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Compte rendu analytique des quatorze séances

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tf*tfot*ffl*Wg^»i^>i^E'u>[*"''T*it;»

NATIONS UNIES

CONSEIL

ECONOMIOUE ET SOCIAL

PROVISOIBE

E/CN.14/oH.10l(Vl)

21 fevrior 1964

Ori∈.l : ANGLAIS

COMMISSION ^CuiroLI^ POUR Sixiome session

CCKPT3 EJNDU ^ i PitOVIoOL-tJi

?. L. L.ison do 1'Afriquo,

l\i joudi 20 fevrior

*; A^dis-Abeta,

\ 9h. 20

President : K. MASSAQUOI

M. 3ILLA

Conjoncturu economiquo ot sooiU^ on Afriquo ot compto rondu do l'^ctivite do 1. Commission economiquo pour l'Afriquo

MessagG du Presidont du consoil du Burundi

Los rupresont.Mits qui desiront .pportjr dos rectifications iu presont comptu rondu provisoiro sont pries do l.s tr,.nscnro sur un .xompl ire du compto rondu qu'ils dovront f..ir, p,rv.nir lo plus tot po^ibln \ l,. Action do tr.duction, buro.u oO. ^u b.soin, los roctiiic.tions pourront Stro on- voyeos p..r 1... poste ..pros 1.. sossion (Soction cl. tr.-,duction, Commission eco- nomiquo pour l'Alnquo, P.O. Eox 3001s Addis-^eb,.s athiopio); d;.nS co 0-B, elloe aovront p..rv^nir lo 30 ;,vril 1964 :.u plus tr.rd. '

64-622

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/*■"

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E/CN.14/SH.10l(Vl)

C0NJ0NCTUE3 ECONOLI^JE-iST ^OCIaLE M AFKI^US 3T COkPTtf aiSNSU DE L'ACTIVITE

DE LA COMMISSION SCOHOMIvJJS POUR L'AFRI^Utf (point 5 do l'ordro du jour) (E/CU.14/237, 238, 239, 250, 259? E/CN.I4/INR/46 at Add.l)

Lo PRESIDENT invite la Commission a. ^border la point 5 d-e l'ordre du jour.

Le SECRETAIRE EXECUTIF declare que la Commission tormine ses cinq premieres annees d'activite" ot ontre d^ns une nouvulle periods quinquennalo.

Cost done lc moment do faire lo point et co "bil^n a ete dresse dans le

document 3/Cfl.14/237• Los resolutions adoptees au cours des cinq premieres

sessions ont orionte essontiolloinont las efforts de 1« Commission vers les questions suivantus : creation d'institutionsj f'.TEation de leur personnel,

conseiis a donner aux gouvernements dans 1'elaboration et I1execution de leurs programmes de developpement, enquetes a mener a la demand© de divers gouvernements, dfune sous-region. Dans chacun de cea domaines, la Commission a pu inscrire a aon actif un certain notnbre de realisations,

L-:l promioro institution qui nit ete creee est la Conferonco des statis- ticiqns nfricuins, qui c etabli un programme de statistiques s'etendant sur une periodo do cinq .-ns qui prond fin ^n 1964« A la suite des travaux de

cette Conference et do la Division de la Stctistique, les service.^ statistiques prennent actuellement forme dans de nombroux Stats africains et I1on compte qu'un grand nombro do p .ys possedoront proch..inoment une documentation sta- tistiquo suffisante pour pouvoir et^blir sur cetto base ljurs plans de devvloppomont.

La soconde institution cree"o par la Commission cst la Banque africaine de devoloppement. L1accord portant creation de cette Banquo a maintenant ete si^ne p ,r tronte pays at ratifie par sopt. Trois autres pays ont obtenu 1'approbation p.-.rleinentaire de ratification et dix sont en voie de 1'obtenir.

II devraitj vers le miliou de l'annee 1964, y avoir un nombre suffisant de ratifications pour que la Banque puisse commencer 1 foactionner. L'pbjectif essentiel de la Banque n'est pas d'investir ello-merae mais plutSt de stimulor 1'invostissemunt. Lorsqu'^lle so sera montree capable d1assumer les respon-

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B/CNil4/3H.10l(-Vx)

P^c 2

sabilites qui lui incombont, il ost a prevoir quo la, confianco -dont elle ■ jouira non seulemont incitorr. a recourir a ses offices pour diriger I1 affec tation des fonds d1 assistance, m..is encore suscitera des investissements directs, provonant do sources oxteriouros. Ella pourra jouer le rSle de point da concentration, d'ou elle dirigera les capitaux vorses pour le

financoment de 1'expansion economique et socials de tous les pays africains.

3n 1963, doux bureaux sous-re6ion,.ux ont ete fondes, 1'un a Tans^rs l'.~.utre h I.7i..umey. En vortu d'une decision administrative du Secretaire

oxecutif uno mission d'enq.u6te a ete creeo a Lusaka, oi la Commission donne son :.gremont? Lusaka deviendra lo sie^e de son troisiome bureau sous-regional.

Cos bureaux commenceront par recueillir une documentation d'ordre statistique ou ..utre, puis? <.v^c lo tomps, ils jouoroht un r6le de plus ^n plus important

dans les travaux de la Commission. IlS' soront notarament applies a entre- pre'ndre dos rechorchos presont,,nt un interet pour les ^ouvernements de leur

. region,- fournir les'"sorvices consultatifs roquis pvr los gouvornomonts-, aider

les ruprescnt,.nts resi-donts dans I1 elaboration dos programmes des. differ-ontis pays, or0-,nisor des cours de formation et des oyclos dfetudes, coordonner los politiques do dev^loppomunt economictuu ot d'ech^n&os coraiiierci,.ux, offrir onfin un centre ou I1on pourra consulter Igs fonctionnairos dos divers Stats et l^ur donnor .aes informations ot accueillir los missions de visite, les. ..

conseillors re^ion^ux et les experts do l'r.ssiatctico tschniquo.

En novembro 1963, l'Institut africain de devoloppement economique sf do

planific.tion est entre on lonction a DaKar, avoc nouf chefs de trav-ux

pratiques et vin.t-cinq etudiants. Dix-huit p^ys so sont engages a contri-

buer aux fonds d^ contrujjartic .uxquols les pays afric^ins et..ient tenus d'r.pporUr lour souscription. Jusqu'ici9 quatre ont fait lour premier, vor-

somont. k-inton^nt- quo le Fonds special a approuve lo projet, on espere que

tous l^s p-ys mumbros vont apporter leur souscription. Le trait le plus

oncoura^oant des premieres activites de l'Institut, e'est le nombro de Can

didas ^enoficiant do la preparation ne'eossaire qui ont ete designes pour lo promior cours. On ospero qu'a I1 issue-de 1,, premiero anneo: de cours, :et sous reserve d1 acceptation par lour Oouvornement, quolques-un;s de^s meilleurs candidate so v^rront offrir dos bourses d'etudes dans dos pays etrangers.

