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Journées de l’innovation en biologie (Paris) – Toute La Veille Acteurs de Santé, le hub de l'info du secteur santé

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Academic year: 2022

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18 & 19 OCTOBRE 2018 • ESPACE GRANDE ARCHE • PARIS LA DÉFENSE

DOSSIER DE PRESSE

CONFÉRENCE DE PRESSE 25 SEPTEMBRE 2018

JOURNÉES

DE L’INNOVATION EN BIOLOGIE

CONTACTS PRESSE - LauMa communication - Tél. 01 73 03 05 20

Sarah Gacemi - sarah.gacemi@lauma-communication.com - Tél. 01 73 03 05 23

Emmanuelle Klein - emmanuelle.klein@lauma-communication.com - Tél. 01 73 03 05 22

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1. Les JIB, une réponse aux enjeux actuels de la biologie 3

1.1. Les JIB se réinventent 3

1.2. Le futur de la biologie médicale se joue maintenant 3

1.3. Les grands enjeux de la biologie médicale 4

Les chiffres clés du secteur 6

2. Biologie médicale et nouveautés scientifiques 6 2.1. POC, toujours plus près du patient 10

2.2. E-santé et dispositifs de suivi connectés patients 10

2.3. Le boom des approches syndromiques 11

2.4. Au service de la rapidité de la prise en charge et d’un meilleur suivi 11

3. IA et biologie médicale 13

3.1. Un monde de données 13

3.2. L’IA, du traitement de données de masse au service

de la médecine personnalisée 13

3.3. Anticiper les problèmes éthiques de l’exploitation des données par l’IA 14

SOMMAIRE

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1. Les JIB, une réponse aux enjeux actuels de la biologie 1.1. Les JIB se réinventent

Les JIB fêtent, cette année, leur 61e édition. Pour l’occasion, elles se modernisent et mettent l’accent sur l’innova- tion en biologie médicale afin de demeurer le premier rendez-vous français et francophone du diagnostic in vitro, ouvert sur l’international.

Toujours en toute indépendance, les JIB 2018 sont plus que jamais ouvertes à l’ensemble des acteurs de la biologie médicale publique comme privée. Mêlant un programme scientifique exigeant et élaboré par deux comités scien- tifiques à une exposition centrée sur l’innovation, les JIB ont aussi vocation à demeurer un lieu et un moment de convivialité, d’échanges et de rencontres.

La conception du programme scientifique des JIB et de son exposition a été revue et dynamisée pour mieux ré- pondre aux enjeux de la transformation de notre système de santé et être ainsi l’espace où se construit l’avenir de la biologie médicale.

1.2. Le futur de la biologie médicale se joue maintenant

Pour répondre aux enjeux de la transformation de notre système de santé, dont la direction a été donnée le 18 septembre dernier par le Président Emmanuel Macron et la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, il n’est plus possible de continuer à cloisonner les évolutions médicales et scientifiques des innovations technologiques, organisationnelles, professionnelles, économiques et de politique publique. Il n’est également plus possible de traiter séparément ville et hôpital, « petits » et « grands » laboratoires… Le temps est à la gradation des soins dans le cadre d’un système où les différents intervenants du parcours de soins communiquent et s’articulent au profit d’une meil- leure prise en charge du patient.

Tout est lié et indissociable. C’est tout le propos des JIB 2018 que d’offrir une vision à 360° sur les innovations afin de permettre aux acteurs de notre secteur de concevoir la biologie médicale de demain, à la fois sur le plan médical, technologique et organisationnel.

Il y va autant de l’intérêt individuel que collectif d’avoir une vision ouverte, large et stratégique de la biologie médicale pour que demain, elle réponde à sa juste place, aux enjeux de santé. Cette connaissance et cette conscience des évolutions présentes et à venir sont la meilleure garantie de trouver des équilibres et des consensus permettant le dynamisme de la biologie médicale et son engagement total dans notre système de santé au service des patients.

