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Utilisation de thermistances comme jauges à vide

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00235149

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235149

Submitted on 1 Jan 1955

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Utilisation de thermistances comme jauges à vide

Yvonne Lortie

To cite this version:

Yvonne Lortie. Utilisation de thermistances comme jauges à vide. J. Phys. Radium, 1955, 16 (4),

pp.317-320. �10.1051/jphysrad:01955001604031701�. �jpa-00235149�

(2)

on fera intervenir l’absorption du spectre continu

dans les divers éléments composant la région avoi-

sinante (la composition de cette région ayant été préalablement déterminée approximativement au

moyen du microanalyseur).

Il nous reste enfin à considérer le cas d’un précipité

de dimensions un peu plus importantes, absorbant

une partie non négligeable du spectre continu;

la correction devient alors beaucoup plus incertaine

du fait que la forme du précipité à l’intérieur de l’échantillon est inconnue; on peut cependant

remarquer que dans ce cas :

a. le terme correctif est faible et l’on pourra se contenter de l’estimer de façon tout à fait grossière;

b. Il est loisible à l’expérimentateur de procéder

à l’analyse d’un précipité de même nature et de dimensions suffisamment faibles (les précipités de

même nature étant en général facilement reconnus sur la micrographie).

Conclusion.

-

Il semble donc bien que l’on puisse

conclure que l’émission secondaire de fluorescence, qui constitue le phénomène le plus gênant dans l’interprétation d’une analyse ponctuelle par spec-

trographie X, peut être estimée dans la plupart

des cas avec une précision suffisante pour que l’erreur résiduelle qu’elle entraîne sur les diverses

concentrations soit amenée au même niveau que les

erreurs expérimentales.

Manuscrit reçu le 6 octobre ig5j.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] CASTAING R.

-

Thèse de doctorat, publication O. N. E. R. A.

n° 55.

[2] COMPTON A. H. et ALLISON S. K.

2014

X-Rays in Theory

and Experiment, p. 76.

[3] COMPTON A. H. et ALLISON S. K.

-

Loc. cit., p. 79.

[4] TERRIL.

-

Phys. Rev., I924, 24, 6I6.

[5] WEBSTER D.

-

Proc. Nat. Acad. Sc., I928, 14, 330-339.

UTILISATION DE THERMISTANCES COMME JAUGES A VIDE Par Mlle YVONNE LORTIE,

Laboratoire des Recherches Physiques, Faculté des Sciences, Paris.

Sommaire.

-

Étude des conditions d’utilisation des thermistances pour la

mesure

des pressions entre

I

et I0-3 mm de Hg. Dispositif de

mesure

éliminant l’influence des variations de la température ambiante.

Détermination de la tension et de la résistance de charge convenables pour obtenir

une

sensibilité maximum dans le domaine de pression désiré.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, AVRIL 1953,

La présente étude avait pour objet de mesurer,

à la température ambiante, la pression (comprise

entre I 0-3 et 10-1 mm de mercure) de vapeurs de substances organiques variées [1]. Le caractère condensable de ces vapeurs excluait l’emploi d’une jauge de Mac Leod.

Il eut été souhaitable, à cause même de la variété

des substances mises en oeuvre, d’utiliser un mano-

mètre absolu; mais les manomètres de Knudsen habituels ne fonctionnent de façon convenable que

sous des pressions inférieures à I 0-3 mm de Hg;

il n’était pas possible de réduire de 1000 à i la dis- tance séparant la surface chaude et la surface froide pour obtenir un fonctionnement satisfaisant dans l’intervalle de pression considéré.

Il convenait dans ces conditions, de faire appel

à un manomètre fondé sur la conductibilité calo-

rifique des gaz, bien que les indications de ce type

de manomètre dépendent de la nature du gaz.

J’ai pensé à utiliser les thermistances

-

résistances à fort coefficient de température

-

dont la possi-

bilité d’emploi comme jauges de vide a été signa-

lée [2], [3]. Ces éléments, dont le coefficient de

température ,est beaucoup plus élevé que celui des métaux constituant habituellement le fil des jauges

de Pirani, permettent de travailler à une tempé-

rature nettement inférieure, avantageuse étant

donnée la sensibilité à la chaleur des substances

organiques étudiées. J’ai utilisé des éléments (1)

(1) Type CB, matériau 2, de la Compagnie industrielle des Céramiques électroniques.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001604031701

(3)

318

dont le coefficient de température à 250 est d’en-

viron

2013

o,o45 par degré. Les résistances des élé- ments essayés, en forme de perles, étaient comprises

entre 300 ooo et goo 000 Q à 250. Les perles, non enrobées, étaient montées dans des tubes de verre de diamètre 8 mm, raccordés par un joint de picéine

à la canalisation où je me proposais de mesurer la pression.

