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Note sur les origines du troubadour Arnaut de Carcassés

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Texte intégral

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Occitan médiéval

Littérature, histoire littéraire et

onomastique

L

ANGUES

R

O M A N E S

TOME CXIII • ANNÉE 2008 • N° 1

(2)

L

ANGLOIS

(Gauthier). - « Note sur les origines du

troubadour Arnaut de Carcassés », Revue des

langues romanes, tome CXII-1, 2008, p. 89-99.

Note : la version numérique de cet article peut

différer légèrement de la version papier

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Note sur les origines du troubadour

Arnaut de Carcassés

Arnaut de Carcassés1 l’auteur d’une des versions de la

Nouvelle du perroquet restait pour nous un inconnu. Quelques

documents non encore exploités permettent de mieux connaître son origine probable.

Deux hypothèses étaient présentées quant à l’origine d’Arnaut de Carcassés, sans que l’on puisse trancher entre les deux :2

Arnaut, ou l’un de ses proches ancêtres, est originaire du Carcassés, c’est à dire de la région de Carcassonne. Pour porter ce nom, cela suppose que lui, ou son ancêtre, ait été désigné ainsi en dehors de sa région d’origine.

Arnaut, ou l’un de ses ancêtres, est originaire du village de Carcassés, dans le comté de Carcassonne.

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« Contre la pétition de Rixende de Rieux en Val-de-Daigne, il dit avoir entendu dire que Ramundus Arnaudi de Scarcasses, père de la dite Rixende, fut faidit du temps du comte de Montfort, et mourut dans l’état de faidit. Il dit aussi avoir entendu dire qu’il est de rumeur puplique que Rixende fit tuer son mari Ar. de Nanuc de Lagrasse près d’elle de nuit dans son lit. Il dit encore avoir entendu dire qu’il est de rumeur publique que Rixende a commis l’adultère avec Richard, chapelain de Rieux. »3

Ce qui nous intéresse ici est le nom du père de Rixende. Passons sur l’orthographe Scarcasses, qui est probablement une coquille du scribe ou du copiste - qui n’était pas nécessairement de la région - pour Carcassés. Entre les villages de Rieux-en-Val et Carcassés, tous deux dans la seigneurie de Termes, il n’y a que 16 km à vol d’oiseau. Le prénom du père, Raimond, est ici au nominatif, suivi d’un nom au génitif : Arnaudi. Ce second nom est un nomen paternum, il exprime une filiation qu’il faut traduire ici par Raimond d’Arnaut, ou Raimond fils d’Arnaut. Il est à noter que ce genre de désignation à trois éléments : prénom, nomen paternum, et nom de lieu, très courante dans l’aristocratie languedocienne au XIIe siècle, fait figure

d’archaïsme au milieu du XIIIe siècle où le choix a été fait entre

le nomen paternum et le nom de lieu pour constituer le nom de famille4. C’est un indice de l’ancienneté du père de Rixende qui

était faidit du temps du comte de Montfort, c’est-à-dire avant 1218 s’il s’agit de Simon de Montfort, ou avant 1224 s’il s’agit d’Amaury de Montfort. Par son nomen paternum, Raimond prouve l’existence d’un Arnaut de Carcassés au moins une génération plus tôt, soit dans la seconde moitié du XIIe siècle.

S’agit-il du troubadour ? Une seule chose est sûre : le prénom Arnaut appartient au patrimoine anthroponymique d’une famille de l’aristocratie des Corbières originaire de Carcassés. Dès lors, l’appartenance du troubadour à cette famille ne fait guère de doute.

Que sait-on sur cette famille et son village d’origine ?

Carcassés, dont le nom est perpétué par un hameau situé sur la commune de Laroque-de-Fa, était au XIIIe siècle un castrum

de la seigneurie de Termes, c’est-à-dire un habitat fortifié comprenant probablement un château et un village.

