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Journée technique Cap'Vert

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: hal-02799069

https://hal.inrae.fr/hal-02799069

Submitted on 5 Jun 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

To cite this version:

Jérémie Jost, Hugues Caillat, Alice Fatet. Journée technique Cap’Vert : Liste des posters présentés dans chaque atelier. Journée technique Cap’Vert, Sep 2015, Lusignan, France. 20 p., 2015. �hal- 02799069�

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER A :

"DE L’HERBE POUR LES CHÈVRES, DES EUROS SUPPLÉMENTAIRES POUR L’ÉLEVEUR !

Intervenants :

Nicole Bossis et Jérémie Jost (Institut de l’Elevage), Angélique Roué (Chambre d’Agriculture 79),

Julia Chemarin (Chambre d’Agriculture 86), Laurent Galliot (BTPL).

L’autonomie alimentaire dans les filières herbivores françaises

Avec le soutien financier de :

Principaux niveaux d’autonomie alimentaire pour les différentes filières d’élevage

(source : Réseaux d’élevage, traitement Institut de l’Elevage) Autonomie alimentaire

massique Bovins lait Bovins viande Caprins fermiers

Caprins

livreurs Ovins viande Ovins lait - ration totale

- fourrages - concentrés

85 98 23

92 98 38

55 68 21

70 88 25

85 95 36

83 92 39

Lorsque autonomie rime avec économie…

Meilleure résistance des autonomes

L’objectif n’est pas d’atteindre 100 %, mais une cohérence sol/

troupeau/travail/rémunération

45% 47%

53%

58% 65%

95 112

138

159

180 1,3

1,4 1,4

1,5 1,6

362 364

354

326 305

Pas autonome 20 à 40% 40 à 60% 60 à 70% 70% et plus

% de fourrages Rémunération du travail permise personnalisée (€/1000l)

Rémunération du travail permise personnalisée nb de SMIC /UMO Coût nourri

Rémunération du travail

permise (nbre SMIC/UMO) 2,6 SMIC 1,6 SMIC

Pas autonome 20 à 40 % 40 à 60 % 60 à 70 % 70 % et plus Nombre de chèvres

Lait produit/chèvre (l) Chargement (ch./ha)

271 1 034

53

311 903 15

297 852 14

268 821 9

216 760 8

Pas autonome Très autonome

Rémunération : + 80 € / 1 000 l

[

ª au niveau de l’exploitation ª en lien avec ses voisins

ª au niveau d’une zone AOP ou région administrative

* échantillon de 413 élevages caprins livreurs (et non pastoraux) suivis dans le cadre d’Inosys-Réseaux d’Elevage entre 2007 et 2013

AUTONOME (>70 %)

Prix des intrants moyens 295 €/1 000 l

192 €/1 000 l - 93 €/1 000 l

aliments produits sur une exploitation et consommés par les animaux aliments consommés par les animaux

Valoriser ses fourrages et aliments produits sur l’élevage ! Autonomie

Alimentaire (en %)

L’autonomie alimentaire se mesure :

241 €/1 000 l

110 €/1 000 l - 131 €/1 000 l

Rémunération du travail

permise (nbre SMIC/UMO) 2,1 SMIC 0,8 SMIC

MOINS AUTONOME (<70 %)

* échantillon constant de 40 élevages caprins livreurs de l’Ouest suivis dans le cadre d’Inosys-Réseaux d’Elevage Rémunération du travail permise (€/1 000 l)

Coût nourri : - 60 € / 1 000 l

Prix des intrants élevés

(4)

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER A :

"DE L’HERBE POUR LES CHÈVRES, DES EUROS SUPPLÉMENTAIRES POUR L’ÉLEVEUR !

Intervenants :

Nicole Bossis et Jérémie Jost (Institut de l’Elevage), Angélique Roué (Chambre d’Agriculture 79),

Julia Chemarin (Chambre d’Agriculture 86), Laurent Galliot (BTPL).

Avec le soutien financier de : Je souhaite

améliorer l’autonomie alimentaire de mon

atelier caprin

> 90 %

> 60 %

> 750 (pâturage)

> 850 (fourrages)

> 950 (paille-concentrés)

< 400 (pâturage)

< 500 (fourrages stockés)

> 400 (pâturage)

> 500 (fourrages stockés)

< 750 (pâturage)

< 850 (fourrages)

< 950 (paille-concentrés)

< 60 %

> 750 (pâturage)

> 850 (fourrages)

> 950 (paille-concentrés)

< 400 (pâturage)

< 500 (fourrages stockés)

> 400 (pâturage)

> 500 (fourrages stockés)

< 750 (pâturage)

< 850 (fourrages)

< 950 (paille-concentrés)

< 90 %

X X

X X X

X X X

X X

X X X X X

Les indicateurs et leviers d’action sur l’autonomie alimentaire

Indicateurs de suivis

Prendre aussi en compte des indicateurs liés

au travail et aux motivations de l’éleveur ! * méthode issue du diagnostic REDCap sur l’autonomie alimentaire

Quelle offre de conseil disponible ?

