• Aucun résultat trouvé

Formules de Frenet

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Formules de Frenet"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Formules de Frenet

Monier, Géométrie Tome 7, pages 254-259 et 469 Théorème :























d−→

T ds =

→N R d−→

N

ds =

→T R +

→B T d−→

B

ds =

→N T

Rappelons les dénitions. SoitΓune courbe, paramétrée par l'abscisse curvilignes,sparcourant un intervalleI.

On note−→

T le vecteur tangent unitaire enM(s)à la courbeΓ, déni par : −→ T =

−−→dM ds On appelle rayon de courbure deΓenM(s)le réelRdéni par : 1

R =

°°

°°

° d−→

T ds

°°

°°

° On appelle vecteur normal principal àΓ enM(s)le vecteur déni par : −→

N =Rd−→ T ds On appelle vecteur binormal àΓenM(s)le vecteur déni par : −→

B =−→ T ∧−→

N

On appelle rayon de torsion deΓenM(s)le réelT déni par : 1 T =−→

B ·d−→ N ds

Puisque Γest paramétré par l'abscisse curviligne, on a∀s∈I,k−→

Tk2= 1. On obtient donc en dérivant :

∀s∈I,−→ T ·d−→

T

ds = 0, autrement dit, −→ T ·−→

N = 0 En dérivant cette nouvelle expression, on obtient :

d−→ T ds ·−→

N +−→ T ·d−→

N ds = 0

Comme on a par dénition d−→ T ds =

→N

R, on en déduit que

→T · d−→ N ds =1

R

D'autre part,k−→

Nk2= 1, on a donc également−→ d−→

N ds = 0.

Puisque(−→ T ,−→

N ,−→

B)est une base orthonormée, on a alors : d−→

N ds =

Ã−→ T ·d−→

N ds

!−→ T +

Ã−→ d−→

N ds

!−→ N +

Ã−→ B ·d−→

N ds

!−→ B = 1

R

→T + 1 T

→B

Enn, par dérivation du produit vectoriel, on obtient : d−→

B ds =d−→

T ds ∧−→

N +−→ T ∧d−→

N ds = 1

T

→T ∧−→ B = 1

T

→N

1

(2)

Application :

SoitΓ un arc paramétré de classeC, sl'abscisse curviligne,Rle rayon de courbure et T le rayon de torsion.

Alors :

1. Γest tracé sur une sphère si et seulement si : T d2R ds2 +dR

ds dT

ds +R T = 0 2. De plus sia∈R+∗et si Γest tracé sur une sphère de rayona, alors :

R2+T2 µdR

ds

2

=a2

On paramètreΓpar l'abscisse curviligne s,sparcourant un intervalleI.

1. Pour qu'il existe une sphère sur laquelleΓsoit tracée, il faut et il sut qu'il existeΩR3tel que

∀s∈I, −−→

ΩM(s)·

−−→dM ds = 0

Ceci revient à l'existence de deux applicationsu, v:I→Rde classeCtelles que :

∃Ω∈R3,∀s∈I, −−→

ΩM =u(s)−→

N(s) +v(s)−→ B(s) ou encore, en dérivant :

→T =u0−→ N +u

Ã

→T R +

→B T

! +v0−→

B +v Ã

→N T

!

En identiant les coecients dans la base orthonormée(−→ T ,−→

N ,−→

B), on a alors : 1 =−u

R, u0 v

T = 0, u

T +v0= 0 En éliminantuetv, on obtient la relation demandée, et de plus :

u=−R et v=TdR ds

2. Avec les notations précédentes, on a trouvé que

−−→OM =−R−→ N +TdR

ds

→B

D'où :

kak2=k−−→

ΩMk2=R2+T2 µdR

ds

2

2

Références

Documents relatifs

[r]

[r]

Par M. Mais la démonstration de nos formules est plus simple, et la signification géométrique des éléments qui y figurent plus évidente. Cesaro en a fait un emploi systéma- tique

Pour les formules de Frenet, on prend comme sens positif sur la courbe (b) un sens tel que la demi-tangente positive soit dans le sens On ; selon que le sens de parcours sur la

Lorsque la courbe est créée par ses plans oscillateurs, on préfère ordinairement parler de ia développable for- mée par les tangentes, chacun des deux systèmes de

le tableau des cosinus directeurs de la tangente, de la binormale et de la normale principale en un point M d'une courbe gauche, Prenons pour direction positive de la tangente celle

lentille convergente de distance focale f ' = 30 cm. Où faut-il placer un objet pour que son image soit:. a) renversée et 4 fois

[r]