaire en santé axé sur l’amélioration de la sécurité des conducteurs âgés. www.candrive.ca.

11. At the crossroads: Family conversations about Alzheimer’s disease, dementia and driving.

http://hartfordauto.thehartford.com/UI/Downloads/Crossroads.pdf 12. www.alz.org/living_with_alzheimers_driving.asp

13. Au volant de ma santé. Société de l’assurance automobile du Québec. hhttps://secure.

saaq.gouv.qc.ca/documents/documentation/sites/all/files/volant_sante.pdf.

(31)

RESSOURCES

1. Feuillet d’information publié par la Société Alzheimer sur la démence et la conduite automobile – mis à jour http://www.alzheimer.ca/french/care/ethics-driving.htm 2. Information sur les centres locaux d’évaluation de la démence

http://champlaindementianetwork.org/fr-search-service.asp?area=2&tc=1 3. Liste des resources locales:

a. Para Transpo

http://www.octranspo1.com/communautes-et-evenements/service_para_transpo b. Formulaire d’inscription au service offert par Para Transpo

http://www.octranspo1.com/communautes-et-evenements/programme_de_

coupon_de_taxi

c. Chauffeurs bénévoles locaux

http://www.communitysupportottawa.ca/francais/services/main.php?service_id=2 4. Liste des centres régionaux d’évaluation de la conduite automobile

http://www.mto.gov.on.ca/french/dandv/driver/medical-review/eval-centres.

shtml#medical

5. Encart sur le deuil et l’ajustement qui accompagnent l’abandon de la conduite automobile 6. Formulaire de commentaires

(32)

Pour contacter:

Dr. Anna Byzsewski Unité d’évaluation gériatrique L’Hôpital d’Ottawa, Campus Civic 1053 Carling Ottawa ON K1Y 4E9

613.761.4195

Références

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