Synthèse-bilan de la première période 6
èmes« Qu’est-ce que la musique ? »
Évènements sonores
L’être humain vit dans un environnement _____________ depuis toujours. Dès la Préhistoire, il prend l’habitude d’_____________ et de ______________ le cri des animaux, le ruissellement de l’eau, le vent et les directions qu’il emprunte, le tonnerre… C’est en cherchant progressivement à _____________ ces sons qu’il apprivoise des outils sonores : sa propre voix, l’arc musical, les sifflets, les objets à percuter.
C’est ainsi que naîtront les trois grandes catégories d’instruments, que l’on utilise toujours aujourd’hui :
• ____________,
• _________,
• ________________.
Un art des sons
Bruit et musique sont tous deux des phénomènes sonores. La différence s'établit dans la _______________ humaine de ces phénomènes. Ainsi, un bruit est un ensemble de sons que l'humain ne _______________ pas, alors que la musique est une ____________________ sonore ____________. C’est pourquoi on peut être sûr qu’elle constitue un véritable langage, c’est-à-dire un système de communication.
L'art, en général, requiert deux qualités essentielles : ____________ et _______________. Il y a donc, avec la musique, véritablement un art à l'œuvre : celui de maîtriser la production sonore dont on est l'auteur à un point tel que rien de ce qui est entendu n'est laissé au hasard. Chaque son produit est voulu, mesuré, pensé, avant d'être parfaitement exécuté. Cela fera dire admirablement à Victor Hugo (1802-1885) : « La musique, c’est du _________ qui __________. »
Parler est déjà musiquer
Les poètes et les comédiens le savent bien : parler est déjà une façon de faire de la musique. En effet, les sons _____________ produits doivent être tout-à-fait _________________.
Travail d’écoute mené en classe
« Pensamento positivo » est un enregistrement (tiré d’un album musical du compositeur et interprète brésilien Hermeto Pascoal intitulé « Festa dos Deuses », gravé en 1992) dans lequel on entend le discours d’un homme s’exprimant en _____________. On remarque rapidement que ce discours est entendu ________ fois : il a donc été enregistré et rediffusé. L’œuvre est ainsi organisée en deux parties d’___________ durée. Dans la première partie, le discours seul est donné à entendre. Mais dans la deuxième partie, on repère instantanément la présence d’au moins un instrument de musique venant s’ajouter à la voix parlée. Il s’agit d’un ______________________. Cet instrument électronique à clavier produit une immense quantité de sons surprenants dont on sent qu’ils ont un lien très fort avec chaque syllabe prononcée par l’homme qui parle. En écoutant très attentivement, on remarque en effet que chaque son joué par l’instrument correspond exactement à chaque syllabe prononcée en respectant sa _______________ et sa ___________
exactes. On peut ainsi affirmer que l’instrument fait entendre la __________________ du discours.
On sait que depuis le Paléolithique, l’être humain utilise d’abord sa voix et son propre corps pour produire des sons, puis des objets en bois, en os d’animaux, en pierre, plus tard en métal (au Néolithique), qu’il va cesse ________________________ pour les rendre toujours plus _____________________. Chacun de ces outils doit lui permettre de produire des sons de manière maîtrisée.
De nos jours, nous avons la ressource extraordinaire des ______________________ de musique, d’excellente qualité, dont on peut apprendre à jouer, parfois durant de nombreuses années pour les maîtriser parfaitement. Mais il ne faut jamais oublier que n’importe quel outil peut être utilisé pour faire de la musique, même le plus banal, comme une chaise, un balai, un ballon de basket ou des ustensiles de cuisine, pourvu qu’on _______________ les sons qu’on leur fera produire. C’est ce que font magistralement les percussionnistes de la troupe « Stomp », dont on a vu quelques extraits vidéographiques en classe.
En conclusion :
La musique est un art consistant à faire entendre des sons pensés. Cela requiert de l'inspiration et de la maîtrise technique, pour susciter chez l'auditeur des émotions.
Synthèse-bilan de la première période 5
èmes« Les traces de nos prédécesseurs »
Interprètes et partitions
On ne peut écouter une œuvre qu’en se trouvant face à des ______________________.
