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(1)

3e Journée des Référents en Antibiothérapie

Mercredi 4 juin 2008

Atelier 3

Mesures d’isolement : intervention du référent Didier Lepelletier, Serge Alfandari

Conflits d’intérêts: Néant

(2)

Objectifs pédagogiques

Fournir des informations théoriques et pratiques sur

les méthodes d'isolement (mesures complémentaires)

les modalités d'organisation d'un établissement confronté à une bactérie multirésistante émergente

Présenter différents cas cliniques et mises en situation

Réponses interactives des participants

Intégration d’arguments et preuves scientifiques

(3)

Objectifs pédagogiques

A la fin de cet atelier, les participants :

Sauront identifier les situations nécessitant des isolements de type «contact», «gouttelettes», ou «air»

Auront des exemple de réponses à proposer pour des questions pratiques types sur les modalités de mise en place de mesures d'isolement

Pourront anticiper les mesures à prendre en cas d'épidémie

émergente dans leur établissement

(4)

Pré-test

QCM 1

Parmi les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques (BMR) suivantes, laquelle ne nécessite pas de prescription de

mesures complémentaires (isolement) ?

1. Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)

2. Enterococcus faecium résistant à la vancomycine

3. Escherichia coli producteur de bétalactamase à spectre étendu (EBLSE)

4. Staphylococcus epidermidis résistant à la méticilline

5. Pseudomonas aerugiosa résistant à la ceftazidime

(5)

Pré-test

QCM 2

Quelles sont les deux BMR prioritaires dans le programme national de surveillance InVS – RAISIN ?

1. Staphylococcus aureus résistant à la méticilline

2. Enterococcus faecium résistant à la vancomycine

3. Escherichia coli producteur de bétalactamase à spectre étendu (EBLSE)

4. Acinetobacter baumanni résistant à la ticarcilline

5. Pseudomonas aerugiosa résistant à la ceftazidime

(6)

Pré-test

QCM 3

Quelles sont les deux indications du port d’un équipement (masque) de protection individuelle de type FFP1 ?

1. Suspicion ou cas avéré de tuberculose bacillifère contagieuse

2. Pneumopathie à SARM

3. Grippe

4. Varicelle si le soignant ou le visiteur n’est pas immunisé

5. Tuberculose multirésistante en période contagieuse

(7)

Pré-test

QCM 4

Dans le cadre de mesures complémentaires de type « air », le masque FF1 se porte ?

1. Au contact du patient

2. Au contact de l’environnement du patient

3. A l’entrée dans la chambre du patient

4. Avant de pénétrer dans la chambre du patient

(8)

Pré-test

QCM 5

Quel type de masque doit porter un patient tuberculeux bacillifère contagieux lors de ses déplacements hors de sa chambre ?

1. Masque médical (appelé aussi masque de soin ou masque chirurgical)

2. Masque FF1

3. Masque FFP2

4. Masque FFP3

5. Aucun masque

(9)

Pré-test

QCM 6

Quelles techniques d’hygiène des mains sont conformes après la réalisation d’un soin ou d’une visite dans une

chambre d’un patient présentant une infection à Clostridium difficile ?

1. Lavage simple

2. Lavage simple suivi d’une friction par un produit hydro-alcoolique (PHA)

3. Friction par un PHA

4. Lavage hygiénique

5. Désinfection chirurgicale des mains par friction de PHA

(10)

Pré-test

QCM 7

Quelle est l’indication de l’arrêt des mesures

complémentaires en cas d’infection à Clostridium difficile ?

1. A l’arrêt du traitement antibiotique

2. Lors l’absence de toxine sur une selle de contrôle

3. A l’arrêt de la diarrhée

4. 72 heures après l’arrêt de la diarrhée

5. 24 heures après l’arrêt de la diarrhée

(11)

Pré-test

QCM 8

Parmi les mesures suivantes, citez celles entrant dans le cadre des précautions standard

1. Port de gants en cas de contact avec des liquides biologiques

2. Port de gants en cas de contact avec l’environnement

3. Hygiène des mains avant et après un soin

4. Hygiène des mains après le retrait des gants

5. Port d’une surblouse en cas de contact avec des liquides biologiques

(12)

Pré-test

QCM 9

Quelles précautions doivent prendre les familles lors de la visite d’un patient en isolement pour infection urinaire à BMR dans un service de médecine ?

