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LE REBOISEMENT EN AUVERGNE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

L A H O U I L L E B L A N C H E

175

On-doit toujours avoir n4 > 0. Cette condition est satis- faite sur le parement a m o n t (x = 0, % = y). O n vérifiera qu'elle Test aussi sur le parement aval pour x = e.

La compression m a x i m a en u n point quelconque, c'est-à- dire la pression exercée sur la ligne isostatique (A) passant

e n ce point, est :

A - ? M p L4 + \\J{n - n& + (34)

Si A est une fonction croissante de x, son m a x i m u m a lieu sur le parement aval et il est facile de vérifier que son expression coïncide avec (12). Si A devenait m a x i m u m par une valeur de x comprise entre x = 0 et x = e, c'est cette valeur de A qu'il faudrait faire inférieure à la limite p qu'on s'est imposé pour la résistance des maçonneries à la compression. Pour x = 0 on a t ~ 0 et A = n = ri.

La compression m i n i m a B a pour expression ;

(35)

et Ton doit avoir partout 5 > 0. A u parement aval B = 0 ; cette condition est remplie sur le parement a m o n t car on y a; B ~ n{ = y. Elle Test également partout si B est une l'onction décroissante de x.

La force tangentielle m a x i m a en un point donné a pour expression :

n A — B 1 /"

C =

= - y / (n _ W l )a + 4 ^ (36)

A

sur le parement aval o ù B = 0, on a (7 = ^ ainsi que nous l'avons vu p r é c é d e m m e n t

Si l'on représente par nv la composante normale et n? la composante tangentielle de la pression totale exercée sur un joint oblique quelconque, la force produisant le cisaille- ment sera nT — fnv, f étant le coefficient de frottement.

Son m a x i m u m a pour expression :

\/i + P l/(n - n4)« + 4 _ ^(n + ^ )

dételle sorte qu'en tenant compte à la fois de la résistance au frottement et de la résistance au cisaillement, on doit avoir :

/étant la résistance pratique de la maçonnerie a u cisaille- ment.

tes expressions de A%B,G resteraient les m ê m e s si le Ptement amont était incliné, mais les équations de

n, ni et t seraient plus compliquées.

( A mivre)

H .

B e l l e t .

.

L E R E B O I S E M E N T E N A U V E R G N E

Un grand n o m b r e de landes et de terres incultes se prête- nt au reboisement d a n s la région d u Centre, surtout dans

régions montagneuses d'Aubrac, d e la Viadine, d u L é - et sur les plateaux d u Causse et d u Ségala ; cette a m é - pour ' f1 elle Se réalisait Partout o ù elle est possible, aurait rçins F e SK • '$'n ° "se ule men t d'augmenter la valeur des ter- sur I if °l s é s'm ai s encore d'exercer u n e heureuse influence lopn m-a t/d e la régiorL M o n intention n'est pas de déve- faire °e S qui SOnt accePtées d e tout le m o n d e , mais de

connaître les plus pratiques et les plus économiques, de

réaliser des plantations avec le concours de pépinières et sécheries de l'administration des forêts.

L'administration des forêts entretient, dans le département d u Cantal, u n e pépinière à A r p a j o n et u n e sécherie à Murât, destinées à fournir a u x c o m m u n e s et a u x particuliers des plants et des graines pour favoriser l'œuvre d u reboisement des montagnes. Ces d e u x établissements n e desservent pas seulement le Cantal, les plants et les graines peuvent être expédiés partout L e s renseignements suivants sont destinés à faciliter au public les m o y e n s d'en tirer tous les avantages qu'ils ont pour but de lui offrir.

O n cultive actuellement dans la pépinière d'Arpajon, le Pin sylvestre d'Auvergne, l'Epicéa, le Sapin, le Mélèze, le Pin noir, le Chêne, le Châtaignier et le Robinier faux Acacia.

L e Pin d'Auvergne et l'Epicéa, considérés c o m m e les essences les m i e u x appropriées a u x grands travaux de reboisement de la région, occupent dans la pépinière le rang principal, et ont, jusqu'à présent, p u être fournis en quantité illimitée. L a cul- ture des autres essences, moins employées, est par conséquent plus restreinte.