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C’était aussi, avec son église Sainte-Magdeleine, le chef-lieu d’une paroisse5. La première mention de ce lieu date peut-être

de 1163. Dans une sentence arbitrale rendue par le vicomte de Carcassonne en faveur des deux frères qui se disputaient la seigneurie de Termes, il est mentionné un castrum dont le nom, abrégé, peut être restitué soit en Carcassonne, soit en Carcassés6. La question ne peut être tranchée car la famille de

Termes tenait en fief au début du XIIe siècle un castrum dans la

cité de Carcassonne : le château Narbonnais. Si la mention de 1163 se rapporte à Carcassés, ce castrum apparaît à cette date comme l’un des éléments les plus importants du patrimoine des seigneurs de Termes, pour lequel ces seigneurs doivent prêter hommage au vicomte de Carcassonne. Il contrôle un chemin menant vers le château de Peyrepertuse, chef-lieu du Perapertusès. Le castrum de Carcassés doit probablement son nom et son existence à la partition en deux du comté de Razès. Après 1010, le sud, comprenant le Perapertusès appartient à des comtes catalans tandis que le nord, comprenant le Termenès, est rattaché au comté de Carcassonne7. À cette date, le lieu de

Carcassés se trouve sur la frontière sud du comté de Carcassonne, d’où son nom et son importance stratégique nécessitant la présence d’une fortification.8

La garde du castrum devait être confiée par les seigneurs de Termes à des castlans, des petits chevaliers qui ont pris le nom de Carcassés. On connaît plusieurs chevaliers de ce nom. En 1179, Johan Carcasses apparaît dans une liste de chevaliers du vicomte de Carcassonne qui prêtent serment de fidélité au roi d’Aragon.9 En 1217, Valguerius et son frère Guillelmus de

Carcasses font partie des douze chevaliers qui font leur

soumission avec Guilhem de Peyrepertuse à Simon de Montfort.10 Ces deux frères sont certainement des chevaliers

faidits : ils ont fui leurs terres ou en ont été chassés par la

croisade contre les Albigeois. Privés de leurs biens et de leur seigneur légitime après la prise de Termes par Simon de Montfort en 1210, ils durent chercher un autre protecteur en la personne du seigneur voisin de Peyrepertuse qui restait insoumis aux croisés. Mais en mai 1217 Simon trouva le temps de s’occuper de ces insoumis et prit par la force plusieurs châteaux de la seigneurie de Peyrepertuse, dont celui de Montgaillard. C’est là que, le 22 mai, les deux frères et leur seigneur firent leur soumission à Simon.

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La tentative de reconquête menée en 1240 par le vicomte Trencavel nous permet de connaître un autre membre de la famille de Carcassés. Au cours du mois de septembre, la rébellion contre l’autorité royale, menée par le vicomte secondé par Olivier de Termes – le fils du seigneur vaincu par Montfort – soulève toutes les Corbières et la région de Carcassonne. Le siège de la Cité de Carcassonne, où le représentant du roi, le sénéchal, s’est réfugié, est sur le point de réussir. Mais une forte armée de secours, envoyée par le roi, provoque le repli des rebelles sur Montréal, puis dans les Corbières11. Le chambellan

Jean de Beaumont qui commande l’armée royale se lance à leur poursuite. Olivier de Termes est assiégé sur ses terres à

Laroque-de-Fa. Parmi les chevaliers rebelles qui

l’accompagnent se trouve un certain Léon de Rébenty, originaire des environs de Montréal12. Dix-huit ans plus tard, il

témoigne des événements devant les enquêteurs royaux :

« Contre la pétition de Ferrande de Carcassés, il dit que Ferrande fut faidite pendant la guerre vicomtale. Interrogé s’il savait de quelle manière, il dit qu’elle était à Carcassés, quand le castrum de Carcassés fut pris par les gens du roi, pendant que le seigneur Jean de Beaumont assiégeait Laroque-de-Fa. ». 13

La prise de Carcassés permet à l’armée royale d’arriver au pied de Peyrepertuse à Duilhac. Là, le 16 novembre, plusieurs chefs de la rébellion, dont Guilhem de Peyrepertuse et Géraud de Niort, font leur soumission.

Que devint Ferrande de Carcassés ? Elle semble avoir échappé à la répression féroce menée par le chambellan royal sur les localités qui avaient résisté : exécutions sommaires à La Roque-de-Buc, destruction du village à Montcournier, ou emprisonnement des rebelles à Laroque-de-Fa. En tout cas ses biens, comme tous ceux des faidits, furent confisqués au profit du roi. À la faveur de l’enquête royale de 1258 elle réclama, comme tant d’autres, le retour de ses possessions. Mais au vu du témoignage de Léon de Rébenty, il est peu probable qu’elle ait réussi.

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croisade, lui rendit cette année-là la plupart de ses anciennes possessions. À cours d’argent et désirant repartir en Terre-Sainte, Olivier vendit Carcassés et Laroque-de-Fa en 1262 aux templiers de Peyrens14. Par ailleurs en 1270, une certaine

Vésiade, veuve de Raimond Albard vendit tout ce qu'elle possédait sur le castrum et le terroir de Carcassés aux mêmes templiers.15

On ne relève plus aucune mention d’une famille de Carcassés par la suite.

