B. REMOND, J.
ROBELINY.
CHILLIARD,
G. CUYLLE A. OLLIER
INRA
Theix
Laboratoire de la Lactation
*
Laboratoire de la production
de viande
63122Ceyrat
Estimation de
la teneur en lipides
des vaches laitières Pie Noires
par la méthode de notation de l’état d’engraissement
L’état d’engraissement des vaches laitières est susceptible d’évoluer largement
au cours de la lactation et de présenter des différences individuelles
importantes. Dans la conduite alimentaire de ces animaux il serait utile
d’apprécier l’état des réserves corporelles et ses variations, car ils influent
sur la production laitière, la santé et la reproduction.
Il existe de nombreuses méthodes d’estimation ‘in vivo" de la
proportion corporelle
delipides (ou
de sesvariations),
basées sur différentes loisphysiques
etphysiologiques :
espace de diffusion d’un marqueur de l’eaucorporelle,
taille desadipocytes,
bilans nutrition-nels,
mesure del’épaisseur
du tissuadipeux
sous-cutané avec un
appareil
àultra-sons, ... (cf.
ouvrages édités par Andersen 1982, et par Lister1984).
Toutescependant
nécessitent desappareils plus
ou moins coû-teux, des
prélèvements
d’échantillons de tissus corpo-rels,
ou des mesureslongues (bilan énergétique),
àl’exception
de la notation de l’étatd’engraissement
desanimaux,
établieaprès
observation et éventuellementpalpation.
Différentes méthodes de notation de
l’état corporel
des vaches laitières ont été
proposées,
notamment par Lowman et al(1976), Mulvany (197-7)
et, en France, par Bazin et al(1984)
dans une échelleallant,
pources auteurs, de 0 à 5. Les modifications de
poids
vifou de
quantités
delipides corporels
liées à unpoint
d’état
corporel
varientcependant largement
selon lesauteurs. Ainsi une variation de 1
point
de la note d’état(dans
une échelle allant de 0 à5) correspond
à unevariation du
poids
vif : de 25 à 30kg
pour Frood et Croxton(1978),
et pourAgabriel
et al(1986) qui expé-
rimentaient avec des vaches de races à
viande ;
de 44kg
pourGrainger
et al(1985)
pour des vaches Pie Noi-res ; d’une centaine de
kg
pourWright
et Russel(1984a)
et pour Peart(cité
par les auteursprécédents).
Compte
tenu de lasubjectivité de
laméthode,
nousavons voulu en étudier l’intérêt
et l’étalonner
avec des vaches Pie Noires fortementHolsteinisées,
dans notrecontexte de travail
expérimental.
Conditions expérimentales
On a utilisé les résultats
provenant
de 3 groupes de vaches toutes detype
Pie Noir : 10/ 12 vachestaries, maigres
au début del’essai ;
elles ont étéréparties
en3 lots de 4 animaux et abattues dans un état
d’engrais-
sement
faible,
moyen ouélevé, après
reconstitutionplus
ou moins
complète
des réserves delipides ;
2°/ 8vaches en bon état
d’engraissement
auvêlage
etrépar-
ties en 2 lots de 4. Les unes ont été abattues à la fin de la leresemaine de
lactation,
et les autres à la fin de la 8esemaine, après
une restriction alimentaire de 25 % parrapport
à leurcapacité d’ingestion prévue.
Les
quantités
delipides déposées
ou mobilisées par les vaches de ces 2 groupes ontdéjà
étépubliées (Robe- lin, 1982 ;
Chilliard etal, 1983) ;
30/ 29 vaches de réforme destroupeaux expérimentaux
de l’INRA de Theix oud’Orcival,
abattues en lactation(n
=10)
outaries
(n
=19).
L’état
d’engraissement
des vaches a été noté par un(toutes
lesvaches)
ou deux(27 vaches) opérateurs entraînés,
dans une échelle allant de 0 à 5 parpaliers
de 0,5
point,
selon lesprincipes exposés
parMulvany (1977)
etadaptés
par Bazin et ai(1984).
