R EVUE DE STATISTIQUE APPLIQUÉE
R. R AMBACH
Application aux problèmes industriels de la règle de composition des variances
Revue de statistique appliquée, tome 3, n
o1 (1955), p. 57-61
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APPLICATION
AUX PROBLÈMES INDUSTRIELS DE LA RÈGLE DE COMPOSITION
DES VARIANCES
par R. RAMBACH
Ingénieur-Conseil
Ancien élève de l’Ecole
Polytechnique
La règle classique d’additivité des variances suppose des conditions d’emploi qui ne sont pas toujours réalisées dans la pratique.
Après avoir examiné quelques-unes des raisons qui peuvent restreindre l’emploi de cette règle, M. Rambach examine un cas particulier où il est possible d’admettre
une règle modi f iée tenant compte d’in f ormations complémentaires relatives à’ la
f abrication des éléments d’un assemblage.
La
règle
de l’addition des variancesstipule
que si un certainnombre
d’éléments aléatoiresrespectent
chacun une loi normale et si les causes de leurs variations sont absolumentindépendantes
les unes des autres, la distribution de la sommealgébrique
de ces divers éléments est elle-même une distribution normale dont la moyenne est la sommealgébrique
des moyennes des distributions des éléments et dont la variance est la sommearithmétique
des variances des éléments. Nousrappelons qu’on appelle
variance le carré del’écart-type.
Cette
règle
est la base de la démonstration de divers théorèmes du calcul deprobabilité,
mais elles’applique
aussi directement à la solution de certainsproblèmes
industriels, etplus particulièrement
à deuxtypes
biendéterminés :
l’étude de la valeur relative des divers élémentsqui
concourentà
la variabilité d’unproduit
et le calcul des tolérances à admettre chez les diverscomposants
d’un ensemble soumis lui-même à desrègles
de tolérance déterminées.ANALYSE DES CAUSES DE
VARIABILITÉ
L’étude
préalable
à la mise sous contrôlestatistique
d’uneopération
indus-trielle révèlera souvent des anomalies riches
d’enseignements.
Leproblème
seprésentera
d’ailleurs d’une manière un peu différente selon que les deux causes de variabilitéjouent
l’une et l’autre sur toutes les valeursmesurées,
et par consé-quent
sur les diverses valeurs rencontrées au sein d’un même échantillon ouqu’au
contraire, une seule des causes de variabilitéjoue
au sein d’un échantillon tandis que l’autre intervient seulementlorsque
l’on passe d’un échantillon à l’autre.Un bon
exemple
dupremier
cas est fourni par le cas d’une fabrication par extrusion à travers unefilière,
disons parexemple
la fabrication d’un tube de matièreplastique.
réglage
de la filière dont les élémentspeuvent
êtreplus
ou moinsconcentriques
et de conditions inhérentes à la matière elle-même telles que son
homogénéité plus
ou moinsgrande
ou les différences de retraitqui
peuvent seproduire
aurefroidissement,
la variance de l’ensemble s’obtiendra facilement enappliquant
les
règles
habituelles du ContrôleStatistique,
c’est-à-dire enprenant
un certain nombre d’échantillons dequelques
mesures, disons de 5 mesures, en calculantl’amplitude
de chacun et la moyenne de cesamplitudes. L’écart-type
de la distri-bution sera le
quotient
de cetteamplitude
moyenne par un coefficientnumérique
lu sur des tables et la variance le carré de cet
écart-type.
Il serait par contre extrêmement difficile d’avoir un moyen de mesure direct du
plus
ou moins bonréglage
de la filière.Mais en vertu du théorème de l’addition des variances, nous pourrons connaître la
part
de la variance dûe auplus
ou moins bonréglage
de la filièrepar la seule différence entre la variance totale calculée ci-dessus et la variance inhérente aux causes autres que la filière. Cette dernière s’obtiendra en effec- tuant les calculs
précédents
àpartir
de mesures faites lelong
d’une mêmegénératrice.
Supposons
au contraire que nous désirions surveiller larégularité d’épais-
seur de feuilles moulées et
qu’à
cet effet, nous mesurions surchaque
feuillel’épaisseur
en un certain nombre depoints. L’amplitude
dechaque
groupe demesures ne
dépendra
que del’irrégularité plus
ou moinsgrande
desépaisseurs
à l’intérieur de
chaque
feuille. Alors que les valeurs moyennes des mesures faites différeront entre elles, d’unepart
du fait du hasardqui
auraprésidé
auchoix des
quelques points
de la feuille surlesquels
auront été faites les mesures, d’autrepart
du fait des différences existant entre lesfeuilles,
dues parexemple
à des
irrégularités
depesée
sil’épaisseur
des feuillesdépend
de leurpoids.
