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Etude comparative de l’hémoglobine, de l’hématocrite et de la vitesse de sédimentation dans le diagnostic de l’anémie chez les enfants de 0 à 10 ans à l’hôpital de zone de Ouidah (Cas de 251 enfants )

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

****

UNIVERSITÉ D’ABOMEY-CAL AVI

****

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CAL AVI

****

DEPARTEMENT GENIE DE BIOLOGIE HUMAIN

****

Option : Analyses biomédicales

****

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

Réalisé par Superviseur de stage :

Christine Agohoué KIMMANON Dr Adolphe TOPANOU Pharmacien biologiste et Industriel professeur assistant d’hématologie, de pharmacologie

et d’hémostase à l’UAC EPEC

Tuteur de stage : Félicien SOSSOU

Technicien au laboratoire de l’hôpital de zone de Ouidah

Année académique 2014-2015 8 ème promotion

Etude comparative de l’hémoglobine, de l’hématocrite et de la

vitesse de sédimentation dans le diagnostic de l’anémie chez les enfants de 0 à 10 ans à l’hôpital de zone de Ouidah

(Cas de 251 enfants )

Président du Jury Dr Joseph FLEMON Enseignent à la FSS/ UAC Membre du Jury

1-Dr Adolph TOPANOU Enseignent à EPAC /UAC 2-Dr Lordson DOSSEVI Enseignent à EPAC /UAC

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page i

REPUBLIQUE DU BENIN

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

***********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

**********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

**********

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE(GBH)

**********

OPTION: ANALYSES BIO- MEDICALES (ABM)

DIRECTEUR : Professeur Félicien AVLESSI

DIRECTEUR ADJOINT : Professeur clément BONOU

CHEF DE DEPARTEMENT : Docteur Casimir

AKPOVI

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page ii

LISTE DES ENSEIGNANTS DU DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE(GBH)

Année académique 2014-2015

I- ENSEIGNANTS PERMANENTS

N° Noms et Prénoms Matières enseignées 01 Feu ADISSODA Cyrille Anglais

02 AHOYO Théodora Angèle Microbiologie générale et médicale

03 ALITONOU Guy Chimie organique

04 AKPOVI D. Casimir Physiologie humaine et Biochimie 05 ANAGO Eugénie Biochimie métabolique et Biologie

moléculaire

06 ANAGONOU Silvère Education Physique et Sportive 07 ATCHADE Pascal Parasitologie générale et médicale 08 AVLESSI Félicien Chimie Générale

09 BANKOLE Honoré Bactériologie Appliquée 10 DOSSEVI Lordson Techniques Instrumentales

11 DOSSOU Cyriaque Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

12 DOUGNON Victorien Méthodologie de la recherche 13 HOUNSOSSOU Hubert Biostatistique et Anatomie 14 LOKO S. Frédéric Biochimie clinique

15 LOZES Evelyne Immunologie générale

16 SECLONDE Hospice Immuno-Hématologie et Transfusion Sanguine

17 SEGBO A. G. Julien Biologie Moléculaire 18 TOPANOU Adolphe Hématologie et Hémostase 19 YOVO K. S. Paulin Pharmacologie et Toxicologie

20 YANDJOU Gabriel Techniques d’Expression et Méthodes de Communication

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page iii

II- ENSEIGNANTS VACATAIRES

Noms et Prénoms Matières enseignées 01 ABLEY Sylvestre Déontologie médicale

02 ADOMOU Alain Physique

03 AGBANGLA Clément Génétique Moléculaire et génie génétique 04 AGOSSOU Gilles Législation du Travail

05 AKOGBETO Martin Entomologie Médicale 06 BINAZON Claude César Soins infirmiers

07 DARBOUX Raphael Histologie Appliquée 08 DESSSOUASSI Noël Biophysique

09 FOURN Léonard Santé publique 10 HOUNNON Hyppolite Mathématiques

11 MASLOKONON Vincent Histologie générale et Anatomo- pathologie

12 MONONTE Edmond Initiation à l’Information 13 SENOU Maximin Histologie générale

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page iv

DEDICACE

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page v

A tous les scientifiques qui concourent pour le bien être de la science, Merci !

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page vi

REMERCIEMENTS

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page vii

Nos sincères remerciements à : - A DIEU le père créateur,

A toi honneur, gloire et puissance éternel. Amen!

- A mon superviseur, Docteur Adolphe TOPANOU

Vous avez accepté sans réserve de diriger ce travail malgré toutes vos occupations.

Merci pour tout

- A mon tuteur, Félicien SOSSOU

Malgré vos contraintes professionnelles vous nous avez beaucoup aidés et guidés dans nos recherches.

Soyez en remercié

- A mon feu père séraphin KIMMANON et ma mère Irène BAKPE, Pour l’amour et tous les sacrifices consentis pour assurer mon éducation.

- A ma grande sœur ainée chérie, Fleur KIMMANON, Ce travail satisfaire toute ta confiance et couronne tes efforts.

- A mes autres frères et sœurs, Hervé, Isabelle et Christiane KIMMANON,

Pour votre soutien : Recevez ici l'expression de toute mon affection.

- A Francis TOMETIN,

Pour avoir manifesté ton affection à mon égard lors de ma formation et de la réalisation de ce travail. Merci

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page viii

- A ma fille Arolda et à mon garçon Fransnel Pour votre amour

- A tout le corps enseignant du département GBH Pour nous avoir assuré une formation de qualité.

- A tout le personnel du laboratoire de l’hôpital d’Ouidah Pour avoir contribué à la réalisation de ce travail

- Au Dr. Jean-Robert KLOTOE, Dr. Victorien DOUGNON et à Messieurs Hornel KOUDOPKON, Brice FANOU, Lauris FAH qui n’ont ménagé aucun effort pour nous soutenir durant notre formation.

Que l’Eternel veille sur vous.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page ix

HOMMAGES A NOS JUGES

A son Excellence Monsieur le Président du Jury

HOMMAGES

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page x

Cher président de jury, vous nous avez fait un grand honneur en acceptant de présider notre jury. Veuillez recevoir monsieur le président de jury l’expression de nos considérations distinguées.

Aux honorables membres de notre jury

Nous sommes très heureux de vous avoir dans notre jury.

Hommages respectueux.

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS EPAC : Ecole Polytechnique d'Abomey-Calavi

GBH : Génie de Biologie Humaine HZO : hôpital de zone de Ouidah

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page xi

Hb : Hémoglobine Hte : Hématocrite

Vs : vitesse de sédimentation VGM : Volume Globulaire Moyen

TCMH : Teneur Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine

CCMH : Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine EDTA :Tétracétate d’Ethylène Diéthyl Amine

OMS: Organisation Mondiale de la Santé FL: Fentolitre

Pg : Picogramme T/L : Tera par litre GR: Globule Rouge GB: Globule Blanc

g/dl: Gramme par décilitre

NFS: Numération Formule Sanguine

% : pourcentage

= :Egale

mm3 : Millimètre cube

LISTE DES TABLEAUX

Tableau : Classification morphologique des anémies 8

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page xii

LISTES DES FIGURES ET GRAPHIQUES

Figure 1 Répartition des patients suivant l’âge 22

Figure 2 Répartition des patients suivant le sexe. 22

Figure 3 Répartition des enfants anémiés suivant le taux de l’hémoglobine

23

Figure 4 Répartition des enfants anémiés suivant la valeur de l’hématocrite.