Les 2opéra-
teurs ont noté
indépendamment
l’un de l’autre. Pour les vaches des 2premiers
groupes, une seule note aété
attribuée, après
observation etpalpation
de l’atta-che de la queue, du travers et du flanchet. Pour le 3e groupe de
vaches,
deux notes ont été attribuées : lapremière, après
observation faite àproximité
immédiate de l’animal(note d’appréciation visuelle),
la deuxièmeRésumé
1 -- -L’état
d’engraissement
de 49 vaches laitières adultes PieNoires,
en lactation outaries,
aété noté entre 0 et 5 par un ou deux
opérateurs, après
observation des animaux(note d’appréciation visuelle),
ou observation etmanipulation (note synthétique). Après abattage,
la
composition corporelle
des vaches a été mesurée ou estimée. La variation de 1point
de la note d’état
d’engraissement
s’estaccompagnée
d’une variation de laproportion
delipides
dans lepoids
vif d’environ 3,9points
°!, dupoids
vif de 35kg,
dela quantité
delipides corporels
de 28kg.
Les notes attribuées par les 2opérateurs
ont été étroitement corrélées(r > 0,96).
Il en est de même des notesd’appréciation
visuelle et des notessynthétiques (r
=0,97).
après palpation
des animaux(note synthétique).
Deplus,
la hauteur augarrot
de 28 des 29 animaux a été mesurée avec unetoise,
avantl’abattage. Après
l’abat-tage,
les vaches des 2premiers
groupes ont faitl’objet
d’une dissection
complète
des différents tissuspuis d’analyses chimiques
selon leprotocole
décrit par Robe- lin etal, (1979).
Laquantité
delipides présente
dansles vaches du 3egroupe a été calculée à
partir
de laproportion
desdépôts adipeux (DA)
dans la 6ecôte etdu
rapport
entre lepoids
desdépôts adipeux
du 5equar- tier et celui de la carcasse, en utilisant les 2équations
suivantes :
(1) Dépôts adipeux
totaux(en
%carcasse)
=0,709 DA du 5cquartier (en
%carcasse)
+ 0,59 DA de la 6ecôte(en
% 6ecôte)
+ 3,86(équation
établie sur les 20vaches des groupes 1 et 2 ; Robelin et
al ,
résultatsnon
publiés).
(2) Lipides
totaux(kg)
= 1,1346(DA
carcasse + DA5
e
quartier) ° . 99 z (Robelin
etGeay, 1978).
De
plus,
chez 21 vaches de ce 3e groupe, lesdépôts adipeux
sous-cutanés ont étédisséqués
etpesés.
Les vaches avaient les
caractéristiques
suivantes :âge :
7,0 ± 2,6 ans ;poids
vif : 592 ± 64kg ;
hau-teur au
garrot :
1,45 + 0,04 m ; numéro de lactationen cours ou achevée : 4,9 ± 2,7 ;
lipides (en
% dupoids vif) :
14,4 ± 5,8, soit des valeurs extrêmes pour ce dernier critère de 4 % et 27 %.Résultats et discussion
La
proportion
delipides
dans lepoids vif,
laquantité
de
lipides présente
dans l’animal et lepoids
vif ont variérespectivement
de 3,9points
%, 28kg
et 35kg
parpoint
d’étatcorporel (tableau
1 etfigure 1),
en moyenne pour les 2opérateurs.
Ces valeurs sont inférieures à cellesqu’on peut
calculer àpartir
d’observations quenous avons
déjà publiées (Chilliard
etal, 1984) :
38kg
delipides (mesurés
par la méthode à l’eau lourde :Robelin, 1982)
et 65kg
depoids
vif vide parpoint
d’état
corporel.
Celas’explique
enpartie
par le mode de calcul : ces 2 dernières valeurspeuvent
s’assimiler à despentes
d’axesprincipaux qui,
dans unerégres- sion,
sontplus
élevées que les coefficients derégres-
sion
correspondants,
et cela dans une mesure d’autantplus grande
que le coefficient de corrélation est moins élevé.Ainsi,
dans laprésente étude,
les moyennes despentes
des axesprincipaux
pour les 2opérateurs
ontété de 4,4
points
%, 33kg
et 48kg
pour cequi
con-cerne les variations de la
proportion
delipides
dans lepoids vif,
de laquantité
delipides,
et dupoids vif,
parpoint
de variation de l’étatcorporel.
