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L'expression de la « cause », de la « finalité » et de la « conséquence » en français, espagnol et italien : les conjonctions pour et leurs équivalents, en synchronie et diachronie

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Texte intégral

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HAL Id: halshs-00306461

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Submitted on 25 Jul 2008

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conséquence ” en français, espagnol et italien : les conjonctions pour et leurs équivalents, en synchronie et

diachronie

Mireille Piot

To cite this version:

Mireille Piot. L’expression de la “ cause ”, de la “ finalité ” et de la “ conséquence ” en français, espagnol et italien : les conjonctions pour et leurs équivalents, en synchronie et diachronie. Congrès des Romanistes allemands (XXVII. Deutscher Romanistentag ), Oct 2001, München, Allemagne. pp.121- 134. �halshs-00306461�

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veut avoir colombier ait assez de terres pour nourrir ses pigeons sans incommoder les

voisins ».

Cahiers de doléances du Baillage de Reims pour les Etats Généraux de 1789

L’expression de la « cause », de la « finalité » et de la « conséquence » en français, espagnol et italien : les conjonctions pour et leurs équivalents, en synchronie et diachronie

Dans nos travaux sur les conjonctions de subordination du français1 nous avons été amenée à distinguer trois items conjonctifs pour sur la base de propriétés syntactico-sémantiques différentes (essentiellement visibles sur la subordonnée) qui permettent d’identifier trois classes différentes de conjonctions de subordination (désormais notées Conjs), chacun de ces pour pouvant être pris pour représentant-type de chacune de ces classes : classe (1) = pour(1), classe (2) = pour(2), classe (3) = pour(3).

A partir de l’état synchronique du français nous avons observé les formes équivalentes dans une perspective diachronique sur la même langue, et nous avons poursuivi cette étude en diachronie comme en synchronie sur l’espagnol et l’italien. Nous avons ainsi abouti à un relevé de cinq formes pour l’ensemble des trois langues à partir de l’état ancien :2 français par/pour, espagnol por/para, italien per. La répartition de ces formes suivant les trois classes dégagées est la suivante : Classe (1) = par/pour (fr.), por (esp.), per (it.) ; Classe (2)

= pour (fr.), por/para (esp.), per (it.) ; Classe (3) = pour (fr.), para (esp.), per (it.).

L’état ancien de langue que nous avons considéré pour les trois langues est celui qui est tenu pour la langue classique de chacune d’elles : pour le français il s’agit de celle des XVII-XVIIIèmes siècles : époque charnière entre l’ancien et le contemporain ; pour l’espagnol, nous avons choisi la langue du Siècle d’Or (XVIème siècle), et, pour l’italien, la langue des XII-XIIIèmes siècles.

Après avoir passé en revue les différentes formes avec leurs propriétés pour chacune des trois langues (1. français, 2. espagnol, 3. italien), nous faisons la synthèse (4.) des propriétés spécifiques de chaque classe communes aux trois langues dans leur évolution historique aboutissant à la répartition actuelle de ces formes, pour parvenir (5.) aux points qui nous paraissent de nature à expliquer l’éventail des formes et leur relation aux notions en cause.

1 M. Piot (1978, 1995).

2 Du point de vue étymologique, le français pour et l’espagnol por proviennent du pro (lat.) avec influence du per (lat.) ; l’espagnol para provient d’une adjonction à por de la préposition a avec influence de l’ancienne préposition par (de l’esp. juridique). Enfin, par (fr.) et per (ital.) proviennent de per (lat.).

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1. Les trois pour (et leurs équivalents éventuels) pour le français

1.1. La langue classique et post-classique

1.1.1. Pour(1) et son synonyme par introduisent une phrase complétive (ce que P) à l’indicatif, ou sa réduction à l’infinitive correspondante (V-inf), ou un groupe nominal (N) comme dans les exemples suivants :

(i) Je rendais inutile mon voyage de Bretagne par être trop court (Sévigné) (i’) (=parce qu’il aurait été trop court)

(i’’) Fleur que l’on cultive par sa beauté ou par son odeur (La Bruyère)

(ii) On le querelle, pource(1) qu’il presche en divers lieux son ignorance (Melle de Gournay) (ii’) (= pour prescher en divers lieux son ignorance)

(ii’’) On l’a puni pour ses crimes

Or, Féraud (1788) signale la disparition de par Vinf et de pource que P ainsi que le recul de par N, encore que l’Académie semble préférer par à pour dans :

Sidon, cité fameuse pour son antiquité

Encore était-ce à la prière de ses amis plutôt que pour la crainte du danger

Aujourd’hui le choix d’un emploi de par N ou pour(1) N n’est pas clairement tranché.

