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LA LUMINESCENCE RETARDÉE D’UN CRISTAL
MOLÉCULAIRE ET L’ANNIHILATION DES
EXCITONS TRIPLETS
Y. Rousset
To cite this version:
LA LUMINE SCENCE RETARDÉE D'UN CRISTAL MOLÉCULAIRE
ET L~ANNIHILATION DE
s
ÈXCITONS
TRIPLETS
Y. ROUSSET
Laboratoire d'optique Moléculaire, Faculté des Sciences, Bordeaux Dans un cristal moléculaire, la fluorescence retardée
des impuretés, qui persiste à basse température, est due à l'annihilation de deux excitons triplets du sol- vant suivie d'un transfert solvant-impureté dans la bande de l'exciton S*, du solvant. L'émission T -+ S
de l'impureté résulte du transfert solvant-impureté dans la bande de l'exciton T du solvant. Corrélative- ment on peut obtenir ces luminescences en portant directement les molécules du solvant dans l'état triplet par absorption T t S à l'aide des radiations visibles du
mercure.
Ainsi avec du phénanthrène, excité dans ces condi- tions, on a obtenu comme émissions retardées à la fois l'émission S* -, S et l'émission T + S de l'anthra- cène impureté (le phénanthrène contient une fraction molaire de l'ordre de IOp7 en anthracène).
Avec l'anthracène, toujours avec une excitation
(( rouge », nous avons obtenu la fluorescence retardée de même composition spectrale que la fluorescence directe qu'on obtient avec excitation ultra-violette, à la même température.
Pour le pyrène, par excitation dans la bande T c S, l'émission retardée a la composition spectrale de la fiuorescence directe de I'excimère.
Enfin pour le naphtalène, l'excitation cc visible )) n'a pas été assez efficace pour créer des excitons triplets. Par excitation ultra-violette on porte les molécules dans l'état S * et c'est par conversion interne qu'on peuple l'état triplet, nous obtenons alors à travers le phosphoroscope le spectre S* + S du naphtalène et les spectres S* + S et T -+ S de l'anthracène dissous dans le naphtalène.
Mais dans aucun cas nous n'avons obtenu l'émission T -+ S des molécules du solvant.
INFLUENCE DES PROPRIÉTÉS DES IONS Nd3+ INSÉRÉS DANS UNE MATRICE
DE VERRE ET DE LA DURÉE DE VIE
DU NIVEAU 4
z ~ ~ ' ~
DE CES IONS
SUR LE FONCTIONNEMENT D'UN LASER DÉCLENCHÉ
A cause de la diversité des environnements, la raie de fluorescence d'un verre dopé au néodyme peut être considérée comme l'enveloppe des raies de cha- cun des ions. C'est un cas de raie hétérogène. On peut cependant concevoir que l'énergie puisse être transférée entre des ions de spectre différent. Un tel processus de cross relaxation )) semble confirmé par nos observations. En particulier, la largeur des spec- tres de l'émission d'un laser déclenché (environ 20 A à 3 dB) évolue très peu en fonction de l'énergie émise alors que la largeur spectrale, dans laquelle l'intensité de la fluorescence varie à la suite de l'émission déclen- chée, est fonction de l'énergie émise et est supérieure
de plusieurs dizaines d'A à Ia largeur des spectres de l'émission laser.
La durée du niveau 4