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Contribution à l’étude d’impact sur l’environnement du tronçon autoroutier Bouira-El Adjiba

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE AKLI MOHAND OULHADJ – BOUIRA

FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE ET DES SCIENCES DE LA TERRE

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE

Réf : ……./UAMOB/F.SNV.ST/DEP.BIO/2018

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME MASTER Domaine : SNV Filière : Sciences Biologiques

Spécialité : Biodiversité et environnement Présenté par :

Mlle. CHERIFI Soumia Mlle .BESSAOUDI Fatiha

Thème

Contribution à l’étude d’impact sur l’environnement du tronçon

autoroutier Bouira-El Adjiba

Soutenu le : 09/ 2018 Devant le jury composé de :

Nom et Prénom Grade

Mme. MERIBAI-BOUGHLIT. N MAA Univ. de Bouira Présidente

Mr. ZOUGGAGHE. F Pr Univ. de Bouira Promoteur

Mr. ABERKANE. B MCB Univ. de Bouira Examinateur

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Nous remercions Dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d’entamer et de terminer ce mémoire.

Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans l’aide et l’encadrement de M.zouggaghe, on le remercie pour leurs conseils et consultations et pour sa patience durant notre préparation de ce mémoire.

Nos remerciements s’adressent à Monsieur Berkane pour son aide pratique et son soutien moral et ses encouragements.

Nous sommes conscientes de l’honneur que nous a fait Mme. MERIBAI en étant présidente du jury et d’avoir accepté d’examiner ce travail.

On remercie aussi Mme ZAYDI Sabrina et pour leurs aides et leurs encouragements.

Nos remerciements sont également adressés à Mr. Khaloufi d’avoir nous aider dans ce travail.

Nos profonds remerciements vont également à toutes les

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A l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien moral et source de joie et de bonheur, celui qui s’est toujours sacrifié pour me voir réussir, que dieu te garde dans son vaste paradis, à toi mon père.

A la lumière de mes jours, la source de mes efforts, la flamme de mon cœur, ma vie et mon bonheur ; maman que j’adore.

Aux personnes dont j’ai bien aimé la présence dans ce jour, à tout mes frères et ma sœur, je dédie ce travail dont le grand plaisir leurs revient en premier lieu pour leurs conseils, aides, et encouragements.

Aux personnes qui m’ont toujours aidé et encouragé, qui étaient toujours à mes côtés, et qui m’ont accompagnaient durant mon chemin d’études supérieures, mes aimables amis et collègues d’étude.

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Je dédie ce modeste travail

A mes chers parents, pour tous leurs sacrifices, leur amour, leur

soutien et leurs prières tout au long de mes études.

A mes chers frères pour leur appui et leur encouragement.

A mes chères sœurs pour leurs encouragements permanents, et leur

soutien moral.

A tout mes collègues pour leur soutien tout au long de mon parcours

universitaire.

Merci d’être toujours là pour moi.

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Tableau Tableau n°01 : Le point kilométrique des quatre communes de tronçon Bouira- El Adjiba..04 Tableau n°02 : Lot d’ouvrages d’art………...……….05 Tableau n°03 : Zonage sismique de l’Algérie………...……….14 Tableau n°04 : Les données climatiques de la région de Bouira pour la période 2005/2015.17 Tableau n°05 : Variations de la neige durant la période 1992/2011………19 Tableau n°06 : Les décrets relatifs aux impacts environnementaux en Algérie………..22

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Figure Page

Figure n°01 : Tronçon Bouira-Al-Adjiba de l’autoroute est-ouest ………. 03

Figure n°02 : Tronçon autoroutier Bouira - El Adjiba ………... 04

Figure n°03 : Passage supérieur………... 06

Figure n°04 : Passage inférieur……… 06

Figure n°05 : Un dalot………. 06

Figure n°06 : Un échangeur………. 07

Figure n°07 : Un viaduc………... 07

Figure n°08 : Le bassin de décantation……… 07

Figure n°09 : Image satellitaire de la wilaya de Bouira ……… 09

Figure n°10 : Carte de Présentation de tronçon autoroutier Bouira –El Adjiba.. 10

Figure n°11 : Carte des principaux reliefs de la wilaya de Bouira……….. 12

Figure n °12 : Carte de zonage sismique………. 14 Figure n°13 : Carte du réseau hydroclimatologique ………... Figure n°14 : Diagramme Ombrothermique de la région de Bouira…………... Figure n°15 : Des Exploitations Agricoles Collectives………..……….... Figure n°16 : La ferme pilote Boucheraine……….

Figure n°17 : Terrain fragmenté pour l’utilité publique……….. Figure n°18 : Oued Zaiane à la commune d’El Esnam………...

16 18 28 29 30 31 Figure n°19 : Oued Bechloul à la commune de bechloul ………... Figure n°20 : Réalisation des murs de soutènement ………... Figure n°21 : Les plantations d’arbres Acacia dealbata (Mimosa) ………

31 35 36

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Remerciment Dédicace

Liste des tableaux Liste des figures

INTRODUCTION………... CHAPITRE I : DESCRIPTION DU PROJET

I.1. Définition de l’autoroute………... I.2. Présentation du projet……… ... I.2.1. Fiche technique du projet……...……….. I.2.2. Description du tracé Bouira – El Adjiba...……….……….. I.2.3. Caractéristiques du projet………... I.2.3.1. Lot d’ouvrages d’art……….. I.2.3.2. Lot routes ……….. CHAPITRE II : DESCRIPTION DE LA ZONE D’ETUDE

II.1. Délimitation spatiale………..

II.2. Communes traversées par le tronçon autoroutier Bouira –El-Adjiba…………..

II.2.1.Commune de Bouira………...

II.2.2. El-Asnam ……….. II.2.3. Bechloul………..

II.2.4. El-Adjiba………..

II.3. Géomorphologie de la wilaya de Bouira……… II.4. Caractéristiques du milieu physique ………. II.4.1. Contexte géologique ……… II.4.2. Sismicité ………. II.4.3. Pédologie ……….……….. II.4.4.Réseau hydrographique ……….……….. II.4.5. Climatologie………..……….. II.4.5.1.Précipitation………..……… I.4.5.2. Température……….. II.4.5.3. La neige……… II.4.5.4. Les vents……….. II.4.6. Aperçu hydro-géographique ……….. II.4.7. Qualité de l’air………

01 02 02 03 04 05 05 08 09 09 10 10 10 11 11 12 12 13 15 15 17 17 17 19 19 19 20

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III.1. Concept de l’étude d’impact ………...………. III.1.1. Définition de l’étude d’impact……….…….. III.1.2. Objectifs d'une étude d'impact sur l'environnement……….. III.1.3. Evaluation des impacts……….. III.1.4.Cadre politique, légal et administratif………. III.1.5. Les impacts ………... III.1.5.1. Les impacts positifs……… III.1.5.1. Les impacts négatifs sur l’environnement……….. III.1.6. Les impacts socio-économiques ………... III.2. Méthodologie ……….. CHAPITRE IV : IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS

IV.1. Identification des impacts ……… IV.2. Evaluation des impacts……… IV.3. Mesures d’atténuation……… CONCLUSION……… Références bibliographiques………. Annexe 21 21 21 21 22 23 23 24 26 26 28 33 34 38 39

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L’Algérie a connu une forte croissance de sa population depuis son indépendance, nécessitant d’avantages le développement des grandes infrastructures de base, surtout de transport pour répondre aux besoins exprimés par la population. Le trafic routier représente plus de 80% du secteur de transport, l’idée d’une autoroute Est-Ouest est déjà apparue dès l’année 1970 (Mezrag, 2015).

La question du développement des infrastructures routières tout en passant par la mobilité urbaine, fluidité de la circulation, connexion des lieux centraux sont au cœur de la problématique des pays de l’Afrique depuis plusieurs décennies. Les équipements existants sont souvent dotés d’une forte valeur idéologique et symbolique remplissant une fonction économique, une fonction sociale et environnementale. Mais ceux-ci n’arrivent pas à satisfaire les besoins et la connexion des lieux centraux. Ce qui constitue tout simplement une limite pour le développement d’un pays sur les différents plans.

