f
l
Q
o,oz8
tldpulbliq-ue
Algdrienne
D.mocratique
et
populaire
Ministi:re
de
l'Enieignement
Supdrieur et de
ra
Recherche
Scientifique
Universitd
8
Mai
1945
_ Guelma
Facurltd
de
Mathdmatique
et
de
I'Informatique
et
des
sciences
de
la Matidre
D6partement
de
Mathdmati
ques
Mdmoire
de
Fin
d'Etude
Master Acaddmique
en
Mathdmatiques
Option
:
Probabilitds
et
Applications
THEI\/tE
]Wouvement
Brownien
Br.Jo,r,,
Constructions
et
propri6i6s
lPr6seq!6
par
:
Azfu.
ZARITT
SOUMIA
lDevant
le iurty:
I'rdsident
:
Ezzebsa.
A.
Eixaminateur
:Benchaabane.
A
Dirie6 par
:
KERBOUA.M
Univ-Guelma
Session
Juin 2012
ffi€#ffiffiwffiffiffi
-[e
ffi6e
ce
mo&ste
tran
ai{
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{euxversannes quiso-nt
Esvfur
cfudres
au
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comSEs
&
Eurc amaurs et Gurs
ffictions
,A
j/,2
mtir,e
qui miz taqiours
soutenue
dquis
monirremtervas
jusquhi
cejour
et
qui
a
tozgiours
su
trcuyer
E mnt
qu'ifahltvour
mbncouragen
.A
manyere
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queje
ne marzque
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neesenregrnants
qui
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toute
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-Zantt
et
QtuSai/f.
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frs cofrgues et
frs amies
etVarttcu/idrement:
lvnfnMbsem..rShssem.zau/f66aAnlzz.sl3{gftt.Z/J/TB.J(i&.wrA.
.3.tolfSifreres
:
Jmnfs
et
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zorr-2orz
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toutes
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qui
m'ont aiffies
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ou
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rdalissr
mon
recfrercfre.
Tout
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Je fiens
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exvrimer
toutes
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recorwtaissqnces d Jvtonsieur
Kfl&8OU&
MOU&AD
Jvton
ertcadreu'r,
{e m'Avoiryroyos|
cesujet
de
recfr.ercfie et
{avoir
erisd
mon
trayai{
Je
fui
tdmoign'e
arussi"ma
gratitu{epour
son souti.en"
sagrartde
{uyoni6ifrt6
et
surtout
sescanseifs
et
seserlcourcl7ements
tout
au
tong
de mes
recfi.ercfi.es.
J'afi
f
fronnzur
{^iresser
nrc' vifs
remerciem.ents
aumembre
dejury
:
lM,onsieur
tEzzefisaAhdefa.fi" et Jvlonsieur
tsetrcfiaafuanc,A66es.
.J'
etyrimtz
aussi
Tnesremerctments
d
tous
fes
enseignm*s
fu
&yartemnnt
{e
toIatfrematiques
qui
ont contrihud
d.
ma
forrnation
J
'
exltririne
d'gafement
mps rem.erctrnents
fes
yfus
chafeureux d
tous
mn's
c:o{kgtLesYour
{eurs
ai^{es
durant
tout
ce
trantaif et
feurs
encouragemcnts.
'Tnfinje
rem'erycie
tous
ceux
qui
ont contri6u6
de
toin
ou
deyrbs
d..[ntroduction
Le
norn clem.uvement
Brownienvient du
botanisteRob"*
Brown.
Ilrown
n'a pas d6couvert le mouvernent brownien, ca,r n,importe quiregarde clans
un
miscroscopepeut voir
le mouvement rapideet
irr6gulier desparti
cules de po,llen en suspension dans ce I'eau. cependant, avantlui
on pensait que les particules dtaient vivantes.
une
autretl6orie
expliquait que le mou_ vement des particu.les 6taientd0
d la diffdrence de temp€ratur""otr"
l,eau etl<: milierr arnbiant provoqrrant
l'
6w.r,poration de l,eau, ainsiqu,alx
courantsd'air,
Brorvn(I'828)
rdfuta
ces th6orirset 6tablit
que les particules 6taienti'anim6es.
Il
expli,qua queIa
matidre6tait
cornposZe de petites particules, appel6es moi6cules actives,qui
mo:rtrent
un
mouvement rapideet
irr6g,r*lier, dont
I'originevient
des_particrrres.puis
au
d6but des ann6es1g00.
le urouvement brownienfut
ca,r.act6ris,j de la fagon suiante :-
Le
rrouvement est trds irr6gulier, compos6 de translationset
derota,
tions,
ia
trajectoire ne semble pas avoir de tangentes.- Der.rx particules semblent bouger de fagon ind6pendantes, mOme si elles sont trr's proches.
-
Le'ouvemenr; esb
d'autant
plusactif
que les particules sont petites.-
La ':rurpositiorn etla
densit6 des particulesn'ont
pas d'influence.-
Le m()uvemenr; estd'autant
plusactif
que le fluide n,est pastrop
vis-queux.-
Lemouvcment est plusactif
en tempdrature haute.-
Le mouvement est sans fin.Les traverux de
Irlorbcrt
'wiener
aux Etats-unis,Andrer Kolmogorov
en URSS stu: la th6orie des p;obabilit6s, etpaul
L6vy
en Flance vont contri_buLer de fagon ddcisi,ve a, faire
du
brownien unobjet
math6matique. C,est d,wiener
(L894-1964)
que I'ondoit
la v6ritable forma,lisatiol dur,r3.t
,,o1
idiie
initiale.f0t
d'dtudier l'ensenrble des chemiru des particules entant
qu,es-pace fonctionnel.orr
peut i, ce sujet citer Doob:
"Dans une s6rie d,articles d,Chapitre
1
tQuelques
notions sur
les
processus stochastiques
I
.1
P'ocesisus
al6atoires
:
d6finition, continuitd,
loi.
Le
triple*
(e,f',tr)
d€signera en g6n€ralun
espace de
probabilit6
et
leco,uple
(E,8:)
un espace mesurable.On d6signe pa.r. 12" un ensemble quelconque,
1.1.1
Notion
de
processus
La notion de processus stochastiques permet de
repr6senter pax un moddle mer,th6matique r'6ta1;
d,un
systdme -d6pendantd,un
p*"*ldisouvent
reternps) et du. hasard.
