• Aucun résultat trouvé

La grande galerie présente sur 6000 m et 3 niveaux une exposition permanente consacrée à l’évolution de la vie. Structure : Venir à la Grande Galerie : Historique :

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "La grande galerie présente sur 6000 m et 3 niveaux une exposition permanente consacrée à l’évolution de la vie. Structure : Venir à la Grande Galerie : Historique :"

Copied!
52
0
0

Texte intégral

(1)
(2)

Historique :

Ouverture en 1889 (la même année que la tour Eiffel), après 12 ans de travaux sous la conduite de l’architecte Jules André, de la « Grande galerie de zoologie » : une structure métallique avec toit de verre de 1000 m

2

qui propose un nombre considérable de spécimens animaux… plus d’1 million, collectés par des naturalistes au cours de leurs voyages. C’est un grand succès.

Dommages à la verrière par des éclats d’obus lors de la libération.

Fermeture au public en 1965 pour des raisons de sécurité.

Réalisation d’un toit en zinc en 1966, toit qui protège les collections mais les plonge dans l’obscurité.

1986 : transport des collections vers une zoothèque souterraine disposée sur 3 niveaux.

Rénovation sur le thème de l’évolution avec un budget de 400 millions de francs. Elle commence début 1991 et se termine en 1994. Architectes : Paul Chemetov et Borja Huidobro.

Inauguration par François Mitterrand, président de la République, le 21 juin 1994 de la

« Grande galerie du muséum » ou « Grande Galerie de l'Evolution ».

Venir à la Grande Galerie :

Métro : Jussieu, Censier-Daubenton et Austerlitz

Bus : 24, 61, 63, 67, 89 et 91.

Ouvert tous les jours,

sauf le mardi et le 1

er

mai, de 10 h à 18 heures.

Adresse : 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire.

75005 Paris.

Renseignements : 01 40 79 30 00.

Réservation pour les groupes au 01 40 79 36 00.

Tarif 2003 Grande Galerie de l'Evolution avec l'exposition temporaire : 7 €

Tarif réduit : 5 €

Structure :

La grande galerie présente sur 6000 m

2

et 3 niveaux une exposition permanente consacrée à l’évolution de la vie.

- Niveaux 0 et 1 : diversité des espèces animales actuelles…

* niveau 0 : milieu marin,

* niveau 1 : milieu terrestre.

- Niveau 2 : influence de l’homme et modification de l’environnement.

- Niveau 3 : comment les organismes ont-ils évolué ?

Chaque espace peut être visité indépendamment et il n’y a pas d’ordre obligé pour une

visite générale.

(3)

Dans l’entrée : squelette de baleine australe avec ses fanons…

- Parmi les mammifères, seuls ceux du groupe des cétacés vivent dans l’eau de leur naissance à leur mort.

- Il s’agit à l’origine d’animaux terrestres.

- Leur forme de poisson (= forme pisciforme) avec absence de cou et de pavillons auriculaires ce qui les a fait classer jusqu’à 1753 parmi les poissons (Daubenton). Il s’agit

en fait d’une convergence évolutive liée au milieu de vie qui se retrouvait aussi chez des reptiles marins du groupe des Ichtyosaures (animaux de 50 cm à 10 mètres qui ont disparu

il y a 90 millions d’années).

- Les cétacés sont reconnaissables à leur large nageoire caudale (5 m de large chez la baleine franche) qui est dépourvue d'os et qui est horizontale (contrairement à celle des poissons munie d’un squelette et est verticale). Cette nageoire caudale assure la propulsion

(en moyenne 3 km/h, maximum 10km/h chez la baleine franche). La plupart des cétacés possèdent une nageoire dorsale (l’aileron) dépourvue de support osseux (contrairement aux

poissons). La baleine franche australe présente la particularité d’en être dépourvue.

- Les nageoires paires : les cétacés sont pourvus de nageoires pectorales (membres antérieurs) dont les doigts (voir le squelette) non visibles de l’extérieur car les phalanges sont incluses dans la peau, un peu comme elles le seraient dans une moufle. Elles servent de balanciers et de gouvernails. Les membres postérieurs sont vestigiaux et se résument à 2 os pelviens repérables sur le squelette et indépendants de la colonne vertébrale.

Eubalaena australis = baleine franche australe.

14 à 16 m, 50 à 60 tonnes. Habitat : eaux tempérées et subpolaires Sud.

Signes particuliers : elle ressemble à s'y méprendre à la baleine des basques (Eubalaena glacialis = baleine franche boréale = baleine de Biscaye qui vit au Nord),

de même taille et de même masse.

En commun :

* pas de nageoire dorsale

* des callosités (hypertrophies cornées de la peau pouvant atteindre 10 cm d’épaisseur et plus développées chez le mâle) sur les mâchoires supérieure (elles

forment le "bonnet") et inférieure.

Peut-être s’agit-il en fait d’une même espèce avec 2 territoires différents.

Populations sauvages estimées : E. australis : environ 3 000.

E. glacialis : De 200 à 500, environ.

(4)

Dans l’entrée : squelette de baleine australe avec ses fanons (suite)…

- Les fanons.

Parmi les cétacés, on distingue les cétacés à dents ou odontocètes (les 33 espèces de dauphins marins dont l’orque = épaulard + les 5 espèces de dauphins d’eaux douces + les 6 espèces de marsouins + le beluga et le narval + les 19 espèces de baleines à bec + les 3 espèces de cachalots)

qui possèdent de 1 à 250 dents presque identiques.

… et les cétacés à fanons ou mysticètes (les 4 baleines franches et la baleine grise, les 6 espèces de rorquals). Chez les mysticètes, il se forme des bourgeons de dents chez le fœtus mais ceux-ci

sont remplacés ultérieurement par des fanons.

Les fanons sont des structures d’origine épidermique et dermique se formant au niveau des gencives, recouvertes d’un étui corné (ressemblant aux ongles humains) et se présentant sous la

forme de longues lames frangées parallèles et très proches les unes des autres qui pendent à la mâchoire supérieure (230 à 390 paires de fanons pouvant mesurer plus de 2 mètres chez la baleine

australe).

Ils sont utilisés pour la collecte de la nourriture en grande partie constituée de petits crustacés planctoniques formant des bancs massifs et qu'on appelle le krill. On a pu trouver dans l'estomac

de baleines jusqu'à 10 tonnes de krill.

On distingue :

* « les écrémeurs » qui nagent en surface, gueule ouverte, dans un épais nuage de krill. La langue remonte ensuite vers le palais, forçant ainsi l'eau à s'écouler entre les fanons qui retiennent le

plancton.

* « les engouffreurs » comme les rorquals ou baleinoptères. Ils ouvrent brusquement la bouche à proximité des bancs de crevettes, prélèvent une grande goulée puis referment ensuite la bouche.

Une fois la bouche fermée, ils chassent l'eau et les proies sont retenues par les fanons).

- L’évent (= narine externe) :

Les odontocètes ont tous une seule narine externe = 1 seul évent.

Chez les cachalots, l'évent est décalé à gauche, pour les autres il est centré.

Les mysticètes ont tous 2 évents bien séparés et symétriques.

L’évent (ou les évents) ser(ven)t à aspirer et à expirer l’air et il(s) peu(ven)t se fermer durant la plongée. Chez la baleine franche l’expiration se signale par 2 colonnes

d’air et d’eau mêlés atteignant 5 mètres de haut.

« Les baleines seraient monogames. Selon les espèces, la gestation dure de dix à douze mois. La mise bas a lieu en surface.

