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Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l’exercice, sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement ou d’encaissement…

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

corrigétIOn

CoRRigé

Problème

1/ Le bilan : C’est une représentation à un instant donné, des ressources et des emplois dont dispose une entité comptable. Cette représentation se fait sous la forme d’une égalité qui traduit l’équilibre des emplois et ressources et décrit le patrimoine de l’entreprise avec ses biens et ses dettes, ses éléments d’actif et de passif.

Le compte de résultat : Art 130-3 du PCG. « Le compte de résultat récapitule les charges et les produits de l’exercice, sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement ou d’encaissement…. Le solde des charges et des produits constitue le bénéfice ou la perte de l’exercice ».

Les charges sont inscrites au débit et les produits au crédit du compte de résultat, le solde créditeur correspond à un bénéfice, et un solde débiteur correspond à une perte.

2/ Ebauche de plan de financement

L’erreur commise est de mettre le résultat en ressource à la création de l’entreprise.

A la création il ne peut pas y avoir de bénéfice ! Sans le résultat les ressources s’élèvent à 180 000 € Les besoins s’élèvent à 370 000 €

Il manque donc 190 000 € de ressources, chaque associé devra donc apporter 95 000 € en capital.

3/ Différences entre crédit-bail et acquisition.

Crédit-bail Acquisition

Au compte de résultat

Une charge externe, c’est à dire un service, une location correspondant aux douze mois de loyer

Chaque année une charge, une dotation aux amortisse- ments, un tableau d’amortis- sement devra être fait.

Au bilan Souvent une immobilisation financière, un dépôt de ga- rantie (une caution)

L’immobilisation à l’actif avec dans les 3 colonnes; la valeur brute, la somme des amortis- sements et la valeur nette.

4/ Soit x le nombre de kilos de linge à laver chaque mois Coût avec la sous-traitance : 4,5x

Coût du lavage au restaurant : 300 + 0,15x 4,5x > 300 + 0,15x si x> 68,96

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corrigétIOn

Si le restaurant a moins de 69 kilos de linge à laver chaque mois il est intéressant de sous-traiter ce travail. Avec 26 jours d’ouverture par mois cela fait 68,96 / 26 = 2,65 kilos par jour. Il est fort probable et souhaitable pour le restaurant qu’il atteigne ce poids de 2,65 kilos, donc la sous-traitance ne parait pas intéressante.

5/ Calcul du seuil de rentabilité Soit X le nombre de couverts par jour

Chiffre d’affaires mensuel 26 * 30 * X = 780 X Charges variables 26 * 15,1 * X = 392,6 X Marge sur coût variable 387,4 X

Charges fixes 11630

Résultat 387,4 X – 11630

R = 0 si X = 11 630/ 387,4 X = 30,02

Il faut donc faire 30 couverts par jour pour atteindre le seuil de rentabilité.

Autre raisonnement Soit x le nombre de couverts par mois (30 – 15,10) x – 11 630 = 0

X = 780

780/26 = 30 couverts par jour

6/ Calcul du nombre de jours d’ouverture par an.

(52 * 6) – 36 = 276 jours

Soit X le nombre de couverts par jour

CA annuel 276 *30 * X

CV 276 * 15.1 * X

MSCV 276 * 14.9 * X

CF 11630 * 12 = 139 560

Résultat 4112,40 X – 139 560

R = 0 si X = 33,93

Il faut donc maintenant faire 34 couverts chaque jour pour atteindre le seuil de rentabilité, cela fait quatre couverts de plus par jour, cela peut paraître beaucoup.

Cependant il faut se méfier de ces seuils de rentabilité qui ne sont que des moyennes. La restauration en Bretagne est une activité saisonnière et sur la se- maine, la fréquentation est très irrégulière avec un pic de fréquentation le week- end. En pleine période estivale, le restaurant ne fermera pas et il sera relativement facile d’atteindre peut être 50 couverts journaliers. Par contre en hiver la fermeture du restaurant deux jours par semaine ne réduira que très peu le chiffre d’affaires.

Si les jours de fermeture sont donc bien choisis les exigences des épouses des associés ne devraient pas remettre en cause la rentabilité du restaurant.

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corrigétIOn

7/ Plusieurs erreurs ou omissions se trouvent dans ce bilan

- A l’actif les deux parties ont été inversées, en haut de l’actif se trouve l’actif im- mobilisé et dans la partie inférieure se trouve l’actif circulant.

- Les provisions ne sont pas un poste d’actif mais un poste de passif.

- A l’actif il doit y avoir trois colonnes car les immobilisations, le matériel et le mobilier doivent être amortis. Dans la première colonne à gauche se trouvent les valeurs brutes, dans la deuxième colonne sont portés les montants totaux des amortissements, ainsi que les dépréciations et dans la dernière colonne à droite figurent les valeurs nettes.

- Le poste « Emprunt » ne se trouve pas dans les capitaux propres mais dans les autres dettes.