D6ffnitions
:o
soit
T
un ensembled'indic:s,
on appele proces\sus stocha.stique (ar6a,
toi::e) definie sur
?
d valeurs dans l'espace m"su"rble (.8,s)
reterml
(e,f
,p,
(xr),."')
telle que
(xr',rro
est une famillc devariables,r6utoir",
aeh"i"r
r",
(e,;r,rp)
d valeurs dans
(.o,6)
Z
est appel6 espace des temps. ,,,",11"1itout
c,.re
fl
et
t
e
T
L
quantit6X,
(w)
est
l,6tat
du processus d(E,B)
est appeld espace des2ICHAP,THE
L
qUELQUES NO?IONSSUR
IES
PROCESSUS STOCHASTIQTJES Pourtout
r,.r€
OI'applicatior
f
_-___+X,
(w)
d6finie de
?
d, .E est appel6t:rajectoi:re du processus.
e
Un
processus stochastique {X1,t
€,T}
est une collectiondes variables a.l6atoireri index6es pa,r un paramdtre
"t"
ei
cl6finies; ;
m0me espace de probabilib6s(o,f,F)
,Le paramdtre"t"
est g6n6ralement interpret6 comrne Ie tempset
appartient d, un ensemble donn6 ?.L.L.z
Lois
du
processus
on
appelleloi
de
x
Ia
mesurede probabilit6
rpx
d6finiesur
R
partr:r
(A):
F(X
€
A):
F(cu€
a
I
X@)
e
A),
Ae
rfni.
-1,1-.3
Continujt6
du
processus
Prenorrs .E
:
IRd et 6(lRd), ondit
que(Xr)rrrest
JF_p.s. cont,inud, clroite (re,sp. :tF --p.s.contirr,u d, gauch..
"oniin
)
J;;;p
-_
oi"rnu"
tout,
we
dt,,
--*
Xt
(ar) estco'tinue
adroite
(resp. : continue a gauche, continue).(Q,f
,tr).
Un
tempsd'an€t
relativementQ
--+
f0,+m]
telle
quepour
tout
t
€(fr)ren*ternps d'arr6t
ssi VI
€]0, Lmi,
{?
<
L'2
rbmps
dtarrGt
pour
des processsus
conti-nus
L.tl.L
D6finition
Soit (-fr,)r.*+
unefilcration
surA
(4)tun*
est une application?
:R*, {7
>_t}
e
ft.
On noter
r
la famille des temps d,arr€t.L.2.2
FLemarque
0n
a le r6sultat suivant :.
1l : f,)--r
[{),+oo]
est
in
13.
INF;GALITII)DE
DOOB POIJRLES MARTINGAI,ESA
TEMPS CON?JNU31.2.3
Propr:i6t6s de
temps
d'arr6t
o Si ?' =.
t,
T
est un temps d'arr€t.o Si ?'
e
r
el
siS: ?+t
avect
€Ra
alors,S€
r.
o Si
T'€
r
alorsT
est fr-mesurable.o Si
S,T e
r,et
si,9
5
7
alorsfs
Cfr.
o Si
S,T
€.r,
alors,SAT
e
z
et,5VT
e
r.
L.2.4
Tribu.
des
6'r6nements
ant6rieurs
e
un ternps
d'ar-r€t
soit
?'
un
termpsd,arret sur
un
espace(Q,f
,lF)
relatif
i
une certainefiltration
(ft)tenn,
fa
I'ensel nble d'6v6nementsJ:y::{Aef
,
Vr>0,
An{T<t}eft}.
f7
est unetribu,
appel6etribu
des 6v6nements ant6rieurs d7'
L.3
Jtn6gerlit6
de
l)oob
pour
les
martingales
A
l;emps
continu
On commence par donner la d6finition d'une martingale dans le cadre de la th6orie des processus A, temps continu.
L.3.L
D6finitions
:Soit
(.Fr)rem+ unefiitration.
D6ftnftion
l.L
Un .I"racaleur (Xr)renn d'efi,ni,lur
un
espace d'eprobabi'-ute
(fi,T',P)
est une marti,ngale adapt^e d,Iafiltration
(F)ir;F(+si
les troi,s conditi,ons suiuantessont
u*ri,fi€es :1. Po',ur
tout
t
€R+,
)Q
estft-
mesumble.2. Po'ur
tout
t
€ R+, X1
tBt P-i'ntegrable.3. Po'ur
tout
t
>
s>
0,F'lxtf
f"l : &
pr\esquesilrement-D6ftnrition L,2
un processus(Xt)tenn d€fini
sur un espa,ce de probabili,tE(Q,F,P)
est ltne sow-n'rartingal'- adaptde d,lafiltration
(F)1ae+si
les troiscondi,tions su'i,aantes sont a*rifi1es :
4'CH API'TRE
1.
QWLQUES
NO TIONS SURIES
PROCESSUSST O CHA S
TI
Q|f,s
2. Polur
tout
t
€R-,
X1
est p_int6grable.3.
Pour tout
t
>
.si
0,F,,lXt/F"]
>
X,
presque sil,rement.D6finition
L.B
un
processus(&)ten*
d,6fi,ni, sur un es,aced,e probabilitc
(Q,F,F)
est une sur-rrrartingaleiaiiii"
d, rafi,rtrati,on (.F1)1Es+
si,
Ies troi,scctnd'iti,ans su,iuantes sont u1rifites :
1.
Four tout
t
€R+,
X1
estF1-
mesurable, 2.Pour tout
t
€
k+,
X1
estp-int6grable.
3. Pou,r
tout
t
)
.s)
0,M[X'/F"]
S X"
presque sd,rement.1.3.2
tn6galit6
de Doob
.
solt
(f!)reg*
ddfini sur l'espace de probabilit6 (rr,f,JF)
une sous-martingale adaptded
la filtration
(.fr)16s+, d, trajectoires presque s0rement continues. Alors, que,l que soit)
)
0, et fs)
0,n[*rp
Xt.r)<+El,xlt.
\03t<to
/
^ot
Xr+ est Ia partie positive de X1.L.4
F'rocessus Gaussien
-
Espaces Gaussiens
L,,L.I
ly'ecteurs gaussiens
Rappel,rns
la
d6finition des variables aldatoires gaussiennes r6elles : o Une rrariable al6atoirr: rdelleZ
est dite gaussienne cerrtree r6duite si elle acrnet pour densit6 parrapport
d, la mesure de Lebesgue sur lR la fonction:
/('):
*""p(4)
Onnote
Z-N(O,I).
r
IJne variable al6atoire r6ellex
estdite
gaussiennes'il
existe(p,o)
eIR
x
IR+et
z -Ir(0,1)
ters quex:
F*oz.Lade'sit6
deX
est arors:1i.4. PRO(]ESSU$ GAUS,SIEN
.
ESPACES GAUSSIENSOn note
X
^,JV(p,,o2).o Un
yecteur at6atoireX
i,
valeurs dans IRdest
dit
gaussiensi
toute
combinaison lin6aire de ses conrposantes est une variable al$atoire gaussienne'SiX:(Xr,..,Xa)'estunvt'cteurgaussien,ond6finitsonvecterumoyenne
nI(X)
par
E(X)
:
(E(X1),.',E(Xa))''
'
"i
g,
rnatrice
de variancerc(,varianceVar(X)
par
Var(X)
:
E((X
-rD(x))(x-- E(x))').
r
Soit .X-
(Xi,
..',Xa)t
ur
vecteur gaussien' On note rru:
E(X)
et
t
'=
Var(X).
