22 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

P r i x d u n u m é r o : 10 centimes Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58

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suisses 20 ct., offres et demandes de place 10 et. la ligne, étrangères 25 centimes la ligne

Les annonces se paient d'avance

Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 51, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

A propos de réclame

Un des derniers n u m é r o s du Journal, annonce l'arrestation d'une bande de finan- ciers véreux, qui par un établissement financier, le Comptoir Châlonnais, ont ex- ploité assidûment l'Auvergne, la Champa- gne, les A r d e n n e s .

Parmi eux se trouvent les deux frères Louis et Emile Sury, et ces n o m s , malheu- reusement, ne seront pas inconnus à un certain n o m b r e de nos fabricants d'horlo- gerie. Sury a été en effet l'éditeur du Guide annuaire de la Commission et de l'Expor- tation, une publication disant se distribuer gratuitement à Paris, aux hôtels, commis- sionnaires, exportateurs, et les souscrip- teurs furent tenus d'exécuter leurs contrats

— conclus pour cinq a n n é e s ! — bien qu'après l'apparition du premier volume déjà, ils eussent pu se rendre compte du résultat absolument nul d'une telle publi- cité.

Les entreprises de réclame sous des for- mes diverses, poussent fréquemment de terre comme des champignons, et l'expé- rience a démontré que le commerçant, malgré son habileté proverbiale, se laisse exploiter assez facilement dans ce domaine.

Ces considérations à propos du cas Sury, et d'autres exemples, dont un tout récent, dont n o u s avons été informés, nous font un devoir de recommander à nos fabri- cants d'être prudents, de réserver leurs annonces de préférence à la presse pro- fessionnelle ou à des publications sérieuses et connues, mais d'éviter par contre, dans la règle ces publications éphémères...

Q u ' u n e nuit de printemps vit éclore...

Et qui durent ce que vivent les roses.

L'assurance contre le vol

Les j o u r n a u x signalent, d'après informa- tions parvenues à L o n d r e s , q u ' u n e caisse contenant des espèces pour une valeur de 5,000 livres sterling a disparu en cours de route entre Berlin et Hambourg, où elle devait être embarquée à b o r d du vapeur Cap-Blanco, à destination de Rio de Ja- neiro.

Dans le m o n d e des assureurs on déclare qu'il y a eu récemment des vols d'or plus petits, mais néanmoins sérieux, et on en- visage la possibilité d'augmenter encore le taux des primes d'assurance pour les ex- péditions d'espèces.

Protection de la propriété industrielle Le Conseil fédéral vient de présenter aux Chambres fédérales un message concernant trois arrangements qui ont été conclus à W a s h i n g t o n le 2 juin 1911 et qui se réfè- rent à la protection de la propriété indus- trielle.

Le premier de ces arrangements a été conclu entre le Conseil fédéral suisse et les gouvernements suivants: Belgique, Bré- sil, Cuba, Danemark, Allemagne, Républi- que Dominicaine, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Mexique, Pays-Bas, Norvège, Autriche, Portugal, Suède, Espagne, Tunis, Hongrie et Etats-Unis d'Amérique. Cet ac- cord concerne la revision d e l à Convention de Paris du 20 mars 1883 pour la protec- tion de la propriété industrielle, y compris le protocole de clôture qui accompagne cette convention.

Le deuxième accord a été conclu entre la Suisse et les Etats suivants : Brésil, Cuba, France, Grande-Bretagne, Portugal, Espa- gne et Tunis et il concerne la revision de la convention de Madrid du 14 avril 1891 pour la répression des fausses indications de provenance sur les marchandises.

iïnfin, le troisième accord fut conclu entre les Etats suivants : Suisse, Belgique, Cuba, France, Italie, Mexique, Pays-Bas, Autriche-Hongrie, P o r t u g a l , Espagne et Tunisie, et il concerne la revision de la convention du 14 avril 1891 réglant l'enre- gistrement international des marques de fabriques ou de commerce.

Ces trois arrangements devront être rati- fiés par les Etats intéressés au plus tard pour le 1«' avril 1913 et ils entreront en vigueur un mois à partir de l'expiration de ce délai.