1. Port d’un masque médical

2. Port de gants

3. Port d’une surblouse

4. Aucune mesure

5. Hygiène des mains par friction hydro-alcoolique à l’entrée et la sortie de la chambre

(13)

Pré-test

QCM 10

Parmi les propositions suivantes concernant un patient en isolement pour portage urinaire de SARM, citez celles qui vous paraissent

exactes :

1. 30 à 40% des prélèvements d’environnement de la chambre sont positifs à SARM

2. Plus de 60% des blouses du personnel soignant ayant un contact avec le patient sont contaminés par le SARM

3. Plus de 40% des gants du personnel soignant n’ayant pas eu de contact direct avec le patient mais uniquement avec l’environnement sont

contaminés par le SARM

4. Le risque de transmission croisée est plus élevé en cas d’infection qu’en cas de colonisation

5. En cas de colonisation urinaire à SARM, le patient ne doit pas bénéficier de mesures complémentaires de type « contact »

(14)

Quelques rappels sur les stratégies de maîtrise de la diffusion des

bactéries multirésistantes aux

antibiotiques (BMR)

(15)

Historique de la maîtrise de la diffusion des BMR

Définition de la multirésistance

Les bactéries sont dites

multirésistantes aux antibiotiques (BMR) lorsque, du fait de

l'accumulation des résistances

naturelles et acquises, elles ne sont

plus sensibles qu'à un petit nombre

d'antibiotiques habituellement actifs

en thérapeutique.

(16)

Historique de la maîtrise de la diffusion des BMR

 Choix des BMR prioritaires

Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)

Entérobactéries

productrices de ß-lactamase à spectre étendu (EBLSE)

résistantes aux ß-lactamines par hyperproduction de céphalosporinase (EBCASE)

Pseudomonas aeruginosa multirésistant (PAR)

résistant aux ß-lactamines (ticarcilline, ceftazidime ou imipénème)

Acinetobacter baumannii multirésistant (ABR)

résistant à la ticarcilline, imipénème

Entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)

(17)

Maîtrise de la diffusion des BMR

BMR reflétant la transmission croisée

SARM, EBLSE

Espèces commensales à potentiel pathogène

(portage pharyngé,cutané, digestif),

diffusion clonale ++

BMR reflétant la pression de sélection des ATB

PAR, ABR, ECASE, ERV

Espèces saprophytes, émergence favorisée par ATB,

diffusion clonale limitée

(18)

Protocole national de surveillance des BMR

« …. En raison de leur fréquence

élevée, de leur potentiel pathogène, de leur caractère commensal qui expose au risque de diffusion hors de l’hôpital, de leur caractère clonal ou du caractère aisément transférable des mécanismes de résistance impliqués, les BMR qui font l’objet du programme national sont les SARM et les entérobactéries

productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (EBLSE). …/….. »

http://www.invs.sante.fr/publications/2008/bmr_raisin/RAPP_SCI_BMR-Raisin_Web.pdf

(19)

Protocole national de surveillance des BMR

« …Les autres BMR nosocomiales qui ne présentent pas toutes ces caractéristiques ne sont pas

incluses dans le programme national. …./….. »

http://www.invs.sante.fr/publications/2008/bmr_raisin/RAPP_SCI_BMR-Raisin_Web.pdf

(20)

Présentation de cas cliniques

Cas 1 : infection urinaire à SARM

Cas 2 : infection à clostridium difficile Cas 3 : tuberculose pulmonaire

Cas 4 : prise en charge de plusieurs cas d’ERV

(21)

Cas clinique 1

 Mr X. hospitalisé dans un service de

médecine pour prise en charge d’un diabète déséquilibré

A J5 de son hospitalisation

Signes cliniques d’infection urinaire

Résultat de l’ECBU : Isolement d’un SARM

Le service alerté par le laboratoire appelle l’EOH

pour savoir quelles mesures d’hygiène mettre en

place

(22)

Cas clinique 1

 Quel type de mesures complémentaires ?

 Port de gants utile ?

 Port de surblouse utile ?

 Relation entre hygiène des mains et transmission croisée ?

 Relation entre environnement et transmission

croisée ?

(23)

Cas clinique 1

 Quel type de mesures complémentaires ?

 Port de gants utile ?

 Port de surblouse utile ?

 Relation entre hygiène des mains et transmission croisée ?

 Relation entre environnement et transmission

croisée ?

(24)
(25)

Support scientifique

Évaluation du port de gants

Observations des contacts

Type de service

Cinq services (3 réanimations, 2 médecine)

Type d’observation

port de gants

retrait adéquat

type de contact

antisepsie des mains après retrait

Résultats

23 h. d’observation (69 x 20 min., 26 contacts/h.)