X
adrrret unedersit6
/
pal
rapport
dla
mesure de Lebesguesu'
R'd siet seuieme,nt si
det(f)
10.
v,z €
Rd,
/(r)
: (;u)'fr
o*
(-(c-,"r'r-rt'--t)
,L.4.2
.Processus
gaussien
Un processus ii, valeur r6elles,
(Xr)rer
est un processus gaussien (ou alorsIa
fonciion
a,l6atoireX: {Xt,t
€.T
}
est gaussierure) sitout
sous-vecteurfini
(X1,,...,Xr^)
(avec n,)
1et
{tr,
"',t'}
c
?
est un vecteur gaussien'1.4.3
Sous
(3space
gaussien
Un so*s €sp&ce gaussien est ,tn solrs espace vectoriel ferm€ de "L2 (Q,
f,
F)
constitu6 de va,::ierbles al6atoires gaussiennes centrdes'
Remerque 1
:Soit
I
un sout3 espaee gaussielI
. Alors le vecteur aldatoire ( X1,Soit rc
€
N* etXl,
"',
X,,
des 6l€ments de..,Xrr)
est un vecteur gaussien'Remuque
2i :Soit
('X,,),,€N une suite de veriables al6atoires garrssiennessur
(0,f,
iF) qrri .onr"rg"
Jo"t
/,2 (sous entendr'r tr2(Q,f
'F))
vers-X'Alorsi
X
est gaussienne,et
si
X"
-
N(mn'o?')'
x - I/(,1* -''J*
o?,).
Remarque
tl
:soit
(X,),E5r lrrr€ suite de varitubles aleatoires gaussiennessur
(o,f,JF)
qui convt,rl;.
""
foi versX,
avecX,,
*
-N-.(mn'"?l.Alott;,,'1.2.
PRO]AHIETI'S
alors on distingue
*
Soit F est Pair,i
lie prernidrer moiti6 de
-
Soit .p est iirrt+1,2k+L est Ia d
21,.2.2 LrcS
de
tr2([0;
Le
but
,ie ce quiProposiition
2.LL,2 (10; 1 [, Blrr;r1, l1o;r1;),
1.
C'est un2.
C'est un I'espace uectoriclau
serls d,ela
norm:,e IPreuve de la
a)
IVlont;rons qu,e dr: tr2([0; 1[, B1o,r1, )10;r1Par
constructio.ntout
rn)
0. Reste rl, On poserrll
:
)ntcouple
tel
que nili s'-
Soit rlt
:
t7z etAinsi,
f,r, n f,*,
--Soit
n1f
n2etp
soit
1-,
11In"r:
$soit
f,,
t.i1,,,2#
Aqure
l'un
des deux in pa,r exemple sa,nsT
-'p
.p+Ll
utr*\tp
-
.liETIr tiFTL t
\
p:2Je
pour un certain /c et aJorsJn*r,p:
J,r+r,zr estJrr.k,
,
iep
:
2k+
1pour
un
certain
k
et
alors Jn+L*:
ne moitid deJn*.
ions
de
Haar
comme base
hilbertienne
t)
sera de d6montrer
la
proposition suivante.:foneti,ons de Haar Jorment une bose hilber-tienne de
'est d, dire :
or+,honormE.
'llz
n,dr{ Ttar ces fonctions est d,ense dans L2([0;1[, 610;11, )to;ri),
osltion
fonctions de Haar forment
un
systdme orthonormdnonne
2
de chaque h,r, est1
(cf
calcul de crr) pourq'le
< h^r,hro
):
0 pourmt
*
mz.Et nt2
: 2'
+p,
Eyec ,rrr1*
mz,et (nirp;)
I'uniqueainsi et
pt
€
{0,...,2nn-
1}.
On distingue detrx cas :I
pz et orr a alors :t*,
:
Ii.+
,="*'rlet
I,,r: lffi;ft
+
fi-1,
,hr,r,
)':
fr^rnr^rh*rhrnrdAp;r[
:
0-
pz et on distingue encore deux sous cas :on est ramen6 au premier cas.
dans ce cas, les rappels sur les dyadiquqs
justifient
est inclus dans une moiti6 deI'autre
: supposons10
CIIAPITRE
2.
L'ESPACO .f2110; 1[, Bto,rt, )10;11) :FONCTION
DE HAAR
et
1,,,
d'arnplitude 1f2"2. Alors /r,1 est inclus dans I'une des moiti6s defrn,
En particudier,
h^"
est constantesul
.frr,, 6gale d, cn2 ou-cnz
: notons c cette rraleur :t
hrrt, hro,): I
r^rnr^" hrrrhrn"d,\p;t1:
ft^rh*'h^'d'APit1
:
c'[I'^'h'""d\P;t1
=cX0*0.
b)
Morrtrons que les fonctions de Haar forment un syst6metotal
ieW;
@\
ll.lb-
;z([o;
1 [, 610,11, ]10;rr)Donnons deux m€thodes pour ddmontrer ceci :
Premittre
m{thoile.'
On montre
directementla
densit6du
sous espace vectoriel e:ngendr6par
les lbnctions de Haar.On util.ise le lemme suivani; :
Lemme 2.2
Auec les notat'i,ons pr4cCdentes, pou,rtout
m
€
N* tel
qaeTL:2" -
I,
uect{hi,
i
:
0,...,rn}
:
uect{L1..*, k
:
0,...,2''
-
1}Preuve du
lemme
On montre l'6galit6 des dimensions des deux sous espaces et une inclusion :
Tout d"abord, pour
m
)
0r les (h;);=6,...,- sont orthogonaux deux A, deux, dorrc lin6airement ind6pendants. Ainsi,dimuect{hi,
i
:
0,...,mI
:
rn*
L:
2'o;l)c
tn0ruc, lcs (,/r,,*)t=0,.,.,2*-t sont des dyadiques d'une mdme g6n6ration donc les indicatrices associ€es sont orthogonales dans .L2, donc forment ttnefamille
libre
etI'on
adimuect{LJo,x,
k
-
0, .. ,2n-
L}
:
card{LJ^,r,
k:
0, ...,2"
-
L}:2n
ce qui prouv(j que les sous espaces vectoriels consid6r6s ont mOme
dimen-siorn.
2.2.
PR.()rnrErEs
11uect{ha.,
i:0,
'-.,*}
Cuect{Lr,,,u,
k:0,"',2 -L}'
Fixons,i
€
{0,...,m}.
Ona.I.
:Wlz',$''+t)/z'lavec
I 3n-
1' Douc'I'
eistun
ttascendant" de certains Jr,,; pour k variant de 0 d,2"-I
dans I'arbo-rr3scence des jntervalles dyadiques.Ainsi
chaquemoiti6
deI
s'6crit
commeunion
d.isjointr,de
certainsde
ces J'o,,, donc, commeh,
est
constante sru chaque*t,itie
de J,, elie est bien combinaison lin6aire d'indicatrices d'inter'-valles dyadiques d'ordre rr,. D'ori I'inclusion cherchee et lafin
de la preuve duL:mme.
