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Un rôle régional à assumer

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In medio stat virtus

Q u o t i d i e n n a t i o n a l

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M e r c r e d i 6 j a n v i e r 2 0 2 1

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In medio stat virtus

Gisements de fer de Gara Djebilet

L’entrée

en exploitation prévue pour

cette année

Découverte en 1952, l’entrée en exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, située dans la wilaya de Tindouf, est prévue au courant de cette année. Page 6

In medio stat virtus

TESTS DE DÉPISTAGE DE LA COVID-19

Les frais remboursés à 100 % Page 3

Procès du P/APW FFS de Béjaïa

Trois mois de prison ferme requis contre Haddadou

P. 2

Coupe de la CAF

La JSK qualifiée sans peine

P. 16

Résolution de la crise libyenne

Le rôle de l'Algérie souligné par HDC

P. 5

www.cresus.dz

Sur le plan strictement sécuritaire, ce sont évidemment les tensions qui agitent la scène régionale que le Haut Conseil de Sécurité n’aura pas manqué d’examiner alors qu’une guerre a éclaté depuis

près de deux mois au Sahara occidental. Page 3

LES ATTENTATS AU NIGER CONFIRMENT L’APPROCHE DU HAUT CONSEIL DE SÉCURITÉ

Un rôle régional à assumer

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Quotidien national, édité par la SARL CELIGNE Éd. & Com.

DIRECTEUR DE PUBLICATION SAMIR MEHALLA

celigned@gmail.com redaction@cresus.dz Tel : 021 65 51 98 REDACTEUR EN CHEF SAID MEKLA

Rédaction/Administration MAISoN DE LA PRESSE TAHAR DjAoUT 1, RUE BACHIR ATTAR 1er MAI - ALGER

Marketing : 0770 150719 dp@cresus.dz

Site: www.cresus.dz R. C. : 15B 0808682- 09/00 Impression : EPE/SPA SIMPRAL 20 rue de la liberté Alger Tirage :

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021 73 71 28 021 73 30 43 Fax. :021 73 95 59

ACTUALITÉ

CRÉSUS # 531 DU MERCREDI 6 JANVIER 2021

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PRoCèS DU P/APW FFS DE BéjAïA

Trois mois de prison ferme requis contre Mehenni Haddadou

Le procès du président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Béjaïa, d’obédience FFS, s’est tenu hier, au tribunal de la ville. A l’issue de l’audience, le procureur de la République a requis trois mois de prison ferme à l’encontre de Mehenni Haddadou, poursuivi pour «outrage à corps constitués» et «non-respect d’une décision de justice ».

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a exprimé son soutien à Nordine Mzala, maire de la commune Chabet El Ameur (wilaya de Bou- merdès), suspendu par l’administration et injustement poursuivi en justice

Dans une vidéo mise en ligne hier sur la page Face- book officielle du parti, Louisa Hanoune explique que ce dernier ainsi que son adjoint sont poursuivis en justice pour des affaires liées à des passations de marché public, à la dilapidation des deniers publics ainsi que l’attribu- tion de couffins de ramadhan à des personnes qui ne devraient pas en bénéficier. Louisa Hanoune rappelle que ce maire « élu démocratique-ment et aimé par les quelques 45 000 concitoyens de sa commune », a, tout son mandat durant, pris des initiatives et des décisions pour le bien-être des citoyens de Chabet El Ameur. Elle a pu elle-même le constater, précise-t-elle, lors de son déplacement au niveau de cette commune. Pour elle, les décisions prises par ce responsable, soucieux du bien- être de ses électeurs l’étaient dans l’unique but d’amélio- rer leurs conditions de vie. A titre d’exemple, elle nous

apprend qu’il a entrepris des travaux d’urgence « lors- qu’un mur d’une école menaçait de s’effondrer et mettait la vie des élèves en danger ». Elle atteste ainsi de sa bonne foi et de ces nombreux engagements qui ont per- mis d’améliorer le quotidien des habitants, citant à ce sujet la « rénovation d'une conduite d'eau en acier rouillée et percée où s'infiltraient des eaux usées » et qui fait aussi l’objet d’accusations fallacieuses. Et à Louisa Hanoune d’asséner : « Il n’a pas attendu le débat au niveau du Gouvernement sur les zones d’ombre pour agir. Il militait pour arracher des projets de développe- ment ». A propos de l’affaire des couffins de ramadhan, Louisa Hanoune fera remarquer que sur 19 prévenus, seulement 2 sont encore poursuivis à ce jour, le maire Nordine Mzala et son adjoint Ahcène Bouzerzour. Et pourtant assure-t-elle, les personnes bénéficiaires des couffins « supplémentaires » étaient en l’occurrence, comme l’ont constaté les juges après les témoignages et auditions de l’instruction, » des personnes vraiment nécessiteuses, pas des proches de ces deux respon- sables». La secrétaire générale du PT estime que le maire

devrait plutôt être « remercié et encouragé», pour ses décisions avant de dénoncer « l’acharnement de la justi- ce contre le Parti des travailleurs». Soulignant que ces accusations ont été montées de toutes pièces à l’époque où « l’ancien gouvernement exerçait des pressions sur le Parti des travailleurs », ajoutant que Mzala et son adjoint ont été considérés comme coupables, sans même «avoir pu bénéficier de la présomption d’innocence». Il est alors évident pour Hanoune que tout ceci n’est qu’ «un monta- ge », parce que, selon elle, l’élection d’un responsable issu du PT par les habitants de cette commune, « déran- ge », car faisant de son mieux pour « améliorer le quoti- dien et les conditions de vie des citoyens ». Louisa Hanoune appelle enfin à « l’arrêt de ce genre de pra- tiques » à l’encontre des « personnes soucieuses du bien- être de la population », n’ayant pour seul tort que leur « appartenance politique ». Enfin, il faut signaler que ces affaires sont encore en cours de traitement devant le tri- bunal compétent de Dellys, où des audiences doivent être programmées devant le juge, l’instruction étant achevée.

S. Chaoui

IL EST PoURSUIvI DANS DES AFFAIRES LIéES à DES PASSATIoNS DE MARCHé PUBLIC

Louisa Hanoune défend le maire de Chabet El Ameur (Boumerdès)

L

e verdict dans cette affaire dite des « habitants des chalets de Sidi-Ahmed », est mis en délibéré pour le 19 janvier en cours. A sa sortie du tribunal, le P/APW de Béjaïa, entouré de dizaines de citoyens et militants venus lui apporter soutien et solidarité, a rendu « hommage » à tous les présents, promettant de poursuivre son combat mal- gré les poursuites judiciaires. « Nous n’al- lons pas nous taire et nous allons continuer le combat », a-t-il déclaré. Haddadou a dénoncé « le harcèlement judiciaire contre beaucoup d’élus », ajoutant qu’« il est de notre devoir de les soutenir et de militer contre l’injustice ».

Pour rappel, les faits de cette affaire remontent à 2018 quand des élus APW, APC et des parlementaires se sont déplacés à Sidi Ahmed, commune de Béjaïa, pour porter aide et assistance à un groupe de citoyens menacés d’expulsion de leurs domiciles situés dans une concession attri- buée au groupe LaBelle par l’ancien wali Hamou Touhami.

