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Alimentation basse tension avec asservissement transistorisé

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00212860

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Submitted on 1 Jan 1962

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Alimentation basse tension avec asservissement

transistorisé

R. Barjon, J. Lachkar

To cite this version:

(2)

33

ALIMENTATION BASSE TENSION AVEC ASSERVISSEMENT TRANSISTORISÉ

Par R. BARJON et J.

LACHKAR,

Institut d’études nucléaires de l’Université d’Alger,

Résumé. 2014 L’article décrit une alimentation stabilisée basse

tension (30V, 8A) avec

asser-vissement transistorisé, destinée à alimenter les lentilles quadrupolaires de focalisation d’un fais-ceau d’ions de 1 à 3 MeV, le courant de focalisation devant varier proportionnellement à un autre

courant (courant de l’aimant analyseur), le facteur de proportionnalité dépendant des conditions

spéciales à chaque expérience (distance focale, écartement des lentilles, dimension de la cible, etc...),

Abstract. 2014 A low

voltage high current (30V, 8A) power supply with a transistorized

servo-mechanism is described.

The current delivered is proportionnal to a reference current, the factor of proportionality can

be varied, to a certain extent, according the special conditions of the experiment. PHYSIQUE

PHYSIQUE APPLIQUÉE

SUPPLÉMENT AU N° 3. TOME 23, MARS 1962, PAGE

I. - Introduction. - Le faisceau d’ions

produit

par le Van de Graafl de 3 MeV de l’Institut

d’Études

Nucléaires

d’Alger,

est

analysé

par un

analyseur électromagnétique

(aimant

de

détection)

comme cela a

généralement

lieu,

puis

focalisé sur

la cible par un

système

de lentilles

quadrupolaires

électromagnétiques.

FIG. 1. - Lentilles quadrupolaires de focalisation.

Lorsqu’on

veut faire varier

l’énergie

des

parti-cules,

il suffit de faire varier le courant

qui

parcourt

l’aimant

analyseur :

grâce

à un

système

d’asservis-sement

la haute tension accélératrice suit

automa-tiquement.

Il faut alors faire

varier

proportionnellement

le courant dans les lentilles de

focalisation,

aussi avons nous cherché à réaliser une

alimen-tation délivrant un courant de

charge

7c

propor-tionnel au courant «

pilote

» de l’aimant

analy-seur

Ip,

c’est-à-dire :

Le facteur de

proportionnalité

pouvant

être

choisi arbitrairement dans ’une certaine gamme en

fonction des

exigences

de

l’expérimentation :

dis-tance

focale,

grandeur

de

l’image,

etc...

II.

Principe

de

l’apparel.

w--- La

figure 2

donne le schéma fonctionnel de

l’appareil.

Une

alimen-tation stabilisée fournit une tension continue

cons-tante

Fie

et

l’énergie

totale du

système

et de la

charge.

L’élément

pilote

est constitué par une

ten-FIG. 2. - Schéma fonctionnel du

système.

sion

prise

aux bornes d’une résistance étalon

dans le circuit d’alimentation de l’aimant

analy-seur du Van de Graaff.

La chaine d’action est constituée par :

- Le

comparateur,

qui

oppose cette tension à la tension de la chaine de

réaction,

tension

prise

aux

bornes d’une

deuxième

résistance étalon Re

placée

dans le circuit de

charge

des

lentilles,

en amont du

ballast.

-

L’amplificateur

à courant

continu, qui

am-plifie

le courant d’erreur.

- Le

servomoteur,

dont la tension aux bornes

varie suivant la loi :

Calculons la transmittance

eil

boucle ouverte du

système

en

appelant :

le le côurant de

charge

des lentilles de résis-tances totales

Rc ;

Ip

le courant de référence :

courant

magnétisant

de

l’analyseur

(courant

pilote) ; S

la transconductance du comparateur ;

fui

le

gain

en courant. de

l’amplificateur ;

tg

oc la

(3)

34

pente

de la

caractéristique

du servomoteur dans

sa

partie

linéaire.