Le présent travail consiste à identifier et à évaluer les éventuels impacts que pourrait générer le projet autoroutier sur l’environnement.

La réalisation de l’autoroute entrainera des impacts liés aux phases de la construction de l’autoroute et d’autres qui sont liés à la phase d’exploitation.

Le tronçon autoroutier de Bouira fait partie du Lot Centre de l’Autoroute Est- Ouest, il commence à la proximité de la commune de Bouderbala au point Kilométrique (PK 146), et passe dans une zone montagneuse et se termine à proximité de la commune d’El Adjiba dans la wilaya de Bouira au point Kilométrique (PK 245).

La problématique initiale de ce travail porte essentiellement sur les impacts environnementaux sur le milieu physique et naturel, et voir encore qu'elles sont les mesures que nous pouvons appliquer pour atténuer les effets négatifs.

Ce mémoire est structuré en 04 chapitres, dont le premier chapitre parle de la description du projet, le deuxième chapitre est sur la description de la zone d’étude, le troisième parle sur la méthodologie du travail et enfin le quatrième qui est consacré à l’identification et l’évaluation des impacts.

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Généralités

Le réseau routier représente l’ossature du développement, la condition nécessaire du désenclavement d’un territoire. Son importance dans la dynamique du développement n’est plus à démontrer. Le mégaprojet de l’autoroute Est-Ouest appelé à juste titre le projet du siècle s’inscrit dans ce souci. Ce projet qui dessert 24 wilayas dont Bouira fait partie, a l’ambition de créer aussi un nouvel espace rentable et attractif pour l’investissement avec des équipements : aires de repos, stations-services, relais routiers et centre d’entretien et d’exploitation de l’autoroute (PDAU de Bouira, 2013).

Cette autoroute qui traverse la wilaya de Bouira sur une distance de 101 km mettra son chef-lieu à moins d’une heure d’Alger, faisant d’elle une banlieue de cette dernière. L’enjeu est évidemment d’offrir aux opérateurs économiques des autres wilayas, les conditions nécessaires à leur implantation au niveau de la wilaya de Bouira et qu’Alger confrontée à d’autres problèmes ne peut leur présenter.

I.1. Définition de l’autoroute

L’autoroute c’est un terme récent désignant un équipement routier dont les deux sens, pourtant nettement séparés, s’entremêlent parfois. Elle relie par camion, par autobus, voiture de tourisme le plus rapidement et le plus sûrement possible un point à un autre (la ville à une autre ville, égale ou plus grande, à une région touristique ou au reste du monde), telle semble être la fonction et le justificatif d’une autoroute (Couhou, 2001).

I.2. Présentation du projet

Le tronçon autoroutier "Bouira / El- Adjiba" se situe au nord de l'Algérie dans la

wilaya de Bouira, il prend son origine du Point Kilométrique (PK) : 201+000 au PK : 227+000 du lot centre de l’autoroute Est / Ouest.

D’un linéaire de 26km, il traverse l’itinéraire entre la localité dite "Ouled Bouchia" (commune de Bouira) et la commune "d’Adjiba", contournant les villes d’Esnam, Bechloul et El-Adjiba (ADA, 2009).

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Figure 1 : Tronçon Bouira-Al-Adjiba de l’autoroute est-ouest (ADA, 2009).

I.2.1. Fiche technique du projet

Le projet autoroutier Bouira-El Adjiba est présenté par la fiche technique suivante (ADA, 2012).

N° de l’opération : N.F.5.528.2.262.069.08

Intitule de l’opération : Autoroute Est /Ouest, tronçon Bouira/El-Adjiba sur 26 Km Date d’inscription : 26/11/2002

Montant du marche + avenant 2 : 8481202203.98DA Equiv/TTC Délai de réalisation : Cinquante six mois et demi (56,5)

Date début des travaux : 12/04/2003 Date fin des travaux : 27/12/2007 Date de l’ouverture : 03/2009

Maitre de l’ouvrage : Agence Nationale des Autoroutes

Contrôle et surveillance des travaux : Groupement Dar Al-Handassah Consultants/SAETI avec Dar AL-Handassa Consultants chef de file.

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Entreprise de réalisation : Groupement Algéro-Italien TODINI/ENALER avec TODINI Costruzioni Generali Chef de file.

Il traverse quatre (04) communes : commune de Bouira, commune d’El-Esnam, commune de Bechloul et la commune d’El-Adjiba (Tab. n° 1).

Tableau n° 1 : Point kilométrique des quatre communes de tronçon Bouira/El-Adjiba (ADA, 2009).

Commune PK initial PK final

Bouira PK 201+000 PK 205

El-Esnam PK 205 PK 215

Bechloul PK 215 PK 223

El-Adjiba PK223 PK 227+000

Figure 2 : Tronçon autoroutier Bouira - El Adjiba (Lot unique sur 26 km du PK201+000 au PK 227+000) (ADA, 2009).

I.2.2. Description du tracé Bouira –El Adjiba

Ce tronçon s’inscrit dans le lot centre, de l’autoroute est /ouest, se trouvant dans le prolongement du contournement de Bouira sur 26 km du PK 201 au PK 227 en lot unique.

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I.2.3. Les caractéristiques du projet I.2.3.1. Lot d’ouvrages d’art

Un ouvrage d’art (O.A) : ouvrage de génie civil lié à l’établissement et à l’exploitation d’une voie de circulation terrestre, fluviale ou maritime (pont, mur de soutènement, tunnel, estacade) ou d’une adduction d’eau (barrage, aqueduc) (Anonyme, 2006).

Il y a lieu de signaler que l’implantation de la plupart des ouvrages d’art sont

initialement cités dans les études préliminaires en raison de l’enclavement causé par le passage de l’autoroute et l’intitulé des passages supérieurs ou inférieurs est par rapport au niveau de l’autoroute.

Le lot ouvrage d’art de tronçon Bouira/El -Adjiba est constitué de : 11 passages supérieurs, 09 passages inférieurs, 01 échangeur, 02 viaducs et 06 dalots, 23 bassins de décantation et 9 déshuileurs, ces derniers (bassins de décantation et les déshuileurs) ne sont pas encore réalisés jusqu'au aujourd'hui (ADA, 2013).

Tableau 2 : Lot d’ouvrages d’art (ADA, 2013).

Commune Viaducs Ouvrages d’art Dalots

Bouira PK 203/3 PK 204/8P.S PK 202/2 PK 207/5 PK 209/3 PK 218/6 PK 221/7 PK 223/2 / El-Esnam PK212/3 PK 206/3 P.S PK 208/3 P.S PK 210/2 P.I PK 210/7 P.S PK 211/4 P.I PK 215/1 P.S Bechloul / PK 216/7 P.I PK 217/9 P.S PK 218/4 P.I PK 218/6 P.I PK 219/4 P.S 221/5 P.S 222/5 P.I

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El-Adjiba / 223/8 P.S 224/8 P.S 225/9 P.S 226/2 P.I 226/3 P.I 226/5 Echangeur OA Bretelle P.I /

Nous pouvons définir l’ensemble de ces ouvrages d’art comme suit (Anonyme, 2012).

Passage supérieur

C’est une petite route au dessus de l’autoroute permet le passage des véhicules, des animaux, des êtres humains et des outils agricoles.

Passage inférieur

Est une route réalisée au dessous de l’autoroute qui est réservé pour le désenclav- ement de la commune touchée.

Dalot

Canal recouvert d’une dalle, sorte de petit aqueduc en maçonnerie placé sous les remblais des routes, des voies ferrée et permettant l’écoulement des eaux.