Le jeune reste auprès de sa mère, qui l'allaite sous l'eau, pendant cinq à dix mois.

La conformation de la bouche du nouveau- né ne lui permettant pas de sucer le mamelon, on admet que la mère lui envoie

le lait sous pression (1 t par jour), en jets successifs. Ce lait est riche en graisses (40 à 50 %) et sa teneur en protéines est deux fois

plus grande que celle du lait des mammifères terrestres. Aussi le jeune se

développe-t-il rapidement ».

http://membres.lycos.fr/ccojw/totems/mammiferes/cetaces.htm

Baleine franche :

Photo de Thomas Conlin.

(5)

Le niveau 0 : la diversité des espèces marines…

Sont présentés ici les milieux pélagiques (milieux ou les animaux vivent en pleine eau), les plaines abyssales et les sources hydrothermales, les milieux littoraux et les récifs coralliens.

Les milieux pélagiques :

… Des espaces à 3 dimensions… parmi lesquels on distingue, d’un point de vue géographique, la zone néritique près des côtes et la zone océanique plus au large.

Il est possible de distinguer, d’un point de vue biologique, 2 niveaux :

* Une zone euphotique ou zone recevant la lumière solaire qui s’étend de 0 à 200 mètres. A ce niveau, la photosynthèse peut s’effectuer. La production de matière vivante sera maximale près de la surface et dans les zones où les sels minéraux sont les plus concentrés.

* Une zone plongée dans l’obscurité ou zone aphotique au-delà de 200 mètres.

La vie s’effectue en pleine eau sans lien avec un support, certains animaux appartiennent au plancton et d’autres au necton :

Les organismes du plancton (= organismes incapables de se mouvoir par leurs propres moyens ou encore organismes dont la force des mouvements est insuffisante pour s'opposer aux courants) ont développé des systèmes de flottaison :

* diminution de la taille,

* tissus gorgés d’eau et présence de gouttelettes huileuses ( Cf. œufs des poissons plats, larves de poissons, cnidaires sipho- nophores et crustacés copépodes) qui diminuent la densité,

* développement d’expansions qui augmentent les forces de frottements,

* perte de la coquille chez les mollusques et de la carapace chez les crustacés.

Les organismes du necton :

* présentent des caractéristiques hydrodynamiques marquées à l’origine de phénomènes de convergence (poissons et mammifères marins)

* et les poissons disposent d’une vessie gazeuse qui fonctionne comme un ballast (la diminution du volume permet la plongée).

Les prédateurs peuvent attaquer de n’importe quel côté :

* Certains animaux sont devenus transparents (cnidaires, cténaires, chaetognathes, tuniciers).

* D’autres comme les poissons ont le dos bleuté (ce qui les rend invisibles, vus du dessus) et le ventre argenté (ce qui les rend invisibles, vus du dessous).

* Certaines espèces se déplacent en

bancs (crevettes constituant le krill, céphalopodes, poisson) ce qui donne au prédateur l’illusion d’un gros animal unique et ce qui permet de le repérer qu’elle que soit la direction de l’attaque.

Le plancton n’est donc pas constitué que d’êtres vivants microscopiques. Certains animaux

de grande taille, incapables de lutter contre les courants, en font

partie intégrante (méduses par exemple).

Le phytoplancton correspond aux algues unicellulaires ou formées de

quelques cellules. Elles sont autotrophes et produisent ce qui est

pour elles un déchet : de l’oxygène.

Le zooplancton correspond

aux organismes hétérotrophes (=

organismes se nourrissant aux dépens d'êtres vivants ou de leurs déchets) unicellulaires (ciliés, foraminifères et

radiolaires) ou constitué de nombreuses cellules (larves, crustacés

copépodes, méduses…).

Les Chaetognathes (= Chétognathes) sont des organismes de ½ à 10 cm de long, en forme de flèche et se terminant par une petite nageoire caudale. La tête est

munie de crochets acérés qui servent à la capture de copépodes mais également de larves et de jeunes

poissons.

(6)

Les milieux pélagiques (suite) : Le poisson-lune ou môle :

On découvrira, dans la vitrine

« milieux pélagiques », le poisson-lune ou môle (Orthagoriscus mola ou Mola mola), poisson solitaire et placide des mers chaudes ou tempérées.

Il peut mesurer jusqu’à 3 voire 4 mètres et peser 1,5 voire 2 tonnes… une bestiole assez impressionnante mais sans danger.

Il vit en surface entre 0 et 200 - 400 mètres.

Sa peau est nue (sans écailles) et rugueuse, sa queue est atrophiée mais il est muni d’une grande nageoire dorsale et d’une grande nageoire anale disposées très en arrière.

Il dérive en laissant dépasser de l’eau sa dorsale et la partie supérieure de son corps ou se prélasse couché sur le flanc. Il se nourrit principalement de…

méduses (dont presque aucun autre poisson ne veut) mais aussi de larves d’anguilles en quantité, d’autres poissons, de seiches et de calmars ! Il peut s’étouffer avec des sacs en plastique qu’il a pris pour des méduses.

Il n’est pas comestible pour nous car sa chair filamenteuse et élastique est réfractaire à la mastication.

On raconte que les grosses otaries appelées lions de mer (elles-mêmes proies des orques) leurs arrachent les nageoires pour les empêcher de s'enfuir et les consomment ensuite.

Remarque : même s’il porte le même nom qu’un autre « poisson lune » : le diodon ou fugu, il ne peut pas se gonfler d’air comme celui-ci et ne renferme pas de la tétrodotoxine… on ne

confondra pas ces 2 espèces qui n’ont en commun que le nom…

Le poisson lune ou môle

Sert parfois de support aux cormorans… qui le débarrasseraient de certains des parasites qu’il héberge.

Poisson-lune avec un plongeur.

(7)

Les milieux pélagiques (fin) : Le narval ou licorne de mer

(Monodon monoceros) de narwhal (un vieux mot scandinave " qui signifie baleine mangeuse de

cadavres "… une conception erronée) .

…cherchez-le derrière la vitrine de la zone littorale…

Le mythe de la licorne - une jument blanche portant une barbiche au menton et une corne torsadée sur le

front - était renforcé par le fait qu’on trouvait sa

" corne " en Europe dans les boutiques d’apothicaires.

La poudre de corne de licorne a été considérée pendant des siècles comme un contre-poison bien

d’Ambroise Paré, par une l’expérimentation rigoureuse, ait démontré à la fin du XVI

ème

siècle

qu’il n’en était rien.

La corne en question est en fait une dent en ivoire qui pousse uniquement au maxillaire supérieur

gauche du narval mâle : un inoffensif cétacé odontocète aujourd’hui protégé et dont il ne semble rester que 20 000 individus. Monodon monoceros = signifie « animal à une dent qui est

comme une licorne ».

Les narvals femelles adultes ne possèdent qu’une seule paire de dents implantées horizontalement et inapparentes car situées à

l’intérieur de la gencive.

Par contre, chez le mâle la dent gauche perce la lèvre supérieure à 1 an et se transforme en une défense longue de 1,8 à 2,5 m (exceptionnellement 2,7 m) et de 8 à 10 cm de diamètre à la racine. Ce n’est ni une incisive ni une canine contrairement à ce qu’on lit parfois… Cette différenciation n’existe pas chez les

cétacés. A croissance continue, contournée dans le sens des aiguilles d’une montre en s’éloignant de la racine, la dent est creuse et contient une pulpe dentaire riche en petits vaisseaux sanguins qui saigne abondamment quand on la casse. Elle est plutôt friable et peut se briser comme du verre mais en séchant

résiste mieux à la cassure (et diminue un peu de taille).Certains mâles possèdent 2 défenses et il arrive que des femelles en possède une. Une seule femelle à deux défenses a été recensée à ce jour.

