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Œil et diabète

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Images en Ophtalmologie

Vol. XII - n° 1

janvier-février 2018

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Photo à fournir

Éditorial

Œil et diabète

Eye and diabete

Dr Sacha Gueunoun

(Vision Sud, clinique Monticelli-Vélodrome, Marseille)

J e suis très heureux d’avoir coordonné ce dossier consacré au diabète, que nous avons voulu très pratique.

En effet, la gestion au quotidien des sujets atteints de rétinopathie et de maculo- pathie diabétiques est très compliquée, et l’adhésion des patients aux nombreux traitements invasifs est souvent difficile à obtenir.

Nous avons, dans ce numéro, forts de notre expérience au sein des cabinets d’ophtalmologie et de l’hôpital, essayé d’appréhender le meilleur compromis entre le bénéfice clinique et la qualité de vie de ces patients atteints de maladie chronique.

Pour rappel, les patients atteints de diabète ont une qualité de vie extrêmement altérée du fait de la surmédicalisation de leur maladie et des nombreux examens et traitements invasifs qu’ils subissent.

L’éducation du patient diabétique est au cœur du sujet, et représente la garantie d’un traitement pérenne et d’un meilleur équilibre, donc de la diminution des effets indésirables. On peut appeler cela le cercle vertueux de la maladie.

Cependant, cette éducation, comme l’a confirmé le protocole M (qui évaluait l’impact de l’éducation thérapeutique par les ophtalmologistes sur les patients diabétiques), ne doit pas être prise à la légère et doit faire partie intégrante du traitement du patient par une équipe spécialisée au sein d’ateliers ou d’hôpitaux de jour. L’éducation au cabinet, lors d’une brève consultation au cours de laquelle nous devons également examiner le patient, ne doit plus être la règle, et la réus- site de notre traitement est aussi liée à celle de l’éducation que nous proposons à nos patients.

Le patient diabétique, comme vous l’avez compris, n’est pas semblable aux autres patients atteints d’une maladie rétinienne. L’efficacité du traitement ne repose pas seulement sur une imagerie à un moment T ou une acuité visuelle à un autre moment, mais sur un suivi régulier, strict, efficace et peu invasif.

S. Gueunoun déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

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Images en Ophtalmologie

Vol. XII - n° 1

janvier-février 2018

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Éditorial

C’est pourquoi les nouvelles approches d’imagerie non invasive, notamment l’angiographie-OCT, l’amélioration de l’OCT-SD et l’imagerie grand champ, permettront probablement à l’avenir de diminuer le nombre d’angiographies pour rétinopathie diabétique, et donc d’améliorer le confort et la prise en charge de nos patients.

Le traitement des facteurs de risque cardiovasculaire et la recherche d’apnées du sommeil chez ces patients doivent être mis en œuvre de façon systématique pour ne pas se limiter à une vision mono-organe de la maladie et obtenir une meilleure réponse à nos traitements.

L’amélioration de la qualité de vie du patient diabétique doit être une obsession, et cela doit passer par l’élaboration de protocoles permettant de diminuer le nombre des visites en obtenant une bonne acuité visuelle.

Je vous souhaite une bonne lecture.

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