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1. «Dies Solemnis, Le Grand Sacre d Angers» Les raisons d un choix p La Procession du Grand Sacre Huit siècles d une étonnante histoire p.

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Sommaire

1. « Dies Solemnis, Le Grand Sacre d’Angers »

Les raisons d’un choix……… p. 2

2. La Procession du Grand Sacre

Huit siècles d’une étonnante histoire……… p. 3

3. Une fête solennelle

Quand Angers se donne en spectacle……… p. 4

4. Après quarante-ans d’oubli,

Un trésor aujourd’hui exposé au public……….. p. 7

5. Un prêt exceptionnel,

Les ornements pontificaux de Jean-Paul II………..…. p.9

6. La Conservation des antiquités et objets d’art de Maine-et-Loire………

p.10

7. La collégiale Saint-Martin,

Témoin de l’histoire et du rayonnement de l’Anjou……… p.11

Annexes

Un congrès international sur les processions………..………….… p. 12

Un catalogue sur la procession du Grand Sacre……….………..….. p. 14

Autour de l’exposition……… p. 15

Liste des visuels presse……… p. 16

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Dies Solemnis

Le Grand Sacre d’Angers

Une exposition proposée et réalisée par le Conseil général de Maine-et-Loire.

1. AVANT-PROPOS Les raisons d’un choix

Les méandres de l’histoire et des dévolutions ont fait du Conseil général de Maine-et-Loire le gardien et protecteur de l’une des plus éclatantes collections françaises de textiles liturgiques, à

laquelle est adjointe une tout aussi importante collection d’orfèvrerie.

Maintenues dans des conditions qui les ont préservées jusqu’alors des outrages du temps, ces collections, encore jamais présentées au public, trouvent dans l’exposition « Dies Solemnis » l’occasion de sortir des réserves et d’être dévoilées en

un florilège majestueux dans la collégiale Saint- Martin.

L’évocation de la procession du Grand Sacre d’Angers permet de montrer la splendeur de ces parements, de justifier leur fonction et d’en préciser l’importance artistique et historique.

C’est dans cette perspective que fut envisagée l’exposition Dies Solemnis (Jour Solennel), dont la scénographie retrace un événement indissolublement lié à l’Anjou.

En prolongement de cette manifestation, qui n’existe plus à Angers depuis 1968 mais qui a été reprise par Rome, les ornements pontificaux de Jean-Paul II, dessinés par le styliste Stefano Zanella, apportent leur contribution à l’art contemporain de la paramentique.

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2. LA PROCESSION DU GRAND SACRE Huit siècles d’une étonnante histoire

Huit siècles d’une procession qui a marqué la Ville d’Angers et l’Anjou par son fastueux renouvellement annuel. Huit siècles pendant lesquels les ordres, les métiers, les corporations, les officiers et les dignitaires se sont présentés dans une incomparable

scénographie. Huit siècles pendant lesquels les arts se sont splendidement révélés.

Huit siècles pendant lesquels la foi religieuse s’est somptueusement exprimée.

Le Grand Sacre

Contraction angevine de l’appellation latine Sanctissimum Sacramentum, le Grand Sacre désigne la Fête du Saint-Sacrement, ou Fête-Dieu, instituée à Liège en 1246 puis étendue à l’Église universelle en 1264.

Une prétention au cœur de la chrétienté

Les Angevins ont cependant toujours affirmé que la première procession eucharistique du monde avait eu lieu à Angers et bien avant le milieu du XIIIe siècle, en réparation de l’hérésie que l’archidiacre Bérenger y aurait professée dans les années 1040. C’est ainsi que fut justifiée l’extraordinaire splendeur de la cérémonie d’Angers, connue de toute la France.

Son ampleur, son itinéraire particulier, le concours de toutes les autorités civiles qui, dès la fin du XIVe siècle, en firent la manifestation de prestige de la ville et participaient à son renom. Les douze

"torches" (chars portés à épaules d’hommes) des corporations, représentant des scènes bibliques, étaient autant de théâtres ambulants, de "mystères" médiévaux prolongés. Modelés dans la cire, les cent quarante-quatre personnages grandeur nature qui les décoraient, captivaient d’autant plus les regards et l’attention qu’ils étaient détruits à la fin de la procession.