Pourquoi une offre de conseil sur l’autonomie alimentaire ?

Action de conseil sur l’autonomie alimentaire et le coût de production financée par le FEADER et la région Poitou-Charentes ou par FranceAgriMer.

Le PCAE peut vous aider à investir dans des bâtiments de stockage et du matériel pour faire des fourrages ! Ä Contactez votre conseiller d’élevage

pour plus d’informations

- Avoir un regard extérieur objectif

- Prioriser et organiser les changements des pratiques à mettre en œuvre

- Suivre et évaluer le changement Se donner des objectifs

chiffrés et mesurables

Puis :

- suivi individuel - journées techniques - groupes d’éleveurs

Autonomie fourragère (dont déshydratés)

Autonomie en concentrés

Production de lait/chèvre (l)

[Concentrés + Déshydratés]

en g/l

Thématique(s) à aborder

L’alimentation du troupeau

La gestion et la cohérence des surfaces

Les rendements en fourrages

La qualité des fourrages

Les céréales et protéagineux

(5)

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015 Osons ensemble, naturellement

ATELIER B :

"FAIRE DU BON FOIN POUR LES CHÈVRES !"

Intervenants : Rémi Couvet (Saperfel)

Théophane Soulard (Atlantic Conseil Elevage 17-85) Jean Legarto (Institut de l’Elevage)

Quand faucher ?

Avec le soutien financier de :

+ De l’herbe verte à la botte de foin : les étapes clefs !

Quand botteler ?

Atteindre 80 à 85 % de MS

Botteler le matin avant la rosée ou tard le soir Laisser les bottes à l’extérieur quelques jours (peu de pertes en balle ronde)

Æ attendre que la température soit inférieure à 45 °C

- Légumineuse (luzerne, trèfle violet) : lorsque 50% des bourgeons floraux sortis au champ = BOURGEONNEMENT

- Graminée : lorsque 50% des épis sortis au champ = DEBUT EPIAISON

- Multi-espèces : raisonner selon l’espèce dominante ou selon l’espèce la plus précoce.

début épiaison (50 % des épis sont sortis)

Bourgeonnement (50 % des bourgeons sont formés)

Laissez fleurir la luzerne au moins une fois par an !

La fauche Le fanage L’andainage Les retourneurs

si fauche précoce (jamais en

pleine chaleur) (limite le débit de chantier)

Matériel

Faucheuse rotative classique

Faucheuse conditionneuse doigts ou fléaux

Faucheuse conditionneuse

rouleaux

Faneuse à toupies

Andaineur à toupies

Andaineur à soleil

Retourneur d’andains

CCM

Retourneur d’andains

DION

Durée de séchage

+ +++ ++ +++ ++ ++ - -

Quelle espèce ?

En présence de légumineuses, faner tôt le matin (avant la levée de la rosée) ou tard le soir pour préserver les feuilles !

Adapté d’une référence ARVALIS

p

Trois règles essentielles :

n Faire du bon foin, c’est technique et ça prend du temps !

o Optimiser d’abord le réglage du matériel disponible, utilisé au bon moment de la journée p S’orienter vers des outils plus adaptés à son type de foin

n

Surveiller la température et l’hygrométrie du foin pour éviter la chauffe

Selon la météo Ä jouer sur les différentes voies de conservation des fourrages ! MAIS on fauche pour faire soit du foin, soit de l’enrubannage…

o

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

Outil de formation pour observer et apprécier une hiérarchie des valeurs alimentaires des foins (Document GIS id64, Syndicat Ossau Iraty, 2009, adapté aux caprins et informatisé par l’Institut de l’Elevage à des fins de formation).

Osons ensemble, naturellement

ATELIER B :

"FAIRE DU BON FOIN POUR LES CHÈVRES !"

Intervenants : Rémi Couvet (Saperfel)

Théophane Soulard (Atlantic Conseil Elevage 17-85) Jean Legarto (Institut de l’Elevage)