« Haddadou avait alors pris la parole et défendu les citoyens concernés », expli- quait récemment le Front des forces socia- listes (FFS), dans une déclaration. Se vou- lant plus explicite, le P/APW de Béjaïa, a tenu avant son procès d’éclaircir l’opinion publique sur les tenants et aboutissants du dossier, à travers une vidéo partagée sur sa page Facebook. « Dans cette affaire, on a joué notre rôle de médiation entre les citoyens et l’administration », a-t-il soute- nu, reconnaissant avoir tenu des propos qu’il ne regrette pas à l’encontre de cer- tains policiers, leur disant « au lieu de pro- téger les citoyens, vous protégez la mafia du foncier ». « La parcelle de terrain appar- tient au Parc national de Gouraya (PNG), et elle est incessible et ne doit pas être cédée à un investisseur », affirme Mehenni Had-

dadou, ajoutant détenir tous les documents de ce qu’il avance. Pour lui « l’attribution de l’assiette de terrain par l’ancien wali a été faite de manière anti-réglementaire sans prendre l’avis du directeur du PNG ».

Cependant, l’arrière-pensée de ces procès intentés contre les élus de Béjaïa est « ailleurs ». « Nous savons bien que ces pour- suites et cet acharnement constituent une manière de nous sanctionner, car nous avons adopté le choix du peuple en rejetant l’ élection présidentielle du 12/12, NDLR), boudée par le peuple », a-t-il révélé.

« LIvRE NOIR SUR LE FONCIER » Le FFS s’était montré solidaire avec son P/APW, qualifiant la convocation et procès intenté contre Haddadou d’« affaire politi- co-judiciaire orchestrée de toutes pièces

». Le FFS a exigé à cet effet « la levée immédiate des poursuites contre le cama- rade Hadadadou Mehenni ». De leur côté, les élus de l’APW de Béjaïa ont, lors d’une session ordinaire tenue en décembre, adopté une résolution politique de soutien dans laquelle ils se sont élevés « contre l’acharnement judiciaire » que subit le

président de l’APW et dont « le seul objec- tif est de déstabiliser nos instances élues

». En tout état de cause, le P/APW de Béjaïa promet de ne pas se taire et de divulguer tous « les dépassements et toutes les violations » ayant trait à l’attri- bution du foncier dans la wilaya. « Un livre noir sur le foncier » sera prochainement publié et rendu public devant les citoyens et une session de l’APW sera tenue à l’effet de « demander une annulation officielle des concessions et actes administratifs ».

A.M.

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ACTUALITÉ 4 3

CRÉSUS # 531 DU MERCREDI 6 JANVIER 2021

L

a réunion n’a pas été annoncée à l’avance comme à l’accoutumée, ce qui peut signifier que la séance de travail s’est tenue dans le cadre de l’urgence. or, si le communiqué officiel a évo- qué certaines des priorités qui ont fait l’objet d’un examen des hauts responsables des questions sécuritaires, il semblerait que c’est en fait la situation générale dans la région qui a poussé le Président de la République à convoquer ce Conseil, afin de reprendre aussi en main ce volet important au lende- main d’un Conseil des ministres au cours duquel Abdelmadjid Tebboune a constaté un relâchement au niveau de quelques départe- ments ministériels et de plusieurs wilayas.

FRONT SOCIAL

Ainsi, le Haut Conseil de Sécurité semble s’être penché sur les dossiers économiques, sociaux, par rapport au contexte particulier de la pandémie afin d’évaluer les répercus- sions de cette crise sanitaire alors que des défaillances ont été répertoriées par les ser- vices de la Présidence et les services de sécu- rité spécialisés dans le suivi des questions sociales. «Après avoir donné la parole aux membres du Haut Conseil de Sécurité sur les points inscrits à l'ordre du jour, le Président de la République a instruit la prise de toutes les mesures nécessaires à l'effet du soutien d'une forte impulsion économique, notam- ment après la stagnation induite par la Covid-19, la chute des prix du pétrole et la mise en place d'un Plan d'encouragement et d'incitation en direction des producteurs en associant les secteurs, privé et public.» Parce que la mauvaise gestion peut dans cette conjoncture provoquer un mécontentement, source de troubles à l’ordre public.

TENSIONS RÉGIONALES Sur le plan strictement sécuritaire, ce sont évidemment les tensions qui agitent la scène régionale que le Haut Conseil de Sécu- rité n’aura pas manqué d’examiner alors qu’une guerre a éclaté depuis près de deux mois au Sahara occidental occupé et que la résistance sahraouie se montre déterminée à poursuivre sa lutte armée contre les forces royales qui tyrannisent les populations civiles autochtones. Si bien que le Président Tebboune appelle à maintenir «la vigilance à tous les niveaux afin de permettre à l'Algérie d'enclencher les étapes importantes à venir en adéquation avec les défis de l'année 2021, à la lumière des développements inédits survenus récemment dans la région, et par-

ticulièrement dans l'espace régional voisin.»

« Les développe- «ments inédits» voulant visiblement faire allusion à ce retour aux armes au Sahara occidental et à la normali- sation des relations entre le voisin marocain et l’Etat sioniste, avec toutes les consé- quences géopolitiques que cela suppose.

COïNCIDENCE NIGÉRIENNE Samedi, c’est au Niger que des attentats ont été perpétrés dans deux différentes loca- lités dans la partie occidentale.

Des attaques qui ont causé cent morts et de nombreux blessés civils selon un premier bilan, alors que ce pays partage une frontière de plus de 900 km de long avec l’Algérie qui a d’ailleurs exprimé son

soutien en rappelant sa disponibilité à accompagner les pays voisins dans la lutte contre le terrorisme. «L'Algérie présente, en ces douloureuses circonstances, ses vives condoléances aux familles endeuillées et réitère sa solidarité pleine et entière avec le gouverne-ment et le peuple frère du Niger et demeure convain- cue que ce pays voisin saura faire face, dans l'unité de son vaillant peuple, aux défis immenses qu'impose ce fléau abject.

Un communiqué du ministère des Affaires étrangères qui enchaîne «sur l’engagement de l’Algérie indéfectible à soutenir les efforts internationaux et régionaux visant à éradiquer le terrorisme.»

Nordine Mzala

Les assurés sociaux affiliés à la Caisse nationale des assurances sociales des tra- vailleurs salariés (CNAS) peuvent désor- mais prétendre aux remboursements de leurs frais engagés pour les examens de scanner et autres tests PCR pour diagnos- tiquer la Covid-19.

Le directeur général de la CNAS Lah- faya Abderrahmane a en effet révélé hier la démarche à suivre pour bénéficier des prestations des indemnités relatives aux examens de remboursement des tests de dépistage de la Covid-19. Ainsi, pour bénéficier de ces compensations finan- cières, les personnes concernées doivent se présenter à l’agence de Sécurité socia- le dont ils dépendent avec les documents suivants: la prescription (L'ordonnance) en fonction de l'examen effectué, le rap- port médical pour le scanner pour la détection de la Covid-19, les résultats des tests médicaux pour le test biologique par RT-PCR (Covid-19) et enfin les résultats des analyses médicales pour le test biolo- gique rapide de l'antigène CovID-19. Il a souligné que le remboursement se fait à 100%, quel que soit le taux de couverture sociale et le nombre d’analyses. Le direc- teur général de la CNAS a rappelé dans ce cadre que cela concerne les tests de dépistage PCR, les tests antigéniques et par scanner. Ainsi, le test PCR est rem- boursé à hauteur de 3 500 DA, 5 000 DA pour le test par scanner et 1 500 DA pour les tests antigéniques. D’ailleurs, une enveloppe de 24 milliards de dinars a été allouée au remboursement des tests de dépistage de la Covid-19 durant le pre- mier semestre 2021, a également annon-

cé le directeur général de la CNAS, Lah- faya Abderrahmane, lors de son passage dans une émission d’une chaîne privée.