23

Figure 5 Répartition des enfants anémiés suivant la vitesse de sédimentation

23

Figure 6 Corrélation entre l’hémoglobine et l’hématocrite 24

Figure 7 Corrélation entre l’hémoglobine et la vitesse de sédimentation

25

Figure 8 Corrélation entre l’hématocrite et la vitesse de sédimentation

25

RESUME

L’anémie est la diminution de la masse d’hémoglobine circulante dans le sang.

Ce qui correspond en pratique à une diminution du taux d’hémoglobine au- dessous des valeurs de références de l’hémogramme. Dans le cadre du diagnostic biologique de l’anémie chez les enfants de 0 à 10 ans, nous avons

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page xiii

réalisé un travail de fin de formation au laboratoire de l’Hôpital de Zone de Ouidah portant sur 251 échantillons prélevés sur EDTA.

L’Objectif général de ce travail est de voir l’influence de la mesure de la vitesse de sédimentation dans le diagnostic de l’anémie chez les enfants de 0 à 10 ans à l’Hôpital de Zone de Ouidah. Pour atteindre cet objectif, nous avons réalisé le dosage de l’hémoglobine ; la détermination de l’hématocrite et de la vitesse de sédimentation sur les échantillons. Ensuite nous avons diagnostiqué les cas d’anémie en se référant aux valeurs de l’Hémoglobine ;de l’hématocrite d’une part et aux valeurs de la vitesse de sédimentationd’autre part.

D’après l’analyse, les résultats obtenus ont révélés que 89,24% des enfants sont anémiés en tenant compte de l’hémoglobine ; 75,70% anémiés selon l’hématocrite et 68,92% selon la vitesse de sédimentation. On constate donc que 13,54% des enfants reconnus anémiés suivant le taux d’hémoglobine apparaissent normaux suivant l’hématocrite. Ceci montre que le diagnostic de l’anémie suivant l’hématocrite seul n’est pas toujours fiable mais que l’hématocrite peut servir d’indice de contrôle à l’hémoglobine pour une certitude du résultat. Notons aussi que les 68,92% de cas anémiés sur la base de la vitesse de sédimentation montrent que l’anémie peut influencer la vitesse de sédimentation d’où la nécessité du dosage de l’hémoglobine pour un bon diagnostic biologique.

ABSTRAT

Anemia is the diminution of the concentration of haemoglobin in circulating blood.This underlines decreases of normal values giving by the hemogramm. In

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page xiv

a swop of biology diagnosis of anemia from children, we have led investigation on 251 samples of blood in EDTA test tube at HZO.

The general purpose of this work is to see the influence of sedimentation rate measuring in the diagnosis of anemia from the child from 0 to 10 olds at HZO.to reach this purpose; we have realized the dosage of hemoglobin; the determination of hematocritand the rate of sedimentation on samples. We have then diagnosed the cores of anemia basing on hemoglobin values; hematocrit and sedimentation rate values.

The analyses of results have shown that 89,24% of children have anemia based on hemoglobin; 75,70% based on hematocrit result and 68,92% according to sedimentation rate. We remark that 13,54% of children which have anemia according to hemoglobin result appear to be normal based on hematocrit results.

This show that the diagnosis of anemia following hematocrit is not always reliable but may be used like loading control to hemoglobin test for the accuracy of the result.

We have also noted that the 68,92% of anemia cases based on sedimentation rate show that the anemia may influence the necessity of hemoglobin dosage for a good biology diagnosis.

SOMMAIRE

INTRODUCTION

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page xv

PREMIERE PARTIE : SYNTHESE DE LITTERATURE

DEUXIEME PARTIE : CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE

TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET COMMENTAIRES

CONCLUSION

SUGGESTIONS

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES

TABLE DES MATIERES

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 1

INTRODUCTION

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 2

INTRODUCTION

L’anémie est un problème de santé relativement fréquent dans le monde et plus particulièrement dans les pays en voie de développement. Elle se caractérise biologiquement par la diminution de la masse d’hémoglobine circulante [1].Selon l’OMS, c’est la diminution du taux d’hémoglobine au- dessous des valeurs normales ; lesquelles valeurs varient en fonction de l’âge et du sexe de la personne [2].En effet, cette diminution du taux d’hémoglobine entraine une baisse parallèle du nombre de Globules Rouges et de l’hématocrite.

Elle peut aussi affecter la vitesse de sédimentation selon les études antérieures dans ce domaine [12]. Dans le but de déterminer l’interdépendance des paramètres qui entrent dans la confirmation du diagnostic de l’anémie, il nous a paru intéressant de choisir comme thème de rapport de stage : « Etude comparative de l’hémoglobine ; de l’hématocrite ; et de la vitesse de sédimentation dans le diagnostic de l’anémie chez les enfants de 0 à 10 ans à l’hôpital de zone de Ouidah ».

Les objectifs visés pour ce travail sont les suivants:

Objectif général :

Déterminer l’influence de la mesure de la vitesse de sédimentation dans le diagnostic de l’anémie chez les enfants à l’Hôpital de Zone de Ouidah.

Objectifs spécifiques :

- Diagnostiquer l’anémie à partir du dosage de l’hémoglobine et de la mesure de l’hématocrite chez les enfants à HZ0.

- Réaliser la vitesse de sédimentation chez tous ces enfants.

- Comparer les résultats du diagnostic de l’anémie par le taux d’hémoglobine, de l’hématocrite à ceux obtenus avec la vitesse de sédimentation.

Pour atteindre ces objectifs, nous adopterons le plan suivant :

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 3

- Première partie : Synthèses de littérature

- Deuxième partie : Cadre ; matériel et méthode de travail

- Troisième partie : Résultats des manipulations, leurs commentaires et notre discussion.

Enfin, nous achèverons notre étude par la conclusion et nos suggestions.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 4

SYNTHESE DE

LITTERATURE

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 5

1. SYNTHESE DE LITTERATURE 1-1- ANEMIE

1-1-1-Définitions

L'anémie se définit par une diminution de la masse des globules rouges ou de la concentration de l’hémoglobine circulante par rapport aux valeurs correspondant à l'âge de l'enfant.

L'organisation mondiale de la santé définit l'anémie par un taux d'hémoglobine inférieur à une valeur normale qui varie en fonction de l'âge et du sexe de la personne.