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B/CH.14/SR.1O1(VI)

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Le rapport do situation (document E/Cft.14/259) expose les arrangement , qui out ete pris pour la creation de cours d'ete pour etudiants et de cycx . d'etudes pour professeurs. L1enseignement et la recherche porteront ess^.i- tiolloment sur des questions fondamentales de nature a amener le personnel enseignant et los etudiants a elaborer des solutions pratiques acceptable^

^ar les pays africains. Le programme d1 enseignement a ete etabli avec I1 drexperts de Franco, d'UESS, du Roynumo-Uni,- des Stats-Unis ~t do la p'ola^nc.

Plusieuxs pays ont promis uno assistance, sous forme de dons de'livros et . drenvoi de donferenciors. Los :Etuts-Unis ont offcrt de prondre a leur cii.-.rgo

50 pour 100 das fruis des cours d'ete et des cycles d*etudes.

II est necess^iro do fairc- une distinction entre la tache do l'Institut et celle de la Commission economitjuo pour l'Afrique. Le secretariat .de la Commission se consacre eBeentibllement a dos r^cherches operationnelles, alors qu'en dehbrs1 de la formation du personnel requis par les gouvernements afil- cains, l'Institut est charge d1etudes en profondeur. En fait, cependant, Ijs activites des deux or^anismes convergent sur plusieurs points, tout p.rti- culierera.ent lorsque ies constatations prelimin/.irjs de l'Institut psuvent

offrir. une documentation qui sera utilisee pour acs conseils aux gouvernt,mjnts, Tous les organismes aont il a ete question plus h.^ut, offrent las instal lations et services que neccssite la formation d'un personnel dont on a si grand besoins m^is, pour diverses raisons, lo programme de formation de, :.,.

Commission n'a pas encore vraimont demarre. Le secretariat vient d1organiser une section de la formation qui va biontot publior un manuel ou I1on trouw^ra la listedes moyons mis £ la disposition des stagiairos africains. Ce m.nuel contiendra des r^nsoignemarits en provenance do 1'Organisation des Nations Unies et de sos institutions specialises, ..insi que do divorses,organisa tions intergouvernement;,les et bilater aos. halgre la bravo penurie de personnel entraine dans divers pays d'Afrique, un nombre assoz important d1institutions africaines de formation sont encore loin d'_voir reyu tout le contingent d'etudiants qu'ulles pourraient heborger. Le service de.

formation invitera les p,.ys membres a envoyor des stagiaires pour remplir les

places vacantes dans les institutions actuollos. bi la Commission approuvu

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E/CN.14/SR.1O1(VI)

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cette proposition, le secretariat publiura periodiquement un questionnaire pour determiner quolles sont les ^ctivites de formation or^anisees dans ■ chaque pays, ainsi que le nombre de pursonnes qui y suivent uric iormatioii, par rapport aux bosoins courants et aux necessites dus projets de developpe- ment. £n preparant lours reponses a ce questionnaire, les p-ys membres

deviendront plus profondemunt conscients de la penurie de ressources humaines

en Afrique. De catte fa^on? ils s'offorcoront de ne pas ne^'liger la tache qui leur echoit tie nommer du personnel de contrepartie pour les projets

OPEX at pour rerapl.cer les experts de 1'assistance technique, a I1expiration

de leur contrct. L'URSS et les Et./ts-Unis ont indique au secretariat

qu'ils ett:.ient disposes a apporter leur concours, en offrant des moyens de formation des technicians africains. La Polo^ne, la Tchecoslovaquie, la Hongrie, la Prance, le Royaurae-Uni, les Pays-Bas se sont declares disposes a confier 5, la CSA le soin de rep^rtir certaines de leurs bourses. Si l.es

Etats membres collaborent sans reserve avec la nouvelle Section de. formation,

on pourra disposer de moyens de formation beaucoup plus etendus.

La Commission doit nk.intenant formuler de nouveau ses concepts et so.

philosophie fondamentale de I1expansion economique du continent africain.

Sa politique dovrait consister c. transformer les conditions qui rogncnt

actuellement sur le secteur de I1offre et de la demande, afin de susciter des economies internes et externes qui modifioront la structure des echan^es, amelioreront le rendument des forces productives, et transformeront la

structure economique des p^ys africains. La coordination de I1expansion economique est une necessite en Afriquo. En effet, la recherche industrielle et la formation teohnolo6ique, dont plusieurs pays ne peuvent isolement as- sumer les frais, ne pourront etre dev^loppees rapidement que par la coope ration. L1accent mis sur les group^munts sous-rebionaux ne si&nifie nulle- ment que les diverses sous-regions doivunt Stre conaid^rees comme des unites isole"es'et referraeos sur elles-memes. L'objectif doit etre la realisation

d'un marche cbmmun africain, qui en^lobera tous les pays du continent. Les

differences de lan^ueB, d1orientation politique et de conceptions culturelles ne sont des obstacle.? iX3urmontables ni a la coordination du developpement

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e/ch.14/sr.ioi(vi;

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ou^i^al ni, -on doruxore wulysa, a 1. oration d'un marohe commun ^ frxcain si rich. do si.nificatxon. . W oo ,u'a de.ontre la create c,

1'Organisation do l'Unite africaine.

■ ' Dans l'e domain, uo 1. pl.niixcation economic^, 1. secretariat a

X'intention d'allor Men au dola du .tod, do. «porti.« -t do !, planx xe.txon

> Xon, tor.o. Los pays afrxcins doiv.nt S'onga.or a suscit.r uno «dxfxca- tion d, structure d,ns l.urs econo.i.s, :.fin d- .u^nt.r ,usSi rapxd,*..

O lo r^nu par h^itant. Cost dans oott* intention 4ue lo

s- offorc.r. do detor,ninor 4uollo oat la .oilloure fa.cn do iv -_.

::;;,t ccordonn, _™ le. -. oSt,rieureS de capital, ^in

au ^iniM-tout. ccp^titicn ontro pays afrxcains; 4uolle -t la s.tu.txon Lns cha,u. P.V., Sn fonct.cn do toutos les resscurcos di.po»i^.,.-f» ,«ol.

sent los instructs l.s plus officaces pour reaXisor un e.uilxbro ontro .,=

o^ootifs ot choiBir los socteurs lo. plus i.pcrtants pour une ,ctxcn con- certae. II oxisto uno .4uipo d-exports 4«1 sent disponi.los, uoy-«u*t un trof preavis, pour dos missions do courto dureo dans los sactours suxv..nts;

planificaticn eccno.x.uo, services scci.ux, statxsti.uos, hydroloSie ot a.e- na,oBont dos .assins fluvi.ux, industries extractives, e-eolc0io, transports, o-rto^r.phio et hatit>.t. Toute do,.nde-do services doxt otro adrosse,, par rinter.nedi.ir, du Eepresont,.nt residant, au secretariat do la MA. «. 1 on doit reaxser lo moindro proves economise dans un av.nir previBiUo, xl ,lPPartiont a c^uc P.ys do detainer la strat.oxe do son developpem.nt, ,

? ch,aue BouB-ro.ion 1'app.reil do cooperation. Des ^rcupes de pays doivent fixer los orif.res a suivre pour mettre en common de nouvelles industries et les conferences laisser pl_ce a des negeciations plus

etroites entre Ijs p-ys«

Si 1-un des points ossentiels du programme d-industrialisation du secre tariat porte sur la creation do produits *ui ramplaoent les importatxons de biens de consolation et de produits de 1-industrie legere, les pan^o du secretariat vont plus loin. La croxssanco industrxolle doit etre

crientee vers la creation d'une base industrxelle dxversifiee et 1' augn.ontatxon