Cette « défense » encombrante ne sert pas à l’animal à se libérer de la glace ni à transpercer les poissons ni à se battre contre les cachalots : « le narval ne se défend pas contre des assaillants, il fuit! ». Elle est néanmoins utilisée lors de joutes sexuelles entre mâles. Sa fonction est sans doute identique à celle de la crinière du lion ou des bois du renne : « Le narval qui a la défense la plus longue aurait plus de chances de

s’accoupler avec les femelles ».

Le Narval, cétacé exclusivement arctique, atteint une longueur de 4 à 4,9 m sans la défense pour un poids de 900 kg à 1,6 tonnes. Sa coloration est claire avec de petites taches noires sur le dos. Il a la tête ronde, des nageoires pectorales larges et arrondies mais pas de nageoire dorsale. Il ressemble beaucoup à son proche parent le Bél(o)uga (Delphinapterus leucas ce qui signifie "dauphin blanc sans aileron".). Rapide, il peut

plonger pendant 20 mn.

Les narvals se déplacent habituellement en groupes de dix ou vingt, rassemblant des individus du même sexe, mais il arrive qu’on observe des troupeaux de plusieurs milliers, mâles et femelles mêlés.

Le narval mange des poissons (morues, truites-saumon et flétans noirs), des crustacés décapodes et des mollusques céphalopodes (calmars et pieuvres). Il est chassé à son tour par les orques mais ceux-ci, du fait

de la possession d’une nageoire dorsale, ne peuvent le poursuivre sous la glace où il se réfugie.

Bibliographie : la maîtrise passionnante de Mireille DIDRIT (1996 à Paris V)…

« La Dame à la Licorne » réalisée pour le lyonnais Jean Le Viste : tapisserie, laine et soie,

3,77 x 4,73 m, fin du 15ème siècle. Musée du Moyen Age - Thermes de Cluny, à Paris.

Sur les six tapisseries qui composent la série, cinq représentent les cinq sens : la Vue, l'Ouie, le Goût, l'Odorat, le Toucher. La sixième, intitulée « A mon seul désir » et reproduite ci-dessus, symbolise le renoncement aux passions suscitées par les cinq sens.

Le narval mâle.

(8)

Entre 2 vitrines ;

le calmar géant Architeuthis…

Embranchement des mollusques, classe des céphalopodes, ordre des décapodes.

C’est le Kraken des marins scandinaves.

Les spécimens connus résultent d’échouages : une quarantaine durant les 5 dernières années sur les

côtes de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique du Sud. On en trouve également sur les côtes du Canada et dans les environs des Açores.

Ils possèdent 8 bras et 2 tentacules (encore appelés fouets), plus longs et dont l’extrémité aplatie est couverte de ventouses. Sur le moulage de la « Grande

galerie », les tentacules ont été raccourcis… question de place et de matériaux…

Taille de l’espèce : 10 à 15 m de long (avec les tentacules) mais le plus grand spécimen officiellement

admis est celui échoué à Thimble Tickle (Terre- Neuve) en 1878 : 12 m de long pour l’ensemble corps

+ tête + bras… sans décompter les tentacules (d’ailleurs extensibles).

Poids 250 kg à 1 tonne.

En ouvrant son estomac on a découvert qu’il se nourrit de poissons… de petits calmars mais aussi de

crustacés.

On a retrouvé les traces de ses ventouses sur la peau de cachalots et certains cachalots en ont régurgité des

fragments au cours de leur agonie.

On pense qu’il vit entre 400 et 1200 mètres de profondeur

Steve O'Shea va immerger une caméra-robot en 2004, dans les eaux néo-zélandaises, pendant la période

supposée « des amours ». Le robot libérera des phéromones sexuelles de calmar qui, espère t-il, les

attirera comme la lumière attire les papillons...

Architeuthis échoué en Nouvelle Zélande. Les tentacules ne sont

pas complets…

http://perso.wanadoo.fr/cryptozoo/deco uvertes/architeuthis.htm

Les ventouses…

http://oceano1.free.fr/mm66.htm

Calmar géant Architeuthis

(9)

Les plaines abyssales (65% de la surface du globe)… ne sont pas vides…

Elles se caractérisent par un froid constant (température inférieure à 4 °C), une obscurité totale, une pression élevée (1

atmosphère tous les 10 mètres) et une quantité de nourriture faible.

LA DIVERSITE :

Chaque espèce occupe une grande surface mais la densité des individus est faible.

Pline l'Ancien (né en 30, † en 79) estimait avoir établi la liste complète et définitive de

la faune marine : 176 espèces… il était loin du compte !

La diversité des espèces dans les plaines abyssales est en effet plus importante qu’on

pourrait l’imaginer : à 500 km au large de Brest, par 4000 mètres de fond, en tamisant

la vase avec une maille de moins de 1 mm, on a recensé plus de 1000 espèces d’invertébrés et de poissons. On estime

aujourd'hui à près de 10 millions le nombre vraisemblable d'espèces benthiques.

En l’absence de photosynthèse, la presque totalité de la faune des abysses dépend pour se nourrir de ce qui

tombe de la surface ou des espèces se déplaçant verticalement. Il existe des formes extrêmes

(miniaturisées ou à l’inverse géantes…).

LA QUANTITE DE NOURRITURE DESCENDANTE EST RELATIVEMENT FAIBLE.

* Le plancton mort coule mais sa chute est très lente : au-delà d’environ 1500 mètres de profondeur, toute

la matière organique d’un tel organisme en provenance de la surface a été déjà minéralisée.

* Les grands cadavres (comme ceux des cétacés, des

dauphins et des thons) sont recouverts en quelques heures d’une multitude de poissons et de crustacés initialement répartis sur des km

2

de surface.

* Il a été montré que les « pelotes fécales » (qui renferment de la matière organique non dégradée) tombent beaucoup plus rapidement (1 mm à 1 cm par seconde) que le plancton mort. Il faut quelques

jours à ces « pelotes fécales » pour atteindre 2000 m et elles constituent parfois une véritable manne.

* Les poissons dits « bathypélagiques », qui effectuent des migrations verticales et viennent se nourrir la nuit près de la surface, se feraient manger lors de leurs voyages ascendants et descendants

par d’autres espaces stratifiées selon la profondeur.

* La production de matière organique au niveau des sources hydrothermales sera abordée dans une autre vitrine…

Du fait de la faible quantité d’apports nutritifs, la croissance des espèces vivant sur le fond est particulièrement lente : on estime qu’il faut 100 ans pour qu’un animal fabrique une coquille de

l’ordre du cm.

PEU D’EVOLUTION :

La trace laissée par le déplacement d’une holothurie ou concombre de mer (embranchement des échinodermes) mettrait plus de 100 ans à disparaître. L’uniformité du milieu serait responsable

d’une faible évolution des espèces contrairement à ce qui se passe dans les milieux diversifiés terrestres : on dit que le milieu abyssal est conservateur.

Quelques petites espèces des plaines abyssales.

http://www.ifremer.fr/droep/n-eumeli.html

Une étoile de mer Bathybiaster vexillifer (Golfe de Gascogne).

http://www.ifremer.fr/droep/n-biocyan.html

(10)

Les sources hydrothermales :

LE PHENOMENES DES SOURCES HYDROTHERMALES :

Les cheminées des sources hydrothermales, découvertes en 1978, sont localisées au niveau

des rifts (= déchirures situées à la crête des dorsales océaniques et sièges d’une remontée de

magma). Ces cheminées sont liées à l’activité volcanique des rifts.