Focus

Biologie médicale, un coût ou un investissement ? Jeudi 18 octobre, 11h30

• Nicolas Bouzou, économiste

• Annelore Coury, Directrice délégué à la gestion et à l’organisation des soins, Assurance Maladie • Thomas Deroche, Sous-Directeur de la régulation de l’offre de soins, DGOS,

ministère des Solidarités et de la Santé

• Jérôme Salomon, Directeur général de la santé, ministère des Solidarités et de la Santé

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1.3. Les grands enjeux de la biologie médicale

La biologie médicale française privée a considérablement évolué ces dix dernières années. Une période qui a été mar- quée par un mouvement de restructuration radicale, faisant passer le nombre de laboratoires de biologie médicale de près de 4 000 à moins de 1 000 (792 selon le dernier rapport de branche). Ce mouvement a été fait en préservant la proximité avec les patients, grâce à l’avènement des laboratoires multisites. Dans le public, la création des Groupe- ments hospitaliers de territoire (GHT) a, là aussi, lancé le mouvement de restructuration.

Tous les laboratoires, hospitaliers comme de ville, sont aujourd’hui dans la dernière étape de leur accréditation. Il ont ainsi consenti à un immense effort sur les procédures qualité, en général combiné à la modernisation en continu de leurs plateaux techniques.

Qualité et haute performance sont maintenant les caractéristiques de la biologie médicale française qui n’a pas à rougir de la comparaison avec les autres pays. Elle est également très bien placée en termes de coût pour le système de santé. Ainsi, la biologie médicale française coûte maintenant moins cher par an et par habitant que la biologie allemande (110 euros contre 117 euros).

Cette situation plutôt satisfaisante cache en fait des enjeux extrêmement importants et structurants pour les an- nées à venir :

Médicaux, avec le besoin d’accompagner, en proximité une biologie médicale au service d’une médecine de plus en plus personnalisée, au « lit du patient » ;

Technologiques en intégrant à bon escient les innovations du diagnostic in vitro qui sont elles-mêmes poussées par la révolution digitale et des données massives ;

Organisationnels en intégrant au bon moment et au bon endroit la biologie médicale dans la gradation des soins, et dans le développement de la e-santé ;

Professionnels en régénérant le rôle du biologiste médical autour de son apport médical et sa gestion des données biologiques du patient ;

Financiers en sortant d’une logique de maîtrise aveugle pour mettre en œuvre des outils de régulation intelligente autour de la pertinence de soins et du levier de la prévention.

Focus

Les jeunes biologistes peuvent-ils intégrer des méga-groupes ? Jeudi 18 octobre, 15h15

• Lionel Barrand, Président, Syndicat des Jeunes Biologistes Médicaux (SJBM)

• Patrick Foloppe, Président, Société Belges des Pharmaciens Spécialistes en Biologie Clinique, Directeur chez Sonic Healthcare

• NicolasCellou Sow, Biologiste médical libéral • Georges Ruiz, Président Directeur général, Innovie

Chantier nationail sur les tarifs : les biologistes ont-ils leur mot à dire ? Vendredi 19 octobre, 10h15

• Patrice Blouin, représentant du Syndicat des Laboratoires de Biologie Clinique, Laboratoire Axbio

• Claude Cohen, Président, SNMB

• Philippe Martin, Trésorier, Syndicat Des Biologistes

• Michèle Surroca, Responsable du Département des produits de santé, Assurance Maladie • 4 •

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Focus

Quel modèle économique pour innover en prévention ? Vendredi 19 octobre, 12h15

• Pierre Arwidson, Directeur adjoint de la Direction de la Prévention et Promotion de la Santé, Santé Publique France

• Pierre Gabach, médecin conseil, Responsable du Département des Prestations et Maladies Chroniques, Assurance Maladie

Article 51 et innovation organisationnelle : comment les biologistes peuvent-ils prendre l’initiative ?

Vendredi 19 octobre, 14h00

• Yann Bourgueil, médecin de santé publique, Directeur de recherche et chargé de mission, Institut de Recherche et de Documentation en Économie de la Santé

• Natacha Lemaire, Rapporteur général du Comité Technique et du Conseil Stratégique de l’Innovation en Santé

• Michel Varroud-Vial, Conseiller soins primaires et professionnels libéraux, DGOS, ministère des Solidarités et de la Santé

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Les chiffres clés du secteur

Le secteur des laboratoires de biologie médicale privés

Source : Rapport de branche 2017 de la branche des laboratoires de biologie médicale extrahospitaliers

Sur le plan économique

• 792 structures juridiques (de plusieurs sites) contre 1 429 structures en 2012.