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d^ 1'off re de "biens . . . _ ....

tion envoyees en Afrique.de Vest, et du centre et en Afrique de 1'ouest

ne doivent etre considers que comme le debut d-efforts pour assurer

1'expansion industrielle en insistant sur la cooperation sous-regionale

Au moyen des missions destinees a harmoniser les programmes d'expju.i-r, industrielle, le secretariat s'efforce d'appeler 1'attention sur les

possibility de developpement et de trouver les moyens d'aborder et de financer 1-exploitation des ressources de 1'Afrique. Si les pays afnoaar.a

doivent se quereller entre eux, ils pouxraxent difficilement trouver une

meilleure pomrae de- discorde que la concurrence pour 1'expansion de leurs ressources, dans l'intergt de leurs populations. Le secretariat^

1'analyse et h la comparison d'une vingtaine de plans de developpement etablis par des pays afrioains, pretera volontiers son concours aux pays pour 1'elaboration de plans nouveaux ou la revision de plans anciens.

On entend parfois declarer que les problemes de 1'Afrique viennent non pas de 1'inexistence des capitaux mais plutot de 1'absence de projets suscep- tibles d'etre finances par les banques. II incombe a la Commission et au secretariat de mettre a l'epreuve le bien-fonde de oette these. L«

secretariat mettra a la disposition des trois sous-regions les services de trois de ses fonctionnaires les plus competents, ils collaboreront a a la preparation de pr,jets qui pourraient interesser les banques.

Parallelement a la tache qu'il poursuit sur le secteur de 1'indu.tria- lisation et de la planificati^n economique, le Secretariat va redoubler

d'efforts sur celui de 1-infrastructure; y compris les ressources hydrau- liques, les gisements mineraux, la cartographie, 1'energie et les tranapo;-,.

II entreprend une evaluation des besoins d'eau actuels et previsibles de.

pays africains et encourage un amenagement coordonne des bassins fluvxaux.

II a commence a assembler des donnees numeriques fondamentales sur les mineraux africains eVa entrepris une serie d'etudes sur toutes les for,,, d'energi,, dont, notamment,. 1'energie thermique, 1'energie hydro-eleotrxque,

le petrole et le gaz. Le ser-^ce cartpgraph!que: aide aotivement les ?ays

africains a dres.er la carte de leurs ressources connues. Des etudes sent

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actuellement on coure p"'1.^ determiner les moyeri3 les plus economiques de combler lee lacunes entre les moyens de transport des differents Etats.

L1Etude sur le developpemcnt des transports en Afrique (E/CN.I4/INB/46)

presentee au Comite permanent de 1!Industrie rend corapte des travaux du secretariat dans le domaine des transportsr Le secretariat --entreprend actuellement deux enc^-ieter; sur le probleme das pays dTAfrique sans acces a la mer8 En outre ? il se propose d'analyser les besoins en devises

etrangeres des projets d'investissement dans les transports et 1'influence des dons et pr§ts etrangers sur la structure des transports en Afrique.

Comme la Commission 2'a demande a sa oinquieire session, le secretariat at 1'OACI ont entrepris des etudes sur le transport aerien. Le rapport sur

les activites a. entreprondre en collaboration avec 1'Organisation de

I1aviation civile international pour I3 developpement des transports

aeriens en Afrique (e/(^ = 14/259) rend co.npte des progres realises jusqu'a

present.

A sa oin^udems session, la Commissior! avait prie le secretariat d'entreprer.drej en colla"Horation aXrec l'UIT, un programme qui comporte la creation de liaisons de telecommunications sur 1'ensemble du continent africain- A la presente session? elle devra voter une resolution comportant des depenses de 1'ordre de 200,000 dollars en 1965* Le reseau provisoire a haute frequence va necessiter vxi materiel disperidieux et les installations permanentes seront elles aussi tres ooiLteus3SD La Commission jugera sans doute opportun d'n.dre&sex inainbenant une demande speciale d;a3Sistance aux pays constructeura et aux services de telecommunications des pays indus trialised,

Dans le domaine de 1'agriculture? les decisions prises par la Commission au cours des cinq, dernieres annees ont etabli im programme de travaux essen- tiellement oriente vers les probleires d'economie agricole. Cela signifie que les aspects techniques de 1'agriculture doivsnt etre renvoyes a la FAO ou etudies avec son concours. La tache essentielle de la Commission econo- mique pour 1(Afrique porte sur la politique generale et la planification de

I1agriculture, en insisbant tout partioulierament sur le passage de 1'agri

culture de sutsis trance a 1' a(^riculture de marche.

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E/Cff.l4/SE'.l0l(Vl)

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Dans le domaine den echanges comraerciauXj la Commission s'est

preoccupee jusqu'ii present des problemes auivants i eifets des groupements economiques exterieurs sur 1!economie des pays africains, consequence des violentes fluctuations des prix des produits de "base, obstacles aux

echanges intra-africains=

Depuis quelque temps, le continent est divise en deux zones prefe- ren.tielles distincteso Cetie anoinalie est tout autant d'ordre politique que d'ordre economique et constitue peut-§tre la raison essentielle_ qui a incite si souvent des membres de la Commission a exprimer vigoureusement

leurs sentiments a ce sujet. On s'est efforce de montrer comment concilier 1'association de dix-huit pays africains au Marche comm-on avec les int^rets des pays africains et de determiner si cette association ferait ou non obstacle

aux decisions de creer des marches communs sous-regionaux et panafricains.

La preoccupation qu'inspirent les prix est comprehensible. L'effet

des fluctuations de prix sur les recettes d1exportation est desastreux.

Tant qu'on n'aura pas trouve une formule pour stabiliser les recettes des

pays en voie de developpement. le rythme de croissance de ces pays sera extremement inegal et lent. La Commission doit commencer a etudier serieu-

sement des mesures de s.tabilisationn Les pays d'Amerique latine ont deja

arrete un plan d1action au cours d'une reunion a Paris a laquelle assis- taient les ministres des six pays de la Communaute economique europeenne-

II y a tout lieu de penser que si les membres de la Commission s'entendent

sur un programme africain de developpement et sur une politique commune

a l'egard des problemes africains, differents groupements economiques seront

disposes a negocier avec l'Afrique,

Les recettes des pays en voie de developpement souffrent aussi de res

trictions quantitatives, de taxes a la consommation et.de restrictions

.tarifaires appliquees par 3es pays industrialises- 3n imposant oes charges

qui restreignent le marche des produits des pays en voie de developpement,

liraitant les recettes de ces pays et leur capacite d'expansion, les pays

foumisseure d'aide -r ^. mar^ feste^ent a l'enc^ntre de l'objet recherche.

