• Aucun résultat trouvé

Quelque auditeurs

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Quelque auditeurs"

Copied!
14
0
0

Texte intégral

(1)

Q

uelque 200.000 auditeurs de l’Est parisien pourront désormais écouter Radio France sans subir les interférences qui perturbaient depuis 2002 la réception des antennes de la radio publique, grâce à l’installation d’un émetteur en Radio numérique terrestre (RNT). «Depuis quelques jours, il nous semble que la qualité de la diffusion des 7 stations de Radio France est satisfaisante», a indiqué jeudi Michel Léon, le président de l’Association des sans-radio de l’Est parisien, qui se bat depuis une dizaine d’années pour obtenir gain de cause.

«C’est la première fois que Radio France émet sur le territoire national en RNT», équivalent de la TNT, a-t-il ajouté.

L’association était depuis longtemps en conflit avec les opérateurs TDF et TowerCast, filiale de NRJ Group, dont les émetteurs, implantés sur les tours des Mercuriales, à Bagnolet (Seine- Saint-Denis), créaient une zone de brouillage. Des mesures effectuées par le CSA dans le cadre d’une expertise réalisée en 2008 avaient montré que

les auditeurs d’une zone de 1,8 km autour des émetteurs - soit 40.000 foyers dans un périmètre couvrant une partie des 19e et 20e arrondissement de Paris, des quartiers de Bagnolet, des Lilas et Romainville - étaient susceptibles de ne pas recevoir dans de bonnes conditions plus du tiers des 46 radios parisiennes à l’époque. Alors que les sans-radio réclamaient depuis des années d’expérimenter en avant- première la RNT, le CSA a enfin accédé à leur demande en autorisant Towercast à «procéder à cette expérimentation (...) du 29 juin 2016 au 28 mars 2017».

«La RNT s’est répandue dans toute l’Europe, il n’y a que la France qui fasse la fine bouche car cela modifie le marché des émetteurs», regrette Michel Léon. «Nous avons donné notre accord pour que nos émissions soient diffusées en RNT dans le cadre de cette expérimentation, ça ne préjuge absolument pas de la position de Radio France ou de notre actionnaire sur la RNT», souligne-t-on chez Radio France.

Institutionnel ... 3 Protection des sources des journalistes : la loi définitivement adoptée au Parlement Télécommunication ... 4 Google déclare la guerre à Apple avec son smartphone Pixel

Télécommunication ... 5 Le marché du mobile saturé d’acteurs Radio ... 6 Europe 1 : l’audience de la radio ne va pas

«se reconstituer en quelques semaines»

(Olivennes)

Internet ... 7 La plateforme LireLactu lancée jeudi dans 80% des collèges et lycées

Télévision ... 8

«L’Équipe» : diffusion en hausse entre septembre 2015 et août 2016

Technologies ... 9 Le «ransomware» domine actuellement le marché des malwares

Evénements ... 10 Une exposition pour un hommage à Coluche, l’humoriste disparu il y a 30 ans Cinéma ... 11 Rencontres cinématographiques de Dijon: la réalisatrice Emmanuelle Bercot présidente de la 11ème édition

Aujourd’hui dans le monde ... 12 Liban: des films interdits de projection à la seizième édition du Festival international du film de Beyrouth

Audiences ... 13 Agenda ... 14

Radio France émet pour la 1ère fois sur le territoire national en RNT

Vendredi 7 octobre 2016 - n°2 072

Altran: le paiement d’heures supplémentaires réclamé par 300 cadres

Trois cents ingénieurs du groupe de conseil en technologies Altran ont engagé jeudi une procédure devant le Conseil des prud’hommes de Toulouse pour obtenir le paiement d’heures supplémentaires. Le jugement a été mis en délibéré au 12 janvier. Ce procès est le premier d’une longue série. Sur l’ensemble des salariés d’Altran en France, plus d’un millier de dossiers de ce type, dont 500 à Toulouse, ont été constitués auprès de sept Conseils des prud’hommes, a précisé Marie-Noëlle Lekouara, déléguée syndicale centrale CGT.

INTERVIEW

Walles KOTRA

Directeur exécutif en charge de l’Outre-mer chez France Télévisions

SOMMAIRE

Dernière Minute

(2)

Walles KOTRA

Directeur exécutif en charge de l’Outre-mer chez France Télévisions

Walles KOTRA, Directeur exécutif en charge de l’Outre-mer chez France Télévisions, arrivé en mai dernier à la tête de France Ô et du réseau des 1ères (composé de 9 stations), détaille pour média+ ses ambitions de dynamisation. Synergies et coproduction à l’ordre du jour.

media+

Quelle est votre ambition aujourd’hui ? Renforcer les synergies entre France Ô et les 9 antennes d’Outre-mer ?

Walles KOTRA

Oui, on ne réduit pas seulement notre action à France Ô. J’essaie de porter le formidable besoin de visibilité de l’Outre-mer. Nous ne sommes pas seulement dans une démarche identitaire. La volonté est de constituer un pôle. Il est composé à la fois des 9 stations régionales d’Outre-mer 1ère (avec un bassin de 2,5 millions de téléspectateurs) et de France Ô en métropole. Nous souhaitons rapprocher ces chaînes, leur donner une cohérence. Nous avons bâti il y a 6 ans à Malakoff une banque de programmes (films, sports, documentaires, séries, jeux…) que nous achetons en syndication au nom des 9 stations régionales pour un budget de 6 M€/an. Chaque semaine, nous éditons un catalogue qui leur permet de récupérer les contenus et de les programmer. En parallèle, chacune des chaînes développe ses propres émissions.

media+

Avec 25 M€ de budget sur France Ô, avez-vous fait des arbitrages ? Walles KOTRA

Oui, c’est compliqué. Mais nous allons nous mettre en quatre pour dynamiser les choses. Nous voulons mobiliser nos investissements sur une orientation éditoriale qui se décline à travers l’info, les documentaires ou encore la fiction. Sur France Ô (qui a une moyenne d’âge de 49 ans), notre mission est de mettre en lumière les identités des cultures d’Outre-mer. A ce titre, nous ouvrons une case le dimanche soir avec «Histoire d’Outre-mer». Une fois par mois, un documentaire sera suivi d’un débat animé par Fabrice Dalmeda. La série «Cut» (70X26’ - Terence Films/

ALP) débarque quotidiennement pour une 4ème saison dès le 7 novembre. Dotée d’un budget de 3 M€, la fiction a été tournée à la Réunion. Toujours aussi prolifique côté transmédia, «Cut» propose d’aller plus loin avec un épisode tourné en caméras subjectives proposé sur le Web, en simultané avec la diffusion classique sur France Ô. La 5ème saison est en développement avec Réunion 1ère. Sur France Ô, notre démarche est aussi de récupérer les programmes fabriqués par les stations régionales.

Jusqu’au mois de juin, il y aura une montée en puissance de cette logique. Nous prenons en main ces programmes que nous allons regrouper, thématiser et organiser.

Plus d’1/3 de la grille sera constituée de contenus issus des 1ères. media+

Allez-vous intensifiez les coproductions entre France Ô et l’Outre-mer ? Walles KOTRA

Quand on a peu de moyens, il faut miser sur la coproduction. Nous nous appuyons aujourd’hui sur un mécanisme général de coproduction entre France Ô et les 1ères. Cette logique permet à ces dernières d’avoir une nette amélioration technique et éditoriale de leurs programmes, et à France Ô d’exposer les contenus ainsi créés.

A titre d’exemple, «Le Tour des Yoles», compétition de voiliers en Martinique a fait l’objet d’un magazine de 26’ coproduit par Martinique 1ère et France Ô.

media+

Prochaine étape, la production d’émissions entre la métropole et l’Outre- mer ?

Walles KOTRA

Oui, c’est la dynamique que nous mettons en place. Nous allons créer ensemble en 2017 un talent show musical ainsi qu’un grand jeu d’aventures. En attendant, dès le 30 octobre, nous lançons une collection, «Un jour en Outre-mer», développée en synergie avec le réseau 1ère et diffusée sur France Ô. Une fois par mois, l’un des territoires sera mis à l’honneur pour en découvrir la richesse et la diversité. Le 1er numéro sera consacré à la Guadeloupe.