1.1.2. Pour(2), signalé comme synonyme d’afin que, introduit une complétive au subjonctif (que Psubj), ou sa réduction à l’infinitive correspondante (V-inf, sous la condition d’identité des sujets de la subordonnée et de la principale), ou une complémentation nominale (N), comme dans les exemples :

(iii) Pressez-vous pour(2) que vous reveniez plus tôt

(iii’) Il a fait cela pour(2) avoir de l’argent (= pour qu’il ait de l’argent) (iii’’) Il fait cela pour(2) sa santé

L’Académie tente prudemment de formaliser la différence entre pour(1) et pour(2) suivi de l’infinitif en disant que « pour, joint avec le passé de l’infinitif des verbes, signifie quelque fois à cause que. Il a été chassé pour avoir trop parlé. Il est malade pour avoir trop mangé, pour s’être livré à des excès ». Et « pour, joint avec l’infinitif des verbes, signifie souvent afin de (…) J’avais dit cela pour rire et non pour vous fâcher ». Tentative honorable de formalisation, mais, comme nous le verrons plus loin (1.2.2.), le problème n’est pas dans la

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forme de l’infinitif mais dans le temps réel de celui-ci et donc dans celui de la complétive correspondante.

1.1.3. Pour(3) introduit une complétive au subjonctif (que Psubj), ou sa réduction à l’infinitive correspondante (V-inf) ou une complémentation nominale (N) ; cependant, à la différence de pour(2), cette Conjs est précédée d’un adverbe quantifieur du type de assez ou trop (les plus fréquemment cités par l’Académie ou les œuvres linguistiques contemporaines) comme dans les exemples :

(iva) Vous m’avez rendu trop de services pour(3) que je puisse douter de votre amitié3 (ivb) Il est assez de mes amis pour(3) que je puisse compter sur lui en cette occasion (iv’) Vous êtes trop faible pour monter à cheval

(iv’’) Ce couvercle est assez grand pour le vase

1.2. Le français contemporain

1.2.1. Pour(1) perdure avec l’infinitif (1a), et parce que P (2a) avec l’indicatif (pource que P et par V-inf ont totalement disparu). Comme le montrent les exemples suivants :

(1a) Pour(1) avoir attisé le feu (hier/*demain), (Pierre/le vent) a soufflé violemment

(1b) = (Pour(la(raison/cause)/le motif) qu’il a attisé le feu (hier/*demain), (Pierre/le vent) a soufflé violemment

(2a) Parce qu’il a attisé le feu (hier/*demain), (Pierre/le vent) a soufflé violemment (2b) = Par (la (raison/cause)/le motif) qu’il a attisé le feu(hier/*demain), (Pierre/le vent) a soufflé violemment

(3a) Il a été condamné pour meurtre (3b) Il a agi par (paresse/caprice)

Les propriétés correspondant à la présence des Conjs de cette classe sont :

1) la nature non-contrainte du sujet de la principale (Nhum/N-hum) ; 2) le temps de la subordonnée à l’indicatif est le passé comme le montre l’insertion de l’adverbe correspondant (alors que celui du futur est exclu), 3) la réduction à l’infinitif peut avoir lieu lorsque le sujet de la subordonnée est identique et coréférent à celui de la principale ou à un complément du V principal (ce qui est le cas de l’exemple en par V-inf cité plus haut (i) et dû à Mme de Sévigné). Enfin, comme le montrent les exemples (1b) et (2b) on retrouve des Conjs synonymes de forme Prép Dét N, formées avec les mêmes prépositions et associées à des substantifs «appropriés» comme fait, cause, motif, raison, etc. présentant le même

3 Contrairement à (assez/trop) pour V-inf, Vaugelas condamnait encore l’emploi de la forme (assez/trop) pour que P qu’il proscrivait totalement, alors que Bouhours (1675) la permet dans la conversation et Féraud (1788) l’indique comme totalement acquise dans les deux registres.