Observance du port de gants : 98%

mais contacts exposant à des liquides biologiques : 27%

Gants retirés après contact : 22% (21.8% en réanimation, 22.6% en médecine)

Girou et al. J Hosp Infect 2005

(26)

Support scientifique

Évaluation du port de gants

Hygiène des mains après retrait des gants : 54%

SHA : 78%

savon doux : 16%

savon antiseptique : 6%

Comportement avant un contact aseptique

fréquence du retrait des gants (réanimation) : 13/70 (19%)

fréquence du retrait des gants (médecine) : 1/31 (3%)

nombre de contacts réalisés avec les mêmes gants avant le contact aseptique : 3 ± 3 (1 à 13)

Girou et al. J Hosp Infect 2005

(27)

 Conclusion de l’étude

 Absence de changement ou de retrait de gants contaminés

Facteur de risque majeur

• De mauvaise observance d’hygiène des mains

• Part de l’utilisation non justifiée des gants dans la non observance (66%)

• De transmission croisée (IN) – De bactéries (20%)

Girou et al. J Hosp Infect 2005

Support scientifique

Évaluation du port de gants

(28)

 38 patients successifs colonisés ou infectés à SARM

 Soignants sans contact direct avec le patient SARM mais avec contact de l’environnement

42% des gants contaminés par SARM

Boyce et al. Infect Control Hosp Epidemiol 1997

Support scientifique

Évaluation du port de gants

(29)
(30)

Après 45 mn de port de gants

Lavage simple

Lavage hygiénique

Friction hydroalcoolique

(31)
(32)

Cas clinique 1

 Quel type de mesures complémentaires ?

 Port de gants utile ?

 Port de surblouse utile ?

 Relation entre hygiène des mains et transmission croisée ?

 Relation entre environnement et transmission

croisée ?

(33)

Support scientifique

Évaluation du port d’une surblouse

Les poignets et les poches sont les parties les plus contaminées de la tenue médicale

Le niveau de contamination varie avec le type d’activité et la spécialité

25/100 (25%) blouses contaminées par S. aureus

Pas de lien avec la durée mais avec le nombre d’utilisation

Blouses des IDE prenant en charge un patient en isolement pour portage de SARM

65% des infirmières ont leur tenue contaminée

Après avoir réalisé des soins à des malades colonisés ou infectés par ce germe

Wong et al. BMJ 1991

Boyce et al. Infect Control Hosp Epidemiol 1997

(34)

Cas clinique 1

 Quel type de mesures complémentaires ?

 Port de gants utile ?

 Port de surblouse utile ?

 Relation entre environnement et transmission croisée ?

 Relation entre hygiène des mains et

transmission croisée ?

(35)

 38 patients successifs colonisés ou infectés à SARM

 96/350 (27%) prélèvements de surfaces dans la chambre positifs à SARM

Si SARM dans urines (36%)

Si SARM dans autres sites (6%)

Pas de différence entre patients infectés et patients colonisés

Boyce et al. Infect Control Hosp Epidemiol 1997

Support scientifique

Évaluation de l’environnement

(36)

Cas clinique 1

 Quel type de mesures complémentaires ?

 Port de gants utile ?

 Port de surblouse utile ?

 Relation entre environnement et transmission croisée ?

 Relation entre hygiène des mains et

transmission croisée ?

(37)

•224 sessions pour un total de 38 heures d’observation

•952 opportunités d’hygiène des mains

25 opportunités par heure par unité de soins

•Observance totale dans 5 unités 60,8% (85% SHA)

•Dépistage SARM de 280 patients en 2004 et 2005

Support scientifique

Relation hygiène des mains transmission croisée

(38)

0 20 40 60 80

1994 1995 1996 1997 1998

O b s e rv a n c e ( e n % )

1993

0 0,2 0,4 0,6 0,8

In c id e n c e d e s S A R M ( % )

D. Pittet, Lancet 2000;356:1307-12

Impact des SHA sur

l’incidence des SARM

(39)

Pittet et al. Lancet Infect Dis 2006

Présence de microorganismes sur la peau du patient ou son environnement proche

Transmission des microorganismes du patient sur les mains du soignant

Survie des microorganismes sur les mains du soignant

(40)

Pittet et al. Lancet Infect Dis 2006

Hygiène des mains incorrecte

Transmission croisée entre patients

(41)

Efficacité des différents types d’hygiène des mains

Lavage

simple Lavage

hygiénique Traitement

hygiénique Lavage

chirurgical Désinfection chirurgicale

par friction

Type de produits utilisés

Savon doux Savon

scrub SHA Savon

scrub SHA

Flore transitoire Elimination

de 90% Elimination

totale Elimination

totale Elimination

totale Elimination totale

Flore résidente Aucune

action Elimination

de 1 log* Elimination de 2 à 4

log**

Elimination

de 2 log Elimination de 4 log

* réduction par 10 du nombre de germes présents sur la peau

**réduction par 100 à 10 000 du nombre de germes présents sur la peau

(42)
(43)