Selon BERNARD J., LEVY J-P., et al, l'anémie est la dilution du taux d'hémoglobine avec ou sans diminution du nombre de Globules rouges dans le sang [7].

Pour L. Mauvieux, une anémie est définie par la baisse du taux de l'hémoglobine du sang circulant par rapport à des valeurs normales obtenues à partir d'un échantillon le plus large possible de sujets sains et en tenant compte du sexe et de l'âge (se reporter aux valeurs normales de l'hémogramme). Parallèlement à cette baisse, on observe le plus souvent un abaissement du nombre de globules rouges ainsi que de l'hématocrite [1].

E. Le Gall., définit l'anémie par une diminution de la masse des globules rouges ou de la concentration de l'hémoglobine circulante par rapport aux valeurs correspondant à l'âge du patient. Ainsi, l'anémie peut être découverte soit à l'occasion d'une numération systématique, soit en raison de symptômes liés à l'anémie : pâleur de la peau et des muqueuses, asthénie, polypnée, tachycardie, céphalées, vertiges, bourdonnements d'oreilles, souffle systolique anorganique, troubles de la conscience [2].

De toutes ces différentes définitions nous pouvons retenir que l'anémie est la réduction de la concentration de l'hémoglobine dans le sang circulant. Cette réduction entraine souvent une baisse parallèle du nombre de globules rouges ainsi que de l'hématocrite.

1-1-2- Causes de l’anémie

Plusieurs situations peuvent donner lieu à une anémie.

- Une carence en fer.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 6

- Une carence en vitamines.

- Une maladie chronique ou une maladie de la moelle osseuse.

- Une maladie génétique, qui entraîne par exemple une destruction trop rapide des globules rouges.

- Une hémorragie, c’est-à-dire un écoulement de sang à l’extérieur des vaisseaux sanguins.

1-1-3-DIAGNOSTIC DE L’ANEMIE 1-1-3-1-DIAGNOSTIC CLINIQUE

L'anémie peut être suspectée sur les éléments cliniques du syndrome anémique : pâleur cutanéo-muqueuse, dyspnée d'effort, hypotension, tachycardie.

En situation aiguë (hémorragie, hémolyse intra-vasculaire), ce syndrome permet à lui seul de poser le diagnostic d'anémie. Les paramètres cliniques : pression artérielle, fréquence cardiaque, diurèse donneront des critères de gravité guidant la réanimation.

En situation chronique, par contre, les éléments du syndrome anémique peuvent être dissociés, voir absents en raison de l'adaptation de l'organisme à l'état d'anémie. Dans ce cas, les paramètres biologiques permettront le diagnostic d'anémie et en apprécieront la gravité.

1-1-3-2-DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE D'ANEMIE :

Les 2 paramètres essentiels pour poser le diagnostic d'anémie sont le taux d'hémoglobine et l'hématocrite. On parlera d'anémie pour :

� Un taux d'hémoglobine inférieur à 12 g/dl chez l'enfant

� Un taux d'hémoglobine inférieur à 14 g/dl chez le nouveau-né

Pour l'hématocrite, on peut retenir : 33% chez l'enfant et 44% chez le nouveau- né.

1-1-4-CLASSIFICATION DES ANEMIES

Les anémies peuvent être classées de plusieurs manières : 1-1-4-1-Suivant le degré des anémies

On distingue deux degrés d'anémie

- anémie modérée (Hb = 8-11 g/dl) : polypnée et tachycardie à l'effort, asthénie, pâleur

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 7

- anémie sévère (Hb< 7-8 g/dl) : polypnée et tachycardie permanentes, souffle systolique, œdèmes, céphalées, vertiges.

1-1-4-2- Suivant l'étiologie des anémies On peut distinguer les anémies dues:

- au paludisme ; - à la drépanocytose ;

- aux déficits en G6PD (Anémie hémolytique) ; - aux intoxications médicamenteuses;

- aux ictères ;

- aux déficiences immunitaires ;

- Les anémies nutritionnelles qui sont dues à une carence soit en fer, soit en vitamine B12 ou soit en acide folique. Ces carences résultent de la sous- alimentation et/ou de la malnutrition ;

- Les anémies post hémorragiques qui peuvent être chroniques ou aigues ; - Les anémies hémolytiques ;

- Les anémies par insuffisance médullaire ; - Les anémies d'origine infectieuses.

1-1-4-3- Suivant la morphologie des anémies

Au laboratoire, cette classification est plus utilisée. Elle est basée sur l'observation microscopique et les résultats de l'hémogramme. Elle repose sur la morphologie des Globules Rouges. On distingue :

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 8

Tableau I: Classification morphologique des anémies [4]

Types d'anémies Nature des constantes

Anémie normocytairenormochrome : VGM normal + CCMH normal

Anémie normocytaire hypochrome : VGM normal + CCMH abaissée

Anémie microcytaire normochrome : VGM abaissé + CCMH normal

Anémie microcytaire hypochrome : VGM abaissé + CCMH abaissée

Anémie macrocytaire normochrome : VGM élevé + CCMH normal

Anémie macrocytaire hypochrome : VGM élevé+ CCMH abaissée

1-2- LES PARAMETRES HEMATOLOGIQUES 1-2-1-L’Hémoglobine

L’hémoglobine(Hb), principal pigment du sang, assurant le transport de l’oxygène, est présente chez un très grand nombre d’animaux. L’hémoglobine est la protéine majoritaire des globules rouges. Elle transporte l’oxygène vers les cellules de l’organisme. Elle est composée d’une protéine (la globine) et d’un pigment (l’hème). C’est ce dernier qui donne la couleur rouge au sang. Il fixe le fer qui transporte l’oxygène des poumons vers les cellules. L’oxygène est nécessaire à la production d’énergie dans les cellules et permet aux organes d’accomplir leurs fonctions. Le pigment lié à l’oxygène prend une teinte rouge vermeil et circule dans les artères. L’hémoglobine transporte aussi le dioxyde de carbone (rebut de la combustion de l’oxygène) des cellules vers les poumons.

Elle devient alors rouge violacé et circule dans les veines.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 9

Plusieurs techniques permettent de doser l'hémoglobine. En effet dans les laboratoires équipés, l'hémoglobine est dosée par la méthode colorimétrique à la cyanméthémoglobine nécessitant l'utilisation de spectrophotomètre ou d'hémoglobinomètre. Par contre, dans les laboratoires peu équipés ne disposant pas de spectrophotomètre ni d'hémoglobinomètre, on a recours aux méthodes classiques tels que la méthode de tallquist [10].

Valeurs normales : [9]

Homme : 14 à 18g/dl Femme : 12 à 16g/dl Enfants : 12 à 14g/dl

Nouveau-né : 14 à 27g/dl 1-2-2-L'Hématocrite

L'hématocrite est la proportion de Globule Rouges par rapport au volume total du sang. Elle permet de rechercher une hémoconcentration ou une anémie. La mesure de l'hématocrite permet d'apprécier la proportion de Globule Rouges par rapport à celle du plasma].Ce rapport donne donc en pourcentage le volume total occupe par les globules rouges par rapport a un volume donne de sang total.