L’interprète est l'artiste dont le rôle est de _________________________________ une œuvre musicale en traduisant de manière personnelle les _________________ du compositeur. Il n'y a que deux façons de se trouver face à une œuvre musicale : soit en ___________________________ d'interprètes, soit au moyen d'un ____________________
audiophonique. Pour rappel : l'enregistrement des musiques n'est possible qu'à partir du XXème siècle.
Quant à la partition, elle n'est pas la musique ! Elle n'est qu'un _____________________. Elle est un langage constitué de signes graphiques, ceux-ci ayant considérablement évolué au cours des siècles.
En résumé, qu'ils soient ou non secondés par une partition, seuls les interprètes sont en capacité de faire exister la musique.
La musique, grand témoin de l’histoire
Lorsqu’un compositeur écrit de la musique, l’un de ses principaux sujets d’inspiration consiste à évoquer les évènements qui marquent ____________________. C’est d’ailleurs la même chose pour à peu près tous les artistes, tels qu’un peintre, un cinéaste ou un écrivain. C’est ainsi que les œuvres d’art nous apprennent beaucoup sur l’______________ et les _____________________.
Une création musicale est toujours une sorte de message plein de ___________________ et de _________________.
Plus forte que de grands discours, la musique demeure et traverse les époques en portant avec elle des témoignages indélébiles.
La préhistoire musicale
L’homme préhistorique est éveillé à bien des sons qu’il cherche tout d’abord à __________________ avec sa voix ou en tapant avec ses mains et ses pieds. Puis, en fabriquant divers outils de chasse, il réalise également des objets sonores : il pince la corde de son arc, il souffle dans un os d’animal ou dans un roseau, il frappe sur des pierres et des bouts de bois. Ainsi sont inventées nos trois grandes catégories d’instruments :
• les __________________,
• les __________________,
• les _________________.
La musique dans l’Antiquité
Dès l’Antiquité, on enseigne la musique à l’égal des mathématiques, de la médecine, de la philosophie ou de l’astronomie. On lui prête le pouvoir de développer l’intelligence, l’équilibre et le bien-être de chacun.
On distingue déjà les différentes harmonies musicales selon leurs effets sur l’être humain : certaines encouragent à des actions vertueuses, favorisent la dévotion aux divinités, d’autres incitent à l’amusement, à la danse, ou
Travail d’écoute mené en classe
Le « Premier hymne delphique à Apollon » constitue la plus vieille partition connue du monde. Elle date de 138 avant J.C. Elle a été retrouvée en 1893, gravée dans les pierres d'un mur d'un temple à Delphes (Grèce). Un gros travail d'archéologie a permis de réaliser, à partir de la gravure de cette partition dans la pierre, une partition moderne exécutable par des interprètes d'aujourd'hui. La musique fait entendre un _________________________ à ______ voix, accompagné par une percussion à ________ frappée jouant par intermittence, d'importantes variations d'_______________, de __________, et une mélodie _______________. Ce fut donc une grande surprise de découvrir un tel niveau de maîtrise musicale pour l'époque !
« Les débuts de la musique savante »
Le souci de la notation
De tous temps, on a imaginé des œuvres musicales. Assez rapidement, la volonté de les noter s'est faite sentir, la transmission orale des musiques conduisant souvent à leur déformation, voire à leur disparition. La seule façon de s'assurer de la pérennité des œuvres est de les noter. C'est donc par souci de ______________________ des œuvres que l'idée de la partition a germé.
Le répertoire monastique
Sur tout le territoire de l'Occident, de nombreux monastères se sont implantés dès le début du Moyen-Âge. La nécessité de chanter un même _________________, commun à tous les monastères, se fait sentir. Le Pape Grégoire va donc imposer cette unité. On chantera dès lors un même répertoire en latin partout en Occident : le chant _____________________.
Caractéristiques du chant grégorien
Le chant grégorien doit satisfaire quatre exigences :
• Il doit être obligatoirement exprimé en langue ___________.
• Il est interprété à l’unisson : on parle donc de ________________.
• Les moines n’accompagnant la voix d’aucun instrument, c’est un chant ____________________.
• Il doit aider les moines à prier au cours des célébrations. On parle de musique _________________.
