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Oscillations de solides dans l'air ou dans l'eau. Lignes instantanées de courant zones de silence

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Oscillations de solides dans l’air ou dans l’eau. Lignes

instantanées de courant zones de silence

L. Marty

To cite this version:

(2)

OSCILLATIONS DE SOLIDES DANS L’AIR OU DANS L’EAU. LIGNES

INSTANTANÉES

DE COURANT ZONES DE SILENCE.

Par L. MARTY. Ecole normale d’Auch.

Sommaire. 2014 L’auteur rappelle d’abord les propriétés de l’écoulement alternatif d’un fluide incompressible. Il étudie ensuite l’allure du mouvement autour des corps vibrants dans l’air ou dans l’eau et montre qu’il se réduit à un écoulement alternatif du fluide dans lequel la compressibilité n’intervient pas. Une explication de l’existence des zones de silence en résulte.

Introduction. - J’ai

précédemment

étudié,

aux basses

fréquences,

les

lignes

instan-tanées de

courant,

les circulations et les forces moyennes pour les oscillations de solides dans l’eau. Pour des

sphères,

des

cylindres,

des bandes

planes rectangulaires,

les

lignes

instantanées de courant ont l’allure

prévue

par les théories de

l’hydrodynamique

dans

l’hypothèse

où existent un

potentiel

et une continuité des vitesses. Il en est de même de la distribution des vitesses

autour

du corps oscillant.

J’ai

répété

mes

expériences

dans

l’air,

aux basses

fréquences

d’abord,

aux

fréquences

audibles ensuite. Les

lignes

de vibration conservent leur

allure,

on retrouve les mêmes

types

de circulation. En ce

qui

concerne ces

dernières,

je

renvoie au

chapitre

III de

l’ouvrage

que M. Bouasse a

publié

avec ma collaboration

(Tourbillons.

Tome

II).

J’expose

ci-dessous

les résultats de

quelques expériences

exécutées aux

fréquences

audibles. Elles constituent la

suite naturelle de celles

rapportées

dans

l’ouvrage

ci-dessus cité. Je

rappelle

d’abord les

propriétés

de l’écoulement alternatif.

Ecoulement alternatif d’un fluide

incompressible. -

a) Déplacements,

vitesses,

- Les éléments du fluide oscillent

sinusoïdalement,

autour d’une

position

moyenne

fixe,

selon des arcs de courbe dont les

enveloppes

constituent les

lignes

de vibration ou

lignes

instantanées de courant. La vitesse en un

point

du fluide varie sinusoïdalement en

grandeur,

elle

garde

une direction constante. Les

lignes

de vibration sont les

enveloppes

du vecteur vitesse. Leur forme caractérise celle du

champ.

On les étudie en observant les

mouvements de fines

poussières

illuminées et flottant au sein du fluide. L’ensemble des

lignes

de vibration

s’appuyant

sur un contour fermé d’aire 8 constitue la surface d’un tube de vibrations dont est une des sections.

Les

déplacements

des

particules

par

rapport

à 3 axes

rectangulaires

sont de la forme :

A est un coefficient

proportionnel

à

l’amplitude ;

les fonetions

f ,

g, h caractérisent la forme de l’écoulement. TV est la

fréquence.

Le mouvement ainsi défini est

purement

vibratoire. A la vibration

peut

se superposer une circulation dont l’intensité croît avec

l’amplitude;

le mouvement résultant est alors très

(3)

compliqué

et

peut

devenir

pulsatoire.

On trouvera

quelques

indications sur

ces régimes

dans le volume : Tourbillons de M. Bouasse et dans ma Thèse.

Les

lignes

de vibration de l’écoulement alternatif

simple

sont définies par les relations :

_lu _1_- 1

-qui

se ramènent à :

L’équation

F (x.

y.

z)

- 0 de la surface d’un tube de vibrations doit satisfaire à la

relation :

Les différents tubes sont

indépendants

les uns des

autres,

leur

paroi pourrait

être

rigi-difiée sans que les

phénomènes

à leur intérieur soient modifiés. On

peut

d’ailleurs vérifier

que l’introduction de cloisons solides

parallèles

aux

lignes

de vibration n’altère pas sensi-blement ces

dernières;

les circulations

peuvent

être modifiées.

Le

long

d’une

ligne

de vibration les

déplacements

sont à

chaque

instant de même sens,

les vitesses sont en

phase

et cette

propriété distingue

l’écoulement alternatif des ondes stationnaires ou

progressives. L’incompressibilité

du fluide entraîne la relation

si les

composantes

u, v, w de la vitesse admettent un

potentiel ?

la condition

(2)

s’écrit :

En

pratique

tous les fluides sont

plus

ou moins

compressibles,

mais il est bien évident

qu’à

l’intérieur de tout volume dont les dimensions demeurent

petites

devant la

longueur

d’onde,

tous les

fluides,

gaz

compris,

se

comportent

comme

incompressibles.

b)

Pressions.

