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Sur la conservation de l'énergie dans les courants électriques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237124

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237124

Submitted on 1 Jan 1875

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Sur la conservation de l’énergie dans les courants électriques

E. Bouty

To cite this version:

E. Bouty. Sur la conservation de l’énergie dans les courants électriques. J. Phys. Theor. Appl., 1875,

4 (1), pp.45-52. �10.1051/jphystap:01875004004501�. �jpa-00237124�

(2)

commence dE’S

qu’on immerge

de nouveau le fil. En même temps l’eau se

charge

d’une nouvelle

cluantité

d acide

azutiljue.

Cette dé-

composition peut

être déterminée avec

plus

d’activité par l’intro- duction d’une

petite

cloche à air dont la surface a été récemment désaérée dans la flamle d’un bec de gaz. Les bulles de

Li()x~-de

d’azote provenant de la destruction de l’acide azoteux semblent t alors sortir de la cloche comme dans le cas de la solut10I1 d’allllllo-

niaque.

Cet etlet d’une

atmosphère

gazeuse

qui décompose

l’acide

azoteux

peut

être

observé,

même à la

température

de

zéro;

dans

ce cas le

dégagement

du

bioxyde

d’azote est moins

rapide.

SUR LA CONSERVATION DE L’ÉNERGIE DANS LES COURANTS

ÉLECTRIQUES;

PAR M. E. BOUTY.

Un courant

électrique

met en

jeu

une certaine

quantité d’énergie qu’il

rend latente en certains

points

du circuit et

qu’il

restitue

ailleurs

intégralement,

sous forme de chaleur sensible ou de tra-

vail. Ce

transport d’énergie

est corrélatif d’um mouvement élec-

trique qui s’accomplit

dans les fils suivant des lois ccnnues; mais

ces lois elles-mêmes nc sont que

1 expression

de

1 équilibre

établi

par l’intermédiaire de l’électricité entre la

production

et la

dépense

de

l’énergie,

et si ces dernières étaient connues, lcs lois de l’intcl- sité des courants s’en déduiraient sans difficulté. C’est a cc

point

de

vue que nous allons étudier

quelques

cas intéressants.

Auparavant

nous énoncerons une loi

générale.

Loi de Joulc.-

Quelle

que soit la nature de la

dépense

d’éner-

gie qui

alimente le courant,

quels

que soient aussi les travaux cli-

miques

ou

mécaniques qu’il exécute,

une

portion plus

ou lnoils

grande

de

l’énergie transportée

se

dépense

mecessainenr~nt sous

forme de chaleur sensible. Soient 1 1 intensité du courant au

teinps

t, R la résistance totale du

circuit,

A

1 équivalent mécanique

de la chaleur. La

quantité

de

chaleur 7Q,

ainsi

produite

dans le

temps dt,

est donnée par la formule

(1)

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004004501

(3)

46

dans

laquelle

nous supposons toutes les

quantités

évaluées en unités

absolues. Cette formule

exprime

la loi de Joule. Bien

qu’elle

n’ait

pas été vérifiée

expérimentalement

dans tous les cas

possibles,

nous

la considérerons dans ce

qui

suit comme tout à fait

générale.

1. j6~zz~?

des courants

A) ~ro-e/cc~rz~zze~.

Loi de

jF~/~A~. 2013

La

production

de

l’énergie

dans les

couples

est

réglée

par la loi sui- vante, découverte par

Faraday :

-.

Quand

un courant met en

jeu

/~7ZZ~

~e/eC~rzCZf~,

ZZ/Z

équivalent d’action cAz/7ZZyZZ?

se

produit

z/z~z~z:~ze//e772?/zt dans chacun des

couples

contenus dans le czr-

cuit

( 1 ) .

Cas

d’un couple unique.

- Si le courant Il’ effectue ni travail

chimique

ni travail

mécanique,

la totalité de

l’énergie

rendue dis-

ponible

dans le

couple

se

dépense

dans le circuit conformément à la loi de Joule.

Soit q

la chaleur

dégagée

par la dissolution d’un

équi-

valent du métal du

couple :

la

chaleur,

rendue

disponible

dans le

temps

t, est le

produit de q

par la

quantité

d’électricité It

transpor-

tée par le courant

(’),

et la chaleur

dépensée est’

R12 t.