Figure n°3 : passage supérieur

Figure n° 4 : Passage inférieur

Figure n°05

Figure n°5 : Dalot Figure n°3 : Passage supérieur

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Echangeur

Ensemble routier (bretelles, pont,

etc.) qui permet les échanges, sans croisement à niveau, entre les

courants de trafic d’une autoroute et ceux des voies (routes, rues) adjacentes, ou entre ceux de deux autoroutes qui se croisent.

Viaduc

Grand pont routier ou ferroviaire, généralement constitué de plusieurs travées et franchissant à grande hauteur une vallée.

Figure n°7 : Un viaduc

Figure n°8: Bassin de décantation et déshuileur

Bassin de décantation

Ouvrage d’assainissement permettant le traitement sommaire des eaux usées en les laissant reposer dans un bassin, les séparant sous l’action de la gravité des matières solides qu’elles contiennent, les eaux sont alors clarifiées (Anonyme, 2016).

Déshuileur

C’est un ouvrage permettant la séparation des boues et des sables ainsi que des molécules plus légères (hydrocarbures) par flottaison. Ce dispositif nécessite donc d’être régulièrement vidangé (Anonyme, 2016).

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I.2.3.2. Lot routes

Ce tronçon est de 26 km de linéaire (ADA, 2012) :

- Axe principal : est de 26,337 km par exactitude de Ouled Bouchia (Bouira) jusqu’à El Adjiba, sachant que la différence de 337 mètres concernant le raccordement entre le projet de contournement de Bouira sur 10 Km et le projet objet de notre étude.

- Axes secondaires (9,2 km) : passages supérieurs, passages inférieurs, bretelles (liaison entre échangeur et une route nationale).

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II. 1. Délimitation spatiale

La wilaya de Bouira est située au Sud-Est de la wilaya d’Alger, elle est bordée par les chaînes montagneuses du Djurdjura et des Bibans, elle est délimitée :

- Au Nord par les wilayas d’Alger, Boumerdès et de Tizi Ouzou . - Au Sud par la wilaya de M'Sila .

- A l'Est par les deux wilayas de Béjaïa et de Bordj Bou Arréridj . - A l’Ouest par les deux wilayas de Blida et de Médéa.

La carte ci-dessous représente la délimitation spatiale de la wilaya de Bouira.

La wilaya de Bouira s’étend sur une superficie de 4 439 km2, elle est composée de douze Daïra, chacune comprenant plusieurs communes, pour une totalité de quarante-cinq communes (LCTP, 2016).

II.2. Communes traversées par le tronçon autoroutier Bouira –El-Adjiba :

Ce tronçon traverse quatre communes à savoir :

Zone d’étude

Figure n°09: Image satellitaire de la wilaya de Bouira extraite à partir de Google Earth.

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II.2.1. Commune de Bouira :

La commune de Bouira est d’une superficie de 97km², elle regroupe actuellement sept entités ; le chef lieu, les cinq agglomérations secondaires (Ouled bellil, Said Abid, Ouled Bouchia, Thameur, Ras Bouira a fait fusion avec le chef lieu de la commune) (PDAU de Bouira, 2013). Sa population est de l’ordre de 108899 habitants en 2017 avec une densité de 1123 habitants/km² (DPSB, 2018).

II.2.2. Commune d’El-Asnam :

El-Esnam est une commune de la Daïra de Bechloul. Selon les statistiques faites en 2017, sa superficie est de 114km² et sa population est de l’ordre de 15067 habitants avec une densité de 132 habitants/ km2, sise à 13 Km au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Bouira. La légendaire route nationale N° 05 (RN 05) passe par la ville (DPSB, 2018).

II.2.3. Commune de Bechloul :

Bechloul est une commune située dans la wilaya de Bouira avec une superficie de 88km² connue sous le nom Ath Yâala Oussamar qui veut dire les habitants de l’Est, sa population en 2017 est de l’ordre de 13545 habitants avec une densité de la population de 154 habitants/km² (DPSB, 2018).

Figure n°10: Carte de Présentation de tronçon autoroutier Bouira –El Adjiba

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II.2.4. Commune d’El-Adjiba :

El-Adjiba est une commune de la wilaya de Bouira, sa superficie est de 82km² avec une population de l’ordre de 13855 habitants et une densité de la population est de 169 habitants/km² (DPSB, 2018). Elle comporte les villages suivants : Agouilal, Thakaâth (crête rouge), Semache, Hagui, Ahnif Nath Yaâla (chréa), Azaknoun, Iherqan, Lmadersa, Bouakkache (LCTP, 2016).

II.3. Géomorphologie de la wilaya de Bouira :

Du point de vue géomorphologie, la wilaya de Bouira comporte cinq grands ensembles physiques : (LCTP, 2016).

• La dépression centrale (plaines des Aribes, plateau d’El Asnam, la vallée de l’oued D’hous et de l’oued Sahel).

• La terminaison orientale de l’Atlas blidéen. • Le versant sud du Djurdjura (Nord de la wilaya). • La chaîne des Bibans et les hauts reliefs du sud. • La dépression sud des Bibans

Dans la région de Bouira, on distingue deux grands ensembles :

- Le socle de la Kabylie au Nord, constitué d’un relief plus ou moins doux avec des altitudes culminantes à 1244 m.

- La chaine du Djurdjura au sud, avec un relief abrupt et accidenté, avec des altitudes de plus de 2000m.

Ces deux ensembles sont orientés globalement dans la direction est-ouest, direction des structures de l’Atlas. Les versants septentrionaux du Djurdjura sont abrupts et ceux méridionaux sont relativement doux passant progressivement par un avant pays mamelonné à la dépression de Bouira.

Concernant la région d’El Asnam le relief prédominant est montagneux à caractère alpin, au Nord se présente une étroite dépression où la côte moyenne des chaînons varie entre 700m et 800m.

Au Sud Est, du côté de Bordj khris, on note la présence de la dépression sud bibanique où sont creusées les vallées principales, les bas fonds sont à des altitudes voisines de 700m, dans cette dépression on voit inclus un système disjoint de relief relativement important où

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quelques sommets marquent un prolongement sud-oriental tels que Taguedit avec 1446 m (LCTP, 2016).

La carte suivante représente le découpage administratif et les principaux reliefs de la wilaya de Bouira.

II.4. Caractéristiques du milieu physique : II.4.1. Contexte géologique : (LCTP, 2016).

La section autoroutière Bouira/El-Adjiba sur 26 km traverse les quatre communes (Bouira, El Esnam, Bechloul et El Adjiba) dont chacune à ses critères.

Au début, le relief de la commune de Bouira est connue comme une cuvette en avançant vers El Esnam, nous rencontrons la petite colline où les études exigent la création d’une grande bute qui traverse la colline suivie de la création d’une berme (des banquettes) pour la pérennité du sol et les cascades pour diminuer et briser la force des eaux pluviales.

En arrivant à la commune d’El Esnam où le relief est plat, l’entreprise chargée de la réalisation des travaux rencontre le problème de la pente (assainissement). Après nous

Figure n°11: Carte de découpage administratif et des principaux reliefs de la wilaya de Bouira (LCTP, 2016).

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trouvons le relief de la commune de Bechloul et El Adjiba qui est varié entre plat, accidenté et colline.

La wilaya de Bouira qui fait partie de l’atlas tellien méridional, caractérisé par une structure plissée. Les terrains Crétacés prédominants sont allochtones (nappe de charriage) occupent les dépressions morphologiques et leurs bordures.

Pour la région de Bouira, les travaux géologiques antérieurs ont mis en évidence un ensemble de terrains Méso-cénozoïques ayant des relations plus ou moins complexes.

La base du Mésozoïque est représenté par un Trias carbonaté et terrigène, apparaissant localement dans la partie axiale de Djurdjura. Le Trias est surmonté par un Jurassique carbonaté d’une grande épaisseur formant les principaux contreforts de la chaîne du Djurdjura.

Le Crétacé terrigène ou Carbonato-terrigène est largement répandu sur le versant sud de la chaîne de Djurdjura, on le retrouve également localement dans les limites de la partie axiale de la chaîne de Djurdjura.

