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DS 6 du 17 février.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

DS 6 du 17 février.

Exercice 1

(3 points) L’exploitant d’une forêt communale décide d’abattre des arbres afin de les vendre, soit aux habitants, soit à des entreprises. On admet que :

• parmi les arbres abattus, 30 % sont des chênes, 50 % sont des sapins et les autres sont des arbres d’essence secondaire (ce qui signifie qu’ils sont de moindre valeur) ;

• 45,9 % des chênes et 80 % des sapins abattus sont vendus aux habitants de la commune ;

• les trois quarts des arbres d’essence secondaire abattus sont vendus à des entreprises.

Parmi les arbres abattus, on en choisit un au hasard.

On considère les évènements suivants :

• C : « l’arbre abattu est un chêne » ;

• S : « l’arbre abattu est un sapin » ;

• E : « l’arbre abattu est un arbre d’essence secondaire » ;

• H : « l’arbre abattu est vendu à un habitant de la commune ».

1. Construire un arbre pondéré complet traduisant la situation.

2. Calculer la probabilité que l’arbre abattu soit un chêne vendu à un habitant de la commune.

3. Justifier que la probabilité que l’arbre abattu soit vendu à un habitant de la commune est égale à 0,587 7.

4. Quelle est la probabilité qu’un arbre abattu vendu à un habitant de la commune soit un sapin ? On donnera le résultat arrondi à10−3.

Exercice 2

(7 points) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O, −→

u , −→ v

. Vous compléterez le graphique proposé en Annexe et à rendre avec votre copie.

1. Résoudre dansCl’équation z2−2z+ 4

z2+ 4

= 0.

2. On considère les points A et B d’affixes respectiveszA= 1 +i√

3 etzB= 2i.

a. ÉcrirezA etzB sous forme exponentielle et justifier que les points A et B sont sur un cercle de centre O dont on précisera le rayon.

b. Placer les points A et B sur le graphique proposé en annexe.

c. Déterminer une mesure de l’angle−−→OA, −−→OB . 3. On note F le point d’affixezF=zA+zB.

a. Placer le point F sur la figure précédente. Montrer que OAFB est un losange.

b. En déduire une mesure de l’angle−−→OA, −−→OF

puis de l’angle−→ u , −−→OF

.

c. Calculer le module dezFet en déduire l’écriture dezFsous forme trigonométrique.

d. En déduire la valeur exacte de :

cos 5π

12

.

(2)

Exercice 3

(10 points)

Dans cet exercice les parties A et B sont totalement indépendantes.

Question préliminaire :

Soitf la fonction définie sur l’intervalle]0 ; +∞[par

f(x) = ln(x) x . On admet que la fonctionf est dérivable sur l’intervalle]0 ; +∞[.

On a donné en ANNEXE, qui est à rendre, la courbe représentativeCf de la fonctionf dans un repère orthogonal.

Déterminer les limites def en0 et+∞et dresser son tableau de variations.

Partie A

Dans cette partie,ndésigne un entier naturel strictement positif. On noteEn l’équation.

(En) : ln(x) x = 1

n ayant pour inconnue le nombre réel strictement positifx.

4.

1. Montrer que, pourn>3, l’équationf(x) = 1

n possède une unique solution sur [e ;∞] notéeαn. L’objectif de la fin de cette partie est l’étude de la suite(αn)n≥3.

2. Sur le graphique sont tracées les droitesD3,D4et D5 d’équations respectivesy=1 3, y=1

4, y= 1 5. Placer sur l’axe des abscisses les valeurs deα34 et α5, en faisant apparaître les trais de construction.

Conjecturer le sens de variation de la suite(αn).

3. Comparer, pour tout entiern>3,f(αn)etf(αn+1). En déduire le sens de variation de la suite(αn).

4. Pourn≥nentier, justifier quelnαn= αn

n et établir que, pour tout entier naturelnsupérieur ou égal à 3, αn >nα3

3 . 5. En déduire lim

n7→+∞αn.

Partie B

Soitgla fonction définie sur l’intervalle[1,e]par

g(x) =f(x) + 1 Soit(un)la suite récurrente définie surNpar :

u0=e un+1=g(un)

1. Recopier et compléter le tableau de valeurs ( vous pourrez donner des valeurs approchées à10−2près) :

n 0 1 2 3 4 5

un e 2. Dresser le tableau de variation degsur[1,e].

3. Montrer que :

∀n∈N, 1≤un+1≤un≤e 4. En déduire que la suite(un)converge.

5. Soithla fonction définie sur[1,e]par :

∀x∈[1,e], h(x) =x−g(x)

a. Montrer queh(x)est du signe det(x) =x2+ lnx−1et justifier quet(x)>0 sur[1,e].

b. En déduire le tableau de variation dehsur]1,e].

c. Déterminer la ou les solutions de l’équationg(x) =xsur [1,e].

