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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ARCHAND

Discussion de l’équation en S

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 7 (1888), p. 431-435

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1888_3_7__431_0>

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(2)

43i )

DISCUSSION DE L'ÉQUATION M S;

PAR M. MARCHAND.

Soit F ( . ç ) = o l'équation donnée

ht —s «12 ( i )

anl a m . . . a nn— «v

Je trouve dans le Traité d'\Analyse de M. Laurent (t. I, p. 240) :

« Si F = o a une racine double, tous les mineurs de F sont nuls, et réciproquement d'ailleurs, car alors

F ' ( . Ï ) sera nul.

» Je dis que, en général, si F(.9) a une racine d'ordre?

de multiplicité A, tous les mineurs d'ordre // — 1 de F(5) sont nuls. »

La réciproque est encore vraie : si tous les mineurs d'ordre h—1 sont nuls, sans que tous ceux d'ordre //

le soient, la racine est multiple d'ordre h. C'est ce que je me propose d'établir ici en développant les consé- quences de la métliode de Sylvester. Je ne reviendrai pas d'ailleurs sur la partie connue de la démonstration, qui établit l'impossibilité de l'existence de racines ima- ginaires.

Le calcul repose sur ce que le produit F(.ç) F(—s) prend une forme très remarquable

An — s2 A12 A1/t

Ani \

u' * n 2 J* un i>

Y/,/, = ah!

(3)

( 432 )

Je dis que le coefficient de (— s2)P sera la somme des carrés de tous les mineurs d'ordre p du déterminant

A = = F ( o ) = an

«nn I

E n effet ce coefficient sera la somme de tous les m i - n e u r s de

( An A12 . . . Vl7l

(i) !

i Y„, V,,2 . . . V/ m

obtenus en supprimant p lignes quelconques et les p colonnes ayant respectivement les mêmes indices que ces p lignes.

Considérons en particulier un de ces mineurs de (4 ) : ses éléments se déduiront de ceux que l'on obtiendrait en formant le produit complet des deux déterminants

an a ï2 <-Hn « 1 2

inl an2 . . . a,u

en laissant de côté les p lignes quelconques choisies, dans chacun des deux déterminants A qu'on combine- rait ligne à ligne pour avoir le produit. D'après le théorème général de Binet et Cauclij, il restera un dé- terminant égal à la somme des carrés des mineurs de A que l'on peut former après suppression des p lignes con- sidérées.

Si donc je désigne par A le déterminant (3), par A, un quelconque de ses mineurs du premier ordre, par A2

un quelconque de ses mineurs du second ordre, etc., j'aurai

( 5)

(4)

v 433 )

Le d é t e r m i n a n t ( i ) est de même forme q u e le déter- m i n a n t ( 3 ) ; on a nu — .9, au Heu de au, . . . .

Alors, au lieu de ( 5 ) , je p u i s é c r i r e

f G ) F ( $ - + - E ) F ( S - £ ) = A * — £ î S A J H - E * 2 A * — . . . .

Dans (6) A représente F(s), A< un mineur du premier ordre de F(V), . . . .

D'autre part, la formule de Taylor donne aussitôt

F PH s)

* \ .y...p

On obtient cette nouvelle identité

i-> F(s-r-z)F(s — £ ) = S £ « / ' ( F2 /, F — F2 /, _1FtH - . . . - 4 - F F2 p) .

Identifiant les polynômes (6) et (y) en s2, on a les résultats qu'il s'agissait d'obtenir

F 2 = A2,

2FF2— F ? = — ^ Af,

a F?F2 /, — a F t F -2 /, _ ! - H . . . H - ( — i ) / ' F s = ( — i ^ S

La conclusion est dès lors évidente.

Si

I" — F, = F.2 — . . . — F^_, = o, Fp -/ o, il en résulte

A2=o, 2A}=o, ..., lA*_, = o, SAJ = ( - i ) M V o .

Pour une racine d'ordre />, tous les mineurs jusqu'à l'ordre p — i inclusivement sont nuls; les mineurs d'ordre p ne sont pas tous nuls.

Ann. de Mathemat., >e ^érie, i. V I I . ( S e p t e m b r e 1888.) 9-B

(5)

Chaque hypothèse différente sur le degré de multi- plicité de la racine de l'équation en s conduisant à des conclusions différentes, on peut dire réciproquement que, si tous les mineurs sont nuls jusqu'à Tordre p exclu- sivement, la racine est d'ordre p de multiplicité.

Cas particulier, — Si Ton prend l'équation ordi- naire?

\ — s H" R' ' (ibis) F ( s ) = \ W A ' — . s B = o ,

1 V>' B V'—s '

les relations (S) se réduisent à deux égalités faciles ;\

vérilier directement

( S bis) Ff —

La première se déduit facilement de l'identité utilisée par M. Laurent (t. I, p . ^3g)

<)*F OV

lx — s)0(aa— s) 0(an—s) ô(

<)F __ / ÔV v2

«11—s) \ 0 au)

La deuxième ne diflfère pas essentiellement de l'iden- tité connue par laquelle on prouve qu'il est impossible que l'on ait simultanément

V + A ' ^ A " = o, VA — B2-+- VA— B ' 2 + A A - W* = o.

Dans le cas particulier, considéré ici, le théorème de Rolle est d'application facile

F3=r-— I, F2r= V-.Ç-+- A'— .Ç4- A"— S.

[.a dérivée seconde F2 admet donc la racine

À'+A"

Pour — ce et -f- oc la dérivée première a le signe — .

(6)

- M V -

-s

f n

)2- M )

> I>'2

V —

Comme

la racine v, de F> donnera le signe -h pour V\, excepté

si

B = B' = B" = V — S = V — S = A" - S = o, Donc, sauf dans le cas de la sphère, qui se Irai le comme on sait directement, on a

La d é m é e F j a donc deux racines 52< M di(Vérentes, sauf pour le cas de la sphère.

Comme

172 o I?F v \ >

j 2

don

F ( $2 )

Alors, d'après le théorème de Rollc, toutes les racines sont réelles, car on a

1 7 — c e ) , F ( 52) , F ( à i ) , F ( : > c ) .

Le raisoniiemciit n'est en défaut que si l'A^ s'annule pour s2 ou pour .v3. Mais alors F = F1 = o; on a une racine double et Ton trouve les conditions générales suf- fisantes et nécessaires pour qu'il en soit ainsi : S AJ = o.

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