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Solution de la question d'algèbre proposée pour l'admission à l'École normale supérieure en 1888

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Solution de la question d’algèbre proposée pour l’admission à l’École normale supérieure en 1888

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 7

(1888), p. 314-317

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1888_3_7__314_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1888, tous droits réservés.

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(2)

SOLUTION DE LA QUESTION D'ALGÈBRE PROPOSÉE POUR L'ADMISSION A L'ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE EN 1 8 8 8 .

Un polynôme f (x) de degré n vérifie V identité nf(x) = (* _ a)f'(x) -h bf\x).

i° Chercher les coefficients de f(x), ordonné sui- vant les puissances de (x — a) ;

2° Chercher les conditions de réalité des racines ; 3° Prouver </ue, si l?0 est la valeur absolue de Z>, lef racines def(x) sont comprises entre

/ n (ii — i) , / n (n — i)

i° Le développement de ,ƒ(<#), ordonné suivant les puissances de x — a^ est

j\x) =

L e s coefficients à c h e r c h e r s o n t d o n c f(a)•)ƒ'(&)') •••?

J J e l ' i d e n t i t é

(i) nf(r)=z{x — a) f'{r)-h- b f"{ r ) ,

(3)

( 3.5 )

on tire, par des dérivations successives, les identités

( a )

(/i -p + i)fP~l(x) = (x - a)fP(x)

d'où, en remplaçant x par a,

/«-i(a) = o.

On a donc

/»"»(a) =*ƒ«(«),

- • • • = o ,

(x —

2° Si Z> est positif et si n est pair, tous les termes de f(pc) sont de même signe, quelle que soit la valeur réelle attribuée a x, et l'équation f (oc) = o a toutes ses racines imaginaires.

Si b est positif et si n est impair, il suffit de supprimer

(4)

le facteur x — «, commun à tous les termes Aef(x), pour être ramené au cas précédent. L'équation f(x) = o n'a donc qu'une racine réelle a.

Si b est nul, l'équation / ( x ) = o a toutes ses racines réelles et égales à a.

Si b est négatif, les identités (i) et ( 2 ) montrent que la suite de Sturm, relative à f{x), est complète et se compose des polynômes

ƒ ( * " ) , ƒ ' ( • * > , ƒ " ( * ) , •••> ƒ " ( * ) ,

dont les premiers coefficients sont tous de même signe.

L'équation j\x) = o a donc toutes ses racines réelles et distinctes.

3° Quand l'équation f(x) = o n'a qu'une racine réel Je rz, cette racine est évidemment comprise entre les nombres indiqués ; ces nombres se réduisent d'ailleurs à a quand l'équation a toutes ses racines égales à a; il suffit donc d'examiner le cas où toutes les racines sont réelles et distinctes.

En groupant les termes deux par deux, à partir du pre- mier, eten remplaçant Z> par — Z>0, l'équation peut s'écrire

(x— a)n~2 [~(.r— a'2) bol

T / T ^ â y r \Jn — i)n ~ üTJ

_j_ — . — _ _ 1 _ — — . 1

2 . 4 {n — b)\ l(n — !>)(n--4) ü j 2 . 4 . 6 . 8 (n — w)l \{n — ij)(n — 8)

Le premier crochet sera positif si la fraction •

est supérieure à — ; mais alors tous les autres crochets le seront aussi, car le premier terme de chaque crochet est supérieur à ~ comme ayant un dénominateur plus petit, et le second terme est inférieur à -^ comme

(5)

ayant un dénominateur plus grand. Les puissances de (x— a) qui précèdent chaque crochet, et le terme qui reste seul, si les termes de f(x) sont en nombre impair, sont de même parité. Toute valeur de x qui satisfait à l'inégalité

(n — i ) n %

rend donc tous les ternies de f(x) de même signe, et, par suite, ne peut être racine} il en résulte que les ra- cines de ƒ \ x ) sont comprises entre celles de; l'équation

(x — aY- _K _

{ n — i ) n x '

c'est-à-dire entre les nombres indiques. Cn. B.

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