- La

pression

en un

point

du fluide à un instant donné est évidemment

unique

et bien

déterminée;

on

peut

néanmoins

distinguer

au sein du fluide deux sortes de variations de

pression.

i)

Les unes sont dues aux variations de la vitesse en un

point

donné. Elles

dépendent

des accélérations

qu’il

faut

imprimer

aux différents éléments du fluide. Pour toute tranche

c.ylindrique

d’aire 8

d’épaisseur

dx,

oscillant selon ©.x dans un

champ

uniforme on a :

Ces

pressions

s’annulent à l’instant où les vitesses au sein du fluide sont

maxima;

la

fréquence

de leur variation est celle de l’écoulement.

Leur distribution au sein du fluide

dépend

au

premier

chef de la

façon

dont

l’écoule-ment est

mécaniquement

entretenu : elle caractérise le mode d’entretien. Considérons le fluide contenu dans un tube

cylindrique

ou non,

fig.

1. A ou

B,

on

peut

imposer

à ses

différents éléments la même vibration :

a) par

une oscillation

d’amplitude

xo du

piston

P,

par

une oscillation

d’amplitude

xos : S du

piston

médian P

(4)

Imaginons

un tube recourbé et fermé sur lui-même

(fig.1

-

C).

Le fluide

qu’il

contient

peut-être

mis en vibration au moyen du

piston.

Le

système

ainsi constitué est

identique

à

l’un

quelconque

des tubes de vibration que nous serons conduits à considérer dans l’étude

de l’oscillation de solides divers dans l’air ou dans l’eau.

Lorsque

l’accélération du

piston p

est

dirigée

vers le

haut,

les éléments du fluide situés en avant de

lui,

dans le

volume Vi

subissent des excès de

pression,

ceux situés en arrière de

lui,

dans

t~3

subissent des

dépres-sions. La

pression

demeure constante dans le

plan

médian ZZ’

qui

devient un

plan

de silence.

Fig. i.

2) A

l’instant où les vitesses aux différents

points

du fluide sont

maxima,

dans un

champ

non

uniforme,

subsistent au sein du

fluide,

des différences de

pressions

dues aux

inégalités

de la vitesse d’un

point

à l’autre. A un instant donné. lcs variations de la vitesse le

long

d’une

ligne

de vibration se traduisent par des variations de

pression proportionnelles

au carré de la vitesse,

indépendantes

de son sens et dont la

fréquence

est par suite double

de celle de la vibration. Une

dépression

relative moyenne existe dans les

régions

où les vitesses sont maxima et où par suite les

lignes

de vibration sont

plus serrées;

c’est à l’influence de ces

pressions qu’il

faut attribuer l’existence de l’octave du fondamental

autour des corps

vibrants,

et aussi celle des forces

hydrodynamiques

de vibration si

improprement

dénommées « forces

acoustiques ».

La distribution de ces

pressions

carac-térise la forme de l’écoulement et est

indépendante

du mode d’entretien. Nous avons vu

qu’au

contraire les

pressions auxquelles

il faut attribuer l’existence du fondamental

dépendent

au

premier

chef du mode d’entretien du mouvement.

Au

point

de vue

théorique,

dans le cas où existent simultanément un

potentiel

des forces V et un

potentiel

des vitesses cp, les variations de

pression

au sein d’un fluide

incom-pressible

doivent satisfaire à la relation :

(voir Hydrodynamique générale

-

Bouasse).

, "7_" .,

P est la

pression

au loin, là où la vitesse est

quasi

nulle et l’on voit

quelle

est l’influence du terme en lj2. Dans l’étude des mouvements vibratoires on le

néglige

généralement,

on suppose en outre que les mouvements étant

petits,

les valeurs u, v, w sont à volonté les

vitesses en un

point

fixe du

milieu,

ou les vitesses de l’élément

ayant

ce

point

pour

(5)

rendre

compte

ni de l’existence de l’octave du

fondamental,

ni de celle des forces

acous-tiques.

c)

Il est

possible

de réaliser des écoulements alternatifs

possédant

certaines

propriétés

des ondes stationnaires. Par le

systèmes

des deux

pistons

p1 et p2 liés entre eux, mettons

en vibration l’eau contenue dans le tube B

(fig.

i).

Les variations de

pression

sont maxima et en

opposition

de

phase

au

voisinage

des

pistons

p1 et ~2, les

déplacements

y sont

quasi

nuls

(noeuds).

Dans la

région

médiane au

contraire,

les variations des

pressions

sont

quasi

nulles et les

déplacements

maxima

(ventre).