Le Méso-Cénozoïque se termine par un Eocène carbonaté, Oligo-Miocène Kabyle et un Miocène carbonaté et terrigène formant de puissants terrains occupant de grandes étendues (versants Nord et Sud du Djurdjura) (LCTP, 2016).

La structure géologique de la région d’El Esnam est constituée de trois complexes de roche : (LCTP, 2016).

Le complexe post nappe : Il est formé de dépôts d’âge Quaternaires et Cénozoïques. Le complexe allochtone : c’est des formations du Miocène inférieur, du Crétacé

supérieur et du Trias.

Le complexe autochtone : Il est formé essentiellement par des dépôts du Crétacé.

II.4.2. Sismicité

Les caractéristiques sismo-tectoniques du nord algérien montrent que celui-ci est caractérisé par une activité tectonique récente se manifestant sous forme de séismes de magnitudes plus ou moins élevées.

Les désordres induits par les séismes au niveau du sol, représentent la cause principale des dégâts. Ils sont de diverses natures. Parfois le résultat est la combinaison de plusieurs types de désordres. Tout phénomène sismique se manifeste par des vibrations au niveau du sol généré par les ondes sismiques et l’apparition des failles en surface, lorsque les séismes sont de fortes magnitudes (LCTP, 2016).

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• Les glissements de terrain

• Les ruptures de failles en surface…

La conception et la réalisation des ouvrages devront donc, tenir compte de la sismicité de la région et se conformer à la réglementation en vigueur.

La nouvelle réglementation parasismique classe les zones sismiques comme suit : Tableau 03 : Zonage sismique de l’Algérie (LCTP, 2016).

Zone 0 sismicité négligeable Zone I sismicité faible Zones II a et II b sismicité moyenne Zone III sismicité élevée

La conception et la réalisation de tout projet, doivent prendre compte de l’aléa sismique de la région, en se référant au règlement parasismique algérien réajusté après le séisme de 21/05/2003. La région de Tizi-ouzou est classée dans la zone de moyenne sismicité.

La wilaya de Bouira appartient d’après la carte de zone sismique à la zone IIa à sismicité moyenne. TLEMCEN AIN TEMOUCHENT SIDI BELABES SAIDA MASCARA RELIZANE TIARET DJELFA MEDEA AIN DEFLA CHLEF TISSEMSSILT TIPAZA BLIDA BOUIRA TIZI-OUZOU BOUMERDES ALGER BEJAIA B.B. ARRERIDJ SETIF BATNA BISKRA JIJEL SKIKDA MILA CONSTANTINE GUELMA ANNABA EL TARF SOUK AHRAS TEBESSA KHENCHELLA O.EL BOUAGUI ORAN MOSTAGANEM El OUED LAGHOUAT EL BAYADH NAAMA M'SILA ZONE III ZONE II a ZONE I

CGS: Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique

ZONE II b ZONE 0 T u n i s i e M a r o c

CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS D'ALGERIE

Ouargla Ghardaia

Bechar

Adrar

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II.4.3. La pédologie :

Le sol de la wilaya de Bouira est constitué principalement des argiles et des marnes (Jerdioui, 2010).

Les argiles

Sont des sols qui comportent généralement des silicates d'aluminium plus ou moins hydratés et ils sont :

- Sensibles à l’eau

- Pratiquement imperméables

- Susceptibles de tasser ou de gonfler Les marnes

Sont des sols qui comportent des minéraux d’argiles et des carbonates de chaux. - Argiles marneuses et marnes ont des propriétés voisines de celles des argiles.

- Sensibilité à l’eau diminue lorsque le pourcentage de calcaire augmente. II.4.4. Le réseau hydrographique :

La wilaya de Bouira renferme d’importantes ressources en eau, elle est traversée par des bassins versants très importants : (LCTP, 2016).

Le bassin de Chott El Hodna (N° 05) qui touche la partie sud de la wilaya. Le bassin d’Isser (N° 09) qui touche la partie ouest de la wilaya.

Le bassin de la Soummam (N° 15) qui touche les parties sud et est.

Le bassin côtier Algérois (N° 02) qui touche une petite partie du nord-ouest (Guerrouma).

Dans cette wilaya on distingue la présence d’un réseau hydrographique important, il est favorisé par la nature peu perméable des sols. L’écoulement superficiel des oueds est principalement alimenté par la fonte des neiges du Djurdjura et par les eaux pluviales.

Ce réseau hydrographique dans le détail est représenté par oued El Guares, oued Djemaa, oued Sbisseb et oued Lekehel qui se déversent dans oued d’hous. Il y a aussi oued El Berdi qui déverse dans oued Zaïane, ce dernier ainsi que oued d’hous et oued Sebkha sont des affluents d’oued Sahel qui est l’un des deux principaux affluents de oued Soummam (LCTP, 2016).

Dans la partie nord-ouest de la wilaya, nous remarquons la présence d’Oued Bouhamoud oued Soufflat et oued Isser. Nous notons également la présence de oued Rmiza, oued Okhris et oued Maamora dans la partie Sud.

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Il ne faut pas oublier de citer les trois barrages qui existent dans la wilaya, et qui alimentent Bouira et quelques unes des wilayas avoisinantes, nous notons : (LCTP, 2016).

- Le barrage de Tilesdit (prés de la crête rouge) à El Esnam. - Le barrage de Koudiet Acerdoune à Lakhdaria.

- Le barrage Lekehel à Ain Bessam.

La carte suivante représente le réseau hydroclimatologique et de la surveillance de la qualité des eaux de la wilaya de Bouira (LCTP, 2016).

Figure N° 13 : Extrait de la carte du réseau hydroclimatologique et de la surveillance de la qualité des eaux (LCTP, 2016).

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II.4.5. Climatologie

Le climat de la wilaya de Bouira est de type méditerranéen, la pluviométrie est assez élevée mais inégalement répartie dans l’année. Il oppose une saison hivernale relativement humide à une saison estivale beaucoup plus sèche.

Il y a lieu de signaler qu’après l’achèvement des travaux de la réalisation des deux derniers barrages par l’ANBT (Agence Nationale des Barrages et de Transfert), le climat est devenu plus humide pourtant la wilaya de Bouira est connue par son climat sec.

Le tableau suivant englobe l’ensemble des données recueillies au niveau de la station de Bouira (suivant les données de l’ONM, 2017).

Tableau N° 04 : Données climatiques de la région de Bouira pour la période 2005/2015 (Hambli et Hamiche, 2017).

Paramètres Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec Moy

T. Moy 11.1 11.5 13.8 15.6 18.8 23.1 25.9 26.3 23.6 20.8 15.3 12.3 18.2 T. Min 3.7 4.2 6.6 9.9 13.3 16.5 20.2 22.5 17.3 13.5 7.8 4.0 11.6 T. Max 12.6 11.3 17.5 24.1 28.3 31.6 38.1 36.0 29.7 24.3 18.5 17.6 24.1 H. Moy 79 79 69 62 55 53 41 50 68 69 78 72 65 P.Moy 88.4 61.7 57.7 42.9 43 2.3 1.8 12.4 33.2 58.3 106.6 102.5 Total= 610.8

T : Température en °C. P : Précipitation en mm. H : Humidité en %

II.4.5.1. Température

Les données recueillies et représentées par le tableau n°04, pour la période 2005-2015, font ressortir les caractéristiques suivantes :

• Une croissance modérée (T Moyenne) de Janvier (11.1°) à Août (26.3°). • Une décroissance assez rapide d’Août (26.3°) à Décembre (12.3°).

• Les mois les plus froids sont : Décembre, Janvier et Février, avec des températures mensuelles minimales de 3.7°C en Janvier et 4.0°C en Décembre.

• Les mois les plus chauds sont : Juin, Juillet et Août avec des températures mensuelles maximales de 38.1°C en juillet et de 36.0°C en août.

