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Ahmed Taleb Ibrahimi sort de son silence

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Academic year: 2022

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ACCIDENTS DE LA ROUTE

PLUS DE 1.600 MORTS ET 16.000 BLESSÉS EN SIX MOIS

P. 3

BEAUCOUP MOINS NOMBREUX QUE LES SEMAINES

PRÉCÉDENTES

LES ÉTUDIANTS MANIFESTENT POUR

LE 22ème MARDI CONSÉCUTIF

P. 2

ORAN

5 TENTATIVES DE SUICIDE ENREGISTRÉES

EN UNE NUIT

P. 6

Mercredi 24 Juillet 2019- N°7703 - Prix: 20 DA - 13, Cité Djamel Oran - Tél: 041 85 80 48 - Fax: 041 85 82 54 - www.ouestribune-dz.com

SOLLICITÉ POUR CONDUIRE LE DIALOGUE NATIONAL

Ahmed Taleb Ibrahimi sort de son silence

Lire page 3

BENI SAF

DÉCOUVERTE D’UN COLIS DE 90 KG DE

KIF TRAITÉ REJETÉ PAR LA MER

P. 24

(2)

E VENEMENT 2

Ouest Tribune

Mercredi 24 Juillet 2019

FEUX DE FORÊT

Plus de 4500 ha ravagés depuis début juin

BEAUCOUP MOINS NOMBREUX QUE LES SEMAINES PRÉCÉDENTES

Les étudiants manifestent pour le 22ème mardi consécutif

LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ

Interpellation de plusieurs individus dans trois wilayas pour différents délits

TAMANRASSET

Découverte d’une

importante quantité d’armes et de munitions

U

ne cache contenant une importante quantité d’armes et de munitions a été découverte, mardi, par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) au cours d’une patrouille de fouille menée près des frontières sud à Tamanrasset, indique un communiqué du

ministère de la Défense nationale (MDN).

«Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, ce matin du 23 juillet 2019 lors d’une patrouille de fouille menée près des frontières sud à Tamanrasset (6ème Région militaire), une cache d’armes et de munitions contenant une (1) mitrailleuse de type HERSTAL, une (1) mitrailleuse de type DOUCHKA, un (1) fusil mitrailleur de type FMPK, une (1) mitrailleuse de type DICTARIOV, un (1) fusil de type FLG, deux (2) fusils semi-

automatiques de type Simonov, quarante (40) obus pour mortiers de calibre 82 mm, ainsi que 4.000 balles de calibre 12.7 mm», note la même source.

«Ces résultats de qualité confirment, résolument, l’efficacité et l’efficience des multiples opérations menées par les unités de l’ANP pour la sécurisation et la protection de l’ensemble du territoire national contre tous les fléaux et toutes les menaces», souligne la même source.

Noreddine Oumessaoud

P

lus de 4.700 ha de forêts ont été ravagés par les flammes à travers le pays, depuis le début de la saison chaude à ce jour.

Selon le bilan de la direction générale de la protection civile, une superficie totale de 4.792 hectares de végétation a été ravagée par les feux au niveau national, et ce, à travers plus de 600 foyers de feux.

La DGPC a précisé que cette superficie totale a concerné 1.127 ha de forêt, 1.501 ha de maquis et 2.164 ha de broussaille, contre 1.512,35 hectares (ha) se répartissant entre 801,64 ha de forêts,

225,60 ha de maquis et 485,11 ha de broussaille en 2018. À souligner que la superficie ravagée en 2019 représente le triple de celle détruite par les flammes en 2018. Ainsi, le bilan est lourd en dépit du fait qu’un taux de 50 % des surfaces détruites sont des maquis et des herbes sèches. Il s’agit néanmoins d’un bilan appelé à la hausse. Pour information, la wilaya de Tissemsilt vient en tête en matière d’incendies de forêt durant l’exercice 2019 avec la destruction de 1.126 ha.

Par ailleurs, 2.667 palmiers, 52.881 arbres fruitiers, 291,25 hectares de blé ainsi que 734,5 hectares d’orge ont été brûlés durant la même période, en précisant que des centaines d’hec-

tares de récolte et plusieurs habitations ont été sauvées lors des opérations menées par la Protection civile.

A rappeler qu’une moyenne de 3.000 dossiers de détournement et de pillage du foncier forestier sont traités annuellement par la justice à l’échelle nationale. Ce phénomène est enregistré particu- lièrement dans les régions du littoral, dont la majo- rité de ces affaires a été tranchée en faveur de la Direction générale des forêts.

A noter en outre qu’une opération de reboise- ment d’une superficie globale de 880.000 ha, dans le cadre du Plan national de reboisement, a été mis en œuvre entre 2000 et 2018.

L

es éléments de la Gendarme- rie nationale ont arrêté plu- sieurs individus dans trois wilayas du pays et ce, pour différents dé- lits, indique mardi un communiqué de ce corps de sécurité.

Ainsi, dans la wilaya de Tlemcen et agissant sur renseignements, les gendarmes de la brigade de Bouka- noune ont interpellé lors d’un servi- ce de police de la route exécuté sur la RN.07A reliant Maghnia à Marsa- Ben-M’Hidi, quatre personnes âgés de 20, 21 et 25 ans, à bord d’un véhi- cule en possession de 4 faux billets

de banque en coupures de 1000 DA.

A Biskra et lors d’un service de po- lice de la route exécuté sur la RN.03 reliant Biskra à El-Oued, les gen- darmes de la brigade locale ont in- terpellé un individu âgé de 36 ans, qui transportait à bord d’un fourgon 4188 flacons de parfum, en prove- nance de la contrebande.

Dans la wilaya de Médéa, le cen- tre des opérations du groupement ter- ritorial de Gendarmerie nationale de Médéa, a été contacté sur le numéro vert 10-55 par un citoyen qui a signa- lé l’agression d’un usager de la route

sur le CW.23, reliant Maghraoua à Mihoub, par des individus non identi- fiés. Aussitôt alertés, les gendarmes de la brigade de Mihoub se sont dé- placés sur les lieux, où ils ont trouvé une personne âgée de 48 ans, pré- sentant des blessures diverses, le- quel a déclaré que le même jour, il a été sollicité par 3 individus non iden- tifiés de les conduire à bord de son véhicule de la gare routière de Lakhdaria (Bouira) vers Maghraoua.

A leur arrivée, il a été agressé par ses clients, qui lui ont asséné des coups au moyen d’une pierre et d’un

couteau, lui occasionnant des bles- sures à la tête, à l’épaule et au pied droit, avant de s’emparer de son moyen de transport. La victime a été évacuée sur la polyclinique de Mi- houb, où elle a reçu les soins néces- saires. A cet effet, les recherches déclenchées par les gendarmes en- quêteurs ont conduit 20 minutes plus tard à la découverte du véhicule volé et l’interpellation des 2 suspects âgés de 21 et 28 ans, qui se sont réfugiés dans un bois mitoyen, où le mis en cause cité en second a été trouvé en possession d’un couteau.

