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Note sur la transformation par rayons vecteurs réciproques

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M OUTARD

Note sur la transformation par rayons vecteurs réciproques

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 3 (1864), p. 306-309

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1864_2_3__306_1>

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NOTE SUR LA TRANSFORMATION PAR RAYONS VECTEURS RÉCIPROQUES;

PAR M. MOUTARD.

La transformation d'une surface algébrique par rayons vecteurs réciproques fournit en général une transformée d'un degré double; il n'y a d'exception à cette règle que lorsque la surface proposée contient le cercle de Vinfini ou le pôle de transformation.

Désignons :

i° Par m le degré d'une surface ;

2° Parp le degré de multiplicité du pôle, c'est-à-dire le nombre des points d'intersection de la surface avec une transversale quelconque issue de ce pôle qui sont confon- dus en ce point (p = o, pour un pôle extérieur) ;

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3° Par q le degré de multiplicité du cercle de l'infini, c'est-à-dire le nombre des nappes de la surface qui le contiennent j

4° Enfin, par m', p\ q\ les nombres analogues aux précédents, relatifs à la surface transformée par rayons vecteurs réciproques.

Ces six nombres sont liés entre eux par les trois rela- tions :

m' = 2 m—p — 2<7, /?' = ƒƒ« — 2q,

q' — m—p — q, ou leurs équivalentes

m = 2,m' — / / — 2q\

p = m' — 2 7 ' , q = nï— p' — qr.

Lorsque p -H o.q = m, la transformation n'altère ni le degré de la surface, ni le degré de multiplicité du pôle, ni le degré de multiplicité du cercle de l'infini.

Certaines de ces surfaces jouissent en outre de la pro- priété de se transformer exactement en elles-mêmes, pour un choix convenable du pôle et du paramètre de trans- formation. Je propose de leur donner le nom d'anallag- matiques (<* privatif, ùxxoe^a^ je change), et j'appellerai pôle principal (*) tout pôle pour lequel cette condition est réalisée, et sphère principale une sphère ayant pour centre un pôle principal, et pour carré de son rayon le paramètre de transformation correspondant.

Toute surface anallagmatique peut être définie comme le lieu des intersections successives d'une sphère assu-

(*) Voir dans VInstitut l'extrait du procès-verbal de la séance de la Société Philomathique du i5 décembre 1860.

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jettie à couper orthogonalement la sphère principale, et dont le centre décrit une surface directrice fixe. Lorsque la surface directrice admet des génératrices rectilignes, la proposée admet des génératrices circulaires 5 lorsque la directrice est développable, l'un des systèmes de lignes de courbure de la proposée consiste en circonférences de cercle.

Les surfaces du troisième ordre, qui contiennent le cercle de l'infini, et les surfaces du quatrième ordre, qui contiennent ce cercle comme ligne double, sont en général anallagmatiques par rapport à cinq pôles diffé- rents, parmi lesquels trois au moins sont réels. Les cinq sphères principales se coupent deux à deux orthogona- lement ; de là dérive pour les cinq pôles principaux une relation de positions remarquable: la droite qui joint deux quelconques d'entre eux est nécessairement per- pendiculaire au plan des trois autres, ou, ce qui revient au même, chacun des tétraèdres qui a pour sommets quatre des pôles principaux est tel, que ses hauteurs con- courent en un même point, et ce point de concours est lui-même le cinquième pôle principal. Si on prend pour pôle de transformation le point de concours des hauteurs de Tune quelconque des faces de ces tétraèdres, avec un paramètre de transformation convenable, la transformée est symétrique de la proposée par rapport à la face du tétraèdre. Nommant un pareil point pôle secondaire, on voit qu'il existe en général dix pôles secondaires pour les anallagmatiques du troisième et du quatrième ordre.

Dans le cas du troisième ordre, les cinq pôles principaux et les dix pôles secondaires sont situés sur la surface.

Les sphères doublement tangentes à une anallagma- tique dû troisième ou du quatrième ordre la coupent sui- vant deux cercles. Toutes ces sphères forment cinq sys- tèmes différents dont les centres sont situés sur les cinq

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surfaces directrices correspondantes aux cinq pôles prin- cipaux*, ces directrices sont des surfaces homofocales du second degrç, dont le centre commun jouit de propriétés remarquables. Pour le troisième degré, ce centre est rejeté à l'infini.

Tout pôle principal d'une anallagmatique du quatrième ordre est le sommet d'un cône du second degré dont cha- que génératrice est doublement tangente à la surface, et dont la courbe de contact est située sur une sphère con- centrique aux surfaces directrices. On conclut aisément de là que par un point de la surface on peut mener en général dix sections circulaires, ou, ce qui revient au même, que les plans doublement tangents à la surface se répartissent suivant les plans tangents à cinq cônes du second degré.

Les courbes d'intersection de la surface et des sphères principales renferment divers points remarquables, parmi lesquels les ombilics ; mais je me borne ici à signaler leur existence, ainsi que celle des lignes d'intersection des sphères principales et des surfaces directrices correspon- dantes, dont les propriétés rappellent les lignes focales des surfaces du second degré.

Je ferai remarquer, en terminant, qu'à l'aide d'une, simple transformation linéaire, il est aisé de déduire des propriétés des anallagmaliques du troisième et du qua- trième ordre un grand nombre de propriétés de la surface générale du troisième degré et des surfaces du quatrième degré dont deux nappes se croisent suivant une même co- nique.

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