« En se solidifiant, la lave refroidie se disloque et se craquèle. L'eau de mer envahit alors ce réseau de fissures profondes de plusieurs centaines de mètres. Elle s'y réchauffe et… réagit avec la lave

pour former un fluide hydrothermal acide, riche en métaux et en sulfures. C'est ce fluide qui ressort en certains endroits de la dorsale sous

forme d'une source hydrothermale ».

Claude Monniot

,

professeur au Muséum.

On estime que par ce mécanisme, 500.000 millions de tonnes d'eau de mer circulent par

an dans la croûte océanique.

* A la sortie des cheminées, la température de l'eau atteint 350°C pour les fumeurs noirs qui doivent la couleur de leur panache au fait que le fer se combine à l'hydrogène sulfuré H

2

S et

forme un panache noir de pyrite (Fe S

2

)en suspension (alors que le manganèse reste en

solution).

Ces cheminées sont composées des sulfures (poly)métalliques (de fer, de zinc, de cuivre, de

plomb) + du sulfate de calcium (ou anhydrite Ca SO

4

). Elles émettent de l’hydrogène sulfuré

(H

2

S) + du gaz carbonique (CO

2

) + du méthane. Construites par le fluide hydrothermal qui s'en échappe, elles peuvent

atteindre 20 à 25 m de haut.

* Les "fumeurs blancs" ou "diffuseurs

blancs" ou "boules de neige" (à cause des petits vers blancs qui les colonisent) émettent une eau + diluée et + oxygénée à une température de 150 à 250°C…

La température de l'eau environnante est de l'ordre de 2°C ».

LA VIE AU VOISINAGE DES SOURCES HYDROTHERMALES :

Autour des fumeurs noirs et blancs et sur leurs parois, la faune est florissante à tel point que les chercheurs, émerveillés, ont donné à ces oasis de vie des noms tel que « La roseraie », « Le jardin

du paradis », « Le jardin des roses »...

En l'absence totale de lumière, la photosynthèse est impossible et est remplacée par un autre système de production de matières organiques : la chimiosynthèse.

Des bactéries synthétisent des molécules organiques carbonées grâce à l'énergie qu'elles produisent en oxydant les sulfures.

« Fumeurs noirs » : document Ifremer.

Au premier abord, rien de bien extraordinaire : le fond est constitué de boules de basalte appelées pillow-lavas = « laves en coussins » ( boules de 1 mètre de diamètre environ issues de la solidification

presque instantanée de la lave sortant à une température de 1200 °C lors des éruptions sous- marines). http://www.sb-roscoff.fr/dive/sld008.htm

(11)

L’oxydation des sulfures (SH

2

) correspond donc à la réaction qui précipite du soufre (S) et fournit l’énergie : H

2

S + ½ O

2

→ → → S

+ H

2

O + énergie

La bactérie peut ensuite, à l’aide de l’énergie libérée, fixer le gaz carbonique (= dioxyde de carbone = CO

2

) et synthétise ses matières carbonées par chimiosynthèse.

Certaines de ces bactéries vivent en symbiose dans les tissus d’animaux qui peuplent la périphérie des sources. Ainsi, le ver à panache rouge vivant dans un tube blanc nacré de 1,5

m : Riftia pachyptila, la grande palourde de 25 cm : Calyptogena magnifica et la moule de 18 cm : Bathymodiolus thermopilus hébergent dans leurs organismes, à l’intérieur même

de leurs cellules, de telles bactéries capables de chimiosynthèse.

Autour des sources, se développent de façon concentrique des peuplements d'animaux filtreurs (vers du groupe des serpules en position excentrique par exemple), brouteurs et de

prédateurs (crabes et poulpes) qu'attire l'abondance des proies.

Dessin : http://www.ifremer.fr/exploration/enjeux/sources/

Riftia pachyptila (sur les fumeurs noirs) et Alvinella pompejana (sur les diffuseurs blancs ou

« boules de neige » sont des vers tout comme Laminatubus alvini (une serpule). Cyananthea hydrothermala est un polype hexacoralliaire du groupe des actinies.

Bathymodiolus thermophilus et Calyptogena magnifica sont des mollusques bivalves.

Cyanagraea praedatoe et Bythograea thermydon sont des crabes et Munidopsis subsquamosa un crabe galathée (crabe avec un abdomen de langouste).

Vulcanooctopus est un poulpe ou pieuvre et Thermarces cerberus un poisson.

(12)

Le ver riftia pachyptila :

Embranchement des vestimentifères.

Découvert en 1977 sur la dorsale des Galápagos par 2600 mètres de fond, en un lieu totalement obscur.

Il appartient au groupe des pogonophores (du grec « qui porte une barbe ») et peut dépasser 1, 50 m voire 2 mètres de long pour un diamètre de 4 ou 5 cm. Maximum connu de 250 cm.

Riftia vit dans un tube souple blanc nacré dont émerge un panache tentaculaire rouge vermillon. Lorsque le ver est inquiété, il rentre le panache dans le tube grâce à une structure musculaire appelée vestibulum et situés sous le panache branchial. Le Bythograea thermidron peut en prélever des morceaux et s’en nourrir.

Riftia ne possède ni bouche, ni anus ni tube digestif. Le tronc renferme un tissu verdâtre, très richement vascularisé : le trophosome, bourré à l’intérieur de ses cellules de bactéries arrondies et de nombreux cristaux de soufre.

De l’hydrogène sulfuré H

2

S (un composé mortel pour la plupart des animaux) et de l’oxygène, capturés par le panache branchial du ver, sont véhiculés jusqu’au trophosome par le biais du sang mis en mouvement par le cœur. Le sang contient une hémoglobine,

présente à l'état dissout (pas de globules rouges), capable de transporter simultanément l’oxygène sur l’hème et l’H

2

S sur la globine.

Les bactéries siégeant à l’intérieur des cellules du trophosome effectuent la réaction de fixation de l’hydrogène sulfurée étudiée page précédente et se

procurent ainsi de l’énergie.

L’énergie récupérée leur permet de fixer le gaz carbonique (= dioxyde de carbone = CO

2

), également prélevé par le panache branchial du ver, et de l’utiliser pour la synthèse de leurs matières organiques comme le font les végétaux verts en présence de lumière.

Les bactéries se multiplient puis subissent une véritable digestion enzymatique intracellulaire tandis que la cellule porteuse (= bactériocyte) subit elle-même une lyse. Les produits organiques passent ensuite dans la circulation du ver.

Il a été possible de remonter Riftia en surface dans une enceinte pressurisée à 250 atmosphères (pression équivalente à une profondeur de 2500 mètres) et de les maintenir en vie durant 2 mois.

Ver riftia

http://www.pbs.org/wgbh/nova/abyss/life/extremes.html

Anémone de mer des sources hydrothermales

http://www.pbs.org/wgbh/nova/abyss/life/extremes.html

Le trophosome de riftia est situé

sous le cœur.

(13)

Les zones littorales :

La zone littorale s’étend de la zone soumise à l’action des embruns jusqu’au niveau où suffisamment de lumière atteint le fond pour

permettre la croissance de végétaux verts.

On y distingue 4 niveaux :

- L'étage supralittoral qui abrite une faune et une flore terrestres soumises aux influences marines mais

seulement recouvertes par les grandes marées. Ici, il faut résister au vent, à la sécheresse et aux embruns.