Itetour
Ala
prreuvtrde la proposition
On est donc ramen6 d montrer que :
,*,tT];ffill'lb
-
r'([o;
1 [, 6p,11, )p;r1)On mo:ntre ensruite que
toute
fonction continuesur
[0;1[ s'approche- par une cornbi:raison lin6aire d'indi,:atrices de dyadique, ie par une suite defonc-tions
6tag(:es dyailiques: soit
/
e
C0([0;1])' On
d6finit
(/')'ende
Ia
fa'gonsiuivante :
Yn
€
N, Vr e
,I.-J,:
lh;#|,
J"@)
':
f
(*)
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tout n
€ N
et fr€
Jn,1r,lJ@)
-
f,,(")l ==l/(")
-
f
(k12")l<
,
sup
l/(")
-
/(v)l
':
w7(112")la-sl3l/2^ {.,,
oiwy(112")
d€signe le mocl.ule d'uniforme continuit€ de/
:{
*"}i"}".tu
i,
|0;r]doncunifornr6mentconr,inuesurcesegmentparIeth6ordmedeHeine,
ainsi, Ve> 0,
=d>'0,V(r.v)
€
[0;1.]2,l*
*al(
d =+l/(') -
/(v)l
S
e; puisVd>0,
:lly' €
N,
Vn)
N,
# tt;
et par suite Ve>
0, 3N
e
N,
Vn) N, sup
l/(")
-
/(g)l
t:
w7(L12")<
e; la-sl<\/2":2CHAPI'TRja
2.
L'ESPACE f,2([0; 1[, B1o;r1, )10,11)'
FONCflON
DE
HAAR
et finailement :
Ve
)
0'
lN
e
N,
Vn'>
N, ll/
-
/'ll-
3
t'
ce qui termine de prouwer que les fonctions 6tag6es dyadiques sont denses dans les fonctions
"ootir.o,t*
ru
[0;1'[,pour
la
norme
ll'll*'
donca
fofliori
pour
la
norrnell.ll,
sur
t'([0;1f
. cela
resulte de I'in6galit6 suiva,nte : poru./
e Co([0;1[,
/ ^ l1/2
ll/ll,
,:
up,ul@)'dr)
<
ll/ll*
Enfin
on utilise
la
densit6 des fonctions continues dansI'([O;1[)
pourla
norm.ell.ll,
(r6sultat sel6montrant
d ]'aide dela
r6gularit6 dela
mesured.e Lebesg;ue
et
en s'appuyarrt sur Ia densito des fonctions 6tag6es dans 'L2)' Cin conalutpar
transitiviie
aela
relation
de densit€:
les fonctions 6tag6es dlladiqueri sont denses dans les fonctions continuespoul
ll-llz, les fonctions ci,ntinues sont denses dans .L2pour Ia
m6me norme,et
ainsi les fonctions 6tag6es d;yadiques sont densesdars
I2([0;1[)'
c
Deucicme m€thod,e;on
rappelle qu'un sous espace vectoriel est dense ,;. et seuiement si son orthogonal est rOduitd'{0i'
on
considdre donc/
dansI'orthogo[al
du sous espace vectoriel engendrep,*',*u
fonctions de Haar, et on va montrer que,f
estnulle'
On a donc'vm20,
(
"f,h*2:
Ito,rtfh^d\o;rl
:0
(*)
comnne
/
esc rlansLr(10;1[),
avec[0;1[
de r4assetotale finie,
elie esta'ussi dan.s
ft([0;1[)
et on peutd6finir
:
I
F
: [0;1]-r
Ru,-.
ft
f
(r)dr
On
traduit
alors I'hypothdse(*)
: pournL:2'o
f
k,
on alk+r 3k+2
[',Y
"^l@)d,
- I#ii
""f
(")dt:
o,
.:- LnT't 2n+L
,
ce qui s'6crit encor€..zh+r. 2h / . zr+z - 2ktl \
2,2.
Pmop,rufrEs
13et pa,r sutte :
-,r
(#,)
+2F
(W)
-
r
(W):
o
.(o)On va en d6duire que
F
est nullesur
[0;L], en commengant par montrer queF
est rruile sur tous les nombres dyadiques.On remarque tctut d'aborc'i :
F(Cr)
:
0et
F(1)
: I:
i@)h
:4
J,ho
):0
par hypothdse,puis on
fait
"tournertr la rela',ion(o)
:-
sin
:
0,et
k;:
0,la relation
(o) donne-F(o)
+2r(*)
-
F(r;
:6
:
Comme F'(0)
:'
F(1)
:
0, On a F(|)
:
g'-
si ru:
1 :pour
/c':
0,-r(0)
+2F(4!)
-
F(*)
:
0'
DoncF(i)
:o'
pour
k
:
1,--Il(*)
+
zF(l -
F(1)
:
0'
Donc F(314):
0'On en ct6duit a:inii par r6ctrtrence sur 7?, que
F(i
lzp):
0 pourtout p
(
n
et,'i:0,,,.,2"'
: Ai:nsiF
s'anntile sur tous les dyadiques'Ivlontrons ensuite que
F
,:st continue. Soient Ao et Ae
[0; 1] : consid6rons UI
go, sans Perte de g6n6rr.Jit€ll7(go) --
p(y)l
:
llw",,tJ@)arl
rlAotUl .',' '
: llfllrtffi
1
:
De ld,, ern
utilisant
Ia continuit6 de la fonctionJ
"n
Ao, on a Ia continuit6ile F.
Reste ensuite ir,
utiliser
la
densit6 des nombres dyadiques de[0;1[
dans[,C;1[
:si
g
€
[0;li,
onprend
(d,,,1n suite de dyadiquesqui
converge veIS 3r'Co*rn.
F (d,,,)':
0 quel que soit n, le continuit6 deF
nous perrnet de conclureque
F(g)
.=0
el; donc queF
:
0,puis
/ :
0, par le
lemme d'integration.,rri.rarri, et les fcnctions de Haar sont donc bien un systBme
total
de .L2.Enonc6 du lemme
utilis€
:Lemme
2.3
soitf
une foncti,on mesurabledeR
ilaruR
d'i,nt€,grale nulle surtout
i,nterualle [a;b] de IR./Jors,
/ :
0 presque silrement'TACHAPITRE
2.
L'ESPAtle
-f21[o; 1[, B1o;r1, ]10,11) : FONCTyONDE
HAAR
2.9
l-,es
fonctions
de
Schauder
On aura aussi besoin dars ce qui suit des primitives des fonctions de Haar
qui sont les fonctions suiva,ntes :
Definition
2.3'On
d,tfi,nit les fonctions de Schauder(g*)*en
cornn'LeCtrmt les ;primi,tiues d,es foncti,ons de
Haar'
Plus pr6cisCment,Yrn
e
Nl,g-
:
[0;t]
---+
lR'I
r->
<
110; 4ihr,
]
.C'est d, dire, Pou,r
tout
t
€
[0;1],go(r)
:
t,
Vm
€
N*,
g,,(t)
:
flh,"(s)d's'
IL:miarque
: comme pour les fonctions de Haar,il
peut €tre pa,rfoisutile
de notergtn:
gn,ppolu
rn:2"
*P,
of
Pe
{0r"',?