Grille d’évaluation visuelle et qualitative d’un foin pour les chèvres

Points

12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2

Grille d’appréciation visuelle

Moisissure et humidité Absence Foin

collé Traces Beaucoup

Odeur bonneTrès Bonne Faible Caramel Moisie

Couleur en profondeur Verte Jaune Brune Rouge

% (tiges + épis / feuille) Faible Egal Elevé

Terre (en profondeur) Absence Traces Notable Elevée

Adventices, déchets Absence Limités Elevés

Poussières visiblesPeu Visibles Elevées

Présence de légumineuses Détectable Limitée Nulle

Aspect en surface (conservation) délavéNon Délavé Moisi

Points

12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2

Grille d’appréciation récolte Météo pendant la fenaison pas de pluie,

chaud pas de pluie, très

chaud Ondées Averses

sur vert Averses sur - de 1 jour

Averses sur + de 1 jour

Dernier épandage organique jours> 30 15 à 30 jours < 15 jours

Dernière utilisation pesticide > 1 an 1 à 12

mois < 1 mois

Durée de séjour au sol (fenaison) jours<= 2 3 à 4 jours 4 à 5 jours > 5 jours

Condition de stockage Intérieur,

aéré Intérieur, non aéréExtérieur

Séchage en grange oui non

Ajouts d’additifs Sel Acides

Points

12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2

Grille d’appréciation plante

Cycle d’exploitation 2 et + 1

Composition botanique Luzernes Trèfles

violets Associa-

tion RGA, RGI Prairies

Fétuque Dactyle Trèfles

blancs Toxiques

Stade pour graminées Feuillus Montai-

son Début

épaison Epiaison Floraison

Stade pour luzerne Début floraisonDébut Floraison Fin

floraison

Exploitation cycle précédent Fauche Etêtage DéprimagePâturage

chèvres Rien Pâturage

bovins Age à la C1 depuis dernière

exploitation ou 5-6 cm de H < 1 mois 1 à 2

mois > 2 mois

Age à la C2 et plus (repousses) semaines< 3 semaines3 à 5 semaines> 5

Durée du stockage > 2 ans

Avec le soutien financier de :

Bourgeon- nement Bourgeon-

nement permanentes

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Connaître la valeur alimentaire de son foin

Deux méthodes d’analyse de la valeur alimentaire des foins existent :

AgriNIR Analyse en laboratoire

Principe Analyse des propriétés d’absorption de la matière organique dans le proche infra-rouge.

Analyse biochimique (réactions physico-chimiques) en laboratoire.

Coût Environ 20-30 € HT. Environ 50 € HT.

Limites

Évaluation rapide, mais approximative de la valeur alimentaire.

Temps d’analyse et logistique.

Fiabilité des équations de prédiction pour certaines espèces (trèfle violet) et certains mélanges prairiaux

Rapidité Quelques minutes. Quelques jours.

L

R

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

Osons ensemble, naturellement

ATELIER B :

"FAIRE DU BON FOIN POUR LES CHÈVRES !"

Intervenants : Rémi Couvet (Saperfel)

Théophane Soulard (Atlantic Conseil Elevage 17-85) Jean Legarto (Institut de l’Elevage)

Avec le soutien financier de :

Exemple de « bons foins »

% MAT UFL PDIN PDIE PDIA UEL Utilisation % cellulose (g/kg MS)

Luzerne fanée au sol par beau temps, 2ème cycle

après coupe bourgeonnement, repousse à tiges 18,5 0,7 120 93 47 0,99 Foin lactogène + rumination 35,7 Foin de RGI non alternatif fané au sol par beau

temps, 1er cycle, début épiaison 10 0,79 65 81 29 1,02 Rumination 26,3

Economique !

1,1 kg

2,5 kg 2,2 kg

1,3 kg

92 €/1 000 l

68 €/1 000 l

24 cts/chèvre/jour

32 cts/chèvre/jour

Foin de luzerne fané au sol par beau temps (18,5 de MAT - 0,7 UFL)

Foin de luzerne fané au sol par temps de pluie (14 de MAT - 0,55 UFL)

à la fausse bonne précision Ö connaître les quantités distribuées et économisées

est important aussi

Quantité de concentrés

Quantité de foin distribuée (refus estimé à 10%)

Coût des concentrés (€/1000L)

Coût des concentrés (cts/chèvre/jour)

Coûts estimés des concentrés dans une ration caprine, selon la qualité du foin de luzerne utilisé

Méthode

d’échantillonnage

- Prélèvement au moment de la récolte (15 poignées du champ) ou prélèvement dans une botte représentative ouverte ou déroulée.

- Echantillon de foins homogènes (nature, parcelle)

- Broyer idéalement - Envoyer 500 g en analyse

1 analyse par coupe par parcelle homogène

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER R C :

LA PRAIRIE MULTI-ESPÈCES :

UNE OPPORTUNITÉ POUR L’ÉLEVEUR DE CHÈVRES ?

