Les antifongiques à l’officine
Patrick BOIRON
Laboratoire de Mycologie
Faculté de Pharmacie, Lyon, France
Les antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Les antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Les molécules à usage topique
• Cyclopyrox (Mycoster 8 %) et cyclopiroxolamine (Mycoster 1 %)
• Dérivés azolés :
• Econazole (Econazole, Pévaryl, Furanazol, Fongéryl)
• Isoconazole (Fazol)
• Miconazole (Daktarin)
• Thiocarbamate : tolnaftate (Sporiline)
• Dérivés allylamines :
• Naftifine (Naferil)
• Terbinafine (Lamisil)
• Amorolfine (Locéryl)
• Acide undécylénique et ses sels (Mycodécyl)
Les molécules à usage topique
•
Non hiérarchisables en terme d’efficacité•
Tous efficaces (échec exceptionnel)•
Absorption transcutanée très faible•
Quelques effets secondaires : sensation de brûlure à l’application, prurit, érythème,allergies de contact (exceptionnelles)
Les molécules à usage topique
•
Choix selon formes galéniques disponibles, coût, effet anti-inflammatoire désiré, fréquence del’administration
•
Exemples :•
Lésion fissurées ou très inflammatoires : éviter lotion ou solution alcoolisée•
Lésion très macérée des plis : éviter crème ou pommade (à choisir dans les lésions sèches et squameuses)Les antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Candidoses cutanéo-muqueuses
Candidoses cutanéo-muqueuses
•
Candida albicans etCandida glabrata sont des endosaprophytes naturels du tube digestif
•
Les autres espèces de Candida (C. tropicalis, C.parapsilosis, C. kefyr, C.
krusei, C. guilliermondii, ...), d’origine surtout alimentaire, peuvent survivre et se
multiplier dans le tube digestif
Candida glabrata
Candida albicans
Candidoses cutanéo-muqueuses
•
Certaines espèces de Candida sontégalement présentes dans le tractus uro- génital ou sur la peau (en particulier C.
parapsilosis et C. guilliermondii)
•
Candida albicans ne se trouve pas sur la peau dans des conditions normalesCandidoses cutanéo-muqueuses
•
Les candidoses sont des infections opportunistes•
Leurs formes cliniques sont très variées et résultent d’interactions complexes entre le Candida et l’hôte devenu sensible àl’infection pour des raisons diverses
Candidoses cutanéo-muqueuses
•
Trois stades peuvent être distingués dans l’infection candidosique :• Le saprophytisme : la levure est normalement présente dans le site, en faible quantité, en équilibre avec la flore microbienne locale
• La colonisation : la levure se multiplie parce que les conditions locales, anormales, le permettent (facteurs favorisants)
• C’est le terrain qu’il faut traiter
• L’infection proprement dite ou candidose : la levure se multiplie et devient pathogène
• Elle est capable d’adhérence et d’envahissement tissulaire
• Il faut traiter la candidose et évaluer les facteurs de risque, exogènes ou endogènes
Les antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Candidoses cutanéo-muqueuses
Candidoses oro-pharyngées
Candidoses oro-pharyngées
•
De nombreux facteurs endogènes et exogènes, souvent concomitants,favorisent la prolifération des levures puis leur passage à l’état pathogène
Candidoses oro-pharyngées
•
L’immaturité du système immunitaire et ledéveloppement incomplet de la flore commensale
dans la période néonatale, et la multiplicité des
facteurs favorisants chez le sujet âgé expliquent la fréquence du muguet aux âges extrêmes de la vie
Muguet
Perlèche
Candidoses oro-pharyngées
•
Toute altération de lamuqueuse digestive telle que :
• Sécheresse buccale
• Dyskinésie oesophagienne
• Etat inflammatoire associé aux colopathies, …
semble favoriser la colonisation de la
muqueuse digestive Colopathie
Candidoses oro-pharyngées
•
La charge en levure est augmentée au cours du diabète en relation avec le taux élevé de glucosesalivaire