La méthode du Macro-reconnait deux méthodes de mesure Hématocrite et celle du micro-hématocrite [10].

Celle la plus utilisée est la méthode du micro-hématocrite.

L'un des avantages de cette méthode est sa simplicité technique, en particulier lorsqu'elle s'applique aux petits échantillons de sang obtenu par ponction cutanée [10]. En moyenne, les valeurs de l'hématocrite équivalent à peu près à trois fois le taux de l'hémoglobine [13].

Le taux de l’hématocrite (Hte) est obtenu par la formule :

En pratique, on utilise deux micros tubes pour un même échantillon.

L’hématocrite dans ce cas est la moyenne des deux valeurs

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 10

1-2-3- La Vitesse de sédimentation 1-2-3-1-Définition

03 .

La vitesse de sédimentation fait partie des examens de routine, elle correspond à la vitesse nécessaire aux cellules sanguines pour sédimenter et se déposer au fond d'un tube à essai. La vitesse de sédimentation mesure la propension naturelle des globules rouges à précipiter in vitro dans du plasma lorsque le sang est rendu incoagulable. Elle procède de l’action de la gravitation et des forces électrostatiques. Les érythrocytes ont des charges électrostatiques de surface négative (potentiel zêta) et se repoussent les uns des autres. Beaucoup de protéines sont chargées positivement et neutralisent-les charges de surface des érythrocytes, entrainant alors une réduction des forces répulsives et la formation des rouleaux.

Ces protéines sont généralement le fibrinogène et certaines globulines (α, β, γ-globulines). En revanche, une diminution pathologique du taux de fibrinogène ou

Artificiellement par défibrination in vitro en diminue le résultat. Parmi les nombreux

Facteurs qui conditionnent cette vitesse nous avons :

Le nombre de globules rouges (anémies, polyglobulie) et leur volume.

Le taux de fibrinogène et de certaines protéines (α et γ-globulines).

La viscosité du plasma.

La température [6].

1-2-3-2- Valeurs de référence : - VS à la 1ère heure

Selon l’OMS, la valeur normale est de 1 à 10 mm/h chez l’homme, et de 3 à 14 mm/h chez la femme. Une VS supérieure a 30 mm a la première heure est considérée anormale [8].

- VS à la 2ème heure

La vitesse de sédimentation à la 2ème heure doit être inférieure à 20 mm.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 11

1-2-3-3-Relation entre la vitesse de sédimentation et certaines maladies La vitesse de sédimentation érythrocytaire est un test simple mais qui est le reflet d'un trop grand nombre de processus métaboliques différents que pour apporter isolement des informations sensibles et spécifiques. Il s'agit d'un test à interpréter avec prudence, l'évolution de la VS ayant davantage d'intérêt qu'une mesure isolée.

La VS est augmentée en cas de syndrome inflammatoire. Parmi les protéines de la réaction inflammatoire, c'est le fibrinogène qui suit le plus fidèlement l'évolution de la VS.

La VS est modifiée par d'autres conditions que l'inflammation:

- elle est diminuée en cas de polyglobulie.

- elle est augmentée en cas d'anémie et de para protéinémie (Macroglobulinémie, myélome multiple) [8].

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 12

CADRE, MATERIEL

ET METHODE

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 13

2- CADRE ; MATERIEL ET METHODES DE TRAVAIL 2-1- CADRE DE STAGE

Le stage a eu lieu au laboratoire de l’Hôpital de Zone de Ouidah sur une période de 3 mois allant du 18 Mai au 21 Aout 2015.

2-1-1-Situation géographique de l’hôpital

L’hôpital de zone de Ouidah est situé à deux (2) kilomètre de la voie inter-état Cotonou-Lomé sur l’itinéraire Gbèna-Tokpadomè, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ouidah. L’HZO a été inauguré en 2002 par Dr Céline KANDISSOUNON, ministre de la santé et s’est réellement mis en service le 23 Aout 2003.

2-1-2- Présentation de L’Hôpital

Actuellement dirigé par Mme Reine – Solange TAUZES BIDE, l’Hôpital de zone de Ouidah comporte deux (2) blocs : le bloc administratif pour l’Hôpital et le bloc médico-technique.

2-1-2-1- Le bloc administratif Il s’agit de:

- Le service des affaires Administratives ; - Le service des affaires financières ; - Le Secrétariat ;

- Le conseil de gestion ; - Le comité de direction ;

- Les commissions médico-techniques.

2-1-2-2- Le bloc médico-technique Ce bloc comporte les entités suivantes :

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 14

- Un service de médecine ; - Un service d’ophtalmologie ; - Un service de pédiatrie ;

- Un service d’imagerie médicale (Radiologie et d’échographie) ; - Un service d’urgence ;

- Un service d de stomatologie ;

- Un service de gynécologie-obstétrique ; - Un service de chirurgie ;

- Un service de kinésithérapie (Rééducation fonctionnelle) ; - Une morgue ;

- Un laboratoire d’Analyses Biomédicales ; - Une banque de sang ;

- Une pharmacie ; - L’unité d’ORL ;

- L’unité de cardiologie ;

Nous avons effectué notre stage dans le laboratoire d’analyses biomédicales.

2-1-3- Situation et présentation du service de laboratoire

Le laboratoire d’analyses biomédicales est situé en face du service des urgences à environ 50métres de l’entrée principale de l’Hôpital. Il comporte :

- Une salle de garde ;

- Une salle de prélèvement ; - Une banque de sang ; - Une salle de manipulation ;

- Une salle de stockage de matériel ;

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 15

2-1-3-1- Fonctionnement du laboratoire

Le laboratoire est dirigé par Mme HOUNYOVI DJOSSOU AMOUSSOU Judith en collaboration avec 6 autres techniciens et une aide-soignante.

L’organisation du laboratoire est telle que le technicien qui fait la garde se repose pendant 48h avant de refaire une permanence le jour de sa prochaine garde. Les autres techniciens qui ne font par la garde viennent les jours ouvrables de 08h à 16h et poursuivent les prélèvements effectués par celui qui fait la garde.

2-1-4- Activités au sein du laboratoire 2-1-4-1- Les prélèvements

Les prélèvements se font tous les jours ouvrables de 8h à 10h mais toute fois en urgence le laboratoire reçoit ou fait les prélèvements à n’importe qu’elle heure.

Apres les prélèvements, les échantillons sont répartis sur les différentes paillasses dans la salle de manipulation ou s’effectuent les différentes analyses.

2-1-4-2- les différentes sections du laboratoire

Biochimie

Les paramètres sont dosés à l’aide du sérum sur cette paillasse. Pour ce fait les échantillons destinés à la biochimie sont centrifugés afin d’obtenir le sérum.

