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Plan d action régional Chaudière-Appalaches

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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2309-11 (2005-01)

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Plan d’action régional 2005-2008

Chaudière-Appalaches

Adopté par le Conseil régional des partenaires du marché du travail

1

er

février 2005

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Table des matières

Le présent Plan d’action régional expose la planification stratégique du réseau d’Emploi-Québec, région de la Chaudière-Appalaches, sur un horizon de trois ans, soit 2005-2008. Il a été adopté le 1er février 2005 par le Conseil régional des partenaires du marché du travail, tel que prévu à la Loi 150 (Loi sur le ministère de l’Emploi et de la Solidarité et instituant la Commission des partenaires du marché du travail).

MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL ET DE LA DIRECTRICE

RÉGIONALE ... 5

1. MARCHÉ DU TRAVAIL EN CHAUDIÈRE-APPALACHES... 7

2. ORIENTATIONS ET STRATÉGIES D’INTERVENTION 2005-2008 ... 13

3. RÉSULTATS VISÉS 2005-2006 ... 19

4. PLANIFICATION BUDGÉTAIRE 2005-2006 ... 22

ANNEXES A. Table interrégionale ...25

B. Membres du Conseil régional des partenaires du marché du travail... 26

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Mot du président du Conseil régional et de la directrice régionale

Nous sommes heureux de vous présenter le Plan d’action régional des services publics d’emploi en Chaudière-Appalaches pour les trois prochaines années, soit 2005-2008. Ce Plan d’action propose des stratégies pour favoriser la participation au marché du travail du plus grand nombre possible de personnes, et pour contribuer à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises.

Emploi-Québec et le Conseil régional des partenaires du marché du travail ne sont de toute évidence pas seuls concernés par l’emploi et le développement de la main-

d’oeuvre. De multiples partenaires, tant privés, communautaires que gouvernementaux, sont également interpellés par l’amélioration de cette dimension importante de

l’économie que constitue le marché du travail. Travailler en association pour trouver des solutions aux problèmes constatés ou pour soutenir l’adaptation aux nombreux

changements qui surviennent sur ce marché, permet d’augmenter l’effet des interventions mises de l’avant par l’ensemble des acteurs.

Un grand nombre et une diversité d’organismes ont été associés à l’élaboration de ce Plan d’action régional et à la détermination des stratégies les plus appropriées pour soutenir les actions d’Emploi-Québec. Ainsi, au cours des cinq séances de consultations qui ont couvert l’ensemble du territoire de la Chaudière-Appalaches, quelque

130 personnes représentant près d’une centaine d’organismes ont eu l’occasion de faire entendre leur point de vue quant aux priorités à retenir. Nous souhaitons maintenant nous associer à eux pour la mise en oeuvre de cette planification.

Dans la foulée des travaux reliés à la modernisation des services publics et des réflexions entourant de nouveaux modèles de gouvernance régionale, nous ne

connaissons pas encore très bien les visages que prendront les instances concernées au cours des prochaines années. Nous pouvons cependant d’ores et déjà affirmer que la contribution du plus large éventail possible de partenaires continuera d’être essentielle à l’amélioration du marché du travail, dans une perspective de maintenir, voire augmenter le niveau de vie de l’ensemble de la collectivité.

Pour terminer, nous souhaitons remercier l’ensemble des personnes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du réseau d’Emploi-Québec et du Conseil régional des partenaires du marché du travail, qui ont contribué à la réflexion et aux travaux d’élaboration de ce plan d’action. Nous souhaitons de tout coeur que les stratégies proposées sauront les rallier et ainsi permettre d’avoir un impact significatif sur le marché du travail régional et local.

Raymond Cimon Denise Pelletier

Président, Conseil régional des partenaires Directrice régionale,

du marché du travail Emploi-Québec

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Marché du travail en

Chaudière-Appalaches 1

L’emploi continue d’être, pour les personnes, un moyen privilégié pour assurer leur autonomie financière. Il constitue aussi un facteur important d’intégration et de

contribution à la société. De plus, le travail est l’une des principales pierres d’assise du niveau de vie. En effet, le niveau de vie est déterminé principalement par la quantité (démographie, taux d’emploi et nombre d’heures travaillées) ainsi que par la qualité du travail (productivité).

Les nouvelles règles de la concurrence mondiale amènent pour les entreprises et leurs partenaires des défis majeurs à relever si elles veulent trouver les moyens de pallier les risques que supposent ces règles, et tirer profit des opportunités qui peuvent s’offrir à elles.

En plus des défis reliés aux mutations économiques, un phénomène de raréfaction de la main-d’oeuvre commence à s’installer. Ainsi, dans la région, la population en âge de travailler devrait commencer à décliner dès 2008. Pour minimiser les conséquences négatives d’un tel phénomène, il faudra miser sur le retour en emploi des personnes en situation de chômage et augmenter la participation au marché du travail de certains groupes qui y sont moins présents.

En Chaudière-Appalaches, comme ailleurs au Québec, l’action spécifique d’Emploi- Québec et de ses partenaires vise à contribuer à l’amélioration du niveau de vie, plus spécifiquement par l’augmentation de la participation au marché du travail (taux d’emploi) du plus grand nombre, et l’amélioration de la productivité des entreprises.

Le chômage et ses coûts économiques et sociaux

En 2004, en moyenne, 207 600 personnes de la Chaudière-Appalaches occupaient un emploi, soit une augmentation de 1,1 % par rapport à 2003. Au cours des dix dernières années, le nombre de personnes en emploi a crû de 22 % dans la région, sensiblement dans la même proportion que l’ensemble du Québec.

Le taux de chômage se situait, toujours en 2004, à 6,4 %, le plus faible taux de

l’ensemble des régions du Québec, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Mais, malgré ce taux de chômage relativement bas, il n’en demeure pas moins que, bon an, mal an, des milliers de personnes vivent un épisode de chômage plus ou moins long, soit quelque 14 000 en moyenne en 2004. La durée moyenne de chômage était alors de 17,5 semaines, contre 20 semaines pour la moyenne québécoise.

Le chômage coûte cher à la société. Il affecte directement le niveau et la qualité de vie et contribue à réduire la marge de manoeuvre dont dispose le gouvernement pour réduire le fardeau fiscal, faire face au défi du vieillissement de la population, maintenir

l’accessibilité et la qualité des soins de santé, améliorer les programmes sociaux et lutter contre la pauvreté1.