- L'étage médiolittoral (= zone de balancement des marées) où alternent deux fois par jour des immersions et des émersions. Il faut pour la faune et la

flore résister aux chocs, à la sécheresse et aux intempéries, à des variations de salinité et de

température importantes.

- L'étage infralittoral, presque toujours immergé est occupé par des espèces franchement marines mais qui

peuvent supporter une exondation brève.

- L'étage circalittoral qui s'étend en profondeur

jusqu'à 200 m environ. Immergé en permanence, il ne reçoit qu'une lumière très atténuée.

On distingue des côtes rocheuses, sableuses et vaseuses (ces dernières n’étant pas explorées avec des enfants du fait de leur dangerosité).

Sur les côtes rocheuses, dans les zones soumises à l’alternance des marées, on rencontre des animaux fixés et d’autres mobiles :

Les lichens (en haut gris comme ramalina et lecanora puis jaune-orangés comme

xanthoria puis plus bas noirs comme verrucaria) sont fréquents sur les rochers

au niveau de l’étage supralittoral.

Suivant leur résistance à l’immersion, les différentes espèces d’algues vont se rencontrer plus ou moins haut dans la zone

de balancement des marées (= zone médiolittorale).

Les pelvéties (algues brunes) peuvent supporter de très longues émersions.

Légèrement en dessous, on trouve des ascophyllums (algues brunes présentant de

gros flotteurs allongés) puis le fucus vésiculeux (algue brune à flotteurs sphériques qui forme une grande partie du

varech ou goémon utilisé comme engrais pour les terres sablonneuses) et ensuite le fucus dentelé (algue brune sans flotteurs)

qui vit plus bas.

Les algues rouges et les algues vertes (comme l’ulve) supportent mal la sécheresse et subsistent soit dans des cuvettes restant immergées soit plus bas au

niveau inférieur des grandes marées (là où la durée d’émersion est toujours courte) où on les trouve associées à de grandes algues

brunes : les laminaires.

(14)

Les animaux fixés :

* Les moules ( Mytilus edulis, mollusques bivalves) attachées par les filaments protéiques de leur byssus se ferment hermétiquement à marée basse retenant entre leurs 2 valves calcaires droite et gauche l’eau nécessaire à leur survie.

A marée haute, la moule filtre l’eau de mer (60 litres par 24 h) mise en mouvement par les cils de ses branchies récupérant ainsi de l’oxygène et du plancton.

Si le milieu est défavorable, la moule rompt son byssus et se laisse entraîner par les vagues puis en produit un autre à l’aide de sa glande byssogène située à la base du pied. La fabrication d’1 filament du byssus dure ¼ d’h et le nombre de filaments (jusqu’à 150) est fonction de l’agitation du milieu.

* Les balanes (crustacés cirripèdes) contenus dans leur boîte calcaire soudée au rocher et fermée par 4 valves constituant un opercule. A marée haute, l’écartement des valves libère 6 appendices articulés et biramés qui créent un courant d’eau apportant oxygène et nourriture.

* Les serpules (vers annelés) sont des vers contenus dans un tube calcaire blanchâtre, plus ou moins enroulé, fermé par un opercule et soudé au rocher ou collés sur des coquilles (de moules par exemple). A marée haute, l’opercule se soulève et le ver étale son panache branchial utilisé pour la respiration et la capture de la nourriture.

* Les anémones de mer collées par leur pied visqueux, se rétractent à marée basse.

Les animaux inféodés à une place précise :

* Les patelles ou chapeaux chinois (mollusques gastéropodes) qui à marée basse adhèrent fortement au rocher grâce à leur pied creusé en ventouse. Le bord de la coquille conique est alors appliqué contre le rocher et en épouse les aspérités emprisonnant une provision d’eau. A marée haute, le mollusque se détache et va brouter les algues. Il devra revenir ensuite exactement au même endroit et dans la même position sous peine de mort.

Les animaux non inféodés à une place précise mais néanmoins étagés : On rencontre également du haut vers le bas de nombreux mollusques gastéropodes qui, collés par du mucus aux rochers se cachent dans des fissures : des bigorneaux ou littorines ou vignots ou belins d’espèces et de couleurs variées et tous pourvus d’un opercule) puis des pourpres et des murex (à opercules moins développés). Tout en bas : des buccins = bulots (dont l’opercule ferme mal la coquille). Les buccins voisinent avec des haliotis = ormeaux

= oreilles de mer (qui supportent mal l’émersion car leur coquille est percée de trous). Les bigorneaux et les haliotis broutent des algues. Les pourpres et les murex percent les coquilles des moules à l’aide de leur langue : la radula. Les buccins s’attaquent aux crabes dont ils perforent la carapace au niveau des articulations.

Des bernard-l’(h)ermite ou pagures (crustacés) abrités dans une coquille de buccins ou de nasse réticulée se nourrissent de proies variées

ou de cadavres. Les crabes verts = crabes enragés (crustacés 4 à 8 cm) dévorent aussi de cadavres. Ces 2 espèces de crustacés se cachent sous les rochers ou les algues à marée basse ou encore recherchent des trous pleins d’eau.

Les oursins se creusent une cuvette dans les roches tendres (schistes et calcaires) grâce à une rotation lente et continue sur leurs piquants calcaires. Ils vivent, comme les étoiles de mer, dans des cuvettes temporairement émergées de la zone médiolittorale ou sur les fonds constamment immergés du plateau continental jusqu’à 200 mètres. L’oursin violet ou oursin comestible (Paracentrotus lividus) se nourrit d’algues mais aussi de moules vivantes ou mortes, de crabes vivants qu’il creuse patiemment et de cadavres de poissons. L’étoile de mer Asterias rubens (10 à 18 cm) ouvre les coquilles des bivalves (moules et huîtres en particulier) en fixant leurs bras sur les 2 valves opposées puis en tirant à l’aide des ventouses de leurs pieds ambulacraires. Son estomac est dévaginable et la digestion est externe. Cette étoile de mer s’attaque aussi à des crustacés venant de muer. Elle se nourrit également de cadavres. L’astérie à gros piquants (Marthasterias glacialis, 20 à 50 cm), consomme aussi des moules et des huîtres mais de plus des coquilles Saint-Jacques et des oursins dont elle peut désarticuler les plaques du test des oursins malgré la défense assurée par les piquants. Oursins et étoiles de mer appartiennent à l’embranchement des échinodermes.

Extrait de la collection Tavernier : « Pour découvrir les milieux » : « Guide de détermination ». Editions Bordas. Modifié.

(15)

Sur les côtes sableuses, dans les zones soumises à l’alternance des marées, on rencontre des animaux enfouis dans le sable ou subsistant dans des flaques d’eau : Le sable assure une protection contre les prédateurs, de l’humidité et de la fraîcheur.

Dans les flaques d’eau on trouvera des crevettes (crustacés) et néréis (vers annelés).

Les zones sableuses sont souvent bordées par un milieu particulier : la dune qui abrite des espèces caractéristiques.

La découverte du monde vivant de la maternelle au CM2, collection Raymond Tavernier chez Bordas.

La zone supralittorale :

Les « poux de mer » ou « puces de mer » ou talitres (15 à 20 mm) qui sautent à marée basse dès que l’on secoue des algues abandonnées, creusent leurs terriers dans le sable de la zone supralittorale qui n’est sec qu’en surface. Les orifices ne font que 2 mm de diamètre. Ils mangent des cadavres d’animaux.

