R a p p o r t a n n u e l
En page couverture, la photo du colibri est de Robert Morin ; celle de la grenouille léopard est une gracieuseté de Canards Illimités.
Politique d’octroi de contrats
La Fondation de la faune du Québec dispose, dans son règlement de régie interne, d’une politique relative à l’octroi de contrats. Cette politique a été appliquée au cours de l’exercice 2000-2001 et l’on peut en obtenir le texte en adressant une demande écrite à la Fondation.
Application de la Loi sur la protection des non-fumeurs
La Fondation s’est conformée aux dispositions de la Loi sur la protection des non-fumeurs en interdisant l’usage du tabac dans les endroits prévus par la loi.
Québec, juillet 2001
Monsieur Guy Chevrette
Ministre responsable de la Faune et des Parcs 700, boulevard René-Lévesque Est, 29eétage Québec (Québec) G1R 5H1
Monsieur le Ministre,
Conformément aux dispositions de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, j’ai l’honneur de vous présenter le rapport des activités de la Fondation de la faune du Québec pour l’exercice financier qui s’est terminé le 31 mars 2001.
Ce rapport s’inscrit dans le nouveau cadre de gestion par résul- tats adopté par la Fondation. Il fait état des résultats obtenus dans l’atteinte des objectifs fixés dans son plan triennal d’acti- vité 2000-2003.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments distingués.
Le président du conseil d’administration,
Rodrigue Biron Québec, juillet 2001
Monsieur Jean-Pierre Charbonneau Président de l’Assemblée nationale Hôtel du Parlement
Québec (Québec) G1A 1A4
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur de vous présenter le rapport annuel de la Fondation de la faune du Québec pour l’exercice financier qui a pris fin le 31 mars 2001.
Le dépôt de ce rapport constitue l’étape annuelle finale du processus de gestion par résultats dans lequel la Fondation s’est engagée pour l’année 2000-2001.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués.
Le ministre responsable de la Faune et des Parcs,
Guy Chevrette
Table
des matières
Déclaration du président-directeur général ________________________________________________________________________________________________________1 Message du président du conseil d’administration ______________________________________________________________________________________3 Message du président-directeur général _______________________________________________________________________________________________________________ 3 1 Présentation de la Fondation de la faune du Québec______________________________________________________________________ 4 1.1 Constitution_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 4 1.2 Fonctions et pouvoirs_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 4 1.3 Secteurs d’activité_______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 4 1.3.1 L’aide technique et financière_____________________________________________________________________________________________________________________ 4 1.3.2 L’acquisition d’habitats fauniques_____________________________________________________________________________________________________________4 1.3.3 La collecte de fonds_____________________________________________________________________________________________________________________________________________5 1.4 Encadrement administratif____________________________________________________________________________________________________________________________________________5 1.4.1 L’octroi d’aide financière_________________________________________________________________________________________________________________________________ 5 1.4.2 Les effectifs_________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 5 1.4.3 La protection des renseignements personnels_____________________________________________________________________________ 5 2 Orientations stratégiques et priorités______________________________________________________________________________________________________________ 6 2.1 Orientations stratégiques_______________________________________________________________________________________________________________________________________________ 6 2.2 Priorités _______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 6
3 Faits saillants 2000-2001_________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 7 4 Résultats de l’exercice 2000-2001_________________________________________________________________________________________________________________________ 9 4.1 Projets d’habitats fauniques________________________________________________________________________________________________________________________________________ 9 4.1.1 Fonds consacrés aux interventions fauniques______________________________________________________________________________ 9 4.1.2 Interventions en milieu forestier_________________________________________________________________________________________________________ 1 0 4.1.3 Soutien des espèces autres que les salmonidés ___________________________________________________________________ 1 1 4.1.4 Entretien des aménagements en milieu aquatique ____________________________________________________________ 1 2 4.1.5 Milieux urbain et périurbain __________________________________________________________________________________________________________________ 1 3 4.1.6 Milieu agricole ___________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 1 4 4.2 Soutien de la pêche et de la relève _________________________________________________________________________________________________________________ 1 5 4.3 Collecte de fonds et partenariat d’affaires _______________________________________________________________________________________________ 1 6 4.4 Autres activités ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ 1 7
5 Perspectives 2001-2002 ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ 1 8 États financiers ____________________________________________________________ 1 9 Principaux donateurs et partenaires de la Fondation _______________________________________________________________________ 2 7
L
es renseignements contenus dans le présent rapport annuel relevaient de ma responsabilité au 31 mars 2001.Cette responsabilité porte sur l’exactitude et l’intégrité des données ainsi que sur la fiabilité des résultats qui sont présentés au regard des objectifs approuvés par le conseil d’administration de la Fondation de la faune du Québec.
À ma connaissance, le Rapport annuel 2000-2001
• décrit fidèlement les secteurs d’activité, les orientations stratégiques et les priorités ;
• indique le niveau d’atteinte des objectifs fixés dans la planifica- tion stratégique en fonction des indicateurs de performance préétablis ;
• présente des données exactes et fiables qui couvrent l’ensemble des activités de la Fondation.
La direction a maintenu, tout au cours de l’exercice financier, conformément à son mandat, des systèmes de contrôle interne et d’information de gestion de façon à permettre, dans la mesure du possible, une saine gestion de ses opérations et une reddition de comptes eu égard aux engagements inscrits à son plan triennal d’activité 2000-2003.
Je suis satisfait des pratiques et des méthodes qui ont été utilisées pour produire l’information véhiculée dans ce rapport annuel approuvé par le conseil d’administration.
Le président-directeur général de la Fondation de la faune du Québec,
Bernard Beaudin
Sainte-Foy, le 6 juillet 2001
Déclaration du
président-directeur général
En couverture de ce rapport, Dominic Carbonneau, alors âgé de six ans, découvre les plaisirs de la pêche dans un étang qui a toutes les allures d’une mine d’or.
La photographie est une gracieuseté de son père, Réal D. Carbonneau.
Message du président
du conseil d’administration
D
es jeunes citadins qui pêchent, en ville, dans des cours d’eau restaurés. Des organismes qui voient à protéger des milieux fragiles pour assurer la pérennité de la sauvagine. Des hommes et des femmes qui bénéficient du programme Emplois-nature et qui prennent de l’expérience pour accéder au marché du travail tout en donnant un bon coup de pouce aux organismes de faune. Une faune qui suscite le partenariat et qui rallie les intérêts parfois divergents… Ce ne sont là que quelques-unes des réali- sations concrètes de la Fondation de la faune au cours de la dernière année pour assurer la conservation et la mise en valeur du patrimoine faunique du Québec.Des lieux de pêche pour les citadins
Conformément à ses orientations d’intervention en milieu urbain, la Fondation a octroyé une aide financière de 100 000 $ sur deux ans à la Ville de LaSalle pour la protection et la création d’habitats fauniques au parc des Rapides de LaSalle. Notons que la Fondation utilise ce site depuis quelques années comme lieu de pêche pour son programme Pêche en herbe à Montréal. Ce pro- gramme favorise la pêche chez les jeunes et connaît un succès indéniable. En effet, près de 22 000 jeunes ont déjà été initiés et nous prévoyons que 35 000 jeunes le seront d’ici 2002.
C’est aussi avec beaucoup de succès que la Fondation a organisé, les 8 et 9 juillet 2000, avec l’aide de tous les partenaires du monde de la faune, la première Fête de la pêche, événement national annuel permettant à toutes et à tous de pêcher sans permis. Cette première de la Fête de la pêche a attiré plus de 25 000 participants.
Enfin, les premières bases d’une stratégie d’intervention en milieu urbain ont été jetées au cours de la dernière année financière.