L'administration des forêts délivre les plants de la Pépi- nière d'Arpajon, d'après deux m o d e s différents, soit à prix d'argent, soit à titre de subvention.

D a n s îe premier cas (délivrance à prix d'argent), les plants sont délivrés a u x prix et conditions fixés par u n tarif arrêté, chaque année, par le conservateur et qui est adressé à toute personne en faisant la d e m a n d e . C e tarif donne, sur l'embal- lage et le transport des plants, de m ê m e que sur les formalités à remplir pour en obtenir la livraison, tous les renseignements nécessaires.

A u c u n e justification n'est exigée pour la délivrance des plants à prix d'argent L a vente en est consentie à toute per- sonne qui en sollicite la concession.

T o u t e d e m a n d e de plants doit être adressée à M . l'Inspec- teur des eaux et forêts à Aurillac (Cantal), et doit être accom- pagnée d'un timbre-poste pour l'affranchissement d e la ré- ponse.

Cette réponse fait connaître si les ressources disponibles de la pépinière permettent la livraison des plants demandés.

L e pétitionnaire doit, au v u de la réponse, si elle est affir- mative, se présenter cinq jours après sa réception, au bureau d u receveur des domaines d u chef-lieu de canton dont dépend sa résidence, pour verser la s o m m e indiquée dans la dite lettre.

I m m é d i a t e m e n t après, l'intéressé doit adresser la quittance à l'inspecteur des eaux et forêts à Aurillac et lui faire con- naître l'époque à laquelle il désire recevoir les plants, l'adresse exacte d u destinataire, la gare à laquelle il y a lieu de les expédier et le m o d e de transport à employer (grande ou petite vitesse).

L'envoi des plantes n'a lieu qu'après l'accomplissement de ces formalités, la justification d u paiement devra précéder toute livraison.

Si cette justification n'est pas faite dans les quinze jours de la date d e la lettre d'avis, la d e m a n d e est considérée c o m m e n o n avenue.

D a n s les p a y s d e montagnes, des subventions peuvent être accordées a u x c o m m u n e s , a u x établissements publics et a u x particuliers, à raison des travaux entrepris par eux pour l'amélioration, la consolidation d u sol et la mise en valeur des pâturages (article S de la loi du 4 avril 1882).

D a n s la région, ces stibventions consistent en la délivrance de graines o u de plants.

L e s d e m a n d e s doivent être rédigées sur des formules spé- ciales fournies par l'administration des forêts. L e s proprié- taires qui désirent prendre part a u x subventions accordées par l'Etat doivent s'adresser, d'abord, à l'agent forestier le plus voisin (l'inspecteur ou le sous-inspecteur des forêts dans chaque département), pour obtenir les formules nécessaires.

Celles-ci, d û m e n t remplies et timbrées, sont transmises : i°

S'il s'agit d'un particulier, au conservateur ries forêts ^dans la circonscription duquel se trouve la propriété à reboiser ; Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1905041

(2)

176 L A H O U I L L E B L A N C H E

2° S'il s'agit d'une c o m m u n e ou d'un établissement public, au i préfet d u département, qui la transmet au conservateur avec son avis motivé

A ces renseignements empruntés aux notices de l'Adminis- tration des Forêts, j'ajouterai que

5.000

plants sont néces-

saires

pour la plantation d'un hectare, et

5

kilogrammes d e graines de pin pour le semis d'un hectare ; que le pin syl- vestre d'Auvergne convient plus spécialement aux terrains siliceux, le pin

noir

d'Autriche a u x terrains calcaires* les sapins et les épicéas à des terrains froids et humides à d e très hautes altitudes

Il m e reste maintenant à expliquer dans quelles conditions doivent être faits les plantations et les semis pour donner les meilleurs résultats.