Renseignements commerciaux Un correspondant du Sl-Galler-Tagblatt pro- posait d'établir en Suisse un «Crédit-Clearing- House», un bureau de renseignements tel qu'il en existe à New-York. Uu exemple concret en fera comprendre le rouage. Le « Crédit-Clearing- House » est une association de fabricants, grands négociants et banquiers qui a pour but de four- nir des renseignements sur les débiteurs. Ainsi, un grossiste reçoit une commande d'une firme avec laquelle il n'a pas encore été en relations d'affaires. Il s'adresse à l'office du « Crédit-Clea- ring-House », à New-York, il indique la nature et le montant de la commande, les conditions de paiement, etc. Les membres de l'office, qui ont déjà eu des relations commerciales avec le client, sont nantis de la demande et ils donnent des'renseignements sur ce dernier: depuis com- bien longtemps ils traitent avec lui, sa manière de payer, sa solvabilité, le crédit qu'il peut avoir, s'il a encore un compte débiteur chez eux, com- bien et depuis quand, etc. Ces renseignements sont à donner dans les vingt-quatre heures et le

« Grédit-Glearing-House » peut avertir lui-même le client de l'enquête dont il est l'objet. Il peut donner toutes les indications et garanties. S'il ne le fait pas, les membres du « Clearing-House » en sont avertis par la simple mention: «M. X.

n'a pas donné réponse à nos demandes ». Un point, c'est tout !

Le Grédit-Glearing-House s'occupe aussi de la rentrée des créances. Un client laisse-t-il retour- ner une traite, le tireur nantit du fait le Grédit- Glearing-House, qui se charge alors de l'encais- sement. Et le client y regarde à deux fois avant de laisser passer l'échéance !

Naturellement, la discrétion la plus absolue est observée, aussi bien de la part de l'office du Glearing-House que de ses membres. Gelte insti- tution est donc un instrument de garantie des meilleurs.

C'est un office semblable qu'en 1900 la Chambre cantonale du commerce du can- ton de Neuchàtel chercha à fonder ; on se heurta alors à une opposition qui trou- vait sa source dans le manque de confiance entre fabricants intéressés.

Bureau fédéral d'assurances sociales Le délai pour le concours au poste de direc- teur du Bureau fédéral d'assurances sociales est expiré depuis le 8 courant. Il y a plusieurs con- currents. On affirme qu'on remarque parmi eux un avocat des plus en vue et qui a un des bu- reaux les mieux achalandés de Berne, ce qui n'est pas sans causer une certaine émotion.

22 LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Très probablement, le Conseil fédéral s'occu- i pera de l'élection du nouveau directeur dans le c

courant de la semaine. 1 A propos des transformations'de la Chine

Les graves événements qui se déroulent dans les pays balkaniques ne doivent pas nous faire oublier.! les transformations qui se produisent actuellement dans l'Extrême-Orient. Le consul de France de Shanghaï vient d'attirer l'attention sur les graves conséquences que peuvent avoir au'pointjde vue économique, financier, industriel et commercial les mouvements révolutionnaires qui se sont récemment produits en Chine. Shan- ghaï est, par sa situation géographique, le débou- ché du haut et du bas Yanghsé, et malgré la concurrence que lui font des cités plus récem- ment ouvertes au commerce, tel que Hankéou, malgré les fluctuations qui se sont produites dans les dernières années, elle a vu sa prospé- rité matérielle grandir. Shanghaï est devenu le premier port de la Chine. Plus de 30.000 étran- gers y résident actuellement. Ils y ont fondé 643 maisons de commerce, sur lesquelles il n'y a encore malheureusement que 33 maisons fran- çaises (contre 103 maisons allemandes et 258 anglaises). Sous l'influence de la civilisation occidentale, Shanghaï ne s'est pas contenté d'être un centre commercial. C'est aussi une ville in- dustrielle, jouissant de tous les perfectionnements des cités modernes, éclairée à l'électricité, et dotée d'un vaste réseau de tramways. D'impor- tants travaux d'amélioration y ont été récem- ment accomplis ; on se prépare à en exécuter de nouveaux, en mèms temps qu'à continuer ceux qui ont déjà été entrepris pour rendre l'action de la marée moins violente et les typhons moins dangereux. La profondeur de l'eau à marée haute dépasse déjà 20 pieds en moyenne, la barre intérieure a disparu et le principal canal même par les plus basses marées, a une profon- deur d'au moins 18 pieds. Aussi, le nombre des lignes de navigation européennes, américaines, japonaises, qui desservent Shanghaï et relient ce port aux autres parties du monde ne fait-il que s'accroître. D'après les relevés des douanes le total des entrées et sorties de navires au cours de l'année 1911 a atteint le chiffre de 25.828 avec une jauge de 18.512.471 tonnes. La valeur des marchandises transportées s'est élevée à 771 mil- lions de taels. Dans ces chiffres, le pavillon Fran- çais qui, il y a quelques années, serrait de près le pavillon Allemand, n'est plus maintenant qu'à la 5e place.