1 Ce texte est tiré du document Unique et dynamique : Le marché du travail en Chaudière-Appalaches, Emploi- Québec, Direction de la planification et du partenariat, Direction régionale Chaudière-Appalaches, février 2005. Ce document peut être consulté sur le site emploiquebec.net.

1

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

Il va sans dire que le chômage de longue durée amène des répercussions économiques plus grandes que celui de courte durée, sans parler des problèmes qui y sont reliés, comme l’état de santé des personnes qui le vivent, leur bien-être et celui de leurs proches, etc. Mais, même de courte durée, le chômage coûte cher et, pour certaines personnes, il peut constituer le premier pas vers un appauvrissement plus grand et même vers l’exclusion sociale.

Certains facteurs aggravent le risque de chômage, par exemple le niveau de scolarité.

En effet, le taux de chômage a tendance à diminuer avec l’augmentation de la scolarité.

Souvent, les personnes moins scolarisées sont les premières à être mises à pied. Il importe donc de porter une attention particulière à la scolarité des jeunes pour éviter qu’ils ne se retrouvent dans cette situation.

La région de la Chaudière-Appalaches se situe encore parmi les régions où le taux de diplomation de la population est plus faible. Ainsi, 64,6 % de la population de 15 ans et plus détenait en 2001 un diplôme d’études secondaires, par comparaison avec 68,3 % pour la moyenne québécoise. Par contre, les taux de diplomation varient

substantiellement selon le sexe et l’âge; ils ont tendance à être plus élevés chez les jeunes, particulièrement chez les jeunes femmes. Enfin, la population ayant une scolarité inférieure à une neuvième année est plus importante en Chaudière-Appalaches, si on la compare à l’ensemble du Québec, soit 18,5 % pour la région et 15,1 % pour le Québec.

Cette situation prévaut surtout chez les personnes âgées de 55 ans et plus dont 38 % affichent un niveau de scolarité inférieur à une neuvième année.

D’autres éléments viennent également aggraver le risque de chômage. On constate entre autres que la durée du chômage a généralement tendance à augmenter avec l’âge.

Par exemple, en 2004, la durée moyenne du chômage en Chaudière-Appalaches était de 7,4 semaines chez les 15-24 ans, de 20,5 semaines chez les 30-44 ans, et de

23,9 semaines chez les 45-64 ans.

Par ailleurs, une part non négligeable de la main-d’oeuvre occupe un emploi qui requiert moins de qualifications que celles qu’elle détient. On estime qu’en 2001, en Chaudière- Appalaches 19 % des professions moins qualifiées étaient occupées par des travailleurs hautement qualifiés2.

Le bassin de main-d’oeuvre

En parallèle au chômage observé, des employeurs éprouvent de la difficulté à combler un certain nombre de postes vacants. De plus, d’ici à 2008, on prévoit que l’emploi augmentera deux fois plus vite que la population en âge de travailler, et il faut ajouter à cette prévision celle de la demande de remplacement notamment pour les prises de retraite. On constate donc qu’un phénomène de rareté de main-d’oeuvre commence à s’installer et qu’il faudra miser, pour le pallier, sur l’élargissement du bassin de main- d’oeuvre potentielle.

Certains segments de la population sont sous-représentés sur le marché du travail. Cette réalité touche plus particulièrement les hommes et les femmes âgés de 55 à 64 ans et les femmes âgées de 45 à 54 ans. Quant aux 15-24 ans, même si on sait qu’une bonne part de ces jeunes sont encore aux études, il y a tout de même une proportion d’entre eux qui sont en chômage, soit un taux de 9,8 % chez les jeunes hommes (3 900 jeunes), taux qui se situe bien au-dessus de la moyenne régionale de 6,4 %.

Certains groupes de la population affichent une participation au marché du travail qui se situe en–deçà de ce qu’ils souhaiteraient. Il en est ainsi, par exemple, des travailleurs et travailleuses à temps partiel involontaire (environ 11 000 personnes en Chaudière-

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

Appalaches), et des personnes handicapées qui se disent aptes à occuper un emploi (quelque 4 000 personnes).

Pour élargir le bassin de main-d’oeuvre, on peut également développer des moyens pour rejoindre les personnes d’autres régions, notamment celles de la Capitale-Nationale, ou encore se tourner vers l’immigration. Mais, en contrepartie, les services publics d’emploi et leurs partenaires doivent aussi être en mesure d’adapter leurs interventions à

l’évolution de la conjoncture économique, notamment des mises à pied effectives ou possibles dans certains secteurs d’activité, et prévoir la mise à jour des compétences et la réorientation de ces personnes vers d’autres secteurs.

Mentionnons finalement que, pour les services publics d’emploi, le retour en emploi des prestataires de l’assistance-emploi et de ceux de l’assurance-emploi demeure une priorité.

Quelques caractéristiques des prestataires

Malgré que le taux d’assistance-emploi en Chaudière-Appalaches soit moindre que celui de l’ensemble du Québec (la région 5,3 %, le Québec 8,1 %, en 2003), il n’en demeure pas moins qu’on y dénombrait, en mars 2004, 4 374 adultes prestataires de la sécurité du revenu sans contraintes à l’emploi. Ce nombre représentait 33 % du total de

prestataires, contre 42 % pour l’ensemble du Québec. Un prestataire sans contraintes à l’emploi sur cinq (21 %) était âgé de moins de 30 ans.

En Chaudière-Appalaches, une proportion moins grande de prestataires sans contraintes à l’emploi avait une durée cumulative à l’aide de moins de deux ans, soit 16 % contre 22 % pour l’ensemble du Québec. Enfin, 46 % de ces prestataires cumulaient une durée de présence à l’aide de plus de dix ans, contre 38 % pour la moyenne des régions. On peut aisément constater que la clientèle de l’assistance-emploi la plus susceptible de bénéficier des mesures et services d’Emploi-Québec, pour son retour en emploi, est de moins en moins nombreuse, la proportion de prestataires sans contraintes à l’emploi ayant vécu une plus longue période de retrait du marché du travail prenant quant à elle de l’ampleur.

En ce qui concerne les prestataires de l’assurance-emploi actifs et aptes au travail, on en dénombrait en moyenne 16 675 en 2004.

Chaque année, dans la région, quelque 30 000 demandes de prestations sont déposées.

Les mois de novembre, décembre et juillet voient la proportion d’utilisateurs fréquents augmenter de façon notable : plus de 45 % des demandes annuelles s’y retrouvent concentrées, alors que le trimestre de mars, avril et mai ne voit que 13 % des demandes.