Samir Hamiche

M

algré qu’ils soient, ces dernières se maines, moins nombreux, à causes des va- cances d’été et les soutenan- ces, les universitaires conti- nuent tout de même de mar- quer leur présence au ren- dez-vous hebdomadaire afin d’éviter ainsi l’essoufflement de leur mouvement. La mobi- lisation des étudiants avait accompagné, dès le 22 fé- vrier dernier, le mouvement citoyen pacifique, en dési- gnant la journée de mardi pour battre le pavé avec for- ce et détermination.

Depuis cette date, les étu- diants ont maintenu la pres- sion à travers les actions de rue (marches et rassemble- ments) qu’ils organisent cha-

que semaine, à Alger mais aussi dans d’autres wilayas universitaires du pays. Au niveau de la capitale, les étu- diants ont réalisé l’itinéraire habituel à savoir : place des Martyrs-Place Maurice Audin.

En effet, le coup d’envoi de la marche a été donné vers les coups de 10h30 au ni- veau de la place des Martyrs.

Par petits groupes constitués de dizaines d’éléments, les étudiants ont sillonné divers quartiers à l’instar de Bab Azzoune, Ali Boumendjel, Rue Ben M’hidi, Grande Poste, Boulvard Amirouche et enfin Place Maurice Audin.

Les étudiants n’ont pas été dissuadés par la forte cha- leur et les températures ca- niculaires enregistrées au milieu de la journée d’hier où

ils ont continué leur mobili- sation jusqu’au à 15h00. De leur côté, les forces de l’or- dre ont mobilisé plusieurs éléments pour encadrer la marche des universitaires.

D’impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé et des cordons de sécurité ont été mis en place au niveau de divers quartiers.

Comme à l’accoutumée, une colonne constituée de

fourgons cellulaires a été mis en place aux environs de la Grande Poste, dont la bâtis- se a été barricadée depuis maintenant plusieurs mois pour risque d’effondrement de ses escaliers dont la cons- truction remonte à la période coloniale.

Pour ce qui est des reven- dications, les étudiants ont scandé les slogans habituels à travers lesquels ils récla-

ment la libération du moudja- hid Lakhdar Bouregaâ et les autres détenus, emprisonnés pour port de drapeaux autres que l’emblème national. «Li- bérez Bouregaâ », «Libérez les détenus », « le peuple veut l’indépendance », « ar- ticle 7, le pouvoir est au peu- ple », ont scandé les mar- cheurs. Les étudiants ont également crié à gorges dé- ployées d’autres slogans à l’image de «Oulach smah oullach (Pas de pardon),

« Presse libre, justice in- dépendante », « Gouverne- ment du bricolage », «le peuple est président» et

« Libérez l’Algérie ».

Les étudiants ont égale- ment réclamé l’ouverture d’un dialogue avec les compéten- ces nationales. Cette reven- dication a été scandée pen- dant plusieurs minutes. En fin de journée, les étudiants se sont dispersés dans le cal- me, sans que des incidents ne soient signalés.

Pour le 22ème mardi consécutif, les étudiants

ont organisé hier une nouvelle journée de

mobilisation au niveau de la capitale et dans

d’autres wilayas du pays.

(3)

E VENEMENT

Ouest Tribune

3

Mercredi 24 Juillet 2019

Par Abdelmadjid Blidi

Loin des dogmes et des doctrines stériles

En ces jours de grande canicule, d’immen- ses joies footballistiques, l’Algérie revient petit à petit à ses préoccupations domestiques. Le cours politique des choses revient au devant de la scène et le pays se cherche encore une voie de sortie à sa crise enclenchée depuis cinq mois maintenant.

A ce jour il devient partagé et accepté par tou- tes les forces vives du pays, qu’elles soient par- tisanes ou émanant de la société civile, que la solution ne peut jaillir que d’un dialogue inclu- sif, sérieux et réaliste, comme l’a indiqué le chef de l’Etat dans son discours du 3 juillet. Un dis- cours et des propositions appuyés par le chef d’état major de l’Armée dans son discours du 10 juillet dernier où il a clairement signifié que l’Armée soutient l’initiative du chef de l’Etat.

Depuis, les réactions se sont enchaînées et plusieurs regroupements de partis politiques ou d’associations et de la société civile ont déroulé leurs propositions avec quelques nuances ex- primées par les uns et les autres.

Mais ce qui devient l’évidence même aujourd’hui, c’est que tout le monde réalise qu’il est bien temps d’engager un début de solutions et surtout un dialogue où toutes les positions et les idées seront mises sur la table pour définir les contours et les conditions du déroulement de la prochaine élection présidentielle.

Une élection présidentielle qui reste à ce jour le meilleur et unique moyen pour revenir à la légalité constitutionnelle et éviter d’entrer dans un vide institutionnel et constitutionnel qui cons- titue la plus grande menace à laquelle pourrait se retrouver confronté le pays. C’est aussi le moyen idoine pour voir la volonté du peuple s’exprimer totalement et librement pour choisir l’homme ou la femme qui aura à gérer la pro- chaine étape et qui aura à mettre réellement sur le terrain les jalons de la nouvelle républi- que que souhaitent les Algériens depuis la mise en échec de la candidature de l’ancien prési- dent démissionnaire.

Il s’agit aujourd’hui de se débarrasser des dogmes figés et des doctrines stériles pour ne travailler que pour un seul objectif et une seule finalité ; éviter au pays des chemins tortueux et risqués qui vont à contre courant des aspira- tions du peuple. Un peuple qui a clairement exprimé son souhait de vivre dans une républi- que débarrassée de toutes les formes despo- tisme et du système mafieux et corrompus qui a dilapidé les richesses et les finances du pays pendant les dernières décennies.

SOLLICITÉ POUR CONDUIRE LE DIALOGUE NATIONAL

Ahmed Taleb Ibrahimi sort de son silence

L’ancien ministre, considéré par beaucoup d’observateurs comme la personnalité susceptible d’apporter du crédit à l’initiative du Forum civil pour le changement, confie dans sa lettre que

la «rupture a donné naissance notamment parmi les jeunes à une prise de conscience qui n’admet plus de solutions de replâtrage ou de demi-solutions.»

ACCIDENTS DE LA ROUTE

Plus de 1.600 morts et 16.000 blessés en six mois

P

lus de 1.600 personnes ont trouvé la mort et 16.200 autres ont été blessées dans 11.753 accidents de la circulation, survenus durant le premier semestre de 2019 à travers plusieurs régions du pays, selon un bilan rendu public mardi par le Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR). «Au total, 1.647 personnes sont mortes et 16.200 autres ont été blessées dans 11.753 accidents de la circulation survenus entre le 1er janvier et le 30 juin 2019», selon la même source. Le nombre de décès causé par les accidents de la route a connu une augmentation de «9,7 % par rapport à 2018, celui des blessés de +1,11 % et des accidents de la circulation +2,14 %», précise la même source. Pour rappel, le CNPSR avait enregistré 3.310 décès et 23.570 blessés dans 23.024 accidents de la route en 2018, soit un recul de 9,04% pour le nombre de morts et de 10,24% pour celui des blessés par rapport à 2017, tandis que le nom- bre d’accident avait baissé de 8,04%.