Candidoses oro-pharyngées
•
Les candidoses digestives sont fréquentes chez les patientsavec un dysfonctionnement de l’immunité :
• Hypogammaglobulinémie, en particulier en IgA
• Anomalie qualitative ou
quantitative des polynucléaires
• Altération des lymphocytes bien démontrée dans la candidose muco-cutanée chronique et l’infection par le VIH
Candidoses oro-pharyngées
•
Les facteurs exogènes impliqués sont également nombreux :•
Antibiotiques à large spectre modifiant la flore commensale•
Corticoïdes et immunosuppresseurs•
Antiacides•
Neuroleptiques diminuant la sialorrhée•
RadiothérapieCandidoses oro-pharyngées
•
La manifestation clinique la plus commune est le muguet ou candidose pseudo-membraneuse aiguë
Candidoses oro-pharyngées
•
Le muguet buccal se caractérise par laprésence de petites plages blanches,
d’aspect “ lait caillé ”, plus ou moins
adhérentes sur une muqueuse
érythémateuse
Candidoses oro-pharyngées
•
Localisées initialement (face interne desjoues, gencives, palais, piliers des
amygdales, ...), elles peuvent s’étendre à
toute la cavité buccale et au pharynx
Candidoses oro-pharyngées
•
Les symptômes sont généralementabsents au début, puis le patient se plaint :
•
De brûlures•
De perte du goût•
De pharyngite•
De dysphagieCandidoses oro-pharyngées
•
Une perlèche et une chéilite sont parfois associéesPerlèche
Chéilite
Candidoses oro-pharyngées
•
A côté de cette forme classique, d’autreséléments inflammatoires de la cavité buccale sans dépôt pseudo-
membraneux sont
rapportés à l’infection
candidosique (stomatite,
glossite, ...) Stomatite herpétique
Glossite
candidosique
Candidoses oro-pharyngées
•
Chez le patientinfecté par le VIH, le muguet buccal est
souvent très extensif et chronique
•
Il signe le passage au stade IIICandidoses oro-pharyngées
•
Il peut se compliquer d’une oesophagitecandidosique
Candidoses oro-pharyngées
•
Le muguet est en relation avec le nombre de CD4 (< 200) et le stade de la maladie•
Il a une valeur prédictive : la probabilité d’évoluer vers un stade plus grave de la maladie dans les 9 mois est de 50 %Candidoses oro-pharyngées
Règles de prescription
• Savoir s’abstenir d’un traitement
• Candidose : opportuniste et iatrogène
• Nécessité :
• D’une cause
• D’une lésion clinique : traiter une lésion et non un résultat biologique
• Réduire ou supprimer le(s) facteur(s) favorisant(s)
• Prescrire un antifongique topique :
• Privilégier un topique non absorbable
• Laisser au contact des muqueuses 2 minutes, se gargariser et avaler
• ≥ 3 applications quotidiennes
• Après les repas : ni boire ni manger dans les 1 à 2 heures qui suivent
Candidoses oro-pharyngées
•
En cas d’échec :•
Reconsidérer son diagnostic•
Rechercher une résistanceCandidoses oro-pharyngées
Traitement locaux en 1ère intention
• Nystatine (Mycostatine) :
• Enfant / nourrisson : suspension buvable 500.000 à 4.000 000 U pendant 10 à 20 jours
• Adulte : 4 à 15.000 000 U en 4 à 5 x / jour pendant 10 à 20 jours ou comprimés vaginaux à sucer 4 à 5 x / jour pendant 21 jours
• Amphotéricine B (Fungizone) :
• Enfant / nourrisson : suspension buvable 1 cuiller à café / 10 kg (1 cuiller à café = 5 ml)
• Adulte : 4 à 6 cuiller à café / jour pendant 21 jours
• Remarques :
• Absorption négligeable (pas d’effet systémique)
• Quelques troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées)
Candidoses oro-pharyngées
Traitement locaux en 1
èreintention
• Miconazole (Daktarin) 2 % gel buccal :
•
Enfant / nourrisson : 1 cuiller mesure 4 x / jour•
Adulte : 2 cuillers mesure 4 x / jour pendant 15 jours•
Conserver dans la bouche le plus longtemps possibleCandidoses oro-pharyngées
•
Remarques :•