S’exprimant par rapport à la prise en charge de l’opération de rembour- sement des frais liés aux tests de la Covid 19, il précise que le montant qui sera déboursé par la CNAS n’affectera pas la trésorerie de la caisse. Néanmoins, le pre- mier responsable de la CNAS espère que cette pandémie ne durera pas plus long- temps. Pour rappel, le gouvernement a décidé l'octroi d'aides financières aux citoyens dans les frais engagées pour les examens médicaux pour déceler le virus

de la Covid-19 dans le cadre des condi- tions et modalités d’amélioration des remboursements des prestations médi- cales relatives à la Covid-19. Le Premier ministre avait rappelé les orientations du Président de la République quant à la nécessité d’apporter tout le soutien et l’assistance aux citoyens, notamment en ces moments difficiles caractérisés par la crise sanitaire liée à la Covid 19 c et qui a fortement impacté toute la population, en particulier les plus démunis d’entre elle selon un communiqué de la chefferie du gouvernement.

Rabah Karali

TESTS DE DéPISTAGE DE LA CovID-19

Les frais remboursés à 100 %

LES ATTENTATS AU NIGER CoNFIRMENT L’APPRoCHE DU HAUT CoNSEIL DE SéCURITé

Un rôle régional à assumer

Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé une réunion du Haut Conseil de Sécurité, avant-hier, abordant un ensemble de dossiers urgents dont celui relatif aux

tensions dans la région…

MÉDIATION DE LA RÉPUBLIQUE

Karim Younès insiste sur l’impartialité

Le Médiateur de la République, Karim Younès, a mis l’accent lundi à Aïn Defla, sur l’importance de l’impartialité dont doivent faire preuve les délégués locaux fustigeant ceux qui s’adonnent à la politique.

"Il est absolument nécessaire pour les délégués locaux représentant l’instance de la Médiation de la

République d’être impartiaux et d’écouter en permanence les doléances afin de s’acquitter de leur mission avec les plus grandes chances de réussite", a soutenu M. Younès qui intervenait lors d’une rencontre avec des représentants de la société civile dans le cadre de sa visite dans la wilaya. Observant que la médiation réussie est celle consolidant la

transparence, le sens de la proximité ainsi que les

droits de l’homme, il a noté que tout comportement

impartial de la part du délégué est à même d’exacerber

les tensions et d’"envenimer" une situation donnée. "Le

délégué local de la Médiation n’est ni un wali, ni un

juge, ni un avocat, ni même la voix du peuple dont les

représentants sont, comme tout un chacun le sait, les

élus pour lesquels il a placé sa confiance pour plaider

sa cause", a-t-il déclaré. Pour lui, l’une des principales

qualités que doit avoir un délégué est assurément celle

inhérente à son sens de l’écoute, soutenant que bien

des situations à première vue inextricables ont eu un

dénouement heureux à la faveur d’une bonne écoute

du citoyen. "Ce n’est guère une sinécure, je vous le

concède, mais ne pas écouter le citoyen, c’est

l’encourager à barrer la route et à s’adonner à toutes

sortes d’incivilités", a-t-il estimé, observant que tout

problème a une solution à condition qu’il soit posé avec

l’ensemble des données y afférentes. Le Médiateur de

la République a, par ailleurs, fustigé tous les délégués

locaux de son instance s’adonnant à la politique à la

faveur de leur activité, relevant que cet état de fait est

à même de nuire à leur crédibilité aux yeux de l’opinion

publique. "Il faut laisser la politique aux partis et aux

associations et ne se concentrer que sur son travail",

a-t-il martelé.

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ACTUALITÉ

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CRÉSUS # 531 DU MERCREDI 6 JANVIER 2021

CoNCoURS PoUR LES IMAMS oFFICIANT EN FRANCE

105 prétendants pour 63 postes

Le Secrétaire d’Etat adjoint améri- cain aux affaires du Proche-orient, David Schenker, devra effectuer dans les prochains jours une visite diploma- tique de travail en Algérie. Cette visite interviendra dans le cadre d’une tour- née diplomatique de David Schenker au Moyen-orient ainsi qu’en Afrique du Nord, du 3 au 12 janvier en cours, a annoncé le Département exécutif fédé- ral des Etats-Unis chargé des relations internationales. Les trois pays concer- nés sont, selon le communiqué du département exécutif fédéral améri- cain, l’Algérie, la jordanie et le Maroc.

S’agissant des raisons de cette tournée, le communiqué précise que les discus- sions porteront sur la coopération éco- nomique et sécuritaire, au cours des- quelles le responsable devra aborder

«l’engagement profond des Etats-Unis pour la promotion de la prospérité éco-

nomique, la paix et la stabilité au Moyen-orient et l’Afrique du Nord».

Lors de cette visite, la question du Sahara occidental devra certainement

être abordée, notamment après la reconnaissance par le président sor- tant, Donald Trump, de la «souveraine- té marocaine sur le Sahara occidental».

LES USA DE DoNALD TRUMP FoNT LE FoRCING

David Schenker en visite en Algérie

P

lus de 105 imams ont concouru, hier, pour le poste tant convoité, d’imam à la mosquée de Paris où seuls 63 postes sont réservés.

L’examen oral a été axé sur trois volets ; com- préhension du Coran, culture générale et langue française devenue une matière indis- pensable qui sera utilisée pour s’adresser aux fidèles parmi la communauté musulma- ne établie en France. Les 63 imams qui seront sélectionnés devront ensuite poursuivre un perfectionnement en langue française en Algérie et en France. Tous les candidats ayant réussi le concours écrit sont invités à passer l’examen oral à l’Ecole nationale de forma- tion et de perfectionnement des cadres des Affaires religieuses et des Wakfs à Dar El- Imam Mohammadia (Alger). Les candidats qui réussissent au concours suivront une for- mation dans un laboratoire des langues mis en place en coopération avec l’ambassade de France en Algérie afin de renforcer les com- pétences linguistiques des imams qui seront appelés à transmettre le message de l’Algérie et celui de l’Islam à la communauté musul- mane. Selon le témoignage des Français eux- mêmes, le discours des imams algériens est le meilleur de toutes les tribunes des mos- quées de France. Le président français Macron avait déclaré en février dernier que son pays «n'accueille pas d’imams venus d’Algérie, du Maroc et de la Turquie». Depuis des années, les imams sont envoyés depuis leur pays d’origine qui les forme et les paye.

Ainsi un imam envoyé par l’Algérie touche un peu plus de 2 000 euros par mois en plus

d’un logement de fonction. Actuellement on dénombre 120 imams algériens qui officient à travers le territoire français. La Grande Mosquée de Paris où officie un imam algérien Chemsedine Hafez a sous son autorité quelque 200 mosquées en France sur 2 000 lieux de culte musulman est contrôlée par le gouvernement algérien. Désormais, ils

seront formés dans des instituts spécialisés dans un contexte de déradicalisation. La France et l’Algérie ont signé en 2015 une convention pour que des imams algériens envoyés en France puissent être formés en harmonie avec les exigences de la Répu- blique. Cent imams ont été envoyés depuis 2018 par l’Algérie pour diriger des prières en

France. Un des pôles les plus modérés de l’Is- lam de France est depuis longtemps l’Islam algérien de la Grande Mosquée de Paris.

Cette dernière est depuis des décennies pro- priété algérienne. Les imams de la Mosquée de Paris sont souvent nommés par l’Algérie, elle est cofinancée par l’Algérie.