Travail d’écoute mené en classe
Dans le « Requiem aeternam » étudié en classe, on constate que les vocalises les plus longues sont placées sur les syllabes du texte portant naturellement les ________________________. Ceci, conjugué au fait de chanter a cappella, a pour effet de mettre parfaitement _________________ le texte, et de laisser davantage le temps à l'auditeur d'en goûter toute la portée.
C’est pourquoi les moines pensaient à juste titre qu’ils priaient certainement mieux en ______________ plutôt qu’en parlant.
Synthèse-bilan de la première période 4
èmes« Histoire des musiques noires américaines »
La traite transatlantique
Le commerce triangulaire, instauré entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, a permis l'enrichissement des grandes nations européennes au terrible détriment de millions d'africains réduits en esclavage du XVIème au XIXème siècles.
La musique africaine
Tous les moments importants de la vie ____________________ s'expriment systématiquement en musique (naissance, décès, jugements rendus, chasse, prières...). Les _________________, qu'elles soient corporelles ou jouées sur des membranophones, lamellophones ou idiophones, mettent le _____________ au cœur de l'expression. Enfin, une pratique est largement répandue : celle de faire ___________________ un soliste et un ensemble qui lui répond.
À la confluence du savant et du populaire
Sur le territoire de l'actuelle Europe, pas moins de quatre grandes périodes musicales se sont succédées, dans le domaine de ce qu'il est coutume d'appeler la musique « ____________ ». Sur le continent africain, les informations détaillées au sujet de la musique à l'époque du commerce triangulaire font défaut. Mais on peut considérer, sans grands risques d'erreur, que les musiques pratiquées embrassent toutes le domaine des musiques « ____________ ».
Lorsque les premiers Noirs sont déportés, ils éprouvent très vite le besoin de se sentir formant une communauté. Ils vont chercher à communiquer ensemble pour conjurer la peur et tenter de faire vivre leurs _______________, dans un contexte totalement inconnu et ultra-violent. On va alors assister à un inextricable mélange d’influences apportées par les différentes communautés _________________ et _______________ issues de l’immigration et de l’esclavage.
La traite transatlantique, d'une violence inouïe, aura permis de faire pousser sur son fumier déshumanisant les fleurs incomparables de multiples métissages culturels, brassant inlassablement plus de quatre siècles de musiques populaires et savantes, pour faire éclore une véritable musique noire américaine.
Les musiques de l’esclavage : work songs et negro spiritual
Pour rythmer et donc mieux supporter le travail pénible dans les champs où il était interdit de parler, les esclaves pratiquent les work songs : il s'agit de chants très simples a cappella, utilisant la technique du shout (courtes phrases cinglantes). C'est une expression ________________. La voix humaine devient alors un _____________ avec les dieux et les forces surnaturelles auxquels chaque ethnie tente de se relier pour survivre sur une terre encore inconnue.
alors prépondérante. Les premiers negro spirituals sont une libre ____________________ des Ecritures Saintes, comme « Go down Moses » dans lequel les esclaves s'identifient aux Hébreux que les Egyptiens oppressent, mais qui finiront par être libérés par Moïse.
Les negro spirituals sont avant tout des chants mêlant ________________ africaines et mélodies _________________
européennes, souvent chantés a cappella. La qualité ___________ des esclaves lors des offices se fait vite ressentir.
Ceux-ci dotent les pratiques musicales religieuses d'apports nouveaux remarquables : __________________, __________ d'inspiration africaine, étoffement de l'_____________________.
Chant religieux pratiqué par les esclaves, le negro spiritual puise ses sources d’inspiration dans les textes anglais de la Bible, notamment l’Ancien Testament. Les thèmes traités se focalisent sur la recherche de la _____________ et de la ___________________, portés par un tempo ________ et des voix a cappella.
Les musiques de la ségrégation : gospel et blues
Le gospel se développe en même temps que le jazz et le blues primitifs. Il bénéficie de l'essor du ___________ et de passages radiodiffusés de plus en plus fréquents. S’ils sont désormais théoriquement « libres » depuis l'abolition de l'esclavage en 1865, les Noirs subissent néanmoins la ségrégation, extrêmement violente. Le gospel s’attache alors à chanter des épisodes de la Bible, du Nouveau Testament en particulier, qui relatent les actes de Jésus destinés à secourir les _______________, et devient ainsi un combat contre l'Amérique __________. Ce type de chant cherche à faire valoir les droits humains. Le gospel profite des progrès de son temps, et notamment de l’arrivée de l’électricité dans les grandes villes du Nord, permettant d’étoffer l'_______________________ (guitare électrique, orgue électrique, percussions sonorisées). Son tempo est plus ______ que celui du negro spiritual, et le caractère en est également plus _________________.