Intervenants : Bernadette Julier (INRA)

Aude Brachet (Chambre d’Agriculture 49) Sébastien Bessonnet (Chambre d’Agriculture 17)

Comprendre les interactions entre plantes pour l’acquisition des ressources

Fixation N2 air Légumineuses

Graminées

Protéines

Energie Assimilation N du sol

Bénéfices

économie environnement valorisation des protéines ensilage

économie autonomie Pas d’engrais

azotés

Fourrage équilibré en protéines et énergie Production de protéines

N2 N2

N2

Compétition pour la lumière Facilitation et compétition pour l’azote

NH4, NO3 N2

NH4, NO3 N2

Renouvellement des racines : libération d’azote

Azote du sol disponible pour la graminée Le partage de la lumière entre plantes

conditionne la disponibilité en énergie (pour la croissance). L’énergie disponible pour la plante a

des répercussions sur la fixation symbiotique Sol enrichi en azote disponible

pour la graminée et la légumineuse

Un mélange peut fixer plus d’azote atmosphérique qu’une légumineuse pure !

Comprendre l’impact des stress sur le devenir du mélange

Consommation préférentielle Sécheresse ou autre

condition pédo-climatique

Changement de la composition en espèces parfois irréversible Cas de stress affectant différemment les espèces :

Ravageur ou maladie (moins de maladies dans les mélanges que dans les cultures pures)

Profiter des bénéfices des prairies multi-espèces dans la rotation

Structure et fertilité des sols + 150 à 250 unités d’azote délivrées progressivement

Gestion des adventices Modification de la flore

Environnement Meilleure qualité des eaux

Moindres émissions de gaz à effet de serre Hausse de la biodiversité

Evaluer la performance des prairies multi-espèces

Avec le soutien financier de :

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER R C :

LA PRAIRIE MULTI-ESPÈCES :

UNE OPPORTUNITÉ POUR L’ÉLEVEUR DE CHÈVRES ?

Intervenants : Bernadette Julier (INRA)

Aude Brachet (Chambre d’Agriculture 49) Sébastien Bessonnet (Chambre d’Agriculture 17)

Place et intérêt dans la rotation

Pour la prairie :

- Meilleure maitrise des adventices - Préparation du sol plus adaptée

(terre émiettée)

- Incorporation possible des amendements et fertilisation organique

Pour les cultures : La prairie comme

« tête de rotation » :

- Améliore la structure physique du sol - Profiter de l’azote libéré par le

retournement de la prairie - Diminution de la pression maladie

sur les cultures

- Diminution de la pression adventice

Méthode pour choisir un mélange adapté

Se poser les bonnes questions : A quelle période j’ai besoin d’herbe ? Comment la prairie va être exploitée ?

Pour combien de temps l’implantation est prévue ? Dans quel type de sol ?

Sous quel climat ?

Choisir 6 espèces maximum et 8 variétés, ayant toutes un rôle identifié

Sol A Alternance

hydrique (a) Hydromorphe Séchant acide Séchant calcaire Sain et profond

Mode d’exploitation dominant P F P F P F P F P F

Brome (e) (e)

Dactyle (f) 8

Fétuque des prés 5 3 4

Fétuque élevée (b) 9 13 (g) 9 12 12 12 12

Fléole des prés 3 3 3

Pâturin des prés (c) 3 3 3 3 3

RGA ½ tardif ou intermédiaire (d) 7 5 4 4 4 4

RGA tardif (d) 8 4 13 4

Lotier corniculé 3 3 3 4 3 4 5 3

Luzerne 12 5

Minette 4

Sainfoin (h)

Trèfle blanc (TB) 3 3 3 3 3 4

Trèfle hybride (TH) 3 3 3 4 3 3

Trèfle violet (TV) 3 3

Total kg de semences 28 27 28 27 28 27 27 27 27 27

Propositions de mélanges (en kg/ha)

Chambre d’Agriculture des Pays de la Loire, Arvalis, Région Pays de la Loire, mai 2007

P Pâture majoritaire F Fauche majoritaire

Espèces déconseillées

Espèces envisageables, mais non retenues dans la proposition présentée x Espèce dominante (avec forte contribution à la production fourragère) x Espèce accompagnatrice (dont on attend un autre rôle que strictement productif

Avec le soutien financier de :

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER R C :

LA PRAIRIE MULTI-ESPÈCES :

UNE OPPORTUNITÉ POUR L’ÉLEVEUR DE CHÈVRES ?

Semis

Fin d’été : Objectif = atteindre 4 feuilles pour les graminées et 3 feuilles trifoliées pour les légumineuses avant les premières gelées.

Début printemps : attention à la sécheresse estivale.

Dose : 25 à 30 kg/ha (sauf si présence de bromes ou sainfoin dans le mélange).

Préparation du sol : fin, homogène et rappuyé.

Profondeur : 1,5 cm maximum !

Semis en ligne à éviter (trop de place libre pour les adventices).

Attention à l’homogénéité du mélange.

Rouler après semis pour améliorer le contact sol-graines et favoriser la levée.