M. T.

DON DE SANG

Lancement

d'une campagne nationale

Une campagne nationale de don de sang, devant s'étaler tout au long de l'année, a été lancée hier depuis Alger dans le but

d'approvisionner les hôpitaux et établissements de santé en cette substance vitale. Organisée par la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), en coopération avec le Croissant-Rouge algérien (C-RA) et les Scouts musulmans algériens (SMA), cette initiative, dont le lancement a été supervisé par le ministre du Commerce, Kamel Rezig, est placée sous le slogan «Je donne mon sang ... je sauve une vie». L'objectif est d'approvisionner les hôpitaux et établissements de santé en cette substance vitale, notamment en cette conjoncture sanitaire marquée par la propagation de la Covid- 19. Pour les organisateurs, cette campagne intervient «en soutien à l'Agence nationale du sang (ANS) et pour assurer une meilleure prise en charge sanitaire des citoyens, notamment ceux qui sont hospitalisés pour une intervention chirurgicale et ont grandement besoin de cette matière vitale». A cette occasion, le ministre du Commerce a affirmé que le don de sang «est une action solidaire et humanitaire par excellence» qui traduit les plus belles formes de cohésion entre les composantes du peuple algérien, de l'homme d'affaires au simple citoyen, soulignant que cette initiative «est la plus belle et la plus grande chose qu'une personne fasse en solidarité avec ses frères, notamment en cette circonstance sanitaire». A ce propos, Rezig a rappelé que son ministère a mobilisé au cours de l'année 2020, en coordination avec les commerçants et les industriels, plus de 14 tonnes de différents produits, affirmant que «la solidarité ne s'exprime pas uniquement en denrées alimentaires, mais également en la chose la plus précieuse que possède l'homme». Les personnels du secteur à travers l'ensemble du territoire national sont mobilisés pour la réussite de cette caravane, a indiqué le ministre. Pour sa part, le président du CAPC, Mohamed Sami Akli a rappelé que l'année 2020 était difficile pour les citoyens algériens qui ont tiré des leçons de solidarité. Il a également fait état de 5 millions de masques médicaux distribués au niveau national. Le lancement de la campagne de don du sang a pour objectif de semer l'espoir faisant de 2021 une année de solidarité et de relance de l'économie nationale, a mis en avant le responsable du CAPC, affirmant que «l'organisation œuvre à la réussite de cette opération».

Pour sa part, le président du comité de wilaya du CRA, Mahfoud Belhout a mis en exergue les campagnes de don de sang menées par son association l'année dernière en faveur des familles et patients. De son côté, le commandant général des Scouts musulmans (SMA), Abderrahmane Hamzaoui, a appelé tous les secteurs à la coordination et la coopération pour minimiser les répercussions de la pandémie en adhérant à la campagne nationale de don du sang et prêtant main forte aux malades qui ont besoin de cette matière vitale.

La compagnie nationale aérienne Air Algérie a été très mal évaluée par le site spécialisé Airline Ratings qui a révélé vendre- di dernier le classement des meilleures compagnies aériennes à travers le monde. Air Algérie est pour sa part très loin de figurer parmi les 20 premières compagnies, vu que son évaluation par le site a été très peu élogieuse. L’évaluation de site Airline Ratings englobe pas moins de 400 compagnies aériennes et se base sur plusieurs critères comme l’historique des incidents à propos les- quels le site d’Airlines ratings a déclaré que «toutes les compa- gnies ont des incidents chaque jour et nombre d’entre elles ont des problèmes dans la fabrication de l’avion, pas des problèmes opérationnels de compagnies aériennes», avant d’ajouter que

«c’est la façon dont l’équipage gère les incidents qui déterminent une bonne compagnie aérienne d’une compagnie non sûre».

outre ce critère, le classement se base également sur l’ancienne- té des avions. La compagnie nationale Air Algérie, avec son éva- luation d’une étoile sur sept, est en bas de la liste des compagnies les plus sûres de classement de ce site, ce qui fait d’elle l’une des compagnies les moins sûres du monde, à côté d’Iran Aseman Air- lines et Nepal Airlines.

AIRLINE RATINGS CLASSEMENT 2021

Air Algérie mal classée

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ACTUALIT É 45

WWW.CRESUSDZ.COM CRÉSUS # 531 DU MERCREDI 6 JANVIER 2021

« L

'Algérie joue un rôle très impor- tant dans la stabilité de la région. La paix n'est pas loin en Libye et en tant que représen- tant d'une organisation qui s'occupe de la médiation, il faut impérativement coordon- ner (...) avec l'Algérie qui joue le rôle clé dans la situation, un rôle absolument posi- tif», a déclaré Harland à l'APS, à son arrivée à Alger à la tête d'une importante déléga- tion. Ce dernier a indiqué qu'il discutera avec les autorités algériennes de «la situa- tion en Libye qui est à un moment important de son processus de résolution de la crise».

De son côté, le conseiller spécial chargé de l'Asie et de l'Afrique auprès de HD Center, oumaia Sedik, a indiqué que l'analyse du Centre pour le Dialogue Humanitaire «est

proche et converge avec l'approche algé- rienne qui fait partie des pays qui n'ont aucun intérêt ou ambition en Libye, sinon les soucis d'y instaurer la paix et la stabili- té», soulignant que «la convergence des points de vue avec l'Algérie est la principale raison de la visite de l'organisation aujour- d'hui. L'Algérie est aussi parmi les pays qui s'investissent activement, afin d'aider les Libyens à recouvrer et réinstaurer la souve- raineté nationale», a-t-il ajouté.

Par ailleurs, oumaia a fustigé «l'ingérence de certains pays dans les affaires internes de la Libye sous prétexte d'œuvrer à y instau- rer la paix et booster le processus de paix.

L'ingérence de ces pays ne fait que compli- quer la situation qui va bientôt prendre 10 ans», a-t-il déploré. Interrogé sur le proces-

sus de dialogue en cours en Libye qui est marqué notamment par l'entente des belli- gérants sur l'organisation des élections le 24 décembre 2021, oumaia a indiqué que «les intentions sont bonnes, sauf que les parties en conflit sont réticentes en ce qui concerne le respect et la mise en œuvre des engage- ments pris». Selon le conseiller spécial de HD, «le rôle des pays voisins peut être déter- minant dans la dissipation de ces mésen- tentes». Le Centre pour le dialogue humani- taire (HD) est une organisation de diploma- tie privée basée en Suisse et fondée sur des principes d'humanité, d'impartialité, de neutralité et d'indépendance. Sa mission est d'aider à prévenir, atténuer et résoudre les conflits armés par le biais du dialogue et de la médiation.

RéSoLUTIoN DE LA CRISE LIByENNE

Le rôle de l'Algérie souligné par HDC

Le DG du Centre pour le Dialogue Humanitaire (HD Center), David Harland, a souligné lundi dernier à Alger «le rôle clé» que joue l'Algérie dans la stabilité de la région et de la Libye, notant

qu'il est «impératif» de coordonner avec l'Algérie vu son rôle «positif» dans la résolution de la crise libyenne.

L'Algérie et la Mauritanie ont réitéré leur volonté de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la santé, et ce au terme de la visite de travail effectuée lundi dernier par le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid à la tête d'une importante délégation. Une volonté exprimée lors d'une rencontre ayant réuni le Premier ministre mauritanien, Mohamed ould Bilal, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospita- lière, Abderrahmane Benbouzid et le ministre délégué auprès du ministre de la Santé, chargé de la Réforme hospitalière, Ismail Mes- bah, où il a été question de la signature prochaine d'un accord dans le domaine sanitaire. Le Pr Benbouzid avait été reçu par son homo- logue mauritanien, Nedhirou ould Hamed avec lequel il a évoqué nombre de dossiers relatifs au secteur de la santé dans les deux pays. Cette audience a été également l'occasion pour les membres du comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de la Covid-19 de passer en revue les efforts déployés par les autorités algériennes pour endiguer la propagation du virus. Le staff médical mauritanien a exposé, pour sa part, les différentes «entraves» qui se dressent devant les autorités mauritaniennes dans la lutte contre la pandémie, citant en particulier le «manque flagrant» de l'oxygéno-thérapie. Exprimant, dans ce cadre, son souhait de réali- ser une unité de production de cette matière vitale, le ministre mauritanien a relevé l'importance de recourir à l'Algérie pour l'ac- quisition de médicaments, avant d'appeler à la création de groupes de travail qui se chargeront de définir les différents domaines de coopération dans le secteur de la Santé. Le ministre mauritanien a également appelé son homologue algérien à «assister son pays»

pour la mise en place d'un système de veille et de suivi des épidé- mies, l'Algérie jouissant d'une expérience leader dans ce domaine.