Les professions n’exigeant généralement aucun diplôme sont à l’origine de plus de 16 000 demandes annuellement (53 %) dont près de 40 % sont le fait d’utilisateurs fréquents. Pour leur part, les métiers exigeant généralement un diplôme universitaire ne sont à l’origine que de 7 % des demandes et, en y enlevant les métiers liés à

l’enseignement, ils en représentent à peine 3,5 %.

Caractéristiques des entreprises

Les entreprises constituent l’autre composante du marché du travail sur laquelle doit agir Emploi-Québec pour travailler à l’adéquation entre l’offre et la demande de main-

d’oeuvre.

La région de la Chaudière-Appalaches se distingue, non par la concentration d’industries à savoir élevé, mais par la diversité de sa structure industrielle. Au total, elle rassemble

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

environ 14 000 entreprises dont 96 % emploient moins de 50 personnes. Ces dernières offrent près de 50 % de l’emploi régional total.

Bien que la région s’illustre de façon particulière dans les secteurs primaire (notamment l’agriculture) et manufacturier où elle présente des parts d’emploi régional supérieures à celles de l’ensemble du Québec, il n’en demeure pas moins que le secteur tertiaire est ici aussi la principale source d’emplois, avec une part relative de l’emploi de 63 %. De plus, des secteurs comme le commerce représentent souvent une bonne porte d’entrée sur le marché du travail.

Selon les perspectives sectorielles d’Emploi-Québec3, d’ici à 2008, la croissance annuelle moyenne de l’emploi s’établira à 1,3 %, soit un taux similaire à celui de l’ensemble du Québec. Les secteurs qui devraient bénéficier de la plus forte croissance de l’emploi sont ceux de la fabrication de machines (+3,3 %), d’aliments (+3,1 %), de produits métalliques (+2,2 %), de l’impression (+2,1 %), de la fabrication de produits en plastique (+1,9 %), ainsi que certains secteurs des services dont la croissance moyenne annuelle devrait se situer au-delà de 2 % : commerce, transport et entreposage, services professionnels, scientifiques et techniques, services aux entreprises, et soins de santé et assistance sociale. Pour leur part, les secteurs où l’on devrait enregistrer la plus forte baisse de l’emploi sont ceux du vêtement (-3,6 %) et du textile (-2,6 %).

Quelques défis des entreprises

L’économie est confrontée à des mutations constantes et de plus en plus rapides.

L’accentuation de la concurrence du fait de la mondialisation, l’effet des nouvelles technologies et des nouveaux modes d’organisation des entreprises, la vitesse de l’évolution des besoins du marché du travail sont autant de facteurs qui amènent pour les entreprises des défis majeurs. L’adaptation à ce nouveau contexte rend encore plus cruciale l’évolution de la productivité, qui passe nécessairement par la disponibilité d’une main-d’oeuvre qualifiée comme facteur important pour permettre aux entreprises de faire face à ces nombreux changements.

Les tendances de l’économie démontrent un besoin grandissant pour une main-d’oeuvre plus qualifiée, détenant des compétences professionnelles et techniques plus grandes.

La région ne fait pas exception. En effet, même si actuellement, en Chaudière-

Appalaches, on peut observer de nombreux besoins en main-d’oeuvre pour des postes exigeant moins de qualifications, par exemple ceux de manoeuvres, il n’en demeure pas moins que pour ce type d’emploi aussi, les employeurs recherchent de plus en plus certaines qualités et compétences et une grande polyvalence.

Selon les perspectives professionnelles d’Emploi-Québec, d’ici à 2008, les emplois de niveau professionnel bénéficieront d’une demande de main-d’oeuvre (création d’emplois et demande de remplacement) supérieure à celle de l’ensemble des professions. Tout comme les professions de niveau professionnel, celles de niveau technique s’inscrivent à l’intérieur d’une tendance grandissante, celle d’une croissance des emplois scolarisés qui auront un rôle décisif à jouer dans l’adaptation aux conditions économiques et sociales changeantes4.

Afin de tirer le meilleur parti des nouvelles réalités économiques, les entreprises doivent non seulement innover et miser sur la qualité de leurs produits, mais elles doivent également s’appuyer sur une meilleure planification et gestion des ressources humaines qui leur permette d’attirer et conserver une main-d’oeuvre de plus en plus rare, et d’en mobiliser les compétences vers l’atteinte d’objectifs auxquels adhère cette main-

d’oeuvre. Cette gestion plus performante des ressources humaines implique qu’elle soit axée sur :

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

§ une organisation du travail performante;

§ une gestion prévisionnelle qui assure la relève et le transfert des compétences;

§ une planification stratégique et à long terme des besoins de qualification;

§ une prise en compte de la qualité de vie au travail et des aspirations des travailleurs et travailleuses, ainsi que des impératifs de la conciliation entre les obligations professionnelles et familiales de ces derniers.

Comme conséquence à ce phénomène de rareté de main-d’oeuvre, on peut présumer que les difficultés de recrutement constatées à l’heure actuelle pourraient s’aggraver au cours des prochaines années. En plus d’une gestion prévisionnelle de leur main- d’oeuvre, incluant l’étalement des retraites et le transfert des compétences, les employeurs devront sans doute se tourner vers une main-d’oeuvre plus éloignée du marché du travail afin de combler leurs besoins. Il faudra trouver des moyens

d’accompagner ces personnes et de soutenir les employeurs pour favoriser leur maintien en emploi.

Les défis selon les secteurs d’activité

En moyenne, en Chaudière-Appalaches, tous secteurs confondus, 23,5 % de la main- d’œuvre ne détient aucun diplôme. Certains secteurs sont particulièrement touchés par cette réalité, ce qui peut rendre difficile l’adaptation de la main-d’oeuvre aux nombreux changements qui surviennent et en conséquence menacer son maintien en emploi. On parle ici plus particulièrement des secteurs de la foresterie, du vêtement, de l’agriculture, des produits en bois, du textile, dont la proportion de main-d’oeuvre ne possédant aucun diplôme est supérieure à 40 %5.

Une autre réalité vient affecter plus fortement certains secteurs, soit celle d’une main d’oeuvre plus âgée. Ainsi, dans la région, 35,4 % de la main-d’œuvre en emploi est âgée de plus de 45 ans, ce qui peut laisser entrevoir des problèmes de relève. Les principaux secteurs touchés par ce phénomène sont ceux des mines, de la foresterie, de

l’agriculture, des services publics, de la construction, du transport et entreposage, des services d’enseignement, des soins de santé et de l’administration publique, qui tous ont à leur emploi une main-d’oeuvre dont au moins 40 % est âgée de 45 ans et plus.