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D'aucunsE se fondant sur les consultations de la Oommunaute economique europeenne £..vjtquelles certains Africains ont participe, croient deja. voir s'eriger les "bases d'une communaute afro-europeenne.- Mais on n'oubliera pas que les interets d'un cinquieme seulement de la population de l'Afrique ont ete pris en consideration au cours de ces de"batso En outre7 le type d'auto-suffisance envisage est de nature a provoquer des reactions hostiles en Asie, en Amerique latine, aux Etats-Unis et ailleurs. Le programme de la Commission pour les cinq prochaines annees en matiere d'habitat insistera sur la creation d'institutions pour financer le logement et aidera a, determiner le degre de formation requis et a, etatlir une coope ration avec les ecoles d1architecture, de genie civil et d'urbanisme qui existent en Afrique et dans les pays extra-africains, pour assurer aux hauts fonctionnaires une formation poussee.

En 1963, le secretariat n'a pas convoque la reunion annuelle d'experts de la protection sociale et du developpement communautaire car au cours des cinq dernieres annees, les resultats des travaux entrepris dans ce domaine n'ont pas ete particulierement enoourageants. Une etude detaillee de la structure, des forces et des "besoins actuels des communautes africaines est necessaire, mais, plutot que sur les protilemes eux-memes, il faudrait insister sur les moyens de les resoudreo En 19^4, la Section des affaires sociales sera reorganised et reunira du personnel de l'OIT? de l'UNESCX), de l'OMS et du FISE, La nouvelle section mixte s'attachera a. definir les problemes de divers groupes d'age et examinera des problemes comme les causes de la mortali'co ir.fsr.Hle; l'education des enfants d'age soolaire, la formation professionnelle et l'emploi^ 1'hygiene et la securite sociale.

Elle etudiera les moyens ie creer des instituts ruraux pour la formation d'animateurs rurauxj des cooperatives de consoramateurs et de producteurs;

des organismes de commercialisation qui permettraient d'obtenir le meillexir prix de la vente des produits agricoles et des prix raisonnables pour les marchandises importeesj des installations sanitaires et scolaires dans les regions rurales*

De concert avec les institutions specialisees interessees, elle 3'effor- cera de mettre au point des formules de reforme agraire.

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Page 10

Dan-?, lss ye^z ?'-''■ orvt r? cement ace*';■<.? r. 1!: ndup^ndaiice ; ,?. ! a'l.-oinis- tration publiquo o ;:ne in;pox-"fr-OG 0^7;-. ;al;:. ■ La Eiw. alo.: J.3 1' administration publique ooncsMt.rji'H hog t-.rior be sur la gs^tion dv. fjor^'j^iic-l; 1 'organisation et les methodcEj .'-•.> cou^clj Kvl^tam^, !■ : a^ln: otrav'.^ ties douaues. les marches de 1'Etat e!, das oollectiviteSj e-; 1-c-... -... ;■■■ a L.:.on locale.- '-o~t^

definition £iy.i:Lfie qu'i1) faud-^a prondie d^v cJ.f-:i-.ji:'./,.i-cns- sp-icialcs P-i'-i' aider, les. pays ,a- .^atvcriii1 a 1^uj*e 'be so ins on p :"'" -^^.---av o^ :: • ^.^ici.-rj ot autres teohnicieiiQ; e1;. stor.o-»dr'.otv"lo graphed. .'o,./;.-r ;■<:.-j-...; - "f-'.-y:. . an biireau, executants et au.troo a^nt:.* dor- cadroe suoalt^::^d£, ■-,'; ^rii:.:. O^.x-1; ete

prevusj ur.e cc:i:;ji^ri2.; ^.,- car^o-.-.ura c'.c la icr.ctxcn pub1 icao et direCteurs des e~olez 11., tio:? = lur V ;■■ vj;'.r\i'■"'■".itioiL ^t d:ur. couro de forn:'-tio?i pour les questionc d'or-!:;::-..^-::, ;t c_o r.'.tt'io:Vj. 0... ^fr.Aque de l'o"t c-t sz-.Afrique du nordo Pretcndre, coir^1 on le fait p^irioi1 , ^r.x\' '.. ^ ': difficile^ voiro iropoe3i"bloj de liberer den 1 jnc tiennaircs pour els Icti^libs poriodes de ":r.r. --

ne s ' ooci.ir^nl" v.as de bion a'T'^r lour po:*.~o/'i:)el, lov.rr d.^-i? ■>.:-j.Gt.ra"i rente^cnt i^^l'; 1 0"i .:;':.u ;; '■Ji-:'}y:.t:\\:c^:'s lo 1' aiv*; o:-l ^-ri-.vro o: ccnclai;

l'inefficacite- lo ,:. .^eta:'aav, ei:t convfti'.-a quo, v-.- t:i effor"

chaquc pa;;3 d'Afri.que do^rrait pouvoir, cUici c.c-jx c\\ trv.n *■■; anb, .iotar son aac^iL.'^rJi'.::-. ;-u ;^oii;..: C'v.v ^..-'■i^iov ;-r-T.u do icncti^n^aire- ?iationaux conpetents. Lof3 cont>..i.ll.--vs "-j^ior.r/j-i c;o. ooj-g titvent l? p^rsonnol de la division do lIr.c''7iini6tra-;..:f:.i ^Unliqu-j pou'* 3*\i ontreprenaro de courtes missionc pour 6.0^:1^:: C.:, CDMseilr1 et aidor a la rtor£"_nj sation de tel ou tel service.

Pour que les payn africaJnn benof5 c.Le>;t v" c\x:-:rZ'?v-'c ti^ toutG-^ ?.eo

formes d'aido i.ui lour ^"t offertes, il faudra ji "ol ,o;:"-^i:rie:i '-J aouie- tanca coordonne'.it I-^utr trci/-aijx» II est uiig iloi^vcs cv .1 :-o,u- r.>ci;r ■-■aient utilenent pre:.^. ^ : ■>.! n.^?it co dro^csr la 'll^t^ :>j;" ^jc- 0.' p.-?.zipta,r*c.-3

pcuii l&';nuo.U:. lo ^j:^ ;-ari:\t r.:-av«-=.t on >;-3Suro de roroller 0_os demandas

direo:'"es«

Le- secr-otariat .-.-^ao-v.velle la propooit:10"\ q.■.';.! a ..'"ito a la dernisre J8ts-

effet, I13 ?.yz lb;r.:- nctuol des .s&;-:nions ai/su-Mi! ^ n- -c p^-^-:^ p-^ a ±a pi-epa-- raticr? io ioc—avito rz-ui^v^^-.-Mr-^t. ^ L^o.v C^ ei- ne -?r:^r par. a.. . f^uverr

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E/CN.14/SR.10l(Vl)

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de consacrer aux travaux de la session toute 1'attention n^cessaire pour que les debats qui suivent soient vraiement fructueux,

Le secretariat suggere aussi que la Commission et ses organes subsi- diaires s'abstiennent de recommander 1'organisation d'un grand nombre de reunions, speciales et de fixer un calendrier trop rigide pour I1execution des diverses phases des projets, Dans des liraites raisonnables, le

secretariat devrait etre autorise a decider des reunions qui sont necessaires et a definir la methode a. utiliser pour examiner tel ou tel probleme.