Espèces Profondeur de semis (cm)

0 1,5 3,0 5,0 7,0

Ray-grass d’italie 74 100 101 80 1

Ray-grass anglais 68 100 96 78 12

Dactyle 57 100 72 5 0

Fétuque élevée 53 100 81 23 1

Fléole 76 100 46 0 0

Pâturin des prés 54 100 30 0 0

Pourcentage de plantes levées selon la profondeur de semis

Source : Gnis, levée à 1,5 cm

Fertilisation

Besoins :

- Pas d’apport d’azote ou < 60 unités d’N - De 5 à 10 unités de Phosphore /TMS exportée - De 25 à 30 unités de Potasse /TMS exportée

Coût

De 170 à 200 € HT/ha.

« Les erreurs d’implantation ou d’entretien coûtent généralement plus chères que la semence … »

Outils pour vous accompagner

« Le Guide de la prairie multi-espèces » téléchargeable sur

http://www.paysdelaloire.chambagri.fr rubrique « publications », domaine « agronomie »

Pour calculer les doses de semis en fonction de la densité de chaque espèce : http://le-calculateur.herbe-actifs.org Ne négligez pas le choix des variétés ! L’influence de la variété est importante : souplesse des feuilles pour la fétuque, ploïdie du RGA, grosseur des tiges de luzerne…

Pour connaître les caractéristiques des variétés et les choisir : www.herbe-book.org

Intervenants : Bernadette Julier (INRA)

Aude Brachet (Chambre d’Agriculture 49) Sébastien Bessonnet (Chambre d’Agriculture 17) Avec le soutien financier de :

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER R C :

LA PRAIRIE MULTI-ESPÈCES :

UNE OPPORTUNITÉ POUR L’ÉLEVEUR DE CHÈVRES ?

Quelle prairie multi-espèces pour les chèvres ?

Le comportement alimentaire spécifique des caprins nécessite d’affiner la composition du mélange et le choix des variétés selon :

1/ Les conditions pédoclimatiques

2/ Le type d’exploitation : fauche et/ou pâturage

3/ L’appétence des espèces prairiales pour la chèvre : privilégier les espèces et variétés à port dressé

Des expérimentations en fermes depuis 2012 dans le cadre du REDCap !

Mélange pour sol hydromorphe

Intervenants : Bernadette Julier (INRA)

Aude Brachet (Chambre d’Agriculture 49) Sébastien Bessonnet (Chambre d’Agriculture 17) Avec le soutien financier de :

Mélange pour sol séchant

A terme et par complémentarité avec les résultats à Patuchev, ces essais ont l’ambition de servir de base de travail à chaque exploitant pour adapter la composition de la prairie en fonction de son système fourrager, dans un souci de productivité des prairies et d’autonomie des systèmes caprins de la région.

Les variétés proviennent deu semancier Jouffray-Drillaud.

1er essai (2012-2015) : 1 mélange – 14 parcelles – 28 ha – en Poitou-Charentes

2ème essai (2014-2017) : 2 mélanges – 13 parcelles – 45 ha – en Poitou-Charentes et Pays de la Loire

Luzernes Trèfles

violets RGA RGI Fétuque Dactyle Trèfles blancs

Cahier des charges

Être adapté aux condiƟons pédoclimaƟques régionales et aux diīérents systèmes

fourragers.

g g

gesee – 111113 3paparcrcrcelle Co-construction de mélange

Eleveurs du réseau

Structures de développement

Recherche INRA dispositif

Patuchev

Données en kg/ha ou en proportion de graines

RGA 3 kg 9 %

Fétuque élevée

9 kg 25 %

Brome 8 kg 9 % Luzerne

9,5 kg 29 % Trèfle violet

2,5 kg 9 %

Trèfle blanc 1 kg 9 %

Lotier 1,5 kg 10 %

RGA 3 kg 9 %

Fétuque élevée

9 kg 22 %

Fléole 2 kg 25 % Luzerne

4,5 kg 13 % Trèfle violet

4 kg 13 %

Trèfle blanc 1 kg 9 %

Lotier 1,5 kg 9 %

(12)

Les règles d’or pour réussir le pâturage

Le pâturage, c’est simple!

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER D :

LE PATURAGE DES CHEVRES : UN PEU BEAUCOUP, PASSIONNÉMENT ...

Intervenants : Hugues Caillat (INRA), Carine Paraud (ANSES),

Félix Muller (CIVAM du Haut-Bocage).

