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Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement. Une critique de la marchandise (Gallimard, 2017)

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Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement.

Une critique de la marchandise (Gallimard, 2017)

Camille Herlin-Giret

Édition électronique

URL : http://journals.openedition.org/sociologie/3328 ISSN : 2108-6915

Éditeur

Presses universitaires de France

Référence électronique

Camille Herlin-Giret, « Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement. Une critique de la marchandise (Gallimard, 2017) », Sociologie [En ligne], Comptes rendus, 2018, mis en ligne le 16 juillet 2018, consulté le 01 mai 2019. URL : http://journals.openedition.org/sociologie/3328

Ce document a été généré automatiquement le 1 mai 2019.

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Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, Enrichissement. Une critique de la

marchandise (Gallimard, 2017)

Camille Herlin-Giret

RÉFÉRENCE

Luc Boltanski et Arnaud Esquerre (2017), Enrichissement. Une critique de la marchandise, Paris, Gallimard, 672 p.

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1 C’est à l’identification d’une mutation récente du capitalisme qu’est consacré le dernier ouvrage de Luc Boltanski et Arnaud Esquerre. Les moindres profits générés par l’industrie de masse, la désindustrialisation comme la critique du productivisme ont constitué un terreau favorable à l’avènement d’une économie, que ces derniers appellent économie de

l’enrichissement. Le terme

« enrichissement » renvoie à la fois à l’augmentation du prix d’objets ayant été produits dans le passé et au profit retiré de la marchandisation de tels objets.

L’économie de l’enrichissement, que les auteurs mettent au jour, repose sur de nouvelles formes de mise en valeur des biens et a la particularité d’être destinée et de profiter aux plus riches.

2 Alors que les dynamiques du capitalisme sont le plus souvent étudiées en prenant pour objet l’entreprise, L. Boltanski et

A. Esquerre proposent de les éclairer par une analyse de la marchandise, renouant ainsi avec un des questionnements centraux de Karl Marx1. Pour ce faire, l’ouvrage porte le projet d’un éclectisme disciplinaire2 et entend en particulier réconcilier deux approches : la première, pragmatique, qui « éclair[e] l’action des personnes en analysant les structures cognitives qui soutiennent leurs échanges » et la seconde, systémique, qui met en lumière « des phénomènes de grande ampleur » (p. 496). Le projet méthodologique se double ainsi d’une ambition descriptive : dessiner le développement d’une économie de l’enrichissement, nouveau stade du capitalisme « traité avec mépris comme s’il ne touchait que des à-côtés futiles de la vie sociale et ne constituait pas un mouvement de grande importance » (p. 483). L’ouvrage est foisonnant et dense, rendant périlleuse toute tentative de synthèse. C’est là tout l’intérêt du propos développé et de son statut : une

« invitation à travailler sur un nouveau champ de recherches » (p. 17), appelant à présent des mises à l’épreuve empiriques à même de conforter ou de nuancer les thèses fortes proposées. Pour mettre au jour l’essor de l’économie de l’enrichissement, les auteurs revendiquent une démarche « de glaneurs » (p. 16) et puisent dans divers matériaux – entretiens, statistiques, documents et matériaux ethnographiques. La focale placée sur les manières concurrentes de mettre en valeur les objets a notamment fait de la documentation produite à des fins commerciales une source privilégiée.

3 Par souci de clarté, deux dimensions, que les auteurs s’efforcent d’articuler tout au long de l’argumentation, sont distinguées ici. La première, historique, innerve principalement la première partie de l’ouvrage (chapitres I et II). Elle permet de mettre au jour l’essor d’une économie de l’enrichissement et d’interroger les conditions de possibilité de cette nouvelle dynamique du capitalisme. La seconde, analytique, occupe plutôt les deuxième et troisième parties (chapitres III à X). Elle repose sur un appareil conceptuel forgé pour penser la valuation des marchandises et inscrire l’objet de l’ouvrage dans une série de

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questions qui intéressent les sciences sociales – la formation des prix et de la valeur, mais aussi la concurrence et les inégalités. La quatrième partie de l’ouvrage, qui articule ces deux dimensions, donne corps à l’économie de l’enrichissement au travers d’une étude de cas (la patrimonialisation de Laguiole en Aubrac, chapitre XII), en identifiant les travailleurs de cette économie (chapitre XIV) et ceux à qui elle profite (chapitres XI et XIII).