Les paramètres biochimiques dosés sont : Glycémie

Azotémie Créatinémie Transaminases Cholestérols

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 16

Magnésémie Calcémie

Sérologie

Les examens effectués sont : CRP

TPHA VDRL SDW AgHBS AgHVC VIH

Hématologie, Immuno-Hématologie, Parasitologie et Bactériologie Les examens effectués sont :

Numération Formule Sanguine(NFS) Test d’EMMEL

TS et TC GR-Rh

La vitesse de sédimentation AKOP

GE/DP ECBU ECB-LCR

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2-2- MATERIEL 2-2-1- Matériel Biologique

Comme matériel, nous avions utilisé : Portoir ;

Marqueur Tube EDTA

Echantillons de sang veineux prélevés sur EDTA ; Micro tubes à hématocrite (NRIS)

Pâte à modeler

Spectrophotomètre (ERBA Chem 5V3) Micropipettes

Tube à essai de 10ml Papier absorbant Réactif de Drabkin

Centrifugeuse à hématocrite (SIGMA 1-15) Echelle spéciale de lecture (abaque).

Pipette de westergreen (gradué de 0 à 200mm) Poire en caoutchouc ; cône ;

Support pour les pipettes de Westergreen ; Minuterie ou chronomètre ;

2-3- METHODE D’ETUDE 2-3-1- Type d’étude

Il s’agit d’une étude prospective visant une analyse effectuée à l’Hôpital de Zone de Ouidah.

2-3-2- Population d’Etude 2-3-2-1- Echantillonnage

Cette étude prend en compte les enfants de 0 à 10 ans reçus à l’Hôpital de Zone de Ouidah pendant la période de notre étude.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 18

2-3-2-2- Critère d’Inclusion Pour être inclus, il faut :

- Avoir entre 0 et 10 ans

- Avoir été consulté dans l’un des services de l’HZO

- Avoir un bulletin d’examen portant la mention des examens tels que : NFS ; hémoglobine ; hématocrite ;

- Avoir honoré les frais d’analyses ;

Sur cette base 251 échantillons sont pris en compte.

2-3-2-3- Critère d’exclusion Pour être exclus il faut : - être âgé de plus de 10ans.

- ne pas avoir sur son bulletin d’analyse les examens si après : NFS, Hb, Hte

2-3-3- Mode Opératoire

2-3-3-1- Phase Pré-analytique

Cette phase regroupe les préalables à la manipulation des différents examens de notre étude. Elle consiste à :

- porter une blouse blanche et propre ; - laver les mains ;

- porter les Gants ;

- nettoyer le lieu de travail ;

- disposer les tubes sous vide contenant l’EDTA et sur un portoir en les identifiant par le nom et le prénom du patient et l’enregistré dans le cahier de paillasse ;

- réaliser le prélèvement sanguin

- étiqueter et enregistrer dans le registre les échantillons suivant l’ordre des numéros du jour

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 19

2-3-3-2- Phase Analytique

Cette phase consiste à la réalisation des différents examens de l’étude ci- après : le dosage de l’hémoglobine ; de l’hématocrite et de la détermination de la vitesse de sédimentation.

Dosage de l’Hémoglobine

Il existe plusieurs méthodes de dosage mais celle utilisée dans le cadre de notre étude est la méthode à la cyanméthémoglobine. Elle consiste à :

- Disposer les tubes bien numérotés dans cet ordre : blanc réactif ; standard ; les échantillons puis le control.

- Prélever à l’aide de la poire 5ml de Drabkin dans un tube à essai bien propre.

- Prélever soigneusement 20µl de sang avec la micropipette - Bien essuyer l’extérieur du cône

- Ajouter le sang prélevé au réactif et bien mélangé - Homogénéiser et laisser reposer pendant 10min - Passer au spectrophotomètre

- Allumer et attendre 3min

- Rincer le spectrophotomètre par aspiration d’eau distillée pendant quelque minute.

- Faire la lecture à 540nm

Détermination de l’Hématocrite

La mesure de l’hématocrite s’effectue par la méthode de centrifugation du micro-hématocrite. Elle consiste à :

- Bien mélanger le sang prélevé sur anticoagulant

- Plonger l’une des extrémités du microtube dans l’échantillon de sang et incliner suffisamment le tube pour permettre au sang de monter par capillarité

- Laisser remplir le microtube et nettoyer son extrémité avec du papier absorbant

- Boucher l’autre extrémité du microtube avec la pâte à modeler

(36)

Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 20

- Disposer les tubes dans les rainures numérotées du plateau de la centrifugeuse, les extrémités scellées étant en contact avec le pourtour intérieur du plateau

- Equilibrer le plateau (microtubes disposés de manière diamétralement opposée)

- Fermer le couvercle du plateau (mais sans trop viser), puis le couvercle de la centrifugeuse

- Centrifuger pendant 5min à 1200 tours /min

- Lire directement la valeur de l’hématocrite sur l’échelle spéciale de lecture

Mesure de la Vitesse de Sédimentation

- Bien homogénéiser le sang prélevé sur tube EDTAK3 et mélangé ensuite au citrate ou le sang directement prélever sur tube contenant du citrate trisodique à 3,8%

- Aspirer à l’aide d’une poire adapter à la pipette de Westergreen le sang jusqu’à la graduation 0

- Essuyer le revers de la pipette

- Vérifier la présence de bulles d’air dans la pipette

- La base du support étant horizontal, fixer la pipette verticalement au support

- Régler la minuterie et attendre une heure pour la lecture

- Noter la hauteur de la couche de plasma en mm à partir du zéro du haut de la pipette vers le bas.

2-3-3-3- Phase post-Analytique

La phase post analytique qui consiste à inscrire les résultats dans le cahier de paillasse.

2-3-4- TRAITEMENT STATISTIQUE DES DONNEES

Les données ont été traitées avec les logiciels EpiData et Stata/SE11.0 avec l’apport du logiciel Excel pour le tracé des graphiques.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 21

1- RESULTATS

RESULTATS ET

DISCUSSION

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 22

1-1- Présentation de la population d’étude

Figure 1: Répartition des patients suivant l’âge.

En comparant les tranches d’âges, la population la plus représentée est comprise entre 3 et 5 ans avec un pourcentage de 41,43%.

Figure 2: Répartition des patients suivant le sexe.

L’analyse de ce graphique montre que les garçons représentent 51,38 % de l’échantillon contre 48,62% pour les filles.

1-2- Présentation des résultats

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

40,00%

45,00%

[ 0 ; 3 [ [ 3 ; 6 [ [ 6 ; 9 [ [ 9 ; 11 [ 33,07%

41,43%

20,32%

5,18%

47,00%

47,50%

48,00%

48,50%

49,00%

49,50%

50,00%

50,50%

51,00%

51,50%

Masculin Féminin

51,38%

48,62%

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 23

Figure 3 : Répartition des patients suivant le taux de l’hémoglobine.