La plupart des affaires industrielles chinoises sont, au surplus, doublées d'affaires financières en sorte que en traitant avec un groupe chinois, il faut non seulement fournir le matériel, mais souvent aussi l'argent pour le payer sous forme d'emprunt. Ce genre de combinaison est peu goûté des sociétés de constructions françaises, et les exigences qu'elles formulent pour les paie- ments entravent en fait un grand nombre d'af- faires qui seraient pour elles intéressantes et lucratives. Les Allemands, au contraire, accor- dent aux Chinois de forts délais de paiement et en dehors de leurs prix très bas, ces conditions les ont beaucoup aidés à s'implanter dans le pay8-

Leur savante organisation contribue aussi a leur ouvrir des débouchés nouveaux. Plusieurs usines allemandes ont établi une agence com- mune à Shanghaï, ce qui leur a permis de ré- duire au minimum les frais généraux et d'en- voyer des agents rayonner dans toute la région.

Nous ne pouvons que conseiller à nos indus- triels, dit en terminant le consul de France, de ne plus dire d'une affaire qui s'offre à eux en Chine, qu'elle est nécessairement douteuse ou mauvaise. Il y a en Chine comme partout de bon- nes et de mauvaises affaires. Il faut commencer par étudier les questions sur place pour voir celles qui offrent des garanties suffisantes ou de bonnes perspectives d'avenir.

La clause

de concurrence et la loi allemande Le Reichstag a discuté samedi en première lecture un amendement au code de commerce concernant la clause de concurrence. Les ora- teurs ont parlé en général en faveur du projet.

Le centre, les socialistes et les Polonais étaient surtout favorables à la suppression de ladite clause, ou tout au moins ils en réclamaient

un adoucissement. Les conservateurs, le parti de l'empire et les progressistes considéraient que l'interdiction absolue pour un ancien employé d'une maison industrielle ou commerciale de fonder pendant.un certain laps de temps une maison semblable serait dangereuse.

Le projet en discussion interdit la fondation d'une autre maison pendant un terme de trois années. Plusieurs orateurs trouvent ce terme trop long.

Après un dernier discours de M. Giebel socia- liste, en faveur des employés, la projet est ren- voyé à une commission.

Les Syndicats allemands

La lutte entre les syndicats ouvriers catholi- ques et les syndicats socialistes, devient de plus en plus âpre.

La grève des mineurs de la Saar à laquelle les mineurs catholiques n'ont pas voulu adhé- rer est virtuellement terminée, bien que l'on compte encore dans divers charbonnages un cer- tain nombre de chômeurs.

Collectivisme et Révolution

— du Petit Comtois —

Tel est le titre d'une brochure de M. Jules Guesde, dans laquelle le vieux pontife socialiste publie « les moyens par lesquels pourra s'opérer la transformation de la propriété individuelle en propriété collective ».

Quels sont ces moyens? Sera-ce le rachat?

Non, dit M. Guesde, car le rachat, «ne corres- pond à rien de pratique», d'une part, parce que le prolétariat français ne dispose pas d'un capital suffisant pour ce rachat, et d'autre parce que les propriétaires actuels ne consentiraient point à se dessaissir de leur propriété.

Sera-ce l'expropriation avec indemnité? Non plus, car il faudrait pour cela inscrire au grand livre de la Dette publique tous les propriétaires expropriés, ce qui augmenterait les impôts et créerait une catégorie nombreuse de rentiers et d'oisifs.

Quelle est donc la solution de M. Jules Guesde?

C'est la révolution violente, et même sanglante.

(.< Quelque pénible que paraisse aux natures pa- cifiques ce troisième et dernier moyen, nous n'avons plus devant nous que la reprise violente sur quelques uns de ce qui appartient à tous, disons le mot : la Révolution ».

M. Jules Guesde, invoque des précédents his- toriques, qu'il lire de la Réforme, de la Révolu- lion française, etc. Il est clair qu'on peut trou- ver dans le passé autant qu'on veut d'exemples de violences ; mais comment un socialiste, pré- tendant réformer la société d'après un idéal de paix et de fraternité, suivant des principes idylli- ques et charmants, peut-il invoquer les violen- ces de jadis pour justifier de futures violences?