La diminution a encore été de 12,5 % entre 2014 et 2015.

• Le nombre de sites est quant à lui plutôt en augmentation : il est de 3 612 en 2015 contre 3 587 en 2012.

Mais il est en légère baisse (-1 %) entre 2014 et 2015.

• En 2013, le chiffre d’affaires (CA) total de la branche était de 4,2 milliards (chiffres DREES).

Sur le plan social

• 42 088 salariés qui représentent 37 950 Equivalent temps plein (ETP) soit près de 500 ETP de plus qu’en 2012.

• 9 890 embauches et 9 730 départs en 2015.

• Masse salariale : 1,1 milliard, soit 26 % du CA.

• 87,5 % de femmes, 42 ans d’âge moyen, 12,5 ans d’ancienneté moyenne, 93 % des salariés en CDI.

• 7 % de techniciens de catégorie A, 32 % de catégorie B et 3,5 % de catégorie C.

• 26 % de secrétaires, 8,5 % d’infirmiers, 7,5 % de coursiers, 4 % d’employés d’entretien, 1,5 % de qualiticiens…

À savoir : il manque aujourd’hui des chiffres publics sur l’offre de biologie médicale hospitalière, ce qui explique leur absence, hormis à travers les chiffres de l’industrie du diagnostic in vitro.

L’industrie du secteur du diagnostic in vitro

Source : Le diagnostic biologique au coeur de la santé de demain, Livre blanc du Sidiv, 2017

Chiffre d’affaires global : 1,8 Md €

• dont 70 % auprès des laboratoires de biologie médicale (publics et privés) et 22 % pour l’autodiagnostic

Nombre d’entreprises : 80

• dont 90 % de PME

• dont 33 % produisant en France, lesquelles réinvestissent 12 % en R&D et réalisent 85 % de leur CA à l’export

Nombre d’emplois directs : 12 000

• dont 46 % en R&D (16 %) et en production (30 %) • dont 70 % au sein des entreprises productrices en France

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2. Biologie médicale et nouveautés scientifiques

Les JIB 2018 proposent un programme dense et riche de 43 sessions élaboré par deux comités scientifiques, français et international, respectivement présidés par le Pr Virginie Ferré et le Pr Dr. Mariam Klouche.

• Comité scientifique français - Présidente :

Pr Virginie Ferré. Directrice de l’UFR des Sciences Biologiques et Pharmaceutiques, PU-PH Service virologie, Doyenne honoraire de la Faculté de Nantes

- Membres

Pr Laurence Camoin-Jau. Professeur des Universités-Praticien Hospitalier, Service d’Hématologie Biologique, CHU Timone- Assistance Publique Hôpitaux de Marseille.

Dr Jean Canarelli. Président de la commission de biologie du Conseil national de l’ordre des médecins.

Pr Marc Delpech. Professeur des universités, Praticien hospitalier dans le Service de Génétique et Biologie moléculaire de l’hôpital Cochin. Membre correspondant de l’Académie de Médecine, «Honorary Professor»

à la Faculté de Médecine de l’université Jiao Tong de Shanghai.

Dr Henri-Pierre Doermann. Biologiste médical libéral, URPS Nouvelle Aquitaine.

Pr Claude Dreux. Membre des Académies nationales de médecine et de pharmacie.

Dr Jean-Marc Dubertrand. Biologiste médical libéral, URPS Paca.

Dr Mickaël Fortun. Biologiste médical, Past Président de la FNSIPBM.

M. Philippe Gesnouin. Coordinateur de la commission TIC & Santé, Cap Digital, Medicen, Systematic.

Responsable du transfert technologique pour le secteur de la santé et des biotechnologies à INRIA.

Dr Morgane Moulis. Présidente de la FNSIP-BM.

Dr Clément Pontoizeau.  Assistant HU Hôpital Necker, Service Pr Robert Barouki. Diplômé École Normale SUP (ENS Lyon), DES Biologie Médicale, spécialiste en métabolomique.