-
1}'
Lemrne 2.4
Pour
n,€
N*
etp e
{0, ...,2"
- t},
lespropri't4s
sui,uantes sont u1ri.fi,iles :(
039,,,p32-"/2,
t
o",o1t;>o<+
#<t'#,
et po'rur
n
fue
le's fonctions !n,p, P€
{0,"',2"
-L]l
sont d' supportsd'is-joints.
Preuve
ta
preuve consiste rrniquement en desmajoratiors
de I'integraled6finis-,,*t
g,,,
en fonction d.r'I'intervalle
dans lequel se trouvet'.'
on
peut
aussi"orrrtiut",r cela graphiquernent en
tra4ant les courbes repr6sentatives des
tChalritre
3
(Constructions
du
mouvement
.Brownien
iS.L
Definiition
-
Enonce
du
th60r€me
dtexis-
tenceetdnunicitddumouvementbrow-nrien
D6finition
3.L on
appelle rnouaernent broumien en d,imensiond,
toutpro,""rrru
(Br)r.n.,
d, ualeursdorr
(lRd; Beo)d\fini
sur un
espace probabilis€(Q,f ,P)
tl,el que :1. le
pro""rr*
(Bt)t
est d' accrt''i'ssements i'nd'6penilants' etBs:0
ps (ond,i,t.
qu'iJ
s'ag'i't d,u mouuement browr'i'en issu d'eA)'
'
'2. pou""
tout OS
s<
t,
Bt
-8"
-'A/a(0,(t
-
s)Ia)'
3.
Ie procest*
(Bt)
est d' traizctoi'res ps conti'nues'Th6or.6me
3.1
It
y
a etistence etunicit|
d,u mouuement brownien, c'estd, d,ire qu,il eriste un
"ipo""
d,e probabili,l,€ conaenable etun processus
(Bt)t.n*
,u,
""i
es:pace qui udrifie lesconditio"s
ilela
d'6finiti'on'3.2
1;ensrbructions
du brownien
(Bt)tero;rl
Le
but
de cetl,e partie est de d6montrer :Th6c:rdrne
3.2
n
esi,steun
processlts (Br)r.fn,ttu1rif'ant
les propri'Et4s de dtfi,ni'ti'on du tnouaement brounien'].6CHA]>ITI]E3'coNsTRuCTIoNsDI]M}IWEMENTBROWNIEN
on.,,ra dorrner cleux constructions cl'uu tel processus._cependant' une par-tie, est contmune aux deux constructions, elle constitue les deux pa'ragraphes suivants :
il
s,agit de construire un processus gaussien d' accroissementsind*'
3,,2.L
Rdalisation
de
l'espace
de
Hilbert
'L2([0;
L]'
B1o;r1']lo'tl)
coml]feunespacegaussien-Constructiond'un
premier
Processus
^
L'espace
I'([0,
L],610;11, )10;11) or] [0;1] est la mesure.de Lebesgr-ie sur [0;1]"srt ur, *r1ru"u
a" HitU"t['tep"tuUt"
pour Ieproduit
scalaire :VX,Y
=
L2(10;1], B1o;r1, )10;11),<
X,Y
>:
E(XY)'
onsauitqu,uneba*.ehilbertiennedecet"'lT"estdorrndeparlafamille
d'es fonctions de
ttua"
'
(h,o),.>o, Leresuitat
"i
d""'o'
sru Ia realisation desespaces cle
Hilbert
s6parablesco**u-""paces
gaussiens p-ermet donc d'affi'r-mer l'existence d.'unLrpu""
deprobabilite
(f,t,ftT):
"!,3'une
mesuregaus-il;;";;il".iteilo'11
qui
permet d'identifier
''(lo;11)
e un so's
espacegaussien
G
:o'
,ti*punui"
C,4,,*6
1l1l€ suite de variables ai6a'toires rle loiiTfo,rl
i.ndependantessur
(o,F,w;,
qui
constitueun
systdme orthonorm€ "ai,r'*
(r,,F,F;
1t'irracpcnd.ance impiiquantla
non cc.trr6iati.n), et m€me uneL,ase hi.lL,ertienne de I'cspace gaussien :
lrendants.
Le troisiOme ParagtaPhe est jer:toires dlu processus construit'
consacr6 d, I'6tude de
la
continuit6 destra-On distinguera alors les deruc m6thodes'
I
<
/,
h^7
N,nm=O
G
:iecTM^,
rn,e
N)'
On
d6finit
donc lrien une isom6trie en posant :B
:
,'(lO:
11,610,4,)10;rl)
'-+
Gr-*
B(f)
:
,.
rj r, ,r,,'t**'
Soit
/
€
I'([0;
1], B1o;r1, )10;11)' On remarqueE[B(/)'?]
: ll/ll;
p"r
]up::
rprieie a
iroorettL
p-t1"ffi";i;';
queE[B(i)]
:
0 puisque les variablesN"
3t'
2.
COMiTRUC'IIONS
D U B'R'OWNIEN (Br )r'
to''ltut
B(/):.lim t<"f,h^)N*,
Nl+6)tn:O
dorrcB(/)estgaussienrreUommelimited'unesuitedevariablesal6atoires
ESaussiennes (une.o**"
fini;
de gaussiennes ind6pendantes est gaussienne)',iir'*i,
B(-f)
-
I/(1, ll/ll;
).
r
\On remarqu*
ulr..i,"inu
.f, 9e
L2(10;1], B1o;4' l1o;r1)' Quecou(B(r),8(g)rr
=
fi|f,fi]Bg]l
_l'"{r]rm!rto)r
.:.rSf,9>' d:,:", " ttt''
':"ri
puisqu'une lE-qp€t:&rpr6serr e le
produit
scalaire'-
o;
aennit
atori
un
processus
en posant
:Vt
€
[0;L],
Br:
B([0;l])
::
B(lto;
q)(ouplusexactementE6estunrepr6sentarrtdelaclassed,6quivalence
s([o;t])).
3,2.2
Etude
des
propri6t6s
du
processus
construit
proprrsition 3.1
Le
processus (Br)r.to,rl ainsi' construit'u,rifie
lespro'
pri,itEs su'iaantes-
II
es,t d, acctoissements ind'6pen'd'ants'-
C'est.un
prrlcessu,s gaussien, etpour
tout
t
€
[0;1]'
Bt
- N(l't)'
enpar-ticul'iet', Bo
:
0
Ps'-
Potr
tottst >
s
&aect,s
e
[0; L),B'-
B"
*'A/(O't
-
s;'
Preuve
-
Soient n,€
IN* et 0:
to1tt 1t21"'
< t"'Pour
ae
{1'
"''n]l'
B"
-
R"-'
.=
3[f;l:]f;,
:]13'
tr-rl)'
"o
.rttiti.urrt les-notations et Ialin6arit6 de
B
:=
B(114_r; ul)cornrrre les intelvalles
]t;-1;t;]
sont disjoints (i':
7,"',n),
onobtient
queles variables
B(1tr*,,
r"f)
to"f
ind6pendantes :cf'
Iemmeci
dessus' oudirec-tement :
].8
CH"APITHE3.