La guerre entre les peuples aussi exista de tous temps, et cependant les socialistes en réclament la disparition. Pourquoi la guerre des classes serait-elle plus légitime que la guerre des peu- ples ?

Remercions cependant M. Jules Guesde de parler net, et de déclarer brutalement : «Qui dit enfantement dit déchirement. Pas de vie nou- velle sans effusion de sang ! » M. Guesde n'est point un endormeur, ni un prometteur de sucre- ries. Avec lui, on sait où l'on va, où l'on irait, si les principes collectivistes devaient jamais passer dans la réalité. Nous aimons mieux cela que la vague rhétorique de M. Jaurès et que ses .rêves d'universelle béatitude. Après cela s'il plaît à la société actuelle, fondée sur les droits de l'indi- vidu et sur la liberté, de jouer le rôle du guillo- tiné par persuasion et de tendre la gorge au fer de M. Jules Guesde, c'est son affaire ; mais elle ne pourra pas dire, la. société actuelle, qu'elle aura été surprise : elle est prévenue, et bien pré- venue.

Succès de réglage

— du Journal du Jura —

Le bureau d'observation de Bienne a délivré récemment trois bulletins de marche pour des montres 11 lignes, dont l'un avec la mention

« très satisfaisant ». Ce sont de remarquables ré- sultats assurément, mais il y a mieux. Une mon- tre 9 lignes dont le mouvement a la grandeur d'une pièce de 20 centimes, vient de sortir des

épreuves de réglage avec bulletin de première classe. En voici le résumé: Marche diurne moyen- ne -f- 0,2 ; variation moyenne des marches diur- nes - j - 1,68 ; différence du plat au pendu — 2,5 ; variation par degré centigrade -f- 0,05 , reprise de marche après les épreuves thermiques — 1 , 5 .

Ce succès est d'autant plus grand que la mon- tre 9 lignes n'a pas bénéficié de la tolérance de 25 °/° prévue pour des pièces ayant moins de 30 millimètres.

Toutes ces montres sortent de la fabrique d'horlogerie des fils de Jean Aegler et ont été réglées par M. Luthi-Hirt à Bienne. Il convient de féliciter ces messieurs publiquement de leurs efforts persistants et des magnifiques succès qu'ils ont remportés.

Les procédés de fabrication mécanique contri- buent pour beaucoup à tels succès. Mais il est louable que fabricants et régleurs s'empressent à l'envi d'appliquer les dernières découvertes en réalisant dans la marche des montres de petit calibre la même précision que dans les grandes pièces. Une telle précision pour des montres de neuf lignes déroule toutes les prévisions et eût paru impossible il y a quelques années seule- ment.

Le développement de Bienne

La prochaine reconstruction de la gare de Bienne a sa répercussion sur la spéculation im- mobilière et les entreprises de constructions. Les travaux de la gare ont été confiés à un consor- tium d'entrepreneurs de Bienne et de nombreux bâtiments dus à l'initiative privée commencent à s'élever. Tous les terrains à bâtir situés aux alentours de la ville ont été achetés, et mainte- nant ce sont, dans la localité même, les ancien- nes maisons qui font place à de nouveaux édifi- ces. La Banque cantonale et le Bankverein vont probablement faire construire des bâtiments neufs. Dans la rue de l'Union, un parc a été réservé, et dans ses environs vont s'élever des bâtiments industriels et des maisons d'habitation.

La crise du bâtiment qui sévissait à Bienne sem- ble terminée.

Au Bureau de contrôle

de La Chaux-de-Fonds L'assemblée générale des intéressés au bureau de contrôle s'est tenue vendredi à l'Hôlel-de- Ville, sous la présidence de M. Sunier, préfet.