Efficacité du lavage au savon doux

Photo : Laetitia May, CH Argenteuil

(44)

Efficacité du lavage au savon antiseptique

Photo : Laetitia May, CH Argenteuil

(45)

Efficacité de la friction hydro-alcoolique

Photo : Laetitia May, CH Argenteuil

(46)

Intérêt des précautions « contact »

Débat contradictoire

Contre les précautions contact

Si les précautions standard sont respectées, les précautions contact sont inutiles

Aucune preuve scientifique de l’efficacité des précautions contact

Coût des précautions :

Coût financier (dépistage, matériel)

Chambre individuelle

Coût humain (temps pour l’isolement)

Diminution de la qualité de la surveillance et des soins ?

Aspect psychologique

Le réservoir de BMR n’est pas identifié (dépistage) :

Pourquoi prendre des précautions pour un patient alors que d’autres restent méconnus, mais sont « disséminateurs » ?

Jernigan. Am J Epidemiol 1996

(47)

Précautions complémentaires

Précautions standard Prélèvements à

visée clinique

Dépistage du réservoir

(48)

Cas clinique 2

Mr Y. hospitalisé dans un service de réanimation pour TC après AVP

A J2

Pneumopathie d’inhalation

Traitement par Amoxicillne + ac. Clavulanique pendant 8 jours

A J10

Diarrhée à Clostridium difficile

• Traitement par métronidazole

Le service appelle l’EOH pour savoir quelles mesures d’hygiène mettre en place

(49)

Cas clinique 2

 Quel type de mesures complémentaires ?

 Chambre seule recommandée ?

 Port de gants et surblouse utile ?

 Particularités du bionettoyage de la chambre du patient ?

 Gestion du tri du linge, des déchets ?

 Arrêt des mesures complémentaires ?

(50)

Cas clinique 2

Mode de transmission

Voie oro-fécale et transmission de personne à personne

directement par manuportage

ou à partir de l’environnement contaminé

En milieu hospitalier

très forte dissémination des souches dans l’environnement des patients ayant une ICD (49

%)

grande résistance des spores de C. difficile sur des supports inertes

hospitalisation dans des chambre à deux lits

fréquence des soins

pression de sélection antibiotique

Fluoroquinolones ++++, clindamycine, amoxicilline - ac. clavulanique, céphalosporines

Source : Mesures de prévention et de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé.

C-CLIN Paris-Nord, septembre 2006

Source : B Coignard, F Barbut. Conduite à tenir, diagnostic, investigation, surveillance et principe de prévention des infections à Clostridium difficile, InVS 2006

(51)

Cas clinique 2

Précautions « contact » (1)

Maintien en chambre seule

ou regroupement avec un ou d’autres patients («cohorting»)

Limitation des déplacements des patients infectés

Port d’équipements de protection à usage unique

gants et surblouse à manches longues

dès l’entrée dans la chambre et à retirer avant la sortie de la chambre

Source : Mesures de prévention et de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé.

C-CLIN Paris-Nord, septembre 2006

Source : B Coignard, F Barbut. Conduite à tenir, diagnostic, investigation, surveillance et principe de prévention des infections à Clostridium difficile, InVS 2006

(52)

Cas clinique 2

Précautions « contact » (2)

 Hygiène des mains

à l’entrée de la chambre

désinfection des mains (SHA)

à la sortie de la chambre

lavage des mains avec un savon doux, suivi d’une application de PHA sur mains sèches ou lavage hygiénique des mains

• les PHA ne sont pas efficaces sur les spores de C. difficile

• l’effet mécanique de la détergence est essentiel

Source : Mesures de prévention et de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé.

C-CLIN Paris-Nord, septembre 2006

Source : B Coignard, F Barbut. Conduite à tenir, diagnostic, investigation, surveillance et principe de prévention des infections à Clostridium difficile, InVS 2006

(53)

Cas clinique 2

Précautions « contact » (3)

Bionettoyage des chambres (sol et surfaces) au moins 1 fois par jour, en insistant sur

Les surfaces horizontales (adaptables, paillasses, …)

Les surfaces fréquemment touchées (poignée de porte, barrière de lit, dispositifs pour appel des soignants, téléphone, …)

Les surfaces visiblement souillées et les sanitaires

Séquence en 3 temps

Nettoyage avec un produit détergent

Rinçage à l’eau

Désinfection des sols et surfaces avec une solution d’eau de Javel à 2,6% diluée au 1/5ème

Laisser sécher pour obtenir un temps d’action de 10 mn

Rincer obligatoirement les surfaces en inox après javellisation

Source : Mesures de prévention et de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé.