Les coefficients derégression
que nous avons observés pour lepoids
vif sont
légèrement supérieurs
à ceux observés par Frood et Croxton(1978)
et parAgabriel
et al(1986),
mais très inférieurs à ceux
proposés
parWright
et Rus-sel
(1984b) :
85kg
delipides
et 115kg
depoids
vifpar
point
d’étatcorporel.
Ces valeurs élevéess’expli- quent
par la gamme de note d’étatplus
restreinte dans l’essaibritannique
que dans notre essai(1
à 4,5 con-tre 0 à
5)
et, par contre, par une gamme d’étatd’engraissement
des vachesbeaucoup plus large :
4 %à 38 % de
lipides
dans lepoids
vif contre 4 % à 27 %dans notre essai. En
fait,
la gamme d’étatd’engraisse-
ment de notre
population
d’animauxcorrespondait
àcelle
qu’on peut
rencontrer dans des conditions d’éle- vagehabituelles,
alors que celle des animaux deWright
et Russel
(1984)
serapprochait davantage
del’ampli-
tude
physiologique
maximalesusceptible
d’êtreobservée.
La
proportion
delipides
dans la variation depoids
vif a été de 68 % ou 80 %
(selon qu’on
considère lespentes
des axesprincipaux
ou desrégressions
linéai-res) .
Elle est évidemmentproche
des résultats obtenus par Robelin et Chilhard(cités
par Chilliard etal, 1983)
par dissectioncomplète
etanalyse chimique
de vachesadultes Pie Noires abattues dans différents états
d’engraissement, puisque
leurs valeurs ont été utilisées dans cette étude.Pour les 3
paramètres
étudiés(poids vif, proportion
delipides
dans lepoids
vif etpoids
delipides),
le rem-placement
de la note d’état par son carré alégèrement
amélioré la
part
de la varianceexpliquée
surtout pourl’opérateur
1(tableau
1 etfigure 1).
Celasuggère
que laproportion
delipides
dans lepoids vif,
laquantité
de
lipides
et lepoids
vif s’accroissent d’autantplus,
parpoint
de notesupplémentaire,
que la note initiale estplus
élevée. Cette tendance n’avait étésignalée
dansaucune des études citées. Elle est
cependant
cohérenteavec les résultats de Robelin
(1982) qui
avait observéun accroissement
quadratique
de laproportion
de tissuadipeux
dans le corps entier de l’animal avec la pro-portion
de tissuadipeux
dans la ilecôte.Ladjonction,
dans larégression linéaire,
de la hau-teur au
garrot
à la note d’étatcorporel
améliore lapré-
diction du
poids
vif et de laquantité
delipides
conte-nue dans l’animal
(tableau 2).
Cette amélioration estcependant
assezfaible,
cequi
estprobablement
dûd’abord à
l’homogénéité
des tailles de nos animaux(cf.
Conditions
expérimentales),
et aussi à ce que la hau- teur augarrot
neprend
quepartiellement
encompte
le format de l’animal. Il auraitprobablement
été inté-ressant de
compléter
cette mesuresimple
etprécise
parune mesure de
longueur
et une mesure delargeur
desanimaux.
Les notes
d’appréciation
visuelle de l’étatcorporel
ontété très étroitement corrélées aux notes
synthétiques
LÉtat
d’engraissement
des vaches laitières
est noté de 0 à 5.
(r
! 0,96 pour les 2opérateurs)
et n’ontjamais
été différentes deplus
d’undemi-point.
Les notes attribuées par les
opérateurs
ont été étroi-tement corrélées
(r
=0,968 ;
n =27)
et les écarts n’ont atteint 1point
que 2 fois sur 27 notations communes.Cela confirme la bonne
reproductibilité
de la mesuredéjà
mentionnée par Evans
(1978),
Nicoll(1981)
etAga-
briel et al
(1986).