Des milieux fragiles mieux protégés
Depuis 1988, la Fondation a acquis 2 800 hectares d’habitats fau- niques menacés. Soucieuse d’assurer une protection adéquate de ces sites, elle favorise leur prise en charge par des organismes locaux. Pour aider ces gestionnaires de sites protégés, elle a con- senti au cours de l’exercice 2000-2001, 98 000 $ à 11 organismes locaux qui assument des responsabilités de gestion de sites pro- tégés dans le cadre du Plan nord-américain de gestion de la sauvagine. L’aide a été rendue possible grâce à une contribution de 49 000 $ d’Habitat faunique Canada.
Des emplois en région pour
les personnes économiquement démunies En matière d’engagement social et économique, le programme Emplois-nature de la Fondation a été reconduit pour une quatrième année par le Fonds de lutte contre la pauvreté par la réinsertion au travail avec une subvention de 959 000 $. Ainsi, ce sont 51 nouveaux emplois qui seront créés pour aider 26 organismes du milieu à réaliser leurs projets fauniques. Depuis le début du programme, ce sont 4,5 millions de dollars qui ont été consacrés à la créa- tion d’emplois à vocation faunique permettant ainsi à de nombreux projets de prendre forme ou de se concrétiser plus rapidement. De plus, l’expérience de travail et la formation acqui- ses représentent, pour les participants au programme, des atouts majeurs pour accéder au marché du travail.
Des partenaires dynamiques
Grâce aux idées, à la détermination et aux efforts d’un vaste réseau de partenaires préoccupés par la conservation et l’utilisa- tion des ressources fauniques, la Fondation a soutenu, au cours du dernier exercice, près de 500 projets et a consacré, pour leur réa- lisation, environ 4 millions de dollars. Cet investissement a produit un effet multiplicateur important entraînant des investissements totaux de 16,0 millions de dollars pour la faune.
Le soutien des initiatives des organismes du milieu, les jeunes et les aînés qui bénéficient ensemble de lieux de pêche de qualité de plus en plus accessibles, des emplois qui profitent aux gens et à la faune, des centaines de partenaires qui trouvent des solutions, des entreprises privées qui apportent leur contribution financière pour la sauvegarde de nos habitats fauniques, ce sont là de bonnes indications que la Fondation de la faune joue pleinement son rôle et poursuit avec succès sa mission. Ainsi, je tiens à souligner le travail effectué par toute l’équipe de la Fondation.
Le président du conseil d’administration,
Rodrigue Biron
L
a principale raison d’être de la Fondation de la faune du Québec est de veiller à la conserva- tion et à la mise en valeur des habitats de la faune sur l’ensemble du territoire québécois. La réalisa- tion de cette mission demande une approche partena- riale basée sur la recherche de solutions concrètes qui appellent la conviction et le travail d’une armée d’organismes, de bénévoles, de scientifiques voués à la protection de la faune.Rallier les intérêts et
augmenter les ressources financières
Pour accomplir sa mission, la Fondation de la faune a également le devoir de rallier les intérêts des utilisateurs des ressources, qu’ils soient pêcheurs, chasseurs, trappeurs, observateurs, avec ceux des grandes, moyennes et petites entreprises appelées elles aussi à contribuer financièrement à la protection et à la conservation des habitats fau- niques. La dernière année financière a donc été marquée par une réorganisation administrative visant à accorder la priorité à la collecte de fonds. Les effets de cette restructuration se font déjà sentir.
Consolider les programmes existants
Ainsi, une vaste campagne de relance de la carte affinité Nature VISA Desjardins a été mise en place. Trois nouveaux visuels ainsi qu’une carte OR ont été offerts à nos membres et il ne fait aucun doute que cette opération est couronnée de succès. La dernière année constitue, en effet, notre meilleure performance des cinq dernières années avec un taux de renouvellement qui s’est établi à 92,6 % et le recrutement de 328 nouveaux adhérents, portant le total à plus de 4 500 détenteurs.
Conclure un partenariat d’affaires au bénéfice de la faune aviaire
Au cours de la dernière année, la Fondation a conclu une entente de cinq ans avec Nutrite Hydro Agri Canada. L’entreprise, qui a mis en marché une nouvelle gamme de produits pour oiseaux
« Sanctuaire des oiseaux », s’est associée au programme Faites la cour aux oiseaux de la Fondation. En achetant ces produits pour oiseaux, graines, arbustes et vivaces, des milliers de Québécois peuvent facilement contribuer à la protection de la faune du Québec, puisque Nutrite retourne un pourcentage du produit des ventes à la Fondation de la faune.
Mettre en œuvre un fonds dédié aux espèces nordiques du Québec
La dernière année financière a également vu naître le Fonds pour les espèces nordiques, dont l’objectif est d’augmenter significativement le niveau d’investissement dans les régions nordiques du Québec. Ce nouveau fonds offre la particularité
unique de permettre le financement direct de projets concrets, tout en faisant la promotion des entreprises qui se distinguent au chapitre de la protection des habi- tats fauniques et de l’environnement nordique. À titre de partenaire fondateur, la compagnie forestière Kruger est au premier rang des entreprises ayant déjà adhéré au fonds.
Les actions soutenues par le fonds seront orientées autour de trois axes. On y trouve la recherche scien- tifique, notamment celle effectuée pour accroître l’intégration forêt-faune ; « On ne peut gérer que ce que l’on con- naît ». Un deuxième axe vise le transfert technologique vers les travailleurs du Nord, ce qui permettra une compréhension et une application sur le terrain des nouvelles connaissances. Enfin, con- formément à la mission de la Fondation, des efforts seront fournis sur le travail concret en matière d’habitats fauniques par le soutien d’organismes locaux, comme les communautés autochtones et les pourvoyeurs du Nord, préoccupés par la préservation des activités de prélèvement ou la protection des espèces menacées.
Soutenir le partenariat
En matière de soutien financier, la Fondation a financé des projets de grande importance, notamment concernant l’aménagement intégré forêt-faune en forêt privée. L’octroi d’une aide de 125 000 $ servira à soutenir la mise en œuvre des plans de pro- tection et de mise en valeur sur le territoire de douze agences régionales de mise en valeur de la forêt privée.
Afin d’acquérir des connaissances sur les habitats aquatiques du réservoir Gouin et d’assurer le développement durable de ce vaste territoire par un meilleur contrôle de l’effort de pêche, 120 000 $ sur une période de trois ans ont été consentis à la Corporation de gestion du réservoir Gouin.
Ce ne sont que quelques projets qui vous invitent à prendre con- naissance des résultats obtenus au cours de la dernière année financière. Ces résultats, nous les devons au soutien que nous recevons des organismes gestionnaires de projets, des chasseurs, des pêcheurs, des trappeurs, des souscripteurs, des détenteurs de la carte Nature VISA Desjardins, des collectionneurs du timbre pour la conservation et des partenaires financiers de l’entreprise privée qui ont la volonté de devenir eux-mêmes des protecteurs des habitats fauniques du Québec.
Le président-directeur général,
Bernard Beaudin
Message du
président-directeur général
A
près avoir constaté la perte d’importantes superficies d’habitats humides et la dégradation de la qualité des habitats aquatiques et terrestres, et afin de promouvoir la mise en valeur des ressources fauniques qui engendraient alors une activité économique estimée à 620 millions de dollars, le gou- vernement du Québec créait, le 15 juin 1984, la Fondation de la faune du Québec.1.1 Constitution
Constituée en vertu du chapitre V de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, la Fondation de la faune du Québec est une personne morale à but non lucratif, mandataire du gou- vernement, qui relève du ministre responsable de la Faune et des Parcs. La Fondation est reconnue, depuis 1987, comme un orga- nisme de charité enregistré au sens de la Loi de l’impôt sur le revenu et est donc habilitée à délivrer des reçus pour usage fiscal.