Les dangers qui menacent 1' independance si re*cente de la plupart Etats membres sont le ch6mage, la pauvrete et la frustration des espoirs des masses africaines. Tant que ces conditions ,subsisteront, tout

groupement organist d'etre humains constituera une menace oontre la paix et la saine administration de l'Etat. II faut avoir le courage et la force d'ecarter cette menace.

La stance est suspendue a. 10h,25« elle est reprise a 11 heures.

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M. WINE (Rhodesie du Nord) declare que la dissolution de 1'ancienne Federation a constitue pour la Rhodesie du Nord le premier pas'vers I1inde pendence. Du temps de-la Federation, son pays a perdu quelque 35 millions de livres sterling princip.alement au profit de la Rhodesie du 3ud dont il deteste la politique. Son propre pays connalt tres bien la CM. s un bureau regional a ete etabli a. Lusaka et un groupe d1experts conseille aotuellement le Gouvcrnement sur le plan de developpement 1965-1970. II imports que les Nations Uhies etendent leurs activites a la moitie sud de l'Afrique, ou il.

reste a mener les dernieres luttes pour I1independance.

L'Afrique a subi recemment des malheurs et des echecs. La situation politique en Afrique Orientale, au Burundi et au Rwanda, est instable. Le . vent du enhancement a fait naltre bien des espoirs. Ifce fois la liberte politique acquise, il faut s-nger au bien %tre materiel. La solution du . probleme doit etre cherchee dans le developpement economique et social.

II est indispensable que les conditions de vie des masses atteignent le

niveau general du XXe siecle*

Le monde industriellement developpe a un devoir a remplir. Uhe partie du probleme reside dans l'ecart de plus en plus grand entre les pays avances et ceux qui sent en. voie de developpement. . i'.Afrique. eat. en re-tard : elle doit, pour combler cet ecart, passer au stade de la transformation et de la production. De leur cote, les pays evolu^s doivent etre prets a oonsentir des sacrifices. Le mot d'ordre doit etre s commerce, et non assistance.

La question d'un marche comrr.un africain a ete soulevee. A 1' heure actuelle les debouches sont trop restreints pour soutenir une Industrie de quelque

ampleur et, a longue echeance les pro jets com. uns sont encore la meilleure soluti.n, car ils pourront servir de base a. un marche commun africain.

La Hhodesie du Nord se rend compte de- 1•importance qu1 il y a a sup-

primer les barrUres commerciales. Les pays moins developpes doiverft par-

ticiper davantage au commerce mondial et la Rhodesie du Nord appuiera t-ute

action dans ce sens. lour montrer sa sincerity elle envisage, compte tenu

de ses obligations international, d'offrir un traitement privilegie au

Ghana, au Kenya, a la Nigeria, au Sierra Leone, au Soudan et a Zanzibar.

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Le Tanganyika et 1'Ouganda beneficient deje de conditions meilleurec. Cette offre est faite sans condition de reciprocity, raais iei. Wine espere que les pays interesses prendront des mesures analogues.-,

Son pays souhaiterait voir se tenir une conference sous-regionale de planification economique afin d1aider au developpement inaustriel. II espere egalement que 1'on tiendra compte des besoins de la Rhodesie du Eord lorsqu'il sera question de la formation du personnel technique et de

■recherche.

Ku oYLLA (Kali) dit combien son Gouvernement est satisfait de l'oeuvre accomplie par la CEA pour le developpement economique et social de l'Afrique. La plupart des programmes de la CEA sont deja entres dans leur phase de realisation et la Commission est devenue un instrument ines timable de I1 unite africaiiie, de cette unite qui releve certes d1 ideaux politiques mais dont la necessity se fait encore plus sentir lorsque I1on

considere les imperatifs economiques qui surgissent de par tout le continent- Car la realite eeonomique est la impitoyablement presente dans le sillage de la domination coloniale dont se relevent a peine les ^)tats membres de la Commission- L'Afrique est divisee en une multitude d'entites economiques trop restreintes pour s1assurer, chacune, une croissance economique veritable, Tot ou tard, les pays africains seront contraints de mettrs en commun leurs ressoufces, s'ils veulent constituer une force economique reellement viable^

L'integration des economies regionales et, a plus long terme, de l'economie du continent tout entier3 est une exigence des temps modernes.

Bien q.ue prosperes^ des iutats europeens ont du se grouper pour pouvoir soutenir la concurrence des geants de ce monde. L'Afrique n'en est encore qu1 a, la mise en place de programmes interimaires de developpement, destines a doter de ncuv&lles structures une economie traditionnelle caracterisee

jusqu'ici, presque essentiellement, par la cession de produits primaires bruts a des marches exterieurs et par I1absorption du surplus de production manufactured de ces derniers. Heanmoins, les structures d'une economie moderne commencenl, deja a s'implanter en Afrique et des programmes d1 in dustrialisation sont amorces. Toutefois, aucune industrialisation n1est possible si I1on ne dispose de debouchus qui debordent presque toujours

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des frcntieren poli + i-v-?- c+ qui soient aEsez vastes pour assurer l'ecoule- ment normal de la production, Llharmonisnticn des prograniir.es industrials et I1integration des economies rationales sont done 1'aboutissement logique de 1'unite africa.Lne, En dernier ressort, le veritable probleme reside dans le fait quo les rapports" qui determinent 1c procsssus dc la y.^oclucticn et la repartition des resources ne correspondent plus aux nouvelles conditions d'equil^biM du raonde modeme. Les structures cxistantes ont toujours joue en faveur des regions economique- .ant develcppeos c.u detriHient des regions desheritees. C'est cet otat de oheses cu1 il oonvient de clvanger si 1' on

veut sauv-ogardor la paix mondiale. .

L'cn dov.va p,-rv-nir a une repetition plus Squit.Vule du travail 'ehti-e toutes les rogior.s dn mondu, Ce+to r^piroiticn devra so tradmre da faccn concrete pr?.r la specialisation de oertaines regi-.i.s daiic des categories

determin&eN de production. Lc volume global de la prduction restera inuhango, puisqu1!! no sera pas affeote par cette rsparb:tio: du. tr-v.-iil, ■ .Hes dobouoh^s

ser-nt tsluc faci"! c:^nt assarcs au rnoyen de regimes appro?::ieG tendant ?. main- tenir une hrrmenie entre les pvi- a la production et les pi'i^. d! ecoulsnont,

II s'^i.t la d'uno veritable roroiution dens 1' 6cor: ^aie mondiale. Four qu'elle s' acco- -plisct, i'1. fa.it one Ion nations pr-.?r^e& ^isnt la volorte de oollaborei- cvoc les pj-.-o C^l:^:±t^ ^^in d1 c3 over lo niv.:.2U economic^ de ces dorrievj d im nivesu compv/-iule avec les exigences d'un nouvel eq^i] ibro economigue ^nd^.1, Ellca peurr/.i: procodor au tianE^ert dos exoedentc do leur productivity vers les pays en voie de develappoint en leur founiisGRiit des resscmcer- fin-no^r^, ':?c}ui?ov.os et soientifiques do facon a las aider a accroltre leur eoonomie. Ces-problfev.-b inter-osoe-t-au premier chef

1'Afriq.uo, qui est l'uno des regions les plus desberj t'ess du uiondo, .Le fait d'en'etro consoiont est vxie premiere etape cans la voie de leur solution.