L’essor d’une économie de l’enrichissement

4 Le développement d’une économie de l’enrichissement a deux manifestations principales.

La première est l’importance économique croissante de secteurs comme le luxe, la finance, la culture ou le tourisme et la multiplication des interactions entre ces différents domaines d’activité. Les auteurs soutiennent que c’est en mettant au jour les interactions entre ces secteurs qu’il est possible d’entrevoir l’avènement d’une économie de l’enrichissement. Ce n’est pas tant la nouveauté du lien entre ces secteurs qui est soulignée (les relations entre milieux d’affaires et artistiques sont anciennes) que la publicisation et la multiplication de ces liens. Par exemple, la collection privée d’œuvres d’art d’un industriel est rendue publique par l’ouverture d’un lieu dédié à l’hébergement et à l’exposition des œuvres. Aux critiques susceptibles d’être formulées quant à l’objectivation, par les auteurs, de la densification des interactions entre les différents domaines mentionnés, ces derniers opposent qu’il est précisément difficile de prendre la mesure de cette nouvelle économie, dès lors que les institutions, en particulier la statistique publique, ne permettent pas de saisir un tel changement. L’impression qu’a le lecteur de circuler entre des espaces hétérogènes – des grandes entreprises du luxe au Meilleur ouvrier de France (MOF3) qui fabrique des couteaux, en passant par les intermittents du spectacle et le paysan qui se tourne vers l’agrotourisme – trouve là une explication : l’identification d’une économie de l’enrichissement permet de qualifier le produit de l’interaction entre des secteurs apparemment disjoints.

5 L’extension de la relation mémorielle aux objets et le développement de « dispositifs narratifs » (p. 71) autour d’objets déjà-là forment une seconde dimension. Une des thèses centrales du livre est ainsi que « le passé » s’est vu revaloriser, ce que les auteurs appellent la « patrimonialisation », laquelle « transforme l’héritage dormant en patrimoine actif » (p. 39). L’enrichissement désigne en ce sens la valorisation de marchandises ayant déjà circulé. Ce terme vient également rappeler que l’économie dont les auteurs dessinent les contours est destinée aux « riches4 » et profite principalement à ces derniers. La réalisation de profits autour d’objets qui, dans une autre économie, ne se seraient pas vendus à prix élevé et qui se trouvent à présent valorisés, non pour leur fonctionnalité, mais grâce à un récit mettant en relief leur ancrage dans le passé, bénéficie en effet principalement à ceux qui détiennent de tels objets et, pour partie, à ceux qui participent à cette entreprise collective de valorisation. Une des thèses importantes de l’ouvrage est ainsi que la richesse, plus qu’elle ne dépend de l’activité de chacun, se trouve collectivement maintenue et accrue.

6 Au fil du livre, on comprend que l’avènement de l’économie de l’enrichissement tient à des facteurs multiples. Les auteurs soulignent ainsi que l’accroissement du nombre de personnes qui « disposent d’un capital culturel » (p. 459) et dont l’insertion sur le marché du travail a été constituée en problème d’État a créé une batterie de nouveaux

« travailleurs de l’enrichissement ». Ils évoquent également l’accroissement du pouvoir

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d’achat de la « classe patrimoniale », notion forgée par Thomas Piketty (2013) pour désigner une nouvelle frange de possédants situés dans le décile 10 et qui a bénéficié de conséquents héritages. Les sommes que cette classe tire de ses capitaux sont mises au service de l’acquisition de biens de valeur, qui tiennent lieu de placement5. L’explication qui revient le plus et qui sous-tend ainsi la démonstration est toutefois celle d’un

« déplacement du capitalisme » (pp. 288, 294, 376, 378) : c’est l’épuisement des chances de profit offertes par la production de masse, laquelle se développe à présent dans des pays

« périphériques peuplés en majorité de pauvres » (p. 399), qui conduit à rechercher de nouvelles manières de générer des profits.

La formation des prix et des valeurs dans l’économie de l’enrichissement

7 Dans la lignée des travaux de sociologie économique sur la valuation des biens6, L. Boltanski et A. Esquerre se demandent comment s’établissent le prix et la valeur des objets dans une économie de l’enrichissement, partant du constat d’un décalage fort entre le prix de certains objets et leur coût de production. Ils étudient en particulier la formation de ce qu’ils appellent les métaprix, « êtres fictifs » (p. 133) qui ont pourtant des effets sur le déroulement de l’échange. Prix de réserve ou parfois prix d’estimation, le métaprix n’est pas le prix pendant l’échange (même s’il coïncide parfois avec ce prix en acte), mais il constitue une référence lors de la formation des prix et de leur négociation.

C’est la valeur attribuée à une chose qui s’exprime principalement par le biais d’un métaprix. La notion permet ainsi de penser les opérations de contestation, de négociation, de projection et de justification des prix.