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II.4.5.2. Pluviométrie

Le tableau n° 04 montre que les précipitations moyennes minimales est de 1,8mm atteinte au mois de Juillet et les précipitations moyennes maximales est de 106.6mm au mois de Novembre, donc la région de Bouira se distingue par un rythme pluviométrique, mensuel et annuel irrégulier.

Synthèse climatique

la wilaya de Bouira est connue par deux saisons écrasantes, un été sec et un hiver froid, et depuis le climat a connu des changements comme augmentation de l’humidité et

désordre dans le planning de précipitation .

Diagramme ombrothermique

Figure N°14: Diagramme Ombrothermique de la région de Bouira ( Hambli et hamiche, 2017).

D’après la lecture du diagramme ombrothermique, nous constatons une longue période humide d’Octobre jusqu’à Mai et une petite période sèche, de la fin du mois de Mai jusqu’à la fin du mois de septembre.

Période sèche Période humide Période humide

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II.4.5.3. Humidité

D’Après la lecture et l’analyse du Tableau n°04 dans la partie d’humidité; le taux maximal d’humidité est atteint pendant les mois de janvier et février ainsi que le taux minimal est atteint au mois de juillet.

II.4.5.4. La neige

Pour la neige, au cours de la période (1992-2011), nous constatons dans le tableau ci-dessous une occurrence avec 14 jours au mois de janvier et pour le mois de Mars, et 15 jours pour le mois de février.

Tableau N°05 : Variations de la neige durant la période 1992-2011 (LCTP, 2016).

Période 1992 – 2011 J a n v ie r F év ri er M a rs A v ri l M a i J u in J u il le t A o û t S ep te m b re O ct o b re N o v em b re D éc em b re Nombre de jours avec neige 14 15 14 0 0 0 0 0 0 0 0 0

II.4.5.5. Les vents

Les données recueillies de la distribution de la fréquence des classes de vent pour la période 1991-2011, font ressortir les caractéristiques suivantes : (LCTP, 2018).

• La fréquence des vents annuels est de 53 m/s (vent calme).

• La direction du vent dominant est partagé entre le vent de l’Ouest durant les mois de Novembre au mois d’avril exceptée les mois de mai, juin, juillet, août, septembre et octobre, où la direction du vent est Nord-Ouest.

II.4.6. Aperçu hydrogéologique

La connaissance de l’hydrogéologie permet de montrer si les terrains sont susceptibles de renfermer des eaux souterraines. Des facteurs physiques, géographiques et géologiques sont propices à la formation des eaux souterraines.

Dans la région de Bouira, les eaux sont générées par les infiltrations de précipitations atmosphériques, par la perte des eaux d’oueds et par leur liaison avec les formations géologiques.

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Dans la chaîne du Djurdjura, les calcaires liasiques constituent de puissants réservoirs d’où s’écoulent en sources nombreuses. Du versant ouest du pic de Lalla Khedidja (2308 mètres), Tala Aberkan qui alimente une véritable rivière au régime principal de l’oued El Berd. Plusieurs sources s’échelonnent au flanc du massif de l’Akouker. Les grès du Medjanien renferment des nappes irrégulières qui se déversent par des sources généralement peu abondantes (Ait Ouakour, Beni Mellikech). Des sources minérales gazeuses se rencontrent dans les terrains Eocènes (Tahammant). Les assises Oligocènes très perméables et très redressées sont pauvres en eau. Les sources s’y montrent surtout à la lisière Nord. En général, l’eau est de bonne qualité et sa composition chimique est hydrocarbonato-calcique, les débits des sources atteignent 1-3 l/s. La quantité des sources et leurs débits diminuent au fur et à mesure qu’on s’éloigne de la partie axiale de la chaîne (LCTP, 2016).

Dans la région d’El Esnam on distingue : (LCTP, 2016).

Les eaux fissurèrent de formation : elles sont associées aux failles majeures et aux zones de fissuration. Les dépôts terrigènes carbonates stratifiés et fortement fissurés du Crétacé-Oligocène servent de roches magasins pour ces eaux.

Les eaux de formation : elles s’accumulent dans les conglomérats, grès et cailloutis du Miocène, c’est une eau faiblement minéralisée et douce.

Les eaux alluviales : Ce sont celles collectées par les dépôts alluvionnes des grands oueds. Les argilites compactes, les marnes argileuses, les argiles et les limons leurs servent de couche imperméable.

Les eaux thermales : La source thermale de Hammam Ksana est associée à une faille sur latitudinale dans le Cénomanien. Son débit est de 150 à 200 l/mn et la température varie entre 38 à 60°. C’est une eau sodée, sulfurique et chlorurée.

Les eaux souterraines alimentent les petites sources disséminées dans les parties basses du relief. Leur régime dépend de l’abondance des précipitations et leur débit faible.

Dans la partie Sud de la wilaya de Bouira, les principales réserves des eaux souterraines sont contenues dans les masses gréseuses de l’Oligocène ou dans leurs éboulis. Les sources sont nombreuses où affleurent les roches perméables, et moins importantes au niveau des formations du Sénonien. Le Trias argilo-gypseux lui même n’est pas dépourvu, mais la qualité de l’eau est défectueuse dans ce terrain trop minéralisé (LCTP, 2016).

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II.4.7. Qualité de l’air

Le couloir autoroutier de Bouira relie 17 wilaya de l’Est à la capitale Alger ce qui donne un nombre important du trafic quant aux véhicules légers et lourds, pour cela nous pouvons estimer que l’air est modifié et qu’il n’est pas comme avant.

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III.1. Le concept de l’étude d’impact III.1.1. Définition de l’étude d’impact

L'étude d'impact permet d'apprécier les effets naturels et humains. Elle s'inscrit dans l'enquête publique du projet. Sa réalisation et son contenu sont imposés par le code de l'environnement.

L'étude d'impact comprend notamment :

- une analyse de l'état initial du site et de son environnement.

- une analyse des effets directs et indirects du projet sur l'environnement.

- les mesures envisagées pour supprimer, réduire, et, si possible, compenser les conséquences dommageables.

L’étude d’impact environnementale étudie et compare les impacts écologiques (et donc faunistiques, floristiques, fongiques, éco paysagers, acoustiques), théoriquement du stade du chantier au stade de la construction. Ces études doivent comparer et évaluer les avantages et les inconvénients d'une solution retenue et d'alternatives ayant fait l'objet d'une évaluation affinée.

Elles proposent des mesures conservatoires et/ou compensatoires pour atténuer les effets du projet, avec ou sans enquêtes publiques. Ces mesures sont cependant rarement suffisantes, par exemple pour réparer les effets de coupure écologique des routes, voies ferrées, canaux (Bacha, 2007).

III.1.2. Objectifs d'une étude d'impact sur l'environnement

L'objectif d'une étude d'impact sur l'environnement est d'identifier, d'évaluer et de mesurer les effets directs et indirects à court terme,à moyen et à long terme d'un projet et de proposer les mesures adéquates pour limiter les effets négatifs du projet (Bacha, 2007).

Elle a pour objectifs :

- D’assurer l'intégration des contraintes et des opportunités inhérentes au milieu dans la démarche de conception de la nouvelle infrastructure.

- D’identifier et d’évaluer l'importance des impacts appréhendés du projet sur le milieu physique, biologique et humain, ainsi que sur le climat sonore et le paysage.

- De proposer des mesures visant à atténuer les impacts identifiés afin d'optimiser l'intégration du projet dans le milieu récepteur.

- D’envisager les mesures pour réduire, compenser les conséquences dommageables du projet.

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III.1.3. Evaluation des impacts

Les principales étapes menant à l'appréciation de l'importance des impacts sont l'évaluation de l'importance des impacts environnementaux fait appel à plusieurs paramètres, soit (Bacha, 2007) :

- la valeur environnementale du milieu affecté.

- le degré de perturbation ou de bonification (fort, moyen, faible).

- l'intensité de l'impact (qui est en fonction des deux paramètres précités). - l'étendue (ponctuelle, locale, régionale).