Dès 1988, la Fondation a obtenu l’assurance d’un financement stable et récurrent provenant de contributions versées par tous les pêcheurs sportifs, les chasseurs et les trappeurs du Québec.
La Fondation est administrée par un conseil d’administration formé de treize membres nommés par le gouvernement, lesquels représentent le secteur de la faune, celui de la forêt, la grande industrie, le monde des affaires, etc. Elle intervient sur l’ensemble du territoire québécois à partir d’un bureau central situé dans la communauté urbaine de Québec.
1.2 Fonctions et pouvoirs
La Fondation a pour fonction de promouvoir la conserva- tion et la mise en valeur de la faune et de son habitat. Les principaux pouvoirs qui lui sont conférés par la loi pour réaliser son mandat sont :
• de solliciter et de recevoir des dons, des legs, des subventions ou d’autres contributions ;
• d’acquérir, de louer ou d’aliéner des biens ou des droits réels sur des biens et d’y effectuer des travaux ;
• de fournir de l’aide financière ou technique afin de conserver ou de mettre en valeur la faune ou son habitat ;
• de conclure des ententes dans le cadre de ses fonctions.
1.3 Secteurs d’activité
Conformément aux pouvoirs qui lui sont conférés par la loi, la Fondation a développé des champs d’activité qui traduisent son rôle et sa spécificité en tant que fondation.
1.3.1 L’aide technique et financière
Depuis le début de ses activités en 1988, la Fondation s’est orien- tée vers le soutien des initiatives des organismes du milieu. Aussi, pour favoriser la mise sur pied de projets, la Fondation conseille et accompagne les promoteurs dans la conception, la réalisation et le suivi de leurs projets. La rédaction et la diffusion de guides d’aménagement, la tenue de séances de formation, l’organisation d’ateliers, la réalisation de projets de démonstration sont autant de moyens privilégiés. À eux seuls, ces moyens ne pourraient cependant pas permettre la réalisation de projets qui nécessitent des investissements importants, d’où l’aide apportée sous forme de financement.
Au cours de l’exercice 2000-2001, l’aide technique et financière de la Fondation a porté sur trois aspects :
• la conservation et la mise en valeur des habitats fauniques ;
• la création d’emplois liés à la faune ;
• le soutien de la pêche et de la relève.
Les clientèles de la Fondation dans ce secteur d’activité sont nombreuses et diversifiées. Plus de 700 organismes partenaires ont déjà traité avec la Fondation. Ce sont principalement :
• les gestionnaires de territoires fauniques (zecs, pourvoiries...) ;
• les associations de chasse et de pêche ;
• les organismes de conservation ;
• les propriétaires d’habitats fauniques ;
• les municipalités et leurs organismes ;
• les institutions d’enseignement et de recherche ;
• les ministères et les organismes gouvernementaux.
1.3.2 L’acquisition d’habitats fauniques
Outre le soutien financier des projets de partenaires locaux qui désirent préserver des habitats fauniques, la Fondation a pris sous sa responsabilité l’acquisition d’habitats prioritaires d’importance nationale, principalement les habitats des zones humides identi- fiées dans le Plan nord-américain de gestion de la sauvagine, dans le Fonds pour la restauration de l’habitat du poisson et dans le Plan Saint-Laurent Vision 2000.
1 Présentation de la Fondation
de la faune du Québec
En assumant cette responsabilité d’agir comme maître-d’œuvre des acquisitions d’habitats fauniques au Québec, la Fondation s’engage non seulement à détenir des titres de propriété, mais aussi à garantir la gestion et la surveillance à long terme de ces actifs. Pour ce faire, elle s’est dotée d’un fonds des immobilisations.
1.3.3 La collecte de fonds
La Fondation tire la majeure partie de ses revenus d’une contribu- tion obligatoire des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs, dont le montant est établi par le gouvernement. C’est pour compléter ce financement et pour que les utilisateurs de la faune soient solide- ment appuyés par d’autres donateurs dans leurs efforts pour maintenir et améliorer les habitats fauniques que la Fondation a mis au point divers mécanismes de collecte de fonds et des parte- nariats d’affaires qui visent les individus, les PME et les grandes entreprises, les fondations privées, les ministères et les organismes publics.
1.4 Encadrement administratif
La Fondation dispose d’une grande flexibilité dans l’organisation de ses activités. Trois règlements encadrent l’ensemble de ses interventions : un règlement de régie interne qui précise les pou- voirs respectifs du conseil d’administration et du président- directeur général, et les modalités d’exercice de ces pouvoirs, notamment en ce qui concerne l’octroi de contrats, et deux règle- ments soumis à l’approbation du gouvernement, soit le règlement concernant les demandes d’aide financière et celui sur le plan d’effectifs, la nomination et la rémunération des employés de la Fondation.
1.4.1 L’octroi d’aide financière
Deux éléments caractérisent le processus d’octroi d’aide financière de la Fondation : premièrement, l’existence de programmes d’aide qui facilitent la tâche aux promoteurs de projets — condi- tions d’admissibilité, barèmes de financement, etc. —
et qui permettent de sélectionner les meilleurs projets et de traiter équitablement l’ensemble des demandes, notamment en les soumettant pour évaluation à des comités constitués de spécialistes extérieurs à la Fondation ; deuxièmement, la récep- tion et l’analyse de toute demande relative aux habitats fauniques, qu’il s’agisse de répondre à une situation d’urgence ou plus simplement de concrétiser une bonne idée qui concerne les habitats fauniques, mais qui ne s’inscrit dans aucun programme.
1.4.2 Les effectifs
Au 31 mars 2001, la Fondation compte, outre la fonction de président-directeur général, quinze postes à temps complet. Onze sont des postes réguliers autorisés en vertu du plan d’effectifs et quatre sont des postes de nature occasionnelle associés à la réali- sation de projets spéciaux.
Par ailleurs, la Fondation a complété un processus de réorganisa- tion interne visant à consacrer un maximum de ressources pour la création de nouveaux partenariats d’affaires et pour accroître les revenus de collecte de fonds. L’analyse et la redéfinition des tâches de l’ensemble du personnel ont conduit à la mise en place, à l’automne 2000, d’une unité responsable des partenariats d’affaires et de la collecte de fonds.
1.4.3 La protection
des renseignements personnels
Les actions réalisées dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action gouvernemental pour la protection des renseignements personnels sont la création d’un comité de protection des renseignements personnels ainsi que l’information et la sensibili- sation du personnel de la Fondation.
La priorité d’action pour l’exercice 2001-2002 en matière de pro- tection des renseignements personnels portera sur la conformité des profils d’accès aux renseignements nominatifs relativement aux exigences contenues dans la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.
Les activités
Prélèvement de scirpe américain au Marais à scirpe de la rivière Ha ! Ha !
A
nnuellement, la Fondation établit, dans un plan triennal d’activité, ses orientations stratégiques et ses priorités en matière tant de protection et de mise en valeur des habi- tats fauniques que de financement de ses activités.2.1 Orientations stratégiques
Les orientations stratégiques de la Fondation s’appuient sur des valeurs communes à un grand nombre de partenaires privés et gouvernementaux, à savoir : la diversité biologique, le partenariat, le développement régional et la création d’emplois.