Audiences

TF1 leader du Prime mais avec des audiences décevantes pour «Les Experts Cyber»

Bien que TF1 ait terminé en tête du Prime de mercredi, le score de la série américaine «Les Experts Cyber» s’est avéré plutôt faible puisque les 2 premiers épisodes ont rassemblé en moyenne 3.326.000 fidèles, soit 14,6% de pda, selon Médiamétrie. La 1ère chaîne gagne néanmoins 150.000 téléspectateurs par rapport au Prime du mercredi 28 septembre où les 2 premiers volets de la fiction avaient réuni en moyenne 3.177.000 individus (14,4% de pda).

M6 : record historique pour

«Cauchemar en cuisine»

mercredi en Prime

M6 était à deux doigts de battre TF1 avec «Cauchemar en cuisine»

mercredi en Prime, mais doit finalement se contenter de la 2ème place à 15.000 téléspectateurs près. L’émission de Philippe Etchebest a réalisé son meilleur score historique avec 3.311.000 fidèles et 14,6% de pda, selon les chiffres de Médiamétrie. Le programme culinaire a également réalisé ses meilleures performances historiques sur l’ensemble des téléspectateurs de moins de 50 ans et les femmes RdA de moins de 50 ans avec respectivement 25,6%

et 26,3% de pda, ce qui place M6 nettement leader sur ces cibles.

France 2 : la série «Nina» finit 3

ème

du Prime mercredi, au coude à coude avec TF1 et M6

La bataille des audiences était très disputée mercredi en Prime. La série «Nina» monte sur la 3ème marche du podium. Les deux opus de la fiction médicale ont fédéré 3.210.000 téléspectateurs, soit 14%

de pda, selon Médiamétrie.

L’ACTU EN QUESTIONS

(3)

Protection des sources des journalistes : la loi définitivement adoptée au Parlement

Le Parlement a définitivement adopté jeudi, par un ultime vote des députés, une proposition de loi PS visant à renforcer l’indépendance des médias, notamment la protection des sources des journalistes, mais qui ne fait pas l’unanimité. Ce texte «sur la liberté, l’indépendance et le pluralisme des médias» a été approuvé par toute la gauche, l’UDI s’abstenant. Les Républicains ont voté contre, comme l’avait fait la majorité de droite au Sénat. Pour la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, «cette loi vise à offrir aux journalistes les gardes- fous nécessaires à l’exercice de leur profession en toute indépendance».

«Des avancées importantes sont actées pour l’indépendance des rédactions», a salué Marie-George Buffet pour le Front de Gauche. Ce texte permet à l’exécutif de tenir in extremis un des engagements du candidat Hollande en 2012, le renforcement de la protection du secret des sources des journalistes. Par rapport à la loi Dati de 2010, le texte élargit cette protection à toute la rédaction, direction et collaborateurs (pigistes) compris. Autre avancée, les journalistes ne pourront plus être poursuivis pour recel «de documents provenant du délit de violation du secret professionnel ou du secret de l’enquête ou de l’instruction ou du délit d’atteinte à l’intimité de la vie privée» lorsque la diffusion de informations «constitue un but légitime dans une démocratie». Enfin, il ne pourra être porté atteinte au secret des sources que sur décision d’un juge des libertés. Alors que, dans la loi Dati, les atteintes pouvaient être justifiées au nom d’un «impératif prépondérant d’intérêt public», les députés ont remplacé cette notion par une liste précise d’infractions du code pénal, à savoir les délits prévus par les titres I et II du Livre IV du code pénal (atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et terrorisme) punis de 7 ans de prison.

Cette liste fait l’objet d’interprétations divergentes. Au ministère de la Culture, on la défend en rappelant que le flou «du motif prépondérant d’intérêt public»

avait été invoqué par le parquet pour obtenir les fadettes des journalistes du Monde dans l’affaire Bettencourt, même si la Cour de cassation avait ensuite donné tort au procureur. Au contraire, le SNJ, 1er syndicat de journalistes, défend la jurisprudence et critique dans un communiqué une liste d’exceptions qui

«fragilise la protection des sources au prétexte de la renforcer». La proposition de loi étend par ailleurs à l’ensemble des journalistes une notion jusqu’ici réservée à ceux de l’audiovisuel public, selon laquelle tout journaliste «ne peut être contraint à accepter un acte contraire à sa conviction professionnelle formée dans le respect de la charte déontologique de son entreprise». Cette charte devra être rédigée dans chaque entreprise de presse conjointement par la direction et les représentants des journalistes d’ici le 1er juillet 2017.

«C’est une véritable révolution», s’est félicité le rapporteur Patrick Bloche (PS) alors que le SNJ déplore «qu’on éclate l’éthique professionnelle en autant de chartes que d’entreprises». Enfin, le texte renforce les missions du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour assurer «l’honnêteté, l’indépendance, le pluralisme de l’information et des programmes qui y concourent», en particulier «à l’égard des intérêts économiques des actionnaires» des chaînes et «de leurs annonceurs».

M. Bloche avait reconnu que cette disposition avait été inspirée par les interventions de Vincent Bolloré à Canal+ pour déprogrammer la diffusion d’un documentaire sur le Crédit Mutuel ou ne pas enquêter sur certains sujets.

Le CSA devra notamment veiller, a posteriori, à ce que les conventions conclues avec les chaînes mettent en oeuvre ces principes. Et le texte impose aux radios et tv la mise en place de comités d’éthique composés de personnalités indépendantes. «On donne des pouvoirs disproportionnés au CSA», a dénoncé la députée LR Virginie Duby- Muller.

Institutionnel Audiences

France 2 : le magazine de Léa Salamé, «Stupéfiant», perd quelques téléspectateurs mercredi en Night

Pour son 2ème numéro, «Stupéfiant», diffusé à partir de 22h45 mercredi sur France 2, a réalisé un score inférieur à son lancement. L’émission présentée par Léa Salamé a réuni 637.000 téléspectateurs (6% de pda), selon Médiamétrie, contre 644.000 curieux lors du Night du mercredi 28 septembre (6,4% de pda)

France 4 en tête du Prime TNT grâce au film culte «Octopussy»

Les aventures de James Bond font recette sur France 4 puisque le long-métrage «Octopussy» a réuni 829.000 cinéphiles (3,9% de pda) permettant ainsi à la chaine de s’imposer mercredi sur le Prime TNT. Sur la 2ème marche du podium, la rediffusion d’un épisode de

«Joséphine Ange gardien» a fédéré sur NT1, 822.000 fidèles (3,6%

de pda). France 5 s’adjuge la 3ème place grâces aux documentaires

«La grande pyramide Maya» et

«Le royaume perdu des Mayas»

qui ont séduit en moyenne 811.000 téléspectateurs, soit 3,4% de pda, selon Médiamétrie.

M6 : «La meilleure boulangerie de France» et «Chasseur

d’appart» battent des records mercredi en Access

Avec 1,4 million de fidèles (13,7%

de pda) devant leur écran mercredi dès 17h30 sur M6, «La meilleure boulangerie de France» a réalisé sa meilleure performance depuis la 1ère saison du programme. Diffusée juste après, l’émission de Stephane Plaza, «Chasseur d’appart», a réalisé son record de la saison avec 1.885.000 téléspectateurs (12,4%

de pda), selon Médiamétrie.

(4)

Google déclare la

guerre à Apple avec son smartphone Pixel

Le géant internet américain Google a déclaré la guerre à Apple en dévoilant mardi une série d’appareils électroniques, dont un smartphone haut de gamme qui se positionne en concurrence frontale avec l’iPhone. Dans le passé, le groupe de Mountain View avait déjà collaboré avec plusieurs fabricants pour des appareils commercialisés sous la marque

«Nexus», et il avait brièvement été le propriétaire de Motorola, finalement revendu au chinois Lenovo. Mais le nouveau smartphone, baptisé «Pixel», est le 1er à être entièrement «fait par Google», souligne le groupe, qui y a intégré ses dernières innovations en matière d’intelligence artificielle et le dernier cri de son système d’exploitation Android, Nougat. «Nous avons tout conçu, du design industriel à la manière dont le consommateur peut l’utiliser», a assuré Rick Osterloh, le responsable de la branche smartphone de Google.