Ferranda de Carcassesio

faidite pendant la guerre vicomtale en 1240 à Carcassès, vivante en 1258 Johan Carcasses chevalier du vicomte de Carcassonne en 1179 Arnaut de Carcassés ? Ramundus Arnaudi de Scarcasses faidit du temps du comte de Montfort vers 1210-1224 † av. 1258

Rixenda de Rivo Vallis Danie

(Rieux-en-Val) vivante en 1258, ép. Ar.

de Nanuc de Grassa (Lagrasse) qu’elle fait tuer

av. 1258 Guillelmus de Carcasses Chevalier du seigneur de Peyrepertuse, 1217 Valguerius de Carcasses Chevalier du seigneur de Peyrepertuse, 1217

La famille de Carcassés, fragments de généalogie

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Que conclure de ces faits ?

Arnaut de Carcassés, l’auteur de la Nova del Papagay et sa famille appartiennent manifestement à la frange inférieure de l’aristocratie. Celle des petits chevaliers qui n’ont comme possession qu’une castlania, fief consistant en une part de château, ses terres ou ses revenus, fief rétribuant les services de garde qu’ils devaient à leur seigneur dans ce même château. Ces chevaliers sans fortune sont souvent dans une situation politique et économique d’une grande fragilité. Ce sont par exemple les premières victimes de la croisade albigeoise et de la répression qui suit la révolte de 1240. Alors que les membres de la haute aristocratie, les meneurs de l’opposition à la croisade puis au roi de France bénéficient, tel Olivier de Termes, de conditions de réconciliation qui leur permettent de sauver leur liberté et une partie de leur fortune. Mais même avant la croisade la situation de la petite aristocratie peut être fort précaire, notamment pendant la « grande guerre méridionale » qui oppose jusqu’à la fin du XIIe siècle les comtes de Toulouse et les comtes de Barcelone. À plusieurs reprises les vicomtes de Carcassonne, qui tantôt s’alliaient au comte de Toulouse, tantôt au comte de Barcelone, ont du faire face à des révoltes d’une partie de leur vassaux qui soutenaient le camp barcelonais. En 1125 le vicomte Bernat Aton châtie les rebelles. Les grands seigneurs s’en tirent par une réconciliation. En revanche les

castlans des tours de Carcassonne sont dénoncés comme traîtres

et destitués. 16

Face à cette précarité, le trobar peut offrir une alternative au métier de chevalier, un moyen d’ascension sociale. Un moyen de trouver d’autres protecteurs quand on n’est pas satisfait de son seigneur naturel. C’est aussi un moyen d’approcher de la dame : l’épouse ou la fille du seigneur, qui dans d’autres circonstances reste inaccessible. Raimond de Miraval est l’un des meilleurs exemples de ces troubadours chevaliers sans fortune. Arnaut de Carcassés a-t-il eu un parcours comparable ? On peut penser enfin que l’adultère prôné par Arnaut de Carcassés à travers son héros le chevalier Antiphanor est peut

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être une sorte de revanche sociale. Pour terminer on remarque avec amusement que la probable parente du troubadour a mis en pratique cet adultère, allant jusqu’à faire tuer son mari pour vivre, elle aussi, un amour socialement interdit : l’amour avec un prêtre.

Gauthier LANGLOIS17

Notes

1 Nous avons choisi d’orthographier le nom à la manière occitane, usage le

plus fréquent, plutôt que de l’orthographier à la manière française : « Arnaud de Carcassès ».

2 R. Nelli, « Arnaud de Carcassés (XIIIe siècle), la nouvelle du perroquet »,

« Actualité des troubadours », Pyrénées, Cahiers de la pensée française, 1ère

année, 1941, n° 2, pp. 159-177.

3 « Item contra petitionem Rixendis de Rivo Vallis Danie, dixit se audivisse

dici, quod Ramundus Arnaudi de Scarcasses, pater dicte Rixendis, fuit faiditus tempore comitis Montisfortis, et mortuus fuit in illo faidimento. Item dixit se audivisse dici et fama est, quod dicta Rixendis fecit interfici Ar. de Nanuc de Grassa maritum suum juxta se de nocte in lecto. Item dixit se audivisse dici et fama est, quod dicta Rixendis commisit adulterium cum Richardo, capellano de Rivis (...) ». Publié dans l’Histoire générale de Languedoc, (éd. Privat), tome VII, c. 368 et le Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. XXIV, 1904.