RÉUNION DU CC DU FLN

Le dialogue national au menu et éventuelle recomposition du bureau politique

ONPO

Les hadjis invités à récupérer leurs passeports et visas électroniques dans les 72 heures avant leur départ

L

e Comité central (CC) du parti du Front de libération nationale (FLN) tiendra, jeudi prochain, sa première session ordinaire de- puis l’élection de Mohamed Djemai en qualité de Secrétaire général (SG) du parti, et pour- rait avoir pour ordre du jour la recomposition du Bureau politique (BP) et l’examen d’autres questions politiques, en tête desquelles le dialogue national. L’ordre du jour de cette réunion pourrait voir l’introduction de la ques- tion de la composition du BP «si les membres du CC jugent que le moment est propice pour l’évoquer» a précisé M. Djemai dans une déclaration à l’APS, soulignant que la réu- nion verra l’examen de la vision du parti vis- à-vis du processus du dialogue national, un point, a-t-il dit, qui sera au centre des rap- ports devant être présentés par les six (6) comités installés récemment au niveau du parti. Le SG du FLN a annoncé, par ailleurs, l’organisation, le 7 août prochain à Oran, d’une rencontre regroupant les cadres du parti qui sera consacrée à l’examen de la feuille de route relative à la prochaine Présidentielle.

D’autres sources au sein du parti ont révélé

que la session ordinaire du CC qu’abritera le Centre international des Conférences (CIC) Abdellatif Rahal, allait examiner une série de questions relatives à la structure du parti, entre autres la composition du BP «quand bien même l’invitation du SG à l’intention des membres du CC n’incluait pas ce point en se limitant à l’ordre du jour contenant la présen- tation des rapports des comités permanents et d’autres points divers».

La question de la recomposition du Bu- reau politique du FLN devrait être examinée, notamment avec le report de l’examen de ce dossier plus de deux mois après l’élection de Djemai à la tête de ce parti et les événements importants vécus par cette formation politi- que suite à la démission, novembre passé, de son ancien SG Djamel Ould Abbes, et l’attribution de la direction du parti à une ins- tance dirigeante supervisée par Mouad Bou- chareb en qualité de coordonnateur. Elu, mai dernier, lors d’une session extraordinaire du Comité central (CC), tenue deux fois au cours de la même semaine en raison de graves désaccords entre ses membres, M. Djemai

avait abordé, dans sa première sortie média- tique en sa qualité de premier responsable du parti, le sujet du bureau politique, affir- mant que cet organe sera issu de véritables concertations regroupant l’ensemble des di- rigeants et cadres du parti en vue de débou- cher sur un bureau politique équilibré.

La nouvelle composante du bureau politi- que qui pourrait être dévoilée jeudi prochain doit être plébiscitée par le comité central. Le bureau actuel compte 19 membres.

Par ailleurs, la question du dialogue natio- nal, auquel avait appelé le chef de l’Etat, Ab- delkader Bensalah, revêt un intérêt particu- lier pour le parti du FLN, en ce sens que M. Djemai a affirmé à maintes reprises que la conjoncture exceptionnelle que traverse le pays exigeait la réussite de cette démarche constructive qui doit mener à l’organisation d’une élection présidentielle dans les plus brefs délais. A noter que la rencontre de jeudi prochain sera précédée par une autre réunion des secrétaires des Mouhafadate et des présidents des comités de transitions qui sera tiendra mercredi à l’hôtel El Riadh.

Yahia Bourit

L

e dialogue national qui mobilise une bonne partie de la scène poli- tique marque un point capi- tal, à travers une lettre ren- due publique, hier, par l’an- cien ministre des Affaires étrangères, Ahmed Taleb Ibra- himi, dont le nom passe pour être l’une des sérieuses ga- ranties à l’enclenchement des pourparlers politiques.

Confirmant le propos du président du Forum civil pour le changement qui a admis avoir vu son nom sur la liste des 13 personnalités, sans c o n s u l t a t i o n p r é a l a b l e , M. Ibrahimi accepte à demi- mot, l’initiative du forum, con- sidérant que les animateurs ont exprimé à travers leur acte «une reconnaissance claire du bien-fondé de la po- sition constante que j’ai adop- tée depuis que j’ai appelé au dialogue et à la réconciliation nationale pour éviter le dra- me national des années 90.

Une position à laquelle je de- meure attaché.» En capitali- sant sur son expérience poli- tique passée, l’ancien minis-

tre de Chadli Bendjedid et ex- candidat malheureux à l’élec- tion présidentielle d’avril 1999, a souligné dans sa let- tre, en guise d’entrée en ma- tière que «toute démarche sérieuse visant à raccourcir le chemin du salut et libérer définitivement le pays des pratiques de la corruption et de la dictature, doit admettre qu’il existe une profonde cri- se de confiance entre le peu- ple et ses gouvernants». Ah- med Taleb Ibrahimi fait clai- rement allusion aux derniè- res années du règne de Ab- delaziz Bouteflika, soulignant que cette absence de con- fiance «a précipité la rupture du 22 févier.» L’ancien minis- tre, considéré par beaucoup d’observateurs comme la personnalité susceptible d’ap- porter du crédit à l’initiative du Forum civil pour le chan- gement, confie dans sa lettre que «cette rupture a donné naissance notamment parmi les jeunes à une prise de conscience qui n’admet plus de solutions de replâtrage ou de demi-solutions.» Une ana- lyse qui conforte la vision de l’homme et envoie un mes-

sage «valorisant» au mouve- ment populaire. Une impres- sion qui se confirme ample- ment lorsque «partant de ce constat», il insiste sur le fait que «la démarche du pouvoir relative au dialogue doit être soutenue par une volonté po- litique réelle de transcender les considération conjonctu- relles immédiates, et satisfai- re les revendications expri- mées par les forces politiques et sociales appelant à des mesures d’apaisement préa- lables pour rassurer les ci- toyens».

En posant cette condition, Ahmed Taleb Ibrahimi ne fait, ni plus ni moins, que véhicu- ler le desiderata des acteurs politiques, ainsi que de la grande masse des Algériens qui battent le pavé chaque vendredi.

Son positionnement se cla- rifiant nettement, l’ancien mi- nistre passe au fond du sujet en relevant que «la constitu- tion de la commission du dia- logue projetée n’aura de rôle utile en cette étape que si elle est indépendante dans son fonctionnement, libre et sou- veraine dans ses décisions.»

Un point déjà satisfait par le président de l’Etat dans son discours du 3 juillet dernier.

Ce constat qui prête à espoir, n’interdit pas à Ahmed Taleb Ibrahimi de poursuivre dans son propos, sur le fond du pro- blème, relevant que ladite commission «pourra ainsi contribuer à la construction d’un consensus national autour de la meilleure formule pour concrétiser les revendi- cations légitimes du Hirak por- tant sur un changement radi- cal du système en vigueur, dans le cadre de la préserva- tion de l’Etat bâti sur l’esprit rassembleur de la proclama- tion du 1er Novembre».