Une fête attendue

Interrompue pendant la Révolution française, la procession du Grand Sacre reprit sa marche dès le calme revenu et trouva au cours du XIXe siècle puis au XXe siècle des élans nouveaux et des formes nouvelles, tout en respectant un itinéraire séculaire et ce, jusqu’à sa suppression en 1968.

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3. UNE FÊTE SOLENNELLE

Quand Angers se donne en spectacle

Agitant vigoureusement la cloche qu’il tenait en sa main, le Crieur de patenôtres de la Ville ouvrait la procession.

Alors, depuis la cathédrale, les corporations et les métiers, les autorités civiles et judiciaires, les officiers et leurs régiments, tous et chacun dans leurs habits d’apparat se mettaient successivement en marche avec leurs musiques. Quatre à cinq mille personnes laïques dit-on, formaient alors le premier acte de la procession.

La présence des chars, ces fameuses "torches" renouvelées chaque année, composaient "l’extraordinaire" du jour. Offrandes des seuls métiers et des corporations, elles étaient tout à la fois une explication de l’histoire sainte et une exposition artistique et pédagogique, accompagnant solennellement la représentation de la Ville et de la Province dans toutes leurs composantes, avec toute leur puissance et avec tout leur lustre.

Un cortège d’ornements

Après la communauté civile de la cité révélée dans sa grande diversité, sa richesse humaine et sociale, venait enfin le Saint-Sacrement en l’honneur de qui cette fête avait été instituée. Précédé par les ordres religieux et le clergé des paroisses, escorté par les dignitaires du chapitre de la cathédrale, son cortège liturgique ne se composait en fait que d’un nombre minime d’individus comparé à celui de la foule qui l’accompagnait.

Une ville parée

Les décors éphémères que chaque riverain installait sur le passage de la procession créaient une ambiance à nulle autre pareille. À l’abri des velums retenant les senteurs des fleurs répandues sur le sol, cette journée de liesse populaire laissait un souvenir inoubliable.

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Comme souvent depuis le Moyen Âge, les fêtes religieuses se sont accompagnées de foires commerciales et le Grand Sacre n'échappa pas à cette tradition. Les édiles avaient bien compris l'intérêt qu'il y avait à maintenir cette procession d'où découlaient aussi des échanges économiques et commerciaux considérables. Ils les encouragèrent jusqu’aux limites du possible car, alors que les premières mesures révolutionnaires devenaient effectives, le maire d'Angers s'accrochait toujours, en 1791, à l’organisation de sa procession, à laquelle il conviait tous "les bons citoyens".

Il le savait, le Grand Sacre appartenait à Angers. Il était pour cette ville un instrument de prestige et de richesse. Tel ne fut pas l’avis du Comité révolutionnaire qui interdit l’année suivante la procession.

1803 : la procession se remet en marche

En 1802, dès le calme revenu, la reprise de la procession s’amorce pour devenir effective l’année suivante, avec tous les encouragements du gouvernement et à la grande satisfaction des autorités locales. Mais le Grand Sacre, qui ne bénéficie plus de l’apport des corporations supprimées, prend alors un autre ton, moins festif peut-être, plus

religieux certainement, et ce dernier caractère ne cessera de s’accentuer.

Si les persécutions religieuses des années 1880 privent la procession du concours de l’armée et des autorités laïques, le resserrement de la société civile autour des autorités religieuses se fait plus intense.

De l’éclat à l’abandon discret

Dès lors, le Grand Sacre est exclusivement une manifestation catholique, dont l’éclat et la renommée restent proches de ceux d’antan parce que toujours aussi populaire. Qu’une foule de douze ou quinze mille personnes assiste à la

procession est alors très courant jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

À ce moment encore, son succès est toujours grand ; les communautés religieuses défilent en rangs serrés, aux côtés de l’Université catholique, des syndicats et des enfants des écoles chrétiens et des multiples associations confessionnelles. Sont présents bien entendu, le maire, ses adjoints et conseillers, les parlementaires et toutes les personnalités de la ville. À nouveau, rien ne semble remettre en cause cette grande fête angevine.

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Pourtant, au fil des années, le clergé se montre moins attaché à y participer activement. Au début des années 60, l’inquiétude se confirme quant à la pérennité du Grand Sacre. Il abandonne sa marche pour se transformer en 1966 et 1967 en une messe en plein air, dont le principe même n’est pas renouvelé en 1968.