Enfin, plusieurs secteurs présentent une faible proportion de main-d’oeuvre féminine, laquelle pourrait constituer un bassin potentiel intéressant pour aider à pallier certaines difficultés de recrutement, notamment dans les secteurs de la foresterie et de

l’agriculture, la majorité des secteurs manufacturiers (aliments, bois, impression, plastique, produits métalliques, machines, matériel de transport, meuble, ainsi que le transport et entreposage), dont la main-d’oeuvre féminine représente moins du tiers de l’effectif.

Intervention des services publics d’emploi

Pour prévenir les diminutions d’emplois qui pourraient être la conséquence des phénomènes mentionnés plus haut, une veille active du marché du travail et des mouvements qui s’y produisent est plus que jamais cruciale afin de permettre à l’économie régionale de s’ajuster aux nouvelles règles de la concurrence mondiale, et ainsi soutenir les entreprises et permettre soit le maintien en emploi des travailleurs et travailleuses, soit leur réorientation vers des secteurs en croissance.

Malgré des interventions préventives, il va sans dire qu’on ne pourra empêcher totalement la suppression d’emplois. De telles diminutions sont à prévoir, par exemple dans les secteurs du vêtement et du textile, directement touchés par l’abolition totale des quotas à l’importation dès 2005. Les perspectives sectorielles 2004-2008 d’Emploi-

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

Québec annoncent pour l’ensemble du Québec des baisses annuelles moyennes d’emplois de 3,3 % pour le secteur du textile et de 3,9 % pour le secteur du vêtement.

Pour la région de la Chaudière-Appalaches, un scénario de diminution d’emplois a également été retenu. Il faudra élaborer des stratégies afin de mieux anticiper et quantifier les pertes d’emplois et mettre de l’avant des solutions visant à réorienter vers des secteurs en croissance les travailleurs et travailleuses mis à pied.

Pour avoir un impact plus grand, Emploi-Québec, Chaudière-Appalaches, entend miser sur des modes d’intervention plus collectifs afin plus particulièrement de venir en aide aux plus petites entreprises. Elle entend également structurer une approche

d’intervention sectorielle pour trouver des solutions aux problèmes qui touchent les entreprises d’un même secteur d’activité.

Pour ce faire, un dispositif de repérage d’entreprises a été développé dans un objectif d’intervention plus proactive des services publics d’emploi auprès des entreprises. Ainsi des secteurs ont été identifiés selon certains critères reliés au risque de pertes d’emplois ou à la prévision de croissance de l’emploi. Les secteurs ciblés régionalement pour une telle intervention sont : l’agriculture, la fabrication d’aliments, de vêtements, de produits en bois, de produits en plastique, de produits métalliques, de machines, de matériel de transport, de meubles, ainsi que le commerce de détail. Ceci n’exclut pas bien sûr une intervention dans d’autres secteurs (la foresterie, par exemple), selon les réalités locales et en partenariat, ni la prise en compte du potentiel d’emploi de certains secteurs pour les personnes en recherche d’emploi, par exemple les soins de santé.

En se basant sur cette analyse du marché du travail régional, Emploi-Québec et le Conseil régional des partenaires du marché du travail ont retenu, pour 2005-2008, les axes et stratégies d’intervention présentés dans les pages qui suivent. C’est à partir de ces axes et stratégies que les plans d’action des Centres locaux d’emploi seront élaborés, afin de concrétiser les objectifs des services publics d’emploi en Chaudière-Appalaches et atteindre les résultats escomptés.

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Orientations, axes et

stratégies d’intervention 2005-2008

La mission d’Emploi-Québec et le contexte national

La mission d’Emploi-Québec est de contribuer à l’amélioration du fonctionnement du marché du travail et à un meilleur équilibre de l’offre et de la demande de main-d’œuvre.

Les dysfonctionnements auxquels elle s’attaque imposent des coûts économiques et sociaux importants et constituent un frein au développement économique et social du Québec.

Le défi central que doit relever Emploi-Québec est d’offrir à l’ensemble de la population et des entreprises des services publics d’emploi performants et de qualité qui tiennent compte des nouvelles réalités du marché du travail.

La planification d’Emploi-Québec s’appuie sur les dispositions de sa Convention de performance et d’imputabilité. Elle s’inscrit dans les orientations et les objectifs du plan stratégique du ministère de l’Emploi, de la Solidarité sociale et de la Famille. Elle respecte les paramètres de transfert de la responsabilité des mesures actives d’emploi convenus avec le gouvernement fédéral dans l’Entente Canada-Québec relative au marché du travail. Les actions prévues concrétisent notamment la contribution d’Emploi- Québec au Plan gouvernemental pour l’emploi ainsi qu’au Plan de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Le processus de planification vise à mobiliser les partenaires du marché du travail dans une action concertée. Les éléments retenus sont fondés sur une analyse rigoureuse des problématiques du marché du travail et des clientèles.

C’est dans ce contexte que le Conseil régional des partenaires du marché du travail identifie ses priorités et qu’Emploi-Québec prépare son plan d’action régional.

Les orientations 2005-2008

Trois orientations ont été retenues et adoptées par la Commission des partenaires du marché du travail afin de guider les actions d’Emploi-Québec. Ces orientations, qui apparaîtront au Plan d’action annuel d’Emploi-Québec 2005-2006 au palier national, ont été reprises par l’ensemble des régions et ont donc servi de toile de fond à l’élaboration des axes et stratégies retenus au Plan d’action régional des services publics d’emploi, en Chaudière-Appalaches, pour 2005-2008. Ces orientations sont les suivantes :

1. Favoriser la participation au marché du travail et l’emploi du plus grand nombre possible de personnes;

2. Contribuer à l’amélioration de la productivité et de la capacité d’adaptation des entreprises aux changements, notamment démographiques et commerciaux;