Pr Hervé Puy. Biochimie et génétique moléculaire, Président du Collège de Biochimie-Biologie Moléculaire, Chef de Pôle Hôpitaux Universitaires Paris Nord– Beaujon-Bichat-Louis Mourier, Directeur unité INSERM Paris Diderot.

• Comité scientifique francophone et internationale - Présidente :

Pr Dr. Mariam Klouche, Docteur en médecine, LADR (Laborzentrum Medizinisches Versorgungszentrum) Bremen, Allemagne

- Membres :

Dr Abdelhalim Chachou, médecin biologiste, Président de l’ALAM (Association nationale des laboratoires d’analyses médicales), membre de la FIFBCML (Fédération internationale francophone de biologie clinique et de médecine des laboratoires, membre de la FABC (Fédération arabe de biologie clinique), Algérie.

Bahri Cherif, Président du Syndicat des biologistes de libre pratique de Tunisie, secrétaire général de la Fédération Euro-Méditerranéenne de Biologie Médicale

Dr Jef Jonckheere, Ph. Bio., Président de la SBPSBC (Société Belge des Pharmaciens Spécialistes en Biologie Clinique), Belgique.

Dr Jean Bungert, Ph. Bio., Vice-Président de la SBPSBC, Belgique

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Dr Alexander Haliassos, MD, PhD, EurSpLM, Président of the GSCC-CB (Greek Society of Clinical Chemistry-Clinical Biochemistry), Director of the ESEAP (Greek Proficiency Testing Scheme for Clinical Laboratories), Grèce.

Dr Corrado Marino, biologiste, spécialisée en microbiologie, spécialisée en analyse chimique clinique.

Directeur Federlab Italia, responsable des relations de l’ordre national des biologistes italiens, Italie.

Dr Christian Haddad, MD, MHS, Président du Syndicats des Biologistes – Chef des laboratoires et CTS CHU NDS – Jbeil, Liban.

Dr Layachi Chabraoui, Professeur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat, Chef du Laboratoire Central de Biochimie et du Centre d’Étude des Maladies Héréditaires du Métabolisme,CHU Ibn Sina Rabat, Président de la Société Marocaine de Chimie Clinique et Biologie Médicale, Maroc.

Dr Youssef Idrissi Kaitouni, Conseil des Pharmaciens Biologistes (CPB), Maroc.

Dr Abdellatif  Lodghiri, Président de l’AMBM (Association marocaine de biologie médicale), Maroc.

Dr Jorge Nunes Oliveira, Président de l’APAC (Associação Portuguesa dos Analistas Clínicos), Portugal.

Dr Camelia Grigore, Chef de laboratoire Hopital de Pediatrie Sibiu ,Roumanie, Association Roumaine de Laboratoires.

Pr Ben Messaoud  Taieb, Président de la société Tunisienne de Biologie Clinique (STBC), Professeur de Biochimie, Directeur du labo de recherche, Chef de service de biochimie- Hôpital d’enfants de Tunis, Tunisie

17 sessions sont consacrées à des thématiques scientifiques et technologiques couvrant des sujets comme les nou- veaux biomarqueurs du cancer, la place de la créatinine ou encore l’apport du deep learning à la biologie médicale.

Comme l’ensemble des sessions des JIB 2018, elles ont fait l’objet d’une attention particulière concernant les for- mats de présentation, alternant formats courts et longs afin d’offrir une diversité d’approche. À noter, deux formats inédits depuis la création des JIB : « L’essentiel de l’actualité scientifique de l’année », la session pour prendre en compte l’essentiel des publications scientifiques des 12 derniers mois, et « l’Agora Tech », un espace à mi-chemin en pitch et démonstration pour faire vivre l’innovation.

Ensemble, ces sessions répondront aux principales interrogations sur l’innovation en biologie médicale dont l’objectif demeure plus que jamais l’amélioration de la prise en charge rapide et personnalisée du patient. C’est pourquoi 3 conférences à mi-chemin entre l’innovation organisationnelle et scientifique sont également proposées.