Pour l’exercice 2000-2001, les orientations retenues en matière d’habitats fauniques visaient à :
• protéger et à mettre en valeur les habitats nécessaires au développement de la faune dans son ensemble, tant les espèces prélevées que celles qui ne le sont pas ou dont la situation est préoccupante, et ce, notamment près des zones de concentration humaine ;
• canaliser les énergies vers la prise de responsabilités accrues par les propriétaires privés, les organismes du milieu et les adminis- trations locales, et à intégrer, dans la réalisation des activités humaines, les éléments fauniques essentiels au développement durable des ressources ;
• étendre son partenariat avec les organismes privés et gouvernementaux, et à soutenir les organismes du milieu de la faune dans la réalisation de leurs initiatives en matière d’habitats fauniques ;
• diversifier les interventions sur les plans faunique et géo- graphique afin d’accroître l’utilisation de l’ensemble des ressources par tous les groupes d’utilisateurs.
Par ailleurs, en matière de collecte de fonds et de partenariat d’affaires, les activités de la Fondation ont été orientées pour diversifier ses sources de financement afin de maintenir la stabilité et la récurrence des revenus nécessaires pour soutenir ses interventions fauniques.
2.2 Priorités
Dès le début de ses activités, la Fondation a bénéficié de contribu- tions importantes provenant des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs. En 1988, les besoins estimés étaient considérables, mais le savoir-faire en matière de protection et de mise en valeur des habitats fauniques était peu développé ou peu connu, et les initia- tives des groupes locaux plutôt timides. Les efforts ont alors été orientés en priorité vers l’accroissement des interventions fauniques, stratégie qui a porté fruit et a permis au partenariat de progresser à un rythme accéléré, soit 13 % de croissance annuelle moyenne de 1991 à 2001.
Or, depuis quelques années, la Fondation ne dispose plus de ressources suffisantes pour répondre à l’ensemble des demandes qui lui sont soumises, et ce, malgré une augmentation des contri- butions des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs de près d’un million de dollars en 1997. La priorité pour la Fondation est donc d’accroître et de consolider ses sources de financement auto- nomes que ce soit en instaurant des mécanismes de contributions auprès d’autres utilisateurs de la faune et des habitats, en asso- ciant davantage de partenaires et de corporations à des projets ou à des programmes d’intervention ou en concevant de nouveaux moyens de recueillir des contributions du public.
Deux priorités ont marqué les activités de l’exercice 2000-2001 :
• la consolidation des interventions fauniques dans les territoires fauniques et forestiers et un réalignement partiel vers les milieux agricoles et les zones les plus densément peuplées du Québec afin que les actions sur le terrain renforcent la notoriété de la Fondation et lui permettent d’obtenir des appuis accrus de la part tant des individus que des corporations ;
• l’accroissement des efforts consacrés à la collecte de fonds et à la recherche de partenariats d’affaires afin d’obtenir les fonds supplémentaires essentiels pour poursuivre la croissance des activités.
2 Orientations
stratégiques et priorités
3 Faits saillants 2000-2001
G
lobalement, les activités de la Fondation, au cours de l’exercice terminé le 31 mars 2001, ont été équivalentes à celles des années antérieures. Abstraction faite des pro- jets de lutte contre la pauvreté par la réinsertion au travail qui ont diminué de 60 % pour se chiffrer à 763 200 $, les dépenses régu- lières ont progressé de 6,1 % par rapport à l’exercice précédent.Utilisation des fonds en 2000-2001
Type d’activité Sommes versées
Variation par rapport à 1999-2000 En milliers
de dollars % %
Projets d’habitats 2 377,4 50,0 10,1
Création d’emplois – FLCP
*
763,2 16,1 -60,5Acquisition et gestion de terrains 185,9
**
3,9 -18,9Soutien à la pêche et à la relève 617,6 13,0 16,5
Collecte de fonds 354,8 7,5 -14,3
Administration 452,3 9,5 5,9
Total 4 751,2 100,0 -16,5
Il convient de noter que les dépenses consacrées aux projets d’habitats, au cours de l’exercice 2000-2001, concernent des pro- jets qui ont été acceptés entre 1995 et 2001. Les délais de plani- fication et de mise en œuvre des projets, de même que les éché- ances de réalisation souvent étalées sur plusieurs années, font en sorte qu’environ 50 % des sub- ventions versées au cours d’une année sont imputables à des pro- jets acceptés durant les années précédentes.
* Fonds de lutte contre la pauvreté par la réinsertion au travail.
**Excluant les sommes investies dans l’acquisition de terrains dont la Fondation est propriétaire et qui sont capitalisées à son actif immobilier.
• 3,94 millions de dollars consacrés aux projets fauniques ;
• 495 projets soutenus financièrement : - 222 projets d’habitats ;
- 77 projets de création d’emplois ; - 18 projets de protection d’habitats ; - 178 projets relatifs à la pêche et à la
relève ;
• 1,51 million de dollars de revenus auto- nomes autres que les contributions obligatoires des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs.
L’exercice 2000-2001 est caractérisé par : L’exercice 2000-2001 est caractérisé par :
Les activités
La rivière Les Escoumins
En plus des sommes versées pour soutenir la réalisation de projets, les nouvelles demandes reçues, évaluées et acceptées annuelle- ment constituent un indicateur important du niveau d’activités et de l’intérêt des partenaires de la Fondation pour ses programmes d’aide financière.
Ainsi, au cours de l’exercice 2000-2001, la Fondation a accepté 353 nouveaux projets d’intervention et 2,77 millions de dollars ont été réservés pour leur réalisation. Le coût total de réalisation de ces projets est estimé à environ 12,5 millions de dollars, soit des investissements totaux de 4,5 $ pour chaque dollar souscrit par la Fondation.
Répartition des subventions et des projets par volet d’intervention en 2000-2001
En milliers de dollars
* Incluant 140 projets sélectionnés par la Société de la faune et des parcs du Québec dans le cadre du programme Pêche en ville.
Tous les projets acceptés au cours de l’exercice ont contribué à l’atteinte des objectifs de la Fondation afin de répondre au mieux à la crois- sance des besoins en matière d’habitats fauniques, à l’intérêt des acteurs du domaine et à l’apparition de nouveaux partenaires, de nouveaux concepts de gestion et de nouvelles structures.
Mise en valeur des habitats : 102 projets 1 279,4 $
Protection des habitats : 13 projets 279,4 $ Acquisition de
connaissances : 18 projets 290,0 $ Sensibilisation et formation : 42 projets 376,7 $
Pêche et relève : 178 projets * 548,0 $
Provenance des fonds en 2000-2001
%
% En milliers
de dollars
Variation par rapport à 1999-2000 Revenus encaissés
Provenance
Contribution des utilisateurs 2 986,8 66,4 -2,3
Création d’emplois – FLCP
*
738,4 16,4 -60,9Contribution des partenaires 182,2 4,0 -7,9
Collecte de fonds 456,9 10,2 -6,9
Intérêts et autres 132,8 3,0 -23,0
Total 4 497,1 100,0 -22,5
* Fonds de lutte contre la pauvreté par la réinsertion au travail.
4 Résultats de
l’exercice 2000-2001
L
a Fondation a adopté, pour l’exercice 2000-2001, une ges- tion axée sur les résultats. Toutefois, considérant son champ d’activité, les véritables résultats de ses interven- tions et de ses programmes en matière d’interventions fauniques, de recrutement de nouveaux adeptes et de collecte de fonds ne se traduiront qu’à long terme par un accroissement des ressources fauniques et de leur utilisation, et en matière de collecte de fonds par la récurrence et la stabilité des contributions.Les résultats énoncés ci-après pour chacun des huit objectifs fixés à son plan triennal d’activité 2000-2003 sont donc des résultats intermédiaires qui peuvent être qualifiés facilement à court ou moyen terme.