Cela étant dit, la personna- lité politique, la plus en vue du moment, ne manque pas de renouveler son soutien «total et permanent aux hommes et aux femmes du Hirak. J’invite toutes ces composantes à continuer sur la même voie, avec le même comportement pacifique, et davantage de vi- gilance pour préserver l’unité de leurs rangs qui est un ac- quis capital pour le Hirak jus- qu’à la réalisation de ses ob- jectifs légitimes déclarés.»

L’

Office national du pèleri nage et de la omra a invité mardi les candidats au hadj 2019 à se rapprocher des services administratifs de leur lieu de ré- sidence pour récupérer leurs passeports et visas électroni- ques dans les 72 heures avant leur départ pour les Lieux saints.

«Cette nouvelle démarche est effectuée par le hadji via le por- tail électronique du pèlerinage de l’ONPO au même titre que le rè- glement des frais du hadj, l’achat des billets et la réservation des chambres d’hôtel», a précisé à l’APS le directeur de l’organisa- tion du pèlerinage et de la omra à

l’ONPO, Abderrahmane Sassi.

Auparavant, le hadji recevait son passeport au niveau de l’aéro- port, mais désormais des SMS sont envoyés aux concernés pour les inviter à effectuer les démarches administratives, bancaires et sanitaires néces- saires avant leur départ pour les

Lieux saints, a-t-il ajouté. Ces nouvelles démarches qui met- tent à contribution les technolo- gies de l’information et de la com- munication entrent dans le ca- dre de la modernisation et de l’amélioration de l’organisation et de la gestion du pèlerinage, a affirmé le responsable.

(4)

E VENEMENT

Ouest Tribune

5

Mercredi 24 Juillet 2019

BOUMERDES

Phase finale du Prix national «Aqlam Biladi 2019»

avec la participation de 33 élèves

JOURNAL OFFICIEL

Le Conseil constitutionnel actualise le règlement fixant les règles de son fonctionnement

JUGEMENT EN APPEL DU SÉNATEUR BOUDJOUHER

La Cour de Tipasa confirme le jugement de première instance

La chambre pénale près la Cour de Tipasa a confirmé mardi le jugement de première instance prononcé, le 5 mai dernier, contre le membre du Conseil de la Nation, Malik Boudjouher, condamné à 7 ans de prison ferme dans une

affaire de corruption.

PÉTROLE

Le panier de l’Opep grimpe, lundi à 64,27 dollars le baril

Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), s’est élevé lundi à 64,27 dollars le baril, contre 62,93 dollars la veille, a indiqué mardi l’Organisation pétrolière sur son site web. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’est apprécié de 79 cents, ou 1,3%, pour terminer à 63,26 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour livraison en août, dont c’est le dernier jour de cotation, a gagné 59 cents, ou 1,1%, pour finir à 56,22 dollars. La semaine dernière, le Brent et le WTI avaient respectivement perdu 6,4% et 7,6%. Mais les cours du brut ont commencé à se redresser en fin de séance vendredi, quand l’Iran a annoncé avoir «confisqué» Le Stena Impero, un pétrolier battant pavillon britannique, alors qu’il circulait dans le détroit d’Ormuz, théâtre de tensions depuis plusieurs mois. Ce point de passage est stratégique pour le commerce mondial de pétrole puisqu’y transite, selon l’Agence américaine d’informations sur l’Energie, l’équivalent de 21% de la consommation mondiale de produits pétroliers. Toutefois, «vu (la baisse de la semaine dernière) et les tensions grandissantes entre les pays occidentaux et l’Iran à propos de tankers saisis, la réaction des prix aujourd’hui est relativement discrète», a commenté un analyste. «La réponse modérée du marché est sans doute liée au fait que l’Iran n’a pour l’instant procédé qu’à de petites provocations et n’a pas commis de gestes grandioses pouvant vraiment perturber la navigation dans le détroit», a décrypté un spécialiste.

AGRICULTURE

Organisation d’une conférence sur le développement de la filière céréalière

L

a phase finale de l’édition 2019 du concours scolaire national «Aqlam Biladi» (Plumes de mon pays), relatif à la lecture et l’écriture créative, a débuté mardi à Boumerdes, avec la participation de 33 élèves des trois paliers, issu de différentes wilayas. Abritée, pour une semaine, par le lycée Franz Fanon de Boumerdes, sous le signe «l’Ecole de qualité, un espace d’inspiration pour un bon lecteur et un écrivain créatif», cette 2eme édition du genre (2018/2019) a été ouverte par le direc- teur central chargé des activités culturelles, spor- tives et sociales, auprès du ministère de l’Educa- tion nationale, en présence de représentants de nombreux secteurs.

Outre Boumerdes, les élèves finalistes repré- sentent les wilayas de Tamanrasset, Souk Ahras, Mila, Ain Temouchant, Annaba, Guelma, Tiaret, Ghardaïa, Oran, Oum Lebouagui, El Bayadh, Al- ger, Batna, Bejaia, Bordj Bouarriridj, Bouira, Bis-

kra, Constantine, Médéa, et Tizi-Ouzou. Ces fina- listes ont été qualifiés à l’issue d’éliminatoires lo- cales et régionales, ayant mis en lice prés de 290.000 élèves de toutes les wilayas du pays.

Le concours porte notamment sur l’organisation d’ateliers de lecture et d’écriture, ou le participant laissera libre cours à sa créativité et imagination en matière de prose, poésie, nouvelles, théâtre, entre autres. Leur encadrement est assuré par des cadres du ministère de l’éducation nationale, outre des écrivains algériens, et des inspecteurs cen- traux. Sachant que le jury de cette compétition aura à sélectionner six œuvres du cycle primaire, huit du cycle moyen et huit du cycle secondaire, avec une moyenne de deux œuvres pour chacune des trois langues: arabe, tamazight et français.

Les lauréats de ce concours seront récompensés à l’occasion de la Journée «portes ouvertes» sur le secteur de l’éducation nationale, qui sera orga-

nisée en marge du Salon international du livre d’Al- ger (SILA 2019), prévu en novembre prochain.

«Cette compétition littéraire en milieu scolaire vise à encourager la lecture et l’écriture créatives par- mi les élèves des trois cycles primaire, moyen et secondaire, parallèlement à l’encouragement de la lecture des œuvres du patrimoine littéraire na- tionale dans toutes les langues, tout en contribuant à l’émergence de talents d’écriture et de créativité chez les élèves», a indiqué le directeur de l’édu- cation de la wilaya, Adel Khanssous.

«Aqlam Biladi» se veut, également, un cadre pour exploiter de manière optimale le «fond litté- raire algérien et ancrer l’imaginaire littéraire algé- rien dès l’école», a-t-il précisé. Des activités ludi- ques et récréatives, dont des excursions et des soirées artistiques et de détente, sont également portées au programme de cette manifestation in- tellectuelle et littéraire.