6. Déterminer la limite de la suite(un).

(3)

ANNEXE de l’exercice 2

1 2 3 4 5

−1

−2

−3

0

−1

−2 1 2 3 4

ANNEXE de l’exercice 3 Cette annexe est à rendre.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

−1

−2 0

−0,1 0,1 0,2 0,3

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

0 0,1 0,2 0,3

C

(4)

Réponse de l’exercice 1 1. Arbre pondéré complet :(3 points)

C 0,3

0,459 H

0,541 H

S

0,5 0,8 H

0,2 H

E

0,2 0,25 H

0,75 H

2. On a, d’après l’arbre pondéré :P(C∩H) = 0,3×0,459 = 0,137 7.(2 points)

3. Les événementsC,S etE formant une partition de l’univers, la formule des probabilités totales donne : P(H) = P(C∩H) +P(S∩H) +P(E∩H)

= 0,137 7 + 0,5×0,8 + 0,2×0,25

= 0,587 7 (2points) 4. Il s’agit ici de calculerPH(S). Par définition :

pH(S) = P(S∩H) P(H)

= 0,5×0,8 0,587 7

≈ 0,681 à 10−3 près(3points).

Réponse de l’exercice 2 1. z2−2z+ 4

z2+ 4

= 0 ⇐⇒

z2−2z+ 4 = 0 ou

z2+ 4 = 0 .

• z2−2z+ 4 = 0 ⇐⇒ (z−1)2−1 + 4 = 0 ⇐⇒ (z−1)2=−3 ⇐⇒ (z−1)2= i√

32 . Cette équation a deux solutions1 +i√

3et 1−i√ 3.

• z2+ 4 = 0 ⇐⇒ z2= (2i)2 : cette équation a deux solutions :2i et−2i.

Conclusion : l’équation a quatre solutions(4 points): 1 +i√

3; 1−i√

3; 2i; −2i.

2. a. • |zA|2= 1 + 3 = 4 = 22⇒ |zA|= 2.

On peut écrirezA= 2 1 2+i

√3 2

!

= 2 cosπ

3 +isinπ 3

= 2eiπ3. (1 point)

• zB= 2eiπ2. (1 point)

On a donc avec les modules OA = OB = 2 : A et B appartiennent au cercle de centre O et de rayon 2.(1 point) b. Faire une figure et placer les points A et B.(2 point)

(5)

1 2

−1

−2

0

−1

−2 1 2 3 4

b b

B A

O

F

c. Déterminer une mesure de l’angle−−→

OA, −−→

OB

. On a zB

zA = 2eiπ2 2eiπ3 = eiπ2

eiπ3 =ei(π2π3) =eiπ6. Or−−→OA, −−→OB

=argzB zA = π

6.(2 points) 3. On note F le point d’affixezF=zA+zB.

a. Placer le point F sur la figure précédente(1 point). Montrer que OAFB est un losange.(2 point)

F se construit par la méthode du parallélogramme ; or on a vu que OA = OB : le parallélogramme ayant deux côtés consécutifs de même longueur est un losange de côtés de mesure 2.

b. En déduire une mesure de l’angle−−→

OA, −−→

OF

puis de l’angle−→ u , −−→

OF

.(2 points)

OAFB est un parallélogramme et OA = OB = 1, donc deux de ses côtés consécutifs ont même longueur : OAFB est donc un losange et par conséquent la droite (OF) est la bissectrice de l’angle−−→

OA, −−→

OB

; donc une mesure de l’angle−−→OA, −−→OF

est π 12. −→

u , −−→OF

=−→ u , −−→OA

+−−→OA, −−→OF

= π 3 + π

12 = 5π

12 qui est un argument dezF.

c. Calculer le module dezFet en déduire l’écriture dezFsous forme trigonométrique.(2 point) On azF=zA+zB= 1 +i√

3 + 2i= 1 +i√ 3 + 2

. Donc|zF|2= 12+√

3 + 22

= 1 + 3 + 4 + 4√

3 = 8 + 4√ 3 = 4

2 +√ 3

. Donc|zF|= 2

q 2 +√

3.

On a vu qu’un argument dezFest 5π

12, donc l’écriture trigonométrique dezFest : zF= 2

r 2 +√

3 cos5π

12+isin5π 12

. d. En déduire la valeur exacte de :(2 point)

On a vu que la partie réelle dezFest égale à 1 et d’après la question précédente elle est aussi égale à2 r

2 +√ 3

cos5π 12. Donc en égalant :

1 = 2 r

2 +√ 3

cos5π

12 ⇐⇒ cos5π

12 = 1

2p 2 +√

3 =

p2−√ 3 2×(4−3) =

p2−√ 3

2 .

Ces deux nombres sont positifs√ 6>√

2

; comparons leurs carrés :

" p 2−√

3 2

#2

=2−√ 3 4 ;

"√ 6−√

2 4

#2

= 6 + 2−2√ 12

16 = 8−4√ 3

16 =4 2−√ 3

16 =2−√ 3 4 .

Ces deux nombres positifs ont le même carré : ils sont égaux ; les deux calculatrices donnent le résultat correct.