Nous avons ainsi réalisé dans une

certaine mesure une sorte

d’équivalent mécanique

d’une onde stationnaire. Introduisons dans le tube B des

poudres,

des

liquides

non miscibles avec celui

qui

y est

déjà

contenu,

nous observons les

phénomènes

que donnent ces corps dans le tube de Kundt. Les

pous-sières

(sable,

brique pilée)

donnent des rides dont la hauteur est maximum dans la

partie

rétrécie. Le

liquide

le

plus

dense se

porte

dans cette

partie

où il

peut

se rassembler en don-nant un « mur » ou une colonne obstruant

plus

ou moins le tube. Poussières et

liquides

introduits dans le tube A se rassemblent au

voisinage

des

pistons

pi ou pZ s’ils sont

plus

lourds que le fluide

ambiant,

dans la

région

médiane dans le cas contraire.

Lignes

de vibration pour un

disque

oscillant selon son axe. - On fixe le

disque

à l’extrémité d’une

tige

de fer dont les vibrations sont entrenues par un fort électro parcouru par le courant alternatif du secteur. e Pour que le

disque puisse

être considéré

comme oscillant selon son axe, il faut

prendre

une

tige

assez

longue.

On

peut

également

monter de

légers

disques

en aluminium sur l’une des branches d’un

diapason

entretenu. On

aura soin de compenser sa masse par une

surcharge

convenable

disposée

sur l’autre branche.

Une cage vitrée assez

gande (60

cm X 60 cm X 60

cm) protège

le

disque

des remous et

courants aériens. On

répand

à l’intérieur de

la cage

des

poussières

diverses et au moyen d’une

lentille

cylindrique

on éclaire violemment un

plan

mince

passant

par l’axe.

Les

lignes

de vibration ont l’allure

indiquée

par la

figure

2. Elles ressemblent aux

lignes

de

force,

du

champ magnétique

créé par un courant circulaire et aboutissent

quasi

norma-lement au

plan

du

disque.

Elles sont toutefois

légèrement

inclinées vers l’extérieur surtout

au

voisinage

du bord. Il est vrai que dans cette

région

les

poussières

ne donnent pas les

lignes

instantanées de courant

(entraînées

par le

corps)

mais des

portions plus

ou moins étendues de

trajectoires.

La forme des

lignes

de vibration

paraît indépendante

de la

fréquence

, du moins

si,

comme dans mes

expériences,

le diamètre du

disque

demeure

petit

devant la

longueur

d’onde. Elle ne

peut

être déterminée avec

précision

que pour des

fréquences

n’excédant pas 150. Aux

fréquences supérieures

les

poussières

cessent d’être visibles sur la

totalité de leur parcours et la circulation

s’exagère.

Lignes

de vibration pour une

sphères. -

Elles ont l’allure de celles

prévues par la

théorie. Leur

aspect

aux

fréquences

audibles est

analogue

à celui que l’on

peut

observer

aux basses

fréquences

et que M. Bouasse et moi avons

déjà indiqué

dans

l’ouvrage :

Tour-billons - Tome

11,

page 51. Dans ce même ouvrage on trouvera

exposée aux §

32 et 33 la manière dont la viscosité modifie 1 allure des

phénomènes.

Phénomènes sonores. -

a)

Disque. -

Que

le

disque

oscille dans l’air ou dans

l’eau,

en

déplaçant

l’orifice d’une sonde dans son

voisinage,

on

perçoit

un son dont la

fréquence

est celle de l’oscillation.

L’intensité,

maximum au centre des deux

faces,

décroît lentement et

régulièrement quand

on

s’éloigne

axialement. Sur les faces du

disque,

elle

décroît radialement et s’annule à la

périphérie

à une

petite

distance du bord. Elle demeure nulle dans le

plan

du

disque,

en dehors de ce dernier. Maintenons l’orifice de la sonde sur une

sphère

de rayon r, l’intensité du son décroît

légèrement

à mesure

qu’on

s’écarte de l’axe et s’annule assez

brusquement

dans le

plan

équatorial.

Celui-ci constitue donc une

nappe de silence s’étendant fort loin du

disque.

Küsling

a

également

constaté l’existence

(6)

L’octave

masquée

par le fondamental sur les faces du

disque

est nettement perçue dans le

plan équatorial.

Elle subsiste alors que le

régime

est

purement

vibratoire et par suite son existence ne

peut

àtre

expliquée

par l’influence de tourbillons nés sur les arêtes.

A basse

fréquence

(iV 1 100)

la nappe de silence est mal déterminée en ce sens que le son très faible de

part

et d’autre du

plan équatorial

ne

parait

pas s’annuler

brusquement

dans ce

plan.

Aux

fréquences

supérieures,

la zone de silence s’amincit et se réduit à un

quasi-plan.

Elle est dans tous les cas

plus

nette dans l’eau que dans l’air.

Aux

grandes

amplitudes (a

> 3 mm pour N =

100),

le bord du

disque

est le

siège

de

phénomènes

tourbillonnaires intenses que l’on

peut

étudier en enduisant le

disque

d’une solution concentrée de

phosphore

dans du sulfure de carbone

(méthode

de

l’abbé Carrière).

