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La Chine, nouveau géant de la science mondiale
Marion Maisonobe, Myriam Baron, Laurent Jégou
To cite this version:
Marion Maisonobe, Myriam Baron, Laurent Jégou. La Chine, nouveau géant de la science mondiale.
Festival International de la Géographie de Saint-Dié des Vosges, 2013, Oct 2013, Saint-Dié-des-Vosges,
France. Poster pour le concours du Festival International de la Géographie de Saint-Dié des Vosges,
2013., 2013. �hal-01157945�
Réalisation :
Marion Maisonobe
,
LISST-Cieu, UMR 5193 du CNRS
Myriam Baron ,
Géographie-cités UMR 8504 du CNRS
Laurent Jégou,
Dépt. de Géographie, UTM
octobre 2013
100
1 000
1 000 000
10 000
100 000
1982
1985
1990
1995
2000
2005 2007
EŽŵďƌĞĚ͛ĂƌƟĐůĞƐ
USA
Chine
Japon
Allemagne
Royaume-Uni
France
Italie
Canada
2 100
6 144
21 507
126 715
0
500
1000 Kilomètres
180 (Manille, 1999)
180 (Manille, 1999)
2 600 (Shanghai 1999)
2 600 (Shanghai 1999)
800 (Wuhan, 1999)
800 (Wuhan, 1999)
30 000 (Tokyo, 2008)
12 000 (Shanghai, 2008)
+ de 200 %
de 100% à 200%
de 50% à 100%
de 0% à 50%
décroissance
1999
1999
2008
2008
Beijing
Seoul
Shanghai
Taipei
Hong Kong
Singapour
Bombay
Calcutta
New Delhi
Tokyo
Madras
Beijing
Seoul
Shanghai
Taipei
Hong Kong
Singapour
Bombay
Calcutta
New Delhi
Tokyo
Madras
Bangkok
Chengdu
Wuhan
Guangzhou
Xian
Bangkok
Chengdu
Wuhan
Guangzhou
Xian
Lanzhou
Lanzhou
Changchun
Changchun
Harbin
Harbin
1660
960
540
150
Collaborations
(co-signatures)
c. sup. à 50 en 2008
1999
2008
Beijing
Beijing
Hong-Kong
Hong-Kong
Shanghai
Shanghai
Taiwan
Taiwan
Tokyo
Tokyo
Singapour
Paris
Londres
San-Francisco
Los-Angeles
New-York
Sydney
Boston
Berlin
Stockholm
Chengdu
Honolulu
Séoul
Moscou
Brisbane
Houston
250
60
15
15
525
107
9,2
10
0,2
Collaborations > 200
(milliers)
Relations privilégiées
(écarts à l’indépendance > 15)
Chine
Hong-Kong
Japon
Malaisie
Singapour
Taiwan
Australie
Chine
Hong-Kong
Japon
Singapour
États-Unis
Australie
Canada
Chine
France
Allemagne
Hong-Kong
Japon
Singapour
Royaume-Uni
États-Unis
Australie
Belgique
Canada
Chine
France
Allemagne
Hong-Kong
Italie
Japon
Pays-Bas
Singapour
Corée du Sud
Suède
Suisse
Taiwan
Royaume-Uni
États-Unis
Une spectaculaire d
ensification
2000
2007
2000
2007
... qui reste dans la régio
n Asie-Pacifique
0
5 000
10 000
20 000
30 000
Tokyo
New-YorkLondonBoston
Beijing (5°)
Paris
Washington-Bethesda
Los-Angeles
San-Francisco-Bay-Area
Seoul
Kyoto-Osaka
Chicago
Philadelphie
Toronto
Durham Research Triangle
Shanghai (16°)
Moscou Taipei BerlinMadridSydney
ĂůƟŵŽƌĞ
Montréal
MelbourneBoston
Milan-Padoue
Manchester-Liverpool
Hong-Kong (28°)
Munich
San-Diego-La Jolla
2000
2007
EŽŵďƌĞĚ͛ĂƌƟĐůĞƐ
des principaux pays depuis 1982
Des villes d’Asie du sud-est
des tREN
TE plus grandEs villes
De la Chine : 2000 à 2007
Des villes chin
oises
Un ensemble de bases de données bibliographiques maintenu par
Thom-son-Reuters. Créée dans les années 1960 pour recenser en majorité la production
scientifique nord-américaine, c’est la plus ancienne des bases de données
mon-diales sur la science. Le WoS s’est étoffé au fil des années, couvrant toujours plus
de domaines scientifiques et de revues. Entre 2006 et 2008, 29 revues chinoises,
dont Chinese Geographical Science – revue domestique de géographie -, ont par
exemple été intégrées dans cette base. Elles représentaient 4,4% des revues
concernées par l’opération nommée « Regional Expansion ». Actuellement, le
WoS indexe presque 12 000 revues et recense plus de 2 millions d’articles.