- La durée (momentanée, temporaire, permanente) III.1.4. Cadre politique, légal et administratif

La loi n° 83 03 de 5 février 1983 relative à la protection de l’environnement a fixé les modalités suivantes :

La protection, la restructuration et la valorisation des ressources naturelles. La prévention et la lutte contre toute forme de pollution et nuisance. L’amélioration du cadre et de la qualité de la vie.

La protection de la nature, la préservation des espèces animales et végétales et la conservation des ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation.

Tableau N°06 : Décrets relatifs à la protection de l’environnement en Algérie (Hambli et Hamiche, 2017).

Thème Titre législatifs

E.I.E Décret exécutif n°90-78 de 27 février 1990 relatif aux études d’impact sur l’environnement

La faune Décret n°83-509 du 20 aout 1983 relatif aux espèces animales non domestique protégées

Décret exécutif n°08-412 de 24 décembre 2008 fixant les mesures de protection pour la sauvegarde des espèces animales protégées et de leur habitat

Atmosphère Décret exécutif n° 94-165 de 10 juillet 1993 réglementant les émissions atmosphérique de fumées gaz, poussières, odeurs et particules solides des installations fixes

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valeurs limites, les seuils d’alerte et les objectifs de qualité de l’air en cas de pollution atmosphérique.

L’eau Décret exécutif n° 93-163 de 10 juillet 1993 portant institution d’un inventaire de degré de pollution des eaux superficiel Décret exécutif n° 07-399 de 23 décembre 2007 relatif aux

périmètres de protection qualitative des ressources en eaux

Sol Décret exécutif n° 93-162 du 10 juillet 1993 fixant les conditions et les modalités de récupération et de traitement des huiles usagés

Décret exécutif n° 93-161 de 10 juillet 1993 réglementant le diversement des huiles et lubrifiant dans le milieu naturel. Bruit Décret exécutif n° 93-184 de 27 juillet 1993 réglementant

l’émission des bruits.

(Hambli et Hamiche, 2017) III.1.5. Les impacts

Après la réalisation du projet autoroutier Bouira-El adjiba, plusieurs impacts positifs et négatifs sur l’environnement sont apparus.

III.1.5. 1. Les impacts positifs Impact direct :

L’amélioration de la sécurité routière : le transfert de trafic des routes nationales vers des autoroutes qui présentent de meilleures caractéristiques géométriques moins accidentelles implique sûrement l’amélioration de la sécurité routière. Sur le plan routier : Cette infrastructure répondra à la demande du trafic et aux

besoins en matière de transport. Elle permettra notamment d’augmenter le gain du temps pour les usagers.

L’amélioration des conditions de circulation : surtout la réduction des nuisances (pollution de l’air et bruit) du fait du report d’une partie du trafic des routes nationales vers l’autoroute et la mise en fonctionnement de ses voies de contournement des principales villes.

Impact indirects :

Sur les activités socio-économiques et le développement régional. En effet, la réalisation du projet aura un effet bénéfique sur les entreprises dès lors qu’il y aura

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un élargissement significatif de l’offre de biens et service de ses aires de marché potentielles grâce à une meilleure accessibilité via l’autoroute.

La création de nouveaux emplois : L’augmentation d’activités par la création d’emplois temporaires (du fait de la construction du projet autoroutier au profit de la main d’œuvre locale) et permanents (pour les besoins d’exploitation de l’autoroute).

Le développement du tourisme suite aux connexions des secteurs touristiques importants, dont l’impact sera globalement positif et fort, en améliorant la desserte; l’accessibilité aux sites touristiques par l’autoroute; et le soutien de l’artisanat local qui un marché auprès des touristes.

Il est important de noter que l’intensification de ces impacts positifs passe par la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions dont la mise en place (à titre d’exemple) de panneaux touristiques le long de l’itinéraire, afin d’informer les usagers de l’autoroute sur l’intérêt patrimonial des territoires traversés (Berrechid, 2006).

III.1.5.2. Les impacts négatifs

Le passage d’une chaussée large nécessite l’abattage d’un grand nombre d’arbres et d’arbustes qui abritent une faune très importante Détruire la végétation, c’est détruire le milieu de vie de nombreux animaux (Frioui, 2017).

Sur le paysage :

Concernant la défiguration du paysage par les remblais et les déblais, par la modification de la topographie naturelle, par la présence de sites d’emprunt non traités et inesthétiques, ainsi que par des intrusions visuelles diverses (FRIOUI, 2017).

Sur l’agriculture :

Concernant essentiellement l’enclavement de certaines terres et les coupures de l’espace agricole, la perte de terres fertiles, le morcellement des concessions et la perte d’emplois. L’agriculture exercée dans la zone est généralement menée en extensif et concerne essentiellement la céréaliculture et le maraîchage.

Sur les eaux :

Proviendront des écoulements superficiels des eaux pluviales ou de pollutions accidentelles occasionnées par déversement de substances dangereuses (les huiles et les graisses minérales des véhicules, hydrocarbures au plomb, l’amiante des freins, l’usure des pneumatiques. Ils pourraient générer des impacts sur les captages des eaux souterraines, et des risques de modifications de leurs caractéristiques chimiques et physiques, ainsi que des

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L’accumulation des matières polluantes pourrait entraîner des risques de contamination des approvisionnements en eau, d’autant plus que les ressources souterraines sont très mal connues.

Sur la qualité de l’air

Les gaz d’échappement: (oxyde d’azote, oxyde de soufre, oxyde de carbone, Plomb) et ses adjuvants seront relativement peu perçus compte tenu de la faible densité de la population le long du tracé. Ils seront augmentés de façon générale compte tenu de l’augmentation des distances et de l’augmentation de la vitesse des véhicules.

Sur la santé par l’effet de bruit

Elle a des répercussions sur la santé et ils sont bien identifiées (fatigue, perte de sommeil, baisse de l’acuité auditive, diminution de la communication, stress, accroissement du rythme cardiaque). Selon les évaluations, le niveau de bruit maximum ne devrait pas dépasser 70 dB(A). Par contre, la réduction du trafic sur les routes de desserte locales réduira sensiblement les nuisances sonores pour les riverains (Frioui, 2017).

Sur la faune

Les infrastructures routières sont aussi sources d'impacts importants sur les écosystèmes, amplifiés par la circulation. L’un des principaux impacts qui réside dans la coupure des milieux naturels par le réseau routier qui nuit à leur continuité. Il gêne la circulation des espèces, morcelle leurs territoires et réduit les échanges entre écosystèmes. Les infrastructures font obstacle aux déplacements des animaux à la recherche de conditions favorables à leur reproduction ou à la survie des jeunes. Les infrastructures de transport sont sources de nombreuses perturbations du milieu naturel entrainant des répercutions directes et indirectes négatives pour la faune et la flore (Berger, 2006).

Perte d’habitat pour la faune

Un des principaux impacts de la mise en place d’infrastructures de transport (route, autoroute, voie ferrée) est la perte d’habitat pour la faune et la flore. Cette perte liée à la mise en place de l’infrastructure s’accompagne également d’une modification physique des terres adjacentes aux infrastructures.

Effets de barrière

L’effet de barrière constitue probablement l’impact écologique négatif le plus important. La capacité de dispersion des individus est un des facteurs de survie des espèces. La possibilité de se déplacer à la recherche de nourriture, d’un abri ou d’un partenaire est réduite par les obstacles qui entraînent un isolement des habitats. Les effets sur les individus influent sur la dynamique des populations et menacent souvent la survie des espèces.

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Dans les paysages ouverts, sans corridors écologiques, les espèces peuvent se trouver dans l’incapacité de changer d’habitat.

Mortalité animale

La mortalité de la faune occasionnée par les infrastructures de transport est certainement l’impact le plus connu et le plus visible. Ainsi, beaucoup d’individus de nombreuses espèces sont tués sur les routes et les voies ferrées. Cette mortalité ne remet pas nécessaire en cause la survie des populations mais pour les espèces sensibles, le trafic peut être une cause majeure de mortalité et un danger important pour la survie à l’échelle locale .Bien qu’on pense essentiellement aux mammifères et aux amphibiens, d’autres espèces sont également touchées : les reptiles, les insectes mais aussi les oiseaux. Nombre d’entre eux sont tués alors qu’ils volent bas au-dessus de la route pour chasser.