En se basant sur les valeurs de l’hémoglobine, le diagramme nous montre que 89,24% des enfants de notre population d’étude sont anémiés.

Figure4 : Répartition des patients suivant la valeur de l’hématocrite.

Le graphique montre qu’en considérant les valeurs du taux de l’hématocrite 75,70% des enfants sont anémiés.

89,24%

10,76%

Anémiés Non Anémiés

75,70%

24,30%

Anémiés Non Anémiés

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 24

Figure5 : Répartition des patients suivant la vitesse de sédimentation

L’analyse de ce graphique, révèle que 68,92% des enfants de notre population d’étude sont anémiées.

Figure 6: Corrélation entre l’hémoglobine et l’hématocrite

Il existe une forte corrélation positive entre le taux d’hémoglobine et le taux d’hématocrite avec R2 .

31,08%

68,92% Normal

Anormal

10.0020.0030.0040.0050.0060.00

Taux d'hématocrite

0.00 5.00 10.00 15.00

Taux d'hémoglobine

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 25

Figure 7: Corrélation entre l’hémoglobine et la vitesse de sédimentation Nous notons une corrélation négative entre le taux d’hémoglobine et la vitesse de sédimentation avec R2 = -0,79

Figure 8 : Corrélation entre l’hématocrite et la vitesse de sédimentation Il existe une corrélation négative entre le taux d’hématocrite et la vitesse de sédimentation avec R2 = -0,80

050100150200

Vitesse dedimentation

0.00 5.00 10.00 15.00

Taux d'hémoglobine

10.0020.0030.0040.0050.0060.00

Taux d'hématocrite

0 50 100 150 200

Vitesse de sédimentation

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 26

2- DISCUSSION

L’anémie est un problème de santé présent dans le monde entier et plus particulièrement dans les pays en voie de développement comme le Bénin. Dans le but de son diagnostic qui savait important chez l’enfant, nous avons mené une étude comparative des résultats de la mesure de la vitesse de sédimentation, du taux de l’hémoglobine et de la valeur de l’hématocrite. Cette étude réalisée au service du laboratoire de l’Hôpital de Zone de Ouidah a porté sur 251 enfants de 0 à 10 ans dont 48,62% sont de sexe féminin et 51,38% de sexe masculin. Dans notre série de population la tranche d’âge la plus représentée est celle des enfants âgés de à 5 ans avec un pourcentage de 81,27%. Ces résultats sont confirmés par de nombreuses études réalisées sur l’anémie chez les enfants au Bénin et dans la sous-région APLOGAN et AHOUANNOU en 2012, LINGA 2014 au Benin [13].

D’Après le travail effectué, on révèle en considérant les valeurs de l’hémoglobine d’une part 89,24% d’enfants anémiés contre 75,70% d’enfants anémiés en considérant l’hématocrite. Ceci est confirmé d’après l’étude de GNANCADJA et DENOU en 2001 qu’il existe en république du Bénin une forte corrélation entre l’hémoglobine et l’hématocrite qui évalue l'hématocrite à sensiblement trois (3) fois le taux d'hémoglobine [10] [11]

On note une différence de 13,54% d’enfants non reconnus anémiés selon l’hématocrite. Par comparaison on souligne que malgré qu’il y est une forte corrélation entre l’hémoglobine et l’hématocrite qu’il n’est pas toujours fiable de diagnostiquer l’anémie suivant l’hématocrite seul. Ces résultats sont en accord avec ceux de l’étude effectué par PATINVOH en 2010 [15].

D’après les résultats nous avons eu 68,92% enfants anémiés en se basant d’autre part sur les valeurs de la vitesse de sédimentation. L’étude des corrélations entre la vitesse de sédimentation et les deux autres paramètres nous

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 27

montre qu’il y a une corrélation négative insignifiante entre ces paramètres. Ces résultats sont différents de ceux trouvés par AHOUADO et WOROU en 2013 au CNHU sur une étude similaire sur les femmes enceintes qui prouve qu’il y est une faible corrélation entre la vitesse de sédimentation ; l’hémoglobine et l’hématocrite. Cette différence est notre avis due au fait que les études ne sont pas faites sur un même type de population.

Par ailleurs, on conclut que la vitesse de sédimentation peut être influencée par l’anémie mais qu’on ne peut se baser sur cette dernière pour diagnostiquer l’anémie. Les résultats de l’échantillonnage d’une étude plus approfondie pourraient percevoir d’autres contours éventuels.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 28

CONCLUSION

CONCLUSION

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Au terme de notre travail intitulé : «étude comparative de l’hémoglobine ; de l’hématocrite et de la vitesse de sédimentation chez les enfants de 0 à 10 ans à l’Hôpital de Zone de Ouidah», nous avons conclu :

Que l’anémie chez l’enfant est une affection fréquente en pratique hospitalière.

Qu’un examen clinique soigneux est essentiel et que l’hémogramme reste l’examen de routine pour le diagnostic de l’anémie chez l’enfant.

Qu’il ressort de notre étude que la tranche d’âge la plus touchée par l’anémie est de 3 à 5 ans avec une proportion de 41,43% ;

Qu’en considérant le taux d’hémoglobine, 89,24% d’enfants sont anémiés ;

75,70% d’enfants sont anémiés suivant l’hématocrite et 68,92% le sont suivant la vitesse de sédimentation.

Nous notons qu’il existe une forte corrélation positive entre l’hémoglobine et l’hématocrite et une corrélation négative entre la vitesse de sédimentation et ces deux derniers paramètres.

Il ressort donc de tout ça que la méthode appropriée pour le diagnostic de l’anémie chez l’enfant est le dosage de l’hémoglobine mais on peut associer la détermination de l’hématocrite pour servir d’indice de control.

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 30

SUGGESTIONS

SUGGESTIONS

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Nous suggérons :

 Aux autorités du ministère de la sante

- De renforcer la campagne de lutte contre les facteurs responsables de l’anémie en particulier le paludisme ;

- D’encourager l’utilisation des moustiquaires imprégnées aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes.

 Aux techniciens de laboratoire

- Que le dosage de l’hémoglobine constitue la méthode appropriée pour un bon diagnostic de l’anémie

- De respecter les procédures de dosage de l'hémoglobine pour un résultat fiable

 Aux autorités de l’EPAC (notamment celles du Département du Génie de Biologie Humaine), d’augmenter la durée de stage pour permettre aux étudiants demieux parfaire leurs connaissances théoriques et pratiques

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 32

1-M. OSSENI, «La drépanocytose», Mémoire VCL, (1991), 3,12 pp.

REFERENCES

BIBLIOGRAPIQUES

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 33

2-Evaluation du dosage de l’hémoglobine,«Revue Française des laboratoires», édition Médicale n°308, France(1998) 27-29pp.

3-Pascal DIEUSAERT, «guide pratique des analyses médicales», Malvine édition, Paris(2005),1540p.