Aussi, a-t-il plaidé pour le renforcement de la coopération algéro- mauritanienne dans le domaine de la réforme hospitalière, la for- mation et la recherche scientifique, la maintenance en sus de l'échange des données dans le domaine sanitaire. Pour sa part, le

ministre délégué auprès du ministre de la Santé chargé de la Réfor- me hospitalière, Ismail Mesbah, a mis l'accent sur la ressource humaine qui doit être, selon lui, placée au centre des préoccupa- tions sanitaires des deux pays. Mesbah a assuré que la solidarité entre les deux pays frères se veut le meilleur des engagements pour développer les relations algéro-mauritaniennes. Le Pr. Ben- bouzid a fait part de la disposition de l’Algérie à apporter les aides indispensables à ce pays frère dans le domaine de la santé, non seulement dans l’objectif de faire face à la pandémie Covid-19, mais de consolider aussi la coopération à moyen et long terme. Le ministre de la Santé a effectué une visite de travail d'une journée en Mauritanie à la tête d’une mission médicale de solidarité com- posée de membres du comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de la Covid-19, en sus de spécialistes et de techniciens, et munie d’aides médicales.

ABDERRAHMANE BENBoUzID EN vISITE EN MAURITANIE

L’aide de l’Algérie sollicitée

DJERAD S’ENTRETIENT AVEC LE CHEF DU

GOUVERNEMENT TUNISIEN

Prochaine visite en Algérie de Mechichi

Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a invité le chef du gouvernement tunisien Hichem Mechichi à effectuer une visite en Algérie lors de son entretien lundi dernier au téléphone avec le chef du gouvernement tunisien, Hichem Mechichi, indique un communiqué des services du Premier ministre. Djerad et Mechichi ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des liens de fraternité, de solidarité et de coopération qui existent entre les deux pays ainsi que leur volonté commune d’œuvrer pour leur renforcement et leur consolidation continue, souligne le communiqué. Selon la même source, les échanges entre les deux parties ont permis de passer en revue l’état des relations bilatérales et les opportunités de coopération algéro- tunisienne, dans la perspective de l’organisation des échéances que les deux pays préparent, notamment la grande Commission mixte de coopération. Lors de cet entretien téléphonique, le Premier ministre a félicité le chef du gouvernement tunisien pour l’accession de la Tunisie à la présidence du Conseil de sécurité des Nation unies pour le mois courant. Les deux parties ont procédé lors de cet entretien, à «un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun en relevant, avec satisfaction, la concordance des vues des deux pays sur la situation dans la région et en réaffirmant leur attachement à la poursuite et au renforcement de la concertation bilatérale sur l’ensemble des ces questions».

FRAIS D'INSCRIPTIONS AUX EXAMENS NATIONAUX

Mise en place d’une plate-forme de paiement

électronique

Le ministère de l'Education nationale a informé hier dans un communiqué, les parents d'élèves et les candidats libres concernés par les examens nationaux session 2021, qu'ils sont en mesure de régler les frais d'inscription de ces examens via la plate-forme électronique conçue à cet effet. Le ministère a fait savoir que le paiement des frais d'inscription à ces examens s'effectue grâce à la carte Eddahabia via la plate-forme de paiement électronique conçue à cet effet et ce, à travers le lien : https://epay.education.gov.dz. Ce service est raccordé à la plate-forme numérique d'Algérie Poste, a souligné la même source, ajoutant que l'accès à cette plate-forme s'effectue grâce à un nom d'utilisateur et un mot de passe écrits sur le formulaire d'inscription délivré par les directeurs des établissements de l'éducation pour les élèves scolarisés et accessible sur les deux sites d'inscription à ces examens en ce qui concerne les candidats libres. Pour rappel, les inscriptions aux examens nationaux ont débuté le 3 janvier et se poursuivront jusqu'au 28 janvier en cours.

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E

n effet, le ministre des Mines Mohamed Arkab a déclaré hier que toutes les dispositions ont été prises pour que cette mine, l’une des plus grandes au monde, soit effective- ment exploitée. Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, le ministre a mis en avant l’importance de certains pro- jets phares de son secteur dans l’optique effective de la relance économique, et ce conformément aux orientations du prési- dent de la République Abdelmadjid Teb- boune, émises à l’occasion du dernier Conseil des ministres, consacré à l’évalua- tion de certains secteurs, dont celui des Mines. Dans son intervention, Arkab a fait savoir que parmi les projets phares de son secteur, dont les travaux de mise en exploi- tation sont assez avancés, figurent les deux mégas gisements de fer de Gara Djebilet, situés dans la wilaya de Tindouf, recelant quelque 3,5 milliards de tonnes de réserve, d’une teneur de 56%, pouvant produire 12 millions de tonnes/an, dont une partie sera exportée et une autre utilisée par les acié- ries nationales. Le ministre des Mines a révélé que le partenaire étranger «d’un pays ami», chargé de l’exploitation de ces gisements, a déjà été retenu et qu’il s’agit, désormais, de lancer sa production, «le plus vite possible». Mohamed Arkab précise que ce dernier devrait générer plus de 3 000 emplois, dont un millier pour lancement de sa première phase d’exploitation. Parmi les autres projets miniers, le ministre cite, par ailleurs, les importants gisements de phos- phate situés dans les wilayas d’Annaba, de Souk Ahras et de Tébessa, en phase de redi- mensionnement, aux fins d’optimiser leur

rendement. Il précise que ces derniers recè- lent quelque 2 milliards de tonnes de réserves et qu’ils vont «très prochaine- ment», entrer en exploitation, après que le choix définitif sera fait parmi les 12 parte- naires étrangers potentiels qui ont fait part de leur intérêt à les exploiter. Pour prévenir la survenue de possibles conflits juridiques concernant la gestion de ces gisements, dont une partie de la production sera trai- tée localement, il signale que de solides équipes d’experts nationaux ont, d’ores et déjà, été retenues. Parmi les 20 000 sites miniers répartis à travers le territoire, et dont une large partie abrite des produits

non ferreux et des métaux rares, inexploi- tés à ce jour, Mohamed Arkab cite la mine de plomb et de zinc d’oued Amizour, dont il signale qu’elle fait, actuellement, l’objet de travaux pour hâter son entrée en produc- tion. Le ministre fait, en outre, état de la présence d’une quarantaine de gisements de marbre et de granit «parmi les meilleures qualités dans le monde», mais peu ou pas exploités, dont l’Algérie impor- te, curieusement, environ 500 000 tonnes, pour un montant estimé à 200 000 millions de dollars. Le ministre fait état de la matu- ration d’autres projets à concrétiser, dans le courant de 2021, visant à mettre en

exploitation des gisements de produits non ferreux, à l’exemple du carbonate de cal- cium, du manganèse, de la barite et de la bentonite. Pour élargir davantage encore la base minérale du pays, l’intervenant annonce qu’une vaste opération de recherche minière à travers l’ensemble du territoire a été lancée, en s’aidant pour cela, de moyens géophysiques et de télédétec- tion aéroportés. Parmi les produits miniers ciblés et déjà recensés, l’invité fait notam- ment part de celles de l’or, du tantale, du silicium, du lithium, du cuivre, du soufre, des poli-métaux et autres pierres pré-

cieuses. Hafid M.