Des enroulements se détachent du

disque

et If’, circulation est violente. Les

lignes

de vibra-tion ne sont

cependant

pas sensiblement modifiés à

quelque

distance du

disque.

Sur ses faces l’intensité du son

croit;

dans le

plan équatorial

on observe de curieux

phénomènes,

Il existe autour du

disque

une sorte de tore à l’intérieur

duquel

le son est

intense,

et l’on y entend l’octave du fondamental.

L’épaisseur

de ce tore est

légèrement

supérieure

au double de

l’amplitude.

Il est entouré vers

l’extérieur,

toujours

dans le

plan équatorial,

d’une zone

de faible étendue dans

laquelle

on

perçoit

en

s’éloignant

radialement d’abord un roule-ment,

puis

des

crépitements

isolés. On atteint enfin la zone de silence clans

laquelle

on

continue d’entendre faiblement l’octave.

Pour étudier les variations de

pression

sur les faces du

disque,

relions le tube-sonde à une

capsule

de

Koenig"

examinons la flamme au miroir tournant. I,isse

lorsque

l’orifice du tube est dans lé

plan équatorial,

elle devient dentelée pour toutes les autres

positions.

Utilisons deux

capsules identiques

et des tubes de même

longueur,

dont les orifices sont

symétriquement disposés

par

rapport

au

plan

du

disque.

L’examen des flammes montre

que les variations de

pression

sur les deux faces du

disque

ont à peu

près

la même

ampli-tude et sont en

opposition

de

pllase.

Pour vérifier simultanément

l’égalité

des

amplitudes

et

l’opposition

des

phases,

on

peut

relier

symétriquement

les deux sondes à l’oreille par

un tube

unique,

on ne

perçoit plus

le

fondamental,

mais on entend nettement l’octave.

b)

Sphère. -

On observe les mêmes

phénomènes.

Le

fondamental,

intense au

voisi-nage des

pôles,

s’éteint dans le

plan

équatorial

où l’on

perçoit

l’octave.

Origine

des nappes de silence. -

Comme de telles nappes existent au

voisinage

de tous les corps vibrant dans l’air ou dans

l’eau,

il

importe d’expliquer

leur existence. Trois

hypothèses

peuvent

à

priori

être

émises,

la

première

seule est nouvelle.

a)

On

peut

se demander si ces nappes ne résultent pas de la forme et des

propriétés

de l’écoulement alternatif du fluide autour du corps en vibration.

b)

On

peut

être tenté de les considérer comme les surfaces ventrales d’une onde sta-tionnaire existant autour du corps.

c)

Elles

peuvent

enfin résulter de l’interférence d’ondes

progressives

émises par le corps considéré comme « source double o.

a)

L’existence des nappes de silence

peut

être

expliquée

par l’écoulement alternatif du fluide autour du corps. - Il est évident

qu’au voisinage

immédiat du corps, dans son

domaine,

la

compressibilité

ne

peut

guère

modifier les

phénomènes;

tout se passe

vraisem-blablement comme si le fluide était

incompressible.

D’ailleurs à l’intérieur de tout volume

dont les dimensions demeurent

petites

devant la

longueur

d’onde du son,

l’équation

fonda-mentale :

se réduit

pratiquement

à :

(7)

quasi

identiques

à celles des fluides

parfaits incompressibles.

C’est d’ailleurs ce que

montre

l’expérience.

IL est vrai que la formule

(1)

suppose les mouvements assez

petits

pour que le carré et les

produits

des vitesses soient

négligeables.

Or il est facile de montrer

qu’au voisinage

d’un corps oscillant dans un fluide

incom-pressible,

existent des variations de

pression

s’annulant dans le

plan équatorial.

Raison-nons sur le

disque.

Les

lignes

de vibration issues d’un élément s du

disque

constituent un

tube de vibrations dont est la section par le

plan équatorial.

Ce dernier divise le tube en

deux

portions V,

et

v2 d’égal

volume.

Lorsque

l’accélération du

disque

est

dirigée

vers le

haut,

il pousse les éléments du fluide contenu dans

Vi ,

tire sur ceux contenus dans

V2;

d’où des excès de

pression

dans

Vl,

des

dépressions

dans

V2.

En tout

point

A de

Vi

la

pression

est de la forme

(je néglige

les variations de

pression

dues à la vitesse actuelle des éléments du

fluide) :

-et en tout

point

l~ de

V2,

elle a pour

expression

po sont les

pressions

aux

points considérés,

en l’absence de toute vibration.

pi et

p’,

sont les

amplitudes

de la variation de la

pression.

Si A et B sont

symétriques

par

rapport

au

plan

du

disque, pi

== p’t.

Les

amplitudes

Pi 1 décroissent

quand

on décrit une

ligne

de vibration en allant

du

disque

vers le

plan

équatorial,.

Il est clair que ces variations de

pression

suffisent à

expliquer

l’existence d’un son ; le lieu des

points

où elles s’annulent est évidemment une zone de silence.