Dans tous les cas, le produit doit être conservé dans la cavité buccale le plus longtempspossible avant d’être avalé
•
Des troubles digestifs (nausées,vomissements, diarrhées) et des éruptions cutanées sont signalés
Candidoses oro-pharyngées
Indications à un traitement systémique
• Mucite avec intolérance aux produits locaux
• Association avec oesophagite
• Mauvaise compliance (goût)
• Récidives très fréquentes (VIH)
• Résistance (rare)
• Kétoconazole (Ketoderm) fluconazole (Triflucan) amphotéricine B (Fungizone)
• Itraconazole (Sporanox)
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Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Candidoses cutanéo-muqueuses
Candidoses vulvo-vaginales
Candidoses vulvo-vaginales
•
On estime que 75 % des femmesprésenteront un ou plusieurs épisodes de candidose vulvo-vaginale dans leur vie
•
Parmi elles, 25 % souffriront d’une forme récidivante (plus de 4 épisodes annuels)Candidoses vulvo-vaginales
•
Il ne s’agit pas, le plus souvent, d’unemaladie sexuellement transmissible, mais d’une infection opportuniste
Candidoses vulvo-vaginales
•
Un dysfonctionnement de l’immunité cellulaire locale en relation avec les différentes phases du cycle menstruel (rôle prépondérant de la progestérone) est incriminé•
Les facteurs favorisants classiquement décrits (endocrinopathie, déficit en fer ou en zinc,itinérance sexuelle, ...) n’ont pas fait l’objet d’études réellement démonstratives
Candidoses vulvo-vaginales
•
Les contraceptifsoraux auraient plutôt une action
protectrice
Candidoses vulvo-vaginales
•
L’importance de la symptomatologieclinique apparaît liée à des phénomènes d’hypersensibilité locale
Candidoses vulvo-vaginales
•
Chez la femme infectée par le VIH, la candidose vulvo-vaginale peut être la première manifestation cutanéo-muqueusecandidosique alors que le taux de CD4 est encore supérieur à 300 - 400
CD4 / ml
Candidoses vulvo-vaginales
•
Le prurit et la présence de leucorrhéesblanchâtres dites
“ caillebotées ” sont les deux symptômes
évocateurs de candidose vulvo-
vaginale, mais ils ne sont pas spécifiques
Candidoses vulvo-vaginales
•
D’autres symptômes, tels quebrûlure, dysurie et dyspareunie, ne sont pas reliés à une candidose
Candidoses vulvo-vaginales
•
L’examen clinique permet en général d’observer un érythème recouvert d’un enduit blanchâtre et un oedème de la vulve, une muqueuse vaginaleinflammatoire recouverte de pseudo-membranes blanches
Candidoses vulvo-vaginales
•
L’interrogatoire doit être minutieux afin de préciser si les symptômes sont uniquement vulvaires ou vulvo-vaginaux et doit préciser la date de survenue de l’épisode parrapport au cycle menstruel
•
Cela permet d’exclure les simples vulvites et les vaginites relevant d’autres étiologieCandidoses vulvo-vaginales
•
L’examen mycologique est nécessaire pour confirmer le diagnostic évoquécliniquement
•
L’infection candidosique se traduit par la présence de pseudo-filaments et deblastospores de Candida à l’examen direct et, presque toujours, par l’isolement d’un grand nombre de colonies
sur milieu de Sabouraud
Candidoses vulvo-vaginales
•
Cette démarche clinico-biologique, trop rarement faite, est pourtant indispensable lors de toutesuspicion de candidose vulvo-vaginale
•
Elle permet d’éviter les diagnostics erronés portés par excès et donc les échecs thérapeutiques avec leur conséquence psychologiques parfois graves pour la femme et le coupleCandidoses vulvo-vaginales
Episode aigu isolé
• Ovule ou crème vaginale + traitement topique vulvaire (crème, lotion ou gel) pendant 4 semaines
• Toilette avec savon alcalin ou rinçage en eau alcalinisée (amélioration du confort)
• Monodose (fortement dosée) vs plusieurs jours (3 à 6 jours) : pas d’arguments démonstratifs