La
proportion
des tissusadipeux
sous-cutanés parrapport
auxdépôts adipeux
totaux s’est fortementaccrue avec la note d’état
(figure 2).
C’est cette allo-métrie
élevée,
dont Robelin(1986)
a montré le carac-tère
général
chez lesRuminants, qui
confère au tissuadipeux
sous-cutané son caractère de témoin de l’étatd’engraissement
des animaux.Conclusion
______
La méthode d’estimation de la teneur en
lipides
desvaches laitières par notation de leur état
d’engraisse-
ment est environ 3 fois moins
précise
que les métho- des basées surl ’ espace
de diffusion de l’eau lourde ou sur le diamètre desadipocytes,
si on seréfère,
pources dernières
méthodes,
aux résultats de Robelin(1982).
Parailleurs,
elle nepeut
être utilisée defaçon
fiable que par des techniciens
expérimentés. Cependant,
une fois
acquise,
elle est d’une mise en oeuvre trèsrapide
et très bon marché. Celapermet
lamultiplica-
tion des estimations sur les mêmes
animaux,
éventuel- lement par desopérateurs différents,
et donc d’unaccroissement de
justesse
de laprédiction.
Cette méthode d’estimation de l’état
corporel
des ani-maux est actuellement la seule à
pouvoir
être utilisée dans lapratique
del’élevage.
Elleparaît
intéressantepour
apprécier
l’étatd’engraissement
de lots d’animauxet pour proposer des recommandations aux techniciens
et aux éleveurs de bovins.
!!-_.!!----_._-!-!-
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B.
REMOND, J. ROBELIN,
Y. CHILLIARD.Estimation of lipid
content inBlack-Pied dairy
cowswith body condition
score
method.
Body
condition score of 49 adultdairy
cows of the Black-Piedtype, lactating
ordry,
has been evaluated in 0-5scale, by
1 or 2assessors, after observation or observation and
handling.
Afterslaughtering,
thebody composition
of the cows was measured or estimated.Change
of 1 unit in condition score wasaccompanied by
variations of 3,9points
% in thepercentage
oflipids
in theliveweight,
of 35kg
in theliveweight,
of 28kg
in thebody lipids.
Scores of the 2 assessors werestrongly
correlated(r
≥0.96).
Scores after observation and scores after observation and
handling
were alsohighly
correlated(r
=0.97).
REMOND B., ROBELIN
J.,
CHILLIARD Y., 1988. Estimation de la teneur enlipides
des vaches laitières Pie-Noires par la méthode de n otration de l’étatd’engraissement.
INRA Prod. Anim., 1(2),
111-114.G. RENAND.
Genetic variability of muscle growth and consequences
on meatquality of cattle.
Among
beeftraits,
musclegrowth capacity
is the main selectionobjective
to increase beefproduction efficiency
for thebreeder,
the fattener and the butcher. For that purpose,
specialized
beef breeds can be used for theirhigh growth
rate and lean content.Owing
to the
large
within breedgenetic variability (high heritability coefficients),
musclegrowth
can also beimproved by
selection aslong
as
body composition
iscorrectly
estimated.Only
beef retailer and consumer are interested inimprovement
of meatquality.
Therefore this latter is notincluded,
up to now, ingenetic
beefimprovement
programs. Breedcomparisons
or within breedheritability
estimatesenlight
on asignificant genetic variability
of meat
quality,
butclearly
lower than for musclegrowth. Among
the differentquality traits,
those related with tenderness show thehigher genetic variability.
Between breeds or within breed estimates of
genetic relationships
between meatquality
and musclegrowth
are not clearenough
to
expect
anychange
in tenderness whenselecting
forhigh
musclegrowth.
RENAND G., 1988. Variabilité
génétique
de la croissance musculaire etconséquences
sur lesqualités
de la viande chez les bovins.INRA Prod.
Anim.,
1(2),
115-121.L. LACASSAGNE.