Dispositif de mesure. - Je n’ai pas utilisé le

montage électrique préconisé par N. Thien Chi et J. Suchet [2], où la thermistance de mesure est montée en parallèle, dans un pont de Wheatstone,

avec une thermistance-tare, fermée sous pression réduite, destinée à compenser les variations des indications de la thermistance de mesure dues aux

variations de la température ambiante 60 : même si,

comme les auteurs le conseillent, on réalise dans la thermistance-tare une pression égale à une des

valeurs extrêmes de l’intervalle à mesurer, cette

compensation ne peut être que grossière pour

diverses raisons :

io Il semble difficile d’obtenir deux thermistances de caractéristiques identiques; ceci impliquerait

que leurs résistances à une certaine température 0

et sous une même pression soient identiques et qu’en

outre elles le restent en toutes circonstances, donc que soient identiques leurs caractéristiques de

résistance r == f (0) et de dissipation 0 = f (w),

où ru représente la puissance dissipée dans la ther- mistance ;

20 Même si les conditions ci-dessus étaient réali- sées, la pression de la thermistance-tare étant environ fixe, la compensation des variations de mesure, dues aux variations de 0,, ne serait pas réalisée pour toutes les pressions.

J’effectue les mesures à l’aide d’un pont de

Wheatstone (fig. I ). La résistance Ri joue le rôle

Fig.

1.

de

«

résistance de charge

o

de la thermistance; la résistance R2 est égale à Ri; la résistance R3, variable, permet d’équilibrer le pont, avec une précision de

l’ordre du millième. L’équilibre est très sensible à de petites variations de la tension d’alimentation du pont. Cette tension est fournie par la batterie

générale du Laboratoire fonctionnant en tampon.

Je corrige les variations de la tension, de l’ordre du volt, dues aux variations de la charge, à l’aide

d’un dispositif à thyratron.

Avec ce montage, j’ai établi les courbes p

=

f (r) (fig. 2), pour diverses valeurs de la température

Fig. 2.

ambiante 0 , obtenues en plongeant l’enceinte de la thermistance dans un bain d’huile de paraffme placée dans un vase Dewar : les variations de 0o

étaient réduites à 00,1 environ au cours d’une

expérience.

Fig. 3.

(4)

Plutôt que de tenir compte des perturbations

de la mesure par les variations de la température ambiante, j’ai finalement préféré les éliminer en

fixant la température de l’enceinte contenant la thermistance de mesure. Cette enceinte est plongée

dans un tube contenant une huile à faible viscosité, placé lui-même dans un vase Dewar rempli d’un mélange de glace et d’eau

Des expériences, dont on verra le résultat sur la

figure 3, m’ont montré préalablement que la fidélité des indications d’une thermistance est bonne :

lorsqu’elles varient, c’est de façon accidentelle, brutale, et évidente.

Détermination des conditions rle fonctionne- ment. - Pour déterminer les conditions optima

d’utilisation de la thermistance, dans le problème posé, j’ai établi expérimentalement les courbes u = f (i),

donnant à pression constante la tension u aux bornes de la thermistance en fonction de l’intensité qui la

traverse. Pour des raisons de stabilité, sur lesquelles

nous reviendrons plus loin, ces déterminations ont été effectuées en donnant à la

«

résistance de charge

»

montée en série avec la thermistance, les valeurs maxima possibles. La pression d’air résiduel était mesurée avec une jauge de Mac Leod; la thermi-

stance était protégée contre la vapeur de mercure par un piège à air liquide.

J’ai obtenu, pour une température ambiante

de oo, avec une thermistance de 400 ooo Q environ à 25°, le réseau représenté par la figure 4. On peut

Fig. 4.