• Eviter monodose si symptomatologie aiguë (risque de majoration des signes cliniques lors de la lyse du champignon)
• Désinfection du tube digestif inutile (sauf si complication d’antibiothérapie)
• Traitement du partenaire s’il présente une balanite candidosique clinique
• Antifongiques à usage gynécologiques généralement non contre-indiqués chez la femme enceinte
Candidoses vulvo-vaginales
Forme récidivante ou chronique
•
Traitement de l’épisode aigu•
Traitement pendant la phase progestative (1 ovule le 19 - 20ème jour du cycle)•
Changement stérilet ? (foyer potentiel de réensemencement permanent)•
Protection par la contraception orale ? ( du taux de progestérone) arrêt non justifiéLes antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Candidoses cutanéo-muqueuses
Candidoses génitales de l’homme
Candidoses génitales de l’homme
•
La candidose génitale masculine est souvent liée :•
A des irritations locales répétées ou chroniques faisant le lit de l’infection lors des rapportssexuels avec une partenaire infectée
•
A l’existence d’un diabète qui doit être recherché systématiquementCandidoses génitales de l’homme
•
L’homme souffre debalanites et de balano- postites, parfois
compliquées d’urétrites
•
L’infection débute dans le sillon balano-préputial par un érythème plus ou moins suintant, exulcéré, recouvert d’un enduitblanchâtre
Candidoses génitales de l’homme
•
Elle s’étend auprépuce et au gland qui est parsemé de petites papules
érythémateuses ou de papulo-
pustulettes
Candidoses génitales de l’homme
•
Cette phase aiguë peut se compliquerd’oedèmes et de phimosis
Candidoses génitales de l’homme
•
Prurit et picotements sont les symptômes habituellement associésLes antifongiques à l’officine
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•
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Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Candidoses cutanéo-muqueuses
Candidoses cutanées
Candidoses cutanées
Aspects cliniques
•
Les candidoses cutanées se traduisent avant tout par des intertrigos des grands plis (plis inguinaux,abdominaux, sous-
mammaires, axillaires, interfessier) et des petits plis (commissures labiales, espaces interdigitaux,
rarement inter-orteils)
Candidoses cutanées
•
La lésion débute au fond du pli et s’étend de part etd’autre sur les surfaces cutanées adjacentes
•
Habituellement, la peau est érythémateuse, d’aspectvernissé et suintant,
fissurée au fond du pli qui est recouvert d’un enduit blanchâtre
Candidoses cutanées
•
Parfois, les lésions cutanées sontsèches et
desquamatives
Candidoses cutanées
•
Sur le plan clinique, les contours irréguliers des lésions, limités par une bordure “ en collerette desquamative ” et la présence de petitespapulo-pustules satellites disséminées sur la peau saine environnante sont très évocateurs de
candidose cutanée
Candidoses cutanées
•
L’évolution est subaiguë et le patient se plaint d’une sensation de brûlure, voire de douleur ou de pruritCandidoses cutanées
Circonstances favorisantes
•
L’altération du revêtement cutané favorise l’invasion superficielle de la peau par les Candida, presque toujours Candidaalbicans
Candidoses cutanées
•
Au niveau des mains, les modifications de cette barrière naturelle résultent :•
De contacts répétés avec l’eau•
De traumatismes mécaniques ou chimiques•
D’application de jus de citron sucré ou acide utilisé dans le blanchiment de la peau•
D’une corticothérapie locale ou généraleCandidoses cutanées
•
Les intertrigos des grands plis sont en relation avecl’humidité, la macération ou
l’extension à la peau d’une candidose
muqueuse digestive ou génitale
Candidoses cutanées
Cas particuliers
•
