• Aucun résultat trouvé

Sur une propriété générale des cubiques circulaires unicursales

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Sur une propriété générale des cubiques circulaires unicursales"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

F. G OMES T EIXEIRA

Sur une propriété générale des cubiques circulaires unicursales

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 16 (1916), p. 127-129

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1916_4_16__127_0>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1916, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

SUR UNE PROPRIÉTÉ GÉNÉRALE DES CUBIQUES CIRCULAIRES UMCURSALES;

PAR M. F. GOMES TEIXKÏRA.

On connaît bien celle propriété de la strophoïde : Une droite quelconque passant par le centre du cercle dont elle est la cissoïdale coupe la courbe en deux points placés sur une circonférence qui passe par le nœud et a son centre au point d'intersection de la même droite avec la parallèle à l'asymptote menée par le nœud ( ' ).

Je ne sais pas si l'on a déjà remarqué que celte pro- position est un corollaire d'une autre, applicable à toutes les cubiques circulaires unicursales7 comme on va le voir.

L'équation des cubiques circulaires unicursales, quand on prend pour origine le point double et pour axe des ordonnées une parallèle à l'asymptote, est

Bxy-{- Cy*,

et l'équation de la cissoïdale du cercle et de la droite représentés par les é q u a t i o n s

(-2) a?»-+-y* —2(a#-+- f*7) = o, x = c, est

C) Voir, par exemple, xnonTraité des courbes spéciales, t. I, p. 38.

(3)

( 1 2 8 )

ou (3)

et cette équation est identique à l'équation ([) quand on détermine a, (3, c au moyen des équations

A = aa — c, B = 2p, C = — c.

Remarquons maintenant que le cercle défini par l'équation

(4) ^ + /2~ 2 À j = o,

lequel passe par le point double de la cubique (3) et a son centre sur la parallèle à l'asymptote menée par ce point, coupe cette cubique en deux points placés sur la droite correspondant à l'équation

( 5 ) 2 ( X — P ) a ? - f - 2 a 7 = 2 X ( a a — c ) ,

et que cette droite passe par un point dont les coor- données (a, b) sont données par les équations

a = 2 x c 6 = £

La position de ce point ne dépend pas de X et, comme SPS coordonnées vérifient l'équation (3) et l'équation

-

a

il coïncide avec le point d'intersection de la cubique définie par l'équalion(3) avec la droite qui passe par le point double et par le cenlre (a, [3) du cercle défini par la première des équations (2), dont la cubique est la cissoïdale.

En faisant x = o dans l'équation (5), on voit encore que la droite qu'elle représente coupe l'axe des ordon-

(4)

( I 2 Q )

nées en un point dont l'ordonnéey{ vérifie l'équation

et que par conséquent le rapport de yt au rayon X du cercle (4) est constant, quelle que soit la position du centre sur l'axe des ordonnées.

De tout ce qui précède résulte le théorème suivant :

Une droite quelconque D, passant par le point d'intersection de la cubique (3) avec la droite qui passe par son point double et par le centre du cercle dont elle est la cissoïdale, coupe cette cubique en deux points placés sur une circonférence (4) qui passe par le point double et a son centre sur le parallèle à l asymptote de la cubique, menée par ce point double. Le rapport de yK au rayon du cercle est constant et égala - > quelle que soit la direction de la droite D.

Si la cubique donnée est la strophoïde, la droite représentée par la seconde des équations (2) passe par le centre du cercle correspondant à la première, et l'on a par conséquent c = a, et ensuite

La proposition énoncée au commencement de cet article résuite, comme corollaire, du théorème qu'on vient d'énoncer et de ces égalités.

Ann. de Matketnat., 4e série, t. XVI. (Mars 1916.)

Références

Documents relatifs

Les triangles que les diverses cubiques passant par cinq points tracent sur un plan iixe a sont, on le sait, conjugués par rapport à une conique Ha de ce plan : la trace sur le plan

Désignons par M un point de ce cercle 5 les deux tangentes menées de ce point à la conique sont à angle droit5 par suite, si Ton mène les deux droites isotropes qui se croi- sent

J'ai déjà ailleurs critiqué cette locution, que les points à Vinfini d'un plan sont en ligne droite; mais, comme je l'ai dit alors, s'il est vrai que l'infini absolu ne puisse

Les angles fmm', tmlm formés par les tangentes en m, mf avec la corde mmf sont dès lors égaux à \YÏ ; mais le premier de ces deux angles est égal à celui des plans Omt, m O

On sait que le lieu des foyers des coniques faisant partie d'un faisceau tangentiel est une cubique focale, c'est-à-dire passant par les points cycliques et telle que ces points

deux points diamétralement opposés d'une co- nique correspondent sur la cubique inverse deux points que nous appellerons points conjugués et qui sont tels que les droites les

Nous pouvons donc énoncer le résultat suivant : Si l'on prend un point de la cubique, les cordes po- laires des deux points de contact des deux tangentes issues de ce point passent

Le théorème de Stewart est ainsi conçu : Le carré de la droite qui joint les points de concours des cotés op- posés d'un quadrilatère inscrit au cercle est égal à la somme