Dans ce cas, il sera
possible
de calculer la variance relative àchaque
feuille en utilisant
l’amplitude
de l’échantillon telqu’il
seprésente
et la variance de l’ensemble en utilisant des échantillons fictifs constitués par des groupes de 5mesures
prises
au hasard dans l’ensemble de toutes les mesures effectuées. La variance desépaisseurs
moyennes vraies des feuilles elles-mêmes pourra être obtenu par différence entre les variances calculées des deux manièresprécédentes .
Il y a lieu d’ailleurs de remarquer dans ce cas que si la variance dûe aux
différences d’une feuille à l’autre n’est pas
trop importante,
le calculpréalable
àla mise sous contrôle
statistique
aura puparaître
autoriserl’application
pure etsimple
desrègles
du contrôlestatistique,
etqu’alors
seule uneanalyse plus
fouillée de la réalité concrète aurapermis
de discerner la cause de variancesupplémentaire,
tandis que si les variationsd’épaisseur
moyenne d’une feuille à l’autre sontimportantes,
le calculpréliminaire
à toute mise sous contrôle statis-tique
aura révélé des variations de valeur moyenneincompatibles
avec les seules lois du hasard et aura ainsi attiré l’attention des servicestechniques
sur cetteseconde cause de variation.
De toutes
façons,que
les diverses causes de variation aient été discernées parl’analyse statistique
ouqu’elles
aient été connues à l’avance des servicestechniques,
le fait depouvoir
chiffrerl’importance
relative de chacune d’entre elles s’avère leplus
souvent féconde en résultats d’ungrand
intérêtpratique.
TOLÉRANCES
DES DIVERSÉLÉMENTS
D’UN ENSEMBLELa connaissance de la
règle
d’additivité des variances est nécessaire à tout bureau d’étudequi
veut éviter de fixer des tolérances inutilement trop sévères et par suite d’aboutir à unprix
de revient inutilementtrop
élevé.Il arrive très souvent en effet
qu’une
certaine cote soumise à des tolérances déterminées résulte en réalité d’un certain nombre d’autres. Parexemple,
lalargeur
d’une couronne circulaire sera la différence des rayons intérieurs et extérieurs ; lalongueur
totale d’unassemblage
de deuxpièces
mises bout à boutsera la somme des
longueurs
des deuxpièces :
ou bien encore on emmancheraune
pièce
d’unelongueur
déterminée dans un troupercé
dans uneplaque,
et latolérance à
respecter
sera celle dudépassement
parrapport
à laplaque, cote qui
est alors la différence entre la
longueur
de lapièce
emmanchée etl’épaisseur
dela
plaque.
Il est
d’usage
courant dans chacun de ces cas de calculer la tolérance des divers éléments de telle sorte que la somme des tolérances des éléments soitégale
à la tolérance de l’ensemble. Parexemple
si l’on met deux éléments bout àbout et que l’on désire avoir sur l’ensemble une tolérance de
plus
ou moins2/
10on réalisera chacun des deux éléments à la tolérance de
plus
ou moins1/
10.S’il
s’agit
de réaliser unassemblage
unitaire, c’est-à-dire de faire uneseule fois chacun des deux éléments pour aboutir à un seul ensemble de deux
pièces,
la méthodeadoptée peut
être considérée commeparfaitement
satisfaisante Mais s’ils’agit
defabriquer
un trèsgrand
nombre depièces
dutype
A, un trèsgrand
nombre depièces
dutype
B, et ensuite d’assemblerchaque
fois unepièce
Aet une
pièce
Bprise
au hasard dans les deux ensemblesprécédemment fabriqués,
il est clair que la personne
chargée
del’assemblage
n’a à peuprès
aucune chancede saisir
pour les
mettre ensemble à la fois laplus petite pièce
A etla plus petite pièce
B. Autrement dit, enayant fabriqué
chacune despièces à ± 1 10,
on neréalisera aucun ensemble
qui atteigne
les cotes extrêmes de -2/
10 ou+ 2/ 10 ;
et l’on aura réalisé des ensembles
présentant
des tolérancesplus
serrées que cellesqui
étaient demandées initialement.Si l’on réfléchit
qu’en pratique,
onpeut
assimiler ladispersion
d’un ensem-ble a 6 fois son
écart-type,
on voit que larègle
d’additivité des variances,autrement dit d’additivité des carrés des
écarts-types
peut se transformer en unerègle
d’additivité des carrés des tolérances.Si
chacun des deux éléments à assembler a été réalisé avec des tolérancesde ± 2/ 10,
le carré de la toléranceréalisée par l’ensemble sera
(2/10)2+(2/10)2 = 8/ 100
et la tolérancerespectée
par
l’assemblage
seraVi{; ,
c’est-à-direenviron +- 130 .