CO]VSTRUCTIONSDU
MOWEMENT
BROW?\r/ENcou(f.1,
-
Bro-r, Rr,-
Brr*r)
:
E[(gr,
-
Bro-)(Bri
-
Brr-r)]: (
111i_1,rd,11t;_r,q)>
:0,
et cers variables gaussiennes sont d6corr6l6es, donc ind6pendantes puisque
l'on
vdri:fie facilement que le vecteur(Br,
Br"-
8rr,...,
Brn- Bt"-r)
est gaus-. siien :si
(*t,...,arr)
€
IR",,, / t, \
la;(Bt,
-
Br,-,)
-
B
(E
arllt,-,,
rnlJ,
i:t -'
\r=1
/
qui suit une
loi normile. ce
qui prouve que les accroissements 81,-
Btn*, i;ont ind6pendants.-
So:ientn € N*
et
0:
ts
t
h
1
tz
1,..
1
t,,.
Montrons que Ie vecteul.By:
(8,4,...,8r,,)
est un vecteur gaussien' Soita:
(ao,...,ar,) €
IR"'+l.1B1,tt;- : for"rr
i:o
^
:
D
7i(Bri
-
Br,_r),ot pj
€
IR,.t:n
et le dernier mcmbte de gauche est bien une vaxiable gaussienne comme sornrne de gaussienues ind6pendantes pa,:r le prernier
point'
Concernant Ia
loi
de chaque 81, c'est bien s0r uneloi
gaussienne centr6epar consitruction,
et
:EtB;l
:
re[B([0;r])rl
:
ll11o;alll
:
/rro, 4d)s*(t)
:
t. En p,a,rticulier ts[En2]:
0 donc BZ:
O ps puis Bo:
0 ps.-
Soient t, s tels quet
)
s. On sait queBt- B,
est une variable gaussienne r:entr6e par construction (puisque(&)
est un processus gaussien). On calcule:r,lors sa variance :
Var(81-
B")
:
IEI(B1-
B")']
:
llBr-
B,ll,
(lT
variables sont cenbr6es),:
ll11o; t]-
1[o;"]ll,
(propriet6 d'isom6trie)': lllr,'trll,
i
3.2. CO
ISTRU(ITIONSDU
BRO\4
1:fEN(Br)re
to;rj3.2.3
Continuit6 du
processus
construit
On distingue ,:lerx rn€thodes.
Modi,ftcatiorr continue
du
processus
construit
:
application
critdre
de
conti.nuit6
de
Kolrnogorov:
'
I
'
.'
i:l-"
cette
premidre methode con;iste en une application directe du theordme g6n6ral, .\/alrblu pour des processus quelconques, donnarrt un critore de conti-nuit6.On co:mmenc€rpar rappeler brievement le calcul des mornents d'ordre pair d'une
loi
gaussienne centr€e'Lemrne
3'1
,SiX
suit ttne loi-'r/(0;a2)
alors pourtout
n'€
N,
wlx'")-4y
Proposition
3.2 Le
processus (Br)reto;rl constrant ci-d,essus admet une u,nique mod,ificatiion d, trajectoires pr3sque sarement continues.Preu've
Pour
bout,
e
[0;1]et h
]
0 per;it,Bt*r,-
Bt
suit
uneloi,A/(o,h).
Donc pa,r le lenrme,E[(B,*n
-Br)n]:m:3h2.
Par
uneproposition
(corollairedu
th6ordme de continuit6 deKolmogo-rov),
il
existe une uniquemodification
continuedu
processus (81)iE16,11(etdont les .;rajectoi.res sont mOme 1/2-hdlderiennes)'
C'est
aJorsctltte modification
continuedu
processus' queI'on
note en-core (Br)te1u;r1qui
constituele
mouvement brownien quel'on
cherchait d, construir,e. C,:ci termine donc une premidre construction'Preuve directe de la
continuit6
de
(B*)r.1o.r1On vzr, cette fbis demontrer directement Ia coritiniuit6 des trajectoires du
processrxi (Bt)teto;rl1 c'esl
la
m6thode proposee dans [4]. Consid6rons' pourt
€
[0;1], la defirrition de@
:Bti--.8(1to,rl)
: i
<
110;rl,h,nl
N,o: i
g,
(t)N,^,
i:O
m:Oof
I'c,n rappelle Que 9n, :l6signe Ia fonction de Schauder,primitive
de Iafonction de HaaL.
On sait
que cette s6rie converge dansL'(n,.F,lF),
poru chaque, e
[0;1]
(p*
d6finition
d'une base hilbertienne). On 'va montrer Ierdsultat suivant :
19
du
i;""i
2IO
CH'+PITHE3.
CONSTRUC?JONS DT]MOWEMENT
BROW?WENProposition
8.3 La
shrie d,efonctiow
t
*,
Br(w):
i
g*Q)N^(w),
c'nuerge uni,formhment (en
t)
sur
[0;L], presquesh,rementTor.
Pour d6montrer
ceti,
on aura besoin du lemme suivarrt :Lem:me
3.2
soit
r\r
une uariable ar1atoire gaussienne centrEe rEd,ui,te.lllors,
Va
)
1,
F(ll/l
>
a)
<
e-o'/2.Preuve
du
lenune
On
6crit
:P(
lNl
,z")
2P(,^f)
a) par symdtrie de laloi
de-N.2lD[11ru2,11, 2,
IL1l|:1,yffi,
2!f
fie-""/2d,r
patla
formule detransfert,
,',h If
'r"-'"
/2d,
("n
remarquant quepolu n
)
&, r f a
>
I),
.;fue-""
/z3
e-"2 /z .Preu'ye
de la proposition
Ou rappelle que
pourrn
€ N*,
il
ociste un unique couple(n,p)
e
N:,, telque rn
:
2"*
pet
p €
{0,...,
2"-
7}.Pour d6montrer la propositiou on va avoir besoin de corrsid6rer une telle d6cornposition de
m.
on
"a
donc cha^nger un peu les notations : polrr un telm,,
on note
maintenantla
fouction
de Schaudetg^
:
gn,pet
dela
m6me manidre,la
variable gaussienne:
N-
:
l/,,o.
On peut
alors r6€crire, p<.rurt
,:
[0;1],81:
s6(t)N6*
i
'bt
9,,*(t)N,,,o.n=e p=e
Il
s'agit
maintenant de majorer, quel quesoit
t
e
[0;1]et pour
presquetout
c.r€
0,
la quantitdl'f'
n^*@w**l
s.2.
CONS?RUC?IONSDU.BROI4/MEN
(Br)r.ro,rt
zt
pa,r le terme g6n6ral d'une s6rie convergente indic6e par rz et ind6pendante
de
t.
Cela prouverala
convergence'rniforme de la s6rie ddfinissarrtBt.