U

ne conférence sur le développement de la fi- lière céréalière sera organisée samedi au Centre international des conférences «CIC/Abde- latif-Rahal» (Alger), a annoncé mardi le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche dans un communiqué. A cet effet, le minis- tre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Chérif Omari, a présidé mardi, aux siè- ges des Instituts sous tutelle, cinq ateliers théma-

tiques regroupant des experts nationaux, des ac- teurs de la profession (les professionnels et l’in- terprofession) et des chercheurs scientifiques. Ces ateliers qui se poursuivront mercredi, ont vu éga- lement la participation des cadres centraux et ceux des wilayas céréalières, les cadres de l’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC), des Instituts Techniques sous tutelle (ITGC, CNCC, INSID, INPV, INRAA...), a ajouté la même source.

Les thématiques retenues portent sur «la régula- tion et la rationalisation des importations», «le dé- veloppement des céréales et l’impact du respect de l’itinéraire technique sur la productivité et la production dans les conditions semi-aride», «le développement des céréales dans les zones sa- hariennes», ainsi que «le rôle de la profession et l’interprofession dans l’intégration et le dévelop- pement de la filière».

U

n nouveau règlement fixant les règles de fonctionnement du Con- seil constitutionnel a été adopté ré- cemment par cette institution, introdui- sant de nouveaux articles pour com- bler certaines lacunes constatées dans les textes juridiques régissant l’élec- tion présidentielle, et pour prendre en compte l’entrée en vigueur, en mars dernier, du mécanisme de l’exception d’inconstitutionnalité, selon le Journal officiel. Le nouveau règlement qui fixe les règles de fonctionnement du Con- seil constitutionnel, conformément aux dispositions constitutionnelles, légis- latives et réglementaires y afférentes est composé de 104 articles contre 89

pour l’ancien. La principale nouveau- té apportée dans ce nouveau règle- ment a trait au dépôt du dossier de candidature à l’élection présidentiel- le. Les candidats à la prochaine prési- dentielle doivent désormais déposer eux-mêmes leurs dossier de candi- dature au Conseil constitutionnel.

L’article 48 de ce règlement stipule que «le dossier de candidature à l’élec- tion du président de la République est déposé par le candidat en personne, dans les conditions, formes et délais prévus par la loi organique relative au régime électoral auprès du secréta- riat général du Conseil constitution- nel. Il en est délivré accusé de récep-

tion. Le candidat signe la déclaration de candidature au siège du Conseil constitutionnel». La présence des can- didats devient ainsi obligatoire pour le dépôt des déclarations de candidatu- res, alors que l’article 28 de l’ancien règlement stipule seulement que «les déclarations de candidatures à la pré- sidence de la République sont dépo- sées par le candidat dans les condi- tions, formes et délais prévus par la loi organique relative au régime élec- toral auprès du secrétariat général du Conseil constitutionnel. Il en est déli- vré accusé de réception». De nou- veaux articles ont été également in- troduits dans ce règlement détaillant

la procédure de mise en œuvre et de présentation de l’exception d’incons- titutionnalité. Ce mécanisme est entré en vigueur en mars dernier après la publication en septembre 2018 de la loi organique fixant les conditions et modalités de mise en œuvre de l’ex- ception d’inconstitutionnalité prévue par l’article 88 de la Constitution. Le nouveau règlement intérieur du Con- seil constitutionnel a supprimé égale- ment un article qui stipulait que les avis et décisions du Conseil constitu- tionnel étaient définitifs et s’imposaient à l’ensemble des pouvoirs publics et aux autorités administratives et juri- dictionnelles.

C

e jugement a été pro- noncé après la compa- rution, mardi dernier, du sénateur Boudjouher dans une audience en appel, du- rant laquelle le parquet avait requis une peine de 8 ans de prison ferme à son encontre, alors que la chambre de pre- mière instance l’a condamné à 7 ans de prison ferme, avec interdiction, pour une durée de 5 ans, d’exercer de hau- tes fonctions ou de se porter candidat à un poste politique, assortie d’une amende d’un

million de dinars. Il a été pour- suivi, en août dernier, pour

«obtention de privilèges in- dus», «abus de pouvoir» et

«abus de fonction», avant la programmation de son affai- re en jugement en avril pas- sé. Le tribunal de Tipasa a, également, acquitté deux pré- venus, accusés de «privilè- ges indus» et ordonné la res- titution de leurs véhicules saisis le 14 août dernier par la police judiciaire, lors de leur arrestation avec le prin- cipal accusé. Ces derniers

avaient en leur possession 2 millions de DA versés par la victime, en contrepartie de la facilitation de procédures de régularisation du dossier de réalisation illicite d’un projet touristique dans la région de Chenoua. Lors de cette audience, la victime a main- tenu ses dires en accusant le sénateur Boudjouher de

«constitution d’une bande d’escrocs et raquetteurs en usant d’un masse media lo- cal et d’une page facebook».

Le sénateur s’est dit, quant à

lui, «victime d’un conflit poli- tique et de complots d’ex-res- ponsables locaux». La cham- bre pénale avait rejeté, mar- di dernier, les arguments de la défense de l’accusé prin- cipal, concernant sa «mise en liberté», afin de procéder à la levée de l’immunité parle- mentaire, dont il jouie, avant qu’il ne fasse l’objet de pro- cédures de poursuites judi- ciaires, comme plaidé par maitre Mokrane Ait Larbi. L’ar- restation de Boudjouher s’ap- puie sur les articles 111 du

code pénal et 128 de la Cons- titution stipulant qu’en cas de flagrant délit ou de crime fla- grant, il peut être procédé à l’arrestation d’un député ou d’un membre du Conseil de la Nation. Le bureau de l’As- semblée populaire nationale ou du Conseil de la Nation, selon le cas, en est immé- diatement informé. Il peut être demandé par le bureau saisi, la suspension des poursui- tes et la mise en liberté du député ou du membre du Conseil de la Nation.

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Ouest Tribune

Mercredi 24 juillet 2019

O RAN

Hronique

d'Oran

C

S.Benali

Un lieu «sans âme et sans recours...» ?

Il y a prés d’un siècle, dans son recueil «L’été», Albert Camus écrivait : «Pour fuir la poésie et retrouver la paix des pierres, il faut d’autres déserts, d’autres lieux sans âme et sans recours. Oran est l’un de ceux-là». Cette sen- tence du célèbre romancier, abusive pour certains, enco- re d’actualité pour bien d’autres, peut en effet encore con- venir à la Cité oranaise qui lutte depuis des décennies pour faire revivre son cadre urbain et son patrimoine ar- chitectural souvent meurtri par les blessures du temps et le laxisme des hommes.

Illustrant cette fatalité, le splendide siège de l’Hôtel de Ville vit depuis quelques années une bien triste parenthè- se dans son historique parcours urbain. Mais à défaut d’être pris en charge et entretenu dans les délais et les normes requises, ce véritable joyau architectural construit en 1886, avec sa rampe d’escaliers en marbre rare, ses deux lions en bronze gardant l’entrée, ses mosaïques, sa verrière à l’entrée principale, sa toiture en ardoise et ses cimaises d’œuvres d’arts, est toujours fermé, presque oublié, car installé au cœur d’un projet de maintenance et de «réha- bilitation» qui tarde à s’achever.