L e sol à planter peut être n u ou bien envahi par des genêts, bruyères, ajoncs, fougères, ronces, etc. D a n s ce dernier cas, il convient de le débarrasser tout d'abord de ces plantes adven- tices. O n peut procéder à cette opération, soit d'une façon complète en faisant u n écobuage préalable, soit particuliè- rement en nettoyant l'emplacement que devront occuper les plants sur une surface de 1 mètre carré, ou encore en divisant le terrain par b a n d e r alternées transversales à la pente, dis- tantes de 1 m . 5 0 et en dégageant à îa bêche, sur chacune de ces bandes, u n espace de o m . 50, dans lequel on procédera ensuite aux semis ou plantations laissant en friche les inter- valles de 1 mètre compris entre chaque b a n d e

L e premier procédé, qui consiste à débarrasser complète- m e n t le sol des plantes adventices, est préférable, car les jeunes arbres ne risquent pas ainsi d'être étouffés par cette végétation spontanée

Si on adopte c e système, on peut utilement tracer des raies à la charrue à 1 m . 5 0 T u n e de l'autre pour marquer les lignes d'arbres II importe de diriger ces raies aussi horizontalement que possible, c o m m e si l'on suivait une ligne de niveau. Il faut avoir soin de retourner, sur le bord inférieur, la bande déta- chée par la charrue; par conséquent, dans les terrains en pente, on travaille à raie perdue, à moins qu'on n e se serve d'une charrue tourne-oreille C'est dans ces espèces de rigoles à ni- veau que viennent s'accumuler les débris végétaux et les terres entraînées par les pluies, pour favoriser la croissance d u plant.

P o u r tracer ces raies de charrues, distantes de ï m . 50, voici c o m m e n t o n opère : le laboureur jalonne préalablement, de distance en distance, la ligne d u niveau qu'il devra suivre puis il se dirige, avec la charrue, vers les piquets ainsi plantés.

Arrivé au premier piquet, il l'arrache et le plante à côté, à la distance voulue (1 m . 5 0 ) . Arrivé au second, il opère de m ê m e , et ainsi de suite, il avance en jalonnant la ligne suivante qu'il aura à parcourir. O n arrive de la sorte, à tracer, par hectare,

6 6 0 0

mètres de bandes distantes de ï m .

5 0

; u n laboureur ordinaire trace aisément au moins u n hectare par jour.

D a n s les terrains n o n préparés, la réussite de la plantation o u d u semis est presque assurée et l'opération elle-même fort expéditive U n ouvrier armé d une bêche suit les lignes tra- cées et plante u n jeune pied ou sème en poquets deux ou trois graines tous les 1 m . 2Ç ou 1 m . 50. Il peut facilement planter 1 0 0 0 pieds par jour C h a q u e pied doit être enterré jusqu'au collet et convenablement tassé pour lutter contre la sécheresse et contre le déchaussement pro-duit par les gelées.

Si c'est d'un semis qu'il s'agit, on peut également semer les graines à la volée et les enfouir par u n coup de herse.

D è s le début, il importe, au premier chef, d'enfermer le terrain à reboiser, de le défendre par une clôture respectable,

fossé, m u r ou banquette de terre, palissade, haies ou ronces artificielles. C'est l'homme ou les a n i m a u x qu'il faut e m p ê - cher d'entrer L e bétail, voilà l'ennemi.. Coupez une lande en deux par une barrière infranchissable ; d'un côté laissez paî- tre et de l'autre mettez en défens; venez-y voir dix ans après, vous ne reconnaîtrez plus le terrain clos

J] n'est pas d'exemple plus probant que celui de la C o u r

des C o m p t e s , transformée en une forêt vierge après vingt- huit ans d'inoccupation.

Il faut, dans la suite, procéder tous les dix o u quinze ans à des éclaircies périodiques représentant environ 1/106 des arbres occupant le sol.

E . M A R R E ,

Professeur départemental d'Agriculture

(La Revue Industrielle.)

de VAveyron,

L E M O I S H Y D R O - É L E C T R I Q U E A C A D É M I E D E S S C I E N C E S

M É C A N I Q U E E T É L E C T R I C I T É

Sur un nouvel e m b r a y a g e . —

N o t e d e M M . le

d u c d e Guïche et H . G l L A R D O N I .