Tov-o Ioj pays du monde, riches ot psuvres, co 7 dun iron t pr-chainev«.cnt a Geneve poux la Conference sur le commerce et le developpeiient. La positior.

qu'adoptera. 1« tiers ir.oncis sara dtoisivo dans la recbercha d'une solution

npuvelle a 1'equilibro economique du monde, Le rl'bat aotuel prendra sa

pleine si $ni flos-Uon. da-s lo contexte de la Conference de Geneve. Les dour

objectofs princip?.ux dcivent etrs les suiv^ts : tracluiro dari. les faits la

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cooperation entre les ^tats africains dans les domaines economique et social

afin de jeter des bases solides pour leur unite? contriouer au developpement

harmonieux des pays d'Afrique dans le cadre d'une economie dimensionnelle qui est sans conteste la meilleure voie qui s'offre a eux pour eriger leur

continent a l'echelle du monde d'aujourd1hui.

M. MA'MADOTJ (Guinee) declare que la sixieme session? venant quelques mois apres la Conference des Chefs d'Etats, marquera une etape decisive

dans 1'orientation de la CEA. Lfanalyse des precieux documents prepares pour la session met en lumiere les progres realises des cinq dernieres annees, mais aussi la complexity des problemes qui se posent a l'Afrique.

M. Mamadou se rejouit d'y retrouver de nombreux principes economiques et sociaux prones par la Guinee dans des conferences intemationales. ■

La tache principale des Etats membres est de liberer economiquement et politiquement le continent tout entier, et de lutter coiatre toutes les formes nouvelles d'assujettissement. A cet egard, la liberation economique est le probleme le plus complexe qui se pose aux i^tats africains mais ils pourrcni?

le re*soudre, en comptant sur eux-memes et sur i'appui de la solidarity inxer—

nationale.

Le representant de la Guinee tient a. faire une mention speciale des etudes consacrees au commerce, a. la Banque africaine de developpement, a.

I1 iiidustrie, au developpement *t a. la conjonoture, Sa delegation approuve la formation de comites sou3-regionaux officacos, les recommandations issues des travaux des differentes commissions techniques* le front commun preconise par le Comite preparatoire sur le commerce et elle souhaite qu'une resolution dans ce sens soit adoptee par la session. Elle encourage la tenue frequente de foires africaines, les echanges inter-africains, I1intensification de l'inventaire des ressources africaines et la formation acceleree des oadres.

Elle souhaite la creation d'un comite permanent pour le developpement.

A un moment ouy tant d1organismes s1interessent au developpement de l'Afrique, la necessite d'une coordination se fait imperieusement sentir.

Le programme est si vaste et si complexe qu1il ne laisse plus place a un

4parpillement des effortsj 'a la competition, aux doubles emp'lois. ' Toutes les

ressources financieres et humaines disponibles doivent etre mobilisees-

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Les chefs d'Etats atfricains ont promis leur concourse il ne reste plus qu'a agir. La Commission, soit seule soit en collaboration avec d'autres orga- * nismes, devrait desormais intensifier les realisations.

Le representant de la Guinee propose en conclusion de completer le "*

programme pour I964-I965 pour I1etude des sujets suivants ; conservation, amelioration et exploitation du cheptel, pecheries, lutte contre 1'analpha-

betisme (instruction des adultes), langues afrioaines, coordination des

organismes qui s1interessent au developpement de l'Afrique.

M. UWONA (Ghana) fait remarquer qu'en creant l'OUA, dont. l'objectif

final doit etre 1*etablissement d'un gouvernement d1union de 1'Afrique, les Btats africains ont pose les bases d'une structure politique dans le cadre de laqUelle ils peuvent entreprendre la reconstruction economique et sociale du continent. La Commission economique et sociale de l'OUA a regu pour instructions precises d'etudier la possibilite d1etablir une zone de libre- echange.en Afrique. Les decisions prises par cette Coiimission interessent les travaux de la C.EA : elle a en effet decide que des efforts doivent etre faits pour que la CEA agisse davantage en qualite d'organisme consultatif et technique aupres d'elle. L'objet de cette decision est d'unifier toutes les institutions qui travaillent au developpement economique de l'Afrique sous le controle de 1'OUA. Le Ghana a bon espoir que le Secretariat de la CEA acceptera le nouveau r&le qui lui est imparti et contribuera ainsi plus effectivement au developpement de l''Afrique. Depuis la derniere session

est intervonue la creation de la Banque africaine de developpement, et le delegue du Ghana .espere qu'elle entrera bientot en fonctions. Son capital initial

de 250 millions de dollars est faible, mais si'il est bien gere, il pourra biecttit s'enriohir de nouveaux capitaux pour le developpement economique.

Le mandat acutel de l'Institut afrioain de developpement economique et de planification doit etre e*largi pour s1 et enure a la formation en matiere de gestion de credits controles a, 1'usage des cultivateurs, d1ecoulement des produits agricoles et de comptabilite des prix de revient.

Les nombreux cycles d'Etudes et reunions organises durant l'annee ecou- lee ont 6te tres utiles, mais ne sauraient remplacer une formation universi- taire intensive du personnel ne*cossaire au developpement economique do 1'Afriquo

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Le secretariat devrait faire connaltre aux gouvernements membres tous les moyens dispcnible - dans ce domains*

Des missions industriellss ont paroouru differentes parties de I'Afrique, mais elles ne se coat peut 'etre pas arretees assez longtemps dans chaque

pays pour en examiner Routes les possibilites. II faut esperer que les rap ports seront s igneusement etudies et qu'ils seront ;;v.ivis d'une action

concrete.

Pour la GEA- la pcriode de planification a pris fin5 les oinq. proohaines annees doivent etre une periode d1action positive.

L'Afrique a un riche potentiel de respources qui doivent etre mises en valeur^ il faut promouvoir les 6changes internationaux grace a, 1'industria lisation. Quand les propres efforts de 1'Afriq.ue se revelent insuffisants, il faut faire davantage appel a I1aide exterieure qui permettra d'engendrer des richesses accrues permettant de poursuivre le developpement. Assistance in-ternationale ne veut pas dire charite internationale. Eh pr^tant l.eur concours, les pays etrangers reconnaissent tout ce qu'ils doivent aux vastes importc.tlonp de matieres premieres, africaines, et contribuent. a elargir les possibilites d1expansion des eohanges et des investissements interna tionaux, fin 1963j l'Afrique a accuse un deficit de la balance oommerciale de plus d'un million de dollars, fait qui souligne assez sa dependance vis a-vis de 1'aide exterieure. Seuls, des programmes d'industrialisation systematique a, I1echelle du continent pourront resoudre les problemes eco—

nomiques de l'Afrique*

Le Ghsaa a toujours preoonise la creation d'un marche commun af£ricain qui abaisa^rait ies ba^.-ieres artj ficielies entravant le developpement eco- nomique. Le Ghana fait toutefois des recervea nuant *x consequences pos

sibles, sur les marchbs existants; d'une association des Etats africains, Des negociations individuelles avec le Marche comri.un europeen, principal

olient de l'Afrique, ne pourraient jamais se faire dans une position avan- tageuse. En restant divisee, l'Afrique s'expose a 1'exploitation. Le Cftiana voudrait voir les relations economiques entre t'Afrique et lf Europe

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sur un pied a1 egalite plus grande.- LUfrique devrait^tre en mesure de fournir non seulement des matieres premieres, mais encore des produits finis

et non finis. .... .... :

■ ■ En ce-qui. conceme les communications-; certains pro jets, portant notam- raent sur les telecommunications, sur un rese.au coordonne d1 aviation civilo et sur la1 navigation maritime, pourraient etx.e immediatement mis en oeuvre.