4.1 Projets d’habitats fauniques
En matière d’aide financière et technique offerte aux partenaires pour la réalisation de projets fauniques, la Fondation s’est donné, pour l’exercice 2000-2001, quatre objectifs qui concernent
l’ampleur des fonds consacrés aux interventions fauniques, les interventions en milieu forestier et le milieu aquatique. Deux autres objectifs se rapportent à la planification des actions en milieu urbain et périurbain et en milieu agricole
4.1.1 Fonds consacrés
aux interventions fauniques
Le contexte
La Fondation a toujours accordé la priorité au soutien des inter- ventions fauniques de ses partenaires en y consacrant le maximum des fonds disponibles. Grâce à l’amélioration de la performance de la collecte de fonds, à l’accroissement des revenus provenant d’autres sources de financement et au contrôle des dépenses, la Fondation entend consacrer, bon an mal an, aux interventions fauniques un montant équivalent aux contributions reçues des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs.
Les activités
Objectif
Consacrer aux interventions fauniques une somme équivalente aux contributions reçues des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs en 2000-2001
Résultat 2000-2001
Au cours de l’exercice terminé le 31 mars 2001, 98,8 % des sommes reçues des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs ont été affectés à des projets fauniques.
Commentaires
L’objectif qui vise à réinvestir, bon an mal an, dans des projets fauniques chaque dollar reçu des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs demeure atteint à moyen terme. Pour la période triennale 1998-2001, la Fondation a investi 100,5 % des sommes reçues des utilisateurs dans des projets fauniques. Le recul observé est attribuable essentiellement à la réduction des activités de protection des habitats du fonds des immobilisations.
Objectif non atteint
Contribution des pêcheurs,
des chasseurs et des trappeurs 3 022,0 3 056,7 2 986,8 9 065,5 Fonctionnement 2 911,8 2 957,3 2 876,7 8 763,8 Immobilisations 150,2 119,4 74,9 344,5 Total 3 062,0 3 076,7 2 951,6 9 108,3
% des contributions investi
dans les projets 101,3 100,7 98,8 100,5
Évolution des sommes consacrées aux interventions fauniques - 1998-2001
En milliers de dollars
Projets fauniques financés par les revenus annuels
1998 1999
1999 2000
2000
2001 Total
Les résultats
Les résultats
La grande majorité des sommes réservées au milieu forestier en 2000-2001 a été affectée à des projets de mise en valeur des habitats fauniques. Les projets les plus significatifs concernent :
• le soutien offert aux agences de mise en valeur des forêts privées pour leur permettre d’intégrer un volet faunique et bio- diversité à leur plan de protection et de mise en valeur (PPMV) ;
• un projet d’aménagement intégré forêt-faune réalisé par le Conseil de la nation huronne-wendat dans le secteur Tourilli de la réserve faunique des Laurentides ;
• le soutien de la Fédération québécoise des gestionnaires de zecs dans leurs efforts pour intégrer les besoins fau- niques dans les plans quinquennaux d’aménagement forestier applicables sur le territoire des zecs.
4.1.2 Interventions en milieu forestier
Le contexte
L’aménagement intégré et durable des forêts, la certification forestière et la révision du régime forestier sont parmi les princi- paux facteurs qui contribuent actuellement à une réorganisation des pratiques forestières et favorisent l’intégration forêt-faune.
La Fondation a adopté, en 1997, une stratégie d’intervention en milieu forestier qui vise à y accroître ses interventions et à attein- dre un meilleur équilibre dans l’affectation des contributions des chasseurs et des trappeurs. Elle vise à mieux répondre aux besoins et à appuyer les efforts des acteurs du milieu forestier dans la réalisation de projets bénéfiques pour la faune.
Subventions totales versées 2 545,7 2 196,3 2 502,5
Milieu forestier 282,3 298,8 331,6
Accroissement des interventions
en milieu forestier – 5,8 % 11,0 %
Évolution des interventions en milieu forestier - 1998-2001
En milliers de dollars 1998 1999
1999 2000
2000 2001
Répartition des projets et des sommes réservées au milieu forestier en 2000-2001
Mise en valeur des habitats : 42 projets 420,6 $
Acquisition de connaissances : 4 projets
95,2 $ Sensibilisation et formation :
3 projets 13,6 $
En milliers de dollars
Objectif
La Fondation accroîtra d’au moins 50 % ses investisse- ments en milieu forestier pour atteindre une somme de 475 000 $ pour l’exercice 2002-2003.
Résultat 2000-2001
La Fondation a versé 331 600 $ pour des projets pour la faune terrestre et aviaire en milieu forestier en 2000-2001, soit une augmentation de 11 % par rapport à
l’année précédente.
Commentaires
Il est à noter que les engagements pris par la Fondation au cours de l’exercice 2000-2001 pour soutenir de nouveaux projets en milieu forestier se sont accrus de 22,4 % pour atteindre 529 000 $. L’accroissement substantiel des engagements, dont la réalisation sera étalée sur plusieurs années, constitue un autre indice de l’atteinte de l’objectif en 2002-2003.
Objectif triennal en voie d’être atteint
Les résultats
Les résultats
Le contexte
Au cours des années passées, la Fondation a consacré des efforts importants pour réaliser des interventions pour les salmonidés.
Ainsi, moins de 10 % des subventions ont été consacrées à des espèces autres que les salmonidés. Or, ces espèces présentes prin- cipalement dans le sud et l’ouest de la province sont souvent les plus accessibles. À preuve, elles représentaient en 1995, 47 % des captures et plus de 50 % des jours de pêche réalisés au Québec.
Bien que la problématique relative à certaines de ces espèces sem- ble davantage liée à la gestion de leur exploitation qu’à des besoins d’intervention en matière d’habitats fauniques, la Fondation a néanmoins jugé pertinent de leur accorder une attention parti- culière. Elle escompte ainsi améliorer la qualité des habitats des espèces autres que les salmonidés et favoriser le recrutement de nouveaux adeptes de la pêche à ces espèces qui sont présentes près des grands bassins de population.
* Incluant un projet de 100 000 $ – Parc des Rapides de LaSalle.
Subventions pour
les espèces aquatiques 985,2 1 205,3 904,6 Subventions autres que
pour les salmonidés 80,8 171,1 264,3
% autres que
pour les salmonidés 8,2 14,2 29,2
Investissements pour les espèces autres que les salmonidés
En milliers de dollars
1998 1999
2000 2001 1999
2000
*
Répartition des projets et sommes réservées pour des projets aquatiques en 2000-2001
En milliers de dollars
Mise en valeur des habitats : 50 projets 723,0 $
Protection des habitats : 1 projet 75,0 $ Acquisition de
connaissances : 6 projets 93,6 $ Sensibilisation
et formation : 3 projets 13,0 $
Les activités
Objectif
La Fondation accroîtra les investissements qu’elle consacre aux espèces autres que les salmonidés, principalement présentes dans l’ouest de la province, pour les porter à 20 % des subventions consacrées au milieu aquatique d’ici le 31 mars 2003.
Résultat 2000-2001
Au cours de l’exercice 2000-2001, quatorze projets relatifs aux habi- tats des espèces autres que les salmonidés ont été acceptés et 264 300 $ ont été réservés pour leur réalisation, soit 29,2 % de l’ensemble des sommes réservées pour l’ensemble des projets aquatiques.
Commentaires
Un projet majeur de restauration du parc des Rapides par la Ville de LaSalle (100 000 $) a été accepté. Sans ce projet, les subventions octroyées pour les espèces autres que les salmonidés auraient néanmoins représenté 20,4 % du total des projets aquatiques.