«Nous sommes persuadés que la prochaine grande innovation aura lieu à l’intersection des appareils et des logiciels, et autour de l’intelligence artificielle», a-t-il affirmé pour justifier l’offensive dans les appareils, où il affirme que le groupe est «là pour le long terme». Comme le nouvel iPhone 7, Pixel est annoncé avec un prix de base de 649 dollars aux Etats-Unis, où les précommandes ouvraient mardi de même qu’en Australie, au Canada, au Royaume-Uni et en Allemagne. Et au cas où certains observateurs auraient encore eu des doutes sur sa cible, Google a également lancé plusieurs piques envers la marque à la pomme durant sa présentation. Comme l’iPhone 7, Pixel sera disponible en 2 tailles. Mais contrairement à Apple qui a réservé certaines nouvelles fonctionnalités à son plus grand modèle, Google a promis que Pixel aura les mêmes capacités quelle que soit la taille. Cela inclut entre autres le nouvel assistant virtuel à intelligence artificielle du géant internet (Google assistant), un appareil photo présenté

comme le meilleur jamais conçu pour smartphone, un espace de stockage illimité en ligne, ou encore un chargement ultra rapide permettant d’obtenir jusqu’à 7 heures de batterie en 15’. Une vidéo de présentation a également marqué un arrêt au moment de mentionner que l’appareil avait une prise audio «jack», utilisée traditionnellement pour brancher des écouteurs mais abandonnée sur le nouvel iPhone. Et quand Google a énuméré tout ce que l’acheteur pourrait facilement récupérer sur son ancien téléphone, il a cité les iMessages en plus des contacts ou des photos. Autrement dit, il espère vraiment convaincre les utilisateurs d’iPhone de migrer vers Pixel. En ne se contentant plus de fournir le système d’exploitation, mais en apposant désormais sa propre marque sur un téléphone, Google tente toutefois de devenir un réel champion sur ce marché toujours plus concurrentiel, mais restant dominé par Samsung et Apple. Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights & Strategy, pense toutefois que Google pourrait avoir du mal à gagner une part de marché importante. «A part l’appareil photo, les nouveaux Google Pixel se différencient peu des téléphones de Samsung ou de la 7e génération d’iPhone», juge-t-il.

Le smartphone Pixel sera compatible avec la nouvelle plateforme de réalité virtuelle Daydream que Google avait annoncée plus tôt cette année. Il a d’ailleurs également dévoilé mardi un casque de réalité virtuelle qui s’adapte directement sur le téléphone, Daydream View, fabriqué en grande partie en textile pour le rendre plus confortable et plus léger. Il est annoncé pour novembre dans les mêmes 5 pays que le téléphone (79 dollars aux Etats-Unis). C’est à une véritable offensive dans les appareils que Google, jusqu’ici surtout connu pour ses logiciels, est en train de se livrer, s’attaquant aussi à la maison, un terrain où Amazon notamment a déjà placé ses pions. Il va par exemple aussi intégrer son Google Assistant à un appareil connecté ambitionnant de devenir le centre de contrôle de toute la maison, Google Home, qui sortira en novembre, commercialisé pour 129 dollars.

Télécommunication

En bref...

W9 : record pour «Un diner presque parfait» en Pré-Access

Diffusé à 17h40 mercredi, l’épisode inédit de l’émission «Un diner presque parfait» qui se déroulait à Montpellier a réalisé le 2ème meilleur score du programme cette saison.

Ce dernier a rassemblé 354.000 fidèles pour 3,1% de pda, selon Médiamétrie. La chaine a également enregistré de bons résultats sur les FRDA -50 ans avec 6,1% de pda.

AB Groupe : accord avec César Millan pour la série documentaire «The Messenger»

AB Groupe annonce la signature d’un accord avec la star américaine de la série «Dog Whisperer». César Millan présentera ainsi la nouvelle série documentaire «The Messenger», destinée au marché international et consacrée à la défense des espèces en dangers.Avec le soutien de Televisa USA, AB Groupe signe ainsi sa première série documentaire à destination du marché international.

«The Messenger» sera coproduite par AB Productions et Boréales, la société de Frédéric Fougea. «The Messenger» mettra à l’honneur le comportementaliste César Millan, auteur à succès et éducateur canin devenu star internationale avec les séries «César 911» ou encore

«Dog Whisperer». Après une carrière entièrement consacrée à l’éducation canine, César Millan se tourne aujourd’hui vers les hommes et notamment ces défenseurs de l’environnement qui aspirent à un monde meilleur. Dans chaque épisode, César Millan va parcourir la planète pour rencontrer et partager son expérience et son savoir avec les gardiens de nos richesses environnementales et animales. Ces mêmes défenseurs méconnus qui risquent sans cesse leur vie pour sauver et réhabiliter des espèces en voie de disparition.La distribution de la série, assurée par AB International Distribution, débutera lors du prochain Mipcom.

(5)

Le marché du mobile saturé d’acteurs

Avec le lancement de son modèle Pixel le géant de l’internet Google part à l’assaut d’un marché du mobile en ralentissement, où la concurrence est féroce, les destins se brisent rapidement et le salut passe par une offre toujours plus vaste de services annexes. Ces dernières années, le secteur a connu une multiplication des acteurs, globaux ou régionaux, tout en étant confronté à un ralentissement global des ventes. Après une croissance à deux chiffres du marché jusqu’en 2015, le cabinet Gartner s’attend à une petite progression de 4,5% pour l’année en cours, pour continuer à ralentir par la suite. «Nous sommes sur un marché très concurrentiel», confirme Roberta Cozza, directrice de recherche chez Gartner, «les opportunités de croissance sont réduites, à moins de prendre des part de marché à la concurrence». Avec des appareils qui ne se différencient plus énormément en terme de performance, la valeur se fait à présent sur les services ou objets associés, un virage qui donne des idées aux géants américains du numérique. En la matière, Google ne vient que copier ce que d’autres, de Microsoft à Amazon, ont tenté avant lui, sans beaucoup de réussite. Même Facebook tente de s’y mettre. «Le modèle suivi est celui d’Apple, qui malgré son repli réalise encore des marges impressionnantes. Les Facebook, Amazon ou Google tentent d’y aller car ils ont compris l’intérêt de maîtriser à la fois la fabrication et les applications et services», explique Jérôme Lavigne, directeur technique du cabinet de conseil Niji. Mais tous tentent de se faire une place sur un marché où les acteurs, en particulier asiatiques, sont toujours plus nombreux. A une époque pas si lointaine, où les téléphones portables ne servaient qu’à passer des coups de fil et envoyer des sms, les leaders du marché étaient européens, Nokia, Ericsson, Alcatel en particulier, ou américains, avec Motorola. Aujourd’hui, plus aucun d’entre eux n’est présent. Le groupe suédois Ericsson a ainsi revendu totalement ses activités mobiles au

japonais Sony en 2011, quand Motorola en faisait de même avec Google, qui a ensuite transféré ces activités au chinois Lenovo en 2016. Quant à Nokia, autrefois numéro un mondial, c’est à un autre géant américain, Microsoft, qu’il a cédé son activité mobiles, devenus depuis les Windows Phones, avec un succès plus que relatif.Considéré il y a encore quelques années comme un incontournable, le canadien Blackberry a fini par suivre la même voie, en annonçant, le 29 septembre, abandonner la fabrication de téléphones. Et c’est désormais au tour d’Apple de subir les contre-coups de sa domination, basée sur son iPhone jugé un temps révolutionnaire, avant d’être dépassé par le sud-Coréen Samsung, actuel numéro un mondial à 23,4%, selon Gartner.