Le Grand Sacre d’Angers a cessé d’exister.

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4. APRÈS QUARANTE ANS D’OUBLI, Un trésor aujourd’hui exposé au public

De ce Dies Solemnis (Jour Solennel) subsistent encore assez de souvenirs, de documents et d'objets pour que le Conseil général de Maine-et-Loire qui les conserve

les présente au public dans une exposition d'envergure.

En complément de son évocation historique, l’exposition s’organise autour de trois grands axes.

Les vêtements liturgiques

Pour la procession du Grand Sacre de l’Ancien Régime, les ecclésiastiques portaient les chasubles, les chapes et les dalmatiques que requérait le cérémonial de cette fête, suivant les couleurs liturgiques localement imposées : le rouge, le blanc, l’or et l’argent.

Le vestiaire de la cathédrale d’Angers, détruit à la Révolution, a été rapidement reconstitué par des achats de vêtements anciens des XVIIe et XVIIIe siècle, puis complété par des commandes passées au cours des deux siècles qui suivirent.

Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les tissus utilisés pour leur réalisation étaient des productions civiles, habituellement coupés pour des robes ou des gilets, voire tendus sur les murs ou les meubles de grandes maisons. Leur coupe particulière, issue des formes de l’Antiquité romaine, désignait la fonction sacerdotale de ces vêtements.

Dans la nef de la collégiale, plus de cinquante mannequins reconstituent un cortège d’ecclésiastiques revêtus d’ornements liturgiques portés lors de la Procession du Grand Sacre. La scénographie permet aux visiteurs de s’approcher au plus près de diverses broderies exceptionnelles.

Le XIXe siècle, où l’art de la broderie a connu un essor particulièrement lié au développement des pratiques religieuses, est présent ici grâce aux riches ornements des évêques d’Angers, Mgr Freppel et Mgr Rumeau.

Sous l’impulsion de Louis de Farcy, historien et collectionneur de tissus, de nombreuses œuvres sont issues de l’atelier brugeois Grossé.

Détail de la chape de Mgr Freppel.

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Parmi elles, la mitre de Mgr Freppel, réalisée en 1884 (4 650 heures de travail), témoigne des sommets atteints par la broderie miniature. Toutes aussi fines, les broderies de la chape de ce même évêque copient les orfrois d’une chape du XIIIe siècle. Les dégradés des fils de soie animent les visages et participent à la splendeur des anges et des fleurons qui parsèment le manteau, signature de la maison Grossé. Encouragées par de telles réalisations, les églises d’Angers firent appel à l’atelier brugeois, comme en témoignent certaines bannières paroissiales qui ponctuaient la Procession du Grand Sacre à partir de la fin du XIXe siècle et jusqu’à sa fin, en 1967.

La chape de Mgr Rumeau (1898-1899) atteste de la présence d’artistes tout aussi talentueux à Lyon : l’atelier de Marie-Anne Leroudier réalise une broderie extrêmement serrée, stupéfiante dans le rendu du modelé des 340 personnages tirés de la Bible, avec une place toute particulière dévolue aux saints et aux anges, auxquels s’ajoutent 130 têtes d’angelots.

Au XXe siècle, un nom marque l’Ouest de la France, Dom de Laborde à l’abbaye de Solesmes, qui renouvelle la paramentique. Ses plus spectaculaires réalisations sont ici juxtaposées à celles qu’il a réalisées pour la cathédrale d’Angers.

L’orfèvrerie

De la monstrance médiévale qui conservait la forme de tourelle jusqu’à l’ostensoir en forme de soleil, les orfèvres ont fait évoluer le principal objet d’art de la procession, centre de tous les regards.

Les collections angevines offrent les plus belles expressions de cet imposant travail d’orfèvrerie qui trouvent dans l’exposition une place de choix.

Les décors

Pas une seule maison du parcours n’était privée de fleurs, de draperies ou de tentures, ajoutant par cette diversité à la beauté du parcours. Des décors éphémères en bois découpé, des oriflammes, des bannières, transformaient la ville en une scène colorée. Heureusement conservés, certains d’entre eux sont présentés dans l’exposition.