GISEMENTS DE FER DE GARA DjEBILET

L’entrée en exploitation prévue pour cette année

Découverte en 1952, l’entrée en exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, située dans la wilaya de Tindouf, est prévue au courant de cette année.

Plus de 825 000 tonnes de ciment ont été produites en 2020 par la Société des ciments de Hamma Bouziane (SCHB) de Constantine, relevant du Grou- pe industriel des ciments d’Al- gérie (GICA), a indiqué hier le

P-DG de la SCHB, Mustapha Kebbous. «L’année 2020 a été difficile compte tenu des mul- tiples contraintes engendrées par une situation sanitaire par- ticulière due à la propagation de la Covid 19, néanmoins la pro- duction de la SCHB a atteint plus de 825 000 tonnes de ciment sur une capacité instal- lée de 1 million de tonnes de ciment», a expliqué le respon- sable. Dans ce sens, il a ajouté que la conjoncture sanitaire et la fermeture des frontières ont influé sur le plan d’action de la cimenterie Hamma Bouziane, qui s’apprêtait à changer le ban- dage, pièce maîtresse du four considéré comme «l’organe noble de la ligne de produc- tion». Et de détailler que l’opé- ration, lancée avec le concours d’experts étrangers a été inter- rompue après le rapatriement des superviseurs étrangers au lendemain de l’apparition de la Covid 19. «La SCHB a œuvré non sans peine à assurer la pro- duction de ciment», a déclaré le P-DG de la SCHB, précisant que

les ingénieurs de la cimenterie et de la Société de maintenance de l’EST SME, ont fait de leur mieux pour entretenir la chaîne de production et réparer les pièces défectueuses. A ce titre, Kebbous a indiqué que la SCHB, qui avait bénéficié il y a 4 ans d’une opération de maintenan- ce de ses installations, nécessite de «grandes opérations de mise à niveau pour permettre le maintien de ses capacités et optimiser davantage son poten- tiel de production». Le respon- sable a mis en avant «les prouesses» réalisées par la

cimenterie en matière de diver- sification de la production avec la production de ciment résis- tant aux sulfates (CRS) et le ciment HTS (haute teneur sulfa- te), dont les premiers essais étaient «concluants». Par ailleurs, le P-DG de la SCHB a annoncé que la cimenterie en collaboration avec la Société des ciments de Ain El Kebira (SCAEK) de Sétif, s’apprête à organiser une opération d’ex- portation de 50 000 tonnes de ciment (35 000 tonnes de pro- duits de la SCHB) vers l’Afrique de l’ouest.

SoCIéTé DES CIMENTS DE CoNSTANTINE

825 000 tonnes produites en 2020

É CONOMIE

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SUSPENDUS À LA RÉUNION DE L’OPEP+

Les prix du pétrole en petite hausse

Dans un marché qui attend fébrilement la décision de l’Opep+ sur son niveau de production de février, prévue plus tard dans la journée, les prix du pétrole s’appréciaient hier en début de séance européenne. En fin de matinée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars gagnait 0,65% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 51,42 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de février grimpait de son côté de 0,80% à 48,00 dollars. A l’entame de leur première séance de l’année, les deux contrats de référence du brut ont touché des plus hauts depuis respectivement le 3 mars et le 26 février dernier, à 53,33 dollars et 49,83 dollars, avant de battre en retraite en début de séance américaine. Les investisseurs et observateurs de marché restaient suspendus hier à la décision du cartel de producteurs, composé des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs alliés via l’accord OPEP+. Ces derniers ont entamé avant-hier leur premier Sommet ministériel de 2021 afin de définir le niveau de production du mois prochain mais, face aux désaccords, ils ont choisi de remettre au lendemain leurs discussions. L’alliance est, en effet, partagée entre une approche prudente, qui passe par le maintien en l’état des coupes actuelles, et la tentation de réinjecter jusqu’à 500 000 barils quotidiens sur le marché le mois prochain, à l’image de ce qui avait été décidé en décembre pour janvier. Ces deux lignes sont incarnées par les deux poids lourds de l’accord: l’Arabie saoudite d’un côté, chef de file du cartel, la Russie de l’autre, qui emmène les alliés.

«La discorde entre les membres de l’alliance de producteurs a refait surface hier», a commenté Tamas Varga, analyste de PVM, car les perspectives de «l’équilibre entre l’offre et la demande ont changé» depuis la précédente réunion de décembre, «la nouvelle souche du virus ayant, selon toute vraisemblance, retardé la reprise de la demande tant attendue».

R. E.

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ENVIRONNEMENT 47

WWW.CRESUSDZ.COM CRÉSUS # 531 DU MERCREDI 6 JANVIER 2021

A l'abri d'une frêle cabane aux confins du Bangladesh, deux frères qui vivent chichement de la cordonnerie sont les maîtres de deux des derniers chiens de chasse de Sarail, une précieuse espèce canine du pays, autrefois révérée et désormais menacée d'extinction, qu'ils n'ont pas les moyens de sauver.

G

rand, athlétique, efflanqué, le poi- trail puissant, les oreilles pointues et un pelage bicolore, ce beau chien de race est apparenté au lévrier du Bengale. originaire de Sarail, localité bangla- daise frontalière de l'Inde, dont il porte le nom, l'animal loué pour sa fidélité a été révé- ré au Bangladesh durant des siècles. Sa vue perçante, ses qualités de chien de chasse et de garde étaient fort appréciées dans l'armée et la police. Désormais, seules quelques dizaines de Sarails pure race subsistent dans le pays, selon les spécialistes, dont deux jeunes spécimens mâles de deux ans, jumeaux identiques, qui appartiennent aux frères Rabidas, cordonniers de profession.

Leurs chiens de chasse, dont la pointe de la queue blanche est caractéristique, présentent un pelage charbonneux, des pattes blanches, et une gueule elle-même tachée de blanc et passent le plus clair de leurs journées enchaî- nés ou couchés dans la cabane de leurs maîtres. "Bien des familles ont possédé un Sarail, mais de nos jours, rares sont celles qui en ont un et, le plus souvent, pour garder leur maison ou en hommage à cette part de l'his- toire locale", explique à l'AFP Topon Rabidas, le cadet des cordonniers, âgé de 38 ans, dont la famille en a fait l'élevage durant des géné- rations. "Mon grand-père nous a demandé de garder au moins deux de ces chiens à la mai- son en mémoire de nos ancêtres. j'ai tenu ma promesse et je protège encore ces chiens", déclare à son tour son aîné joton, 40 ans,

"aujourd'hui, je doute que notre prochaine génération en perpétue l'élevage". Si les deux frères sont fiers d'avoir hérité de ces chiens

comme le veut la tradition familiale, ces belles bêtes leur coûtent tout de même fort cher à élever.