Comme
pour
7? fix6 etp:
0,...,2n
-
1, les go,o sont d supports disjointsl2'-1
It€[0;1] |
P=a
I
te[o;r] r-0'...'2D-1(un-se'"rl terme est non
nul
dansla
somme),<
.2-nlt-
sup
lN,,*|,
j
l-'l-
-'
''=0,"',2'-1or) Ia dernidre majoration est obtenue en
utilisant
un majorant desfonc-tions de fjchauder' (cf. c]rapitre pr6c6dent). ontrons maintenant que presque s0rement,
8up
lN^*l
s
2"/a.' P:o'""2o-l
On pose
tout
d'abord :.q,:
{
sup
ll.r,,,rl>
2/4)
.\P:o'...'2"-1
)
Et
on6crit
: /2n -l \P(,4,)
:
PI
U
{l}/",o1>2/n}1,
\p:o
/
2-L
P'=0 2n -_lpio
\
4 /t.. lt
{,:
i"
exp(-Zt-t)
.
{L*Y.
t","tOn en d6duit, pax comparaison de s6ries d, termes positifs, que
;i
n1a,;
.
-,
n=O
et
donc par le lemmed"r1?j:lcantelli,.,que
A
(,-l ; n^t+
t
"r,'
,:""
r-i r., .'-^^ o{o1 f {'i": "ji
'*.i'-
*hc..,,' L .;
t" t'" " r " ts lLr.., it' .'( i'. :..
::,.,.,,.
{.,... ,, .f\,'., .\
''l! - a'22
CHAPITHE
3.
CONSTRUC?/ONSDU
MO:r]ilEMENTBROWIfIEN
/\
tr[limsupA^]:0,
\ rl-5e /
soit
aulors .4:
lmsupA^. on
sait
que .4 est lP-n6gligeable, et pourtout
rL-co
u,
#
A,
cuf
limsrrpAn,
ie./
\"
,€lnUlul :
\z€N /s)zr / ce quiL signifie que pourrl
assezgrmd,
o_oll,B,_,
lN.o(r)
lS 2/a.
Pa,r suite, pour ?t assez grand et pour lP-presque
tout
t^.r,l'Vt
n*,o(r)w,,o@)l12-n/z
x
zn/4:2-n/4.
l#t
|
-a
comme
Z-n/a
est le terme g6n6ral d'une s6rie convergente et, on obtientIe r6sr-rltat voulu, d savoir
la
convergence uniforme dela
s6rie d6finissantBi
sur
I'intervalle
[0; 1].3.3
(lonstruction
du
mouvement brownien
en
dimension
d
3,3.1-
Existence
du
mouvement
brownien
Th6orrdme 8,3
Le nl,ouaernent browni,en eriste.Preurre
Le processu.l (8x)x constrrrit
p:ur
i
€
[0;1] convient. I1 reste d se d6bar, rasser de lla contraintef
€
[0; 1], et de la contrainte(&)r
e',raleurs r6elles. Onr6pdte plusieurs .ois Ia construction pr6c6dente
:
onprend
(Bji))1.1e,11 pouri
c
N des process,rrs d, trajectoires ps continues construits en prenant A, chaque fo:is une suite (.M"1"),, de va,riables al6atoires gaussiennes ind6pendantes, etin-dt:pendanbe des
suit:s
pr6c6dentes. On pose ensuite :\/t€lR+,2
e
Ntelque
te[i,;?+1[,
Br:
Blt)+Bl2)
+...+B{t)+
Bl":'),
U
NA2,
3.4. UNICITE
L'T]MOT]VEMENT
BROI4AIIEN
23 ce qui revient a, poser par r6currence, en supposant le processus (81)o<r<,,construit,
Yt
<=ln;n
*
1[,
81
:
B^+ B!:It),
:
brownien d, finstaut
n*
accroissementsdu brownien entre
n
ett'
Alors Ie processus ainsi d6fir"i v6rifie les propri6t6s suivantes :
-
il
est; d trajentoires ps contitrues (comme somme de tels processus).-
il
esrh A, accrr:issements ind6pendants : cela sevoit
bien surla
d6finitionpar
r6currence, puisque cela r6sulte d.e I'inddpendance des (Bft))1.[0;1] pourieN.
Pour passer d,la dimension d quelconque' on se donne d mouvements
brow
niens en climension 1 (ie Avaleuls r6elies) ind6pendants : (B])1ge*,"',
(Bf)r.n*'
On pose alorsVt €
lR+,
F.1=.(B|,...,8|,).
3.4
.Unic:it6
du
mouvement brownien
Comrnengons pax clonner
un
rdsultat
sur Ia
loi
d'un
sous vecteurfini
exbrait d''un mouLvement brownien'On :rote poul: a
€
Ri
:.fo:
IRd---'
lR+r
+
f"(*):
dFr*o
(-BF)
,Ia derrsit6 d'un vecteur gaussien de loi I/a(0;a.Ia) par
rapport
d,la mesurecle Lebesgue sur ]Rd, orl
ll.ll
estla
norme euclidienne usuelle de IRd.Lemrme
B.J
Soit(&)r.o*
un
rnouaernent brownien d, aaleurs dans Rd surun
ettpaceprobabilis|
(Q,jr,lP).
Soient
0
(
tr
est
un
ue.cteur de densita par rapport d, Ia mesure de Lebesgueszr
IR'
d'onn€epar
:24
CHAPITRE
3.
CONSTRUC?/ONS DT]MOUVEMENT.DROI4/NIEN
Preuve
t*
On.sait, avec la convention fo:
0, que le vecteur\ou,V:r:.,..,Vr.)
:
.(Bu
-
-Bro,Bt"
-
Btr,..., Bt^-
Bt._r)
est composd deva^riabres ar6atoires ind6pendantes (r:n mouvement
trownien
e$
a, accroissements ind€pendarrts) et queBtr_
Btr_,suit
uneloi
Ifd(0,
(tj
: tr-)Ii,
de densit elr,_rr_,
parrapport
dla
mesure de Lebessue_,
ry
lRd ,pou'i
:
L,...,n. Soii
Joi,
9
boielienneU"*e"
,", @
W[p(Br, 8r",...,
3r,)] :
M[p(Br,
A1r+
V,t2,Btr
*
V"
*
Vr,,..,
Btr
*
V"
*
...+
V^)],
B*;
Q;'4,
l;tv(!,y,,f,,
*
V,,Br,+i,+ir",...,8r,+vr,+
*ir,jm,
t
'1
f
*
r:,.'S/,u/r'x'ii
:
Jp"d(br'b1*tt2'bt*uz*t'3.,"',br*uztt"',rr)
'
r
",. 1r ,
''n't
''"
!
.ftr(br)7rr-tr(uz).'.1t,-t,-r(uo)d,b1d,ir...io^,
'"'
.g
i'{*i
:, ,i
(enutilisant
la formule detransfert.
.. .l'ind6pend.a.nce des v.a, et
f"*
J"*i&1.
.,,
{ad
'r'
'
.'ilt
On poee le changernent de rnriables :a1 --
br,a2
:
bt*w,
as :
bt*uz*us,,
<+an :
b, 1l ,,,*
...*
un, i,* L'"
"
i.1 t, t"'A c) :'100
-1 100
0-1
100
0 0 -1 1 ...