Les espèces sensibles à la mortalité sur le réseau routier et ferré sont notamment :

Les espèces rares ayant des petites populations locales et des domaines vitaux individuels étendus, comme les grands carnivores.

Les espèces effectuant des migrations quotidiennes ou saisonnières entre des habitats locaux. Les amphibiens sont particulièrement sensibles à la mortalité routière lorsqu’ils traversent les routes à l’occasion de leurs déplacements saisonniers depuis ou vers les mares de reproduction.

Les espèces effectuant de longues migrations saisonnières pour rejoindre leurs aires d’alimentation d’été et d’hiver.

Impact sur la flore

Le projet autoroutier entraînera le déboisement des zones et aucune zone où la présence de plantes susceptibles d’être désignées rares ou menacées n’a été répertoriée. Le déboisement de l’emprise dans les zones forestières entraînera la perte d’habitat faunique pour la faune terrestre et avienne habitant ces forêts. Elles sont toutefois peu valorisées (résistance faible) car elles ne font pas parties des habitats fauniques répertoriés (Anonyme, 2001).

III.2. La Méthodologie A- Recherche documentaire

Pour l’élaboration de ce travail on a adopté une simple méthodologie basée sur les étapes suivantes :

Une recherche bibliographique spécialisée au niveau de l’Algérienne Des Autoroutes et Laboratoire Central des Travaux Publics de la wilaya de Bouira, et une autre étape a été suivie

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par une collecte des données auprès des organismes spécialisés (Direction des Services Agricoles, Direction des Travaux Publics, Direction de Planification et de Suivi Budgétaire, Service Hydraulique, La Direction des Forêts, La Direction d’environnement, l’urbanisme, Les Domaines, Subdivisions Agricoles des Communes concernées).

B- Questionnaire

Le questionnaire est une recherche méthodique ou un recueil d’informations basant sur des questions et des témoignages pour qu’on puisse avoir une analyse qui nous permettre de mieux connaître et évaluer une action.

L’objectif de ce questionnaire est de solliciter les habitants, les riverains et les propriétaires des terrains expropriés dans le cadre de la réalisation du tronçon autoroutier Bouira- El Adjiba afin de définir l’impact de ce projet en question sur l’environnement. Nous l’avons distribué dans les quatre communes (Bouira, El Esnam, Bechloul, EL Adjiba) en visant des dizaines de personnes de différentes catégories sociales (âge, profession) à répondre aux questions citées dans le questionnaire. La première catégorie concerne la région d’étude, la deuxième catégorie concerne les riverains et la troisième concerne les impacts sur l’environnement.

C- Sortie sur terrain

Nous avons fait des sorties sur le terrain qui ont été réalisée au cours du mois du Juin 2018 afin d’observer quelques impacts et de prendre des images réelles de la situation actuelle de ce tronçon.

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CHAPITRE IV : IDENTIFICATION ET EVALUATION

DES IMPACTS

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IV.1. Identification des impacts 1. Impact sur les terrains agricoles

D’après les subdivisions agricoles qu’on a consulté, la majorité des terrains touchés de la commune de Bouira sont des terrains domaniaux sous titre des Exploitations Agricoles Collectives de la classe B qui se situent dans les localités suivantes : Ouled-bouchia (EAC El Moustakbale, Mounadiline, Emir Abd-el-Kader), Sonda (EAC Emir Ebdelkader, Guemraoui, Si El Haouès), une partie du village Thameur de la classe A (EAC Larbi Benmhidi, Emir Abdelkader, Benbadis), y compris des terrains privés, sachant que ce tronçon autoroutier a touché une grande partie des terres des céréales, arbres fruitiers , et quelques oliviers.

Figure n°15 : Des Exploitations Agricoles Collectives à la commune de Bouira (Juillet, 2018).

Nous trouvons le contraire pour les trois communes restantes où la plupart des terrains touchés sont de propriété privée à l’exception de la commune d’El Esnam, le terrain domanial sous titre de ferme pilote Boucheraine, dont la majorité des riverains ont confirmé que les cultures expropriées sont les céréales, les oliviers et les arbres fruitiers.

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Figure n°16 : Terrain domanial sous titre de ferme pilote Boucheraine à la commune d’El Esnam (Juillet, 2018).

Nous avons constaté selon le plan d’expropriation, la fragmentation (éclatement) des terrains touchés par l’opération d’expropriation dans le cadre d’utilité publique, cette dernière a divisé le terrain en plusieurs parcelles ce qui a rendu leur terrains inaccessibles et inexploitables.

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Figure n°17 : Terrain fragmenté pour l’utilité publique à la commune d’El Esnam (Juillet, 2018).

2. Impact sur l’homme

D’après le questionnaire qu’on a réalisé, il y a lieu de signaler qu’un nombre important des personnes sont touchés dans leurs biens (Maisons, villas, poulaillers, terrains) ce qui a causé un déséquilibre social par rapport à la scolarité des enfants, aux voisinages et à l’éloignement familial et ce dans les omis par la prise en charge dans l’étude préliminaire. 3. Impact sur l’eau

Les habitants à proximité du tronçon autoroutier Bouira El Adjiba n’ont pas été dérangés par les problèmes liés à l’eau, dont plusieurs réseaux d’eaux sont touchés y compris l’eau potable, et selon les responsables de l’Algérienne Des Autoroutes cela due à défaut d’absence de la carte des réseaux au niveau des services techniques des communes touchées par le projet. Pour cela nous avons remarqué un mécontentement des gens pour la pénurie et l’insuffisance d’alimentation d’eau potable pendant la période des travaux du projet en question.

Pour les responsables de l’Algérienne Des Autoroutes, l’ennemi numéro 01 des travaux est l’eau, le tracé du projet traverse deux Oueds importants, Oued Zaiane (El Esnam) et Oued Bechloul ce qui a obligé le renforcement de la sécurité des deux rives de Oued

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Bechloul en utilisant des gabionnages et le changement du tracé de Oued Zaiane pour des raisons techniques bien sur avec la collaboration des services concernés d’

Figure n°18 :

Figure n°19 : Oued Bechloul

Bechloul en utilisant des gabionnages et le changement du tracé de Oued Zaiane pour des echniques bien sur avec la collaboration des services concernés d’Hydrau

Oued Zaiane à la commune d’El Esnam (Juillet, 2018)

Oued Bechloul à la commune de bechloul (Juillet, 2018)

Bechloul en utilisant des gabionnages et le changement du tracé de Oued Zaiane pour des Hydraulique.

(Juillet, 2018).

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4. Impact sur la flore

Faisant suite aux déclarations des propriétaires de terrains cultivés touchés par l’autoroute, une atténuation de leurs activités est ressentie à cause de la fragmentation de leurs biens (oliviers, abricotiers, poiriers, pommiers, pistachiers). Nous pouvons pas négliger le réseau d’assainissement qui collecte les eaux pluviales qui peuvent causer des dégâts importants sur les champs existants à proximité de l’autoroute et par l’accumulation des substances toxiques au niveau des plantes existantes et d’autres organismes vivants ce qui pourra provoquer la stérilité et par fois la mortalité de celles-ci qui entrainera une diminution de la qualité et de la quantité du rendement.

5. Impact sur la faune

Nous savons que la flore et la faune est une séquence ; un enchainement naturel, deux faces de la même pièce l’une ne peut survivre sans l’autre ce qui cause un déséquilibre de l’écosystème, comme la réduction du nombre des insectes et des animaux (le lièvre, le chacal, le sanglier, les abeilles) où la majorité des habitants ont remarqué cette diminution des espèces.