C-CLIN Paris-Nord, septembre 2006

Source : B Coignard, F Barbut. Conduite à tenir, diagnostic, investigation, surveillance et principe de prévention des infections à Clostridium difficile, InVS 2006

(54)
(55)

Cas clinique 2

Précautions « contact » (4)

Gestion des déchets souillés sous emballage clos et imperméable

Élimination selon la filière de Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux (DASRI)

Maintien de ces précautions complémentaires jusqu’à 72 heures après la disparition de la diarhhée

Pour les soins aux autres patients

PRECAUTIONS « STANDARD »

Source : Mesures de prévention et de maîtrise de la diffusion des infections à Clostridium difficile dans les établissements de santé.

C-CLIN Paris-Nord, septembre 2006

Source : B Coignard, F Barbut. Conduite à tenir, diagnostic, investigation, surveillance et principe de prévention des infections à Clostridium difficile, InVS 2006

(56)
(57)
(58)

Clostridium difficile

Recommandations AFSSAPS/CTINILS 2008

Premier épisode

sévérité légère à modérée

Métronidazole (2) Po: 500 mg x 3/j pendant 7-14 j

sévères (1) ou (CI ou échec) métronidazole

Vancomycine (2) Po: 250 à 500 mg x 4/j pendant 14 j

Echec: avis complémentaire

Ileus ou mégacôlon

Vancomycine (2) Po + Métronidazole (2) IV

Et avis complémentaire requis

1: sévérité =

Réa pour ICD ou complication (ex: choc)

Chirurgie pour ICD

GB > 20 000/mm3

(59)

Clostridium difficile

Recommandations AFSSAPS/CTINILS 2008

 Récidive:

Première récidive

Si réponse au métronidazole lors du 1e

• Métronidazole (2) Po: 500 mg x 3/j pendant 10-14 jours

Si échec au métronidazole lors du 1er

• Vancomycine (2) Po: 250 à 500 mg x 4/j pendant 10-14 j

> 1 récidive

• avis complémentaire

(60)

Cas clinique 3

 Mr Z. hospitalisé dans un service de pneumologie pour suspicion de

tuberculose pulmonaire

(61)

Cas clinique 3

Quel type de mesures complémentaires ?

A quel moment mettez-vous en place les mesures complémentaires ?

Quel type de masque recommandez-vous

Pour le personnel et les visiteurs ?

Pour le patient ?

Chambre seule recommandée ?

Port de gants et surblouse utile ?

Arrêt des mesures complémentaires ?

(62)

Cas clinique N°4

Vous êtes informé de la survenue dans 2 établissements de votre

région d’une dizaine de cas

d’ERG avec plusieurs dizaines de

cas contacts

(63)

Q1: Diffusion de l’information

1. Vous êtes informé, cela suffit

2. Vous relayez l’information au laboratoire

3. Vous relayez l’information aux services cliniques

4. Vous diffusez des consignes pour les demandes de transferts issues de ces établissements

5. Vous demandez à l’administration

d’organiser rapidement u ne réunion de pré crise

(64)

Q1: Diffusion de l’information

1. Vous êtes informé, cela suffit

2. Vous relayez l’information au laboratoire

3. Vous relayez l’information aux services cliniques

4. Vous diffusez des consignes pour les demandes de transferts issues de ces établissements

5. Vous demandez à l’administration

d’organiser rapidement u ne réunion de pré crise

(65)

Succès => intervention (et information) précoce

 Échec du contrôle des ERG aux USA

Diffusion tardive de recommandations et application hétérogène par les établissements de santé

Mc GOWAN JE; JHI 2004

Et pourtant ça marche !

NEJM 2001;344:1427-33

(66)

Q2: quelles mesures proposer ?

en l’absence de cas dans votre établissement

1.

Refuser tout transfert des Ets concernés

2.

Refuser tout transfert de patient identifié comme ERG

3.

Refuser tout transfert de patient identifié comme contact ERG

4.

Rechercher l’information « ERG » ou contact ERG si demande de transfert

5.

De principe, isoler en « contact » avec dépistage

rectal les transferts de ces établissements

(67)

Q2: quelles mesures proposer ?

en l’absence de cas dans votre établissement

1.

Refuser tout transfert des Ets concernés

2.

Refuser tout transfert de patient identifié comme contact ERG

3.

Refuser tout transfert de patient identifié comme ERG

4.

Rechercher l’information « ERG » ou contact ERG si demande de transfert

5.