Avec le soutien financier de :

- Une prairie de qualité et une bonne présence de légumineuses

- Un pâturage précoce : mi février-mars - 1 h de présence = 200-250 g de MS ingérée - Moins de 700 g de concentrés si pâturage à volonté

pendant 10 h

- Au moins 45 jours entre 2 exploitations en pâturage et un suivi régulier du parasitisme

- Hauteur d’entrée 14 cm - Hauteur de sortie 8 cm

- Un changement régulier de parcelles pour stimuler l’ingestion

- Pas de distribution de foin si 10 h de présence sur la parcelle

- 1 fil électrique suffit pour contenir des chèvres ayant de l’herbe à disposition

- Pas d’abreuvement nécessaire si les chèvres restent moins de 8 h sur la parcelle

- Transition sur 2 à 3 semaines - Très bonne adaptabilité de la chèvre

UFL UEL % MAT

Foin (50 % MAT RGA - 50 % TV) 2ème coupe 0,7 1,02 15

Herbe (mélanges Patuchev lot SP) 0,8 1 17

Concentrés 0,9 18

Pour une production laitière de 3 kg/jour Durée utilisation du pâturage

Durée utilisation du foin

Quantité brute moyenne journalière de foin ingérée

Quantité brute moyenne journalière de concentrés distribuée Coût moyen journalier

du concentré (300 €/T) Coût moyen journalier du concentré (350 €/T)

A

0 6 mois

2,1 kg

1,25 kg

0,38 €

0,44 €

B

3 mois - 5 h/j 6 mois

1,6 kg

1,1 kg

0,33 €

0,39 €

D

3 mois - 10 h/j 3 mois

1,1 kg

0,98 kg

0,29 €

0,34 € C

6 mois - 5 h/j 6 mois

1,1 kg

0,95 kg

0,29 €

0,33 €

E

6 mois - 10 h/j 0

0

0,7 kg

0,21 €

0,25 €

(13)

Exemple de suivi coproscopique pluri-annuel

(moyenne obtenue à partir de coproscopies de groupe de 10 troupeaux du CIVAM du Haut Bocage)

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER D :

LE PATURAGE DES CHEVRES : UN PEU BEAUCOUP, PASSIONNÉMENT ...

Intervenants : Hugues Caillat (INRA), Carine Paraud (ANSES),

Félix Muller (CIVAM du Haut-Bocage).

Avec le soutien financier de :

Comment évaluer le parasitisme dans mon troupeau

- Réaliser des coproscopies : comptage des œufs de strongles digestifs

. Prélèvements de matières fécales de groupe

. A des moments-clés ou à la demande si signes évocateurs de parasitose - Interpréter les résultats obtenus en

combinant :

. Niveau d’excrétion

. Statut immunitaire du troupeau (âge, stade physiologique)

. Moment de l’année RENFORCER LES DEFENSES DE L’HOTE :

- Améliorer la résistance génétique - Améliorer la ration

REGULER LA POPULATION DE VERS ADULTES : - Raisonner l’utilisation des anthelminthiques :

traitements sélectifs (production laitière, état corporel, FAMACHA, …)

- Utiliser des nutricaments : tanins condensés

REGULER LA SOURCE DE CONTAMINATION : - Gérer le pâturage et le parcellaire (pâturage

tournant, mixte/alterné, fauche)

- Utiliser des nutricaments : tanins condensés

Fauche intercalaire Densité de L3

Semaines après dépôt œufs

Irrigation – Soleil + 0 2 4 6 8 10

0 100 200 300 400 500 600 700 800 900

Excrétion moyenne (nombre d'œufs par gramme)

Date de prélèvement

Pâturage tournant

(14)

Récolte du foin en vrac au stade optimal

Conditions et répartition du travail sur l’année : distribution rapide, chantiers de fauche étalés sur plusieurs mois Une fenêtre météo de 24 à 72 h suffit !

Possibilité de produire de la ressource protéique à bas intrants sur sa ferme (légumineuses fourragères) Intérêts agronomiques (assolement, rotations, …), productivité des prairies supérieure

Qualité sanitaire du lait mieux maîtrisée (butyriques, listeria) pour la transformation fromagère

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

Quelques chiffres clefs !

ATELIER E :

LE SÉCHAGE EN GRANGE, UNE ASSURANCE RÉCOLTE…

MAIS À QUEL PRIX ?

Intervenants : Benoît Ranger (INRA)

Virginie Tardif (Elevage Conseil Loire Anjou) Lucie Quilleré (Segrafo)

OUEST

Les intérêts du séchage en grange

Comment ca marche ?

9

9

Le foin est engrangé à 55-60 % de MS et stabilisé après ventilation à 85 % de MS.

Le séchage solaire est un mode de séchage par entraînement, où le fourrage est placé dans un courant d’air chaud et sec.

Pour assurer un séchage efficace, le pouvoir

évaporatoire de l’air doit être augmenté par élévation de la température de l’air de séchage (de 3 à plus de 10 °C).