La zone médiolittorale :

Chez les mollusques bivalves, c’est le pied, recouvert de mucus, qui constitue l’outil d’enfouissement. Une coque (Cardium edule), dessinée à gauche, s’enfonce en 5 à 7 minutes grâce à 15 à 20 mouvements d’allongement, ancrage puis rétraction du pied.

L’arénicole (de arène = sable) des pêcheurs (Arenicola marina, annélide) est un gros ver noirâtre de 20 cm de longueur qui vit dans un terrier de 6 mm de diamètre, en forme de U et tapissé de mucus. Le ver est repérable grâce à un entonnoir (= éboulement de 2 cm de diamètre) séparé d’un tortillon par 25 cm de distance. L’outil de creusement est le pharynx dévaginable, les parapodes permettant l’ancrage et les muscles circulaires l’allongement. L’enfouissement ne dure que quelques minutes.

Les crabes verts vivent souvent en milieu rocheux mais peuvent aussi s’enfouir obliquement dans le sable en le brassant et le repoussant vers l’arrière à l’aide de leurs 2 paires de pattes les plus postérieures. Le rôle des pinces est négligeable.

Les zones infralittorale et circalittorale :

Deux oursins : l’échinocardium (à partir du bas de la zone des marées) et le spatangue (10 à 15 m de profondeur) vivent dans le sable.

La seiche (Sepia officinalis, 30 à 40 cm de long) vit souvent près des fonds sableux, sur les côtes, en général pas au delà de 20 m de profondeur (parfois jusqu’à 150 mètres) au niveau d'herbiers de posidonies (sortes de graminées marines).

Elle se nourrit de crabes, de crevettes et de poissons qu'elle capture à l'aide de ses 2 tentacules rétractiles puis qu'elle tue grâce à un venin puis dilacère avec ses mandibules formant le

«bec de perroquet ».

(16)

Les poissons plats du groupe des pleuronectiformes :

La vitrine est disposée dans le sol…

Tous les poissons plats osseux (ce qui exclu les raies à squelette cartilagineux) sont asymétriques suite à un aplatissement dorso-ventral et à la migration des yeux du même côté au cours du développement larvaire. Ils recherchent les fonds meubles du plateau continental où ils chassent à l'affût ou moins souvent en poursuivant leurs proies. Ils se couvrent habituellement le corps d'une mince couche de sable et se tiennent immobiles, seul les yeux exorbités scrutant les alentours pour y repérer des proies ou des prédateurs. Assez mauvais nageurs, ils se meuvent par ondulation à plat.

La limande commune (Limanda limanda) encore appelée platin vit sur fond sableux entre 20 et 150 m de fond avec une préférence pour les fonds entre 20 et 40 m.

Sa taille maximale est de 40 cm pour une taille plus

courante de 20-30 cm.

Peau lisse à la couleur uniforme.

L'adulte mange la nuit, principalement des petits crustacés (amphipodes, isopodes, petits crabes, crevettes...), des mollusques bivalves,

des vers, des cnidaires et quelques petits poissons.

Le turbot (Scophthalmus maximus) vit entre 10 et 250 m de profondeur sur

les fonds pierreux, sableux et vaseux.

Ce poisson sans écailles peut atteindre jusqu'à 1 mètre de long, avec une taille commune se situant

entre 40 et 50 cm.

Forme en losange. La peau est mouchetée de

petits tubercules.

Un champion du camouflage car il peut imiter la couleur de son environnement mais aussi

sa bigarrure.

Les jeunes larves se nourrissent de phyto- plancton ( micro-algue), puis de larves et d’œufs

d'autres espèces.

Le turbot adulte est un prédateur actif qui se nourrit en chassant ses proies soit à l’affût soit en

les poursuivant.

Adulte de 20 à 40 cm : 90% de poissons (lançons, gobies, hareng, merlan...), 9% de crustacés

(crabes, crevettes et mysidacés), 0,5% de mollusques céphalopodes et 0,5% d'ophiures.

Adulte de plus de 40 cm : 99% de poissons (lançons, hareng, merlan, églefin, tacaud norvégien, limande...), quelques mollusques

céphalopodes, polychètes et crustacés.

La sole commune (Solea solea) : vit sur les

fonds sableux et vaseux à 3 ou 4 m jusqu’à la côte à la limite des eaux

douces mais l’hiver s’enfonce plus profon-

dément (à 130 m).

Peut atteindre 70 cm avec une taille courante de 25 à 35 cm. Corps revêtu de

petites écailles.

Elle est capable de mimétisme mais améliore

son camouflage en se recouvrant d’une fine

couche de sable.

Peu active le jour. Elle chasse la nuit au ras du fond grâce à son odorat : les vers du groupe des

annélides polychètes, les petits crustacés (amphipodes, petites crevettes, bernard- l’hermite...), les mollusques bivalves de petite

taille (3 à 11 mm) à coquilles très minces qu’elle avale entiers, les vers (sipunculiens,

némertes), les ophiures, les poissons (callionymes), gastéropodes, foraminifères.

La plie ou carrelet (Pleuronectes platessa) vit sur des fonds sableux, plus rarement de graviers

ou de vase, à une profondeur de 120 m, elle

peut remonter dans les estuaires.

Peut atteindre une taille de 95 cm même si la taille la plus courante est de 25-45 cm. Taches caractéristiques

oranges, rouges ou jaunes du côté visible. Facultés d’homochromie limitées mais l’animal s’ensable.

Les individus de taille courante se nourrissent de vers (qu’elle chasse à l’affût) et de coquillages. Les plus gros individus se nourrissent surtout de coquillages qu’elles

broient.

La barbue (scophthalmus laevis)

vit sur le fond, de préférence sableux.

Peut atteindre jusqu’à 1 mètre exceptionnellement, même si sa taille commune est plutôt de l’ordre de 30 à

50 cm.

Peau recouverte d’écailles.

Même possibilité mimétique que le turbot.

A l’âge adulte, c’est un carnivore chassant d’autres poissons.

La cardine (ou liman- dier, slop ou limande salope…) vit surtout sur fonds de vase ou de sable

entre 100 et 200 m de fond, même si on peut la trouver entre 10 et 600 m.

Peut atteindre jusqu’à 60 cm pour une taille plus courante de 25 à 40 cm.

La cardine se nourrit de poissons et de crustacés.

(17)

Les récifs coralliens :

Les récifs coralliens (600.000 km² dans le monde soit une surface légèrement supérieure à celle de la France) sont des structures marines (et sous-marines) résultant de l’accumulation des squelettes calcaires (ou polypiers) d’animaux : les coraux qui vivent en symbiose avec des algues : les zooxanthelles = zoochlorelles du genre gymnocystis. S’ajoutent des algues calcaires encroûtantes qui participent à la construction.

Ces structures coralliennes servent d’abris à des milliers d’espèces qui forment la communauté corallienne. Ainsi, les récifs coralliens qui ne couvrent que 0, 2% du fond des océans rassemblent environ 25% des espèces marines dont 2500 espèces de coraux (1.000 espèces participent à la construction des récifs) et presque 5000 espèces de poissons recensés.

Les récifs représentent une grande diversité géomorphologique. On distingue :

- le récif frangeant, lorsque le plateau continental est très étroit et que la barrière coralliaire borde la côte (Cf. les Antilles). Il est discontinu car à l’embouchure des fleuves il y a trop de matières en suspension pour que les coraux puissent vivre.