De principe, isoler en « contact » avec dépistage

rectal les transferts de ces établissements

(68)

Transfert et ERV

 L’information ERG doit être intégrée dans la décision d’acceptation ou de refus

Il n’est (entre autre, légalement), pas possible d’interdire strictement tout transfert

 Limiter les transferts vers d'autres

établissements, sauf nécessité absolue pour le patient (accès à spé/plateau technique

particulier).

(69)

Q3: que peut on anticiper ?

 Praticien hygiéniste ?

 Référent en antibiothérapie ?

 En immédiat

 A moyen terme

(70)

Q3: que peut on anticiper ?

Procédure d’activation de la veille hygiène/référent ATB

Détermination du/des secteur(s) dédié(s)

Mode d’activation de l’(es) équipe(s) dédiée(s)

Prévoir avec le laboratoire la gestion des 3 prélèvements de dépistage des « contacts »

Prévoir les modalités de mise à disposition des services d’une liste de patients « contacts »

Diffuser des recommandations d'antibiothérapie

(71)

Quelques obstacles prévisibles

 Le point du vue de la direction

 On est déjà limite en personnel

Comment créer, ne serait ce qu'une équipe dédiée ?

 Perte de ressources du fait de la limitation des entrées et du secteur d’isolement

 Communiquer sur ?

(72)

Quelques obstacles prévisibles

 Le point du vue de la direction

On est déjà limite en personnel

Comment créer, ne serait ce qu'une équipe dédiée ?

Perte de ressources du fait de la limitation des entrées et du secteur d’isolement

 Communiquer sur

Eléments règlementaires

Dynamique d’évolution d’une épidémie d’ERG si

les mesures ne sont pas rapides

(73)

Quelques éléments réglementaires

Note DGS/DHOS du 6/12/06 et Fiche technique opérationnelle CTINILS du 09/10/2006

Prévention de l’émergence des épidémies d’entérocoques résistants à la vancomycine dans les établissements de santé

(74)

Mise en place précoce vs tardive de mesures de contrôle

Précoce Tardive

Lucet et al. JHI 2007. Sagel et al. EID 2008

(75)

Quelques obstacles prévisibles

 Le responsable du service désigné pour héberger les ERG

Pourquoi moi ?

De toute façon, l’entérocoque

Ca n’est que de la colonisation

Et ca n’est pas grave même si il y a infection

 Communiquer sur ?

Pathogénie ERG

Risque de transmission au SARM

(76)

Quelques obstacles prévisibles

 Le responsable du service désigné pour héberger les ERG

Pourquoi moi ?

De toute façon, l’entérocoque

Ca n’est que de la colonisation

Et ca n’est pas grave même si il y a infection

 Communiquer sur

Pathogénie ERG

Risque de transmission au SARM

(77)

ERG : problématique

 Résistance acquise, inductible, transférable

 Aux USA:

Années 1990; forte progression ERG

25-30% en réanimation

2-3ème cause d’infection

Même évolution Hors USI,

décalage de quelques années

0 5 10 15 20 25 30

1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2003

USI NonUSI

(78)

ERG et mortalité

Impact de la résistance sur la mortalité

Méta-analyse

« Beaucoup d’études inadéquates, mais association des ERG avec plus forts taux de rechutes, de mortalité et coûts. »

Questions : facteurs de co-morbidité,

fréquence des colonisations, mortalité attribuable ?

Source Mortalité (%)

ERG ESG

36,6 13,6

70,0 30,0

32,6 6,5

MMWR, 1995

Edmond et al, CID, 1995 (bactériémies) Shay et al, JID, 1995

Salgado and Farr, ICHE, 2003

(79)

Transfert de résistance à S. aureus

 USA, 2001 – 2005 : 7 souches de S. aureus vanA

contexte de haute prévalence des ERG

Plusieurs cas: transfert plasmidique entre ERG et S.

aureus

21/10/2002 23/04/2004

Whitener CJ et al, 2004 ; Weigel LM et al, 2003 Tenover FC et al, 2004 Zhu W et al AAC 2008

(80)

ERG et référent en antibiothérapie

Recos de bon usage des ATB

Précautions d’utilisation des GP

Limitation C3G, IMP, imidazolés

Recos de traitement des ERG

Non indications

Molécules à employer si indications

2 exemples de recos

Lorraine: antibiolor.org

Nord-Pas de Calais: infectio-lille.com

(81)

ERG et référent en antibiothérapie

Dans l’immédiat, sont possibles:

Quinupristine/dalfopristine (synercid ®)

spectre limité à E. faecium

5-15% de résistance acquise

Que sur voie centrale

Linézolide

Emergence de souches R

Epidémie décrite (7 cas) d’ERG linézolide-R (Kainer et al. EID 2007)

Tigécycline

Peu documenté sur bactériémies

Daptomycine

Peu de nouveaux produits actifs en prévision …

Dalbavancine: OK sur Van B, médiocre sur Van A

Oritavancine

Bactériophages…. ?