Chez le nouveau-né, la candidose néonatalepar contamination in utero est une infection rare mais plus
impressionnante que grave dans la majorité des cas
Candidoses cutanées
•
Chez le nourrisson, les candidoses génito-fessières, fréquentes,débutent autour de l’anus puis
s’étendent aux plis inguinaux et à l’ensemble du siège
•
Les lésions sont érythémateuses et papulo-pustuleuses, suintantes,parfois exulcérées avec un enduit blanchâtre recouvrant le fond du pli
•
C’est souvent la complication d’une candidose digestive post-antibiothérapie
Candidoses cutanées
•
La macération due aux couches facilite son extensionCandidoses cutanées
•
Un muguet buccal associé doit être recherchéCandidoses cutanées
•
Amphotéricine B, cyclopiroxolamine(Mycoster), dérivés azolés ≥ 4 semaines
•
Traitement simultané du foyer initial (vagin, tube digestif)•
Suppression des facteurs favorisants (macération, humidité, corticothérapie locale, ...)Les antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Candidoses cutanéo-muqueuses
Candidoses des ongles
Candidoses des ongles
•
Au minimum, 4,5 millions de personnes en France sont atteintes d’onychomycoses•
Les onychomycoses représentent 50 % des onychopathies•
Trois sortes d’agents fongiques sont responsablesd’onychomycoses : les levures, les dermatophytes et les moisissures
•
La confirmation du diagnostic d’onychomycose par l’examen mycologique est indispensable, car lathérapeutique est différente selon l’agent en cause
Candidoses des ongles
•
Sans être dangereux, les champignons arrivent àdéformer totalement un ongle et sont contagieux
•
Si les champignons ne sont pas traités, la prolifération peut se généraliser àl’ensemble de l’ongle et à sa matrice, et aboutir à la
destruction et à la perte de l’ongle
Candidoses des ongles
•
Facteurs favorisants favorisant le développement d’une onychomycose à Candida :•
Traumatismes locaux : manucure, détergents, ...•
Contacts répétés avec l’eau, le sucre (souvent pour des raisons professionnelles)•
Blanchiment des mains au jus de citron•
Modification de l’immunité : diabète, candidose muco- cutanée chronique, corticoïdes, agentsimmunosuppresseurs, ...
Candidoses des ongles
•
Les ongles des doigts sont atteints préférentiellement, l’atteinte des ongles desorteils est rare
•
L’infection est opportuniste : nous sommes notre propre source de Candida !Candidoses des ongles
•
Habituellement, l’onychomycose à Candida débute par un périonyxis (paronychie)•
Il s’agit d’une tuméfactiondouloureuse de la zone matricielle et du repli sus-unguéal
•
La pression peut faire sourdre du pus•
L’évolution se fait sur un mode subaigu ou chroniqueCandidoses des ongles
•
La tablette unguéale est envahiesecondairement et chaque poussée se traduit par un sillon transversal
•
Progressivement, celle-ci prend une teinte marron verdâtre, en particulier dans les régionsproximales et latérales
Candidoses des ongles
•
Plus rarement, il s’agit d’uneonycholyse latéro- distale : la tablette unguéale n’adhère plus au lit de l’ongle sur une surface
variable
Candidoses des ongles
•
Dans plus de 90 % des cas, Candida albicans est isolé•
Les autres espèces deCandida sont rarement en cause
•
Des surinfectionsbactériennes, en particulier à Pseudomonas aeruginosa
sont possibles et donnent une teinte bleu foncé à l’ongle
Candidoses des ongles
• Lorsque l’examen mycologique direct met en évidence des blastospores et un pseudo-mycélium, et que la culture isole Candida albicans, celui-ci peut être
incriminé comme agent responsable
• Si une autre espèce de Candida est isolée, il est difficile de statuer sur son rôle pathogène. Il peut s’agir d’une
simple colonisation cutanée après onycholyse relevant d’une autre
affection dermatologique (traumatisme, psoriasis, ...)