Les rapports financiers et de gestion, présen- tés par M. L.-H. Brandt-Juvet, président du Con- seil d'administration, ont été adoptés ; les comptes de 1912 se présentent comme suit :

Recettes fr. 124.253,55 Dépenses . . . . » 65.429,50

Boni . . fr. 58.824,05 L'an dernier, les comptes étaient les suivants :

Recettes fr. 123.886,25 Dépenses . . . . » 67.852,10

Boni . . fr. 56.034,15 En 1910, ils se présentaient comme suit:

Recettes fr. 123.043,55 D é p e n s e s . . . . » 64.390,65

Boni . . fr. 58.652,90 En 1909 enfin, ils chiffraient par :

Aux recettes . . . fr. 98.599,50 Aux dépenses . . » 59.867,05 Boni . . fr. 38.732,45 L'assemblée a décidé d'affecter le beau boni de cette année de la façon suivante, sous réserve de la sanction des autorités fédérales et can- tonales :

Ecole de commerce . . . . fr. 12.000,—

Ecole d'art » 6.000,—

Classe d'apprentis boîtiers . » 6.000,—

Chambre cantonale du com-

merce » 1.000,—

Total . . fr. 25.000,—

Le solde, soit fr. 33.824,05 sera versé au Fonds du bâtiment des Musées.

Le Fonds des Musées créé, alimenté et admi- nistré par le Contrôle, ascendait au début de 1912, à la somme de 170.000 francs.

A ce jour, y compris les nouveaux versements faits, il alteint le chiffre de 225.000 francs.

En outre, la Commune possède un fonds de fr. 145.473,24 destiné au Bâtiment des Musées, ce qui porte le disponible actuel au total de fr. 370.473,24.

Le conseil d'administration sortant de charge a été réélu en bloc, sauf MM. A. Bourquin- Jaccard et Emile Meyer, démissionnaires. Ont été désignésTpour les remplacer MM. Arnold Braunschweig^et Eugène Lesquereux-Peseux.

Ces nominations seront soumises à la ratifica- tion des autorités compétentes.

Bibliographie

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La 28me édition de cette utile et intéressante publication nous apporte, comme d'habitude, une quantité d'articles, d'études et de descriptions, que tout horloger lira avec profit.

Nous remarquons tout d'abord, une étude de 26 pages, où sont représentés, par des dessins exactement tracés, 22 échappements, dont cer- tains très curieux et peu connus. Plus loin, nous lisons la description d'un mécanisme de remon- toir d'une construction toute spéciale, puis celles de petits outils pratiques, toujours accompagnées de figures.

Dans un article suivant, illustré de 19 dessins, on passe en revue divers systèmes de montres 24 h e u r e s ; dans un autre, on étudie un certain nombre d'encliquetages silencieux.

Mais il faudrait tout citer si on voulait énumé- rer ce qu'il y a d'intéressant dans cette brochure et la table des matières seule remplirait une de nos colonnes. 11 y a de tout et c'est à la portée de t o u s : études techniques et pratiques, généra- lités diverses, procédés d'atelier, faits divers, biographies, poésies, historiettes, anecdotes, etc.

Mentionnons toutefois encore une liste des prin- cipales Marques de montres et un Catalogue où

figurent toutes les publications existant sur l'Hor- logerie et la Bijouterie.

Ajoutons que les 60 cent, qui représentent le prix de l'Almannch sont remboursables au moyen d'un bon spécial qu'on trouve dans chaque exem- plaire.

L'Almanach est en vente chez les principaux Marchands de fournitures et Libraires.

Nouvelles diverses

ÜMT* La poste étant responsable de la distribution au journal, n'admet d'autres réclamations que celles faites directement par l'abonné auprès du bureau qui le dessert.

Le R a d i u m . — Jusqu'ici l'Europe seule pos- sédait des fabriques de radium. L'Australie, à son tour aborde cette fabrication. On vient d'achever à Sydney la préparation d'une cer- taine quantité de bromure de radium, extrait des minerais australiens. D'après une information que reproduit la « Nature », elle s'élèverait à 400 milligrammes, et l'usine qui les a produits est capable actuellement de livrer 40 milligram- mes par semaine. P o u r apprécier la signification de ces chiffres, il faut se souvenir que le prix du bromure de radium pur dépasse 350 francs le milligramme.

Le chèque postal en Belgique. — Le chèque postal est introduit en Belgique à partir du 1e r janvier et. à quiconque pourra se faire ou- vrir à la poste un compte courant d'un minimum de fr. 100 et tirer des chèques à concurrence de cette somme. A l'exemple de l'Allemagne, ces comptes courants ne seront pas productifs d'in- térêts, la poste étant caissière et non banquière.

Réclamations

concernant la distribution äu journal

Les abonnés de la « Fédération horlogère » qui auraient une réclamation à formuler au sujet de la distribution, sont priés de l'adres- ser au bureau de poste respectif et non à notre Administration, chaque bureau rece- vant régulièrement le nombre d'exemplaires correspondant à sa liste d'abonnés.

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