Pour le géant américain, dont les ventes sont en recul depuis le début de l’année et qui ne représente plus que 14,8%

de part de marché, la menace vient à présent du retard pris sur un certain nombre d’innovations. «Apple est en retard sur l’intelligence artificielle, Siri n’est pas au niveau de ce que fait Google en la matière. Par ailleurs, ils n’ont pas de produit de réalité augmentée», note Jérôme Lavigne. Les 2 leaders du marché doivent à présent faire face à la montée en puissance des constructeurs chinois, qui profitent de leur assise sur leur immense marché local pour partir à la conquête du monde avec des smartphones sur toutes les gammes, souvent moins chers que la concurrence.

Certains, tels que Huawei, actuel 3ème avec 8,3% du marché, n’hésitent pas à afficher leurs ambitions, espérant détrôner le duo américano-coréen. Pour autant, la marche est encore haute pour eux, de l’avis des analystes. «Huawei a l’ambition et ils peuvent éventuellement y arriver. Mais leur capacité à atteindre le sommet reste pour l’heure loin d’être certaine. Ils doivent en faire plus sur les applications pour y arriver et relever le défi de la construction de la marque», estime Roberta Cozza. Et l’arrivée d’un acteur comme Google pourrait venir perturber les projets des uns et des autres.

Télécommunication

En Bref...

TF1/ GEDEON Programmes:

«Fleur Australe : l’Odyssée d’Ulysse» le 15 octobre dans

«Grands Reportages»

Samedi 15 octobre sur TF1 dans «Grands Reportages», les téléspectateurs pourront découvrir

«Fleur Australe : l’Odyssée d’Ulysse» (60’/ GEDEON Programmes/Louma Films/ TF1), un reportage de Géraldine Danon.

De retour du pôle Nord, où ils se sont battus contre la glace, Philippe Poupon, Géraldine Danon et leurs enfants, explorent cette fois-ci la mer Méditerranée, le berceau de notre civilisation. De Tanger à Istanbul, Philippe Poupon, aux commandes du voilier Fleur Australe, sa femme, la comédienne Géraldine Danon, caméra aux poings, et leurs trois enfants découvrent les cultures, les paysages, les volcans et les hommes qui composent le décor du bassin méditerranéen. A l’instar d’Ulysse, le héros d’Homère qui a voyagé 10 ans à travers ces mers, l’équipage familial retrace, 4 mois durant, une partie de son épopée.

Voyage/ GEDEON Programmes:

«Permis du Monde» dès le 27 octobre

Le 27 octobre à 20h45, la chaîne Voyage proposera «Permis du monde» (10x52’/ GEDEON Programmes/ Voyage), réalisé par Fred Reau. Bienvenue dans le monde des auto-écoles. «Permis du Monde» est une série doc 100%

live. Au fil de 10 épisodes, nous suivons la formation complète d’apprentis conducteurs aux 4 coins de la planète. A New York, Yisraël enseigne l’art d’éviter les piétons dans les ruelles de Manhattan. En Inde, Sneha a fondé une auto-école dédiée aux femmes. A Abidjan, Gnombléa enseigne l’art de lire les panneaux à ses élèves. A Paris, Jean impose un rythme d’enfer à ses poulains qui suivent une formation accélérée en 10 jours.

(6)

Radio En Bref...

Deezer et Orange prolongent leur partenariat exclusif en 2017 et 2018

Deezer et Orange France ont annoncé le renouvellement de leur partenariat exclusif pour deux années supplémentaires. Ainsi, Orange continue de développer la distribution des offres d’abonnement Deezer à ses clients.

Dans les deux prochaines années, Deezer et Orange continueront à innover ensemble, comme cela a été fait avec l’offre Deezer Famille initialement lancée en exclusivité pour les clients Orange. «Depuis deux ans, nous travaillons main dans la main avec les équipes d’Orange France pour créer une nouvelle stratégie de distribution de nos offres payantes. Ce partenariat conforte l’ancrage français de Deezer, dont Orange reste un actionnaire important», selon Alexis de Gemini, Directeur General Deezer France.

Christian Bombrun, Directeur du Divertissement et des Nouveaux Usages Orange France, ajoute que «le succès des options Deezer distribuées par Orange prouve qu’il y a une demande de nos clients pour souscrire à des offres payantes de musique. Nous poursuivons notre stratégie d’intégration de Deezer sur l’ensemble de nos écrans, comme la TV d’Orange».

CSA : dérogation d’usage de fréquences en bande I pour le test de systèmes de communication électroniques

Saisi par l’Agence nationale des fréquences (ANFR) pour le compte de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), le Conseil supérieur de l’audiovisuel a accordé, à titre dérogatoire, l’usage de fréquences en bande I afin de permettre à la société Thalès de tester des systèmes de communication électroniques, selon une décision du Conseil.

Europe 1 : l’audience de la radio ne va pas «se reconstituer en quelques semaines» (Olivennes)

Denis Olivennes, patron de Lagardère Active, la maison mère d’Europe 1, a prévenu mardi que l’audience de la radio, dont la grille a été profondément renouvelée à la rentrée, n’allait «pas se reconstituer en quelques semaines».

Il a par ailleurs confirmé le retrait de l’antenne de Jean-Marc Morandini, animateur vedette de la station, en raison de ses démêlés judiciaires.

«Il faut reconquérir des auditeurs qui sont partis en face (à RTL, ndlr).

Il faut qu’on ait la patience de cette reconstruction», a indiqué Denis Olivennes lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes médias.

«Cela va prendre du temps, mais la radio a la chance d’appartenir à Lagardère et elle n’est pas dans l’urgence économique», a-t-il ajouté, soulignant que la station pesait moins de 10% du chiffre d’affaires du groupe.

La radio, qui a réalisé seulement 7,8%

d’audience cumulée au 2e trimestre 2016, a revu ses programmes en profondeur et installé de nouveaux animateurs en journée.

«On ne s’est pas fixé comme objectif de retrouver l’audience de l’époque Thomas Sotto/Laurent Ruquier.

Cette saison est pour nous l’occasion d’enrayer la chute. Si la grille doit être ajustée, elle le sera», a-t-il poursuivi.

Reconnaissant que Jean-Marc Morandini est un «important vecteur d’audience», le patron de Lagardère

Active n’estime pas que les démêlés judiciaires de l’animateur, récemment mis en examen pour «corruption de mineur aggravée», aient abîmé l’image de la station.

Denis Olivennes a expliqué qu’Europe 1 était tenue par le Code du travail de conserver M. Morandini sous contrat par respect du principe de la présomption d’innocence. Il a toutefois estimé qu’il n’y avait pour l’instant «pas d’éléments de nature à ce qu’il revienne à l’antenne», mais que ce serait le cas si les accusations étaient levées.

Par ailleurs, Denis Olivennes a démenti les rumeurs le donnant partant : «J’aime Lagardère Active, les marques, les équipes, Arnaud Lagardère avec qui je travaille en bonne intelligence. Je n’ai aucune raison de quitter le groupe et toutes les raisons d’y rester», a-t-il assuré.

Il a souligné que les revenus du numérique étaient redevenus positifs sous sa mandature (+6,5% en 2015), que le groupe avait été profondément réorganisé. «Nous nous concentrons sur les plus gros titres, ceux qui ont une capacité de diversification», a-t-il précisé.

L’éventuelle cession des trois titres

«Télé 7 jours», «Ici Paris» et «France Dimanche» est en pause jusqu’à la fin du plan de départ en cours dans le groupe, prévue en février.

Dans le pôle presse, selon lui, si les effectifs «restent à des niveaux très élevés», «il va falloir que les journalistes produisent davantage», tout en gardant un «souci de qualité des signatures». Il a annoncé le recrutement du journaliste du Monde David Revault d’Allonnes au «Journal du dimanche» (JDD).