4-Dr P LAHARRAGUE., « Anémies par carence martiale » (Laboratoire d'Hématologie)

5-L. Mauvieux« Introduction à l'étude des anémies »,Université Louis Pasteur , (2005/2006)- Faculté de Médecine - DCEM3 - Module 17 - Maladies du Sang et Transfusion

6-BERNARD J., LEVY J-P., et al. « Hématologie » 9ème édition MASSON Paris 1998 : 63p

7-Pr Marc Zandecki., « Hématologie biologique » Faculté de Médecine - CHU 49000 Angers France

8-E. Le Gall., « Anémies du nourrisson et du grand enfant »

Institut Mère-Enfant, annexe pédiatrique, Hôpital sud, BP 56129, 35056 Rennes Cedex 2

9-TOPANOU A et KLOTOE J R., « Guide des travaux pratiques d'hématologie » UAC/ EPAC/ABM, Bénin 2015

10-http://WWW.google.co.id consulté le 13 Juin 2015

11-GODJO C., ODA A., « Comparaison de trois méthodes biologiques de diagnostic de l'anémie chez les enfants de 2 mois à 59 mois dans le service pédiatrique du centre hospitalier départemental du Zou » Mémoire de fin d'étude EPAC/ABM 2003 :82p

(50)

Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 34

12-TOPANOU A., « cours théorique et pratique d'hématologie » UAC/

EPAC/ABM, Bénin 2O13-2O14

13-APLOGAN A., WILKINS K., KARSA T. Paludisme et anémie chez les enfants de 0 à 12ans à AFAGNAN au Togo. 1992. 6-12p

14-Baudon D., Galaup hospitalier au Burkina Faso (Afrique de l'Ouest). Héd.

Trop. Janvier Hars 1988, Volume 48, n° B., Ouedraogo L., Gazin P. Une étude de la morbidité palustre en milieu 1.

15- Patinvoh MTN. "Importance de l’hémoglobine et de l’hémoglobine dans le diagnostic des anémies à la clinique d’Akpakpa, 2010, Mémoire de fin d’étude EPAC/ABM, 41p

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ANNEXES

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Examens complémentaires Hémogramme

Réticulocytes : une anémie régénérative (réticulocytes > 100 G/l) indique une origine périphérique comme une spoliation ou une hémolyse. Des réticulocytes

< 50 G/l en présence d'anémie signifient une origine centrale (carentielle, aplasie médullaire ou érythroïde).

Leucocytes et thrombocytes : une diminution des leucocytes et des thrombocytes avec la présence d'anémie sans augmentation des réticulocytes indique une perturbation au niveau de la cellule souche (anémie aplastique, myélodysplasie ou infiltration de la moelle). Une anémie avec une thrombopénie (et réticulocytose) peut signifier un mécanisme auto-immun (complication de syndrome lymphoprolifératif ou collagénose) ou une microangiopathie.

Frottis du sang périphérique: l'examen des GR sur le frottis sanguin aide fortement au diagnostic pour l'anémie ferriprive (anisocytose se manifestant plus précocement que la microcytose et la diminution de MCHC), plusieurs hémoglobinopathies (thalassémie, drépanocytose) et les anomalies de la membrane érythrocytaire (sphérocytose, ovalocytose, elliptocytose). La présence de neutrophiles hyperségmentés est plus sensible que le MCV pour détecter une carence en acide folique ou vitamine B12, car la macrocytose peut être masquée par une thalassémie ou une carence en fer surajoutées.

Tests sériques

Ferritine

C'est le meilleur test sanguin pour l'estimation des réserves en fer en raison de la haute sensibilité et spécificité. La ferritine baisse avant le MCV ou l'Hb. La ferritine augmente dans les maladies inflammatoires aiguës ou chroniques, dans certains cancers et dans les maladies hépatiques. D'une manière générale une valeur< 20 jtg/l est diagnostique d'une carence en fer et une valeur de ferritine >

200 jtg/l exclut une carence martiale.

Fer et la saturation de la transferrine :

Le fer a une variation circadienne pouvant atteindre jusqu'à 30% de la valeur de base. Pour cette raison le dosage du fer est un examen non utile pour le diagnostic de la carence en fer. L'indice de saturation de la transferrine diminue dans l'anémie ferriprive. La transferrine et le fer diminuent dans les états inflammatoires chroniques, les cancers et les hépathopathies. La transferrine augmente en cas de grossesse et lors de l'utilisation de contraception orale. Pour diagnostiquer une carence en fer, le dosage de la ferritine suffit. Il n'est

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recommandé de doser le fer et la transferrine qu'en présence d'un état inflammatoire surajouté.

Récepteurs solubles de la transferrine (sTfR)

Le sTfRest une forme tronquée du récepteur membranaire qui se trouve à la surface de toutes les cellules (sauf les globules rouges matures). Compte tenu de leurs abondances sur les précurseurs érythroïdes, l'érythropoïèse est l'élément déterminant le plus important des valeurs de sTfR. Ainsi les taux seront abaissés par exemple en cas d'insuffisance rénale chronique, d'aplasie médullaire et, à l'inverse, des taux élevés seront observés en cas d'hémolyse, de polyglobulie. Le nombre de récepteurs à la surface des cellules dépend de l'accessibilité au fer : un déficit en fer induisant une synthèse des récepteurs, et un excès de fer réduisant ce nombre.

Le plus grand nombre se trouve à la surface des précurseurs érythroïdes médullaires. Le taux ne varie pas en fonction du sexe et de l'âge chez l'adulte.

L'intérêt de cette mesure réside dans le fait qu'elle permet, dans les cas difficiles associant un état inflammatoire et une anémie, de déterminer s'il y a réellement une carence martiale surajoutée (auquel cas la valeur du sTfRsera élevée). Le dosage permet aussi de diagnostiquer une carence martiale latente avant que l'anémie s'installe. En cas d'insuffisance rénale associée à une carence en fer, la valeur n'est pas interprétable.

Coloration de fer dans l'aspiration médullaire

Ce test, qui n'est pas recommandé en cas de suspicion de carence martiale isolée, est le plus spécifique et le plus sensible pour le diagnostic de la carence martiale.

Dosage de la vitamine B12 sérique

L'intervalle normal est de 135-700 pmol/l. Le taux de vitamine B12 est à corréler avec la clinique. La B12 est faussement normale ou augmentée dans les syndromes myéloprolifératifs, les maladies hépatiques, une pullulation bactérienne intestinale, et en cas de carence congénitale de transcobalamine II.

La B12 est faussement diminuée (normalisation après correction de la cause initiale) dans la carence en acide folique, grossesse, prise de contraception orale et myélome multiple. Dans les cas douteux, on peut confirmer le diagnostic en mesurant les précurseurs de B12 (acide méthylmalonique et homocysteïne).