Précédés par les tapisseries de Saumur illustrant la Vie de Saint Pierre, les créations du Révérend Père Zanella pour le pape Jean-Paul II, celui qui restaura cette procession du Sacre dans les rues de Rome, prendront place dans le chœur de la collégiale.

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5. UN PRÊT EXCEPTIONNEL, Les ornements pontificaux

L’exposition « Dies Solemnis » présente pour la première fois en France des ornements portés par Jean-Paul II, l’année même de sa béatification.

Depuis les années 1990, l’atelier de création d’ornements sacerdotaux X Regio, fondé par le Révérend Père Stefano Zanella et le brodeur Gianluca Scattolin, a produit de très remarquables réalisations dont les plus prestigieuses restent celles confectionnées pour le pape Jean-Paul II.

Ces héritiers d’une longue tradition artistique et culturelle adoptent une simplification de la paramentique permettant de renouer avec l’essentiel de la liturgie, sa beauté, sa solennité et son caractère sacré. Néanmoins, les étonnantes broderies dont ils parent les étoffes qu’ils ont conçues apportent à cet art particulier un concours universellement admiré.

Très exceptionnellement, le Révérend Père Zanella a accepté de prêter certaines de ses réalisations pour l’exposition Dies Solemnis : parmi elles, la célèbre chape portée pour l’ouverture de la Porte Sainte de l’année 2000, ou encore la chasuble violette revêtue en cette même année pour la canonisation de Sainte Hesselblad.

Les photos du souverain pontife revêtu de ces ornements montrent combien des innovations aussi raffinés par leur coupe et leur coloration ont contribué largement à la force de l’évocation.

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6. LA CONSERVATION DES ANTIQUITÉS ET OBJETS D’ART DE MAINE-ET-LOIRE

(CAOA)

Commissaire de l’exposition

En tête des départements français pour le nombre des objets protégés parmi les Monuments historiques.

Service spécifique du Conseil général depuis 1986.

Ses missions sont définies par le code du patrimoine.

Parmi celles-ci, le récolement quinquennal (contrôle des objets protégés au moins une fois tous les cinq ans) met le conservateur en contact avec les propriétaires publics et privés, et les affectataires qu’il peut ainsi conseiller pour la protection et la mise ne valeur de leurs biens.

La très bonne connaissance du terrain, géographique et humain, ont élargi l’étendu de ses champs d’action au patrimoine immobilier :

- établissement de certains dossiers de protection d’immeubles - soutien au sauvetage des églises du XIXe siècle.

Aide à la mise en place et au suivi des chantiers de restauration initiés grâce aux subventions octroyées par le Conseil général en complément de celles accordées par l’État.

La Conservation des A.O.A. gère également un dépôt de textiles de première importance, comptant plus de 6 000 pièces d’ornements liturgiques et de paramentique, dont les plus beaux exemplaires forment l’essentiel de l’exposition.

La présentation de Dies Solemnis – le Grand Sacre d’Angers, douzième exposition organisée par la CAOA depuis 1986, dont plusieurs ont connu un retentissement international telle l’Europe des Anjou en 2001, dévoilera les plus beaux des vêtements liturgiques provenant de la cathédrale, de l’évêché, des églises angevines.

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7. LA COLLÉGIALE SAINT-MARTIN,

Témoin de l’histoire et du rayonnement de l’Anjou

Ouverte au public en juin 2006 après vingt années de travaux, de restauration et d’aménagements, la collégiale Saint-Martin, propriété du Conseil général de Maine-et- Loire, est l’un des monuments carolingiens les mieux conservés de France. La volonté du Conseil général est de faire de ce lieu ancré au cœur du centre historique de la ville un site bien vivant, à vocation multiple.

Les fouilles archéologiques réalisées ont permis de révéler les témoignages de plus de quinze siècles d’histoire, mettant en lumière toute la richesse et la complexité de la collégiale.

Une crypte archéologique, trésor inattendu, permet de pénétrer dans le « monde des morts » et de découvrir les premiers vestiges depuis l’Antiquité.

Une collection de statues religieuses en terre cuite, pierre, bois et calcaire, toutes classées Monuments historiques, est disposée dans l’église en exposition permanente.