Objectif atteint
Les principaux projets acceptés par la Fondation au cours de l’année 2000-2001 et relatifs aux espèces autres que les salmonidés sont :
• évaluation de la qualité de l’habitat et de la productivité des frayères d’esturgeon jaune dans la rivière l’Assomption par la Corporation de l’aménagement de la rivière l’Assomption ;
• le soutien de la Corporation de gestion du réservoir Gouin dans ses efforts de préservation et d’aménagement des habitats du doré jaune.
4.1.3 Soutien des espèces autres que les salmonidés
Les résultats
Les résultats
4.1.4 Entretien des aménagements en milieu aquatique
Le contexte
La Fondation consacre annuellement plus d’un million de dollars pour soutenir des projets d’aménagement aquatique. Pour s’assu- rer que ces travaux donnent les résultats escomptés sur les populations de poissons, elle a organisé, en octobre 1998, un séminaire sur l’évaluation de travaux d’aménagement ou de protection d’habitats aquatiques. Ce forum, qui réunissait près de 70 spécialistes, a mis en évidence l’importance d’un entretien adéquat. Depuis, des modifications ont été apportées au programme d’Amélioration de la qualité des habitats aquatiques pour améliorer cet aspect et pour inculquer aux promoteurs l’importance de l’entretien des aménagements aquatiques.
La population de castors, en expansion au Québec, a des effets négatifs sur les aménagements aquatiques et entraîne un accroissement des coûts d’entretien des aménagements réalisés (seuils, échelles à poisson, etc.). Afin d’appuyer les efforts de ses partenaires promoteurs de projets aquatiques, la Fondation a amorcé, en 2000-2001, la réalisation d’un guide sur l’aménage- ment et la gestion du territoire en fonction de la présence du cas- tor. Ce guide est réalisé en collaboration avec plusieurs orga- nismes publics et privés spécialisés dans ce domaine. À l’automne 2001, l’on pourra se procurer le guide qui définira, notamment, des solutions pratiques aux problèmes occasionnés par les castors.
Objectif
La cible à atteindre pour l’exercice 2002-2003 : 80 % des projets d’aménage- ment aquatique réalisés au cours des trois années précédentes devront faire l’objet d’un entretien annuel.
Résultat 2000-2001
Au cours de l’exercice 2000-2001, la Fondation a mis en place le processus de suivi des rapports d’entretien et un système d’information de gestion qui per- mettront de s’assurer de l’atteinte de l’objectif en 2002-2003.
Commentaires
La Fondation a ajouté à ses critères d’analyse des projets en milieu aquatique un élément afin de tenir compte des efforts faits par les promo- teurs de projets pour entretenir leurs aménagements fauniques. Au besoin, d’autres mesures incitatives pourront être adoptées.
Objectif triennal en voie d’être atteint
Les résultats
Les résultats
4.1.5 Milieux urbain et périurbain
Le contexte
Soucieuse d’assurer une protection adéquate aux habitats fau- niques subsistants en milieux urbain et périurbain, de restaurer les habitats endommagés, de sensibiliser les citadins à l’importance des habitats et de favoriser la pratique des activités récréatives reliées à la faune, la Fondation a consacré, au cours des dernières années, des ressources importantes pour favoriser la réalisation de projets fauniques en milieux urbain et périurbain.
Au cours des prochaines années, elle compte appuyer sa stratégie de collecte de fonds sur des interventions mieux ciblées et plus visibles dans les milieux urbain et périurbain afin d’y accroître sa notoriété auprès des citadins qui représentent un important poten- tiel de financement.
Les activités
Objectif
Se doter d’une stratégie
d’intervention en milieux urbain et périurbain pour le
31 mars 2001.
Résultat 2000-2001
Un projet de stratégie a été déposé à la Société de la faune et des parcs du Québec en mars 2001 pour s’assurer d’une harmonisa- tion et de la complémentarité de nos actions.
Commentaires
Le projet sera soumis pour consultation aux représentants des partenaires fauniques et municipaux en mai 2001 pour être déposé pour approbation au conseil d’administration au plus tard à l’automne 2001.
Objectif non atteint
Ce dernier projet constitue un bel exemple d’appui à la stratégie de col- lecte de fonds de la Fondation. La grande visibilité de la brochure auprès du public a permis d’y associer cinq partenaires majeurs : Nutrite Hydro Agri Canada, Hydro-Québec, Nikon, Parcs Québec et les Éditions versico- lores (Fleurs, Plantes et Jardins).
En plus de contributions financières de 38 000 $, soit 86 % des coûts de réali- sation du projet, ce partenariat s’est étendu à la distribution de 225 000 des 300 000 brochures produites.
Au cours de l’exercice 2000-2001, la Fondation a pour- suivi ses investissements en milieux urbain et périurbain.
Elle a accepté dix-neuf nouveaux projets totalisant des subventions de près de 300 000 $.
Les projets les plus importants acceptés en 2000-2001 concernent :
• la restauration et la mise en valeur du parc des Rapides par la Ville de LaSalle, au bénéfice de 25 espèces de poissons présentes dans le fleuve Saint-Laurent, un site utilisé pour recruter de nouveaux adeptes aux activités de pêche ;
• l’intégration d’une capsule « Faites la cour aux oiseaux » dans chacune des treize émissions de la série télévisée 1-888-OISEAUX diffusée sur les ondes de Radio-Canada ;
• la production et la distribution par la Fondation d’une quatrième brochure incitant les citadins à aménager leur arrière-cour pour les oiseaux.
Les résultats
Les résultats
4.1.6 Milieu agricole
Le contexte
Les cours d’eau en milieu agricole ont subi les effets d’une agricul- ture de plus en plus intensive et ont perdu, dans bien des cas, leur potentiel faunique en raison de la pollution diffuse, de l’érosion, etc. Depuis quelques années, grâce aux programmes d’aide à l’em- ploi et à la faveur de l’intérêt croissant des producteurs agricoles pour les questions environnementales, la conservation des sols et la gestion intégrée des ressources, la Fondation a soutenu la réa- lisation de plusieurs projets aquatiques en milieu agricole.
Certains d’entre eux, réalisés en collaboration avec les produc- teurs agricoles et leurs conseillers, ont démontré leur valeur didac- tique et sont devenus de véritables projets démonstrateurs.
Ces milieux fauniques à proximité des zones urbaines et périur- baines sont facilement accessibles pour l’utilisation des ressources fauniques. La Fondation entend y mener des actions sur les habi- tats qui favoriseront le recrutement de nouveaux adeptes des activités de pêche et de chasse.
Objectif
Adopter, avant le 31 mars 2001, une stratégie d’intervention dans les cours d’eau en milieu agricole et déposer un projet d’entente agriculture-faune relative à la conservation des habitats aquatiques d’ici le 31 mars 2002.
Résultat 2000-2001
Au 31 mars 2001, un premier document d’orientation, justifiant l’importance d’intervenir dans les cours d’eau en milieu agricole et précisant le rôle de la Fondation, a été soumis aux principaux acteurs des domaines faunique et agricole pour avis et suggestions.
Commentaires
Afin d’assurer l’harmonisation de la stratégie de la Fondation en milieu agricole avec celle de la Société de la faune et des parcs du Québec, l’adoption de cette stratégie a été reportée d’un an.
Objectif non atteint
Consciente de l’urgence de conserver et de restaurer des habitats à fort potentiel en périphérie du territoire urbanisé et d’y accroître l’offre d’activités récréatives liées à la faune, la Fondation a pour- suivi, en 2000-2001, ses efforts de sensibilisation auprès des acteurs du monde agricole et des producteurs.