Réponse de l’exercice 3 Question préliminaire

(6)

Pour tout réel x∈]0 ; +∞[, on a f(x) =

1

x×x−ln(x)×1

x2 = 1−ln(x)

x2 (2 point). Commex2 >0 (1 point), f(x) a donc le même signe que1−ln(x). Or :

1−ln(x)>0⇐⇒1>ln(x)⇐⇒e>x (1point) Par ailleurs on a lim

x→0 x>0

f(x) = −∞ (1 point) (pas de forme indéterminée), lim

x→+∞f(x) = 0 (1 point) (par croissance comparée) etf(e) = ln(e)

e =1

e.(1 point) On a donc le tableau de variation suivant :

x f(x)

f(x)

0 e +∞

+ 0 −

−∞

−∞

1 e 1 e

0 0 D’après le tableau de variation précédent, la fonction f a pour maximum 1

e et ce maximum est atteint enx= e.

Partie A

1. Soitnun entier tel quen>3, alors0< 1 n 6 1

3 61

e.(1 point)

Sur l’intervalle[1 ; e], la fonctionf est continue (car dérivable), et strictement décroissante.(1 point)Elle réalise donc une bijection de[e,+∞[sur

x7→+∞lim f(x);f(1)

=

0 ; 1 e

. Le nombre 1

n appartient à l’intervalle

0 ; 1 e

, donc l’équationf(x) = 1

n admet une unique solutionαn dans[1 ; e].

2. Les abscisses supérieurs àedes points d’intersection entre les droiteD3,D4,D5et la courbeCsont les nombreα34

etα5. Graphiquement, on lit queα3< α4< α5, il semble donc que la suite(αn)soit croissante.(2 points) 3. Soitnun entier tel quen>3. Par définition de la suite(αn), on af(αn) = 1

n et f(αn+1) = 1

n+ 1.(1 point)

Comme 1

n+ 1 < 1

n, on a donc f(αn+1)< f(αn).(1 point) La fonctionf étant décroissante de[e,+∞[sur=

0 ; 1

e

orf(αn+1)< f(αn)donc les antécédents sont "rangés dans l’ordre inverse"αn< αn+1, ce qui prouve que la suite(αn)est croissante.(2 point)

4. Soitnun entier tel quen>3. Par définition deαn, on a : f(αn) = 1

n ⇐⇒ ln(βn) αn

= 1

n ⇐⇒ln(αn) = αn

n . (1point)

La suite (αn) est croissante, donc, pour tout entier naturel n>3 on aαn3 >0. La fonctionln étant croissante sur]0 ; +∞[, ceci implique queln(αn)>ln(α3)(2 point), c’est-à-dire que αn

n >α3

3 (1 point). On en déduit bien que αn >nα3

3 . (1 point) 5. α3>0, donc lim

n→+∞3

3 = +∞. Par comparaison à l’infini, on en déduit que lim

n→+∞βn= +∞.(2 points)

Partie B

Soitgla fonction définie sur l’intervalle[1,e]par

g(x) =f(x) + 1 Soit(un)la suite récurrente définie surNpar :

u0=e un+1=g(un)

1. Recopier et compléter le tableau de valeurs ( vous pourrez donner des valeurs approchées à10−2près) :(2 points)

(7)

n 0 1 2 3 4 5 un e 1,37 1,23 1,17 1,13 1,11 2. Dresser le tableau de variation degsur[1,e]. On a g =f donc :(2 point)

x g(x)

g(x)

1 e

+ 0

1 1

1 + 1 1 + e1 e

3. Montrons par récurrence que(3 point):

∀n∈N, 1≤un+1≤un≤e Initiale :Avec le tableau de valeur on a :

1≤αn+1≤αn≤e Hérédité : Soitn∈N. Supposons1≤un+1≤un≤e.

Comme la fonctionf est croissante sur[1,e], on a :

1≤un+1≤un≤e⇒f(1)≤f(un+1)≤f(un)≤f(e) = 1 + 1

e ≤e⇒1≤un+2≤un+1≤e Conclusion : On a montré par récurrence que :

∀n∈N, 1≤un+1≤un≤e

4. En déduire que la suite(un)converge. D’après la question précédente, la suite (un)est décroissante et minorée par 1.

Donc(un)est convergente.(2 points) 5. Soithla fonction définie sur[1,e]par :

∀x∈[1,e], h(x) =x−g(x)

a. Montrer queh(x)est du signe det(x) =x2+ lnx−1et justifier quet(x)>0 sur[1,e]. soit[1,e]: h(x) = 1−g(x) = 1−f(x) = 1−1−lnx

x2 = x2+ lnx−1 x2 = t(x)

x2 (2points)

Commex >1, alorsx2>1et lnx >0donct(x)>0. Commex2>0,h(x)est du signe de t(x)>0.(1 point) b. En déduire le tableau de variation dehsur[1,e]. (1 point)

x h(x)

h(x)

1 e

+ 0

0 0

e + 1 +1 e + 1 +1e e

c. Déterminer la ou les solutions de l’équationg(x) =xsur [1,e].

D’après le tableau de variation précédentg(x) =x⇔h(x) = 0⇔x= 1.(1 point) 6. Déterminer la limite de la suite(un). Si on notella limite de la suite(un), on a lim

n7→+∞un+1=l= lim

n7→+∞f(un) =g(l) carg est une fonction continue. Doncl= 1.(2 points)

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