Les pays afrioains doivent saisir I1occasion que leur offre la Confe rence sur le commerce et le developpement pour assurer I1expansion de leurs economies par le commerce. Des mesures appropriees doivent etre prises a la presente session pour consolider encore le front africain uni.

M*' ADOSSAM (Togo) suggere a la Co.siaicsion d'.attirer 1'attention des Etats Meffibres qui n1 ont pas encore fait.de demande sur les services dfas

sistance technique qu1 elle petit leur fournir, ..-.■■

Comme I1a fait remarquer le Secretaire"exeoutif, une annee ne suffit pas a la preparation de tousles documents necessaire's a 1'etablissement d'orga- nismes permanents. C1est ainsi que la Banque africaine de diveloppement existe sur le papier, mais il" faudra encore du temps avant qu'elle ne cont inence a! fonctionnsr. A 1'avenir,"' les pro jets, tel celui de 1'Union afri caine de paiements, devront"etre abordes avec moins de hate et apres mure

reflexion*

La delegation du .Togo reoonnalt elle aussi que l'on tient trop de reu

nions. Etant donne la penurie d(experts, les pays africains ne peuvent se permettre de les envoyer sans cesse a 1'etranger, surtout quand une si grande partie de leur temps est atsorbee par des discussions ideologiques

"inutiles- II faudrait etablir un equilibre raisonnable entre les reunions

vraimenl indispensables et et les cours de formation qui sont essentiels

pour le progres oconomique et s^uial de 1sAfriqne-

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Pour realiser le progres. .economique et social de I'Afrique, et pour venir a bout de. la pauvrete et de 1'analphabetisme,, il faudrait .^laborer une "doctrine universelle en on 9 an $ les principes d1 une education rationnelle et d'un developperaent harmonieux* C'est ainsi que pourra se realiser la- veritable unite africaine. . ■ "'"■■... . ....

Depuis l'independance, de nombreux pays africains ont ete le theatre de crises. En particulier un probleme militaire a surgi. L1influence etrangere s'est souvent fait sentir sur les peuples africains, les incitani;

a lutter entre eux. II en est resulte une instability politique qui a pro—

voque la fuite de capitaux pourtant. bien necessaires. - ■ ■ "'-

'lie processus d'industrialisation doit tenir ooitipte des ressburces :

reelles : agricoles, naturelles et huraaines. L1introduction de nouvelles

industries dtit se faire avec soin, pour assurer leur coordination aveo les

plans nationaux de developpemeht. II faut'en courage r tan't' 'I1 ihdustrie le-' gere que l'industrie lourde, afi'n- de consolider l'ecoriomie et de reduife: le

otCc«£e, La creation d'un front commun est'le premier pas vers tin taarche : comm'un africain qui permettra aussi d1 ameliorer les relations, politiques, Les industries, des divers.Etats doivent etre cooiplementaires pour eviter .; ■ un desequilibre du developpementw

Les "transports constituent un probleme epineux en Afrique. II convient de developper les moyens de communication qui jouent un role vital dans le progres economique. -■.■■.-.*. ...

Le probleme du logement devient encore plus aigu s les loyers augmentent sans cesse, en raison souvent de 1'etablissement d'ambassades dans les

capitales. . . ,

En agriculture, la reiorme agraire est un.probleme crucial. L1expe rience des pays non africains devrait aider l'Afrique a. eviter I1usage de la coerciti n qui n'est jamais recommandable. II faudrait creer de nombreuses cooperatives admicistrees par un personnel africain comrenablement forme*

II faudrait egalement ameliorer; 1! elevage, oar de trop nombreux pays ..:

importent de la viande au lieu d'accroitre leurs propres ressources. , ■ L. ■.,:

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l/cn.14/sr..ioi(vi)

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M. SAUBA (Fonds monetaire international), parlant sur 1*invitation du President, declare qu'en 1963 vingt pays, dont dix~huit afrioains, sont devenus membres du Fonds. Le Kenya vient d'y etre admis et Zanzibar a pose"

sa candidature. Le Ponds compte maintenant 103 membres. Les pays membres

qui eprouvent des difficulty's temporaires de balanoes des paiements peuvent

obtenir une aide sous forme de droits de tirage ou de credits "stand-by",

Bien que le Fonds ne finance pas le developpement, il a permis a certains

pays d'eviter une interruption de leurs programmes de deVeloppement et a ainsi contribue a leur expansion economique.

Ces dernieres annees, de nombreux pays produoteurs primaires ont vu fluotuer les revenus de leurs exportations, Le Fonds a eHudie les moyens

d1aider a resoudre ce probleme, et il a decide en fevrier 1963 d'instaurer un nouveau mode de finanoement oompensatoire permettant d'aooorder une aide

finanoiere supplementaire aux pays souffrant temperairement d'un deficit de la balance commerciale. Le BrSsil et la R6publique Arabe Unie ont d4ja

profits de oette nouvelle mesure^

En 1963, les transactions totales du Fonds ont diminue par rapport

aux annees pr^oedentes, en partie en raison de Involution relativement

favorable de la situation des paiements de certains pays producteurs primaires* Les tirages totaux de quinze pays, dont deux afrioains, se

sont sieves en 1963 & 330 millions de dollars. Les credits non utilises

ont et<§ de l'ordre de 1600 a 1700 millions de dollars. Les sommes disponiblss auz termes d!accords stand-by se sont aocrues en 1963, atteignant aujourd'hui

1750 millions de dollars. Parmi les pays africains qui ont fait appel aux

ressources financieres du Fonda ou qui ont conolu des accords de credit stand-by, figurent l!Afrique du Sud, l'Ethiopie, le Ghana, le Liberia, le

Maroo, la Republique Arabe Unie et le Soudan.

Par ses activites d!assistance technique et de consultation, le Fonds a fait benefioier ses membres de son expe"rienoe en matiere monetaire et finanoiere. En 1963, le Fonds a envoye dans douze pays d'Afrique de»

missions annuelles de consultation et, dans neuf pays, des missions

speciales chargees de conseiller les gouvernements, sur leur demande,

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en matiere de problemes financiers et economiques.

Au Congo (Leopoldville), le personnel du Fonds a fourni ces dernieres armies de facon ininterrompue des oonseils et une assistance techniques.

A la.fin de 1962, sur la demande du Gouvernement oongolais et du Secretaire general des Nations Unies, le Ponds a prepare un plan d'unification des

monnaies a l'occassion de la reintegration du Katanga au Congo, et a partioipS, au d4but de 19£3 a sa raise en oeuvre. En 1963, il a oonseille le Congosur des mesures de reforme des changes et a oontribue a -leur application. En raison de la situation exceptionnelle du Congo, ie Fonds a etabli un: programme special d'assistance technique bxlx termes duquel il reorute et paye1 un'certain nombre d«experts qualifies en questions economiques et financi^res.