On a donc

d’où

L’équation ( 2 )

est

l’expression

de la loi de Ohm. On

voit,

de

plus,

que la

grandeur

de la force électromotrice du

couple

se trouve

évaluée a

priori : elle

est

égale

à

l’é~~zcivalent 11lécanique

de la

chaleur dégagée

¡Jar la

dissolution d’un équivalent

du n~étal

attaquable qu’il

contient.

Cas de

plusieurs couples

rellllis en

tension.

- Soient q,

~~,...,

q n les

quantités

de chaleur

dégagées respectivement

dans

chaque

cou-

ple

par

la

dissolution d’un

équivalent

de métal . Un raisonnement li) L’unité d’électricité, transportée par un courant, met en liberté i équivalent d’hydrogène dans un voltamètre appartenant au circuit. Notre énoncé ne dinere donc que par la forme de l’énoncé usuel.

( = j Puisque, d’après la loi de Faraday, la quantité de chaleur q est produite dans le couple quand l’unité d’électricité traverse le circuit.

(4)

calqué

sur le

précédent

donnera pour

1 expression

de l’intensité du

courant

Il suit de là que let

f’once

électi~omotm‘ce résultant d’uite. série de

cOlt/lies

associés en tension est

égale

ii la samtrfze

des~f’or~ces élect~~o-

motrices individuelles de

chaque couple,

conformément à la loi de Ohnl.

1"t-oditetion par mt courant

7z~y-dno-électj~itizze

de travail chi-

lnlt/ue

ou

maécaniriue.

---

Quand

un courant constant

produit

t une

action

chimique qui

absorbe de la clialeur

(électrolyse)

ou um tra-

vail

mécanique extérieur,

une

portion

de la chaleur rcndue

dispo-

nible dans les

couples

est

employée

pour fournir à

l’énergie dépen-

sée. Soient T lc travail

produit quand

l’unité d’électricité a

circulé,

E la force électromotrice de la

pile, x

la force électromotrice né- cessaire pour fournir seulement à la

dépense

de chaleur sensible

prévue

par la loi de Joule.

Quand

l’unité d’électricité a été trans-

portée

dans le

circuit,

une

quantité

de chaleur

Inécaniqueu1cnt équivalente

à E a été

produite

dans les

couples,

et doit aussi être

mécaniquement équivalente -à

x + T. On a donc

d’où

La

production

~’~/~ travail de rr

Â//~/Y~//~~e~7’~

pal’ unite

~ e~ct/’~c~e luise en

jeu ~~t~~~~~

~~

1)01.lit

J~ ~~c de l’intensité

~

(t

l’introduction dans le

c//’c~~ ~ ~~eyb/’ce

électro-

//~o~/ /cc

/~~~5 égale il

- ’f.

Dans le cas de

l’électrolyse,

le travail à eilèctuer par unité d’élec- tricité

transportée

par le courant est la

décomposition

d’un

équiva-

lent

d’électrolyte,

conformément à la loi de

Faraday.

Un i >1 t?i>ii.ti~>

agit

donc sur l’intensité du courant

qui

le traverse comme le icidiL

un éléinent de

pile opposé

aux

couples qui produisent

le courant.

Mais,

dans le cas un courant >11°L~ctuc un travail e,t/i’i>iii’. Ll

quantité

du travail

produit

par unité d’électricité

transportée peut

recevoir une inimité de valeurs diil»èrciitcs sui, aiit la

disposition

(5)

48

adoptée (1;.

Tl devient alors intéressant de chercher

quelle

est la

v aleur maximum du travail

qu’une

force électromotrice donnée

peut

enectuerdans une unité de

temps.

Soit 1 l’intensité du cou-

rant. T le travail

mécanique

par

seconde;

lc travail

désigné

par T

T T~

dans

l’équation ( 4 )

est

égal ,T ’t’ R

et cette

équation ( 4)

d .

dans

l’équation (zj)

est

égal a î

ou

x

et cette

équation ( ,~ )

dev ient

ou

v sera maximum

quand x

_--_

E

L’intensité du courant est alors réduite à

moitié,

et la moitié de la chaleur

produite

dans les cou-

ples disparait

sous forme de travail

mécanique (~).

.

Co~/B77z~ constants

ûTor~/ze 77zec~m/~?.