MOINS DE 40 SPÉCIMENS Dans un pays où environ 30% des 168 millions d'habitants vivent en dessous du seuil de pauvreté, la possession d'un Sarail pour animal de compagnie est un véritable luxe pour leurs maigres ressources de cor- donniers. Aussi, ils avouent accoupler leurs molosses pure race à de simples chiennes du voisinage dont les progénitures leur rappor- tent jusqu'à 500 dollars par spécimen. Ces sommes leur permettent ensuite d'acheter les énormes quantités de viande de bœuf et de poulet que dévorent chaque jour ces bêtes rares. Des passionnés de Sarails multiplient les critiques à l'encontre des frères, leur reprochant de nuire aux perspectives de l'es- pèce sur le long terme. "Nous ne sommes pas en mesure de produire de meilleurs élevages, faute de nourriture, de médicaments et d'es- pace suffisants pour ces chiens de chasse", argue Topon, "nous sommes constamment confrontés à des difficultés. jamais nous n'avons reçu d'aide financière pour continuer

à élever ces chiens". A cent kilomètres de chez eux, des propriétaires de Sarails, habi- tants fortunés de Dacca, capitale du pays, ten- tent, eux, de préserver l'espèce grâce à quelques moyens gouvernementaux alloués pour sa sauvegarde, après l'échec de mesures instaurées dans les années 70. Kaiser Tamiz Amin, propriétaire de Sarails depuis vingt ans, a créé une page Facebook dédiée aux échanges d'informations sur l'espèce mena- cée. Selon ce banquier de 58 ans, il resterait de 30 à 40 Sarails pure race à peine dans le pays. Le célèbre chien semble "avoir évolué à partir du croisement du lévrier anglais, que les Britanniques ont importé, avec des chiens de chasse déjà présents au Bengale, qui appartenaient généralement à des notables", raconte ce passionné. Aussi veut-il croire que l'espèce, qui semble promise à une extinction inévitable, peut encore être sauvée, mais à condition d'investissements et d'efforts rapides et constants. "La bataille restera ardue, mais nous vaincrons !", affirme-t-il,

"avec l'aide d'experts (en génétique), nous espérons retrouver la perfection originelle de la race d'ici quelques années".

AFP

CHIEN DE CHASSE DU BANGLADESH

Le Sarail, une espèce canine à sauver

L'Agence nationale des déchets (AND) va élaborer pro- chainement son premier rapport national sur l’état de la gestion des déchets pour l’exercice 2020 qui sera "une réfé- rence" en matière d’informations et de données dans ce domaine, a annoncé, hier à l'APS, le DG de l'AND, Karim ouamane. L'élaboration d’un rapport national de l’état de la gestion des déchets va permettre à tous les acteurs d’avoir une vision claire sur l'état de la gestion des déchets durant l’exercice 2020 et leur procurera, ainsi tous les indicateurs et les informations nécessaires pour prévoir une bonne gestion des déchets dans le futur", a expliqué M. ouamane.

Tout en relevant que c'est la première fois que les experts de l'AND élaborent un tel rapport, il a souligné que ce docu- ment permettra, également, aux autorités publiques de pla- nifier au mieux la gestion des déchets dans le futur et ce grâce aux données et aux innombrables informations contenues dans ce rapport. "Ces données et informations vont démontrer ce qui se passe réellement sur le terrain en matière de la gestion, du recyclage et de la récupération de toutes sortes de déchets (dangereux, ménager, solides etc)", a-t-il encore expliqué. Il a ajouté qu'après la valida- tion de ce rapport par la ministre de l'Environnement, il sera largement diffusé (en version numérique) afin de per- mettre à tous les acteurs de le consulter pour bénéficier de ses riches données. Une cinquantaine de start-up ont béné- ficié en 2020 de l'accompagnement dans le domaine tech- nique encadré par les experts de l'AND et ce afin qu'ils puissent réaliser leurs projets notamment dans le domaine de recyclage et de récupération des déchets, a indiqué M.

ouamane. "En plus de l'accompagnement technique, l'AND organise au profit des jeunes start-up et porteurs de projets innovant des conférences en ligne afin qu'ils disposent de la bonnes notions et informations dans le domaine de la ges- tion des déchets", a ajouté le responsable.

Tout en rappelant que le ministère de l'Environnement avait mis en place une cellule pour l’accompagnement de ces projets, il a assuré que les portes de l'AND sont

"grandes ouvertes devant tout porteur de projet innovant ou universitaire désirant activer dans le domaine de la ges- tion des déchets".

éTAT DE LA GESTIoN DES DéCHETS EN 2020

Elaboration prochaine du 1 er rapport national

LE PAYS NOURRIT L’AMBITION

DE «ZÉRO ÉMISSION»

À COMPTER DE 2025

La Norvège dépasse 50%

de voitures électriques vendues

La Norvège est devenue en 2020 le premier pays au monde où les voitures électriques ont représenté plus de 50% des nouvelles immatriculations annuelles, selon les chiffres d'un organisme spécialisé publiés hier. Selon le Conseil d'information sur le trafic routier (OFV), les véhicules électriques ont eu une part de marché de 54,3% l'an dernier contre 42,4% un an plus tôt. Les quatre modèles neufs les plus vendus dans le pays nordique - Audi e-tron, Tesla Model 3, Volkswagen ID.3 et Nissan Leaf - étaient tous à propulsion électrique.

Le cinquième - la Golf de Volkswagen - a une version rechargeable mais les statistiques ne distinguent pas les types de motorisation. Les ventes de voitures électriques pour décembre ont battu un nouveau record mensuel, à 66,7%, portées par l'arrivée de nouveaux modèles, montrent les chiffres de l'OFV. Plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, la Norvège est aussi une pionnière de la mobilité électrique grâce à une politique fiscale extrêmement avantageuse.

Contrairement aux voitures diesel ou essence très lourdement taxées, les voitures propres y sont

notamment exemptes de quasiment toute taxe, ce qui les rend

compétitives à l'achat. Le pays nordique, où l'électricité est quasi intégralement d'origine hydraulique, nourrit l'ambition que toutes ses voitures neuves soient "zéro émission" à compter de 2025.

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C

ette dotation financière a été affectée à ces deux com- munes, à la faveur d’une visite d’inspection effec- tuée, dimanche, par le wali Djilali Doumi, à leur niveau, pour s’enquérir des préoc- cupations de leurs habitants. L’enveloppe a été repartie à raison de 200 millions de da pour la commune de kettara et 140 millions pour celle d’oum Lâadham , qui a, également, bénéficié d’un lot de 60 aides à la construction rurale, a-t-on ajouté de même source. Durant cette visi- te de travail du wali, ce dernier s’est rendu au niveau de la zone d’habitations de "Bouikla", à 120 km au sud de Djelfa, où il a visité une école primaire, qui a été dotée, à l’occasion, d’une citerne de gaz propane.

ALIMENTER LES CITOyENS EN EAU POTABLE

Cette même zone a, aussi, bénéficié d’un projet pour le forage d’un puits, des- tiné à alimenter les citoyens en eau potable, outre le renforcement de sa salle de soins avec une ambulance. A oum Lâadham, le wali a procédé à l’inaugura- tion d’une salle polyvalente, qui a été, aussi, dotée d’une ambulance, outre un projet de forage d’un puits et de revête- ment du stade communal avec une pelou- se. L’opportunité a donné lieu à une ren- contre des autorités locales avec les représentants de la société civile des communes de Kettara et d’oum Lâadham, durant laquelle ces derniers ont exposé

les préoccupations et doléances des citoyens liées notamment à la promotion de la source thermale de Kettara, en tant que facteur de développement écono- mique dans cette région. Les autres doléances exposées sont relatives à l’ex- tension du réseau d’électrification rurale, la création de postes d’emploi, et la révi- sion de la tarification de l’électricité, en l’intégrant dans la tarification des

wilayas du sud. A cela s’ajoute le problè- me de manque des enseignants, la prise en charge des insuffisances au niveau des internats, et le manque de médecins et de spécialistes. Les habitants de ces deux localités ont, également, revendiqué la nécessité d’ouverture d’une section de la protection civile, et d’un centre avancé au niveau de la route reliant les com- munes de Messaâd et Kettara.