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ensemble de propriétés, que l’on retrouve par ailleurs dans les constructions basiques de ces mêmes N «appropriés» :

(Pierre/ Faire cela) a pour ( motif/raison/cause) d’attiser le feu Il y a (un motif / une (raison/cause) pour attiser le feu

Et nous analysons les Conjs par et pour(1) comme obtenues à partir de ces formes longues Prép Dét N par effacement de ces N «appropriés».

Pour(1) est conservé avec les formes présent ou passé de l’infinitif, comme le montre : Pour(1) (répondre/ avoir répondu), vous aurez deux jours de colle

alors que la répartition de pour(1)N et de par N demeure mystérieuse (cf. 3a/3b).

1.2.2. La Conjs pour(2), comme son synonyme afin, impose les contraintes suivantes : 1) le sujet de la principale est obligatoirement de type « humain »,4 2) le temps de la subordonnée est obligatoirement le futur comme le montre l’insertion des adverbes, aussi bien dans la complétive (que Psubj) que dans la réduction à l’infinitif (V-inf) qui a lieu obligatoirement 3 ) sous la condition d’identité des sujets de la subordonnée et de la principale :

(4a) Pour(2) que le feu soit attisé (demain /*hier) , (Pierre/*le vent) a soufflé violemment (4b) Pour(2) en avoir fini (*hier / ?en ce moment/ demain) avec tout cela, Marie travaille beaucoup

Les mêmes propriétés se retrouvant dans les constructions avec les N «appropriés» but, intention, espoir, dessein, etc. formants des autres Conjs de la même classe (avec/dans) le (but/intention/dessein ) de :

(Pierre/*le vent) a pour (but/intention/dessein/...) d’attiser le feu (demain/ *hier) en soufflant

?*Il y a un (but/ dessein/ intention) pour attiser le feu

1.2.3. La Conjs pour(3) associée aux adverbes quantifieurs assez, (in)suffisamment ou trop (peu) qui peut introduire une complétive au subjonctif (que Psubj), ou sa réduction à l’infinitive (V-inf) correspondante ou une complémentation nominale (N), présente les propriétés suivantes : 1) comme pour toutes les Conjs de cette classe, la permutabilité de la

4 Le caractère Nhum est respecté, bien sûr, dans des phrases telles que Les tapis sont imprégnés d’une solution (afin de/pour) les détacher ou L’eau monte dans le tube pour équilibrer le mercure où sont respectivement à l’œuvre les transformations [passif] ou [ ǿ-moyen] ; mais aussi dans l’exemple Une voiture attend les voyageurs pour les conduire au lac qui n’est interprétable que comme : On attend les voyageurs (avec/dans) une voiture pour les conduire au lac, ce que prouve a contrario l’inacceptabilité, en revanche, de : *Mon vélo m’attend en bas pour me conduire au lac (comme de : *On m’attend dans mon vélo pour me conduire au lac) alors que la phrase sans la Conjs : Mon vélo m’attend en bas est naturelle. Pour les détails, cf. M. Piot (1978).

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séquence Conjs P est exclue, 2) la nature du sujet de la principale est non-restreinte (Nhum ou N-hum), 3) aucune contrainte ne pèse sur le temps de la subordonnée, et 4) une contrainte aspectuelle particulière aux Conjs de cette classe s’exerce sur la nature (« générique ») du Dét=le associé à la complémentation nominale ; toutes propriétés que montrent les exemples suivants :

(5a) La porte agace Marie, (suffisamment) (*afin / pour(3)) qu’elle la ferme (5b) *(Suffisamment) Pour(3) qu’elle la ferme, la porte agace Marie (6a) Je te connais, suffisamment pour que je m'en repente

= Je te connais, suffisamment pour m'en repentir (6b) Je te connais, suffisamment pour que tu t’en repentes