On se souvient que les premières alertes sur l’état de dégradation de l’édifice au début des années 2 000, avaient fini par forger au sein de l’opinion l’idée que «tout le siège de la mairie des deux lions allait s’effondrer». Il est vrai, que plusieurs fresques ornant les sols, les plafonds et les murs, étaient dans un état de dégradation avancée, ris- quant de disparaître à jamais. Sans parler de l’étanchéité des toitures détériorées, de la fragilisation de quelques murs par l’humidité, des réseaux d’évacuation des eaux, et de bien d’autres problèmes nécessitant des opérations de maintenance indispensables à n’importe quel grand monument ancien. Mais ce n’est qu’une décennie plus tard, en 2011, que des études, confiées à un bureau étranger, ont été commandées pour un projet de restauration de l’édifice. Les travaux furent une première fois confiés à une entreprise italienne, pour la coquette somme de 60 milliards de centimes, mais allaient au bout de deux ans s’arrêter suite à un «litige» administratif et financier porté en arbitrage au tribunal.

Entre temps, le personnel du siège de l’APC a été éva- cué et le Maire et son Cabinet furent contraints d’occuper les locaux d’un centre culturel qui venait d’être achevé. Le chantier, repris plus tard par un opérateur algérien, ne cessera pas de cumuler les retards, et les interrogations sans réponse, alimentant les rumeurs et les critiques des

«mauvaises langues» locales.

Parallèlement, l’ancien projet de reconversion de la tour du Château Neuf en siège administratif de l’APC d’Oran, a connu lui aussi des incertitudes et des reports répétés. Au final, la capitale de l’Ouest qui aspire au statut de grande métropole moderne, ne dispose même pas de siège mu- nicipal devant abriter officiellement et efficacement les structures de la Mairie.

NOUVEAUX BACHELIERS

Les inscriptions universitaires ouvertes

D

ans le cadre du programme des préparatifs de la rentrée universi taire 2019-2020 au niveau de la wilaya d’Oran, les inscriptions des nouveaux bacheliers de la session de juin 2019 se poursuivent selon le calendrier établi par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

La période des préinscriptions a déjà débuté avant-hier et sera clô- turée aujourd’hui, elle sera suivie de l’étape de confirmation des préins- criptions durant les 25 et 26 du mois courant. Les dits services lancent la période de traitement des fiches de vœux des futurs bacheliers qui s’étalera jusqu’au 03 août de l’année courante puis suivra les résultats des orientations. La clôture de l’opération des inscriptions définitives est prévue pour le 12 septembre.

Dans le même cadre, les services universitaires concernés ont si- gnalé que pour le bon déroulement de ces étapes, tous les moyens sont déployés pour la réussite de cet événement universitaire et pour la satisfaction des nouveaux bacheliers et les orienter selon les moyen- nes exigées par les services du ministère de tutelle pour pouvoir s’ins- crire dans les différentes spécialités proposées au niveau des diffé- rentes universités. Bekhaouda Samira

CONDAMNÉS À 8 ET 10 ANS DE PRISON FERME

En appel, le procureur demande une aggravation de la peine

F.Abdelkrim

J

ugés et condamnés en premiè re instance par le tribunal d’Oran A des peines de huit et dix ans de prison ferme, cinq jeu- nes gens ont comparu devant la cour d’appel d’Oran pour répon- dre du grief de transport et trafic de stupéfiants. L’affaire a éclaté au cours du mois de mai de l’année passée lorsque suite à des infor- mations, les éléments sécuritaires arriveront à localiser et à intercep- ter un véhicule de marque Symbol qui transportait des stupéfiants.

Selon ces mêmes informations, les stupéfiants avaient été ache- minés du Maroc via Maghnia à bord de la symbol pour être con- duits à Oran chez des fournisseurs qui devaient les écouler. C’est en effet au niveau d’une station-ser- vice, à l’entrée de Sidi El Bachir que ce véhicule a été arrêté, avec

à son bord trois jeunes gens. Dans le même moment, deux autres voi- tures, une Clio et une Picanto, ont été également interceptées au moment même où la transaction de stupéfiants allait être effectuée.

Si la fouille des deux dernières voitures ont été infructueuses, cel- le de la symbole se soldera par la saisie de 7,5 kg de kif.

Interrogé et face au flagrant dé- lit, le chauffeur de cette voiture passera aux aveux donnant le nom de son fournisseur à Magh- nia. Expliquant que ce fournis- seur lui avait donné la somme de 30 000 da pour louer une voiture, ce qu’il fit. Il lui dira qu’à Oran, des personnes viendront ré- cupérer la marchandise.

Ajoutant que cette même per- sonne lui avait promis 100 000 da à se partager avec les deux per- sonnes arrêtées avec lui dans le cadre de cette opération. Les deux

personnes se trouvant avec lui au moment de la saisie s’aligneront sur ses déclarations. Quant au con- ducteur arrêté à bord de la Clio, lui aussi reconnaîtra qu’il devait récep- tionner une marchandise sans con- naitre sa nature.

Puis, par la suite et suite à sa confrontation avec le premier ac- cusé, il reconnaîtra en partie les faits retenus contre lui. Le dernier des prévenus arrêté à bord de la Picanto avec une somme de 80 millions de centimes niera les faits.

A la barre de la cour d’appel, la quasi-totalité des déclarations a été reprise, si ce n’est le dernier accu- sé qui niera les accusations arrê- tées contre lui, disant que l’argent saisi à son niveau lui a été remis par son frère vivant en Allemagne pour l’aider à travailler. Dans son réquisitoire, le parquet demandera l’aggravation de la peine. L’affaire a été mise en délibéré.

CHU BENZERDJEB

5 tentatives de suicide enregistrées en une nuit

Mohamed Aissaoui

E

ffrayant est ce phénomène qui prend des proportions de plus en plus, alarmantes. Les tentatives de suicide reviennent en force. Durant la nuit de dimanche à lundi, 5 personnes, dont une fem- me âgée de 30 ans et une récidi- viste, ont tenté d’attenter à leurs vies. Les personnes, ayant dans leur majorité ingurgité des produits dangereux, ont été prises en char- ge par les urgentistes du Chu Ben- zerdjeb qui leur ont fait faire di- vers examens mais aussi des la- vages du système gastrique. Aus- si, 6 autres personnes toxicoma- nes victimes d’overdose, ont été prises en charge. Le phénomè- ne du suicide connaît une évo- lution inquiétante dans la socié- té algérienne et semble toucher, notamment, la catégorie la plus fragile, à savoir, des jeunes âgés de 18 à 30 ans, le plus souvent sans profession.