Pour un fluide

incompressible,

les excès de

pression

sur la face

avant,

les défauts de

pression

sur la face arrière sont en

phase

avec l’accélération du

disque.

Par

suite,

quelle

que soit la distance

séparant

deux

points A

et A’ situés d’un même côté du

plan

du

disque,

quelle

que soit leur distance à ce

dernier,

les

pressions

y doivent être en

phase.

Or,

l’expé-rience montre que pour

l’air,

le retard de la

pression

sur l’accélération du

disque

croît

continuement

quand

on s’en

éloigne

axialement. La continuité de la variation dans la

phase

de la

pression

avec la

distance, permet

de conclure que le

disque

donne directement nais-sance à deux ondes

progressives

décalées de Tc. Il se

peut

que leurs

lignes

de vibration

diffèrent des

lignes

instantanées de courant considérées ci-dessus

(et qu’elles

ne feraient que modifier

légèrement).

On

pourrait

admettre,

par

exemple,

que sur les

régions

cen-trales du

disque apparaissent

des condensations et des dilatations se

propageant

radiale-ment dans le milieu ambiant. Les deux ondes auraient pour frontière commune le

plan

équatorial,

et comme elles ont même

origine,

même

amplitude,

mais sont en

opposition

de

phase,

la zone frontière ne

pourrait qu’être

une zone de silence. Il n’en reste pas moins que

l’existence d’une nappe de silence est un

phénomène

d’écoulement alternatif non conditionné

par la

compressibilité

du milieu,

Le calcul des variations de

pression

au

voisinage

d’un corps oscillant au sein d’un fluide

incompressible

est aisé pour une

sphère. (Voir Hydrodynamique générale.

Bouasse-page

156).

A la surface de la

sphère

où elles sont

maximum,

elles ont pour

expression :

La valeur du

terme 1

p

R 3

cos x

du

maximum sur la

ligne

des

pôles (a

=

0),

nulles

2 9. dt

dans le

plan équalorial,

est en

rapport

avec l’intensité du

fondamental;

elle croît avec

la densité du milieu. Faisons osciller avec la même

fréquence

et la même

amplitude,

un

disque

on une

sphère

dans l’air,

puis

dans

l’eau;

on entend, dans ce dernier fluide un son

beaucoup plus

intense que dans l’air

(utiliser

une

sonde). Supportable

dans

l’air,

il

(8)

i

Le

terme 1

p

2013

(9

cos 21): -

5) négligeable

devant le

précédent

au

voisinage

des

pôles

2 4

subsiste seul dans le

plan équatorial.

Il suffit à

expliquer

l’existence de l’octave

signalée

par différents auteurs autour des corps vibrants. Les

expériences

montrent que pour l’octave les

pressions

sont en

phase

sur les faces avant et arrière du corps vibrant. Cette

propriété

ne

peut

être

expliquée

que par l’influence sur les variations de la

pression

d’un terme

indépendant

du sens de la vitesse.

Or,

dans

l’expression analytique

des

pressions

autour d’un corps

vibrant,

on trouvera

toujours

un terme

proportionnel

au carré de la

vitesse.

Les nappes de silence

peuvent

donc être considérées comme étant les surfaces sur

lesquelles

la

pression

demeure constante par suite des conditions d’entretien du mouvement du fluide. La

région

de

l’espace

dans

laquelle

les variations de

pression

dépendent

au

premier

chef des

lignes

de vibration liées au corps constitue ce que M. Bouasse

appelle

le

cc domaine » de la source. Si l’on voulait user de

comparaisons électromagnétiques,

on

pourrait

comparer les vibrations du

disque

aux oscillations d’un courant circulaire

plan.

Les

phénomènes

sonores au

voisinage

immédiat du

disque

auraient leur

équivalent

dans la

production

d’une force électromotrice par induction

faradique

dans tout circuit

placé

au

voisinage

du corps oscillant.

Comme en l’absence de tout obstacle dans le

voisinage,

le fluide

peut

librement passer de l’avant à l’arrière du corps

oscillant,

les variations de

pression

sont

faibles,

à moins que l’accélération ne soit énorme

(W grand).

Le son perçu au

voisinage

des

disques

ou des

diapasons

graves est

toujours

très

faible,

inaudible au loin. Si l’on

dispose

au

voisinage

du corps

vibrant,

des obstacles aux

lignes

de

vibration,

l’écoulement est

gêné

et modifié: les variations de

pression

augmentent

et il en est de même de l’intensité du son

perçu, L’obstacle

peut

d’ailleurs être ébranlé et devenir source induite. En tant que source,

il émettra dans le milieu ambiant une onde

progressive,

ou entretiendra dans une cavité

qu’il

limite une onde stationnaire de

laquelle

se détachera une onde

progressive.

Dans certains cas une onde stationnaire

peut

exister entre le corps et l’obstacle.