On trouve que

lorsque

le courant de référence 7p

augmente

de

AIp,

la variation du courant de

charge

A7c est donnée par :

avec

Cherchons les conditions que doit

remplir

le

sys-, tème pour être

stable,

la transmittance en boucle

fermé,

fermee,

soit Ic, est :

SOIT

p

est :

III.

Description

de

l’appareillage.

-

Chaque

lentille

quadrupolaire

magnétique

a une résistance

de 6

Q,

nous montons le doublet en

parallèle.

La

résistance de la

charge

est donc de 3 Q. Les calculs et les

expériences

préliminaires

ont montré

qu’un

courant de 3 A était nécessaire pour focaliser un

faisceau de

protons

de 1 MeV et

qu’un

courant de

8 A focalisait un faisceau de tritons de

3,05

MeV.

L’appareil

doit donc être dimensionné pour débiter

une

puissance

maximum de 225 W en

régime

continu.

FIG. 3. -

Montages avec compensation de température (a)

. sans compensation de température (b) :

Pour décrire en détail

l’appareil (fig. 3),

repre-nons le schéma fonctionnel étudié

plus

haut.

Le

comparateur

est constitué par l’OC 70

qui

réalise

l’opposition

des deux tensions Re 7c et

Ip

entre base et

émetteur,

une résistance de

820, Q

insérée dans ce circuit fixe le courant au

repos

à

40

VA.

Le courant base de l’OC 74 tend à

s’opposer

au courant collecteur de l’OC 72. L’OC 74

maté-rialise

l’amplificateur

à courant continu. La ten-sion base collecteur est stabilisée par des diodes

Zener. Le courant émetteur de l’OC 74 commande les bases des différents transistors ballasts. Ceux-ci sont des 2 N 1555 Motorola de

caractéristiques

15 A-90 W à

25°,

dont le

gain

en courant est de l’ordre de 70 dans le

plage

de

régulation.

Afin

d’équilibrer

ceux-ci

nous avons monté dans les émetteurs des résistances de

0,6 Q, grandes

devant la résistance de saturation des transistors de l’ordre

du centième d’ohm.

Ce sont les transistors ballasts

qui

doivent

dis-siper

l’excédent de

puissance lorsque

l’appareil

ne

fonctionne pas à la valeur nominale du

courant,

soit 8 A.

Les condensateurs sont destinés à éliminer les oscillations H. F.

L’alimentation est fournie par un

autptransfor-mateur 110 V 9 A débitant sur un

pont

de diodes au silicium SORAL

type

HA 28 M 12 admettant un courant maximum de 12 A avec

refroidissement,

sous une tension inverse de crête de 280 V. Les

formes et dimensions des ailettes de refroidis-sement sont fournies par le constructeur.

Une self de

0,13

Henry

protège

les redresseurs des tensions

inverses ;

sa

présence

n’est pas abso-lument

indispensable,

vu les tensions inverses de crête

supportées

par ceux-ci. Puis vient une ’cellule en TT constituée par une résistance

1,1 n

et des

capacités

de 100

yF.

Vu la nature de la

charge,

nous avons été amené

à

disposer

d’un

autotransformateur,

et ce afin

d’éviter

l’emploi

d’un

disjoncteur

par trop

volu-mineux. La coupure se fait par

interrupteur

après

mise de la tension à zéro. Deux fusibles

placés

respectivement

dans le

primaire

et dans la

charge

protègent

contre les surintensités.

L’autotransformateur

présente

en outre

l’avan-tage

de

permettre

la réduction de la

plage

de

régu-lation,

donc de la

puissance

perdue

lorsqu’on

doit fonctionner en permanence à faible courant.

IV.

Compensation

de l’effet de

température.

-Pour que la

régulation

et surtout l’asservissement soient

fidèles,

il faut

qu’aucun

des

paramètres

du

système

ne

varie,

d’où l’évidente nécessité d’une correction de la

température.

