HAL Id: jpa-00242116
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Submitted on 1 Jan 1905
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H. Armagnat
To cite this version:
H. Armagnat. Notions sur le fonctionnement des bobines d’induction. Radium (Paris), 1905, 2 (1),
pp.7-13. �10.1051/radium:01905002010701�. �jpa-00242116�
notblement son action dans la profondeur : que le llllttl·. tuméfie et ulcère, s’épidermise, mais ne s’arrête pas dans son évolution. De ces faits en harmonie alvt’t’
les explications précédentes on pourrait facilement conclure que finalement l’agent et trace de la thérapie par transformation des couleurs n’est pas une radia- tion, mais un mode d’énergie chimique sans action spécifique. dont les dermatologistes eux-mêmes com- mencent à être rassasiés et dont l’insuccés n’est pas très
surprenant.
Dans ces conditions je proteste contre l’abandon
prématuré du poste si nouvellement conquis l’ineffi- cacité qu’on allègue, à supposer qu’ele ne soit pas due
aux défauts d’une technique encore en voie de per- fectionnement. ne plaide nullement contre La nature
radiante du produit final. L’épithelioma. de par sa
nature, de par sa tendance al renaîte rapidement des plus petits reliquants du traitement, exige une destruc-
tion extrêmement régulière qu’une méthode emprun- tant ses moyens d’action à des injections intra-cutanées
ne peut que difficilement réaliser. Mais pour le lupus on n’a pas coutume . à l’aide des rayons d Rontgen, d’obtenir autre chose que l’aplanissement des régions
funétrées et l’épidermisation des portions ucérés :
c’est un fait suffisamment constaté et dont la cause
est facilement explicable cependant la lumière curnen-
trée peu penétrante de l’arc électriq le lupus tandis que la lumière de Rontgen. puisque un ante.
n’en est pas également capable. Sil la thérapie par trans-
formation des couleurs. dont la caracteristique est l’action en profondeur, ne le peut pas non plus qu’y
a-t-il là d’étonnat?
c’est à la méthode nouvelle de faire naître les condi- tions de son emploi mais il ne faut pas que ses créateurs l’abandonnent. cela pourrait décourager grandement tous ceux qui étaient prêts à collaborer, sur le terrain pratique, à son achèvement.
Dr Guido Holzknecht,
Privat-docent de radiologie médicale
à l’Université de Vienne.
Notions sur le fonctionnement
des bobines d’induction
Les phénomènes qui se produisent dans les bo- bines d’induction sont trop complexes pour que
l nous puissions les envisager dans leur en-
semble ; nous savons à peu près quel est l’effet pro-
duit par chacun des facteurs du problème. mais à
moins de faire une analyse complète pour chaque cas il est impossible de dire la le phénomène total.
Limitons le problème à la bobine d’induction simple.
telle qu’elle sert en radiographie par exemple exami-
nons tous les effets obser- valables et. en partant des données expérimentales nous pourrons reconstituer à peu près le phénomène complet.
La bobine d’induction se
compose comme l’en sait
d’un circuit primaire P.
font ement d’un
gros lll auront : sur un
noyau en fil de fer f. fi-
gure l
.Au-dessus du primaire . et séparé de lui par-
un tube de subst ance isolante. est enroulé le ciruit
secondaire formé d’un rand combre de te un
de fil plus fin que celui du primaire. Pour fixer les
idées, disons que le circuit primaire d’une bobine moyenne peut renfermer 200 tours de gros fil. tandis
que le circuit secondaire en a de 20 à 60 000. c’est- à-dire 100 à 300 fois plus
Les choses sont disposées comme identique le
schéma ci-contre. Le primaire est relié à la pile ou à la source d’électricité E, directement à un bout et par l’intermédiaire d’in interrupteur K, à l’autre bout.
Un condensateur G. formé de feuiles d’étain séparées
par des feuilles de papier est placé en dérivation sur
l’interrupteur K.
Relions aux bornes B,B’ du secondaire des conduc-
teurs b,b’ sysceptibles d’être rapprochés à volonté et actionnons l’interrupteur K. Au moment de la ferme-
ture du circuit , nous ne pouvons obtenir entre b,b’
qu’une étincelles très courte, tandis qu’au moment où nous interropons le circuit en éloignant K de K’
nous pouvons obtenir une étincelle très longue voie l
donc un premier point établi : la force électromotrice,
à la rupture est beaucoup plus grande qu’à la ferme- ture, car nous savons que pour faire éclater une étin- celle entre deux conducteur séparés il faut qu’il existe entre eux une différence de potentiel d’autant plus grande que la distance elle-même est plus grande
maintenant un galvanomètre dans le cir- cuit de conducteur entre conducteur b.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01905002010701
par exemple : nous voyons alors, si l’interrupteur est
actionne très lentement, le galvanomètre recevoir des impulsions successives, toujours du même ses, tant
que la distance entre b et b’ est assez grande pour que l’étincelle produite à la rupture passe seule. Si l’in- terrupteur Na plus vite, le galvanomètre prend une
déviation permanente plus ou moins grande, de sorte qu’on peut mesurer l’intensité moyenne du courant induit. Des que la distance entre b, b’ est assez courte pour qu’une étincelle se prodiiie aussi il la ferme- ture, on voit le galvanomètre dévier dans un sens a la fermeture, dans 1 antre a la rupture, et si la vitesse de l’interrupteur augl11ente, le galvanomètre prend
encore une déviation permanente du côté des impul-
sions dues à la rupture. Enfin, lorsque les conduc-
teurs b, b’ se touchent, les impulsions du galvanomètre
sont égales dans les deux sens, de sorte que si les
interruptions se répètent rapidement, le galvanomètre
reste au zéro parce qu’il est soumis à des forces égales
et opposées.
Le cas oit l’étincelle se produit seulement à la rup- turc est celui des bobines fournissant des étincelles ou
des décharges dans les tubes cathodiques ; c’est ce qui justifie la désignation des pôles de la bobine en positif et négatif; en réalité, il faut entendre par là positif
ou négatif au moment de la rupture.
Les petites bobines, dites médicales, que l’on em-
ploie fréquemment pour électriser les maladies, sont,
au contraire, comparables aux bobines dont le circuit
secondaire est fermé ; le corps du malade, qui réunit
les deux bornes du secondaire, est traversé par des quantités d’électricité égales et de signes contraires,
mais la distinction des forces électromotrices se fait
toujours ; si l’on actionne l’interrupteur très lente-
ment, on constate que la secousse est beaucoup plus
faible à la fermeture qu’a l’ouverture.
Observons maintenant l’interrupteur lui-même et
nous remarquons atissitôl qu’une étincelle se produit toujours entre les points de contact K, K’ au moment
de la rupture ; cette étincelle est plus ou moins forte, selon l’intensité du courant et la capacité du conden-
sateur C, mais on n’arrive jamais à la supprimer.
La longueur de l’étincelle entre les conducteurs b, b’
influe aussi : l’étincelle de l’interrupteur est d’autant plus forte que l’étincelle secondaire est plus longue.
Pour compléter nos données, faisons encore deux expériences. Prenons un condensateur C, disposé de
telle sorte que nous puissions faire varier la capacité
et, partant de la plus faible valeur disponible, aug-
mentons en mesurant, pour chaque
.