(7)

La plateforme LireLactu lancée jeudi dans 80%

des collèges et lycées

La plateforme LireLactu, qui met gratuitement à disposition des élèves et enseignants la presse quotidienne nationale, a été lancée jeudi dans 80% des collèges et lycées, a annoncé Najat Vallaud-Belkacem. Ce projet a germé après les attentats de janvier 2015, «dans un contexte (...) propice à la désinformation, aux théories du complot», a rappelé la ministre de l’Éducation nationale, lors d’une présentation de la plateforme en ligne au collège Roland-Dorgelès à Paris (18e arrondissement). «Aujourd’hui, 80% des établissements sont connectés» à LireLactu, et, «dans les jours qui viennent, on va compléter tout cela», a-t-elle indiqué.La plateforme sera accessible à 5,5 millions d’élèves dans 14.000 établissements, sans code et sans publicité. Les articles ne pourront pas être imprimés, pour préserver le modèle économique de la presse, a précisé Guillaume Monteux, PDG de la société miLibris qui lance LireLactu, en partenariat avec le ministère. Les premiers titres proposés sont les quotidiens français La Croix, Les Échos, Le Figaro, L’Humanité, Libération, Le Monde et Le Parisien, les quotidiens étrangers El Pais, Daily News et La Vanguardia, ainsi que les magazines Challenges, Courrier International et Sciences et Avenir.

S’ajouteront en janvier la presse quotidienne régionale et des «pure players», comme Mediapart, a précisé la ministre. Cet outil permettra aux élèves de voir qu’il existe des points communs entre les titres de presse, comme la vérification de l’information, même s’ils peuvent traiter la même information différemment, suivant leur «identité éditoriale», a-t-elle souligné. Ce sera aussi «l’occasion pour les élèves d’appréhender le dessin de presse pour ce qu’il est», alors qu’il a souvent été «mal compris par beaucoup» ces dernières années, parce qu’aperçu tronqué et hors contexte sur les réseaux sociaux. L’usage de LireLactu sera «plus évident» dans les 25% de collèges numériques, a estimé la ministre. Les jeunes «sont habitués à voir de l’information en ligne, mais surtout à ne pas savoir ce qui est de l’information et ce qui n’en est pas», a relevé au collège Roland- Dorgelès Maud Moussy, professeure de la «classe médias», qui existe dans ce collège depuis 2013 pour une trentaine d’élèves. Pour Rose, élève de la «classe médias», la plateforme permettra «une grande accessibilité. Si on veut regarder un sujet, ça nous permet d’avoir plein d’articles dessus, dans plein de journaux». «C’est un super outil, qui ne pourra pas être utilisé s’il n’y a pas un développement» du parc informatique, a estimé Meriem Lay, déléguée FCPE (fédération de parents d’élèves), précisant que le CDI de ce collège de 440 élèves ne compte que 5 ordinateurs.

Internet En bref...

CSA/ diffusion d’une œuvre cinématographique un samedi : intervention auprès de NRJ 12

Le CSA a constaté la diffusion, sur l’antenne de NRJ 12, du film «Travaux, on sait quand ça commence» le samedi 16 mai 2015 à 3h10, en contradiction avec les dispositions du décret du 17 janvier 1990 qui prévoit que la diffusion d’une œuvre cinématographique de longue durée est interdite le samedi.

Le Conseil a donc demandé à la société NRJ de veiller à l’avenir au respect de la réglementation.

Publicis Conseil : nomination d’Antoine Lengrand

Antoine Lengrand rejoint Publicis Conseil en tant que Directeur Commercial sur Nescafé Dolce Gusto. Il a rejoint l’équipe commerciale de Publicis Conseil en 2004 sur les budgets Nestlé puis Renault International. En 2006, il se rapproche de Marcel République (Fred&Farid) pour monter la cellule Orange International. En 2011, il rejoint Ogilvy & Mather en tant que Directeur Conseil Intégré et s’occupera entre autres, d’IBM France et d’Europcar International.

GEDEON Programmes :

«Chambord, le château, le roi et l’architecte» projeté en compétition au Festival Paris Science le dimanche 9 octobre

Le film «Chambord, le château, le roi et l’architecte» sera projeté en compétition au Festival Paris Science le dimanche 9 octobre à 13h30 dans le grand amphithéâtre.

Du projet d’un pavillon de chasse imaginé par le jeune François Ier au rôle mystérieux joué par Léonard de Vinci, ce film élucide l’énigme que représente le château de Chambord et son commanditaire, couronné il y a un peu plus de 500 ans.

HISTOIRE : «Sur les traces de Tintin» les samedis à 21h30 dès le 8 octobre

A l’occasion de l’exposition consacrée à Hergé au Grand Palais, la chaîne HISTOIRE diffusera la série documentaire «Sur les traces de Tintin» (5x52’/ ARTE GEIE/

GEDEON Programmes/ Moulinsart SA) tous les samedis à 21h30 à partir

du 8 octobre. Des sommets enneigés du Népal, aux déserts arides du Maroc, les téléspectateurs repartiront sur les traces de Tintin. Dans cette invitation au voyage, les dessins tirés des albums se confrontent aux paysages originaux. Archives, témoignages d’Hergé et de spécialistes nous montrent comment l’auteur a nourri ses dessins d’une multitude de clins d’oeil et d’anecdotes sur des cultures et civilisations très diverses ...

Programmes

(8)

Télévision En Bref...

La Fédération française des télécoms s’engage à améliorer la couverture mobile en montagne

La Fédération française des télécoms (FFT), qui regroupe Orange, Bouygues Telecom et SFR, a précisé jeudi ses engagements d’amélioration de la couverture mobile en montagne par le financement d’infrastructures mutualisées au cours des cinq prochaines années. Les opérateurs concernés vont en particulier améliorer la couverture 3G et 4G de plus de 1.700 centres-bourgs d’ici à mi-2017, et couvriront 260 nouveaux sites par an, dans des zones actuellement non couvertes, pendant cinq ans. Cette annonce fait suite à une réunion avec l’association nationale des élus de montagne, qui s’est tenue le jour même, durant laquelle «les opérateurs membres ont réitéré et approfondi leur engagement à améliorer la couverture mobile des territoires en zone de montagne», a indiqué la FFT dans son communiqué. Les opérateurs ont pris des engagements de couverture des zones peu dense ainsi que des zones blanches lors de la mise aux enchères de la fréquence des 700 Mhz, en novembre, avec en particulier une couverture totale de l’ensemble des centres-bourgs en internet mobile avant mi-2017.

«L’Équipe» : diffusion en hausse entre septembre 2015 et août 2016

Le journal «L’Équipe» a vu sa diffusion progresser de manière continue entre septembre 2015 et août 2016 (Source : ACPM - Déclarations Déposées Mensuelles (DDM)). En effet, entre septembre 2015 et août 2016, «L’Équipe» a enregistré une hausse continue de sa Diffusion France Payée, avec une évolution de 5,92% par rapport à la période septembre 2014-août 2015.

«Les Medicis» : SFR lance sa première création originale exclusive

SFR va diffuser à partir du 25 octobre sa première série inédite et exclusive, «Les Médicis», une grosse production au casting prestigieux qui sera la vitrine de son service de vidéo à la demande SFR Play (ex-Zive).

La première saison de «Les Médicis, Maîtres de Florence», huit épisodes, retrace l’ascension de la célèbre famille italienne.

Les créateurs partent du postulat que le patriarche Giovanni de Médicis (joué par Dustin Hoffman) a été assassiné, ce qui permet d’introduire une enquête dans cette série historique. «Je connaissais l’importance des Médicis dans l’histoire de la Renaissance et dans les arts, mais je ne savais pas qu’avec leur métier de banquier ils avaient été les premiers à contribuer à la mobilité sociale.

De notre point de vue, ils ont permis l’émergence de la classe moyenne», raconte l’Américain Frank Spotnitz, co-créateur de la série qui a notamment travaillé sur «X-Files»

et «Le maître du haut château». Pour

«Les Médicis», il dit s’être inspiré des films «Amadeus» et «Le Parrain».

La série, qui a coûté 24 millions d’euros, a été tournée en Italie, principalement en décor naturel.