A cet

effet,

nous

disposons

un

préchauffage

des

transistors-ballasts d’une

part

et d’autre

part

nous

compensons les variations de tension base-émet-teur de l’OC 70 par un autre transistor

identique

branché en

opposition (yg.

4).

V. Refroidissement. -

Si l’on admet un courant

nominal de 8

A,

la tension constante à l’entrée du

régulateur

est :

(4)

transistors-35

FIG. 4.

ballasts

dissipent

48

W ;

à 3

A,

ils doivent

dissiper

78 W.

-Pour des raisons de

sécurité,

nous avons calculé

la surface des ailettes de telle sorte

qu’un

seul transistor

puisse dissiper

cette

puissance.

A 25° le

2 N 15-55 a une

puissance

de 80 W

qui

tombe à

0 à 1000. La

température

de la

jonction

ne doit

donc pas

dépasser

40°.

, VI.

Essais. - Nous

avons

groupé

les

essais

en

trois

parties

différentes : ESSAIS

ÉLECTRIQUES.

-

a)

lc -

f(t). ’

NOUS avons vérifié que le courant de

charge

ne variait

FIG. 5.

pas au cours du

temps

de

plus

de 100 mA et ce

indépendamment

des variations de

secteur.

Le

ré-gulateur

étant branché sur les lentilles

quadru-polaires,

les lentilles ont elles-mêmes chauffé et la

courbe

précédente

est aussi une courbe 10 =

f(Rc).

La

température

de la

charge

ayant

varié de

30°,

la résistance de

charge

a donc varié dans le

rap-port

1,12.

La courbe Ic =

f (Ip)

est une droite dans la

FIG. 6. - Caractéristiques du servo-moteur

(5)

36

mesure où le crochet de

(2)

ne

dépend

pas de

Ip

ou varie peu en fonction de

Ip,

ce

qui

est le cas ici.

On

peut

voir

(fig.

5)

que le courant de

charge

est bien

proportionnel

au courant

pilote

entre les valeurs

1,5

et

4,5 ampères

du courant

ilote.

Ceci

supposait

que

tg oc

soit

gran ,

ce

qui

est vrai comme le montre la

figure

6.

ESSAIS

PHYSICO-ÉLECTRIQUES.

-

Il est

possible

de traduire

I,

en

énergie

(le

courant de référence

Ip

étant

proportionnel

à la racine carrée de

l’énergie

des

particules),

nous pouvons donc tracer les

courbes donnant le courant de focalisation en

fonction de

l’énergie

des

protons,

des deutérons et des tritons pour des valeurs données de

F, A

et n

(fig.

7).

VII. Performances

techniques.

- Il faut

consi-dérer

l’appareil

en tant que système régulé d’une

part et,

en tant que

système

asservi d’autre

part.

La

régulation,

est assurée à mieux de 1

%

pour

les variations

conjuguées

de tension d’entrée de 10

%,

de

charge

de 12

%.

Nous estimons la

régu-lation en fonction de la

charge

à

0,3

%

pour la

plage

de variation considérée. L’inertie

thermique

du

système

ne saurait excéder

quelques

minutes.

La

plage

d’asservissement s’étend de 3 à 8

am-pères pour Fc.

La courbe de

réponse peut

en gros se

décomposer

en deux

droites :

Entre 3 et

5,5

ampères, s ==

0 ;

entre

5,5

et

8

ampères,

e = - 6

%

en valeur moyenne.

VIII.

Conclusion. -

Les difficultés du

montage

ont été dues à la

valeur relativement

forte de . la

résistance de

charge.

Le facteur lié à l’étendue de la

plage

de

régu-lation nous a

poussé

à

augmenter

le nombre de

transistors-ballasts branchés en

parallèle.

Une

augmentation

du

gain

de

l’amplificateur

à

courant continu

pourrait

augmenter

sensiblement

à la

plage

de

régulation.

Nous tenons à remercier

particulièrement

M.

Herry

pour l’aide

qu’il

a

apportée

au cours de

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