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Diffusion inverse pour l’´equation de Helmholtz Propos´e par : Habib Ammari- Ecole Polytechnique - habib.ammari@polytechnique.fr On consid`ere l’´equation de Helmholtz φ

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Diffusion inverse pour l’´equation de Helmholtz

Propos´e par : Habib Ammari- Ecole Polytechnique - habib.ammari@polytechnique.fr On consid`ere l’´equation de Helmholtz

φ00(x, k) +k2(1 +q(x))φ(x, k) = 0, x∈R.

On suppose queq∈ C02([0,1]),i.e.,qest deux fois diff´erentiable partout etq(x) = 0, ∀x /∈ [0,1] et que q(x)>−1 pour tout x∈R. On pose n(x) =p

1 +q(x) et on note parn0et parn1le maximum et le minimum den, respectivement et on suppose quen0>0.

Pour toutk∈C, on consid`ere les solutionsφ+(x, k) etφ(x, k) de l’´equation de Helmholtz de la forme

φ+(x, k) =φinc+(x, k) +φscat+(x, k), φ(x, k) =φinc(x, k) +φscat(x, k),

o`u φinc+(x, k) =eikx et φinc(x, k) =e−ikx, φscat+(x, k) etφscat(x, k) sat- isfont les conditions, dites de radiation :

φscat(0, k) +ikφscat(0, k) = 0, φscat(1, k)−ikφscat(1, k) = 0.

φinc+etφinc sont des ondes incidentes etφscat+etφscat sont des ondes diffract´ees.

Montrer qu’il existe deux nombres complexesµ+(k) etµ(k) tels que φscat(x, k) =µ+(k)e−ikx, ∀x≤0,

φscat(x, k) =µ(k)eikx, ∀x≥1.

On note C+={k∈C,=m(k)≥0}. Pour toutk∈C+, on d´efinit les fonc- tions d’imp´edance p+(x, k) et p(x, k) respectivement associ´ees aux fonctions φ+(x, k) etφ(x, k) par les formules

p+(x, k) = φ0+(x, k) ikφ+(x, k) p(x, k) =− φ0(x, k) ikφ(x, k)

Montrer que pour toutk∈C+, p+(x, k) =p+(x,−k), p(x, k) =p(x,−k).

Le probl`eme de diffusion inverse consiste `a d´eterminer le potentielq`a partir de la connaissance de la fonction d’imp´edance p+(0, k) pour tout k∈R. I.M.

Gel’fand et B.M. Levitan (1951) ont d´emontr´e que{p+(0, k), k∈R}d´etermine d’une mani`ere uniqueq dans une classe de fonctions plus large queC02([0,1]).

1

(2)

L’objet de ce projet est de reconstruire (approximativement) le potentiel q(x), x ∈ [0,1], `a partir de la fonction d’imp´edance p+(0, kj) pour un nombre fini de fr´equences kj = jh, j = −M, . . . , M, pour une constane h > 0. La m´ethode d´ecrite ci-dessous est due `a Y. Chen et V. Rokhlin (1992).

SoitGk: [0,1]×[0,1]→Cla fonction de Green du probl`eme aux limites ψ00(x, k) +k2ψ(x, k) = 0,

ψ0(0, k) +ikψ(0, k) = 0, ψ0(1, k)−ikψ(1, k) = 0.

Montrer que le probl`eme aux limites

ψ00(x, k) + (k2+η(x))ψ(x, k) =f(x, k), ψ0(0, k) +ikψ(0, k) = 0,

ψ0(1, k)−ikψ(1, k) = 0,

avecf : [0,1]×C→C, est ´equivalent `a l’´equation int´egrale

ψ(x, k) =− Z 1

0

Gk(x, t)η(t)ψ(t, k)dt+g(x, k) avec

g(x, k) = Z 1

0

Gk(x, t)f(t, k)dt.

Montrer que la fonction de Green de l’´equation de Helmholtz ψ00(x, k) +k2ψ(x, k) = 0,

avec les conditions de radiation

ψ(0, k) +ikψ(0, k) = 0, ψ(1, k)−ikψ(1, k) = 0, est donn´ee par

Gk(x, t) = 1 2ik

( eik(t−x), x≤t, eik(x−t), x≥t.

On pose x(t) =

Z x

0

n(τ)dτ, S(t) = (1 +q(x(t)))−1/4, η(x) = S00(t)

S(t) − n0(x) 2(n(x))2, etg(t) =f(x)/S(t).

Soitφ:R×C→Csolution de

φ00(x, k) +k2(1 +q(x))φ(x, k) =f(x), x∈R.

2

(3)

Montrer que la fonction ψ(t, k) = φ(x(t), k)/S(t) satisfait l’´equation de Schr¨odinger

ψ00(t, k) + (k2+η(t))ψ(t, k) =g(t), t∈R. Montrer que

p+(x, k) =n(x) ψ+0 (t, k)

ikψ+(t, k)− n0(x) 2ikn(x), p(x, k) =−n(x) ψ0 (t, k)

ikψ(t, k)+ n0(x) 2ikn(x), o`uψ+(t, k) =φ+(x(t), k)/S(t) etψ(t, k) =φ(x(t), k)/S(t).

Montrer que

n(x) = lim

a→+∞

1 2a

Z a

−a

p+(x, k)dk,

q0(x) = lim

a→+∞

2

ia(1 +q(x)) Z a

−a

kp+(x, k)dk,

n(x) = lim

a→+∞

1 4a

Z a

−a

(p+(x, k) +p(x, k))dk,

q0(x) = 2

π(1 +q(x)) Z

−∞

(p+(x, k)−p(x, k))dk.

On consid`ere le syst`eme d’´equations diff´erentielles

p0a+(x, k) =−ik(p2a+(x, k)−(1 +qa(x))), (1) p0a−(x, k) =ik(p2a−(x, k)−(1 +qa(x))), (2) qa0 = 2

π(1 +qa(x)) Z a

−a

(pa+(x, z)−pa−(x, z))dz, (3) avec les conditions aux limitespa+(0, k) =p+(0, k), pa−(0, k) = 1, qa(0) = 0.

Montrer que|q(x)−qa(x)| →0 lorsquea→+∞pour toutx∈[0,1].

Montrer que la discr´etisation en la variablekdes ´equations (1)-(3) aux points kj =jh, h =a/M, j =−M, . . . , M, conduit au syst`eme de 2M + 3 ´equations diff´erentielles

p0h+(x, kj) =−ikj(p2h+(x, kj)−(1 +qh(x))) p0h−(x, kj) =ikj(p2h−(x, kj)−(1 +qh(x))) qh0(x) = 4h

π (1 +qh(x)) M−1

X

j=1

<e(ph+(x, kj)−ph−(x, kj))

+12

<e(ph+(x,0)−ph−(x,0)) +<e(ph+(x, a)−ph−(x, a))

avec les conditions initialesph+(0, kj) =p+(0, kj), ph−(0, kj) = 1, qh(0) = 0.

Impl´ementer un sch´ema de Runge-Kutta d’ordre 4 pour r´esoudre ces ´equations diff´erentielles.

3

(4)

Impl´ementer l’algorithme d´ecrit pr´ec´edemment pour recontruire la distribu- tion Gaussienneq(x) =e−((x−1/2)/σ)2,o`uσ= 14p

log10(e) est choisie telle que q= 0 (avec une double pr´ecision) en dehors de [0,1], `a partir dep+(0, ja/M), j=

−M, . . . , M.

Etudier la convergence de l’approximation du potentiel´ q en fonction de la fr´equencea.

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