Une programmation culturelle annuelle riche et variée y est organisée autour de deux temps forts : une exposition temporaire à l’automne, alternant les sujets

patrimoniaux et plus

contemporains, et une saison musicale avec des rendez-vous mensuels aux beaux jours, « Les Résonances Saint-Martin », où l’acoustique du site permet à la voix de trouver toute son expression.

Un accès privilégié est ménagé aux scolaires, avec des ateliers

personnalisés et des salles pédagogiques adaptées.

Contact : Isabelle Leygue, responsable du site – 02 41 81 16 03 – i.leygue@cg49.fr

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LE CONGRÈS INTERNATIONAL organisé par Europæ Thesauri

(du 15 au 17 sept. 2011)

Avec le soutien du Conseil général de Maine-et-Loire.

Qu'ils soient ceux des cathédrales, des paroisses ou des congrégations, les trésors ecclésiastiques sont une des composantes majeures de l'histoire

et de l'histoire de l'art européennes.

Au même titre que les édifices qui les abritent, ils traduisent la foi de nos prédécesseurs, expliquent l'évolution des arts, révèlent les courants transnationaux de la pensée et des modèles, constituant ainsi un formidable socle pour la compréhension de la culture de notre continent.

Percevoir du seul point de vue national les œuvres d'art conservées dans les sanctuaires est apparu très réducteur pour une analyse scientifique contemporaine, et nécessairement une voie trop étroite pour l'appréhension des questions que soulèvent la conservation des pièces majeures de notre patrimoine commun, leur présentation et la compréhension de leur usage ou de leur fonction.

Car à la différence des œuvres exposées dans les musées du monde entier, les pièces conservées dans les trésors ecclésiastiques possèdent toujours la double qualité d'être à la fois des objets d'art mais aussi des objets affectés à l'usage du culte.

Il ne suffit donc pas de les considérer dans la seule approche technique ou historique, ni dans la seule considération religieuse, mais d'associer ces deux paramètres qui offrent à ces collections exceptionnelles un statut particulier.

C'est dans cet esprit que les fondateurs d'Europæ Thesauri, tous chargés de l'un de ces trésors importants, ont créé leur association, ouvrant la voie à des échanges bénéfiques dont leurs congrès annuels sont l'image.

Après la Suisse, l'Italie, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, l'Allemagne, c'est aujourd’hui à la France d'organiser le congrès de 2011 qui se tiendra à Angers du 15 au 17 septembre, sur le thème de la Procession, introduisant ainsi l'exposition présentée à la collégiale Saint-Martin.

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Deux invités de premier plan : l’archiduc Lorenz d’Autriche et la princesse Astrid de Belgique Depuis 2004, Son Altesse Impériale et Royale l’archiduc Lorenz d’Autriche-Este accorde son haut- patronage à l’association européenne de conservateurs de trésors, Europæ Thesauri. C’est à ce titre qu’il présidera la clôture du congrès annuel de l’association qui se déroule cette année à Angers.

À l’occasion de son séjour, il viendra visiter l’exposition « Dies Solemnis » avec son épouse avant l’ouverture des portes de la collégiale Saint-Martin au public, le samedi 17 septembre 2011, pour les Journées Européennes du Patrimoine.

Contact : Guy Massin Le Goff, Président d’Europæ Thesauri - 02 41 81 20 50 31 - g.massinlegoff@cg49.fr

europaethesauri.eu

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UN CATALOGUE SUR LA PROCESSION DU GRAND SACRE

À l’occasion de l’exposition « Dies Solemnis », le Conseil général de Maine-et-Loire a souhaité valoriser la mémoire de ce « monument » de l’histoire angevine à travers la publication d’un catalogue qui accompagne et complète avantageusement l’exposition sur cette procession du

Grand Sacre d’Angers évoquée à la collégiale Saint-Martin.

Auteurs :

Guy Massin Le Goff, conservateur des antiquités et objets d’art de Maine-et-Loire.

Étienne Vaquet, conservateur délégué des antiquités et objets d’art de Maine-et-Loire.

Anna Leicher, conservateur délégué des antiquités et objets d’art de Maine-et-Loire.

Thierry Buron, conservateur délégué des antiquités et objets d’art de Maine-et-Loire.

Sylvain Bertoldi, responsable des Archives municipales d’Angers.