(82)

Conclusion

Action précoce même avant identification d’un cas si circulation régionale de souches

Cellule de pré crise

Identification des secteurs dédiés

Patients ERG

Les contacts restant dans le secteur de découverte

Prévoir deshébergement /arret des admissions

Mise en place des équipes dédiées

Recommandations d'antibiothérapie

(83)
(84)

Diapos back up ERG

(85)

Recommandations en l’absence de cas groupés

Système de surveillance et d’alerte des CLIN à partir du laboratoire dans tous les ES

Si un cas:

Précautions contact, en chambre individuelle

Bionettoyage quotidien

Recherche portage: selles des patients « contact »

Information des soignants et du patient de son statut

Signalisation du portage lors des réadmissions

Hygiène des mains, notamment par SHA

Politique de restriction des antibiotiques

Avis du CTINILS 06/10/2005

(86)

Recommandations en présence de cas groupés (1)

Signalement externe des cas groupés

Envoi des souches dans laboratoire de référence

Prise en compte régionale de la gestion de l’épidémie

Limitation des transferts des patients colonisés ou infectés et information des établissements d’aval

Formation renforcée des personnels de transfert

Identification patients et services à risques

Dépistage à l’admission et 1/sem par écouvillon rectal

Recherche du portage dans les selles de patients « contact »

Signalisation des patients porteurs

Isolement des porteurs connus lors des réadmissions

Réduction du nombre d’admission des services touchés

Restreindre au maximum l’usage de certains ATB comme les glycopeptides, C3G, Imipénème et anti-anaérobies

Avis du CTINILS 06/10/2005

(87)

Recommandations en présence de cas groupés (2)

 Mesures de contrôle autour d’un cas

 Précautions standard + contact

 Bionettoyage quotidien de l’environnement

 Utilisation large des SHA

 Isolement en chambre individuelle ou

regroupement et sectorisation des patients

 Réorganisation des soins et sectorisation des personnels paramédicaux

Avis du CTINILS 06/10/2005

(88)

Fiche technique opérationnelle CTINILS décembre 2006

ALERTE

Bactério sur Cas Index vers EOHH

ETAPE 1 Évaluation de la situation dès le 1er jour

Isolement porteur (CONTACT) et signalisation BMR

ALERTER Direction et CAI

Arrêt du transfert du cas index et de ses contacts

Limiter les admissions

Enquête de portage fécal chez patients contacts

(89)

Fiche technique opérationnelle CTINILS décembre 2006

 ETAPE 2: Dans les 2 jours suivants

Liste contacts déjà transférés et lieu de transfert

Enquête de portage fécal autour de ces contacts

Recherche cas suspects anciens au labo

Renforcer Hygiene mains et SHA

Renforcer Bionettoyage

Etablir recos adaptées d’ATB

Signalement externe CCLIN et DDASS

(90)

Fiche technique opérationnelle CTINILS décembre 2006

ETAPE 3: Pendant l’épidémie en + des précautions standard et contact

Secteurs dédiés PORTEUR & CONTACT

personnel + secteur géographiques dédiés

Favoriser la sortie à domicile

Porteurs

Recherche SARM nasal

si + mupirocine nasale et chlorhexidine cutanée

Information du portage ERV au patient et médecin traitant

Contacts

Dépistage transversal hebdomadaire

Si 3 prélèvements hebdo négatifs: transfert possible

isolement et dépistage poursuivi tout au long de l’hospitalisation

Limitation de l’utilisation des antibiotiques

Liste à jour des porteurs et contacts sortis

isolement et dépistage si réadmissions

Envoi des souches au CNR (CHU de CAEN)

(91)

Conclusion

Nécessité d’une maîtrise de la diffusion des BMR associant (1)

Les microbiologistes

Praticiens à l’origine de l’identification des cas : ils reçoivent les prélèvements, identifient les souches, restituent les résultats

Une harmonisation des pratiques et des contrôles de qualité sont nécessaires pour pouvoir comparer des résultats

Les hygiénistes/épidémiologistes

Organisent la prise en charge des patients porteurs de BMR (circulation de l’information, mise en place des mesures complémentaires et suivi

épidémiologique)

Les cliniciens

Responsables de l’indication des prélèvements à des fins diagnostiques, de la prescription des mesures complémentaires et des traitements médicamenteux

Ils informent le patient porteur de BMR

(92)

Conclusion

Nécessité d’une maîtrise de la diffusion des BMR associant (2)

Les gestionnaires de risque et les Directions

En cas d’épidémie

De nécessité

De fermeture d’UF ou service

De communication avec l’extérieur

Les référents en antibiothérapie

Maîtrise de la pression de sélection

Bon usage des antibiotiques

Participation aux messages de prévention

(93)

Monnet et al. Infect Control Hosp Epidemiol 1998

Conclusion

Microbiologiste

Référent Hygiéniste

(94)

Pré-test

QCM 1

Parmi les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques (BMR) suivantes, laquelle ne nécessite pas de prescription de

mesures complémentaires (isolement) ?

1. Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)

2. Enterococcus faecium résistant à la vancomycine

3. Escherichia coli producteur de bétalactamase à spectre étendu (EBLSE)

4. Staphylococcus epidermidis résistant à la méticilline

5. Pseudomonas aerugiosa résistant à la ceftazidime

(95)

Pré-test

QCM 2

Quelles sont les deux BMR prioritaires dans le programme national de surveillance InVS – RAISIN ?

1. Staphylococcus aureus résistant à la méticilline

2. Enterococcus faecium résistant à la vancomycine

3. Escherichia coli producteur de bétalactamase à spectre étendu (EBLSE)

4. Acinetobacter baumanni résistant à la ticarcilline

5. Pseudomonas aerugiosa résistant à la ceftazidime

(96)

Pré-test

QCM 3

Quelles sont les deux indications du port d’un équipement (masque) de protection individuelle de type FFP1 ?

1. Suspicion ou cas avéré de tuberculose bacillifère contagieuse

2. Pneumopathie à SARM

3. Grippe

4. Varicelle si le soignant ou le visiteur n’est pas immunisé

5. Tuberculose multirésistante en période contagieuse

(97)

Pré-test

QCM 4

Dans le cadre de mesures complémentaires de type « air », le masque FF1 se porte ?

1. Au contact du patient

2. Au contact de l’environnement du patient

3. A l’entrée dans la chambre du patient

4. Avant de pénétrer dans la chambre du patient

(98)

Pré-test

QCM 5

Quel type de masque doit porter un patient tuberculeux bacillifère contagieux lors de ses déplacements hors de sa chambre ?

1. Masque médical (appelé aussi masque de soin ou masque chirurgical)

2. Masque FF1

3. Masque FFP2

4. Masque FFP3

5. Aucun masque

(99)

Pré-test

QCM 6

Quelles techniques d’hygiène des mains sont conformes après la réalisation d’un soin ou d’une visite dans une

chambre d’un patient présentant une infection à Clostridium difficile ?

1. Lavage simple

2. Lavage simple suivi d’une friction par un produit hydro-alcoolique (PHA)

3. Friction par un PHA

4. Lavage hygiénique

5. Désinfection chirurgicale des mains par friction de PHA

(100)

Pré-test

QCM 7

Quelle est l’indication de l’arrêt des mesures

complémentaires en cas d’infection à Clostridium difficile ?

1. A l’arrêt du traitement antibiotique

2. Lors l’absence de toxine sur une selle de contrôle

3. A l’arrêt de la diarrhée

4. 72 heures après l’arrêt de la diarrhée

5. 24 heures après l’arrêt de la diarrhée

(101)

Pré-test

QCM 8

Parmi les mesures suivantes, citez celles entrant dans le cadre des précautions standard

1. Port de gants en cas de contact avec des liquides biologiques

2. Port de gants en cas de contact avec l’environnement

3. Hygiène des mains avant et après un soin

4. Hygiène des mains après le retrait des gants

5. Port d’une surblouse en cas de contact avec des liquides biologiques

(102)

Pré-test

QCM 9

Quelles précautions doivent prendre les familles lors de la visite d’un patient en isolement pour infection urinaire à BMR dans un service de médecine ?

1. Port d’un masque médical

2. Port de gants

3. Port d’une surblouse

4. Aucune mesure

5. Hygiène des mains par friction hydro-alcoolique à l’entrée et la sortie de la chambre

(103)

Pré-test

QCM 10

Parmi les propositions suivantes concernant un patient en isolement pour portage urinaire de SARM, citez celles qui vous paraissent

exactes :

1. 30 à 40% des prélèvements d’environnement de la chambre sont positifs à SARM

2. Plus de 60% des blouses du personnel soignant ayant un contact avec le patient sont contaminés par le SARM

3. Plus de 40% des gants du personnel soignant n’ayant pas eu de contact direct avec le patient mais uniquement avec l’environnement sont

contaminés par le SARM

4. Le risque de transmission croisée est plus élevé en cas d’infection qu’en cas de colonisation

5. En cas de colonisation urinaire à SARM, le patient ne doit pas bénéficier de mesures complémentaires de type « contact »

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