*Je te connais, suffisamment pour t'en repentir

(6c) La trappe est large, assez pour que tu (fuies demain / aies fui hier) La trappe est large, *assez pour (ta + une(... de ta part)) fuite (6d) La trappe est large, assez pour le passage d'un tonneau

= La trappe est large, assez pour qu'un tonneau y passe

2. Les formes por et para de l’espagnol 2.1. La langue du Siècle d’Or

2.1.1. Correspondant aux pour(1) ou par français, le por(1) espagnol présente les mêmes propriétés (cf. 1.2.1.) ; il apparaît associé soit à une complétive à l’indicatif (subjonctif exclu), ou à sa réduction à l’infinitif (le sujet pouvant être un complément du verbe principal), ou encore à une complémentation nominale, comme dans les exemples :

(i) Porque(1) Dios (es /*sea) bueno, merece ser servido (ii) Le castigaron por(1) ser un ladrón

(iii) Le castigaron por(1) sus crímenes

2.1.2. Le pour(2) du français a deux équivalents espagnols : por(2) et para(1) qui sont tous deux susceptibles d’introduire une complétive au subjonctif (que Psubj), ou sa réduction à l’infinitive (V-inf) sous condition d’identité des sujets de la subordonnée et de la principale.

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La différence entre les deux items est la suivante : por(2) est d’usage lorsque l’action exprimée par la subordonnée apparaît relever d’une certaine simultanéité avec la principale, alors que para(1) est réservé au cas où l’action de la principale doit être totalement réalisée afin que l’action de la subordonnée puisse survenir ultérieurement. Comparer ainsi :

(a) Pinto un cuadro por(2) distraerme (b) Pinto un cuadro para vender

(a’) El ayo se partió a Burgos a dar las nuevas a sus amos, porque(2) (pusieran/*pusieron) remedio

(b’) Te haré rica para que te (cases/*casas) como mereces (c) Le castigaron por(2) el ejemplo

Vengo a buscarte para que me pases a Francia, y (...) a rogarte defiendas a mi padre porque(2) no se atrevan a molestarle

2.1.3. La forme (como) para(2)5 (qui peut d’autre part apparaître associée à d’autres adverbes quantifieurs analogues à ceux rencontrés pour le français) équivaut au pour(3) français et régit de la même façon une complétive au subjonctif ou sa réduction à l’infinitive correspondante, également sans contrainte sur le temps (1.1.3. et 1.2.3.) :

(I) Tenía un anzuelo como para(2) tomar (ayer/mañana) peces = como para(2) que se (tomara / *tomaba) (ayer/mañana) peces (II) Encontró un buen portal e estudio como para(2) orar

(III) Es idea harto elevada para que pueda ser comprendida por las muchedumbres (IV) Soy muy noble y muy filántropo para que pueda delatar a nadie

2.2. La langue espagnole contemporaine

2.2.1. Les exemples qui suivent avec por(1) montrent que les propriétés sont les mêmes que celles de cette forme dans la langue du Siècle d’Or (2.1.1.) et pour le pour(1) français (1.2.1.), et l’on trouve les mêmes substantifs «appropriés» associés à por(1) pour former des Conjs appartenant à la même classe :

Esto te pasa porque(1) has comido un helado (ayer/*mañana) Esto te pasa por(1) (comer/haber comido) un helado (ayer/*mañana) Esto te pasa por(1) el mal que has hecho a los demás

= Por (el) motivo de / por (culpa / razón/ causa) de (N / Vinf / que P)

5 provenant vraisemblablement de tanto como para.

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2.2.2. Por(2) survit essentiellement avec l’infinitif (plus rarement avec que Psubj), para(1) l’emporte largement avec les propriétés exposées pour la langue du Siècle d’Or et pour le pour(2) français (cf. 1.2.2.), ce que montrent les exemples suivants (ici aussi avec l’existence de N «appropriés» analogues à ceux du français pour former des Conjs appartenant à la même classe) :

(7a) Hay veces que una rίe por(2) no llorar (7b) Se asomó a la puerta por(2) verlos pasar (8) Vine porque(2) no dijeras que …