Marc-Édouard Gautier, conservateur du fonds ancien de la bibliothèque municipale d’Angers ; Jean-Michel Matz, enseignant-chercheur, professeur d’histoire médiévale à l’université d’Angers.

François Comte, conservateur du patrimoine, archéologue de la ville d’Angers.

Élisabeth Verry, directrice des Archives départementales de Maine-et-Loire.

Titre : La Procession du Grand Sacre d’Angers.

Prix : 29 € - 344 p. En vente à la collégiale Saint-Martin – 02 41 81 16 00.

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Informations pratiques

EXPOSITION DIES SOLEMNIS Le Grand Sacre d’Angers 17 septembre 2011 – 8 janvier 2012

(tous les jours sauf le lundi)

Lieu

Collégiale Saint-Martin – 23 rue Saint martin à Angers.

Tél. 02 41 81 16 00 – Info_collegiale@cg49.fr - www.collegiale-saint-martin.fr Horaires

Tous les jours sauf le lundi, de 13 h à 18h.

Fermé les 1er et 11 novembre, 25 décembre, 1er janvier.

Tarifs

Adulte : 5 € / Tarif réduit : 4 € / Gratuit jusqu’à 18 ans / Carte privilège : 7 €/an.

Commissariat d’exposition

Guy Massin Le Goff, conservateur des antiquités et objet d’art de Maine-et-Loire.

Étienne Vacquet, conservateur délégué des antiquités et objet d’art.

Anna Leicher, conservateur délégué des antiquités et objet d’art.

Scénographie

DÉFI PATRIMOINE – Viviane Aubry.

Coordination générale

Isabelle Leygue, responsable de la collégiale Saint-Martin.

Visites commentées de l’exposition - Chaque samedi et dimanche, à 15h.

- En semaine : accueil des groupes sur réservation.

Renseignements et inscriptions : 02 41 81 16 00 – Info_collegiale@cg49.fr Animations pédagogiques pour les scolaires

- Une visite commentée de l’exposition

- Un atelier sur l’une des thématiques de l’exposition : l’iconographie, le textile.

Renseignements et inscriptions : 02 41 81 16 07 – ateliers_collegiale@cg49.fr Ateliers vacances pour les enfants (6-11 ans)

Découverte de l’une des techniques de broderie ou de décors.

Sur inscription - Tarifs : 4 €/enfant - Carte ateliers : 10 €/5 ateliers.

Nocturne exceptionnelle : vendredi 6 janvier - de 18h à 21h

Dernier coup d’œil avant démontage. Visite libre ou commentée. Accès gratuit.

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16 1 - Un détail de la

scénographie de Défi Patrimoine par V. Aubry : présentation des ornements du pape, réalisés par le R.P.

Zanella.

2 - La torche de Judith et Holopherne, par Denis Glédu, 1791.

Gravure d'après un dessin de Benoist, publiée dans l'Anjou pittoresque de Tardif- Desveaux, 1843.

Cliché B. Rousseau - CG 49.

3 - Bannière de la cathédrale d'Angers par Louis Grossé, brodeur à Bruges, 1880. Trésor de la cathédrale d'Angers.

Cliché B. Rousseau - CG 49.

4 - Chasuble de l'abbaye du Ronceray, XVIIe siècle et entre 1735 et 1750. Collection publique. Cliché B. Rousseau - CG 49.

5 - Mitre de Mgr Freppel par Louis Grossé, brodeur à Bruges, et Armand Bourdon de Bruyme, orfèvre à Gand, en 1884.

Trésor de la cathédrale d'Angers.

Cliché B. Rousseau - CG 49.

6 - Détail de la mitre de Mgr Freppel. Trésor de la cathédrale.

Cliché B. Rousseau -CG49.

7 - Détail d'une chasuble du XVIIe siècle. Collection publique.

Cliché B. Rousseau – CG 49.

8 – Portrait du pape Jean-Paul II, portant un ornement du

R.P. Zanella lors de l'ouverture de la porte sainte en 2000.

Tableau de Rocca.

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17 9 - Le Tertre

Saint-Laurent d'Angers, décoré pour la

procession, 1923.

10 - La procession des paroisses d'Angers dans la rue d’Alsace lors d'un Grand Sacre à la fin des années 1950.

Collection particulière.

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