Source : PRELUDDE 2000-2006, «le séchage solaire des fourrages», ADEME

6m3 / chèvre de volume de séchoir

à prévoir

Investissement moyen de 65 €/m3 *

soit environ 400 €/chèvre *

Avec le soutien financier de :

* Bâtiments (structure, cases et capteurs), équipement de manutention et ventilation

Des aides financières nationales et régionales

disponibles

(15)

La technique du séchage en grange nécessite de mettre en place progressivement et maîtriser : La conduite de la prairie pour faire du foin séché en grange

La technique du séchage en grange

Le rationnement du troupeau en valorisant ce foin ventilé

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER E :

LE SÉCHAGE EN GRANGE, UNE ASSURANCE RÉCOLTE…

MAIS À QUEL PRIX ?

Intervenants : Benoît Ranger (INRA)

Virginie Tardif (Elevage Conseil Loire Anjou) Lucie Quilleré (Segrafo)

OUEST

Les facteurs de réussite et points de vigilance du séchage en grange

MAITRISER LA CONDUITE DU SYSTEME

FOURRAGER

MAITRISER LA TECHNIQUE DU SECHAGE EN GRANGE

MAITRISER LA CONDUITE DU

TROUPEAU Assolement et rotations sont à prévoir en amont.

Favoriser les prairies multi-espèces.

Les Ray-grass et trèfles sèchent moins facilement.

Récolte :

- Ne pas se faire déborder par l’herbe ! Fauche précoce puis fauche toutes les six semaines en pleine pousse.

Engrangement :

- Du matériel en propriété ou partagé ! (être idéalement à 2 pour engranger dans de bonnes conditions).

- Respecter le dimensionnement et la capacité du séchoir lors des fauches.

Séchage :

- Ventilation tout le temps au début, puis fractionné.

Analyser ses foins pour connaître leur valeur alimentaire et affiner la ration.

Adapter la ration, en ajustant l’apport de concentrés.

Favoriser la rumination : besoin de fourrage fibreux.

Avec le soutien financier de :

MAITRISER LA CONDUITE DU

TROUPEAU

i

Des interlocuteurs sont disponibles pour accompagner vos projets : SEGRAFO, conseillers bâtiments ou caprins, bureau d’études

Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î Î

Prendre le temps de la réflexion !

(16)

Les différentes périodes de reproduction

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

La gestion de la production laitière annuelle est au cœur des préoccupations de l’éleveur de chèvres. La stratégie de reproduction est un des leviers qui permet de faire fluctuer la courbe de lait.

ATELIER F :

CHOISIR UNE STRATÉGIE DE REPRODUCTION ADAPTÉE À SON OBJECTIF DE PRODUCTION

Intervenants :

Alice Fatet (INRA), Lisa Johnson (Genoé), Fabrice Bidan (Institut de l’Elevage), Mathilde Tuauden (Touraine Conseil Elevage).

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Sept Oct Nov Dec Jan Fév Mars Avril Mai Juin Juillet Aout

% de chèvres en chaleurs

Avance de saison Saison sexuelle Contre saison

Chaleurs naturelles

Seule . . - - - - / / / / / /

Avec traitement

lumineux - - - -

Effet bouc

Seul - - / / / / / / / / / /

Avec traitement

lumineux - - - -

Eponge + traitement

lumineux - - - -

Traitement hormonal

Seul - - - . . . .

Avec traitement

lumineux - - - -

Une stratégie de reproduction adaptée existe pour chaque période de l’année. Le choix de l’une d’entre elles se détermine en fonction des contraintes et des priorités de l’éleveur (groupage, synchronisation, respect de cahier des charges, nombre de cycles induits…).

Avec le soutien financier de :

(17)

Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

Changer la courbe de production d’un troupeau

Trois solutions sont possibles pour changer la courbe de production d’un troupeau : modifier la période de reproduction en l’avançant ou en la reculant ou avoir recours aux lactations longues. Quelle que soit la solution choisie, tout changement de courbe de production doit être réfléchi et ne sera pas sans risque l’année de la mise en place.

Retarder la période de reproduction :

Conséquences

Baisse de la fertilité au-delà de 240 jours d’intervalle MB-IA Dégradation de la fertilité accrue avec le rang de lactation.

Baisse du lait produit sur la campagne de transition ´ pic de lactation décalé, risque de tarissement spontané

Recommandations

- Attention au choix des chèvres :

´ Lactation plus longue Ö doit tenir en lait

´ En cas de doute, décaler progressivement sur plusieurs années - Sur les chevrettes : animaux improductifs, qui risquent d’engraisser Ö Préférable de les retarder sur leur 1ère lactation

Intervenants :

Alice Fatet (INRA), Lisa Johnson (Genoé), Fabrice Bidan (Institut de l’Elevage), Mathilde Tuauden (Touraine Conseil Elevage).

