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Possibilités de lasers à semi-conducteurs

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236591

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236591

Submitted on 1 Jan 1961

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Possibilités de lasers à semi-conducteurs

Maurice Bernard, Georges Duraffourg

To cite this version:

Maurice Bernard, Georges Duraffourg. Possibilités de lasers à semi-conducteurs. J. Phys. Radium,

1961, 22 (12), pp.836-837. �10.1051/jphysrad:019610022012083601�. �jpa-00236591�

(2)

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ture possible (fig. 3) où le problème de la sélection des modes a été pris en considération. On obtient les fac- teurs de qualité partiels suivants : pour les pertes par réflexion :

,

FIG. 3.

-

pour les pertes dues à la diffraction et au placement latéral des modes non purement longitudinaux

-

pour l’absorption dans le matériel

1/qx

=

KX/277 (oc coefficient d’absorption).

1

On choisit L de façon à ce que l’écartement entre deux modes longitudinaux consécutifs (correspondants

à nx et nx -E- 1) soit du" même ordre que la largeur natu-

relle de la raie; d’où L - 0,4 mm.

1/q2 est alors fixé par r.

On choisit 1/’1 (pour nx

=

nu

=

0) voisin de 1Jqr

de façon à amortir notablement les modes pour les-

quels nx ou n, sont différents de zéro, d’où D r- 0,1 mm 1/fia est essentiellement à l’absorption due aux por- teurs libres (électrons et trous). Cependant à 4 OK,

tant que n = p 1018, par cm3.

La condition d’oscillation obtenue en écrivant que’

l’on a au moins 1 photon induit par mode conduit à

n = p> 1017 par cm3. Il semble donc que le fonctionne- ment de ce « Laser » ,est possible. Les densités de porteurs considérées paraissent réalisables, au moins

en impulsions longues (- 1 ms) dans la structure p i n envisagée.

RÉFÉRENCES

[1] FArr (H. Y.) et FISHER (P.), J. Physique Chem. Solids, 1959, 8, 270.

[2] LAx (M.), J. Physique Chem., 1959, 8, 66.

[3] BENOIT (C.) et LAVALLARD (P.) à paraître.

POSSIBILITÉS DE LASERS A SEMI-CONDUCTEURS

par Maurice BERNARD (*) et Georges DURAFFOURG (*).

Dans la plupart des publications consacrées depuis quelques années aux « lasers », le cas habituellement

considéré, à notre connaissance, est celui de l’émission stimulée entre des niveaux localisés. Ainsi, il est bien

connu que la condition nécessaire pour pouvoir ampli-

fier des ondes électromagnétiques par émission induite est qu’il existe entre les deux niveaux localisés une

inversion de population c’est-à-dire que le niveau

d’énergie supérieure soit plus peuplé que le niveau

d’énergie inférieure. Cependant, en 1958, P. Aigrain [1] a montré que dans le cas de l’émission de deux

bosons, l’un stimulé, l’autre thermalisé, cette condi-

tion n’est plus nécessaire.

,

En fait, dans l’approximation à’ un électron, un état électronique d’un cristal est représenté par une onde de Bloch étendue à tout le cristal. Considérons dans

un semi-conducteur deux tels états, l’un de vecteur

d’onde ki d’énergie Ev (ki), l’autre de vecteur d’onde kj, d’énergie Ec (kj) ;’ supposons que le premier appar- tienne à un groupe d’états (v) et le second à un

groupe (c) ; nous admettons en outre que. l’on puisse

passer d’un état Ev (ki) à un état Es (kj) par une tran- sition mettant en jeu d’une part un photon d’énergie hv,

d’autre part part un ou plusieurs bosons (photons ou phonons) que nous supposerons en équilibre thermody- namique avec un thermostat.