Candidoses des ongles
Principes du traitement
•
Devant une onychomycose à Candida avecpérionyxis, il faut rechercher les facteurs favorisants et les éliminer si possible
•
Le port des gants est souvent illusoire et semble plutôt entretenir un facteur d’humidité•
Dans tous les cas, le traitement doit être poursuivi jusqu’à guérison complèteCandidoses des ongles
•
Si un seul ongle est atteint, un traitement local peut être tenté•
Il associe :• Un traitement antiseptique (Bétadine solution dermique, Hexomédine transcutanée, par exemple)
• Et un antifongique local (dérivés imidazolés, ciclopiroxolamine,
fungizone) dont l’application doit être renouvelée plusieurs fois dans la journée, et en particulier après chaque lavage des mains
•
Un gel ou une solution sont souvent préférables aux crèmes pour les doigtsCandidoses des ongles
•
En cas d’échec, un traitement per os parkétoconazole (Nizoral), 200 à 400 mg / j, peut être associé au moins jusqu’à disparition du périonyxis (2 à 3 mois)
Candidoses des ongles
•
Si plusieurs ongles sont atteints, le traitement associera d’emblée du kétoconazole et un traitement localCandidoses des ongles
•
La terbinafine (Lamisil) n’apparaît pas comme un très bon produit anticandidosique pourl’ongle
•
Il n’y a pas d’étude spécifique pour lesonychomycoses à Candida avec les solutions filmogènes ou avec le fluconazole (Triflucan)
Candidoses des ongles
Péri-onyxis, onycholyse latéro-distale
•
Traitement local seul possible•
Antiseptique (Hexomédine transcutanée, solution iodée)•
Antifongique local renouvelé +++ (lotion, gel et crème non grasse à pénétration rapide)•
Découpe de l’ongle éventuelle•
Elimination des facteurs favorisants (eau, sucre, corticothérapie, manucurie, ...)Candidoses des ongles
•
Si échec après 3 mois (ou si plusieurs ongles atteints, périonyxis important, contact avecl’eau inévitable)
•
Traitement per os : kétoconazole 200 à 400 mg / jour•
Traitement des autres foyers•
Relais par traitement local après plusieurs moisLes antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Dermatophyties cutanéo-
phanériennes
Dermatophyties cutanéo-phanériennes
•
Les dermatophytes sont des champignons kératinophiles capables d’envahir la kératine humaine grâce à des enzymes lytiques•
Ils appartiennent à trois genres : Microsporum, Trichophyton et Epidermophyton•
Leur source peut être humaine, animale ou géophileLes antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Dermatophyties cutanéo- phanériennes
Atteintes cutanées (peau glabre)
Atteintes cutanées (peau glabre)
•
Les atteintes cutanéesdermatophytiques représentent un
motif très fréquent de consultation
Atteintes cutanées (peau glabre)
•
Les dermatophyties de la peau glabrecorrespondent à toutes les atteintes cutanées, à l’exception des atteintes pilaires et unguéales, et comprennent donc l’atteinte :
•
Des plis : espaces interdigito-plantaires et grands plis•
Palmo-plantaire : paumes de mains et plantes des pieds•
De la peau glabre sensu strictoAtteintes cutanées (peau glabre)
•
Ces différentes atteintes sontsouvent associées chez un même
patient, et il faut penser à les rechercher toutes
systématiquement
Les antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Dermatophyties cutanéo- phanériennes
Atteintes cutanées (peau glabre)
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
Espaces interdigito-plantaires
•
L’atteinte des espaces interdigito-plantaires représente plus de 40 % des localisations cutanées à dermatophytes•
Les 3èmes et les 4èmes espaces interdigito-plantaires sont le plus souvent atteints, car ce sont les espacesphysiologiquement les plus clos, entraînant un microclimat humide favorable au développement des champignons
•
La fréquence des dermatophyties des pieds est plus importante chez l’homme que chez la femme, et est considérée comme rare avant la pubertéEspaces interdigito-plantaires
•
Le port de chaussures fermées (tennis,chaussures de sécurité,
…), la transpiration excessive, la
fréquentation de locaux communs (salle de
sport ou salle de bains familiale)
favorisent l’apparition de ces intertrigos
Espaces interdigito-plantaires
•
La contamination est le plus souvent indirecte par l’intermédiaire des sols humides, ce qui donne un caractèresouvent familial – voire communautaire - aux dermatophyties des pieds
Espaces interdigito-plantaires
•
Il se pose donc souvent des problèmes dechronicité ou de
réinfection si on ne prend pas le soin
d’examiner (ou de faire examiner) toute la
famille
Espaces interdigito-plantaires
•
Ces intertrigos, communémentdénommés “ pied d’athlète ”,
débutent par un discret érythème
Espaces interdigito-plantaires
•
Au stade initial, la lésion est le plus souventasymptomatique
•
Mais l’apparition devésicules ou de bulles