Pourrespecter
la tolé-rance d’ensemble de
4/10,
il aurait suffi d’usiner chacun des éléments à la tolérance de22
, c’est-à-dire environ
3/10
Cette même
règle
d’additivité des variancess’appliquera
parexemple
auxtolérances des deux rayons, intérieur et
extérieur,
si c’est sur leur différencequ’est imposée
une tolérance de fonctionnement.Cette
règle n’obligera
pas d’ailleurs à soumettre chacun des éléments à la même tolérance. Sil’usinage
d’un des éléments estbeaucoup plus
difficilequ’un
autre, on pourra soumettre cet élément à une tolérance
plus
réduite et l’autre àune tolérance
plus sévère,
à la seule condition que la somme des carrés des tolérances aboutisse à la tolérance de l’ensemble.L’application
de cesrègles simples peut
conduire à des économies d’usi- nage trèsimportantes.
Il ne faut toutefois pasperdre
de vue avant de lesappliquer que leur emploi
est limité par deux séries de conditions extrêmementimportantes
et que l’on ne saurait
négliger
souspeine
d’arriver à des résultats tout différentsde ceux
escomptés.
Tout d’abord la
règle d’indépendance.
Les éléments soumis aux tolérancesdevront être
indépendants
les uns des autres. Ceci veut dire,toujours
en chois-sissant
l’exemple type
de deuxpièces
que l’on assemble l’une au bout del’autre,
que si l’on usineséparément
les deux éléments et que l’on choisisse ensuite -auhasard dans l’ensemble des
pièces
usinées celles à assembler, on aura le droit d’additionner les variances. Mais si au contraire, on lesprend
dans l’ordre deleur
usinage
pour les assembler, c’est-à-dire lapremière pièce
A avec lapremière pièce
B,puis
la deuxièmepièce
A avec la deuxièmepièce
B et ainsi desuite, il
peut
y avoir certaines causessystématiques
telles que l’usure de l’outilqui feront qu’on prendra
à ce moment-là au début des élémentsqui
ont des raisonsd’être tous deux
parmi
lesplus grands
parexemple,
et à la fin des élémentsqui
ont des raisons d’être l’un et l’autre
parmi
lesplus petits.
Larègle
d’additivité des variances nes’applique plus
alors.De même,
lorsque
nousévoquions
l’idée de la fabrication d’une couronne et de la différence des rayons intérieur etextérieur,
si ces deux rayons sont usinésrayon extérieur sera le
plus petit
coincide avec celui où le rayon intérieur serale
plus grand
et larègle
pourras’appliquer
sans restriction ; mais si au contraireles
deux rayons sont usinés en mêmetemps,
il y aurapeut
être une raisonsysté- matique
pour que les variations de l’un ne soient pasindépendantes
de celles de l’autre et l’on ne sera pas alors en droitd’appliquer
larègle
d’additivité des variances .Mais il est une autre condition nécessaire à
l’application
de cesrègles qui
n’est pas moins
importante
que lapremière
et en restreint malheureusement sensiblement lespossibilités.
C’est que l’ensemble de l’intervalle de tolérance fixé àpartir
de cetterègle
doit être effectivement etcomplètement respecté.
Nous voulons dire par là que si l’on a fixé un intervalle de tolérance de ±
1/10,
l’ensemble des
pièces fabriquées
doit êtreréparti
selon une loiapproximativement
normale entre -
1/10
et +1/ 10.
Larègle
ne saurait êtreappliquée
sous laformeoù nous l’avons énoncée si l’ensemble des
pièces fabriquées
étaient toutescomprises
entre 0 et +1/
10 parexemple,
alors que l’intervalle de toléranceimposé
seraitcependant respecté.
Il est clair en effet que dans ce cas le choix despièces
au hasard fera trouver sensiblementplus
depièces
voisines de la limitesupérieure
que si l’ensemble avait étéréparti
entre -1/ 10
et +1/ 10.
Par suite, on trouvera une
proportion
nonnégligeable d’assemblages plus grands
que la limite
supérieure
de tolérance.La remarque que nous venons de faire interdit
d’appliquer
larègle
d’additivité des variances, au moins sous sa forme laplus simple,
au cas où la machine est tropprécise
pour l’intervalle de tolérance demandé et où l’onrespecte
un inter- valle de toléranceplus
restreint.Le cas inverse où la machine est insuffisamment
précise
pour l’intervalle de tolérance demandé et où le fabricant estobligé
deprocéder
ensuite au triintégral
despièces
nepermet
pasplus l’application
desrègles
d’additivité des variances. Dans ce cas, en effet, laproportion
despièces s’approchant
desvaleurs extrêmes de tolérance
peut
êtrebeaucoup plus grande
que dans le cas d’unerépartition
normalepuisque
la courbe derépartition
de l’ensemble des valeurs est une courbe très ouverte ettronquée
de ses extrémités.Les limitations que nous venons d’énoncer :
impossibilité d’appliquerla règle
d’additivité des tolérances aussi bienlorsque
lespièces
serontfabriquées
avec une
dispersion
inférieure à celles des tolérances quelorsqu’elles
serontfabriquées
avec unedispersion supérieure, puis
soumises à un tri, rendimpos-
sible
l’emploi
de cetterègle chaque
fois que l’on à affaire à despièces
fourniespar l’extérieur. Dans ce cas en effet, le fournisseur est libre de choisir le
procédé
de son choix pourrespecter
les tolérances demandées. Ou sinon il faudrait luiimposer
desrègles
dedispersion qu’il
lui serait sans doute engénéral
difficile
d’accepter.