Rapeseed meal
as asubstitute for soybean meal
inpoultry diets.
When low
glucosinolate rapeseed
meal is introduced into broiler starter(0-3 weeks)
diets at 5-20 %levels, growth
rate is reducedin three out of four trials. This response is increased when
pelleting
diets. Broilers of more than 3 weeks of age, appear to toleratedietary
levels ofrapeseed
meal up to 20 % but theirperformances
areheterogenous.
Growing pullets (0-18 weeks)
appear to be able tosupport
up to 10 % ofrapeseed
meal in diets. However, even at theselevels,
it has been
reported slight
decreases insubsequent
eggweight
andslight
increases inmortality.
Rapeseed
meals from new varieties can be used forfeeding laying
hens without adverse effects onlaying
rate or eggweight (up
to 8 or 9 %
incorporation). Unfortunately,
for brown egglaying hens,
theproblem
of eggtainting
inducedby sinapine
limits to amuch lower
percentage
theincorporation
ofrapeseed
meal into feeds.LACASSAGNE L., 1988. Alimentation des volailles : substituts au tourteau de
soja.
2. Le tourteau de colza. INRA Prod.Anim.,
1(2),
123-128.B.
LECLERCQ,
H.de
CARVILLE.Finishers for muscovy duckling : effect of crude protein
content ongrowth per-
formance and
carcassquality.
Effects of
dietary protein
have been studiedduring
thefinishing period (56
to 84days
ofage)
in male muscovyducklings.
Satisfac-tory growth performances
were observed withdietary protein
concentration about 145g/kg
feed. Protein content up to 170g/kg
tended to enhance
lightly growth
rate with anefficiency
of 0.55 gweight gain (56-84 days)
per gprotein ingested. Dietary protein
exhibited no effect on
fattening
and onyields
of edibleparts (breast, tights).
LECLERCQ
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production from
entiremale pigs : performances,
meatquality and possible solutions
tothe boar taint problem.
Early
castration of malepigs
induce dramaticchanges
in the metabolism of the animals.Lipid deposition
andadipose
tissuegrowth
are enhanced whereas
protein deposition
and musclegrowth
are reduced. Entire malepigs
exhibitmarkedly improved
feedefficiency
and carcass
composition.
Meat from entire males differsslightly
for chemicalcomposition
ascompared
to castrates. The more in- saturated fat in boars may be aproblem
for someprocessed products.
However, boar taint is the mostimportant
drawback of entiremale meat. Boar taint is
mainly
due to the presence of skatole andandrostenone, exhibiting
fecal andurinary
odourrespectively.
The
respective
contribution of eachcompound
to boar taint is stillpoorly
understood.Tainted meat may be used for
processing.
There is noentirely satisfactory
method forsorting
tainted meats on theslaughter
lines.A
preliminary screening
ispossible, using
the measurementof Cowper’s gland development.
In someparticular
cases, such a screen-ing might
enable an extension of boar meatproduction.
At thepresent
time there is no way ofproducing
boars that could be certifiedas taint-free. Genetic and
immunology
offerpromissing
ways ofgetting
rid of the boar taintproblem :
further research is needed for anadaptation
of these methods from thelaboratory
scale to the world ofproduction.
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de viandes de porc male entier. INRAProd. Anim.,
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sow :factors of variation.
Voluntary
feed intake in thelactating
sow is often too low tosatify
thehight
nutritionnalneeds,
thishaving
adverse effects on thefollowing reproductive performances.
Review of the litterature shows thatdaily
feedconsumption during
lactation is affectedby
dif-ferent factors
including :
lactationstage, parity number, genotype,
size of thelitter,
energy andprotein
content of thediet, temperature
of thefarrowing
house and pregnancyfeeding
level. Whenpossible
the effects of these different factors have beenquantified.
Someanimals look
particulary
sensitive to low feed intakeproblems,
forexample gilts farrowing
in summer andhaving
received a liberalfeeding during previous
pregnancy.DOURMAD
J.Y.,
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d’aliment chez la truie en lactation : de nombreux facteurs de variation. INRA Prod.Anim.,
1