(9) Antonio vino a mi casa para que le explicase un problema de geometrίa *Vino para que le hubiese explicado un problema de geometrίa (10) Fui para explicarle (mañana/*ayer) un problema de geometrίa *Fui para haberle explicado un problema de geometrίa

(11a) La pared será pintada de blanco para que haga contraste con los muebles (11b) Pintaremos la pared de blanco para que haga contraste con los muebles

= Con (el objeto/ fín/ propósito) / la ( intención/finalidad)(2) de ( que Psubj/V-inf/N)

2.2.3. Para(2), correspondant à pour(3), apparaît sous la forme (como) para(2) ou sous une forme plus développée (précédée des Adv quantifieurs synonymes de ceux du français : bastante, no tanto, demasiado, etc. auprès de pour(3)) = Advq (como) para(2) et avec les mêmes propriétés (1.2.3.), que nous retrouvons dans les exemples suivants :

(12) Es tarde (como) para(2) que volvieses a empezar (mañana/ayer/hoy) (13) Tengo un catarro (como) para(2) meterme en la cama

(14) Probablemente está ocupado, lo bastante como para(2) que no nos pueda recibir (15) Es alto, pero no tanto como para que llegue al techo

(16) Iba rápido, demasiado (como) para(2) ver el semáforo

(17) La vida no es un juego, y bueno está el mundo (como) para juegos

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3. Les formes per (et leurs équivalents) en italien

3.1. La langue classique

3.1.1. Per(1), synonyme de pour(1)/par français et de por(1) espagnol et présentant les mêmes propriétés (cf. 1.2.1. et 2.2.1.), apparaît introduisant une complétive à l’indicatif (sous la forme perchè(1) P mais aussi perciocchè P), ou encore sa réduction à l’infinitive correspondante (V-inf), ou une complémentation nominale (N), comme le montrent les exemples suivants :

(i) Sogliono essere odiatissimi i buoni e i generosi, perchè(1) ordinariamente sono sinceri e chiamano le cose coi nomi loro (Leopardi)

(i’) Io non vi scrivo più a lungo, perciocchè l’ora è tarda

(ii) Io mi sento al fine della mia vita, per(1) non trovare mai rimedio a questa mia indisposizione

(iii) Ora stendeva il braccio per(1) collera, ora l’alzava per(1) disperzione

Des Conjs synonymes sont formées avec les N «appropriés» correspondant à ceux des deux autres langues et la même Prép : per la (cagione/ragione) che P/ de (V-inf/N).

3.1.2. Per(2), synonyme de pour(2) et de por(2)/para et présentant les mêmes propriétés (cf. 1.2.2. et 2.2.2.), introduit une complétive au subjonctif ou sa réduction à l’infinitive correspondante, ou une complémentation nominale, comme le montrent les exemples :

(a) Dio m’ha dato del bene, perchè(2) faccia (domani/*ieri) del bene (Manzoni) (a’) Ho avuto del bene, per(2) far (domani/*ieri) del bene

(b) Studio per(2) divertimento

(c) Non per(2) far, ma per(1) non fare, ho perduto Di veder l’alto Sol che tu desi(de)ri = Non perchè(2) abbia fatto, ma perchè(1) non ho fatto, ... (Dante)

3.1.3. Les formes da ou per(3),6 synonymes de pour(3) et de para(2), apparaissent précédées des adverbes quantifieurs analogues (troppo/abbastanza/etc.) à ceux du français et de l’espagnol, avec les mêmes propriétés (cf. 1.2.3. et 2.2.3.) introduisant une complétive au subjonctif ou sa réduction à l’infinitif, ou encore une complémentation nominale :

(I) Avevano abbandonate le loro case per non essere forti abbastanza da difenderle

6 Qualifiée de gallicisme par Fornaciari (1893).

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(II) È locuzione bella, troppo da lasciarla perdere

(III) Era troppo fine ed accorto per(3) aver a credere da senno questa menzogna

(III’) Era troppo fine ed accorto perchè(3) abbia Alessandro a credere da senno questa menzogna

(IV) Era troppo fino ed accorto per(3) questa menzogna

3.2. La langue italienne contemporaine

3.2.1. La forme per(1) perdure sous la forme perchè (perciocchè ayant disparu) introduisant une phrase à l’indicatif (avec des Conjs synonymes correspondant à l’association de per(1) et de N «appropriés» = per il (fatto/motivo) (che P / di V-inf/N)), ou la réduction à l’infinitive correspondante, ou une complémentation nominale, comme dans les exemples :