La naissance du blues correspond à l'éclosion des ___________________ de la population noire après l'abolition de l'esclavage.
Chant __________ relatant l’extrême difficulté des anciens esclaves de survivre, misérablement, sur le bord des routes, dans les campagnes les plus reculées, le blues rural (« southern blues ») utilise, outre la voix prépondérante, une instrumentation acoustique basée essentiellement sur des ______________ rudimentaires, l’______________, puis, progressivement, la ___________ acoustique et le ________. Lorsque les bluesmen migreront vers le Nord, ils adapteront le genre, « northern blues », à la possibilité d’électrifier l’instrumentarium et utiliseront donc, comme le gospel, microphones, guitares électriques, piano sonorisé, orgue électrique... Mais le tempo, intimement lié aux paroles de ces chansons, demeure dans tous les cas _______, et le caractère en est toujours _________________, ou, du moins, mélancolique.
Synthèse-bilan de la première période 3
èmes« Qu’entend-on aujourd’hui ? »
A priori, à notre époque, il nous est techniquement possible d'écouter tout ce qui est joué en situation de _________, a été _______________, et à peu près toutes les œuvres dont on a conservé des _______________.
L'enregistrement audiophonique n'étant possible qu'à partir du XXème siècle, l'écoute des œuvres des siècles précédents passe nécessairement par leur ____________________, actualisée, à partir des partitions disponibles. La contemporanéité de l’écoute consiste à rendre ___________ à nos oreilles le discours d’une œuvre imaginée dans un moment plus ou moins éloigné dans le passé.
Pour saisir cette distance chronologique entre le temps de la ____________ et celui de la ______________, un effort de contextualisation doit être fait. Cela devra nous permettre de répondre à la question : Qu’a l’œuvre à nous dire aujourd’hui ?
« La chanson, vecteur moderne de poésie »
Nous savons tous ce qu'est une chanson. Dans l'univers musical, il n'existe aucune autre forme, aucune autre expression qui ne nous soit aussi familière.
Langues et cultures sont nombreuses, et plus encore les cultures musicales, mais, quel que soit le nom qu'on lui donne, la chanson semble présente quasiment sur toute la planète. Il va de soi que tout le monde connaît au moins une chanson.
L'extraordinaire diffusion de la chanson est bien évidemment liée au développement des ___________ musicales et des moyens de _________________ au cours du XXème siècle, mais, dans de moindres mesures, l'on retrouve une situation comparable à des époques très antérieures : dans les cultures européennes, le concept de chanson existe depuis _______________________, dans un sens très proche de celui que nous lui donnons.
Si l’on veut bien s’accorder, à notre niveau, sur ce que la poésie peut consister en un moyen d’expression _____________ et ____________, on conviendra sans difficulté que la chanson puisse constituer un véhicule efficace, facile et très maniable de poésie.
Travail d’écoute mené en classe
« Nuit et brouillard » (J.Ferrat) a été travaillé sous la forme d’une écoute comparée mettant en regard la version originale interprétée par son créateur, Jean Ferrat, et une version arrangée par les Szgaboonistes.
Le texte dont il est question ne fait aucun doute quant à sa remarquable qualité poétique, et il est admiré et pris souvent en exemple depuis plus d’un demi-siècle… Mais ce qui a pu être remarqué, après analyse, c’est la qualité admirable d’un surplus de poésie ______________ par la réinterprétation des Szgaboonistes, notamment au travers du choix délibéré d’avoir changé un seul ______, remplaçant « twist » par « slam », dans le souci de contemporanéiser l’œuvre, et de la rendre ainsi toujours plus ___________. Le changement de __________ musical, également, participe de ce procédé. Enfin, l’emploi d’une guitare de jazz ____________ donne immanquablement à songer à d’autres catégories de victimes du nazisme, dont, évidemment, les _____________. En cela, il ne fait aucun doute que l’arrangement proposé par les Szgaboonistes est bien plus qu’une nouvelle interprétation : elle constitue un véritable passage de relais.