Dosage de l'acide folique

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Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 38

L'acide folique, varie rapidement en fonction du contenu alimentaire, augmente transitoirement dans la consommation d'alcool et dans la carence en B12. La sensibilité et la spécificité de cette mesure sont donc limitées. L'acide folique érythrocytaire est moins sensible aux variations alimentaires mais reste peu sensible et spécifique en cas de déficit en B12, chez les personnes alcooliques ou pendant la grossesse. En cas d'hémolyse, ce taux est faussement augmenté.

Dosage des précurseurs : acide méthylmalonique (MMA) et homocysteine (Hcy)

Dans la carence en B12, le MMA et l'Hcy augmentent dans 86% et 85%

respectivement. Dans la carence en acide folique, uniquement l'Hcy est augmenté. Les taux de MMA et Hcy sont altérés avant le MCV, l'Hb ou les taux de B12 et folate. Il pourrait alors s'agir d'une carence subclinique. En pratique le dosage de MMA dans les urines est quelques fois utile si la valeur de B12 est à la limite inférieure de la norme.

Anticorps anti-cellules pariétales gastriques et anti-facteur intrinsèque (FI) Les Ac anti-cellules pariétales gastriques ne sont pas spécifiques (50% positifs dans la maladie de Biermer, 3-10% positifs chez des sujets normaux et dans des maladies endocriniennes et auto-immunes). L'Ac anti-FI est spécifique mais peu sensible (60% positifs dans la maladie de Biermer).

Test de Schilling

Ce test permet de distinguer l'anémie de Biermer de la malabsorption.

L'indication à effectuer ce test est la confirmation d'une anémie de Biermer en cas d'Ac négatifs en raison des risques neurologiques et de cancer gastrique à long terme. Le test se fait en deux étapes [étape1 : donner une dose (05,-1 jig) de B12 marquée au Cobalt 57* per os après avoir donné une forte

dose de B12 non marquée en injection (1000 jig)]. La B12 marquée est dosée dans les urines de 24 h. Si la quantité excrétée est < 7% de celle administrée, le test est répété (étape 2) avec l'ingestion de B12 marquée au Cobalt 57* et le facteur intrinsèque. Si l'excrétion de la B12 marquée augmente, le diagnostic d'anémie de Biermer est posé.

Bilan hémolytique (bilirubine, LDH, haptoglobine, test de Coombs, Hb libre) Le bilan est indiqué quand il y a une suspicion de destruction accélérée des GR (anémie hyperégénérative sans notion de spoliation). Les tests de Coombs direct

(55)

Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 39

et indirect sont utiles pour détecter des anticorps fixés sur la membrane ou circulants. Les causes d'une hémolyse à test de Coombs négatif sont les anomalies de la membrane des GR (sphérocytose), les hémoglobinopathies, les enzymopathies, l'hémoglobinurie paroxystique nocturne (PNH) et les microangiopathies (purpura thrombotiques thrombocytopénique). Le Coombs positif signifie une hémolyse auto-immune à anticorps chauds (extravasculaire) ou une hémolyse à anticorps froids (intravasculaire). L'hémolyse extravasculaire est observée au cours d'une leucémie lymphocytaire chronique, lymphome, infection bactérienne, une maladie auto-immune. Elle peut être idiopathique.

L'hémolyse intravasculaire survient lors des infections virales chez les enfants et les adultes ou des infections à Mycoplasmapneumoniae, lors de syndromes lymphoprolifératifs (LLC, Lymphome) ; elle peut aussi rester d'origine inconnue. Dans les cas d'hémolyse intravasculaire la LDH est plus fortement augmentée que dans l'hémolyse extravasculaire. L'hémoglobine libre est aussi plus élevée dans l'hémolyse extravasculaire. Dans ce cas, l'haptoglobine est fortement diminuée ou absente.

Etudes des hémoglobines

La recherche d'une hémoglobinopathie dans les populations à risque (méditerranéens, africains et asiatiques) par électrophorèse d'hémoglobine, le dosage de HbF, HbA et éventuellement la recherche génétique de l'á-thalassémie ne doit pas s'effectuer avant d'avoir exclu une anémie ferriprive, qui est la cause la plus fréquente de l'anémie microcytaire.

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TABLES DES MATIERES

Liste des enseignants……….ii

Dédicace………...iv

Remerciements……….vi

Hommages………....ix

Liste des abréviations….………..xi

Liste des tableaux et des schémas………...xii

Résumé………...xiii

Abstract………...xiv

Sommaire……….xv

Introduction……….………..…1

Première partie : Synthèse de littérature………4

1-1-Anémie……….………..….5

1-1-1-Définition……….………..…..5

1-1-2-Causes de l’anémie………..………5

1-1-3-Diagnostic de l’anémie……….………...6

1-1-3-1-Diagnostic clinique …...……….………..6

1-1-3-2-Le diagnostic Biologique d’anémie…..…….………..6

1-1-4-Classification des anémies……….………..6

1-1-4-1-Suivant le degré des anémies………...6

1-1-4-2-Suivant l’étiologie des anémies………..………..7

(57)

Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 41

1-1-4-3-Suivant la morphologie des anémies………7

1-2- L’Hémoglobine……….……….……8

1-3- L’Hématocrite………..…….9

1-4- La Vitesse de Sédimentation……….……...10

1-4-1- Définition………...10

1-4-2- Valeurs de référence………..……...10

1-4-3-Relation entre la vitesse de sédimentation et certaines maladies………...11

1-4-4-Causes de résultats anormaux………11

Deuxième partie : CADRE, MATERIEL ET METHODE D’ETUDE…...……12

2-Cadre, Matériel et méthode………..13

2-1-Cadre de stage………...13

2-1-1-Situation Géographique……….13

2-1-2-Présentation de l’Hôpital………….………..13

2-1-2-1-Le bloc administratif………..13

2-1-2-2-Le bloc médico-technique………..14

2-1-3- Situation et présentation du service de laboratoire………...14

2-1-3-1-Fonctionnement du laboratoire………..15

2-1-4-Activités au sein du laboratoire……….15

2-1-4-1-Les prélèvements………15

2-1-4-2-Les différentes sections………..15

(58)

Présentée et soutenue par Christine A. KIMMANON Page 42

2-2-Matériel……..………...17

2-2-1-Matériel biologique ……….17

2-3-Méthode d’étude……….………..17

2-3-1-Type d’étude………..………... ……..17

2-3-2-Population d’étude……….17

2-3-2-1-Echantillonnage………..17

2-3-2-2-Critère d’inclusion……… ……….18

2-3-2-3- Critère d’exclusion………18

2-3-3- Mode opératoire………...18

2-3-3-1- Phase pré analytique………..18

2-3-3-2- Phase analytique………19

2-3-4 Traitement statistique des données………...20

Troisième partie : RESULTATS ET DISCUSSION………...21

I-Résultats………..…………...22

II-Discussion………....26

Conclusion………...28

Suggestions ………..………...30

Références Bibliographiques………...32

Annexes………...35

Tables des Matières……….40

Références

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