(18) Portami il tuo cagnolino, perchè(1) vorrei vederlo

(19) Per(1) non aver sentito bene (ieri/*domani) le sue parole, Giorgio domandò un’ altra volta a Pietro che cosa egli avesse detto

(20) Passegio per(1) divertimento

3.2.2. La forme per(2) subsiste sous la forme perchè (très fortement concurrencée par affinchè) pour introduire une phrase au subjonctif, ou introduit la réduction à l’infinitivale correspondante sous condition d’identité des sujets, ou une complémentation nominale (avec les Conjs synonymes formées sur les N «appropriés» correspondants = (a(la) fine/allo scoppo/con l’intenzione) (che P/ di (V-inf/N)) :

(21) Ti scrivo, perchè(2) (affinchè) tu abbia mie notizie

(22) Per(2) far questo o quest’altro (domani/*ieri), aspettate il mio ritorno (23) (Affine di/Per(2)) non lasciarlo solo, s’erano trasferiti da Sulmano a Roma (24) Mi affretto per(2) il suo ritorno

3.2.3. Les formes associées aux adverbes quantifieurs (type abbastanza, troppo, etc.) : da perdure pour introduire l’infinitif, mais surtout per(3) pour introduire une phrase au subjonctif (che P) ou sa réduction à l’infinitive correspondante ou encore une complémentation nominale, comme dans les exemples :

(25) La via era troppo stretta perchè potessero passarvi tutti (domani/ieri)

(11)

7

(25’) La via era stretta, troppo per poter passarvi tutti insieme (26) La via era stretta, troppo per il passagio delle carrozze

L’étude menée sur les formes pour et leurs équivalents, originellement, morpho- lexicalement apparentées a fait surgir en chemin pour chaque classe dans chacune de ces trois langues d’autres items non-apparentés morphologiquement que nous avons étudiés7 conjointement sur la base de leurs propriétés communes syntactico-sémantiques. Ainsi, e.g. les Conjs(2) : français pour/dans le but de, espagnol para/con el objeto de, italien per/affinchè ; etc. Le relevé systématique et exhaustif de toutes ces formes apparemment différentes s’impose de fait pour une compréhension exacte du fonctionnement des mécanismes du discours (ce que ne permettent pas les études morpho-lexicales centrées sur la répartition comparée de formes isolées). En effet, dans la perspective qui est la nôtre8, les items lexicaux n’ont d’existence que dans les phrases, i.e. les constructions du discours9. Et ce qui fonde les classes d’éléments (quelle que soit leur origine morphologique sujette aux accidents de l’histoire10) est la corrélation entre un même ensemble de propriétés syntaxiques et de propriétés sémantiques pour une même classe.

Ainsi, l’exercice auquel nous nous venons de nous livrer dans la présentation des données pour les trois langues (1.,2.,3.) vise à la mise en évidence, par l’exemplification, de l’importance des traits syntactico-sémantiques pour la définition de chacune des trois classes. Ces traits, qui se sont conservés à travers l’histoire, donnent lieu aux mêmes conclusions pour les items correspondants et les concepts en cause dans ces trois langues.

4. Conclusions sur la répartition actuelle des formes, et les propriétés spécifiques de chaque classe communes aux trois langues

Au niveau du morphème conjonctif, une sélection semble s’être opérée suivant les langues lorsqu’il y avait deux formes en concurrence pour : soit a) en garder une seule, soit b) spécialiser chacune d’elles, et c) lorsqu’il n’y en avait qu’une : pour faire appel à d’autres.

Une certaine univocité semble ainsi à l’œuvre. L’on observe donc les phénomènes suivants : a) pour la classe (2) de l’espagnol, la forme para l’emporte largement dans tous

M. Piot 1978, 1995.

8 Celle du « lexique-grammaire » de M. Gross (1968, 1975, entre autres)

9 La notion de « transformation » est née chez Z.S. Harris (1952) de ses

préoccupations d’analyse du discours, afin de résoudre la difficulté apparente entre des constructions (syntaxiques) diverses et un message (sémantique) unique porté à travers cette diversité syntaxique.