4 Voir M. Bourrin (dir.), Genèse médiévale de l’anthroponymie moderne,

Tours : Publication de l’Université de Tours, 1989. M. Zimmermann « Les débuts de la « révolution anthroponymique » en Catalogne (Xe-XIIe s.) »,

Annales du Midi, Hommages à Charles Higounet, t. CII, 1990, pp. 289-308.

5 Carcassès n'est plus aujourd'hui qu'un hameau habité par une seule famille,

dans un site magnifique, entouré par la forêt domaniale de l'Orme-mort, et aucun vestige de fortification ne semble y subsister. Le castrum n’est donc

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pas localisé avec certitude. R. Quehen et D. Dieltiens, Les châteaux cathares et les autres… R. Quehen, Montesquieu-Volvestre, 1983, p. 196, pensent qu’il pouvait se trouver sur les petites terrasses dominées par un léger mamelon à l’ouest du hameau actuel. Une autre hypothèse est de situer le castrum près des ruines de l’ancienne église, au lieu-dit Borde petite à 1,3 km à l’est du hameau. Dédiée à Sainte Marie Magdeleine, et à la présentation de l'archevêque de Narbonne, cette église était un édifice roman à nef rectangulaire et à chevet plat de 16 x 3,60 m, dont seuls les murs nord et ouest subsistent, perdus dans la végétation.

6 Cartulaire des Trencavel, Société Archéologique de Montpellier, f° 213-214,

n° 549. Dans l’Histoire générale de Languedoc (édition Privat), t. V, preuve 79.

7 G. Langlois, « Le Moyen Âge », Canton de Tuchan et Communauté de

Communes des Hautes-Corbières, sous la direction de F. Poudou et G. Langlois . Narbonne : Fédération audoise Léo Lagrange, 2003, p. 46.

8 On trouve de la même manière un « ruisseau de Carcassès » situé entre

Limoux et Carcassonne, formant la limite entre le Carcassès et le Razès.

9 Liber Feudorum Major. Cartulario real que conserva en el archivo de la

corona de Aragon, Barcelona : Ed. Francisco Miquel Rosell, 1945, vol. II, acte 339.

10 « Valguerio de Carcasses, Guillelmo fratri eius ». Histoire générale de

Languedoc (édition Privat), t. VIII, col. 702-703, preuve 196.

11 G. Langlois, « La rébellion contre le roi. Le siège de la cité de Carcassonne

(9 septembre-11 octobre 1240) », Les grandes batailles méridionales (1209-1271), sous la direction de N. Gouzy et L. Albaret. Toulouse : éditions Privat, 2005, pp. 171-180.

12 Ce chevalier est originaire de Rébenty, localité fortifiée qui se trouvait près

de Montréal, plutôt que de la vallée du Rébenty, dans le pays de Sault.

13 « Contra petitionem Ferrande de Carcassesio, dixit quod dicta Ferranda fuit

faidita in guerra vicecomitis. Requisitus qualiter scit, dixit quod ipsa erat apud Carcassessium, quando castrum de Carcassesio fuit captum per gentes domini regis, eo tempore quo dominus Johannes de Bellomonte erat in obsidione ante Ruppem de Fano (...) ». Histoire générale de Languedoc (édition Privat), t. VII, c. 373. ou Léopold de Lisle, dans le R.H.G.F., t. XXIV, 1904.

14 G. Langlois, Olivier de Termes, le cathare et le croisé (vers 1200-1274),

Toulouse : éditions Privat, 2001.

15 A.D. Haute-Gar., H-Malte, Homps, 5 et 5 bis.

16 H. Débax, La féodalité languedocienne. XIe-XIIe siècles. Serments,

hommages et fiefs dans le Languedoc des Trencavel, Toulouse : Presses universitaires du Mirail, 2003, p. 84.

17 Cette note est le développement d’une petite note que nous avons publiée

dans Olivier de Termes, le cathare et le croisé (vers 1200-1274), Toulouse : éditions Privat, 2001, p. 266, note 358.

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Fabliaux érotiques et farces joyeuses : textes pour le théâtre / Garin, Jehan Bodel, Arnaut de Carcassès et trois auteurs anonymes ; adaptations scéniques en français moderne d'Émile Lanc ; avant-propos de Jacques De Decker, Bruxelles : Éditions de l'Ambedui,

2003.

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