Comme on le verra

plus

loin,

la

divergence

des

lignes

de vibration s’annule en

changeant

de sens à la traversée des zones de

silence;

pour un fluide

incompressible

les

amplitudes

du

déplacement

et de la vitesse y sont minima ou maxima.

b)

Les nappes de silence et les ondes stationnaires. - A moins de

changer

la défi-nition de l’onde

stationnaire,

on ne

peut

considérer les zones de silence comme étant les

surfaces ventrales d’une telle onde. Si en effet une telle onde existait autour du corps en

déplaçant

axialement un tube sonde à l’intérieur du tube de vibration formé par les

lignes

issues d’un élément central s du

disque,

on devrait constater des variations

périodiques

de l’intensité

(noeuds

et

ventres). L’expérience

montre un affaiblissement

progressif

et

régu-lier du son, sans minimums

nets,

et l’on ne

peut

raisonnablement soutenir que sur

l’axe,

la surface ventrale est

rejetée

à l’infini.

c)

Les nappes de silence et les ondes

progressives. - Chaque

face du

disque

émet dans le milieu ambiant une onde

progressive ;

les deux ondes sont décalées de -,z et admettent le

plan équatorial

pour zone frontière. Ce

plan

est nécessairement un

plan

de silence. L’existence d’ondes décalées de c suffirait à

expliquer

celle des nappes de

silence,

mais cela

ne prouve nullement que ces dernières ne

puissent

avoir une autre

origine.

Disque

entouré d’un anneau de

garde.

- L’anneau de

garde

est

découpé

dans

une

planchette

mince

~e

= 5

mm).

Il mesure 40 à 60 cm de diamètre. Le

disque

en alumi-nium a un diamètre de 8 cm et une

épaisseur

de 4 mm. Entre l’anneau et le

disque

existe

1

un vide

de -

à 1 mm. Il est bon que les

amplitudes

du

disque

n’excèdent pas 3 à 4 mm.

G) . Les

(9)

montre

l’expérience

pour des

largeurs

de l’anneau

petites

devant la

longueur

d’onde et n’excédant pas non

plus 5

à 6 fois le rayon de

disque.

Le son fourni par le

système

est.

plus

intense que pour le

disque

isolé. A la distance - r du

centre,

il a à peu

près

la même inten-sité

quel

que soit l’azimut dans

lequel

se trouve l’orifice de la sonde.

Lorsqu’on

fait croître

r

lentement,

l’intensité du son diminue

régulièrement.

Sur les deux faces de l’anneau de

garde,

elle diminue

quand

on se

rapproche

du bord externe et s’annule au delà. Nous

retrouvons la zone

équatoriale

de silence aussi bien dans l’air que dans l’eau et son

exis-tence

s’explique

par les considérations

précédemment développées.

Fig. 2.

Une

expérience simple

met en évidence

l’opposition

de

phase

des variations de la

pression

sur les deux faces du

disque

et de l’anneau de

garde.

Perçons

dans ce dernier de

petits

trous de 1 à 2 mm de diamètre. Ils sont le

siège

d’un écoulement alternatif

pouvant

t

donner un double

jet

stratifié

qui

sur

chaque

face semble issu de l’orifice créé.

(Le

bord du trou sera enduit d’une solution concentrée de

phosphore

dans du

Disque percé

d’un trou central. -

a)

Quand

le diamètre du trou est seulement de

quelques

millimètres,

les

phénomènes

sont

généralement

pulsatoires.

L’orifice donne

naissance

à un double

jet

stratifié

(1)

normal au

plan

du

disque.

L’oscillation du

disque

a pour effet d’établir entre les deux faces de l’orifice une différence de

pression

alternative.

b)

Quand

le diamètre du trou devient de l’ordre de 3 à 4 cm pour un

disque

de 10 cm

de

diamètre,

les

lignes

de vibration

prennent

l’allure

indiquée

par la

figure

3. Le

disque

est ainsi

progressivement

converti en couronne

plane.

Quand

la

largeur

R - r de la cou-ronne devient

petite

devant le rayon du trou

central,

les

lignes

de vibration données par les différents éléments de la couronne

deviennent,

dans son

voisinage

immédiat,

semblables

à celles fournies par une

plaque plane

de

largeur

constante oscillant normalement à son (1) ABBÉ CARRIÈRE. J.

Pfiys. 10

(1929). - 3IART; LÉON. Contribution à l’étude de l’Ecoulement des Fluides

(10)

plan (figure 7).

Le

plan équatorial

demeure une zone de silence à l’extérieur du

disque

et

à la traversée du trou

central,

le son est affaibli..

Fïg. 3.

Disque

oscillant au

voisinage

d’un

plan

parallèles. -

Le

disque

mobile a 8 cm

de

diamètre,

il oscille au

voisinage

d’un second

disque

de 60 cm de diamètre et coaxial

4.

au ter. La

figure 4

indique

l’allure des

lignes

de vibration pour une distance du

disque

au

plan

fixe

égale

à 5 cm. En les

comparant

à celles de la

figure

5 on voit que l’action du

plan

P est

identique

à celle d’un

disque

D’

symétrique

de D par

rapport

à P et oscillant

en

opposition

de

phase

avec D. On

peut

voir là une vérification du

principe

des

images.