à l’aide de ces courbes, prévoir les conditions optima

à réaliser. La thermistance étant utilisée en série

avec une

«

résistance de charge

»

p et un générateur

de tension continue E, on a [3]

où f (i) est la fonction établie expérimentalement

dans les expériences ci,dessus. Les solutions de ce

système correspondent aux points d’intersection de la courbe u = f (i) avec la droite

dite

«

droite de charge », de coordonnées à l’origine

Les courbes u = f(1) ont une forme telle qu’une

droite de charge peut les couper en trois points ( fig. 5). Si nous orientons positivement la droite

Fig. 5.

de charge et la tangente à la courbe au point

d’intersection dans le sens des i croissants, l’angle

de ces deux directions dans le sens de la droite de charge vers la, tangente peut être positif (sens trigonométrique) ou négatif. S’il est positif (points Mi, M3), l’équilibre est stable; s’il est négatif (point M2), l’équilibre est instable : le point de

fonctionnement glisse jusqu’au point stable M3.

La droite de charge à utiliser dans les mesures

doit donc satisfaire aux conditions suivantes :

I o être assez cabrée pour ne pas donner de point d’équilibre instable (la pente doit être supérieure

en valeur absolue à celle de la tangente au point

d’inflexion si la droite coupe la courbe au voisinage

de ce point); 20 couper la courbe sous un angle faible, c’est-à-dire être aussi peu cabrée que possible,

pour donner une meilleure sensibilité; ceci entraîne

d’ailleurs, en pratique, un allongement du temps d’établissement du régime permanent des échanges

de chaleur de la thermistance. Ces conditions, contradictoires, ne peuvent être complètement satis-

faites en même temps. On est amené à choisir un

compromis entre ces exigences.

Une série d’essais m’ont conduite au réseau de courbes p = f (r) pour diverses valeurs de ,E et p

( fig. 6). La sensibilité, faible pour les pressions élevées, passe par un maximum étalé dans une

région plus ou moins étendue autour du point

d’inflexion des courbes; elle diminue rapidement

(5)

aux basses pressions. L’accroissement de la sensi- bilité lorsque la pente de la droite de charge diminue

en valeur absolue, est exprimée dans le tableau

Fi g. 6.

suivant, je donne les variations relatives de la résistance de la thermistance pour le même inter- valle de pression (10-2 p I o-1), pour différentes droites de charge.

Pratiquement, j’ai choisi la droite de charge

,E

=

34 V, p

=

20 ooo 03A9; elle coupe la courbe u

=

i (i) correspondant à la pression moyenne de l’intervalle de mesure p = 6,7. jo-2 mm de Hg, au voisinage

de son maximum; sa pente est assez grande, en

valeur absolue, pour conduire à une durée acceptable

d’établissement du régime permanent des échanges

de chaleur de la thermistance.

La sensibilité du dispositif ainsi réalisé est

convenable jusqu’à une pression-seuil de l’ordre de 5.10-3 mm de Hg.

Manuscrit reçu le 3 décembre 1954.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] VACHER M. et LORTIE Y.

2014

C. R. Acad. Sc., I953, 236, I759-I76I.

[2] THIEN CHI N. et SUCHET J.

2014

Onde Électrique, I95I, 31, 473-489.

[3] BLEUZE J.

-

Onde Électrique, I953, 33, 497-509 et 578-590.

BANDES INTERDITES ET BANDES PERMISES

DANS LES SEMI-CONDUCTEURS IMPURS ET LES ALLIAGES DÉSORDONNÉS

Par J. DES CLOIZEAUX,

Laboratoire de Physique de l’École Normale supérieure.

Sommaire.

-

Étude analytique des limites des bandes d’énergie permises dans

un

modèle unidi- mensionnel de semi-conducteur impur

ou

d’alliage désordonné. Celui-ci est représenté par

une

succession aléatoire de cellules de deux types A

ou

B. Les conditions trouvées montrent l’existence de bandes

d’énergie permises extérieures

aux

bandes permises relatives à

une

suite infinie de cellules d’un type unique A ou B (en contradiction

avec

l’hypothèse de Saxon et Hutner).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 16, AVRIL 1955,

Dans l’étude de la conductivité des semi-conduc- teurs impurs, l’on suppose en général que les impu-

retés agissent, d’une part en introduisant des niveaux

d’énergie supplémentaires et, d’autre part, en

modifiant la mobilité des électrons à cause de la diffusion de ceux-ci sur les centres d’impuretés,

ce dernier effet pouvant être traité par des méthodes

approchées.

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