Mais ce que est
plus
grave, c’est que mêmelorsqu’il s’agit
d’assembler despièces fabriquées
dans son propreétablissement,
larègle
d’additivité des variances sous sa forme laplus simple
limiterait sonchamp d’application
à lafabrication de
pièces
pourlesquelles
les machines seraientrigoureusement adaptées
aux tolérancescalculées,
cequi
serait évidemment rarement le cas.Il est heureusement
possible
d’établir unerègle simple
d’additivité des tolérancesqui
tienne compte de ladispersion
réelle duprocédé d’usinage.
Cetterègle permettra
de calculer les tolérances lesplus économiques
pourl’usinage
des éléments d’un ensemble
chaque
fois que l’on aura lapossibilité
de connaitreles conditions de travail des machines
chargées
de cetusinage,
c’est-à-dire engénéral lorsque
cetusinage
aura lieu dans son propre établissement.Si nous
désignons
alors part1
ettz
les tolérancesrespectées
en fait par leprocédé d’usinage centré
surune
valeurquelconque
mais constamment lamême ,
et par
conséquent
part21
ett2
les variances la tolérancerespectée
par l’as-semblage
des deuxpièces
serait T= V t21 + t?- 2
, et ce serait une toléranceplus
resserrée que la tolérance demandée. Pour
respecter
la tolérancedemandée,
on pourra de ce fait sepermettre
certaines variations de la valeur moyenne au cours del’usinage
de chacune de cespièces.
Si nousdésignons
par a1 et a2 cesdépla-
cements de valeur moyenne, la valeur moyenne de l’ensemble subira au maximum
des
déplacements plus grands de(a1
+a,) que
la tolérance résultant de la formuleprécédente.
Autrement dit si les machinesproduisant
chacune des deuxpièces, respectent
en fait des intervalles de tolérancest1
ett2
et si l’ondésigne
par T la tolérance que l’on désire voirrespecter
par l’ensembleusiné,
on pourraadmettre des
déplacements
de valeur moyenned’usinage ai
eta2
tels que(a
1 + a 2+ 1 t 1 2
+t2 )
soitégale
à T. Telle est larègle
que le bureau d’études devraimposer
au service de fabrication.Celui-ci choisira les valeurs de
a
et azqui
luiparaissent
lesplus
commo-des tout en
respectant
la condition de baseimposée.
Les limites de contrôle seront ensuite faciles à calculer. On calculera pour chacune des deux machines des limitescorrespondant
auxprécisions t1
ett2.’ puis
on les écartera desvaleurs a1 et a2.
En fait, les tolérances
respectées
par l’atelier seront(a1
+t, )
et(a2
+t2 )
Le cas des machines
juste
assezprécises
pour la tolérance demandéeapparaît
comme un casparticulier
de cette formule où l’on fait at = a2 = 0.Cette formule est un peu moins
simple
que larègle
d’additivité des variances pure etsimple.
Elle n’estcependant
pas extrêmementcompliquée
et mérite d’êtreprise
en considérationchaque
foisqu’il s’agit
de fabrications degrande
série.Car en contre
partie
d’un calculmalgré
toutsimple,
ellepermet
parrapport
auxrègles
anciennementappliquées
desimple
additivité destolérances,
unélargis-
sement sensible des conditions
qui
doit aboutir à des économiesimportantes.
Parcontre le cas
d’application
auxopérations d’assemblage
de la théorie pure etsimple
d’additivité des variances est enpratique
extrêmement rarepuisque
s’ils’agit
seulement du cas où chacune des machinesrespecte
à peu de chosesprès
l’intervalle de tolérance calculé.
En conclusion, nous croyons devoir insister encore sur le très gros intérêt
pratique
queprésente
la connaissance de cesrègles
d’additivité des variances, mais sur la nécessité de veiller strictement aurespect
de deux conditions:a) indépendance
des causes de variation, condition aussiindispensable
aupremier
grouped’application
que nous avonsévoqué qu’au deuxième ; b)
exis-tence d’une
répartition
normale couvrant l’ensemble de l’intervalle de variation conditionautomatiquement
réalisée dans lepremier
grouped’applications,
maisau contraire assez rarement dans le cas des tolérances.