10 Réalité intrinsèque en ce qui concerne les Conjs qui ne constituent pas une classe morphologique mais sont des items « empruntés » à différentes classes morphologiques (cf. A. Meillet 1915, et M. Piot 1978)

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ses emplois (au détriment de por(2)), alors que b) pour la classe (1) du français, par a un développement privilégié associé à ce que P, pour(1) n’existant que très accessoirement (associé à V-inf), les deux formes apparaissent en distribution complémentaire, ce que conforte la répartition entre par N et pour N (dont l’étude devrait amener à un découpage sémantique intéressant des listes de substantifs). c) L’italien conserve largement per(1) dans tous ses emplois et utilise plutôt (que per(2)) d’autres formes (totalement différentes) pour la classe (2), e.g. affinchè. Les trois langues conservent pour la classe (3) la forme originelle de la classe (2), avec une complétive au subjonctif, mais la présence de l’adverbe quantifieur à gauche de la Conjs suffit apparemment à bien particulariser cette classe et cette forme.

Les mêmes propriétés syntactico-sémantiques sont globalement conservées entre l’ancien et le nouveau système et pour les trois langues :

- la classe (1) correspond à des Conjs introduisant 1) une phrase à l’indicatif dont le temps relève du « passé » comme le montre l’insertion des adverbes, alors que 2) des substantifs «appropriés» du type de : motif, raison, fait, cause, etc. sont sous-jacents à ces formes conjonctives ;

- la classe (2) correspond à des Conjs introduisant 1) une phrase obligatoirement au subjonctif dont le temps relève obligatoirement du « futur » comme le montre l’insertion des adverbes correspondants, avec 2) une contrainte sur la nature du sujet de la principale : obligatoirement « humain » ; enfin, 3) les N «appropriés» formants de Conjs appartenant à la même classe sont du type de : but, fin, intention, dessein, etc. ;

- la classe (3) correspond ici à des Conjs : 1) précédées d’un adverbe quantifieur (=Advq), 2) introduisant une phrase obligatoirement au subjonctif, mais 3) sans contrainte spécifique sur le temps qui peut être « passé », « présent » ou « futur » comme le montrent les différents adverbes possibles dans ce dernier cas, et sans non plus aucune contrainte sur la nature sémantique du sujet de la principale (Nhum/N-hum).

5. Conclusions sur les formes pour et l’expression de la « cause », la « finalité » et la « conséquence »

Les classes (2) et (3)11 semblent donc caractérisées à première vue par un même ensemble de formes conjonctives (pour/para/per) et propriétés de la phrase qu’elles introduisent (que Psubj). Parmi leurs différences : 1) nature du sujet de la principale (contraint Vs non- contraint), 2) N «appropriés» formants de Conjs vs. Advq à gauche, 3) temps de la subordonnée (futur obligatoire Vs temps indifférent). Cette dernière propriété (le temps) nous semble essentielle et concerner également la différence entre la classe (1)12, et pour(1), par rapport aux deux autres. Considérons ainsi :

(27) (Le vent/ Pierre) a attisé le feu, pour(1) (avoir soufflé/souffler) très fort (hier/ *demain)

11 Traditionnellement dénommées respectivement ‘finales’ et ‘conséquentielles’ ou ‘consécutives’.

12 ‘causales’.

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(28) (*Le vent/ Pierre) a soufflé très fort, pour(2) attiser le feu (*hier / demain)

(29) (Le vent/Pierre) a soufflé très fort, pas assez pour(3) qu’il ait attisé le feu (hier/demain) La différence entre les trois pour pourrait être interprétée comme relevant d’une image- visée du temps à l’œuvre dans chacun de ces cas. L’antécédence révélée par le temps de la subordonnée (« passé ») dans le cas de pour(1) nous apparaît liée à l’idée de cohérence du discours qui fait qu’un « motif » doit être établi dans un monde réel pour fonctionner comme tel.

En revanche, la « finalité » poursuivie (pour(2)) est assurément du domaine du « futur ».