Outre Dustin Hoffman, qui avait déjà tourné dans la série «Luck», le casting comprend Richard Madden, révélé dans le rôle de Robb Stark de la populaire «Game of Thrones».

Produite par la société italienne Lux Vide SPA et par la société de Frank Spotnitz Big Light, la série a bénéficié d’un pré-financement d’Altice

(propriétaire de SFR), ce qui permet à SFR d’avoir les droits de diffusion exclusifs en France, Belgique et Luxembourg pour 30 mois.

La série a été vendue dans le monde entier par Wild Bunch TV, qui détient les droits à l’international. C’est la chaîne italienne RAI qui a la primeur de la diffusion (17 octobre).

SFR Play «collera à la diffusion de la RAI, avec deux épisodes le 25 octobre, puis deux épisodes chaque semaine», détaille Nora Melhli, directrice de la création originale d’Altice.

Une deuxième saison est déjà en cours d’écriture. «C’est notre rampe de lancement, notre série phare.

C’est important d’avoir une vitrine», explique Nora Melhli, ancienne de Shine France (News Corp), précisant que d’autres projets sont en développement.

Cette première série exclusive illustre l’ambition d’Altice dans la diffusion et la création de contenus originaux, une valeur ajoutée censée fidéliser les abonnés.

Patrick Drahi, patron d’Altice, avait notamment indiqué avant l’été qu’il comptait produire des séries originales pour la France «à partir de l’année prochaine, des projets calqués sur ce que fait son groupe en Israël avec sa filiale Hot qui produit de 5 à 10 séries par an vendues à l’international. SFR Play, offert à certains abonnés SFR, devrait profiter de ces nouveaux contenus.

Le patron de la branche média d’Altice, Alain Weill, avait indiqué en septembre que le budget pour les acquisitions, actuellement de 30 millions d’euros par an, pourrait être triplé, d’ici à deux ans.

(9)

Technologies

En Bref...

STUDIOCANAL : succès pour le démarrage international pour

«Bridget Jones Baby»

Le film «Bridget Jones Baby» de Sharon Maguire, co-produit par STUDIOCANAL, avec Renée Zellweger, Colin Firth et Patrick Dempsey, s’est emparé à sa sortie, de la 1ère marche du podium au box-office mondial. Lors de son 1er week-end d’exploitation, «Bridget Jones Baby», sorti en France le mercredi 5 octobre, a dominé le box- office international avec 38 millions de dollars dans 24 territoires, et a battu différents records : celui de la meilleure sortie en salles pour une comédie romantique au Royaume- Uni (11,3 millions de dollars et 67% de part de marché) et la plus grosse sortie en septembre de tous les temps au Royaume-Uni, où le film est toujours numéro 1 au box- office 3 semaines après sa sortie.

Pour mémoire, le film est coproduit par STUDIOCANAL, Miramax et Working Title. Après la France, STUDIOCANAL sortira le film en salles le 20 octobre en Allemagne

Science & Vie TV partenaire de la 12ème édition de Pariscience

Science & Vie TV annonce être partenaire officiel du Festival International du Film Scientifique:

Pariscience. Cette 12ème édition se déroulera du 6 au 11 octobre 2016, au Muséum national d’Histoire naturelle et à l’Institut de Physique du Globe de Paris. Chaque année, Pariscience propose une programmation internationale (fiction, documentaire, long-métrage, court-métrage) abordant toutes les disciplines scientifiques.Cette année et dans le cadre de ce partenariat, Science &

Vie TV présentera en avant-première, le documentaire «Exomars, à la conquête de la planète rouge», réalisé par François Pomès, le lundi 10 octobre à 19h00. La projection sera suivie d’une discussion-débat sur la recherche de vie extraterrestre.

Le «ransomware»

domine actuellement le marché des malwares

Un virus s’introduit dans votre ordinateur, qui vous empêchera d’accéder à vos fichiers tant que vous n’aurez pas payé une rançon: les attaques de «ransomwares» ont explosé cette année, et touchent de plus en plus les entreprises. «Les ransomwares dominent actuellement le marché des malwares», les logiciels malveillants que les pirates informatiques envoient dans les machines de leurs victimes, constate le spécialiste des réseaux Cisco dans son dernier rapport semestriel. «Bien qu’ils existent depuis un certain temps, leur récente évolution les a érigés au rang des malwares les plus rentables de l’histoire de la cybercriminalité», ajoute le groupe américain. Evolution des fenêtres qui surgissaient il y a quelques années pour vous inviter à acheter un antivirus après la détection d’un hypothétique virus, les ransomwares - ou rançongiciels, en français - bloquent l’ordinateur ou en cryptent les données. Et pour pouvoir récupérer ses travaux personnels ou ses photos de vacances, l’internaute est invité à verser quelques bitcoins.

La rançon exigée n’est en général pas très élevée. Depuis quelques mois, les virus Petya, Locky, TeslaCrypt, Zepto ou Cerber se répandent aussi, et de plus en plus, dans le monde du travail.

«Selon notre dernier rapport, 43% des ransomwares visent des entreprises. Il y a un glissement très important, puisque 99% visaient le grand public il y a un an», constate Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité chez Symantec, l’éditeur américain de l’antivirus Norton. Les victimes françaises ne s’en vantent généralement pas. Un cabinet d’avocat d’Orléans a choisi de parler cette semaine, alors que des hackers - domiciliés en Russie selon les 1ers éléments de l’enquête - réclamaient une rançon de 8.000 dollars pour décrypter ses fichiers. Parmi les cas connus d’institutions qui ont payé, on trouve des hôpitaux américains, une université canadienne, de très nombreuses PME...

Avec parfois une variante: la menace de tout bloquer, sans forcément passer à l’acte. «J’ai vu des grandes banques françaises qui ont été menacées pendant plusieurs jours», raconte David Sportes, DG de la société de services françaises Harmonie Technologies. Reste une question d’importance: faut-il payer?

Assurément non, selon les autorités et les spécialistes de la cybersécurité.

C’est le choix qu’ont fait l’an dernier les exploitants d’une hydrolienne au large d’Ouessant, en Bretagne, à qui des pirates demandaient 4.000 dollars.

Résultat: la machine a été paralysée pendant 2 semaines. Il est donc souvent tentant de verser la rançon demandée.

A ses risques et périls! «En général, les pirates ont tendance à tenir parole, et quand vous payez, vous récupérez vos données», assure Thierry Karsenti, directeur technique pour l’Europe de l’éditeur israélien de logiciels Check Point. Selon une étude du spécialiste japonais de la cybersécurité Trend Micro, toutefois, 50% des entreprises françaises infectées paient la rançon, sans pour autant récupérer leurs données.

«La récupération des données est loin d’être garantie et les organisations se retrouvent souvent dans une position très difficile, privées d’accès à leurs fichiers avec des pertes financières qui peuvent s’avérer conséquentes. Il est crucial de prendre conscience que nous avons avant tout affaire à des criminels, à qui il ne faut jamais faire confiance», souligne Loïc Guézo, responsable de la stratégie de l’éditeur japonais de solutions de sécurité Trend Micro pour l’Europe du Sud. Seules 32% des entreprises qui ont cédé au chantage ont récupéré leurs billes, selon l’étude... qui constate aussi que 16% des responsables de la sécurité informatique interrogés n’ont jamais entendu parler de ransomwares!

La rançon a coûté en moyenne 638 euros, un montant supérieur à 1.000 euros pour le quart des répondants. «La menace ransomware de base, en ayant une hygiène informatique correcte, on est quand même capable de l’éviter, ou du moins d’en limiter les impacts», juge Gérôme Billois, consultant chez Wavestone.

(10)

Une exposition pour un hommage à Coluche, l’humoriste disparu il y a 30 ans

Une exposition, la première qui lui ait jamais été consacrée, s’est ouverte jeudi à Paris pour un hommage à Coluche, l’humoriste disparu il y a trente ans, dont elle présente la célèbre salopette, le violon et les gants de boxe aux côtés de dizaines de souvenirs, photos et objets personnels.