3. Améliorer la prestation de services aux citoyennes et aux citoyens.

2

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-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHESPLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008 14 ET STRATÉGIES D’INTERVENTION 2005-2008 Favoriser la participation au marché du travail et l’emploi du plus grand nombre possible de personnes Cette orientation vise à apporter une solution au fait que, malgré d’importants progrès, le taux d’emploi du Québec reste inférieur à celui de l’Ontario et des États-Unis, que le taux de chômage, toujours au Québec, équivaut au double de son niveau de plein emploi et que le taux de dépendance de la population du Québec à l’assistance-emploi reste l’un des plus élevés au Canada alors que, par ailleurs, les entreprises éprouvent des difficultés à combler leurs postes vacants et ont des besoins de main-d’oeuvre déjà importants et appelés à augmenter, en raison notamment du vieillissement de la population. En Chaudière-Appalaches, malgré un taux de chômage le plus bas de l’ensemble des régions du Québec, il n’en demeure pas moins que certains groupes de la population sont relativement peu présents sur le marché du travail, et qu’il existe un bassin de chômeurs et chômeuses, prestataires de l’assistance-emploi et de l’assurance-emploi ou non, qui pourraient avec un soutien intégrer ou réintégrer le marché du travail, améliorer leur sort et répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises. Stratégies les postes

²Placer les services en ligne (Information sur le marché du travail et Placement) au coeur de la prestation des services publics d’emploi; en augmenter la visibilité, l’accessibilité et l’utilisation. ²Organiser, dynamiser et maximiser la prestation de services universels dans les salles multiservices : §entrevue initiale et référence vers le service le plus approprié; §information sur le marché du travail, sessions de groupe et outils de recherche d’emploi; §placement en ligne; dans un objectif de retour en emploi. ²Augmenter la pertinence du choix des interventions en raffinant la compréhension et l’utilisation du dispositif de repérage comme outil : §de dépistage du risque de chômage; §et de modulation de l’achalandage dans les Centres locaux d’emploi. ²Recentrer, dans l’approche d’intervention, le volet accompagnement et suivi. ²Évaluer les besoins d’accompagnement des différentes clientèles participant aux mesures d’Emploi-Québec et utiliser les moyens requis.

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHESPLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008 15 AxesStratégies Soutenir les personnes à risque de sous-emploi, notamment celles à risque d’exclusion et de pauvreté, dans leurs efforts pour intégrer ou réintégrer le marché du travail

²Positionner notre intervention auprès des différentes clientèles, afin d’induire des actions, tant individuelles que collectives, qui tiennent compte des caractéristiques de ces clientèles ainsi que des divers partenaires, dans l’objectif de favoriser une meilleure continuité de services. ²Faire évoluer, en partenariat avec les ressources externes et dans un objectif de complémentarité, l’offre de services d’Emploi-Québec en Chaudière-Appalaches, en fonction des besoins du marché du travail et des objectifs à atteindre. ²Poursuivre et augmenter l’expérimentation de moyens pour favoriser la participation des femmes au marché du travail. ²S’associer aux partenaires socio-économiques concernés pour favoriser une continuité de services aux jeunes. ²Mettre en oeuvre l’entente conclue avec le ministère des Relations avec les citoyens et de l’Immigration : §dans l’objectif de faire évoluer les services d’Emploi-Québec, afin de mieux les adapter aux particularités des personnes immigrantes. ²Mettre à contribution l’ensemble des mesures et services d’Emploi-Québec pour soutenir l’accès à l’emploi des personnes handicapées.

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-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHESPLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008 16 Contribuer à l’amélioration de la productivité et de la capacité d’adaptation des entreprises aux changements, notamment démographiques et commerciaux Cette orientation vise à prévenir d’éventuelles pénuries de main-d’oeuvre qui pourraient atténuer la croissance de l’économie et la création d’emplois. Elle vise également à améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises, à renforcer leur capacité d’adaptation aux changements de leur environnement, notamment aux changements technologiques, démographiques et commerciaux : entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce, démantèlement de l’Accord multifibre, hausse du taux de change. Enfin, elle vise aussi à aider les entreprises au plan du recrutement, de la rétention et du développement de leur main-d’oeuvre. Stratégies vention sectorielle ²Définir un cadre de référence en intervention sectorielle. ²Développer, en tenant compte du dispositif de repérage, des associations avec les comités sectoriels pour intervenir de façon concertée dans certains secteurs ciblés : production agricole, aménagement forestier, transformation alimentaire, industrie textile, bois de sciage, plasturgie, meuble, commerce de détail. ²S’associer aux travaux des comités Accord, plus spécifiquement en ce qui a trait au volet prévision, adaptation et préparation de la main-d’oeuvre. ²Mettre en place, avec le ministère du Développement économique et régional et de la Recherche, un mécanisme de veille régionale de certains secteurs manufacturiers, notamment : la fabrication de vêtements, de produits en bois, de produits en plastique, de meubles… -d’œuvre aux et -

²Améliorer la connaissance des besoins des entreprises de la région en terme de main- d’oeuvre et de compétences recherchées. ²Sensibiliser les employeurs à l’importance du développement continu de la main-d’oeuvre comme facteur pour augmenter la productivité et la compétitivité de leur entreprise, et leur faire connaître les divers moyens disponibles. ²Utiliser le Programme d’apprentissage en milieu de travail en arrimant les interventions avec le dispositif de repérage d’entreprises.

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHESPLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008 17 AxesStratégies Contribuer à l’amélioration des pratiques de gestion des ressources humaines et de formation des entreprises de manière à accroître leur productivité, à augmenter leur taux de survie, à maintenir les emplois et à soutenir la création d’emplois

²Mettre en oeuvre des plans d’intervention des services aux entreprises tenant compte du dispositif de repérage et des réalités locales et régionales, et incluant des activités de démarchage d’entreprises pour une intervention plus proactive : §Intervenir prioritairement auprès des entreprises de 50 employés et moins; §Utiliser des formes d’intervention plus collectives (réseautage d’entreprises, etc.); §Sensibiliser les PME à l’importance de la gestion des ressources humaines comme facteur ayant un impact sur la productivité (attirer, conserver, qualifier la main-d’œuvre; planifier les départs à la retraite et le transfert de compétences…); §Innover et expérimenter de nouvelles approches d’intervention auprès des petites entreprises, afin de mettre à leur disposition l’offre de services d’Emploi-Québec en matière de gestion des ressources humaines, dans un objectif de résultats; §Réaliser des actions visant à soutenir dans les entreprises la gestion prévisionnelle des ressources humaines; §Collaborer avec les partenaires à la mise en place de moyens pour accompagner les employeurs et la relève entrepreneuriale dans le développement de leurs habiletés de gestion. ²Renforcer la promotion des services en ligne dans les interventions auprès des entreprises (information sur le marché du travail et placement). ²Renforcer l’utilisation de l’information sur le marché du travail dans la prestation de services aux employeurs et rendre disponible à ces derniers l’information qui peut leur être utile.