Il existe une zone de silence dont la

figure 4 indique

en

pointillé

la méridienne. L’existence de cette nappe

s’explique

comme

précédemment.

Considérons le tube de

(11)

tion dont les sections par le

disque

et la nappe de silence sont s et S.

Lorsque

l’accéléra-tion du

disque

est

dirigée

vers le

haut,

il pousse les éléments du fluide situés au-dessus de .

lui,

tire sur ceux situés

au-dessous;

d’où ~les excès de

pression

dans

Vi

des défauts de

péession

dans

V,.

La

pression

sur S dcmeure invariable d’où le silence.

La

présence

de P a pour effet

d’augmenter légèrement

l’intensité du son au

voisinage

du

disque.

Disques

en

opposition

de

phase

(diapasons).

- Utilisons un

diapason

dont les deux branches de

longueur

réglable

portent

chlcune un

disque

en aluminium de 8 cm de

diamètre,

épais

et à bords arrondis

(pour

diminuer les

circulations),

distants l’un de

l’autre de 5 cm. Les vibrations du

système

sont entretenues par le courant alternatif du secteur. 0a

peut

aussi monter les

disques

sur un

diapason

entretenu ordinaire. Aussi bien

Fig. 5.

dans l’air que dans l’eau les

lignes

de vibration ont l’allure

indiquée

par la

figure

3. Elles

rappellent

les

lignes

de force du

champ magnétique

créé par deux courants circulaires de

sens

contraire, coaxiaux,

de même rayon, de même intensité. Dans La

région

centrale elles

aboutissent

quasi

normalement au

plan

des

disques,

à la

périphérie

elles sont inclinées

vers l’intérieur et leur inclinaison croît à mesure

qu’on

se

rapproche

des bords. On ne

pourrait

que

répéter

à ce

sujet

ce

qui

a

déjà

été dit à propos du

disque.

Disposons

dans le

plan

de

symétrie

compris

entre les deux

disques vibrants,

un

disque

fixe de rayon

quelconque :

les

lignes

de vibration et les

phénomènes

sonores ne sont pas

modifiés;

d’où la conclusion énoncée au

paragraphe

précédent

au

sujet

de l’action du

plan.

Il existe deux nappes de silence

symétriques

l’une de l’autre par

rapport

au

plan

médian et non raccordées entre elles. Entre les deux

disques

le son est

intense,

et le bord de chacun d’eux est le

siège

des

phénomènes singuliers signalés

à propos d’un

disque

unique.

Disques

en

phase.

Double

cône,

diabolo,

cylindre. -

Les

lignes

de vibration sont

indiquées

dans

l’ouvrage

de M.

Bouasse,

Tourbillons. Tome n.

Chapitre

III. Je les avis

étudiées dans l’eau et à basse

fréquence.

Leur allure aux

fréquences

audibles,

tant dans

(12)

et décrite dans

l’ouvrage

ci-dessus cité. La

figure

6

indique

la forme des nappes de silence

pour deux

disques

oscillant en

phase

avec des

amplitudes égales.

Les nappes dont S et S’

sont les méridiennes sont celles données

séparément

par

chaque disque.

La nappe

équato-riale est celle donnée par le

système

des deux

disques

associés.

Fig. 6.

Plaque rectangulaire

dont la

longueur

est

grande

devant la

largeur.

--Dans la

région

médiane

(normalement

à la

longueur)

les

lignes

de vibration sont à peu

près

celles d’une

plaque

indéfinie de

largeur

constante. Leur étude est extrêmement inté-ressante car il est facile de comparer celles fournies par

l’expérience

à celles

prévues

par la théorie des fluides

parfaits (1).

La

figure

7

indique

les

lignes

instantanées de courant pour une

plaque

de 3 cm de

largeur,

et ~0 cm de

long.

Il est très difficile d’obtenir des oscillations

planes

aux fré-quences

élevées

(N >

100).

On

prendra

des

plaques

d’aluminium de 3 à 4. mm

d’épaisseur.

L’observation des

lignes

de vibration est aisée dans l’eau aux basses

fréquences

20).

Celles que donne

l’expérience

ne

paraissent

pas sensiblement différer de celles que

prévoit

la théorie des fluides

parfaits.

Je me propose d’ailleurs de

reprendre

la

question

pour

étudier en

particulier

la distribution des vitesses autour de la

plaque.

Les

lignes

de vibration latérales aboutissent à la

plaque

sous un

angle x qui

ne

paraît

pas différer de

l’angle

théorique.