Les interventions les plus significatives acceptées en 2000-2001 sont :
• le soutien de la MRC de Kamouraska pour la mise en œuvre d’un projet de gestion intégrée du bassin versant de la rivière Kamouraska ;
• le soutien des efforts de l’Union québécoise pour la conserva- tion de la nature visant le développement de pratiques agroen- vironnementales au Québec.
Les résultats
Les résultats
Progression du nombre de participants de 1997 à 2001
0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000
0 10 20 30 40 50 60
1997 1998 1999 2000
Nombre de participants Dollars par participant
3 000
5 000
6 177
7 419 53 $
32 $
26 $ 22 $
Provenance des participants en 2000-2001
Les activités
4.2 Soutien de la pêche et de la relève
Le contexte
Le ministère de l’Environnement et de la Faune a constitué, en 1994, un fonds alimenté par une contribution spéciale des pêcheurs, en vue d’augmenter l’offre de poissons par des ense- mencements en milieux urbain et périurbain et de recruter de nou- veaux adeptes de la pêche.
Le fonds soutient deux volets d’activité :
• le volet « Pêche en ville », qui permet de financer des projets d’ensemencement reçus, sélectionnés et suivis par la Société de la faune et des parcs du Québec. La Fondation a consacré 378 500 $ en 2000-2001 pour soutenir les 140 projets retenus ;
• le volet « Pêche en herbe » vise, quant à lui, le recrutement de nouveaux adeptes de la pêche auprès des jeunes, et consiste à recevoir des groupes durant une journée pour les initier à la pêche et les sensibiliser à la faune et aux habitats fauniques ; chaque jeune reçoit alors un ensemble de pêche, un cahier édu- catif et un certificat « Pêche en herbe ». La Fondation consacre annuellement 160 000 $ à ce volet.
Au cours des quatre premières années du programme Pêche en herbe, la Fondation et ses partenaires ont initié plus de 20 000 jeunes à la pêche. Et ce n’est qu’un début.
Régions 4 398 ou 59,3 %
Québec
Montréal 1 765 ou 23,8 %
Objectif
Initier 20 000 jeunes à la pêche au cours de la période
2000-2003 (maintien du budget de 160 000 $ par année).
Résultat 2000-2001
Au cours de l’année
2000-2001, 7 400 jeunes ont été initiés à la pêche et ont reçu leur certificat « Pêche en herbe » qui leur permettra de pêcher sans permis de pêche jusqu’à l’âge de 18 ans.
Commentaires
La Fondation, en collaboration avec les partenaires fauniques nationaux et 145 organismes locaux, a organisé la première Fête de la pêche qui a accueilli plus de 25 000 participants les 8 et 9 juillet 2000.
Objectif triennal en voie d’être atteint
Au total, 7 419 jeunes ont bénéficié d’une journée d’activité Pêche en herbe, soit 20 % de plus qu’au cours de l’exercice précédent. Le coût moyen par participant a été réduit de 26 $ à 22 $ grâce au partenariat accru des organismes locaux.
Soixante-huit projets soumis par des organismes locaux de toutes les régions du Québec ont été sélectionnés et soutenus pour la réalisation d’une activité Pêche en herbe. Près de 5 000 jeunes ont ainsi été initiés à la pêche par des partenaires locaux.
Pour sa part, la Fondation, en collaboration avec la Fédération québécoise de la faune, la Fédération des pourvoyeurs du Québec, la Société des établissements de plein air du Québec et la Société de la faune et des parcs du Québec, a initié à la pêche 2 500 jeunes des régions de Montréal et de Québec.
Les marchands Canadian Tire du Québec ont participé à l’expan- sion du programme en offrant une commandite de 15 500 $.
Les résultats
Les résultats
4.3 Collecte de fonds
et partenariat d’affaires
Le contexte
La collecte de fonds constitue pour la Fondation la deuxième plus importante source de revenus après la contribution des pêcheurs, des chasseurs et des trappeurs.
Depuis 1988, les activités de collecte de fonds ont engendré des revenus bruts totaux de près de 5,7 millions de dollars.
Les principales activités et programmes sont :
• le timbre pour la conservation des habitats fauniques offert aux collectionneurs et au public depuis 1988 et qui constitue un pro- duit unique au Canada, notamment par la diversité des espèces qui y sont représentées ;
• la carte Nature VISA Desjardins, carte de crédit affinité émise par VISA Desjardins, grâce à laquelle la Fondation reçoit une remise pour chaque détenteur ainsi qu’une ristourne sur la valeur totale des transactions effectuées avec la carte ;
• le partenariat d’affaires qui repose sur le parrainage par des entreprises de projets d’intervention faunique de grande enver- gure, sur le versement de redevances et sur la commandite d’événements, de projets ou de documents qui ont un bon potentiel médiatique ;
• l’adhésion, les dons et les autres contributions qui découlent d’activités-bénéfice, de campagnes de sollicitation, etc.
1997-1998 534,9 407,8 1,31
1998-1999 367,1 293,8 1,25
1999-2000 490,6 413,8 1,19
2000-2001 456,9 354,8 1,29
Évolution de la collecte de fonds
En milliers de dollars, de 1997 à 2001
Dépenses Rendement
Revenus/dépenses
Revenus
Apport des programmes de collecte de fonds en 2000-2001
En milliers de dollars
Partenariat d’affaires 203,1 $ ou 44,4 %
Timbre pour la conservation 133,2 $ ou 29,2 %
Carte Nature VISA Desjardins 100,3 $
ou 22,0 % Adhésion,
dons et autres 20,3 $ ou 4,4 %
Objectif
Engendrer, au cours de l’année 2000-2001, un revenu net de collecte de fonds de 125 000 $ avec un rendement d’au moins 1,35 $ de revenus par dollar dépensé.
Résultat 2000-2001
Les revenus nets de la collecte de fonds pour l’exercice terminé le 31 mars 2001 sont de 102 100 $ pour un rendement de 1,29 $ de revenus par dollar dépensé.
Commentaires
Même si l’objectif fixé n’a pas été atteint, les indicateurs ont progressé de façon significative. Les revenus nets de l’année 2000-2001 ont été de 33 % supérieurs à ceux de l’exercice précédent et le rendement s’est accru de près de 10 %.
Objectif non atteint
L’apport des activités et des programmes aux revenus de la col- lecte de fonds est variable. Alors que le partenariat d’affaires a constitué la principale source de revenus de la collecte de fonds avec 209 100 $, c’est la carte Nature VISA Desjardins qui a engen- dré le meilleur rendement avec un revenu net de 61 300 $, soit 2,57 $ de revenu pour chaque dollar dépensé.
Les résultats
Les résultats
Les activités
4.4 Autres activités
Au cours de l’exercice terminé le 31 mars 2001, la Fondation est intervenue dans de nombreux autres secteurs d’activité pour soutenir des projets de création d’emplois, pour favoriser le main- tien de la biodiversité, pour restaurer des habitats aquatiques endommagés et pour aider les gestionnaires de sites protégés.
Emplois-nature
Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale, gestionnaire du Fonds de lutte contre la pauvreté par la réinsertion au travail, a accepté, en mars 2001, de poursuivre pour une quatrième année consécutive son soutien au programme Emplois-nature de la Fondation. Grâce à une contribution supplémentaire de 960 000 $, la Fondation pourra aider 26 partenaires du milieu en soutenant la création d’une cinquantaine d’emplois au bénéfice de personnes économiquement démunies, prestataires de la sécurité du revenu.
Biodiversité
La Fondation a poursuivi, en 2000-2001, sa contribution aux efforts et aux engagements gouvernementaux en matière de préservation de la biodiversité. Une aide financière de 187 400 $ a été réservée pour soutenir la réalisation de dix-sept projets relatifs aux habitats d’espèces dont la situation est jugée préoccupante ou de celles qui ne sont pas prélevées. Le coût total de réalisation de ces projets est estimé à 1,23 million de dollars.