Focus sessions inter-disciplinaires

Le diagnostic au cœur du parcours de soins Jeudi 18 octobre, 10h30

• Myriam Edjlali-Goujon, responsable du groupe communication, Société Française de Radiologie

• Jean-Philippe Masson, Président de la Fédération Nationale des Médecins Radiologues • Jean-François Meder, Président, Société Française de Radiologie, CNP de Radiologie (G4) L’examen vétérinaire

Jeudi 18 octobre, 16h30

• Denis Avignon, Vice-Président, Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires

• Thierry Chambon, Vice-Président, Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral, Président, Union Européenne des Vétérinaires Praticiens

• Pascal Fanuel, Conseiller en charge de la commission santé publique vétérinaire

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Focus sessions inter-disciplinaires

À quoi sert l’IPA (Infimier en pratique avancée) pour le biologiste ? vendredi 19 octobre, 14h30

• Jean-Gérard Gobert, Président, Fédération Nationale de Praticiens Biologistes Hospitaliers et Hospitalo-Universitaires

• Catherine Kirnidis, Président, Syndicat National des Infirmièrs et Infirmiers Libéraux • Philippe Tisserand, Président, Fédération Nationale des Infirmières et Infirmiers Libéraux, Fédération Française des Praticiens de Santé

• Philippe Vermesch, Président, Syndicat des Médecins Libérau

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2.1. Le POC, toujours plus près du patient

De nombreuses innovations de diagnostic génomique unitaire « tout-en-un », c’est-à-dire de l’échantillon au ré- sultat, mobile, rapide, voient le jour. Elles font parties de ces nombreux tests diagnostics innovants et performants utilisées comme POC (point of care).

Quelle place ces innovations vont-elles occuper demain ? Vont-elles se substituer au TDR antigénique ? Vont-elles permettre une meilleure orientation des patients en amont des urgences (biologie au sein des maisons de santé) et aussi une orientation plus rapide au sein des urgences ?

Ces innovations vont changer la donne. Aujourd’hui les systèmes sont encore épars et conduisent à une multiplicité de petits automates correspondant, chacun, à une indication diagnostique. Ce sera de moins en moins le cas. Les biologistes médicaux doivent suivre cette évolution pour offrir ce nouveau service aux cliniciens et aux patients. Il ne tient qu’à eux de ne pas être exclus de ce mouvement.

Focus

Diagnostic rapide et transportable des maladies contagieuses au «point de soins» (POC) Jeudi 18 octobre, 15h45

• Exemple du point de soin du CHU de Marseille

Grégory Dubourg, Maître de conférence des universités, praticien hospitalier, CHU de la Timône, Marseille

• Stratégies de diagnostic microbiologique du futur

Bernard La Scola, Professeur des universités, praticien hospitalier, CHU de la Timône, Marseille • Diagnostic microbiologique en milieu isole

Pierre-Yves Lévy, Praticien hospitalier, CHU de la Timône, Marseille Avenir des grands plateaux techniques, vers le déploiement des «POC»

Vendredi 19 octobre, 16h00

• Stéphane Eimer, Président, Laboratoire Eimer, Biogroup ICD

• Pr Dr. Mariam Klouche, Docteur en médecine, LADR (Laborzentrum Medizinisches Versorgungszentrum) Bremen, Allemagne

• Philippe Murat, ancien Pharmacien inspecteur à l’ARS Nouvelle-Aquitaine, en charge de la biologie médicale, Paris

• Michel Vaubourdolle, Chef de service du pôle biologie médicale et pathologie, Hôpital Saint-Antoine, Paris

• Catherine Villard, Directrice de l’UMS 3750, Institut Pierre-Gilles de Gennes • Meriam Zribi, Professeur, Hôpital La rabta, Tunis

2.2. E-santé et dispositifs de suivi connectés patients

De même, les biologistes médicaux doivent accompagner la montée en puissance de la e-santé avec le développe- ment des dispositifs médicaux de suivi, fiables, communiquants et pouvant être utilisés par le patient lui-même.