Nous précisons que l’impact négatif est sur la faune terrestre plus que l’avienne à cause de la difficulté de déplacement pour raison de l’insuffisance des corridors écologiques tant que l’autoroute présente une barrière à leurs mouvements et pratiques quotidiennes pour chercher la nourriture et même pour la reproduction.

6. Impact sur l’air

Dans la journée, énormément de voitures passent par le tronçon Bouira- El adjiba et chaque échappement dégage le gaz toxique, ce qui a modifié la qualité de l’air respiré par les individus.

7. Impact sur le sol

Concernant l’impact sur le sol, la dispersion des déchets jetés par les passagers dégrade le sol et le non aboutissement des bassins de décantation et déshuileurs laisse le découlement des eaux pluviales mélangées avec les huiles usées pénètrent dans le sol qui rend la partie touchée non cultivée ainsi la possibilité de l’apparition des herbes toxiques qui provoquent des maladies pour les herbivores.

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VI. 2. Evaluation des impacts

Généralement nous ne pouvons pas connaître la pollution d’un milieu naturel qu’après l’application de biomonitoring des polluants sur un milieu naturel (air, sol, eau).

On peut distinguer entre l’impact à long terme et à court terme, selon la valeur environnementale du milieu affecté, le degré de perturbation ou de bonification (fort, moyen, faible), l'étendue (ponctuelle, locale, régionale) et la durée (momentanée, temporaire, permanente).

Concernant le risque de l’impact sur l’environnement est défini par la dangerosité de la substance et l’exposition du milieu naturel à cette substance, ce risque diffère selon la résistance de l’espèce, la voie de contamination (par l’absorption, inhalation, ingestion et pénétration transcutanée) et la disponibilité des substances toxiques dans l’environnement. 1. Impact sur les êtres vivants

La mise en place d’infrastructure du transport (route, autoroute, voie ferrée) exige une fragmentation importante de l’habitat des êtres vivants par un effet de barrière et par l’absence des corridors écologiques ce qui influe sur l’aptitude des organismes vivants à pratiquer ces activités le plus normalement possible (migration, reproduction, déplacement) et ainsi que sur ces activités inter et intra spécifique des êtres vivants.

2. Impact sur l’air

Nous savons que le nombre de véhicules qui passent par l’autoroute augmente chaque année donc on peut estimer l’augmentation des émissions des gaz à effet de serre notamment le CO2 et autres gaz comme le dioxyde de soufre (SO2) en présence d’eau se transforme en acide sulfurique (H2SO4) qui intervient dans le phénomène des pluies acides, ainsi que les oxydes d’azote (NOx), le plomb et autres polluants comme les poussières issues des émissions des véhicules diesels. Avec l’accroissement de la quantité de ces substances déversées dans l’atmosphère résultant l’altération de la composition normal de l’air.

L’accumulation de ces polluants aura provoqué des troubles respiratoires plus ou moins grave pour les personnes exposées par voie d’inhalation.

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La végétation par le SO2 qui agit également sur le disfonctionnement des stomates des plantes.

Le milieu aquatique par des pluies acides qui entraînent une acidification de l’eau et de provoquer de graves perturbations de la vie aquatique et de la chaîne alimentaire qui en découle.

Le sol par des pluies acides qui provoquent l’acidification des roches et entrainera avec le temps son érosion et sa dégradation.

3. Impact sur l’eau

Par rapport à l’impact sur l’eau c’est le plus dangereux car il contamine la composante de l’environnement la plus importante, et dans notre cas pour (oued zaiane et oued bechloul) cette contamination induit des dégâts importants sur la vie de tous les êtres vivants existants car il est considéré comme la source de la vie et son altération causée par la graisse issue de la fuite des automobiles et des gaz des véhicules qui touchent principalement ses composantes naturelles provoquent la dégradation de ses caractéristiques .

4. Impact sur le sol

Afin d’évaluer l’impact de l’autoroute sur le sol, nous pouvons estimer une pollution par l’accumulation des substances non biodégradables issues des déchets rejetés par les passagers (plastique, le verre, le papier..) se qui provoque un danger important sur la fertilité du sol indirectement par la disparition des microorganismes et les verres de terre qui dégradent la matière organique aboutie à l’absence de la vie du sol, ces effets peuvent apparaitre à long terme.

Mais toujours nous espérons la réalisation des bassins de décantation et des déshuileurs programmés afin de minimiser au maximum tout ces risques estimés.

IV.3. Les mesures d’atténuation

Nous avons remarqué que tout les projets enregistrés pendant la décennie noire n’ont pas connu des études approfondies a cause de l’insécurité, néanmoins le traitement des contraintes physiques (différents réseaux au gaz, hydraulique, électricité et géotechnique) se fait au fur à mesure avec l’avancement des travaux et le planning reste à réaliser.

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L'application des mesures d'atténuation permet de diminuer les impacts du projet et de le bonifier sur le plan environnemental.

Parmi les mesures d’atténuation appliquées sur le tronçon autoroutier Bouira- El Adjiba, nous pouvons citer ;

1. La réalisation de Mur de soutènement

Pour l'érosion et le glissement des terrains: la nature de relief du tracé du projet autoroutier est presque plat où les critères du phénomène de glissement ne sont pas réunis sauf quelques points singuliers pour éviter un décrochement qui nécessite un mur de soutènement tout au long du tronçon autoroutier avec ou sans des bermes (banquettes).

2. Bassins de décantation et déshuileurs

Les mesures d’assainissement des eaux pluviales en provenance de la chaussée seront organisées par l’installation de 23 bassins de décantation et 09 déshuileurs (qui ne sont pas encore réalisés).

Nous savons que la nature des terres au long du projet (Bouira- El Adjiba) est agricole en premier lieu, pour cela l’administration des autoroutes a pris en considération sa préservation dans le cadre de la réalisation des bassins de décantation et déshuileurs.

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3. Mesures réductrices de la pollution atmosphérique La réduction des émissi

essence (par des catalyseurs et des réacteurs thermique plomb).

Des plantations d’arbres exemples autoroutier joueront le rôle de filtre de pour la faune, et Leucanthemum vulgare

réduiront l’impact visuel, contribueront à donner au paysage une apparence homogène et naturelle de valeur esthétique et paysagère remarquable

Figure n°21 : Les plantations d’arbres

4. Mesures de protection de la faune et

Pour limiter la disparition ou la prolifération d’espèces

mesures peuvent être prises notamment au moment de la construction des routes et des réductrices de la pollution atmosphérique

a réduction des émissions de gaz d’échappement des automobiles de moteur a essence (par des catalyseurs et des réacteurs thermiques, et l’utilisation de l’essence sans

Des plantations d’arbres exemples Acacia retinoide (Mimosa) tout au long du tronçon joueront le rôle de filtre de l’air et constitueront de nouvelles n

Leucanthemum vulgare (Marguerite) est (adaptés à la région du projet, qui réduiront l’impact visuel, contribueront à donner au paysage une apparence homogène et

tique et paysagère remarquable.

Les plantations d’arbres Acacia retinoide (Mimosa) à la proximité de l’autoroute (Juillet, 2018).

la faune et de la flore

limiter la disparition ou la prolifération d’espèces animales et végétales, des mesures peuvent être prises notamment au moment de la construction des routes et des s automobiles de moteur a , et l’utilisation de l’essence sans

tout au long du tronçon l’air et constitueront de nouvelles niches écologiques à la région du projet, qui réduiront l’impact visuel, contribueront à donner au paysage une apparence homogène et

) à la proximité de

animales et végétales, des mesures peuvent être prises notamment au moment de la construction des routes et des

Figure

Figure 1 : Tronçon Bouira-Al-Adjiba de l’autoroute est-ouest (ADA, 2009).
Figure 2 : Tronçon autoroutier Bouira - El Adjiba (Lot unique sur 26 km du PK201+000 au  PK 227+000) (ADA, 2009)
Tableau 2 : Lot d’ouvrages d’art (ADA, 2013).
Figure n°3 : passage supérieur
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