zoNES D’oMBRE D’oUM LAADHAM ET KETTARA (DjELFA)

Plan d’urgence de 340 millions DA AEP À BLIDA

Réhabilitation prochaine

de 25 puits

Un programme pour la réhabilitation de 25 puits non exploités a été mis au point par la direction des ressources en eau de Blida, en vue de l’amélioration de l’alimentation des citoyens en eau potable (AEP), a-t-on appris, lundi, auprès des services de la wilaya. La même source a fait cas, dans le cadre des mesures entreprises pour éviter les perturbations en AEP, durant la saison estivale, de la mise au point d’un programme portant réhabilitation de 25 puits actuellement

"hors service ", signalant le "lancement des travaux de réhabilitation de huit puits, dans l’attente de la prise en charge progressive du reste des forages", a-t-on ajouté de même source. Les mêmes services ont, également, fait cas de propositions introduites auprès du ministère de tutelle, pour la réalisation de 40 nouveau puits dans le cadre d’un programme d’urgence complémentaire, visant à atténuer le problème de l’AEP, enregistré ces dernières années dans la wilaya, en raison d’une "baisse du niveau des eaux souterraines, considérées comme la source principale (80%) alimentant la wilaya en eau potable", est-il expliqué de même source. Le wali de Blida Kamel Nouisser avait, précédemment, annoncé avoir émis des propositions au gouvernement en vue de l’augmentation du quota d’eau affecté à la wilaya , après le parachèvement de la réalisation de la station de dessalement d’eau de mer de Tipasa, en le portant de 10.000 à 150.000 M3, avec l’introduction de la région du grand Blida et la zone Est de la wilaya, bénéficiant de ce quota d’eau. Selon le chef de l’exécutif "l’unique solution pour venir à bout du problème d’AEP, enregistré à Blida, notamment au vu de l’extension urbanistique, due à la création de nouveau pôles urbains, serait de réaliser une station de dessalement d’eau de mer destinée exclusivement à la wilaya", a-t-il estimé. L’été dernier, le système d’alimentation en eau potable de la wilaya a été renforcé par la mise en service de 39 nouveaux puits, qui se sont

malheureusement avérés insuffisants pour couvrir les besoins, en eau potable, sans cesse croissants de la wilaya, dont notamment sa région-est, comptant de nombreux pôles urbains, à l’image de la nouvelle-ville de Bouinane et des pôles urbain de Sefsaf et de Sidi Sarhane, englobant des milliers de nouveaux logements.

RÉSEAU D’ÉLECTRICITÉ À EL BAYADH

Raccordement programmé

de plus de 2300 foyers

La Direction de l’énergie de la wilaya d’El Bayadh a programmé le raccordement de plus de 2.300 foyers au réseau électrique, a-t-on appris lundi du chef de service électricité et gaz à la direction, Naimi Amiri. Plus de 274 millions DA ont été consacrés pour ce projet de développement au titre du programme complémentaire du secteur de l’énergie, a précisé M. Amiri.

Le projet a comporté 24 opérations lancées où 217 foyers à travers neuf zones d’ombre ont été raccordés. Il est prévu l’achèvement de ce projet avant la fin du premier semestre de l’année en cours au profit de foyers répartis sur les communes de Rogassa, El Byadah,

El Mehara, Ghassoul, Bougtob, Tesmouline, El Kheitar, Kef Lahmar, Boussemghoun, Boualem et Sidi Taifour, selon la même source.

Quelque 80 foyers ont été raccordés dans les zones éloignées des communes de Boualem et Sidi Ameur au réseau électrique utilisant l’énergie solaire et une opération similaire devrait être lancée ultérieurement en faveur de 50 foyers d’El Bayadh.

L’opération portant sur l’énergie solaire a nécessité une enveloppe financière de 50 millions DA au titre du programme des Hauts plateaux, a-t-on fait savoir.

ADE DE TIzI oUzoU

Près de 2,2 milliards DA de factures d'eau, impayées

Près de 2,2 milliards DA est le montant global des factures d'eau impayées par les clients de l'unité de Tizi-Ouzou de l'algérienne des eaux (ADE), a indiqué, lundi, un communiqué de cette entreprise.

"L'unité de l'ADE de Tizi-Ouzou, est confrontée à l’épineux problème des créances détenues par sa clientèle, dont le montant total avoisine les 2,2 milliards DA, dont 1,3 milliards détenus par les ménages", est-il rapporté dans le même document. Cette situation "impacte

négativement" le service public de l'eau, a déploré l'unité de Tizi- Ouzou, dont "la trésorerie est sérieusement affectée, mettant les voyants au rouge et ce, en dépit des efforts fournis", a-t-on ajouté.

Touchée "de plein fouet" par la crise sanitaire liée à la Covid-19, l'unité locale de l'ADE doit aussi faire face aux charges de gestion (factures

énergétique, masse salariale, approvisionnements, produits de traitement et achats divers)", a-t-on observé. Cette même entreprise qui assure quotidiennement la distribution de 274 000 M3 d'eau pour une population dépassant les 1,16 millions d'habitants, a lancé une vaste campagne de recouvrement des créances impayées, à travers l’ensemble de ses agences commerciales. "Le but de cette opération est de redresser l’équilibre financier, et partant, améliorer et pérenniser le service public", a-t-on souligné de même source.

Aussi l'ADE a invité les clients concernés à "se rapprocher des agences commerciales, avant le 14 janvier courant afin de régler les cumules des dettes impayées, ou de bénéficier d’un échéancier de paiement", a-t-on ajouté..

SAïDA

vers l’approvisionnement

de plus de 420 familles en gaz propane

Quelque 420 familles des zones d’ombre de la wilaya de Saïda devraient bénéficier d’une opération d’approvision- nement en gaz propane, durant le premier trimestre de l’année en cours, a-t-on appris lundi auprès des services de la wilaya. La même source a indiqué que 100 citernes de gaz propane seront installées dans des zones d’ombre de la wilaya et supervisées par l’Entreprise Naftal, dans le but de mettre cette source d’énergie à la disposition des habitants concernés, notamment ceux des zones qui connais- sent des difficultés dans le raccordement au réseau de gaz naturel. Au mois de décembre dernier, 44 familles résidant dans les zones d’ombre de la daïra de Has- sasna ont bénéficié d'une opération d'ap-

provisionnent en gaz propane à la faveur de l’installation de 11 citernes, a-t-on rap- pelé. D’autre part, la Direction de l’énergie a enregistré, l’an dernier, 3.848 familles des zones d’ombre de la wilaya ayant bénéficié de raccordement au réseau de gaz naturel. A noter que la Société de dis- tribution de l’électricité et du gaz (SDo) a consacré une enveloppe financière de 300 millions DA pour la réalisation de 125,62 kilomètres de réseau de gaz naturel. Le taux de couverture global en gaz naturel à travers toutes les zones de la wilaya de Saïda est de l’ordre de 64,63%, selon les services de la wilaya. La SDo compte plus de 143.000 clients raccordés aux réseaux d’électricité et de gaz naturel au niveau de la wilaya de Saïda.

R É GIONS

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CRÉSUS # 531 DU MERCREDI 6 JANVIER 2021

Un plan d’urgence, doté d’une enveloppe de 340 millions DA, a été affecté pour les zones d’ombre des communes d’Oum Lâadham et Kettara,

de l’extrême sud de Djelfa, a-t-on appris, lundi, auprès des services de la wilaya.

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