8 L’hypothèse des auteurs est que prix et métaprix varient en fonction des formes économiques auxquelles ils sont rapportés dans l’échange, formes qui « peuvent être assimilées aux conventions dont parle l’économie des conventions d’inspiration constructiviste » (p. 154). Une marchandise peut ainsi, selon les formes qui sous-tendent l’échange, prendre différents prix au cours du temps. Luc Botlanski et Arnaud Esquerre distinguent quatre formes principales. À la forme standard s’oppose la forme collection, la première étant l’archétype de l’ancienne économie industrielle quand la seconde est l’archétype de l’économie de l’enrichissement. La production en grande série d’objets uniformes, jaugés principalement à l’aune de leur fonctionnalité, de leur nouveauté et de leur conformité au prototype qui a généré la série définit la forme standard. La valeur d’un Iphone, copie conforme du dernier prototype sortie par Apple, s’éclaire dans ce cadre par les caractéristiques de l’objet (il est supposé plus performant que l’Iphone conforme au précédent prototype) et par son état de marche. Le prix d’objets rapportés à la forme standard a de fortes chances d’être proche des coûts de production. Les objets rapportés à la forme collection sont, inversement, soustraits à l’usage, souvent produits en série limitée et non uniformes. Plus que les coûts de production, leur prix dépend étroitement de la narration qui accompagne leur mise en valeur. La circulation d’objets dans la forme collection permet de recycler des marchandises standardisées qui, ayant déjà servi, se rapprochent du déchet dans cette forme. Le déploiement de la forme collection accompagne à ce titre une critique du capitalisme industriel, qui produit en quantité des choses à la durée de vie limitée.

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9 Aux côtés de ces deux formes, s’en trouvent deux autres, qui leur empruntent certains traits. Dans la forme tendance, la valeur des objets doit, comme dans la forme collection, moins à leurs caractéristiques qu’à une narration (une star a remis au goût du jour tel vêtement). Mais le propre de la tendance est de devenir rapidement obsolète ; comme dans la forme standard, un objet tendance voit ainsi son prix décroître rapidement7. La fonctionnalité de l’objet ne prime pas non plus dans la forme actif, les objets étant valorisés dans cette forme en fonction de leur potentialité marchande future. Dans cette forme, la marchandise est une réserve d’argent : « sa valeur, c’est son métaprix prévu » (p. 356). Dès lors, les différences entre marchandises s’établissent en fonction de leur liquidité, c’est-à-dire de « la possibilité pour celui qui les détient d’en tirer le revenu espéré » (p. 362). La proximité avec la forme standard réside dans le type de mise en valeur, analytique et non narratif ; les objets qui circulent dans cette forme sont jaugés en regard de leurs caractéristiques, en l’occurrence leur potentielle liquidité dans le temps long, et non de leur « force mémorielle » (p. 143).

Des dispositifs de mise en valeur aux manières de produire et de consommer : que recouvre l’économie de l’enrichissement ?

10 La force de l’ouvrage est indéniablement de s’intéresser moins à la marchandise en soi qu’aux manières différenciées de la mettre en valeur en fonction des formes auxquelles elle est rapportée. Un même objet peut avoir une pluralité de prix et de métaprix dans les quatre formes auxquelles il est possible de le référer. L’économie de l’enrichissement se déploie précisément autour de la valorisation différentielle des mêmes marchandises. Les schémas des quatre formes, s’ils synthétisent parfaitement le propos en positionnant des objets dans un espace à deux dimensions (un axe « puissance marchande », qui rend compte des chances d’évolution des prix ; un axe « puissance narrative » ou

« analytique », qui rend compte de la valorisation différenciée des objets), ne doivent ainsi pas faire oublier que ces positions sont potentiellement changeantes.

11 C’est le glissement, parfois implicite, entre mise en valeur, production, consommation et type de public qui interroge au fil de la lecture. Les auteurs sont prudents quant à la relation entre les formes de mise en valeur et les manières de produire. Les liens entre production industrielle et économie standard, entre production artisanale et économie de l’enrichissement sont soulignés, mais il est souvent précisé qu’il n’y a pas de recouvrement complet entre ces phénomènes (par exemple que l’industrie du luxe recourt parfois à des procédés industriels). La tension entre manières de produire et de mettre en valeur aurait pu être creusée davantage afin de lever complètement l’ambiguïté sur l’économie de l’enrichissement : cette dernière signe-t-elle le renouveau des manières de produire ou n’est-elle qu’une narration, visant à intégrer les critiques du capitalisme sans en changer le modus operandi ? Par ailleurs, si la forme standard est contestée par de nouvelles formes caractéristiques de l’économie de l’enrichissement, qu’en est-il des consommateurs ? Les acheteurs de produits tendance mais « grand public ou vulgaires » (pp. 335 et 342) ont-ils l’impression d’acheter de tels produits ? On se demande, en somme, si les narrations sous-tendent simplement le marketing qui accompagne la mise en valeur de biens ou si elles façonnent aussi des manières de consommer. La richesse de l’exposé sur les formes de mises en valeur appelle ainsi des développements sur la