Il est à noter ici également la contrainte sur la nature du sujet de la principale qui différencie totalement pour(2) (comme toute la classe(2)) des deux autres pour. On rappellera ici également que l’expression de la « finalité » est strictement limitée à des items relevant du processus de la subordination, alors que l’expression de la « cause » comme celle de la « conséquence » (exprimées ici par des subordonnants) peuvent par ailleurs être réalisées par des items relevant de la coordination ou par l’absence d’items, i.e.

la parataxe.

Le cas de la subséquence chronologique amorcée par pour(3) semble davantage liée à l’intervention de l’adverbe quantifieur qu’à celle du « temps » de sa subordonnée qui apparaît donc non-contraint. De là, découlerait l’interprétation de « conséquence » associée à ces formes Advq pour(3).

D’autre part, la différenciation observée entre ces classes dans l’emploi de l’indicatif vs.

subjonctif, comme dans les exemples :

(30) Pierre est malheureux, parce(1) que Marie est partie (31) Pierre a travaillé, (pour(2) / afin) que Marie soit contente (32) Pierre a travaillé, suffisamment pour(3) que Marie soit contente

nous paraît relever, plutôt que la différenciation ‘monde réel / monde possible’ souvent évoquée, d’une intervention (prise de participation) de l’énonciateur dans le discours. Ce que montrerait également la possibilité du subjonctif vs. indicatif auprès de certaines Conjs de la classe (1) :

(33) Du fait même que Marie est partie (hier/*demain), Pierre est malheureux (34) Du fait même que Marie soit partie (hier/*demain), Pierre est malheureux

En effet, dans ce dernier cas, qu’il s’agisse d’indicatif ou de subjonctif, il s’agit d’un

‘motif’ établi dans un monde ‘réel’ et la présence du subjonctif ne change rien aux contraintes observées sur le temps (obligatoirement « passé ») pour cette classe de Conjs comme le montre l’insertion des adverbes.

Enfin,13 le pour de ‘cause’ (comme le par) permet un renversement de A et de B dans l’ordre linéaire si l’on compare par exemple à l’ordre suivi dans (27):

(35) Pierre a soufflé très fort, pour (attiser/avoir attisé) le feu

13 Pour répondre à une question posée par l’un de nos présidents de séance.

(14)

(36) Pierre a soufflé très fort, parce qu’il (attise/a attisé) le feu

ce renversement de A et B autour de pour(1) ou de par entraînant une interprétation où le pour(1) comme le par paraissent viser la ‘cause de l’énonciation’ plutôt que la ‘cause du fait énoncé’, ce qui est le cas (univoque) de l’autre sous-classe de « causales » illustrées par puisque.

L’insertion d’un modal met d’ailleurs en évidence cette interprétation : (35’) Pierre a dû souffler très fort, pour (attiser/avoir attisé) le feu (36’) Pierre a dû souffler très fort, parce qu’il (attise/a attisé) le feu

Cette autre possibilité d’interprétation, où par et pour(1) visent la ‘cause de l’énonciation’, nous semble rendue possible par l’absence des N «appropriés» figurant primitivement comme formants de ces Conjs puisque les séquences où ces N figurent nous paraissent en revanche plus difficilement interprétables en ce sens :

(35’’) ? Pierre a dû souffler très fort, pour le motif qu’il (attise/a attisé) le feu (36’’) ? Pierre a dû souffler très fort, par (le fait/la raison) qu’il (attise/a attisé) le feu

Il apparaît donc que pour(1) permet, par le renversement possible dans l’ordre linéaire de A et B, cette double lecture et donc un passage de l’antécédence à la subséquence qui serait favorisé par la présence des adverbes quantifieurs dans ce dernier cas.

De multiples interrogations persistent : quid du choix des mêmes propriétés apparentes des subordonnées « finale » et « conséquentielle » ? de l’antécédence/subséquence avec pour et non par pour former des Conjs de « conséquence » ? Peut-être un approfondissement de la recherche syntaxique en histoire de la langue sur ces différents points finalement très peu abordés de ce point de vue sera-t-elle à même de nous permettre de progresser vers la résolution de ces questions et de quelques autres.

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