(19)

-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHESPLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008 18 Améliorer la prestation de services aux citoyennes et aux citoyens Cette orientation vise à accroître l’efficacité des interventions d’Emploi-Québec dans le contexte d’une gestion par résultats, décentralisée et en partenariat, et à mettre en oeuvre une offre de services qui réponde du mieux possible et au meilleur coût aux besoins des citoyens et citoyennes et à la diversité des réalités régionales et territoriales. Stratégies ation des

²Clarifier le sens et l’orientation des changements. ²Mobiliser le personnel. ²Planifier les actions. rsonnel afin de ²Évaluer les besoins de formation du personnel. ²Élaborer un plan de formation. érationnel

²Poursuivre le développement des compétences du personnel dans l’utilisation de l’information sur le marché du travail comme base des choix d’intervention, autant pour le retour en emploi des personnes que pour le soutien aux entreprises et aux partenaires. ²Poursuivre l’élaboration et mettre en place un processus d’estimation des besoins régional- local pour soutenir les choix d’intervention. ²Augmenter la capacité du personnel à utiliser le cadre de référence sur le partenariat à Emploi- Québec, tant à l’interne qu’avec les partenaires externes. ²Poursuivre les échanges et collaborations avec la région de la Capitale-Nationale, dans un double objectif d’améliorer le service à la clientèle et d’augmenter l’efficacité des interventions (voir annexe 1). ²Maintenir les collaborations avec la Conférence régionale des élus. ²S’associer, dans le cadre des mandats et priorités d’Emploi-Québec, aux initiatives de certains partenaires visant à soutenir le développement des milieux en restructuration. ²Réinvestir dans la planification des interventions les résultats des évaluations des mesures et services d’Emploi-Québec. ²Susciter l’adhésion de l’ensemble du personnel aux objectifs poursuivis par l’organisation.

(20)

Résultats visés 2005-2006

Afin de vérifier la portée de ses interventions, Emploi-Québec utilise des indicateurs qui viennent mesurer l'accessibilité des services (nombre de personnes aidées, nombre d'entreprises aidées, etc.), leur efficacité (retours en emploi, etc.) ainsi que leur efficience (économies aux comptes de l'assurance-emploi et de l'assistance-emploi).

Le tableau 1 présente les indicateurs et les cibles régionales, tandis que le tableau 2 de la page suivante présente leur répartition selon les Centres locaux d’emploi, à partir du modèle adopté par le Conseil.

Tableau 1

INDICATEURS DE RÉSULTATS

Cibles régionales 2005-2006 Nombre de nouveaux participants aux interventions d’Emploi-Québec 10 461 Nombre de nouveaux participants aux interventions d'Emploi-Québec, participant à

l'assurance-emploi 5 963

Nombre de nouveaux participants aux interventions d'Emploi-Québec, participant à

l'assistance-emploi 2 962

Nombre de nouveaux participants aux interventions d’Emploi-Québec, de moins de

30 ans 3 682

Nombre de nouveaux participants aux interventions d’Emploi-Québec, responsables

de famille monoparentale 1 317

Proportion des participants aux mesures de longue durée répondant aux critères de

repérage des personnes à risque élevé de chômage de longue durée 75 % Proportion des participants aux interventions d'Emploi-Québec répondant aux critères

de repérage des personnes à risque de chômage prolongé (courte ou longue durée) 75 % Nombre de nouveaux participants aux activités de formation de base 1 339

Nombre de nouvelles ententes de qualification 177

Nombre de vacances signalées au Service national de placement 16 110 Nombre d'entreprises nouvellement aidées par des mesures actives 223 Nombre de personnes en emploi après avoir bénéficié d'une intervention d’Emploi-

Québec 6 265

Nombre de participants à l'assurance-emploi en emploi après avoir bénéficié d'une

intervention d'Emploi-Québec 3 027

Nombre de participants à l'assistance-emploi en emploi après avoir bénéficié d'une

intervention d'Emploi-Québec 1 398

Taux d'emploi des personnes ayant bénéficié d'une intervention d'Emploi-Québec 51,6 % Taux d'emploi des prestataires de l’assistance-emploi ayant bénéficié d’une

intervention d'Emploi-Québec 44,7 %

Taux d'emploi des responsables de famille monoparentale ayant bénéficié d'une

intervention d'Emploi-Québec 51,8 %

Taux d'emploi des personnes de moins de 30 ans ayant bénéficié d'une intervention

d'Emploi-Québec 51,9 %

Somme des prestations non versées à l'assistance-emploi et à l'assurance-emploi

suite à une intervention d'Emploi-Québec visant un retour en emploi 12 100 000 $ Prestations non versées à l'assistance-emploi suite à une intervention d'Emploi-

Québec visant un retour en emploi 4 300 000 $

Prestations non versées à l'assurance-emploi suite à une intervention d'Emploi-

Québec visant un retour en emploi 7 800 000 $

3

(21)

Tableau 2

INDICATEURS ET CIBLES DE RÉSULTATS 2005-2006

Indicateurs

L’Islet Montmagny St-Lazare Lévis2

Nombre de nouveaux participants aux interventions d’Emploi-

Québec 649 844 847 1306

– Nombre de nouveaux participants aux interventions

d'Emploi-Québec, participant à l'assurance-emploi 370 482 483 744

– Nombre de nouveaux participants aux interventions

d'Emploi-Québec, participant à l'assistance-emploi 163 314 224 497

– Nombre de nouveaux participants aux interventions

d’Emploi-Québec, de moins de 30 ans 177 303 232 645

– Nombre de nouveaux participants aux interventions

d’Emploi-Québec, responsables de famille monoparentale 64 125 220 115 – Proportion des participants aux mesures de longue durée

répondant aux critères de repérage des personnes à risque élevé de chômage de longue durée

75% 75% 75% 75%

– Proportion des participants aux interventions d'Emploi- Québec répondant aux critères de repérage des personnes à risque de chômage prolongé (courte ou longue durée)