Les projets les plus significatifs sont :
• la caractérisation de sites d’hibernation de chauves-souris, l’aménagement d’une quinzaine de sites prioritaires et la réali- sation d’un guide d’aménagement par la firme Envirotel inc. ;
• l’étude et l’aménagement, par l’Université de Montréal, de trois sites de ponte utilisés par cinq espèces de tortues de la rivière des Outaouais.
Aide aux gestionnaires de sites protégés
Depuis le début de ses activités, la Fondation a acquis ou soutenu l’acquisition de 2 800 hectares d’habitats fauniques essentielle- ment des milieux humides. Bien qu’elle assume d’emblée ses responsabilités de propriétaire, la Fondation a toujours privilégié la participation des organismes locaux dans la conservation et la mise en valeur des sites protégés.
Au cours de l’année 2000-2001, neuf gestionnaires locaux ont ainsi bénéficié d’une aide totale de 90 000 $ pour assurer la sur- veillance et la gestion d’autant de sites, y implanter des activités éducatives et récréatives prévues aux plans de mise en valeur et y installer l’équipement nécessaire. Habitat faunique Canada a partagé le financement de ce programme avec la Fondation.
Faune-secours
La Fondation a complété, au cours du dernier exercice, les enga- gements qu’elle avait contractés dans le cadre du programme Faune-secours, programme lancé à l’automne 1996 pour financer la réalisation de travaux de restauration des habitats, des amé- nagements ou des infrastructures fauniques endommagés par les pluies diluviennes de juillet 1996. À terme, grâce aux 800 400 $ investis par la Fondation, le programme a permis de réaliser 55 projets au coût total de 1,92 million de dollars.
Ce phénomène climatique a causé des effets négatifs majeurs aux populations de poissons et aux habitats fauniques des régions touchées. Toutefois, grâce aux efforts des organismes du milieu, à l’action rapide et ciblée de la Fondation et à son soutien financier, plusieurs plans d’eau sont de nouveau accessibles aux pêcheurs sportifs.
P
our le prochain exercice, la Fondation maintiendra ses orientations stratégiques et ses priorités d’intervention en matière d’habitats fauniques. Elle intensifiera ses actions en milieux forestier, agricole et urbain dans un contexte de préser- vation de la biodiversité, de développement durable des ressources et de participation accrue des propriétaires aux efforts de conservation et de mise en valeur. Elle consolidera ses inter- ventions sur les habitats des espèces fauniques, prélevées ou non, qui sont présentes dans les zones périurbaines et agricoles. Enfin, elle accentuera les efforts afin de recruter un plus grand nombre de nouveaux adeptes aux activités de chasse et de pêche et d’atténuer la désaffection des Québécoises et des Québécois pour ces activités récréatives.Soucieuse d’améliorer sans cesse son action, la Fondation a adhéré au nouveau cadre de gestion gouvernementale et a déter- miné des objectifs à atteindre.
Les principaux thèmes retenus pour 2001-2002 sont les mêmes que ceux de l’exercice précédent, à savoir :
• réinvestir un maximum de fonds dans les interventions fauniques ;
• accroître le soutien de projets en milieu forestier ;
• accentuer l’entretien des aménagements aquatiques réalisés au cours des années antérieures ;
• augmenter les sommes consacrées aux espèces aquatiques autres que les salmonidés ;
• adopter et mettre en application une stratégie d’intervention en milieux urbain et périurbain ;
• adopter une stratégie d’intervention en milieu agricole ;
• initier un plus grand nombre de jeunes à la pêche.
En matière de collecte de fonds, la Fondation accentuera ses efforts en vue d’accroître tant les revenus engendrés que le rende- ment obtenu sur ses investissements dans ce domaine.
L’implantation du Fonds pour les espèces nordiques et la consoli- dation des partenariats d’affaires sont les deux préoccupations majeures pour l’exercice 2001-2002.
5 Perspectives 2001-2002
www.especesnordiques.com
Pour sauver les espèces nordiques, un fonds créé par la
Fondation de la faune du Québec
Rapport de
la direction
L
es états financiers de la Fondation de la faune du Québec ont été dressés par la direction, qui est responsable de leur préparation et de leur présentation, y compris les estima- tions et les jugements importants. Cette responsabilité comprend le choix de conventions comptables appropriées qui respectent les principes comptables généralement reconnus du Canada.Pour s’acquitter de ses responsabilités, la direction maintient un système de contrôles comptables internes, conçu en vue de fournir l’assurance raisonnable que les biens sont protégés et que les opérations sont comptabilisées correctement et en temps voulu, qu’elles sont dûment approuvées et qu’elles permettent de produire des états financiers fiables.
La Fondation reconnaît qu’elle est responsable de gérer ses affaires conformément aux lois et règlements qui la régissent.
Le Vérificateur général du Québec a procédé à la vérification des états financiers de la Fondation conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada, et son rapport du vérificateur expose la nature et l’étendue de cette vérification et l’expression de son opinion.
Le président-directeur général,
Bernard Beaudin Sainte-Foy, le 5 juin 2001
À l’Assemblée nationale
J
’ai vérifié le bilan de la Fondation de la faune du Québec au 31 mars 2001 et l’état des résultats et de l’évolution des soldes de fonds ainsi que l’état des flux de trésorerie de l’exercice terminé à cette date. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Fondation. Ma responsa- bilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en me fondant sur ma vérification.Ma vérification a été effectuée conformément aux normes de véri- fication généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.
À mon avis, ces états financiers donnent, à tous les égards impor- tants, une image fidèle de la situation financière de la Fondation au 31 mars 2001, ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour l’exercice terminé à cette date selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.
Conformément aux exigences de la Loi sur le Vérificateur général (L.R.Q., chapitre V-5.01), je déclare qu’à mon avis ces principes ont été appliqués de la même manière qu’au cours de l’exercice précédent.
Le vérificateur général du Québec,
Guy Breton, FCA Québec, le 5 juin 2001
Rapport du
vérificateur
États
financiers
PRODUITS
Contributions perçues sur les permis de pêche, de chasse
et de piégeage 2 986 777 $ 3 056 725 $ - $ - $
Contributions du Fonds de lutte contre la pauvreté par la
réinsertion au travail 738 385 1 886 764 - -
Collectes de fonds (note 3) 456 896 490 624 - -
Contributions de partenaires 128 439 161 691 53 747 36 210
Intérêts 53 984 63 145 21 109 35 006
Don de terrain - - - 48 200
Revenus divers 57 703 26 061 - -
4 422 184 5 685 010 74 856 119 416
CHARGES
(note 4)Coût des projets fauniques 2 994 968 2 688 840 185 894 229 269 Coût des projets de lutte contre
la pauvreté par la réinsertion
au travail 763 168 1 934 197 - -
Frais de collectes de fonds 354 816 413 843 - -
Frais d’administration 452 330 427 064 - -
4 565 282 5 463 944 185 894 229 269
EXCÉDENT (INSUFFISANCE) DES PRODUITS
SUR LES CHARGES
(143 098) 221 066 (111 038) (109 853)SOLDES DE FONDS
AU DÉBUT
1 379 486 1 163 854 2 769 148 2 873 567Transferts interfonds (1 418) (5 434) 1 418 5 434
SOLDES DE FONDS
À LA FIN
1 234 970 $ 1 379 486 $ 2 659 528 $ 2 769 148 $Résultats et évolution
des soldes de fonds
de l’exercice terminé le 31 mars 2001Fonds de fonctionnement Fonds des immobilisations
20002000 2001
2001