Soit MNM une

ligne

instantanée de courant. Posons :

La théorie

indique

la relation : >

(13)

La distance ON est donnée en valeur absolue par la relation :

Les relations

(I)

et

(II)

paraissent

assez bien vergées. Comme

toujours

le

plan

équatorial

est un

plan

de silence.

1

Fig. ’1.

Deux

plaques

vibrant en

opposition

de

phase

constituent

l’équivalent

d’un

diapason.

La forme des

lignes

de vibration s’écartant peu de la forme des

lignes

instantanées de courant donnée par la théorie des fluides

parfaits,

on

peut

de cette théorie déduire la forme et la

position

des zones de silence.

Oscillations de rotation. - Zones de silence des

plaques. -

a)

Oscillations

de rotation d’une

plaque rectangulaire. -

Une

plaque

de fer de 10 à 15 cm de

long, 5

à

6 cm de

large,

0,4

cm

d’épaisseur

est soudée a un axe d’acier 00’ contenu dans le

plan

de la

plaque

et

perpendiculaire

aux

longs

côtés. L’axe 00’ est solidement encastré de

part

et d’autre de la

plaque.

Cette dernière écartée de sa

position d’équilibre

et abandonnée à elle-même vibre autour de l’axe 00’. On provoque les yibrations en donnant de

petits

chocs

sur les extrémités A ou

B,

on

peut

les entretenir en

disposant

au-dessous de ces extrémités

un électro parcouru par le courant alternatif du secteur. Il faut alors

régler

la

longueur

de l’axe de manière que la

fréquence

des oscillations

proposées

au

système

soit celle du cou-rant utilisé

(100).

,

La forme des

lignes

de vibration e~t

indiquée

sur la

figure

8

(à gauche).

Pour les

cir-culations,

variables avec

l’amplitude

et que

j’ai

précédemment étudiées,

je

renvoie au

chapitre

IV de

l’ouvrage

de M. Bouasse

~~i).

Aux

fréquences

acoustiques

la

plaque

vibrant autour de son axe rend un son. Le

plan

moyen et le

plan

de

symétrie

zz’

passant

par l’axe sont des

plans

de silence.

L’exis-tence de ces

plans

pouvait

être

prévue

par les considérations

développées

à propos du

disque.

Quand

la

plaque

est

disposée dissymétriquement

par

rapport

à son axe, les

lignes

de

(14)

vibration se modifient.

Supposons

que l’axe 00’ se

place

vers l’extrémité

A,

tout en

demeurant normal aux

longs

côtés. Le

système

de

lignes

de vibration donné par le bord A

se

réduit,

le

plan

ZZ’ se

séplacc vers

A,

se courbe vers la

gauche

et cesse de s’étendre à l’infini

(théoriquement

du moins . Un certain nombre de

lignes

de v ibration

l’issues

des éléments situés à droite de l’axe

(sur

OB)

viennent contourner le bord A. A la

limite,

on a

les

lignes

de vibration d’une

plaque

mobile autour de l’un de ses côtés

(1),

et seule subsiste la zone de silence

équatoriale (plan

moyen de la

lame).

b)

Vibrations d’une

plaque

carrée ou

rectangulaire.

- On sait

qu’une plaque

carrée

ou

rectangulaire

peut

vibrer d’une infinité de manières. Dans tous les cas on

constate,

dan s le milieu

ambiant,

l’existence de zones de silence normales aux

lignes

de vibration.

,

Leur existence et leur

position

résultent des considérations

précédemment développées.

Considérons le cas où les

diagonales

AC et BD

c’fig.

8 à

droite)

sont des nodales et les

4 bords libres des ventrales. A l’instant

considéré,

les

quartiers

COD et AOB

(marqués +)

bombent vers le

haut;

les

quartiers

BOC et AOD

marqués

-)

descendent vers le bas. Les

diagonales

AC et BD sont des axes de rotation pour les

parties

voisines. Le mouvement est

nul au centre de la

plaque.

Sur la

figure

8,

la

ligne

Lm

indique

la forme des

lignes

de vibration dans les

plans

verticaux de

symétrie.

La forme de ces

lignes explique

que le

plan

moyen de la

plaque

soit une zone de silence. Au-dessus des

diagonales,

l’air va du

quartier qui

s’élève à celui

qui

s’affaisse selon des

lignes

telles que Ld. Ces

plans

coupant

perpendiculairement

la

plaque

selon les

diagonales

sont encore des

plans

de silence.

Ici encore le mouvement de l’air autour de la

plaque

se réduit à un écoulement alternatif. L’air

pouvant

librement contourner le~ bords et passer au-dessus des

diago-nales pour aller du

quartier

qui

s’élève à celui

qui

s’affaisse,

les variations de pres-sion demeurent

faibles,

à moins que les accélérations ne soient énormes. L’intensité des sons graves demeure faible. Tout obstacle

placé

dans le

voisinage

de la

plaque,

normale-ment aux

lignes

de

vibration, gène

le mouvement,

augmente

les variations de

pression

et

par suite accroit l’intensité du son.

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