8/ Les données analytiques de l’énoncé sont les suivantes

CA 250 000

CV 120 000

MSCV 130 000

CF 128 000

R 2 000

Le taux de marge sur coût variable est de 130 000 / 250 000 = 0,52 Donc R = 0,52 CA – 128 000

R = 10 000 si CA= 138 000 / 0,52 = 265 384,61 € 9/ - Vérification des calculs de monsieur Varé

Charges fixes totales = 7 200 + (1 400 * 12) = 24 000 € Donc Charges indirectes 24 000

Unité d’œuvre Quantités vendues

Nombre d’unités d’œuvre 1 500 Coût d’une unité d’œuvre 16

Donc on affecte 16 * 1 000 = 16 000 € aux coffrets et 16 * 500 = 8 000 € aux livres Les calculs sont donc justes.

- Calcul de la répartition en prenant comme unité d’œuvre le chiffre d’affaires.

Charges indirectes 24 000

Unité d’œuvre Chiffre d’affaires

Nombre d’unité d’œuvre 101 000

Coût de l’unité d’œuvre (pour 1 € de CA) 0,2376…

Donc on affectera 0,2376 * 80 000 = 19 010 € de charges indirectes aux coffrets, et

0,2376 * 21 000 = 4 990 € de charges indirectes aux livres.

Les résultats auraient alors été les suivants Coffrets cadeau : 35 000 – 19 010 = 15 990 € Livres de cuisine : 7 500 – 4 990 = 2 510 €

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corrigétIOn

On peut évidemment remarquer que le résultat total n’aurait pas changé. Cepen- dant monsieur Leausoi peut être réconforté car « son activité » dégagerait des bénéfices !

- Pourquoi la répartition en fonction des quantités défavorise les livres de cuisine ? Lorsque les charges indirectes sont réparties en fonction des quantités, cela si- gnifie que l’on impute à chaque produit fini quel que soit son prix la même charge indirecte. Un produit vendu cher absorbera facilement cette charge indirecte, par contre un produit bon marché aura du mal à l’absorber, donc une telle répartition défavorise toujours le produit « bas de gamme » dans une entreprise.

Ici on affecte 16 € de charges indirectes sur chaque produit, un coffret ou un livre et les coffrets sont vendus presque deux fois plus cher que les livres, (voir calculs ci-dessus).

La charge indirecte représente 16/80 = 20 % du prix de vente des coffrets alors que cela représente 16/42 = 38 % du prix de vente des livres.

Ce phénomène est évidemment supprimé lorsqu’on répartit en fonction du chiffre d’affaires.

- Synthèse

Comme on vient de le constater le choix de la clé de répartition des charges indi- rectes influe sur le résultat de chaque activité. Cette répartition comporte toujours une part d’arbitraire et même si certaines clés sont meilleures que d’autres, aucune clé n’est idéale et juste.

Mais est-il bien nécessaire de répartir les charges indirectes ? L’essentiel est que cette diversification soit rentable dans sa globalité, que le résultat soit positif. Il faut donc que la somme des marges sur coûts directs des deux activités soit su- périeure aux charges indirectes induites par le projet. Il est souhaitable également que chaque activité couvre ses charges directes (marge sur coût directe positive).

C’est le cas ici, donc le projet est rentable et les deux activités sont intéressantes.

Pour juger de l’importance relative de chacune des deux activités il serait possible de calculer un taux de couverture des charges indirectes pour chaque activité.

Equation du seuil de rentabilité

Comme les charges directes sont variables et que les charges indirectes sont fixes on peut présenter le tableau suivant.

Coffrets cadeau Livres de cuisine Totaux

CA 80 000 21 000

CV 45 000 13 500

MSCV 35 000 7 500 42 500

Taux de MSCV 43,75 % 35,71 %

Charges fixes 24 000

Résultat 18 500

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corrigétIOn

Donc l’équation du seuil de rentabilité sera la suivante :

0,4375 CA coffrets + 0,3571 CA livres – 24 000 = 0, il y a une infinité de solutions.

Question de réflexion

Quelques idées non exhaustives

- Mettre en place un système de calcul de coûts peut permettre d’analyser le résul- tat de la comptabilité d’une entreprise. En effet le compte de résultat d’une en- treprise donne un résultat global qui ne permet pas de savoir si tous les produits ou toutes les activités sont rentables. Par le calcul de résultats ou de marges sur les différents produits l’entreprise pourra apprécier la rentabilité des différentes activités et prendre des décisions, par exemple supprimer ou développer une activité.

- D’après le plan comptable les stocks au bilan doivent être valorisés au coût d’achat pour les marchandises et les matières premières et au coût de produc- tion pour les stocks de produits finis. Il peut donc être utile de mettre en place un système de calcul de coûts pour valoriser les stocks du bilan.

- Les systèmes de calcul de coûts sont très souvent des outils d’aide à la décision.

- Grâce aux calculs de coûts variables l’entreprise pourra prendre de nom- breuses décisions, par exemple décider d’une création d’entreprise ou du lancement d’un nouveau produit après avoir calculer le seuil de rentabilité.

Elle pourra décider de sous-traiter ou pas une activité en mettant en équa- tion les coûts respectifs. (voir problème précédent)….

- Un calcul pertinent de coûts de revient complets des différents produits peut permettre de fixer des prix de vente pour dégager un résultat bénéfi- ciaire.

- Un calcul de coûts spécifiques permettra de repérer les activités ou produits qui ne couvrent pas leurs propres charges et ne contribuent donc pas à la couverture des charges fixes indirectes. L’entreprise pourra alors prendre des décisions concernant ces produits apparemment non rentables…..

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