28 Algériens se suicident cha- que mois dont la plupart des chô- meurs. Le bilan alarmant des cas de suicide durant le premier se- mestre de l’année en cours en est l’illustration. Les chiffres obtenus sont effrayants et les causes de- meurent souvent floues. Les mé- thodes de suicide sont multiples : arme à feu, pendaison, absorption de produits caustiques, immolation par le feu... Le nombre des per- sonnes qui tentent de se suicider connaît une augmentation effrayan- te. Dans un ouvrage lié à quatre années de réflexion et d’investi- gations sur le suicide et les tenta- tives de suicide à Oran, un groupe de chercheurs du CRASC avan- cent plusieurs thèses. Trop de besoins et pas assez de moyens.

L’ouverture de l’Algérie à la mon- dialisation tend progressivement

à fermer le marché de l’emploi tout en ouvrant des perspectives illi- mitées à la consommation. Ceci va donc créer des besoins sans cesse renouvelés, tout en rédui- sant les moyens de les réaliser, créant une situation paradoxale : tout est consommable, à condition de détenir les moyens financiers suffisants, permettant la satisfac- tion de ces besoins.

Nous sommes dans « la perte de l’équilibre social», puisque cet- te situation paradoxale crée des besoins que l’individu ou les grou- pes d’individus auront du mal à sa- tisfaire, perturbant ainsi leur équi- libre et ce d’autant plus qu’envi- ron 60% de la population algérien- ne est constitué de jeunes. Et la patience n’ayant jamais été con- sidérée comme la première quali- té de la jeunesse. Si les jeunes rêvent continuellement de partir « ailleurs », c’est en partie lié à ce moment particulier de la vie où ils veulent connaître le monde, le con- quérir ; mais bien souvent c’est en désespoir de cause que bien des jeunes mettent leur vie en péril, pour aller vers un hypothétique et sublime « ailleurs ».

Certains jeunes considèrent leur vie actuelle comme une «non vie», une «parenthèse» qui n’en finit plus. L’espoir est ténu, si ce n’est absent. Ainsi, face à une situation bloquée (absence de travail, de lo- gement, de loisirs, de vie affective ...) et un concours de circonstan- ces particulier, le suicide peut pa- raître à ces jeunes désemparés comme une issue à cette situation.

À cela s’ajoute l’insécurité et ap- pauvrissement du lien social. Des conditions sociales, économiques et politiques non sécurisées dues à une certaine instabilité institution- nelle, ont entraîné une perte de con- fiance des individus et des grou-

pes sociaux dans les institutions.

Ainsi, les individus ont tendance à se recroqueviller sur eux-mêmes, à se fermer aux interactions socia- les perçues comme dangereuses pour leur survie tant biologique, que psychologique et sociale.

Ce renfermement, cette insatis- faction et ce sentiment d’insécuri- té, réduisent de plus en plus les relations interindividuelles. Le cloi- sonnement et la perte des recours traditionnels qui cimentaient le lien social (famille élargie, voisinage) laissent les personnes seules face à leur désarroi, à leur solitude et à leur mal être et peuvent donc facili- ter le passage à l’acte : le suicide devenant, pour certaines personnes isolées et fragilisées, la seule « solution ». L’on trouve aussi les pressions sociales et violences in- tégristes. Il s’agit là de la troisième hypothèse qui semble importante à explorer, est la montée de l’intégris- me en Algérie qui, en plus des pro- blèmes déjà existants, a généré des effets extrêmement nocifs et ce, à deux niveaux au moins. Il va de la pensée figée et culpabilisante, la presse idéologique empreinte de religiosité frisant la rigidité et par- fois la paranoïa, concourant à gé- nérer des situations de stress qui peuvent amener certaines person- nes à passer à l’acte.

La religiosité est dans la plupart des cas une formation réactionnel- le qui, comme tout mécanisme de défense, tente de protéger l’indivi- du d’un état pulsionnel difficile à en- diguer. Ainsi donc, l’incapacité à gé- rer des situations qui parfois dépas- sent les capacités défensives de l’in- dividu, peut venir soit des seuils de tolérance individuels trop bas, soit de l’excès de stimuli extérieurs mas- sifs : les enveloppes sociale, fami- liale et religieuse ne jouant plus leur rôle de pare excitation…

(6)

7

O RAN

Ouest Tribune

Mercredi 24 juillet 2019

H O R A I R E S D E P R I E R E

El Fajr...04:10

El Dohr...13:08

El Asr...16:57

El Maghreb...20:25

El Ichaâ...22:04

LA SÛRETÉ DE WILAYA DRESSE SON BILAN DU PREMIER SEMESTRE

200 accidents et 19 décès A

u cours du premier semestre de cette année, les éléments de la

sûreté de wilaya d’Oran ont enregistré 200 accidents de la circu- lation dont 109 au second trimestre. Ces accidents de la voie publique ont causé 19 décès dont 14 au premier trimestre. On constate qu’avec l’augmentation du nombre d’accidents au second trimestre, le nombre de décès pour cette période a été de 5 décès, une diminution du nom- bre de morts selon ce même rapport.

Alors que le nombre de blessés a été estimé à 285, on constatera une augmentation portant sur le second trimestre avec 165 blessés.

Sachant que durant l’été, les estivants notamment les jeunes, sont loin de se conformer aux codes de la route. La conduite en état d’ivresse ou encore l’utilisation du téléphone au volant, sont souvent à l’origine de ces accidents. De même que l’on enregistre 4586 retraits de permis, des retraits qui sont dus dans leur majorité au non respect du code et aux dépassements dangereux.

L’utilisation du portable au volant est l’un des facteurs principaux qui est souvent mis en cause dans de graves accidents. Concernant les délits de circulation, on compte 831 délits, 7191 véhicules ont été immobilisés pour stationnement interdit. F.Abdelkrim

HUIT NOYADES ENREGISTRÉES DEPUIS LE 1ER JUIN

Un enfant noyé à la plage Belle-vue...

L

es éléments de la protection civile ont repêché hier le corps d’un enfant âgé de 8 ans, de l’eau au niveau de la plage belle vue, commune d’Ain Turck. Selon la protection civile, La victime s’est noyée prés du bord. Il se baignait avec ses copains vers 10 h quand il s’est noyé, loin de la surveillance de ses proches.

Les tentatives de secours ont échoué puisqu’il a rendu l’âme sur place. Sa dépouille a été transportée vers la morgue de l’hôpital Tami Medjber de la localité d’Ain Turck. Une enquête est ouverte. Il s’agit de la deuxième noyade dans une plage surveillée, huitième noyade enre- gistrée depuis le début de la saison estivale. Fériel.B

UN SIT-IN LE 5 AOÛT PROCHAIN DEVANT LA DIRECTION RÉGIONALE AADL

Les souscripteurs du pôle urbain Ahmed Zabana renouent avec la contestation

H. Maalem

L

es souscripteurs du nouveau pôle urbain Ahmed Zabana à Misserghine renouent avec la contestation pour exiger l’accélé- ration des procédures administra- tives pour l’attribution des loge- ments achevés dans ce site.