provoque un prurit intense qui peut être le symptôme révélateur de l’intertrigo, parfois même de façon très explosive
Espaces interdigito-plantaires
•
Rapidement, la lésion se modifie, se fissure, desquame etfinalement devient macérée, avec
apparition à long
terme d’une couche de couenne
blanchâtre plus ou moins épaisse selon l’ancienneté de la
lésion
Espaces interdigito-plantaires
•
Le développementcentrifuge de la lésion est évocateur de
dermatophytie, et laisse une impression de guérison
centrale, avec des limites érythémato-squameuses
nettes et arciformes, facile à voir sur le dos du pied,
souvent très prurigineuses
Espaces interdigito-plantaires
•
Les surinfections bactériennes sont fréquentes, ce quiexpose au risque de dissémination loco- régionale, parfois sous forme de
cellulite ou d’érysipèle Pseudomonas aeruginosa
Grands plis
•
L’atteinte de la région inguino-crurale,anciennement
dénommée eczéma marginé de Hébra, est fréquente et
semble prédominer chez les adultes de sexe masculin
Grands plis
•
Le développement des dermatophytes estfavorisé par la chaleur et l’humidité
Grands plis
•
L’affection débute sur la face interne d’une cuisse sous la forme d’un petitmédaillon, qui s’agrandit de manière centrifuge en
créant des placards limités par une bordure plus nette, érythématosquameuse ou vésiculeuse, parfois
pustuleuse ou croûteuse
Grands plis
•
Cette bordure est diteactive puisque c’est à partir de là que se fait l’extension loco-régionale, et est
souvent très prurigineuse
Grands plis
•
Les lésions peuvent aussi se bilatéraliser, déborder sur les plis interfessiers et sous- fessiers, et sur lepubis
Grands plis
•
Tous les intertrigosinguino-cruraux ne sont pas d’origine
dermatophytique, mais il faut évoquer cette
étiologie devant toute lésion prurigineuse
d’aspect circiné avec guérison centrale
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
D’autres agents infectieux peuventengendrer des lésions de type intertrigo, notamment les levures et les bactéries
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
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Le bacille pyocyanique donne, au niveau des espaces interdigito-plantaires, un aspect ulcéré et suintant,
parfois recouvert d’une couleur verdâtre
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
Les corynébactériespeuvent également donner des intertrigos, en
particulier Corynebacterium minutissimum qui est
responsable de l’érythrasma, pathologie pouvant toucher tous les plis (axillaires et
inguinaux surtout)
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
Des pathologies non infectieuses, comme l’eczéma ou le psoriasis,peuvent aussi entraîner des intertrigos des grands et des petits plis
Psoriasis
Psoriasis
Eczéma
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
L’interrogatoire du patient à la recherched’antécédents personnels ou familiaux peut orienter le clinicien, mais rien ne remplace un prélèvement mycologique qui permet
d’affirmer le diagnostic et d’éviter des traitements longs et inadaptés
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
Pour étayer ce diagnostic, il faut penser àregarder les pieds du patients et rechercher attentivement un intertrigo et / ou une atteinte plantaire associée, voire une atteinte
unguéale, car il est estimé que plus de 50 % des intertrigos inguino-cruraux d’origine
dermatophytique sont secondaires à une atteinte au niveau des pieds
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
Les dermatophytes en cause dans les intertrigos sont par ordre de fréquence Trichophyton rubrum, puis Trichophytonmentagrophytes var. interdigitale (surtout en cas de lésion vésiculeuse) et enfin
Epidermophyton floccosum
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
Trichophyton rubrum est de loin (80 % descas) le dermatophyte le plus souvent rencontré dans ce type d’atteinte
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
Principes du traitement
•
En cas d’intertrigo, un traitement local peut être suffisant :•
Si peu de plis sont atteints•
Si les lésions ne sont pas trop anciennes•
Et s’il n’y a pas d’atteinte plantaire ou unguéale sévère associéeEspaces interdigito-plantaires et grands plis
•
En cas d’atteinte des plantes des pieds,dont on sait qu’elles sont difficiles à guérir uniquement à l’aide de traitement locaux (même si des applications sont effectuées pendant plusieurs mois), un traitement
systémique est souvent nécessaire
Espaces interdigito-plantaires et grands plis
•
Traitement local 1 à 2 x / jour et / ou traitement systémique (griséofulvine, terbinafine)•
2 à 8 semaines (4 en moyenne)•
Si hyperhidrose ou macération : gel, lotion, solution, poudre > crème ou pommade•
Eliminer les foyers de réensemencement :chaussons, tapis de bain, autres cas familiaux, ...