- le récif barrière, séparé de la côte par un lagon qui peut atteindre plusieurs km voire dizaines de kilomètres de large ("Grande barrière de Corail" en Australie qui se situe à la marge nord-est de celle- ci et a 2000 km de long, "barrière de Belize" dans la mer des Caraïbes, barrière de Nouvelle-Calédonie) dans lequel des récifs isolés peuvent proliférer.

- L’atoll, qui est un récif annulaire de haute mer entourant un lagon central que n’occupe aucune île non corallienne mais les récifs internes sont bien développés (atolls de l’océan Indien, des Tuamotu, des Maldives).

- Le banc récifal, qui est un édifice corallien construit en pleine mer sur un haut fond.

LA FRANCE avec 55 000 KM² DE RÉCIFS DANS LES DOM-TOM, POSSÈDE L’UN DES PLUS GRANDS DOMAINES CORALLIENS DU MONDE

Outre cet intérêt écologique, les récifs coralliens jouent un rôle social, économique et culturel majeur pour 100 millions d’individus dont l’activité (pêche vivrière et commerciale, tourisme, activités artisanales...) en dépend. Dans le Pacifique, 2,5 millions d’individus habitent sur les îles entourées de récifs. 10% des récifs dans le monde sont déjà irrémédiablement condamnés, et 30% d’entre eux

sont fortement menacés de disparition d’ici 30 ans si aucune action de protection n’est entreprise.

Récif barrière appelé récif frangeant si le plateau continental est réduit et n’autorise pas l’installation de récifs isolés

http://www.recifal.com/les.htm

L’atoll est un récif qui s’est développé après la formation d’un volcan de point chaud (voir séquence sur

la dérive des continents). Parce qu'il est transporté par une plaque océanique, ce volcan va s'enfoncer progressivement à mesure de son éloignement du point chaud qui l'a formé. Le sommet du volcan en vient à être

totalement submergé. La construction verticale de la marge récifale forme un anneau, avec au centre le

fameux lagon bleu : c'est l'atoll.

http://www.recifal.com/les.htm

La Polynésie française anciennement dénommée « Établissements français d’Océanie » est un territoire d’outre-mer comptant 4000 m2 de terres émergées et 220 000 habitants. Elle est composée de cinq archipels soit plus de 118 îles. 4 sur 5 des archipels sont principalement ou exclusivement d’origine volcanique. Dans le 5ème cas (celui de l’archipel des Tuamotu), le socle volcanique est maintenant immergé et seules les formations coralliennes qui s’y incrustent affleurent.

* Les îles de la Société au centre correspondent à l’archipel le plus peuplé. L’île la plus connue et la plus vaste est Tahiti. Moorea est à 25 km à l’ouest. Les îles de la Société comprennent aussi Bora-Bora = “ la perle du Pacifique", Raiatea, Tahaa, Maupiti et Tupai.

* L’archipel des Tuamotu à l’est est entièrement composé d’atolls, 76 en tout. Les plus petits ont une circonférence d’à peine une 20aine de kilomètres. Les gens y vivent de la pêche et de l’exploitation des cocotiers.

* Les îles Gambier au sud-est, au nombre de 4, forment aussi un archipel à 1600 km au sud-est de Tahiti. Elles portent encore les marques d’une évangélisation catholique très poussée avec leurs églises en pierre (1 par île) érigées au XIX ème siècle.

* L’archipel au s-o est celui des Australes, composé de 5 îles. Elles se rapprochent davantage par leur latitude d’un climat tempéré.

* L’archipel des Marquises au N-E composé de 13 îles, véritables massifs montagneux qui se dressent dans l’océan. Sur Hiva Oa est enterré Jacques Brel. C’est là aussi qu’a vécu Paul Gauguin.

(18)

Les récifs coralliens (suite):

Faune et flore des récifs coralliens :

Les madrépores sont des animaux souvent coloniaux produisant un squelette calcaire ou polypier. Carnivores, ils ont une digestion rapide. Ils vivent en association à bénéfices réciproques avec des milliards de zooxanthelles qui utilisent les déchets et le dioxyde de carbone des madrépores pour leur photosynthèse et leur fournissent des substances nutritives organiques et de l’oxygène.

Dans cet écosystème, les producteurs sont des algues unicellulaires microscopiques libres, les zooxanthelles symbiotiques et les algues calcaires encroûtantes. Peu de grandes algues molles. Les zooxanthelles ne peuvent pas dépasser 30 mètres de profondeur et la température ne peut être inférieure à 18-20 ° C avec une faible amplitude thermique saisonnière (pas plus de 3 0C). L’optimum est de 23 °C. La vitesse de croissance des récifs est très variable mais de l’ordre de grandeur du centimètre/ an.

Hypothèse de

'"endo-upwelling" :

« Il y a quelques années, des chercheurs français ont proposé une nouvelle hypothèse pour expliquer l'apport supplémentaire de sels nutritifs constaté dans les atolls. Ceux-ci apparaissent, en effet, sur le sommet de volcans sous-marins dont la partie interne reste chaude. L'eau de mer alors, en s'infiltrant dans le socle volcanique par une multitude de fractures, s'y réchaufferait et dissoudrait des éléments minéraux. Elle percolerait ensuite à travers le sédiment et le massif de corail pour enrichir les eaux de l'atoll, favorisant la production de phytoplancton et d'algues. Cette hypothèse d'un endo- upwelling est une généralisation du principe des sources hydrothermales sous-marines. Elle est séduisante car elle permet d'expliquer pourquoi l'atoll demeure un milieu extrêmement riche ».

Claude Monniot, professeur au Muséum Dans le récif circulent des mollusques, des crustacés, des échinodermes (étoiles de mer, oursins) et des poissons aux couleurs vives portent des noms exotiques à faire rêver : poisson papillon (nombreuses espèces dont certaines mangeuses d’anémones de mer), poisson clown (percula clown = Amphiprion ocellaris : 8 à 13 cm caché parmi les tentacules d’anémones de mer et qui les protègent des précédents), poisson perroquet (Scarus sp. jusqu’à 60 cm et 8 kg, ses dents avec lesquelles il gratte les rochers pour se nourrir de petites algues et des coraux forment comme un bec), poisson trompette ( = Aulostomus maculatus jusqu’à 75cm, à la recherche de petits poissons ou de crabes), baliste ou arbalétrier (le baliste-royal Balistes vetula, 30 à 60 cm, consomme des algues benthiques, des éponges, des crevettes, des crabes et des oursins), poisson licorne (= nason, 65 cm, qui se distingue par une excroissance sur le front… Cf.

photo), « Diodon ou poisson lune » ( il s’agit de Diodon holacanthus ou poisson porc-épic qui peut se gonfler d’eau et dont les épines recouvrant son corps se dressent alors, 20 à 25 cm), napoléon (ou « mara » jusqu'à 1m 50 et plus de 70 kg qui se nourrit de crabes et d’oursins), poisson ange (jusqu’à 30 cm, mange des éponges et des algues), poisson chirurgien (voir photo), mérous qui chassent à l’affût... Ces récifs abritent également des espèces remarquables comme les raies mantas, les requins nourrices (inoffensifs) et plusieurs espèces de tortues marines.

Les bénitiers (Tridacna squamosa) sont de volumineux bivalves (60 cm parfois 1 m et 250 kg) qui possèdent aussi des zooxanthelles.

L’association leur fournit une grande partie de leur énergie mais ils peuvent aussi filtrer du plancton. Leur coquille servait de « bénitier » dans les églises.