«Coluche», exposition gratuite, présente, depuis jeudi et jusqu’au 7 janvier 2017 à l’Hôtel de Ville de Paris, quelque 350 pièces, dont la quasi- totalité vient de la famille du célèbre comédien. Mort le 19 juin 1986, à 41 ans, sur une départementale des Alpes- Maritimes, dans un accident de moto contre un «putain de camion», comme l’avait écrit alors son ami le chanteur Renaud, l’humoriste a été classé en 2015 par un sondage du «Figaro» 4e personnage historique préféré des Français, derrière Napoléon mais devant... Louis XIV. Membre pendant 15 ans de sa «bande», Fabienne Bilal, commissaire de l’exposition, a voulu montrer les «multiples facettes» de l’humoriste, le Coluche bien connu comme homme de scène et acteur, fondateur des Restos du Coeur ou éphémère candidat à l’élection présidentielle de 1981. Mais «j’ai voulu aussi une exposition élégante, à son image, car il était à la fois drôle et très élégant, très généreux», dit-elle, avec des souvenirs de famille, des photos de copains, ses objets personnels de scène. Le parcours démarre avec la moto Yamaha 750 sur laquelle il a établi le 29 septembre 1985 le record du monde de vitesse sur le kilomètre lancé, en forme de métaphore: «C’était quelqu’un qui prenait beaucoup de risques et ne reculait jamais, même quand il avait peur», dit Fabienne Bilal. Sur deux étages, les thèmes se succèdent, souvent ponctués d’extraits vidéo d’émissions de télévision et

d’enregistrements de spectacles, le music-hall, la radio, la politique, sa passion pour la photo, la musique, le cinéma, les Restos du Coeur, les copains et en fin d’exposition l’enfance à Montrouge, en banlieue parisienne.

Des dessins de ses copains de Hara- Kiri, Reiser, Wolinski, alternent avec les affiches du Coluche candidat, des photos des grandes tablées de la rue Gazan (XIVe arrondissement) où

«c’était table ouverte».

Une salle, consacrée à ses costumes de scène - tutus roses ou blousons de cuirs - est dominée par la robe de mariée portée lors de sa parodie de

«mariage» le 25 septembre 1985 avec l’humoriste Thierry Le Luron. «Le 25 c’est le «mariage», le 26 il lance sa «petite idée» qui sera les Restos du Coeur, le 29 c’est le record du monde de moto. Toute sa vie, c’était ça, il a tout fait avec une espèce de boulimie, il nous épuisait», dit Fabienne Bilal.

Sa mallette de maquillage de tournée, bricolée par lui-même avec lampes et interrupteurs, est toujours remplie des produits de maquillage de scène et du sifflet du «flic», sketch-culte. Un vieux «France-Soir» - dont le public ne voyait que l’extérieur lors des célèbres «revues de presse» sur scène de l’humoriste - montre comment, à l’intérieur des pages, il collait des titres, des idées de blagues. «Le music- hall, c’est dur», disait-il en riant du cinéma «peu fatigant». Il remportera le César - exposé - de meilleur acteur pour Tchao Pantin. «J’ai tout piqué à Liz Taylor», s’était amusé l’acteur. On peut voir un chèque en blanc - «jamais rempli, jamais encaissé» - pour «dix films» signé du réalisateur du film et producteur Claude Berri.

Le catalogue de l’exposition est paru également jeudi avec une postface de Renaud (Cherche-midi éditeur, 144 pages, 19,80 euros).

Evénements En bref...

Orange devient actionnaire majoritaire de Groupama Banque

Les autorités réglementaires et prudentielles françaises et européennes ont autorisé l’entrée d’Orange à hauteur de 65% au capital de Groupama Banque qui sera rebaptisée Orange Bank dès janvier 2017. Les équipes vont se consacrer au développement d’Orange Bank sous la direction d’André Coisne, nommé DG de la banque. Orange Bank fera partie de la Direction Expérience Client et Mobile Banking pilotée par Marc Rennard, DGA d’Orange. L’offre Orange Bank sera disponible en France au premier semestre 2017. Pour Stéphane Richard, PDG d’Orange,

«la prise d’une participation majoritaire dans Groupama Banque permet au Groupe de poursuivre sa stratégie de diversification dans les services financiers mobiles par la création d’Orange Bank».

Canal + acquiert les droits de la Basket-ball Champions League

Le groupe Canal + a annoncé mercredi avoir acquis les droits de la Basket-ball Champions League, nouvelle coupe d’Europe des clubs disputée par les meilleures équipes françaises dont le champion de France Villeurbanne. Cette nouvelle compétition, créée par la Fédération internationale (Fiba), est en concurrence avec l’Eurocoupe pour devenir la 2ème compétition de référence derrière l’Euroligue qui rassemble les 16 meilleures équipes continentales mais aucun club français. D’octobre à janvier, les abonnés de Canal + pourront regarder le mardi et le mercredi les rencontres de la phase de groupes des équipes françaises, précise le communiqué du groupe. Outre Villeurbanne, le vice-champion de France Strasbourg ainsi que Monaco et Le Mans sont en lice dans cette compétition. Les 1ers matches sont programmés les 18 et 19 octobre.

(11)

Cinéma En Bref...

M6 : «Scènes de ménages»

en tournage pour le prochain Prime

M6 annonce le tournage à Cannes du prochain Prime inédit de la série courte «Scènes de Ménages». Sur la Riviera, les cinq couples vivront chacun de nouvelles aventures entre yacht, Casino et buvette de plage.

Groupe TRACE : TRACE Mziki et TRACE Gospel arrivent sur Zuku

Le groupe TRACE annonce le lancement des chaînes TRACE Mziki et TRACE Gospel sur l’opérateur d’Afrique de l’Est Zuku.

Elles sont désormais accessibles aux clients des bouquets Classic et Premium. Zuku, division du groupe Wananchi Group Holdings, est le 1er opérateur de pay TV est-africain.

Présent au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, au Malawi et en Zambie, c’est également le 1er opérateur du continent africain à proposer une offre triple play. TRACE Gospel est une chaîne consacrée à la musique gospel. TRACE Mziki est quant à elle une chaîne musicale exclusivement consacrée aux musiques et aux artistes d’Afrique de l’Est. Pour rappel, la chaîne a été lancée le 1er septembre 2016 sur DStv, l’opérateur phare de télévision payante en Afrique anglophone.

Un homme arrêté pour le vol de données «top secrètes»

Le ministère de la Justice américain a annoncé mercredi l’arrestation d’un homme soupçonné d’avoir volé des données classées «top secret» à une époque où il travaillait pour une agence fédérale. Selon le «NYT», l’homme arrêté, Harold Thomas Martin III, travaillait comme sous- traitant à l’agence de renseignement NSA, et il est soupçonné d’avoir volé des codes informatiques ultra- secrets utilisés pour pirater des réseaux de gouvernements étrangers.

Gédéons Programmes:

«Solar Impulse, le vol perpétuel» reçoit l’Icare d’or 2016

Le film «Solar Impulse, le vol perpétuel»

coproduit par GEDEON Programmes, France Télévisions, Science & Vie TV, Radio Canada & Ici Explora et RTS, et réalisé par Eric Beaufils et Mathieu Czernichow, a obtenu l’Icare d’or du meilleur documentaire lors de la 34ème édition des Icares du Cinéma à l’occasion de la Coupe Icare, le Festival du Film de vol libre et des sports aériens, qui s’est tenu du 22 au 25 septembre à St Hilaire du Touvet, rappelle la dernière newsletter de GEDEON Programmes.

Le 9 mars 2015, Bertrand Piccard et André Borschberg entamaient leur tour du monde à bord de Solar Impulse : une

véritable course relais pour franchir 5 continents et 2 océans. Ce film suit leur aventure entre Abu Dhabi et Hawaï et le vol historique sur la première partie du Pacifique. Il avait été diffusé le 30 novembre 2015 sur France 2. GEDEON Programmes produit actuellement un film de 90’ pour la nouvelle case science de France 5 le mercredi en première partie de soirée. Le film retracera l’intégralité de ce tour du monde en avion solaire ainsi que le parcours de ses concepteurs Bertrand Piccard et André Borschberg. Il est également réalisé par Eric Beaufils et Mathieu Czernichow.