, Au Liberia, le personnel du Fonds a participe a la preparation d'un programme de reforme financiere et d'administration de la Dette, et un oonseiller resident a ete d6taoh4 pour presider a la mise en oeuvre du programme qui a ete complete par un accord standr-by.

En vued'aider les nouveaux pays membres, notamment oeux (i'Afrique,, a organiser leurs systemes monetaires et fiscaux, le Fonds a entrepris de reunir un personnel specialise dans les questions fiscales compose d'experts en regime, .fiscaux, en adjninistration fisoale, en procedure budgetaire, etc., II est egalement en train d'etablir une commission d'experts des banques centrales, chargee de conseiller les pays membres desireux de creer des banques; centrales ou d'amSliorer les banques existantes, Plusieurs pays afrioians ont deja demande au Fonds des experts de ce genre, notamment pour des postes de conseillers et des postes superieurs d'execution.

Le Fond-s etudie l^s^ moyens d'ameliorer et d'acoroltre l'utilitfi de son programme,de formation, et en lance un autre a 1-intention de ses nouveaux meabres afrioains francophones,

■ Le Fonds desire vivement aider les pays membres africains a rSsoudre, s4par^ment ou en commun; leurs problems monetaires et financiers, et il

met a leur disposition son experience dans ce domaine.

- Mr. CHIHBUJLff (Organisation Pour 1'alimentation et ^agriculture),

prenant la parole sur 1'invitation du President, declare que le rapport

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sur la situation de V alimentation et de 1'agriculture en Afrique au

cours des oinq dernieres- annces, prepare par la FAO (^OH.14/238) montre-que *

1'agriculture n'a pas pleinement joue son rSle, n'assurant ni 1'alimentation 5 des populations de 1'Afrique en aooroissement rapide ni suffisamment de .

reooltes ou d'economies de devises, D'apres les estimations de la FAO, le volume de la production agricole en Afrique ne s'est acoru que de 7 pour-100 environ de 1958/59 a 1962/63, alors que la population africaine a augments de pres de 10 pour 100. Pour les produits alimentaires, 1-augmentation de la production est estimee a 6 pour 100 seulement ce qui represente une

diminution de 4 pour 100 par habitant pour la pSriode de cinq ans. En de"pit du caractere notamment insuffisant des statistiques afrioaines, ces chiffres montrent.quelle est approximativement la tendance generale. Dtapres certains signes, la situation s'est un peu am^lior^e en 1963/64 mais il n'est guere protable que la production agricole en Afrique se soit aocru suffissmment au cours de cette periode pour ezercer une influence sensible sur le

dSsequilibre entre production et population qui s'est forme" au cours de ces

dernieres anne*es. ■

Sans parler de l'insuffieance de son taiuc d'accroissement general, la production agricole a fait 1'objet de flotations annuelles importantes et notamment dtune baisse de 4 pour 100 en l96l/62. La principle raison en est 1'irregular!te des precipitations en Algftrie,'au Maroc et en Tunisie;

il semble, heureusement, que les oonditions atmospheriques et les reooltes aient dans .1'ensemble ete plus favorables en I963-I964.

Comme les pays ont remedie aux insuffisances de leur production par une augmentation de leurs importations, le deficit da la production par

habitant a probablement et6 tres superieur a la reduction des disponibilit^

alimentaires par habitant.

La Caiapagne centre la faim et le Congres alimentaire mondial qui s'est tenu en juin 1963, ont contribu^ a appeler 1'attention sur les insuffisances du regime alimentaire dans lea pays en vole de development. Le niveau "

de la consommation alimentaire en Afrique n'a guere progressa. Si, dans la

plupart des regions, la ration de calories parait assez satisfaisante par

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rappcrt aux besoin oeloulfic, la fceneur en prot-eincs et en vitamines du regime alimentaire reste pres<iue partout inferieure au niveau considero oorame neoessaire a un bon etat de sante,

Quant aux importations et aux exportations, comme une grande part -;c 1'aocroiBseoent des importations africaines, en particulier c5r'alieres est due a 1'application de la Public La^ 48O des Etats-Unis, cette

augmentation n'a heureusement pas eu pour consequence une diminition doe devises si necessaires. a 1'importation de biens d'equipement pour

^execution des plans de developpement. Sur le plan dea exportations, les prix des exportation agricoles sur les marches mondiaux se sont maintenus, en 1963, au-dessus du niveau de 1962. Bien qu'on puisse

attrituer oet etat de choses a des produits specifics tels quele sucre, les; oe^ales, le cacao, le cafe et le sisal, 11 se peut que' des modifications de caractere plus permanent soient intervenues dans la structure du commerce mondial. Les efforts en vue d'ameliorer la situation des produits agrioolee

sur les marches mondiaux doivent se poursuivre. De 1958 a 1962, le volume des exportation agricoles de l'Afrique a augments de pres de 20 pour 100 mais en raison de la chute des cours, les recettes ont diminue en fait de 3 pour 100 environ. Compte tenu de l^aooroissement du cout des produits manufactures sur les marches mondiaux, le pouvoir d'achat des recettes des exportation agricoles ahaiasede 6 pour 100 au cours de la periode de cinq ans, De plus, la demanded1 importation des produits agricoles dans le& ±>i industrialises s(est ralentie pour diverses raisons telles que I'acoroisscmont

de la production interieure et les ameliorations techniques.

A la session de la Conference de la FAG qui s'est tenue en novembre "06^, trois aspects principaux des problemes commerciaux ont ete relev^s : la

site d'ahaisser les "barrieres aux importations d'origine agrioole, la nec

d'une plus grande stabilite des prix mondiaux des produits agriooles et

de prix plus remunerateurs. II a ete generalement reconnu que le troiji^nio

point, considere en meme temps que la deterioration des termes de 1'echange

des produits agricoles3 represente le probl'eme fondamental le plus ardu

concernant les marckes agricoles mondiaux. On a beauooup insiste a la Confe

rence -sur le fait que les problemes commeriaux doivent Stre abordes de conceri

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e/ch,u/sr.ioi(vi)

Page 24

et xa »0 esp,re ,ue Ces, ainsi 4« Xa 0—e s. Xe

a.vexoppe.ent, au cours do Xa^ueXXe eXXe somite oouer »

dera la question.

intervenues dans Xe nord-ouest de X Atrx4

de

ter.es SOnt

Unie. D6S prooet, 4-inflation d-a^iouXteuxs su, .^ X s

d-^«- ^ ^ ^^ ^ l, dans de

tives de production. Le credit agr fonoier a ete

a to t?4O im etatlissement de oredit lonoi^x

■»"■"■ WO"1** '

e u. rVinr,a 3, I1 lie Maurioe et ^

oonSommation interieure, par exemple au Ghana,

Tanganyika.

„„ ,rt. l rr r::r r

^. i taJTriCulture de subsistanoe a l'agncuxxux

le passage de I1agriculture ^x^essaires pour faoiliter

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