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réception de ces narrations nouvelles. Il en va de même du recouvrement entre les deux dimensions de l’économie de l’enrichissement mises au jour : entre un public désigné – les riches – et le développement de récits qui valorisent le passé. Dans l’étude de cas sur la commune de Laguiole, il est d’ailleurs souligné que le tourisme qui s’y développe est, à l’exception des clients du restaurant Bras, le fait des classes moyennes. Réciproquement, si le luxe, la culture ou le tourisme peuvent être considérés comme centraux dans le style de vie des possédants, une interrogation persiste quant à l’importance des marchandises issues de ces domaines dans le processus même d’accumulation du capital, compte tenu de la part, certes très visible, mais relativement faible qu’occupent l’immobilier, la terre et les objets de valeur dans la structure des patrimoines à mesure que leur volume est grand. Les frontières de l’économie de l’enrichissement semblent ainsi assez lâches.

12 Un des nombreux intérêts de l’ouvrage est de remettre au centre les objets et leurs formes de mise en valeur. Ce livre rappelle combien l’étude des choses matérielles et plus particulièrement de celles qui sont destinées aux plus fortunés, permet de mettre au jour des dynamiques de grande ampleur. Enfin, si les auteurs ne prennent pas directement pour objets ces fortunés, ils n’en proposent pas moins des pistes stimulantes pour comprendre le travail collectif de maintien de la richesse.

BIBLIOGRAPHIE

Marx K. (2008), Le Capital. Livre I, Paris, Gallimard.

Piketty T. (2013). Le Capital au XXIe siècle, Paris, Seuil.

Polanyi K. (1983), La Grande Transformation : aux origines économiques et politiques de notre temps, Paris, Gallimard.

Steiner P. (2007), « Karl Polanyi, Viviana Zelizer et la relation marchés société », Revue du MAUSS, vol. 29, no 1, pp. 257-280.

Zelizer V. (1992), « Repenser le marché », Actes de la recherche en sciences sociales, no 94, pp. 3-26.

NOTES

1. L’étude de la circulation, de l’échange et de la construction du prix des marchandises est centrale dans Le Capital. Karl Marx (2008) distingue notamment valeur d’usage et valeur marchande, afin d’asseoir sa théorie de la valeur travail. Cette distinction, discutée dans l’ouvrage (p. 215), n’est pas reprise par les auteurs.

2. Les auteurs font dialoguer notamment anthropologie, sociologie et économie, mais aussi mathématiques.

3. Titre décerné dans le cadre de l’examen national « Un des Meilleurs Ouvriers de France ».

4. Si l’on trouve dans l’ouvrage quelques références à la notion de classe, c’est la catégorie de

« riches » qui est le plus souvent mobilisée : « le couple riches et pauvres permet de comprendre la dynamique de l’économie de l’enrichissement mieux que ne le ferait une référence précise à

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des classes sociales différenciées par leur niveau de revenus et de patrimoine, riches et pauvres fonctionnant davantage dans une logique relative d’opposition que comme des catégories aux frontières nettes » (p. 65).

5. Il est souligné que, réciproquement, le développement de l’économie de l’enrichissement a participé à la constitution de cette classe patrimoniale.

6. Les auteurs regrettent à juste titre le peu de travaux de sociologie sur la formation des prix. Il est toutefois étonnant qu’ils ne dialoguent pas davantage avec Viviana Zelizer (1992), qui distingue également valeur et prix, et plus largement qu’ils ne se positionnent pas dans le débat sur les frontières du marchand (Steiner, 2007), élément pourtant central de l’ouvrage, qui anime notamment le travail majeur de Karl Polanyi (1983).

7. On pourrait toutefois opposer aux auteurs que la circulation d’objets à forte puissance narrative dans la forme tendance ne concerne pas uniquement le public des riches, dans la mesure où elle n’implique pas toujours des prototypes coûteux (il en va ainsi de la tendance claquette/chaussette, qui agence des spécimens uniformes accessibles à bas prix).

AUTEURS

CAMILLE HERLIN-GIRET camille.herlin-giret@ulb.ac.be

Chargée de recherches FRS-FNRS à l’Université libre de Bruxelles - ULB, Faculté de Droit et de Criminologie, Campus du Solbosch, CP137, 50 avenue FD Roosevelt, 1050 Bruxelles, Belgique

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