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Focus

Diabète et biologie à l’heure de la santé connectée Jeudi 18 octobre, 14h30

• Le patient, acteur et évaluateur de la santé connectée

Gérard Raymond, Président de la Fédération Française des Diabétiques, Vice-Président de France Asso Santé

• Télésurveillance du diabète, une opportunité pour la biologie médicale

Philippe Emery, Directeur de la division Abbott Diabetes Care, Abbott France Serge Payeur, Président Directeur général, Silabs Expert

2.3. Le boom des approches syndromiques

L’approche syndromique des pathologies est un des autres vecteurs forts de progrès, en infectiologie notamment.

En clair, pour chaque syndrome (par exemple, l’ensemble des infections respiratoires, des infections digestives, des infections sexuelles, etc.), un seul échantillon peut être utilisé pour la recherche de plus de deux pathogènes.

Les possibilités cliniques sont immenses. Mais quand l’utilisation d’une telle approche est-elle appropriée ? Quels sont les enjeux concernant l’interprétation et ceux du rôle du biologiste médical ?

Focus

L’approche syndromique en microbiologie : l’innovation sera-t-elle à la portée de tous les laboratoires ?

Vendredi 19 octobre, 16h00

• Hervé Jacquier, Maître de conférence des universités, Praticien hospitalier, Hôpital Lariboissière, Paris

• Jean-Marc Rousée, Médecin biologiste, Laboratoire Schuh, Bio67, Strasbourg

• Benoît Visseaux, Maître de conférence des universités, Praticien hospitalier, Hôpital Bichat, Paris

2.4. Au service de la rapidité de la prise en charge et d’un meilleur suivi

Les innovations en biologie médicale vont permettre un gain de temps pour la prise en charge des patients et ap- portent surtout la possibilité d’adapter la thérapeutique plus rapidement. C’est essentiel pour des pathologies comme le cancer.

Nous avons en effet des outils de plus en plus puissants qui permettent d’aller chercher dans le sang des informations toujours plus précises. C’est le cas, en particulier, de l’ADN tumoral circulant. Désormais, des marqueurs de signaux indiquant la présence de cellules tumorales dans le sang évitent, dans de nombreux cas, de procéder à des examens invasifs de type biopsie. C’est là un bénéfice immédiat pour le patient.

L’autre bénéfice a trait au suivi de thérapeutiques. En effet, on évaluera l’efficacité du traitement d’un cancer avec beaucoup plus de précision puisque l’on pourra suivre la présence de résidus de cellules tumorales. La biologie va considérablement aider le clinicien à déterminer si la personne est en rémission ou pas.

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Focus

Cancer, vers de nouveaux biomarqueurs Jeudi 18 octobre, 17h15

• Biomarqueurs moléculaires prognostics et prédictifs dans le cancer colorectal

Elisabeth Letellier, Chercheuse principale du Groupe Molecular Disease Mechanisms, Belvaux, Luxembourg

• Les biomarqueurs circulants, une révolution attendue

François Clément Bidard, Professeur de médecine, Université de Versailles, Saint-Quentin

L’innovation est foisonnante en biologie médicale. Il ne s’agit pas de faire de l‘innovation pour elle-même, mais de toujours garder à l’esprit qu’une innovation en biologie médicale issue des progrès technologiques et des recherches thérapeutiques doit avant tout permettre une meilleure prise en charge individualisée des patients.

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3. IA et biologie médicale 3.1. Un monde de données

La biologie médicale et l’imagerie sont les plus gros pourvoyeurs de données patients de notre système de santé. Ce n’est pas un hasard s’ils sont toujours cités dans les données de bases que doit contenir le dossier médical partagé (DMP).

L’amélioration de la coordination des soins, l’optimisation du parcours de soins des patients ou encore l’augmentation de la pertinence et de l’efficience des soins sont des enjeux bien connus et réaffirmés comme autant de priorités par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Ils impliquent l’échange et le partage des données de santé des patients entre les acteurs du soin.

Le processus pour parvenir à de véritables échanges de données entre acteurs est encore en cours de maturation et de déploiement. Mais il faut d’ores et déjà se préparer à la mise en place d’une véritable logique de partage des don- nées. C’est la condition pour que le recours à l’intelligence artificielle (IA) soit pleinement satisfaisant.