0:'
o
...
o
-i
1\:aLt
u2 :
a2-aL,,
u3 :
as-a2t
'Un : An-An-ltL'application
tfs :(or,...,an)
*
(br,ur,...,un)
est unCr-diff6omorphisme
de lRd" sur
lui
meme, de matrice jacobienne:
i[i iii
,,-,
!,
-t;{
l" i{r"u
i i ' I lr'! i <rst. .r ,;: .:: f r "]ii i. ,"t,i'
Tt'i{
lr ir' -' 'l rl. '\. , ," ,:..' ,' L, t irti ;[s",
6(at,az, ...tao)ftr(at\frr-rr(o"
-
ar)...ft--r*-r(ct.
-
on-r)d,a1d,a2.,.d,ao, Tet ceci 6ta.nt
wai
poirr toute fonction bor6lienne bomde, on peut ainsiin-dentifier la densitd cherch6e du vecteur.
et donc de jacobien 1. On en
ddduit
.
\..
J,.--
,1.:-Elp(Br,
Btr,...,Br")l
:
"''"'6'''l'
-Chapitre
4
Propri6t6s
du
mouvement
rl .
orownl€)n
On
va
6tudierici
quelques propri6tesdu
processus qu'est le mouvement brownien : propri6rbds d'inva: iance permettant d'obtenir d'autres mouvemenrsbrowniens d,
partir
d'un seul, propri6t6s de Ma.rkov (taible et forte), mais aussi propri6t6s plus anralytiqueset
moins probabilistes coulmela
non diff6rentia,bilitd
des brajectoires,la
non
monotonieet
les comportementslimites
duprocessus. Mais
tout
d'abord, on
6nonce depetits
rdsultatsutiles
darrs les d6monstrarlions qui suiwont.4.L
Quelques
petits
r6sultats
sur le
mouve-ment
'brownierr
4.L.t
(lovariance
Lemme
4.L
iioit
(Br)re,u*un
n'Louuen'tentbrownien.
Alorspour
toutf,s)0,
Cou(F.1,B"):tAs.
Preuvel
On prend par exemple s <,
t
:26
CHAPITHE
.T,
PROPHIETESNU
MOUVEA,IEN? BROI4A//ENCou(1)1,
B")
EltS"Btl-
E[B"]E[BrJ,II[B"B,],
E[B"("B,+8,-&)],
D[8,']
+E[8"(4-ii")],
s,
ptr
ind6pendance deB"
et
81-
8".
4,L,2
Le
mouvement
brownien
comme
martingale
Prop'osition 4.1
Le mouuement browni,en(Br)ren*
d,6fini,sur un
espace prcbabilisc (Q,f
,r)
esr une rnartingarepour
tafi,itiation
natureile(rr)r.o*
dLfi,ni,es
pour
t)
0par
:Ft:o{8",0(s(l}.
Preurre
Il
estclair
quepour tout
t
>
0,
B,
est mesurablepour la tribu
ft
et IP-intdgrable puisqu'il s'agit d'une variable gaussienne. Enfin, pourt
)
s)
s,Et4\.f"1
:
1B[(Br-
B")
+
B,\.f"]
:
E[8,
-
B"]+
B":
8,,
en
utilisant
I'ind6perrda,nce de Br-
Bupar rapport
a.f,
(inddpenrlance qu.i r6sultr: de celle des acrroissernents du brownien),et
Ia-F"'
mesurabilit6 de .B".4.L.3
Une
propri6t6
de
continuit6
Propcrsition
4.2
soi,t(B)6[oiL]
un m,ouuetnent broumiensur [0;L]
d, ua-leu,rs d,ans IRd szrun
efir)ace probabiiisf, (fl, F,p).
Soit, (Xr)r.to,rlun
processustr,',yq"l6yrt dons lRd Eur
un
autre espace probabilis|tel
ry,e':-
(Xr)
est d, trujectoires presque sil,rement continuessur
l0;f].
-Pourtoutn€N*,0(tr
mt\me
loi
que(Br,
Br", ..., Br_),Alors,
s'i I'on poseX6::0
pts, (Xt)telo;rl est encore un rnouuernentbrow-\Lien.
On cornmence pax une observation simple :
],€rrulr€ 4.3
Soit
I
intertsalle de lR. Soi,ent(Xr)rr,
un
processLlssur
un espacp. deprobabilit|
(Q,f
,,P),et
(Xr)rs
une mod,ifi,u,tionilu
premier pro-cerisw sur Ie m€nre espace. Alors,si (Xr)
et
(Xr)
sont d, trajectoires presqueQ U
;'
r, QU Eti
Jlf yARTANCES27
Preuve
oe
lerproposition
Il
s'agit fiuele:ment uniquement de d6montrerla
continuit6 en 0 des
tra,
,iectoires d.u processus construit, puisque le processus
(xr)
a la bonne roi sur
[r];1] et est A, trajr:ctoires
continul*.rrr
1O;1i.
---
\"1''
Le critdre
de r:ontir:uit6 cleKolmogo.oi
s,appliqueici e
(Xx)6to;r1 de la:mdme fagon que dans
la
constructiondu
mouvement brorpnien au.chapitre
pr6c6dent.
on
obtient donc une modificationd, trajectoi.es pr"sque sorement continues :not6e X.,
:
lXSre[o;r1.
Il
reste d, appliquer le lemme ci-dessus pourconclure : les processus (Xs)
et
(xr)
sont donc 6gaux presque s0rement(in-<l6pendarnment
du
t
choisi).t
donc enparticulier,
en 0, les trajectoires cle
(Xr)
sont r:ontinues..L.2
Quelq,ues
invariances
4.2.L
Propri6t6
de
Nlarkov
simple
Proposition
<l.S Homog6n6it6 temporzlle,Soil
(Il)xEen un
rnouaernent brownien.Alors,
quelque
soi,t
s
>
0
le Frocessus (Br")run*,
d€.fi,ni,,pou; tout
t
)
0par
:Bi:Br+,-F",
est
un
?nou7)ernent brownien ind,1pendant dela tribu
f" :
o(8r,0
(
r
(
s).
Preuver
Pour toLrt
t
)
0tBf
:
Bt+,-
B,
est un accroissement du brownien(4)r
donc
suit
une loi 1f(0,t
*
s-
s):
I/(0,
t).
De plus les accroissernents de (Br")1 sont d.es accroissements du processus irLitial
(Br)r
donc sont encore ind6pendants.Enfin,
t
+--+Bi'@)
est cr:ntinuepo*r
presquerour
u
comme diff6renced'applications continues
:
,s F--,
B"(u)
est ps continue,et
f
r-r
@1"(c..,) estps continue comme composde de
I
r---+t
*
set
, ,--+
Bt.Ce
qui prouve que (j3f)1 est en.core un tnouvement brownien.concernant I'in,cdpendance de ce nouveau processus avec
la
tribu Fr,
il
s',agit de v€rrifier I'lnd6pendance cle
tout
sous vecteurfini
exbraitae
1a;y,arrec 1o,t, sous vect;eur'