Un rassemblement de protesta- tion se tiendra ainsi le 5 août pro- chain devant la direction régionale de l’AADL au rond-point de la Pé- pinière. Les délégués des souscrip- teurs réclament, notamment l’ouverture du site électronique pour le payement des tranches et l’oc- troi des affectations définitives (avec numéros des immeubles et

des appartements), l’assainisse- ment des recours et des dossiers en instance, le recensement des logements achevés dans le nou- veau pôle urbain, le lancement des 1.000 logements supplémentaires pour les souscripteurs ayant dé- posé des recours et la publication d’un calendrier précis pour l’attri- bution des logements achevés.

Les premiers logements du pôle urbain Ahmed Zabana devront être attribués, selon la wilaya, fin août prochain après l’achèvement des travaux de viabilisation et de rac- cordement des appartements aux réseaux divers.

Les travaux de viabilisation semblent toutefois trainer en rai-

son de contraintes techniques et ad- ministratives. Le chantier de raccor- dement des logements aux réseaux d’électricité et du gaz n’a pas été encore entamé et les observateurs avisés estiment qu’à ce rythme les logements ne seront jamais prêts d’ici fin août prochain.

Selon les estimations réalistes, les 13.000 logements achevés de ce site ne pourront être totalement attribués qu’en début 2020. Quelques quotas pourront être livrés au compte-gout- te durant le 4ème trimestre 2019, mais les heureux « bénéficiaires » seront quasiment casés dans une cité dé- pourvue de toutes les commodités : il n’y a ni commerces, ni services, ni écoles, ni lignes de transport, etc.

PORTES OUVERTES POUR L’ORIENTATION ET LA PRÉINSCRIPTION DES BACHELIERS À L’UNIVERSITÉ D’ORAN 2

42 spécialités agréées en licence et 77 en master

H. Maalem

L

es portes ouvertes pour l’orien tation et la préinscription des nouveaux bacheliers à l’université d’Oran 2 Mohamed Ben Ahmed qui se déroulent du 20 au 24 juillet en cours à l’université d’Oran 2 Mo- hamed Ben Ahmed ont été l’occa- sion pour les futurs étudiants de découvrir les cursus universitaires dispensés dans cet établissement de l’enseignement supérieur.

Pour la prochaine année univer- sitaire, cet établissement a ouvert des formations dans six domaines couvrant 22 filières avec 42 spé- cialités en licence et 77 en master.

L’offre de formation de cette univer- sité ne cesse de s’enrichir d’année en année. Les bacheliers peuvent s’inscrire dans 22 filières scientifi-

ques ou humaines. Cette univer- sité propose pour les futurs étu- diants des formations en sciences et technologies, langues étrangè- res, droit et sciences politiques, sciences humaines et sociologie et sciences économiques et com- merciales. Pour la formation mas- ter, l’université d’Oran 2 a ouvert 22 filières et 77 spécialités dans six domaines.

Dans le seul domaine des Scien- ces économiques, Gestion et Sciences commerciales, 21 mas- ters seront ouverts en septembre prochain et concerneront de nou- velles spécialités à l’exemple des Finances et Banques islamiques et l’Entrepreneuriat.

Dans la faculté des langues étrangères, les candidats intéres- sés par la formation en masters

auront le choix entre 17 spécialités en cinq langues (français, anglais, espagnols, allemand et russe).

Dans le domaine des sciences humaines (sociologie), 15 masters seront ouverts l’année universitai- re prochaine dans plusieurs spé- cialités (psychologie, philosophie, anthropologie…). Il importe de no- ter que la période des pré-inscrip- tions est fixée du 20 Juillet au 03 août 2019, alors que celle de con- firmation des pré-inscriptions est fixée du 04 au 17 août.

La période des affectations et des recours en ligne est fixée du 04 au 08 août. La période des inscriptions définitives est fixée du 02 au 08 septembre 2019. La pré-inscrip- tion, l’orientation et le recours des nouveaux bacheliers se font ex- clusivement en ligne.

MARCHÉ DE GROS À EL KERMA

Un commerçant découvert mort

L

es éléments de la protection civile se sont dépêchés lundi dernier vers 7h du matin pour évacuer le corps d’un homme âgé de 63 ans, un commerçant au marché de gros des légumes et fruits à El Kerma.

La victime a été découverte sans vie dans son stand. La dépouille a été transportée vers la morgue de l’hôpital 1er Novembre à USTO, tandis qu’une enquête préliminaire est ouverte par les éléments de la Brigade de la gendarmerie nationale d’El Kerma pour déterminer les circonstances de cette tragédie. Fériel.B

AIN TURCK

Un enfant de 4 ans se noie dans une piscine

L

e corps d’un enfant âgé de 4 ans a été repêché avant hier dans une piscine située au 36 Rue de la république, commune d’Ain Turck.

Les secouristes ont essayé de réanimer le pauvre enfant, sans suc- cès. Son cadavre a été évacué par les éléments de la protection civile vers la morgue de l’hôpital Medjber Tami à Ain Turck, tandis qu’une enquête est ouverte par la police judiciaire de la localité pour savoir plus sur ce drame. Fériel.B

... Et un jeune se noie dans la zone rocheuse «El Mansoura»

U

ne heure après la noyade de l’enfant au niveau de la plage belle- vue, une autre noyade a été enregistrée au niveau de la zone rocheuse dite «El Mansoura». Il était 11h quand les équipes de la protection civile ont reçu l’appel de secours.

Arrivés sur les lieux, ils ont repêché le corps d’un jeune homme âgé de 23 ans qui s’est noyé lors de sa baignade. Sa dépouille a été évacuée par les éléments de la protection civile vers la morgue, une enquête est ouverte par la gendarmerie nationale pour savoir plus sur cette sixième noyade enregistrée dans une zone rocheuse, non sur- veillée, et huitième depuis le 1er juin. Fériel.B

LE WALI D’ORAN VISITE PLUSIEURS CHANTIERS

L’embellissement de l’autoroute et de la cité AADL Ain Beïda au menu

Adda.B

D

ans le cadre de visite des projets en chantier, Monsieur Chérifi, wali d’Oran accompagné du président de l’APW, M Melia- ni Abdelkader, ont pu constater l’avancement des travaux de l’embellissement de l’autoroute Oran – Es Sénia.

A noter que le wali avait propo- sé d’utiliser cet espace mitoyen de l’autoroute pour des promena- des ou des séances de footing et ballade à vélo.

Deux stades gazonnés sont déjà prêts alors que la grande roue ne sera prête qu’en octobre. Ce pro- jet a été déplacé en raison de la proximité avec l’aéroport du fait qu’il s’agit d’une roue géante.

Le wali a également visité le chantier de logements AADL de Ain Beida qui sont prêts reste le raccordement au gaz et à l’électri- cité. Le wali a donc sermonné les mis en cause, à savoir, Sonelgaz

et SEOR en présence de chef de Daïra de Boutlélis.

La remise des clés sera donc retardée dans la mesure où monsieur Chérifi Mouloud a tou-

jours exigé que toutes les commo- dités doivent être disponibles avant que les nouveaux proprié- taires prennent possession de leurs logements.

Ph.Adda

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