75% 75% 75% 75%

– Nombre de nouveaux participants aux activités de

formation de base 83 109 108 167

– Nombre de nouvelles ententes de qualification 11 14 14 22

Nombre de vacances signalées au Service national de

placement 513 713 1165 3008

Nombre d'entreprises nouvellement aidées par des mesures

actives 13 18 18 28

Nombre de personnes en emploi après avoir bénéficié d'une

intervention d’Emploi-Québec 389 506 507 782

– Nombre de participants à l'assurance-emploi en emploi

après avoir bénéficié d'une intervention d'Emploi-Québec 188 245 245 378 – Nombre de participants à l'assistance-emploi en emploi

après avoir bénéficié d'une intervention d'Emploi-Québec 77 148 106 234 Taux d'emploi des personnes ayant bénéficié d'une

intervention d'Emploi-Québec 51,6% 51,6% 51,6% 51,6%

– Taux d'emploi des prestataires de l’assistance-emploi

ayant bénéficié d’une intervention d'Emploi-Québec 44,7% 44,7% 44,7% 44,7%

– Taux d'emploi des responsables de famille monoparentale

ayant bénéficié d'une intervention d'Emploi-Québec 51,8% 51,8% 51,8% 51,8%

– Taux d'emploi des personnes de moins de 30 ans ayant

bénéficié d'une intervention d'Emploi-Québec 51,9% 51,9% 51,9% 51,9%

Somme des prestations non versées à l'assistance-emploi et à l'assurance-emploi suite à une intervention d'Emploi-Québec visant un retour en emploi

751 228 $ 976 766 $ 979 705 $ 1 510 120 $ – Prestations non versées à l'assistance-emploi suite à une

intervention d'Emploi-Québec visant un retour en emploi 266 965 $ 347 115 $ 348 160 $ 536 654 $ – Prestations non versées à l'assurance-emploi suite à une

intervention d'Emploi-Québec visant un retour en emploi 484 262 $ 629 652 $ 631 545 $ 973 466 $

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EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

(SELON LES CENTRES LOCAUX D’EMPLOI)

Les Chutes de-la- Chaudière3

Ste-Croix Ste-Marie St-Joseph Lac- Etchemin

St-Georges Thetford Mines

Total région

1422 737 753 511 589 1315 1488 10 461

810 421 429 291 336 749 848 5 963

265 160 174 129 127 386 523 2 962

445 140 217 158 120 623 622 3 682

158 102 60 52 53 154 214 1 317

75% 75% 75% 75% 75% 75% 75% 75%

75% 75% 75% 75% 75% 75% 75% 75%

182 94 96 66 75 168 191 1 339

24 13 13 9 10 22 25 177

3098 1054 1525 762 285 2283 1704 16 110

30 16 16 11 13 28 32 223

851 442 451 306 353 787 891 6 265

411 214 218 148 170 380 430 3 027

125 75 82 61 60 183 247 1 398

51,6% 51,6% 51,6% 51,6% 51,6% 51,6% 51,6% 51,6%

44,7% 44,7% 44,7% 44,7% 44,7% 44,7% 44,7% 44,7%

51,8% 51,8% 51,8% 51,8% 51,8% 51,8% 51,8% 51,8%

51,9% 51,9% 51,9% 51,9% 51,9% 51,9% 51,9% 51,9%

1 644 396 $ 853 873 $ 870 648 $ 590 602 $ 680 943 $ 1 520 831 $ 1 720 888 $ 12 100 000 $

584 372 $ 303 443 $ 309 404 $ 209 883 $ 241 988 $ 540 461 $ 611 555 $ 4 300 000 $

1 060 024 $ 550 431 $ 561 244 $ 380 718 $ 438 955 $ 980 370 $ 1 109 333 $ 7 800 000 $

Ville de Lévis (arrondissements Chutes-de-la-Chaudière-Ouest et Chutes-de-la-Chaudière-Est).

(23)

Planification

budgétaire 2005-2006

Le budget du Fonds de développement du marché du travail pour 2005-2006, se situe à 26 232 100 $. Cette somme inclut un montant de 1 205 100 $ pour l’administration des contrats d’intégration au travail (CIT) gérés par Emploi-Québec.

Dans le cadre de la répartition régionale, un montant de 5 115 400 $ est conservé dans l'enveloppe de la Direction régionale4. Une partie de cette somme est redistribuée aux unités locales, selon les besoins. Le solde, soit 19 911 600 $, est réparti entre les Centres locaux d’emploi selon le poids relatif de chaque MRC, tel que déterminé dans le modèle de répartition adopté. Le tableau 3 illustre cette répartition.

Tableau 3

Répartition budgétaire 2005-2006, région de la Chaudière-Appalaches

Enveloppe Chaudière-Appalaches 26 232 100$

Enveloppe services régionalisés 5 115 400$

Contrats d'intégration au travail (CIT) 1 205 100$

Solde pour répartition locale 19 911 600 $

CLE Poids relatif selon le

modèle de répartition

Répartition locale

L'Islet 6.21 % 1 236 210 $

Montmagny 8.07 % 1 607 353 $

Montmagny/L'Islet 14.28 % 2 843 563 $

Saint-Lazare 8.10 % 1 612 190 $

Lévis (ville de Lévis, arrondissement Desjardins)

12.48 % 2 485 034 $

Chutes-de-la-Chaudière (ville de Lévis, arrondissements Chutes-de-la-Chaudière- Est et Chutes-de-la-Chaudière-Ouest)

13.59 % 2 705 996 $

Ville de Lévis 26.07 % 5 191 030 $

Sainte-Croix 7.06 % 1 405 122 $

Sainte-Marie/Saint-Joseph 12.08 % 2 404 613 $

Lac-Etchemin 5.63 % 1 120 551 $

Saint-Georges 12.57 % 2 502 659 $

Lac-Etchemin/Saint-Georges 18.20 % 3 623 210 $

Thetford Mines 14.22 % 2 831 871 $

4 L’enveloppe régionale inclut une réserve pour des projets de formation régionaux, des projets sectoriels régionaux, des ententes avec les ressources externes, tels les clubs de recherche d’emploi, les entreprises d’entraînement, les centres

4

(24)

EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

La planification budgétaire 2005-2006

L’exercice de planification locale des activités en fonction des priorités régionales permet d’établir les intentions d’investissement du Fonds de développement du marché du travail selon la mesure. Ainsi, la région prévoit investir près de 90 % du budget disponible dans les mesures s’adressant aux individus et 10 % dans les mesures s’adressant aux entreprises.

L’analyse du marché du travail actuel laisse entrevoir certains événements qui risquent d’avoir des effets importants sur l’utilisation du Fonds de développement du marché du travail.