GEDEON suit l’aventure de Solar Impulse depuis 12 ans. La société de production a produit «Les ailes du soleil» pour ARTE, «Solar Impulse, la traversée de l’Amérique» pour Science

& Vie TV et «Solar Impulse, le vol perpétuel» pour France 2.

Récompenses

Rencontres cinémato- graphiques de Dijon : la réalisatrice Emmanuelle Bercot présidente de la 11

ème

édition

L’actrice et réalisatrice Emmanuelle Bercot présidera les 11es Rencontres cinématographiques de Dijon, du 20 au 22 octobre, où elle présentera en avant- première nationale son dernier opus,

«La Fille de Brest». «La Fille de Brest», dont la sortie en salles est prévue le 23 novembre, retrace le combat d’Irène Frachon, la pneumologue qui a révélé le scandale sanitaire du Mediator.

Pour la déléguée générale de la société civile des auteurs-réalisateurs- producteurs (ARP), Florence Gastaud, cette 11e édition est marquée par une forte présence féminine. Outre Emmanuelle Bercot, Katell Quillévéré, Julie Bertuccelli ou encore Hélène Angel présenteront elles aussi leur dernier film en avant-première. «La spécificité de 2016 est aussi le coup de projecteur donné sur l’animation»,

a-t-elle ajouté. Un cycle est consacré à ce genre avec 5 films, dont «Ma vie de courgette» de Claude Barras.

Florence Gastaud a rappelé que ces rencontres professionnelles donnaient lieu à «des discussions parfois ardues», tout en cherchant à s’ouvrir «de plus en plus au grand public». Les débats porteront cette année sur la politique culturelle en Europe et la crainte d’un «culturexit», sur la réforme de l’agrément, ainsi que sur l’arrivée de la réalité virtuelle (avec la possibilité d’essayer des casques). «L’ensemble des patrons de chaînes» de télévision, en tant que financiers et diffuseurs de cinéma, sont également attendus pour ces Rencontres cinématographiques.

Plusieurs réalisateurs échangeront sur leur amour pour le cinéma lors d’une rencontre samedi 20 octobre, animée par la coprésidente de l’ARP Julie Bertuccelli. Le cinéaste Claude Lelouch parrainera une jeune réalisatrice, Lucie Prost, à qui il remettra une récompense de 3.000 euros, offerte par le conseil régional de Bourgogne-Franche- Comté, pour son court-métrage «Les rosiers grimpants».

(12)

Liban: des films

interdits de projection à la seizième édition du Festival international du film de Beyrouth

Les autorités libanaises n’ont pas autorisé la diffusion de plusieurs films programmés à la seizième édition du Festival international du film de Beyrouth (BIFF) qui s’ouvre mercredi soir dans la capitale libanaise.

La Sûreté générale, chargée de surveiller la production artistique, n’a pas donné son accord pour la projection du film «Personal Affairs»

de la réalisatrice palestinienne Maha Haj, a affirmé Colette Naufal, directrice du festival.

Selon elle, l’organe de contrôle a également demandé la suppression d’une scène du film «World Cup» des frères syriens Mohammad et Ahmad Malas, ce que les organisateurs du festival ont «évidemment refusé».

Le film iranien «The Nights of Zayandeh-Rood» du réalisateur Mohsen Makhmalbaf n’a lui toujours pas reçu de permis de diffusion.

«Indépendamment des raisons pour lesquelles ces trois films n’ont pas reçu de permis, il est regrettable que les considérations politiques interfèrent dans l’art et la culture», a déploré Mme Naufal.

«Nous aspirons à ce que le festival soit une plateforme pour la liberté d’expression et un espace pour la discussion des problématiques

sociales, économiques, environnementales et politiques de la

région et du monde», a-t-elle ajouté.

Le directeur du département chargé

de l’audiovisuel au sein de la Sûreté générale, Tarek Halabi, a indiqué que la Sûreté générale n’avait «rien interdit». «Nous n’avons jusqu’à présent pas encore donné de permis (...) en attendant la décision d’un comité qui doit se prononcer lundi ou mercredi prochains», a-t-il affirmé, alors que la clôture du festival aura lieu jeudi 13 octobre.

Concernant le film de la réalisatrice palestinienne, M. Halabi a expliqué avoir reçu une notification du bureau de boycott d’Israël au sein du ministère de l’Economie, soulignant que le long-métrage avait été tourné en Israël et produit par une société israélienne.

«La loi libanaise est claire à ce sujet et interdit l’entrée de tout produit israélien au Liban, qu’il soit artistique ou pas». M. Halabi a en outre indiqué que le comité avait donné son accord pour la projection du film des frères Malas, à condition de retirer certaines scènes «insultantes sur des personnalités et partis libanais».

Quant au film iranien, il a expliqué que vu que certains éléments concernaient l’Iran, «les lois libanaises interdisent de s’immiscer dans les affaires»

concernant ce pays. Le BIFF comprend cette année 76 films.

Aujourd’hui dans le monde En Bref...

La Commission du Film d’IDF partenaire de la 10

ème

PFM

La Commission du Film d’Ile de France et Film London ont renouvelé en 2016 leur accord de partenariat qui pose les bases de leur collaboration afin de développer leur objectif commun: la promotion de leurs régions respectives auprès des productions nationales et internationales. Dans ce cadre, la Commission du Film d’Ile-de-France est partenaire de la dixième édition du Production Finance Market (PFM), organisé par Film London, qui se déroule à Londres du 11 au 13 octobre 2016. Cet évènement réunit chaque année près de 150 producteurs et financiers, permettant à la soixantaine de projets présentés de trouver de nouveaux financements au cours de rendez-vous spécifiques organisés pour leurs producteurs. Quatre projets français présentés par la Commission du Film d’Ile-de-France ont fait l’objet d’une sélection spéciale par le comité Film London-PFM et leurs producteurs sont invités à Londres pour participer cet évènement : «The honest candidate» de Tom Waller (Swift Productions); «Isabel» de Mauro Filho (Decia Films); «20 Percent Fiction» de Barry Primus (Fulldawa Films); et «The First» de Jennifer Delia (Katsize Films).

Vient de paraître

L’Ina édite le DVD «Paris couture», une ode à la haute couture parisienne

L’Ina édite le DVD «Paris couture», un documentaire de 55’, écrit et réalisé par Jean Lauritano. Porté par la voix de Lambert Wilson, «Paris Couture» (1945-1968), à travers les trajectoires croisées de ces grands couturiers de l’époque et de leurs clientes excentriques, propose une rétrospective de la haute couture parisienne qui connaît, à cette période, son 2nd âge d’or. Prix : 19,95€

Références

Documents relatifs

Afin de réaliser ce séjour de randonnée dans les meilleures conditions, nous vous conseillons d'effectuer au préalable un bilan médical chez votre médecin

Départ de Montpellier (parking de bus de tourisme, derrière la maison de la poésie , 78 avenue du Pirée) à 7h00 en direction d’Annecy, déjeuner dans un restaurant de

Le Centre culturel de l’Entente cordiale avec ses salles historiques, ses jardins, sa salle d’expo- sition temporaire et son théâtre élisabéthain est devenu un lieu de

Rappel : pour la finale, le club recevant doit fournir la tablette et le club visiteur doit prévoir un jeu de maillots de remplacement en cas de couleurs identiques.. COUPE

des Aulx Chemin du

7 Correction d'une erreur dans l'appel de candidatures pour le Prix Brockhouse 7 Grands Défis Canada appuie l'innovation en santé mondiale.t. Prochaines

* Puis superposez la fermeture éclair (doublure sur doublure / toile extérieure face à vous) ② - le bord sans couture de la fermeture éclair est centré dans le grand coté du

Monsieur le ministr e, voici un an, je vous disais que, au point où nous en étions dans notre retard en matière d'équipement (les voies navigables, il fallait avoir le courage