- Soit T le travail

constant

dépensé pendant chaque

seconde pour entretenir le cou-

rant

( ~ ~ .

Nous supposerons que toute

l’énergie qu’il transporte

se

dépense

dans le circuit sous forme de chaleur

sensible,

conformé-

ment à

la

loi de

Joule,

de telle sorte que l’on a

d’où

L’intensité dit courant

produit

varie

pro~ontionnellet~ze~zt

il la

( i ) Les rotations électromagnétiques fournissent un cas de production de travail

mécanique extérieur par un courant qui demeure constant; en effet, si l’on règle le

travail exécuté par la partie mobile du circuit, de façon qu’elle conserve une vitesse

constante, le courant demeure toujours semblable à lui-même, et, par suite, son in- tensité demeure invariable aussi longtemps que cette disposition subsiste.

(2) L’équation ( + bis) fournit, en général, deux valeurs de x. Le même travail par seconde peut, en effet, être effectué de deux manières différentes. S’il s’agit par exemple d’électrolyse, r peut avoir la même valeur pour deux valeurs différentes de T, pourvu que IT = I’T’. Le courant est moins intense dans le cas de l’électrolyte pour lequel

T a la plus grande valeur et inversement, et, par suite, la chaleur sensible, dégagée dans le circuit par unité d’électricité, est plus faible dans le premier cas que dans le second.

(3) Par exemple, on entretient un courant constant dans le conducteur d’une ma-

chine de Holtz par la rotation uniforme du plateau de la machine.

(6)

racine carrée du tl’(ttJtlZ G

dépensé

et en l’(ll.sr?JZ 1 JZVeI’Se de la l’aCl Jt e carree de la résistance dit c~!°~~uit. 0 Cette loi

remplace

la loi de

Ohm pour les courants de

l’espèce

de ceux que mous considéroms actuellement.

3. Courants alilllentés par une

~l~antit~· .~Ill f’ ~~’cnrE~n~~ i~.

-

Dans ce cas, 1 intensité du courant

produit

varie

d après

une cer-

taine loi av ec la

quantité d’énergie

T

qui

demeure

disponible.

Soit

cette

loi,

et supposons

toujours

que le courant

dépense

toute 1 rnci - -

gie transportée

sous forme de chaleur sensible.

L’énergie

iiil>(, en

jeu pendant

le

temps

dt est -

-y- (1t,

et l’on a

. t

ou

Cette

équation,

que l’on

intégrera facilement,

donne T en fonction

de t, et, par

suite,

I.

Supposons

d’abord que la /vitesse (le

El ~;~~r’l~türion

de

l’énergie

~~ ?/2~/ C/Z~X~

le courant soit il

chaque

instant

jW’o~.?DI’Îic~nnelle

à

l’éneyie qui

reste

dis/Jonible.

Ce cas doit être réalisé

chaque

fois

que

l’énergie qui

donne naissancc au courant est mise en liberté d’unc manière

brusque,

et pourvu que cette

énergie

ne soit pas

trop

grande.

On a alors

1

d’oü, intégrant

et déteriiiiiiaiit la constante par la condition que la valeur initiale de T soit

égale

à

rr 0,

on reconnait

d’ailleurs,

en identifiant

(~)

et

~’7 bis),

que

(7)

50

et, par

suite,

on a

La

formule (8)

doit convenir au courant fourni par la

décharge

d’un condensateur. Elle convient aussi pour

représenter

l’intensité de l’extra-courant

direct,

et du courant induit direct

produit

par l’ouverture

brusque

d’un circuit traversé par un courant

voltaïque, puisque

dans les deux cas le courant est

engendré

par la mise en

, liberté subite d’une certaine

énergie potentielle.

On verra sans

peine qu’il

suffit d’un choix convenable des constantes a et

T 0

pour identifier notre

formule (8)

avec les formules

0

données,

la

première

par Helmlloltz ~

(~),

pour l’intensité de l’ex- tra-courant, la seconde par

Dubois-Reymond ( 2 ),

pour l’intensité du courant induit

direct,

et déduites par eux des lois

expérimentales

de

l’induction,

dans

l’hypothèse

d’une

rupture brusque

du circuit

princi pal ( 3 ) .