L’IA est pertinente en biologie médicale en raison des nombreuses données à gérer et à valoriser. Cela n’enlève pas le fait que l’analyse du résultat continuera, in fine à être réalisé par un biologiste médical. Mais cette partie clinico-bio- logique va forcément de plus en plus s’appuyer sur des algorithmes.

C’est tout l’enjeu du traitement des données de population de masse par l’IA pour lequel sont conçus des algorithmes que l’on peut ensuite appliquer à l’individu. Actuellement, les données sont stockées. Cela vaut aussi pour les prélè- vements. L’une des innovations importantes en biologie médicale étant le biobanking, c’est-à-dire la mise en banque parfaitement annotée des différents tissus biologiques d’une personne, qu’il s’agisse de l’ADN, de l’ARN, des urines, des selles, du sang, etc.

Focus

Demain, tous data scientist ? Jeudi 18 octobre, 16h00

• Paul Garassus, Président, Union Européenne de l’Hospitalisation Privée

Comment l’utilisation des données du laboratoire peut contribuer à améliroer le parcours de soins.

exemple d’analyse big data sur la prise en charge des patients diabétiques Jeudi 18 octobre, 17h30

• Jean-Philippe Galhaud, Laboratoire Exalab • Liubov Stankevich, Laboratoire Exalab

3.2. L’IA, du traitement de données de masse au service de la médecine personnalisée

Or, à côté de ces données individuelles coexistent des données phénotypiques qui permettent d’avoir une bonne description de la situation clinique du patient. Grâce à ces deux types de données et l’IA, il sera possible de définir, pour chaque individu et en intégrant les données de masse, des données pathologie par pathologie en fonction du patrimoine génétique de la personne et ainsi identifier des marqueurs. A la clef, des algorithmes de prédiction de

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Ce sera au biologiste médical de gérer les biobanques. Là encore, il aura un rôle important en matière d’information du patient. Ces innovations nécessitent un tel niveau de compétence qu’il devra avoir une activité de consultation et d’explication de tous ces sujets.

Focus

Les nouveaux algorithmes d’interprétation des mrqueurs cardiaques Jeudi 18 octobre, 17h15

• Guillaume Lefevre, Chef du service biochimie et hormonologie, Hôpital Tenon, Paris • Alexandre Mebazaa, Respaonsable de la réanimation chirurgicale des grands brûlés, Hôpital Saint-Louis, Paris

Dr Deep Learning, le nouvel anatomo-pathologiste Vendredi 19 octobre, 14h45

• Guillaume Bataillon, médecin pathologiste, Institut Curie, Paris • Sylvain Berlemont, Président, Keen Eye Technologies

3.3. Anticiper les problèmes éthiques de l’exploitation des données par l’IA

L’un des enjeux, en particulier en matière de santé, est de travailler en parallèle les problématiques techniques et médicales soulevées par l’IA ainsi que les aspects éthiques et déontologies des innovations basées sur l’exploitation des données.

C’est ce volet, essentiel pour assurer une bonne acceptabilité de ces innovations par les professionnels de santé et les patients, qui est au centre de l’initiative ETHIK-IA portée par David Gruson. Il s’agit, selon ses promoteurs, de « réguler positivement le déploiement de l’IA et de la robotisation en santé ».

L’objectif opérationnel d’ETHIK-IA est donc de faire en sorte que la France, pionnière dans la construction des cadres juridiques et sociétaux en matière de protection des données ou de télémédecine, et l’Union européenne se positionnent également au premier rang mondial dans l’élaboration d’un dispositif d’acclimatation de l’IA en santé conforme aux exigences d’une société démocratique avancée.

La biologie médicale, au cœur de la production et de l’interprétation des données de santé des patients, a donc l’obli- gation d’intégrer ces réflexions à son évolution. C’est ce que font les JIB 2018.

Focus

IA au service de la biologie médicale Vendredi 19 octobre, 10h45

• David Gruson, Fondateur de l’initiative Ethik IA, membre du comité exécutif de la chaire Santé Sciences Po, auteur de S.A.R.R.A., une intelligence artificielle (Éditions Beta Publisher) • Nadine Nehme, Professeur, co-fondatrice, Head Medical research, Medicus ai

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