Ainsi, certains secteurs d’activité économique fragilisés, notamment les secteurs du vêtement et du bois, exigeront des dépenses qui pourraient excéder le potentiel d’investissement des Centres locaux d’emploi et de la région.

La diminution constante du Fonds du Québec amène des difficultés supplémentaires dans la gestion globale du Fonds de développement du marché du travail.

(25)

EMPLOI-QUÉBEC – CHAUDIÈRE-APPALACHES PLAN DACTION RÉGIONAL 2005-2008

(26)

Annexes

1. Table interrégionale

2. Membres du Conseil régional des

partenaires du marché du travail

(27)

Table interrégionale

Les Directions régionales d’Emploi-Québec de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches ont convenu de travailler sur les objets présentés à cette annexe.

Poursuivre et développer les collaborations avec la région de la Capitale-Nationale La création d’Emploi-Québec en 1998 a amené les deux Conseils régionaux des partenaires du marché du travail à se doter d’une Table interrégionale afin d’harmoniser certaines interventions et ainsi répondre plus adéquatement aux besoins des chercheurs et chercheuses d’emploi et des entreprises. En effet, la région de la Chaudière-Appalaches et celle de la Capitale-Nationale constituent l’une pour l’autre un marché du travail « naturel » pour une partie de leur population en âge de travailler. On songe ici plus particulièrement à la région métropolitaine de recensement (RMR).

Dans la continuité des collaborations déjà établies entre les deux régions, au cours de la prochaine année, la Table interrégionale entend :

o Poursuivre les échanges entre les présidents des Conseils régionaux des partenaires des deux régions pour le suivi des rencontres respectives.

o Partager les problématiques, enjeux et stratégies retenus dans les plans d’action des deux régions.

o Poursuivre les échanges et collaborations entre les permanences des deux régions sur certains dossiers, et ce afin d’améliorer le service à la clientèle et augmenter l’efficacité des interventions, dans un contexte de complémentarité entre les deux régions :

o Description et analyse du marché du travail de la RMR (région métropolitaine de recensement), zone qui concerne plus particulièrement les interventions des deux régions;

o Sensibilisation du personnel des CLE afin de reconnaître de part et d’autre un marché du travail qui déborde les frontières de chacune des régions, notamment par l’entremise des deux réseaux de répondants en information sur le marché du travail;

o Diffusion des productions d’information sur le marché du travail respectives des deux régions dans les centres locaux d’emploi de la région métropolitaine de Québec;

o Partage de vision sur la qualification de la main-d’oeuvre;

o Identification de défis communs concernant certains secteurs d’activité présents dans la RMR;

o Amélioration de la collaboration en ce qui concerne l’accessibilité à la mesure de formation et aux organismes de développement de l’employabilité pour les clientèles respectives des deux régions.

o Convenir d’un mécanisme pour améliorer les communications et les collaborations avec les partenaires communs (Pôle Québec – Chaudière-Appalaches, Communauté métropolitaine de Québec…).

(28)

Membres du Conseil régional des partenaires du marché du travail

MEMBRES REPRÉSENTANT LA MAIN-D’ŒUVRE CÖTÉ, Michel

CLSC CHSLD de la MRC de Montmagny Confédération des syndicats nationaux (CSN)

QUIRION, Louise

Centre hospitalier l’Assomption

Confédération des syndicats nationaux (CSN) MORIN, Jean-Denis

Président

Fédération de l’UPA de la Beauce

COURTEAU, Denis

Vice-président du Conseil régional

Fédération des travailleurs/ses du Québec (FTQ) MARCOUX, Yves

Syndicat international des travailleurs/ses de la boulangerie, confiserie, tabac et meunerie Fédération des travailleurs/ses du Québec (FTQ) MEMBRES REPRÉSENTANT LES EMPLOYEURS

CIMON, Raymond

Président du Conseil régional Superviseur du personnel,

Opérations Black Lake, LAB Chrysotile inc.

BUSQUE, Patrick

Chef des ressources humaines Groupe Procycle inc.

GAGNON, Daniel

Président-directeur général Carsona

NADEAU, France

CLD de la MRC de Lotbinière LABRECQUE, Marcel Bizou international inc.

MEMBRES REPRÉSENTANT LES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES ET MEMBRES ISSUS DES MILIEUX DE LA FORMATION

TURCOTTE, Denise

Vice-présidente du Conseil régional Directrice générale

Carrefour Jeunesse-Emploi de Desjardins

LAFLEUR, Nicole Directrice générale Cégep de Lévis-Lauzon

BÉGIN, Claire Enseignante

École secondaire Les Etchemins

Centrale des syndicats du Québec (CSQ)

GARNEAU, Charles Directeur général

Cégep Beauce-Appalaches

LANGLOIS, Denis Président

Commission scolaire de l’Amiante

VALLIÈRES, Luce Directrice générale

SEMO Chaudière-Appalaches PELLETIER, Denise, secrétaire du Conseil régional

Directrice régionale, Emploi-Québec

MEMBRES OBSERVATEURS DESCÔTEAUX, Marie-Sylvie Directrice régionale

Ministère de l’Éducation

LAROSE, Guy Directeur régional

Ministère du développement économique et régional (Industrie et Commerce)

JODOIN, Jacques Directeur régional

Ministère des Relations avec les citoyens et de

l’Immigration

(29)

1 Problématiques du marché du travail et des clientèles, en lien avec les orientations et les axes d’intervention du Plan d’action annuel d’Emploi-Québec 2004-2005, Emploi-Québec, Direction de la planification et de

l’information sur le marché du travail, Direction générale adjointe à la planification et au développement de l’emploi, novembre 2003.

2 Capsules du CETECH, Surqualification : un regard régional, Centre d’études sur l’emploi et la technologie, Emploi-Québec, 16 août 2003. Le CETECH définit les professions hautement qualifiées comme étant celles qui requièrent en général un diplôme collégial ou universitaires.

3 Perspectives sectorielles du marché du travail, région de la Chaudière-Appalaches, 2004-2008, Emploi-Québec, Direction de la planification et du partenariat, Chaudière-Appalaches, 2004.

4 Le marché du travail dans la région de la Chaudière-Appalaches, Perspectives professionnelles 2004-2008, Emploi-Québec, Direction de la planification et du partenariat, Chaudière-Appalaches, 2004.

5 Taux de diplomation : pourcentage de la main-d’oeuvre possédant au moins un diplôme de secondaire V.

(30)

F-2309-11 (2005-01)

Le plan d’action régional d’Emploi-Québec

2005-2006

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