Nous supposerons encore

que!’ intensité

du courant est à

chaque

instant

pro~ortionnelle

à

!’ énergie disponible,

c’est-à-dire que

L’équation

difl’érentielle à

intégrer

est alors

(’ ) Helmholtz, Annales de

Poggendorff,

t. LXXXIII.

(_) Dubois-Reymond, ifiedeinann Galvanismus, t. II.

e 3) Pour l’extra-courant, on a

et pour le courant induit direct

en représentant par i l’intensité

normale §

du courant principal.

(8)

d’où

et enfin

La formule

(9) parait applicable

aux courants

produits

p11’ la

dépolarisation des

électrodes nommés aussi courants

.~~wf?rtc~~rin~~ ’ ) .

S’il eu est

ainsi, l’a na 1 ogi e

souvent

remarquée

ei>i i> 1-~,

~fil~~..~ ,

( 1 111-

daires et les condensateurs serait toute

superficielle, puisque

Ies

courants

engendres

par ces derniers obéissent à la formule

g, .

4. ~~Ot~l’fl7ttS

lur~lJ~o-éleetni~ues pi-oduisciiit

un travail v~it~i~lhle.

Lc: travail eilectue est une fonction de l’intensité du courant

L’énergie

rendue

disponible

par la

pile

de force électromotrice E dans le

temps

(It est

Elrlt,

et elle

équivaut

à la somme du travail

mécanique roduit ~~ , dt

di et de la valeur

mécanique

BI’di (!’ ~ i

chaleur

dégagée

ou

L’intégration

de cette

équation

fournira la valeur 1 ,; 1.

Prenons pour

exemple

l’extra-courant invcrs ’. On sait que le*

travail de l’établissement du courant est

I)roport:

Minci au carré de

son intensité

--- -

1/équation

à

Intégrer

est donc

(t) J’ai appliqué cette formula à (it~-, nombres fourms par Beelz (~~’iedemrtntr h~rlv~r- nismus, t. I, p. ?03; ut, m tlç;~ ~~ 1 ~~ml~l~wit~: ~lf~~ Wt~’t5 1>crturbateurs clui olL ~l~i ,~~ mln-

p3~ncr ces eçpériciie~n, 1 at~uid c~t hallait puur le~ cmq prcmieieb sc:~c.~l_~iu5 Itii ~ui-

~c’t1L l.l l~l’llll,’Lill t’. du circuit secunJaÏ1 e.

(9)

52

On détermine la constante par la condition que l’intensité

priinitii-e

du courant soit

nulle,

et l’on obtient

formule

identique

à celle de Helmholtz

(1).

Des raisonnements

analogues

aux

précédents permettront pro-

bablement de traiter a

priori

des cas

plus c0111pliqués,

tels que

ceux des courants

interrompus

avec ou sans

étincelle,

soit

qu’ils

aimantent ou

qu’ils produisent

des courants induits dans des cir-

cuits extérieurs.

SUR LA TRANSFORMATION DE

L’ÉLECTRICITÉ

STATIQUE EN

ÉLECTRICITÉ

DYNAMIQUE;

PAR M. E. BICHAT.

On sait que,

si,

dans le gros fil de la bobine de

RuIlmkoriF,

on

fait passer le courant d’une

pile

successivement

interrompu

et ré-

tabli,

on recueille dans le fil fin deux courants induits de sens

contraires. Pour une certaine distance

explosiblc~,

il selnble

qu’il n’y

ait

qu’un

seul courant

produit.

Ce courant est

direct,

c’est-à-

dire de même sens que le courant

inducteur ,

et les étincelles pro- duites par le passage de ce courant a travers l’air ont tout à fait

l’apparence

d’étincelles d’électricité

statique.

Par l’intermédiaire de la

bobine,

on a effectué une véritable transformation d’électri- cité

dynamique

en électricité

statique.

Réciproquement.,

cette même bobine

peut

servir à la transfor- mation df’ l’électricité

statique

en électricité

dynamique.

C’est

ce que 1 ou

peut

constater

expérimentalement

de la

façon

sui-

vante.

On met en communication les extrémités du fil fin d’une bobine de Rul1111korLf avec les

pôles

d’une Inacl1ine de

Holtz.

Sur le

trajet

on

place

un excitateur muni de deux

boules,

dont la

distance, toujours

très-faible

d’ailleurs, peut

être

augmentée

ou diminuée à

(Il Helmholtz, loc. cit.

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