ATELIER F :

CHOISIR UNE STRATÉGIE DE REPRODUCTION ADAPTÉE À SON OBJECTIF DE PRODUCTION

53% 50%

46% 42%

39%

59% 62% 60% 58% 57%

51% 50% 48% 47% 46%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Primipares L2 L3 L4 L5-10

Fertilité à l’inmination

Rang de lactation

”180 j ]180-240 j]

>240 j

Intervalle entre la mise-bas précédente et l’IA

Toute modification de la reproduction a des conséquences sur la fertilité, notamment à l’insémination.

Lorsque les chèvres sont mises à la reproduction de façon régulière, l’intervalle entre la mise-bas et l’insémination est d’environ 210 jours. C’est autour de cet intervalle que la fertilité est la meilleure.

Un intervalle de moins de 180 jours signifie que la reproduction a été avancée, tandis qu’un intervalle de plus de 240 jours montre une lactation prolongée ou longue.

Avancer la période de reproduction :

Conséquences

Impact possible sur la fertilité, dégradation accrue avec le rang de lactation

´ gestion des échecs, réformes Baisse du lait produit sur la campagne

´ tarissement plus tôt donc plus compliqué Recommandations

- Ne pas avancer de plus d’un cycle par an : 180 jours minimum de délai MB-IA - Ne pas cumuler trop d’avances consécutives ´ risque d’érosion de la

fertilité

- Sur les chevrettes = une bonne croissance est nécessaire

´ Sinon les avancer sur leur première lactation

Lactations longues :

Conséquences

Chèvres ayant fait des lactations longues réputées moins fertiles

´ MAIS les bases de données ne distinguent pas les lactations longues choisies (bonnes productrices ) ou subies (en échec de reproduction).

Amélioration de la production de lait sur la campagne uniquement avec des chèvres fortes productrices.

Recommandations

- Attention au choix des chèvres :

´ Multipares : lait > 3,5kg

´ Primipares : Lait > 3 kg

´ Statut cellulaire OK

Pour réduire les risques = préférez travailler sur des animaux jeunes.

Anticipez les échecs de reproduction = prévoir le devenir des chèvres vides.

Afin d’être réactif = surveillez bien le déroulement de la reproduction et contrôlez régulièrement les pseudogestations.

Mais avant toute chose,

posez-vous les bonnes questions afin de faire le bon choix :

- Quels sont mes objectifs de (re)production ? (périodes, étalement…) - Que me permet mon/mes bâtiment(s) ? ( séparation , stockage foin…) - Quelles sont les périodes de forte activité de l’exploitation ? - Quels investissements suis-je prêt à faire? (temps, argent…)

Avec le soutien financier de :

odes, ét on , s ploitati

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Création-réalisation : Valérie LOCHON - Chambre Régionale d’Agriculture Poitou-Charentes - Edition septembre 2015

ATELIER F :

MAITRISE DE LA SAISONNALITE CHEZ LA CHEVRE

Devant les besoins du marché en lait de chèvre tout au long de l’année et les fluctuations annuelles du prix du lait, le désaisonnement et la maîtrise de la reproduction sont devenus essentiels en élevage caprin. De nombreuses techniques ont été développées à ces

fins, telles que les traitements lumineux, la synchronisation des chaleurs, le diagnostic et le suivi de gestation et l’insémination animale (IA). Ces techniques contribuent à la maîtrise de la reproduction en élevage caprin.

La photopériode contrôle la saisonnalité de la reproduction

Le démarrage et la durée de la saison sexuelle dépendent de nombreux facteurs comme la latitude, le climat, la race, le stade physiologique, la présence de mâles, les conditions d’élevage et, principalement, la photopériode (ou durée du jour).

La mélatonine, hormone secrétée pendant la nuit, permet à l’animal de mesurer la durée du jour.

La saison sexuelle est la période où les femelles présentent des cycles sexuels spontanés, c’est-à-dire à la fois une activité ovulatoire cyclique et régulière et des comportements de chaleur. Pendant la période de repos sexuel ou d’anoestrus, les femelles ne présentent ni ovulation, ni comportement d’oestrus.

Pendant les périodes intermédiaires, on peut observer des comportements sexuels sans ovulation et des ovulations "silencieuses", c’est-à-dire non accompagnées de chaleurs.

0:00 3:00 6:00 9:00 12:00 15:00 18:00 21:00 0:00

Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Heure

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Pourcentage de chèvres cycliques

NOVEMBRE

SAISON SEXUELLE NATURELLE

Femelles sexuellement actives JANVIER REPOS SEXUEL SAISONNIER

Anœstrus saisonnier

MAI JUIN

Intervenants :

Alice Fatet (INRA), Lisa Johnson (Genoé), Fabrice Bidan (Institut de l’Elevage), Mathilde Tuauden (Touraine Conseil Elevage).

HEVRE

Avec le soutien financier de :

Printemps jours longs Automne jours courts Photopériode

Sécrétion de mélatonine

FEVRIER NOVEMBRE

AOUT MAI

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