L’étoile de mer nommée Acanthaster planci (ou Étoile "couronne du Christ" ou "coussin de belle-mère"), d'une taille de 60 cm de diamètre, se nourrit exclusivement de polypes de corail. Elle prolifère dans les récifs de 26 pays (sur 100 en possédant). L’origine de son explosion démographique est encore inconnue. Son prédateur naturel est un mollusque gastéropode carnivore : le Triton Charonia tritonis qui peut atteindre 50 cm. En Polynésie, cette étoile géante est responsable de la disparition de 90% des coraux, dans certains secteurs.

Il semble que des formations récifales aient existé dès le Précambrien, sous la forme de stromatolites (précipitations concentriques de couches

sombres et claires alternées, d’origine biochimique, généralement calcaires) analogues à celles qui se forment actuellement autour des algues bleues des îles Bahamas (dans l'Atlantique, au sud-est de la Floride).

Acanthaster planci

http://v.tomeno.free.fr/thailande/acanthaster2.htm Le poisson chirurgien Acanthurus lineatus

mange des algues ou des vers doit son nom doit son nom à une sorte de scalpel qui arme

sa queue. Photographie : John E.Randall

Naso unicornis Poisson licorne, Herbivore (dont la chair est recherchée).

Photo: John E.Randall

(19)

Du niveau 0 au niveau 1 : les milieux polaires…

C’est un milieu qui se caractérise par le froid, le vent, un rythme particulier d’ensoleillement avec une saison estivale brève et une saison hivernale longue et un nombre réduit d’espèces animales et

végétales mais un grand nombre d’individus dans chaque espèce.

Les régions arctiques et antarctiques :

Région arctique (au Nord) : Région antarctique (au Sud) :

L'océan Arctique, le plus petit du monde, occupe un bassin presque circulaire couvrant environ 12 millions de Km2. Il est entouré de continents qui montent très au Nord : l'Eurasie, l'Amérique du Nord et le Groenland. Le détroit de Béring le relie à l'océan Pacifique et la mer du Groenland à l'océan Atlantique.

La majeure partie de l'océan Arctique est recouverte de glaces : "la banquise" constituée d’eau salée (l’eau salée gèle à – 1,8°C). Une partie de la banquise est attachée à la côte, alors que le pack mobile – dont l'épaisseur varie de 1 à 3 m – dérive lentement sous l'action des vents et des courants. La banquise tend à s’amincir et aurait perdu 40% de son épaisseur en 40 ans.

Un continent montagneux s’étendant sur 14 millions de km2 : le continent Antarctique. Altitude moyenne : 2000 mètres. Il est recouvert en permanence d’une calotte de glace (eau douce) de plusieurs km d’épaisseur et ceinturé d’un anneau océanique con- tinu partiellement gelé en hiver : l’océan glacial Antarctique.

Territoire d’Outre Mer français : Terre Adélie… partie de l'Antarctique entre 136o et 142o de longitude est. Plateau recouvert de glaciers s'élevant à 2 000 m (à 200 km de la côte) et 3 000 m (au pôle). Climat : polaire, entre 0 et 40oC en hiver. Vents permanents, parfois violents. Base permanente : Dumont-d'Urville (créée en 1958, près du pôle magnétique Sud, sur l'île des Pétrels), 27 chercheurs et techniciens, seuls habitants. Histoire : découverte par le capitaine de vaisseau (plus tard amiral) Dumont d'Urville (1790-1842) en 1840, qui lui donne le prénom de sa femme Adèle.

D’après http://www.quid.fr/2000/Q023810.htm

Aucune espèce végétale.

Des lichens, des mousses, grandes algues marines et des plantes à fleurs sur les bordures se découvrant en été.

Mammifères sur la banquise et dans l’océan.

Un jeune phoque annelé

http://80nord.free.fr/svalbard/jour9.html Le phoque annelé ou marbré (Phoca hispida), habitant des côtes situées à la périphérie de la calotte glaciaire arctique, vit en hiver sous la glace, dans laquelle il entretient des trous de respiration (comme le phoque barbu plus lourd). Il représentait autrefois la nourriture essentielle des peuplades côtières de l'Arctique. Son prédateur est l’ours.

Le phoque barbu (Erignathus barbatus) arbore de longues moustaches blanches. C’est l’1 des + grands phoques (+ de 2 m).

* Phoque de Weddell (Leptonychotes weddelli) : 2,7 m et 400 kg.

Il vit en solitaire dans l'eau, sous la glace. L’animal creuse des trous de respiration dans celle-ci pour ne pas manquer d'air. Il est très rare que le phoque de Weddell aille sur la terre : la température de l'eau est plus chaude que celle de la température ambiante. Il mange essentiellement des grands poissons (la morue antarctique ou le chaenocéphale). Il complète son alimentation avec des calmars et un peu de krills. Il est chassé par les orques (et l’homme). Vit en communauté au moment de la reproduction.

* Léopards de mer(Hydrurga leptonyx) :

* Orques (voir page suivante).

Plancton augmentant considérablement en été du fait de la libération de sels minéraux par les icebergs. Baleines.

Des poissons tels que la morue, le saumon et l'omble peuvent vivre toute l'année sous la banquise arctique, où ils trouvent une riche faune benthique.

Plancton marin très riche dont le krill : petite crevette très abondante.

Baleines.

Oiseaux : goéland sénateur = mouette ivoire (Cf. ci- dessous) et guillemots qui se nourrissent de poissons (morue

polaire) ou de calmars.

Oiseaux marins : manchots Adélie et empereurs, pétrels, skuas, damiers.

* Les manchots : souvent groupés en colonies, ne peuvent voler à l’aide de leurs ailes réduites et transformées en palettes natatoires. Ils s’alimentent en mer (calmars, poulpes, poissons, crustacés) et se reproduisent à terre.

Ici : 2 manchots empereurs (1,15m de haut 30 kg).

* Le pétrel géant : gros oiseau qui atteint 2,2 m d’envergure et 3,5 à 5 kg. C’est la + gde des 95 espè- ces de pétrels connues. En mer cet oiseau bon voilier est prédateur. A terre : s’attaque aux petits des man- chots empereurs mais est aussi volontiers charognard.

Mâle : 3 m et 280 kg, femelle + grande : 3,6m

et 450 kg.Carnivore : mange des poissons, des cadavres de cétacés mais aussi les bébés des autres espèces de phoques et des

manchots (quand il réussit à en attraper).

Références

Documents relatifs

MER DE CORAL ARCHIPEL DES LOUISIADES ÎLES TROBRIAND ÎLES KRANKET NOUVELLE-.. BRETAGNE BOUGAINVILLE

Et enfin pour conclure, l‘écriture des deux textes nous a révélé et dévoilé ce que fut l‘Espagne durant cette décennie considéré crucial pour le pays. 49

L’acquisition ou genèse de la communication, sa destruction dans un tableau d’aphasie ou contre genèse, la didactique et la traductologie impliquent la mise en

Ainsi les objectifs énoncés pour cette activité pourront être atteints si, d'une part, le conte permet de faire émerger un problème chez les enfants quant

Située au cœur de la ville, dans le même bâtiment que la médiathèque Jean-Jacques Rousseau, la Galerie Eurêka est le Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle de

Le mystère des énigmes géométriques japonaises » de Géry Huvent (HUVENT G., 2008) qui m’a permis de découvrir les sangaku est une source d’applications

La vitre gravée dans le fond des vitrines suggère la topographie du milieu, les animaux sont placés à l’emplacement où ils vivent (au sol, au sommet des arbres, dans les

Suscitant une déambulation immersive et un dialogue constant entre science et création, Pierres précieuses met en regard quelque 360 minéraux, gemmes et objets