Entre 1982 et 2007, les public
ations des chercheurs chinoi
s recensées dans une
des bases mondiales de référ
ence, le Web of Science*, ont
augmenté de 1
7% chaque année !
Avec un peu plus de 100 000 p
ublications en 2007, la Chine r
este encore loin derrièr
e les États-Unis (300 000).
Elle se situe toutefois au même niv
eau que le Japon.
Les plus grandes villes chinoi
ses, Pékin et Shanghai, figur
ent à présent dans le top 20 de l
a science mondiale.
Elles ne concurrencent pas enc
ore Tokyo (premier rang) m
ais encadrent bien Séoul et K
yoto-Osaka. Elles
contri-buent à renforcer la place de l’As
ie orientale dans la production s
cientifique mondiale.
Au début du IIIe millén
aire, la Chine a consolidé s
a place au cœur du rése
au des collaborations s
cien-tifiques internationale
s, en densifiant et en div
ersifiant ses partenari
ats avec les pays eur
opéens
(Pays-Bas, Italie et Suède).
Au-delà, les liens priv
ilégiés avec les pays sou
lignent un ancrage et u
n développement de c
es collaborations à par
tir de la
seule aire Asie-Pacifique. L
es réseaux de co-sign
atures d’articles des v
illes chinoises affinent
ces premiers constats. On r
e-trouve les collaboration
s privilégiées avec les
principales villes de l
a science de cette aire As
ie-Pacifique (Tokyo, Sin
gapour
et Séoul) mais aussi av
ec les principales ville
s de ce que l’on a cout
ume d’appeler les « pa
ys hégémoniques » de l
a science
(surtout les Etats-Unis
d’Amérique, le Royaume-Uni, p
uis la France et l’Allem
agne). Ces collaboration
s internationales
restent toutefois moin
s nombreuses que cel
les qui existent entre v
illes chinoises.
Le nombre de revues chinoi
ses intégrées dans le Web of
Science* est passé de 68 en 200
2 à 122 en 2008 !
C’est peu si l’on compare aux
quelques 1 500 revues chinoi
ses indexées dans la base de l’In
stitut des Sciences et Techni
ques de
l’In-formation en Chine. La p
lace qu’occupe la Chine d
ans les publications scientifi
ques internationales est alor
s due aux publications des
chercheurs chinois dans les r
evues étrangères. En 200
7, 117 de ces revues publient
en majorité des articles chinoi
s, comme Journal of
Luminescence – une revue d’opti
que éditée en Ho
llande.
Elles n’étaient que 17 en 2000
. Les chercheurs chinois mi
sent sur
des domaines de pointe comme
les nanosciences et publient
es-sentiellement en sciences ph
ysiques, de l’environnement, de l’in
-génieur, en mathématique
s et informatique.
Harvard au premier rang, Stanford au deuxième, 150 universités américaines
contre seulement 20 françaises et une indienne dans les 500 premières !
Depuis dix ans, ce qui était au départ une aide pour la mobilité des étudiants chinois est devenu le baromètre très critiqué mais
LE baromètre du niveau d’excellence des universités.
Le classement ARWU dit aussi «de Shanghai» rend compte de l’hégémonie anglo-saxonne sur l’activité scientifique visible au
niveau mondial... et des stratégies chinoises mises en œuvre au cours des deux dernières décennies pour devenir un acteur
majeur de la production scientifique mondiale.
http://www.shanghairanking.com
LE FIGAR
O
Classemen
t de Shanghai:
France distanc
ée
Classemen
t de Shanghai:
France distanc
ée
Classemen
t de Shanghai:
les univ
ersités américaines
toujours au t
op
Classemen
t de Shanghai:
les univ
ersités américaines
toujours au t
op
Classemen
t de Shanghai: quand
la France veut séduir
e les Chinois
Classemen
t de Shanghai: quand
la France veut séduir
e les Chinois