Si les électrons occupant les états de l’un des groupes, par exemple. le groupe (c), échangent de l’énergie avec

le thermostat dans un temps court comparé avec- le temps nécessaire pour que la population de ce

groùpe [2, 3] revienne à l’équilibre par des transitions

vers des états de l’autre groupe, alors l’occupation

des états (c) peut être décrite par un pseudo-niveau

de Fermi Fe associé à ce groupe ; de même l’occupq-

tion des états (v) est décrite par un pseudo-niveau de

Fermi Fv ; à l’équilibre Fic = Fv

=

Fo Fo est le-

vrai niveau de Fermi. Un calcul assez simple montre

alors que la condition pour que les transitions induites

l’emportent sur les absorptions est :

Cette relation est générale : elle est l’expression du

deuxième principe de la thermodynamique ; en effet,

en appliquant un raisonnement déjà utilisé dans le cas du maser à trois niveaux localisés [4] on montre la

relation suivante : :

où hvp est l’énergie des photons fournis par la transi- tion « pompe » considérée comme source chaude, Tp

la température de cette source et T la température

du thermostat qui sert de source froide. La relation (1) peut donc s’écrire :

où 7] est le rendement du laser et 1)c le rendement de

(*) Centre National d’Études des Télécommunications,

Département Physique-chimie-Métallurgie,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022012083601

(3)

837

Carnot ; la relation (3) montre qu’une machine ther-

mique fonctionnant entre deux sources de tempéra-

tures T et Tp et fournissant de la lumière cohérente

a un rendement inférieur au rendement de Carnot.

Le résultat précédent peut être appliqué en identi-

fiant les groupes d’états (v) et (c), soit à la bande de

valence et la bande de conduction d’un semi-conduc- teur, soit à l’une de ces bandes et à un niveau d’impu-

reté.

L’intérêt pratique de là condition (1) apparait dans

les remarques suivantes :

10 Transition directe bande à bande : la condition (1) suggère dans ce cas l’emploi à basse température d’un

semi-conducteur à faible masse effective (In Sb ou In

FIG. 1.

As) ; la figure 1 montre la transition pompe et la tran- . sition signal.

20 La condition (1) sera plus facile à satisfaire si,

pour un semi-conducteur donné, on peut diminuer hv ;

c’est justement ce qui se produit pour les transitions

indirectes ; on retrouve un résultat établi par AI-

GRAIN [1] qui, le premier, a proposé en 1958, d’utiliser

la lumière de recombinaison dans le germanium pour obtenir une émission de lumière cohérente.

30 La condition (1) sera encore plus facile à satis-

faire si on utilise une transition vers un niveau d’impu- reté ; la figure 2 montre les transitions pompe et signal

dans le cas du second niveau accepteur du zinc dans

le germanium.

Frc. 2.

Un article plus détaillé sera publié prochainement ;

des expériences sur In Sb, In As et sur Zn-Ge sont en

cours.

BIBLIOGRAPHIE

[1] AIGRAIN (P.), Communication non publiée « Confé-

rence Internationale sur la Physique des Solides",

Bruxelles 1958.

[2] SHOCKLEY (W.), B. S. T. J., 1949, 28, 435.

[3] BERNARD (M.), Défauts dans les Semiconducteurs,

Cours de 3e Cycle de Physique des Solides, Faculté

des Sciences d’Orsay, Orsay.

[4] SCOVIL (H, E. D.) et SCHULZ-DUBOIS (E. O.), Phys.

Rev. Letters, 1959, 2, 262.

COMMUNICATIONS A LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE PHYSIQUE

RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE

A DOUBLE QUANTA DU DEUTÉRIUM

DE L’EAU ZÉOLITIQUE LOURDE

Par Y. AYANT, P. DUCROS, X. PARE,

Laboratoires d’Électrostatique et de Physique du Métal

et de Physique Générale, Grenoble.

Résumé

Le travail présenté a été effectué sur un monocristal naturel d’E dingtonite -alumino -silicate hydraté de la

famille des zéolites. Nous avons partiellement substitué

à l’eau du cristal, de l’eau lourde et étudié la résonance

magnétique nucléaire des noyaux de deutérium. La

figure de résonance se compose d’un triplet de raies d’égale intensité et d’égale largeur (0,2 Oe) et d’un

doublet de raies identiques (0,2, Oe de large).. L’en-

semble est symétrique par rapport à la raie centrale du

triplet qui correspond au champ de résonance du

deuton libre à la fréquence utilisée (6 MHz) [1].

Une interprétation quantitative complète du spectre

est donnée. Le triplet est attribué à la résonance des

deutons des molécules D2O et le doublet de HDO. Les

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, DÉCEMBRE 1961, PAGE 837.

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