C o n s i d é r o n s (fig. 1) u n t a m b o u r T d e c e n t r e O , à l'intérieur d u q u e l frotte u n p a t i n p relié a u centre O p a r les d e u x bielles O A et O B ; p o u r u n c h o i x c o n v e n a b l e d e l'angle er d e O B et de AB, l'appareil constitue u n e m b r a y a g e g r â c e a u q u e l le patin p est entraîné, quelle q u e soit la résistance à v a i n c r e .

D é s i g n o n s e n effet p a r 5 1a c o m p o s a n t e n o r m a l e d e la bielle A B sur le patin, eî p a r P la force tangentielle d ' e n t r a î n e m e n t d u tam- b o u r ; le patin, p a r la liaison O A B , est assujetti à t o u r n e r autour d e O ; la s o m m e d e s m o m e n t s d e s forces q u i agissent sur lui par r a p p o r t à O est d o n c nulle, et T o n a, e n n é g l i g e a n t les frottements a u x a x e s :

(a ~~ b) S tg o- = Pa

e n d é s i g n a n t p a r a le r a y o n d u t a m b o u r et p a r b la distance du p o i n t B a u t a m b o u r . O r , p o u r q u e le p a t i n n e glisse pas, il faut q u e :

P < Sf d ' o ù îg <r < (1)

c o n d i t i o n i n d é p e n d a n t e d e S; d o n c , d è s q u e s r e m p l i r a la condi- tion (i) il y a u r a e n t r a î n e m e n t , quelle q u e soit la p r e s s i o n S.

Fig. L F i g . 2. F i g . 3.

C e dispositif b i e n c o n n u n'est p a s progressif, car, la valeur d e * étant p a r f a i t e m e n t d é t e r m i n é e p a r les d i m e n s i o n s d e l'appareil, il y a c o i n c e m e n t d è s q u e le patin t o u c h e le t a m b o u r . U n e modification, p e r m e t t a n t d e faire varier c , r e n d l'appareil progressif. L o r s q u e a sera p l u s g r a n d q u e l'angle limite 9, il y a u r a g l i s s e m e n t d u patin avec e n t r a î n e m e n t partiel ( o u freinage), et l ' e n t r a î n e m e n t sera complet l o r s q u e <r t o m b e r a a u - d e s s o u s d e la v a l e u r 9,

P o u r atteindre c e b u t , n o u s s u p p r i m o n s la bielle O A (fig- 2)j la bielle A B est articulée sur u n secteur circulaire C , guidé et astreint a décrire u n cercle d e c e n t r e B , P o u r u n e position déterminée ou s e c t e u r C , e t d è s qu'il y a u r a c o n t a c t , tout se p a s s e r a c o m m e si 0 et A étaient reliés p a r u n e bielle.

C e s résultats s o n t exacts tant qu'il n'y a ni u s u r e m déformation d e s pièces e n contact, car ces d e u x c a u s e s c o n c o u r e n t a diminuer » v a l e u r d e l'angle a- q u i c o r r e s p o n d à u n e position déterminée au secteur. P o u r éviter cet i n c o n v é n i e n t , o n p e u t r e m p l a c e r le pivot A p a r d e u x c o u r b e s t a n g e n t e s M et N (fig. 3 ) , liées, l'une à la x e U' l'autre a u cliquet B . S i M est u n cercle décrit d e O c o m m e centre et N u n e d é v e l o p p a n t e d ' u n cercle d e c e n t r e B , les valeurs l'angle A O B et d e l'angle d e la n o r m a l e c o m m u n e e n A avec j force B A n e s o n t p a s m o d i f i é e s p a r l'usure. L'invariabilité d e lang d e la n o r m a l e e n A évite les g l i s s e m e n t s relatifs d e M et N .

L e secteur C est g u i d é p a r d e u x galets G et G ' d o n t les centress t r o u v e n t s u r d e u x r a y o n s à a n g l e droit (fig. 3 ) : q u a t r e galets P m e t t e n t ainsi d e g u i d e r q u a t r e secteurs tels q u e C . C e s sect ^ p o r t e n t d e s d e n t s q u i e n g r è n e n t s u r u n e r o u e d e n t é e d e centre 0.

rotation d e celle-ci c o m m a n d e d o n c t o u t le s y s t è m e d'embrayag .

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