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Recherche d’autres foyers plantaires, palmaires et unguéauxLes antifongiques à l’officine
Les candidoses cutanéo- muqueuses
•
Candidoses oro-pharyngées•
Candidoses vulvo-vaginales•
Candidoses génitales de l’homme•
Candidoses cutanées•
Candidoses des onglesLes dermatophyties cutanéo- phanériennes
•
Atteintes cutanées (peau glabre)• Espaces interdigito-plantaires et grands plis
• Dermatophyties palmo-plantaires
• Dermatophyties de la peau glabre sensu stricto
•
Atteintes des phanères• Dermatophyties des zones pileuses
• Dermatophyties des ongles
Le pityriasis versicolor
Les molécules à usage topique
Dermatophyties cutanéo- phanériennes
Atteintes cutanées (peau glabre) Dermatophyties palmo-plantaires
Dermatophyties palmo-plantaires
Atteintes des mains
•
Les dermatophyties des mains sont bien plus rares que celles des pieds•
Elles sont typiquement unilatérales, indifféremment à gauche ou à droite, quelle que soit la main prédominante)Dermatophyties palmo-plantaires
Elle peuvent prendre plusieurs aspects
•
Le plus souvent, il s’agit d’un épaississementprogressif de la paume d’une seule main, qui aboutit à une
hyperkératose palmaire dont le fond des plis est marqué par un aspect farineux plus intense
Dermatophyties palmo-plantaires
•
Plus rarement, il s’agit d’une formedyshidrosique (éruption brutale de vésicules sur les faces latérales ou
palmaires des doigts, sur les bords de la main, ou sur la paume elle-même, mais toujours de façon unilatérale)
Dermatophyties palmo-plantaires
•
Le prurit fréquentprovoque la rupture de
ces vésicules, libérant un liquide clair et un peu
visqueux
Dermatophyties palmo-plantaires
•
A un stade plus tardif, les vésicules sèchent, entraînant ainsi unedesquamation de la paume responsable d’un placard souvent rouge, sec et
hyperkératosique, qui peut aboutir à des
crevasses
Dermatophyties palmo-plantaires
•
La contamination de la paume d’une main est souvent la conséquence d’une auto-inoculation à partir d’un autre foyer
mycosique du patient lui-même, situé généralement au niveau des pieds et
évoluant depuis de nombreuses années
Dermatophyties palmo-plantaires
•
Plus rarement, lacontamination d’une
paume peut se faire par l’intermédiaire d’un objet contaminé (raquette de tennis, club de golf, ...), en particulier en cas de sudation abondante, ou encore après un contact avec un animal infesté
Dermatophyties palmo-plantaires
Atteintes plantaires
•
L’extension del’atteinte inter-orteils vers la plante des
pieds est fréquente mais passe souvent inaperçue
Dermatophyties palmo-plantaires
•
Le diagnostic peut être évident quand unelésion est bien limitée par des squames
sèches et qu’elle
s’étend petit à petit vers les bords des
pieds, surtout quand elle est unilatérale
Dermatophyties palmo-plantaires
•
Mais après quelques mois ou annéesd’évolution, les deux plantes sont
atteintes, deviennent épaisses avec le fond des plis souvent plus marqué : c’est
l’aspect dit en
“ mocassin ”
Dermatophyties palmo-plantaires
•
Les agents responsables sont donc, dans la majorité des cas, d’origine anthropophile,avec la nette prédominance de Trichophyton rubrum, mais il n’est pas impossible de
retrouver Trichophyton mentagrophytes var.
interdigitale en cas de contact avec la terre souillée ou un petit animal de compagnie, ou plus rarement Microsporum persicolor
Dermatophyties palmo-plantaires
Remarque
•
Il est habituellement difficile de traiter des lésions dues àMicrosporum canis : ce dermatophyte nécessite une posologie
supérieure et une plus longue durée de
traitement