L e mInIStre de L ’I nduStrIe , F erhAt A It A LI B rAhAm .
L’identité des concessionnaires
retenus bientôt révélée
P 2Coordination des mouvements de l’Azawad
L’accord d’Alger, le seul gage de paix et de stabilité
L’accord de paix au Mali, issu du processus d’Alger, est le seul gage pour un retour de paix définitive et de stabilité dans le pays, et c’est aussi le seul instrument de réconciliation pouvant permettre le retour de l’administration malienne et des services sociaux de base et le redéploiement de l’armée réconciliée à Kidal, a déclaré le porte-parole de la coordination
des mouvements de l’Azawad (CMA).
P 3Lotfi Benbahmed, ministre de l’Industrie pharmaceutique affirme
Saidal va produire le vaccin anti-Covid-19 russe «Stpunik-V»
Le Groupe pharmaceutique public Saidal va produire localement le vaccin-anti-Covid-19 russe «Stpunik-V». L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, qui a indiqué que Saidal bénéficiera exclusivement du
transfert technologique avec la partie russe.
P 2N° 3868 - Dimanche 14 février 2021 - Site web : www.lecitoyenonline.com - E-mail : lecitoyen2008@yahoo.fr - Prix : 10 DA
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A C T U A L I T E Dimanche 14 février 2021
LE miNiStrEDE L’iNDuStriE, fErhAt Ait ALi BrAhAm.L’identité des concessionnaires retenus bientôt révélée
L’identité des concessionnaires ayant bénéficié d’une autorisation provisoire pour l’importation de véhicules neufs sera «bientôt» révélée à l’opinion publique, a indiqué le ministre de l’Industrie,
Ferhat Ait Ali Braham.
L
ors d’un entretien accordé à la revue «Indjazat», le ministre a fait savoir que la liste des concessionnaires retenus dans le cadre de l’importation de véhicules neufs sera révélée «assez bientôt» à l’opinion publique, une liste qui in- clura d’autres concessionnaires ou- tres les sept ayant déjà reçu leurs autorisations provisoires. Le ministre a expliqué également que les marques étrangères n’en étaient pas exclues «à condition qu’elles trou- vent un algérien résidant comme concessionnaire et non pas asso- cié».Interrogé sur la polémique née récemment autour de la délivrance des agréments pour l’importation des véhicules neufs, le ministre a af- firmé que les décisions du comité étaient «souveraines» et que les au- torités supérieures étaient «mises au courant».S’agissant des condi- tions énoncées par le cahier des charges, M. Ait Ali Braham a nié tout aspect «contraignant» expliquant que ces exigences visaient à assurer un service de qualité. «Nous avons décidé de limiter certaines disposi- tions à certains modèles seulement, notamment en ce qui concerne les quatre airbags qu’on a imposés pour les véhicules de haut de gamme seu- lement. Quant à la surface de 6.200m², exigée pour les showrooms, pensez-vous que quelqu’un qui ne dispose pas de 800 m² pour la main- tenance des véhicules, est un opéra- teur sérieux ?», s’est-il interrogé. Des discussions avec un constructeur asiatique et un autre européen.
Selon lui, la concession exclusive à partir de la maison mère a été in- cluse dans le nouveau cahier des charges pour éviter que des conces- sionnaires revendeurs dans leur pays alimentent des revendeurs en Algé- rie. De plus, a-t-il dit, cette disposi- tion permettra d’empêcher les concessionnaires nationaux de s’ap- provisionner sur des stocks «morts»
des différents marchés du monde,
«sans aucune garantie».
A propos des projets industriels pour la construction automobile en Algé- rie, le ministre a indiqué que des dis- cussions étaient en cours avec deux constructeurs automobiles, l’un asia- tique et l’autre européen, qui ont af- fiché leur désir d’installer des usines de fabrication locale. «Nous avons même installé des groupes de travail qui étudient actuellement la consis- tance de ces projets (...) Au moment où je vous parle, les discussions avancent très bien avec nos parte- naires», a-t-il confié, ajoutant que le constructeur asiatique avait proposé
également un projet de construction de bus électriques.
Par ailleurs, le premier responsable du secteur de l’Industrie a fait savoir que lors de son récent entretien avec l’Ambassadeur du Japon, ce dernier a fait part de la volonté des entreprises nipponnes d’investir en Algérie, «selon le nouveau canevas exigeant à l’investisseur de ramener son savoir-faire et son argent, sans qu’il soit obligé de le mettre à la merci d’un associé local».»Nous voulons lancer notre machine éco- nomique dans des créneaux où nous ne serons pas sujets à des soubre- sauts sécuritaires ou même sani- taires. (...) Si nous arrivons à un rythme d’attractivité qui ramènera 3 à 4 milliards de dollars par an d’in- vestissements sérieux, le tissu indus- triel va remonter la pente», a estimé le ministre.
Vers des textes de loi permettant d’investir dans
les entreprises publiques En outre, M. Ait Ali Braham a évoqué le financement de la relance indus- trielle du pays. Ainsi, en termes de ressources internes, «tous les capi- taux dormants, sous forme d’épargne thésaurisée échappant à l’investissement public ou privé,
vont être drainés avec des mesures incitatives à travers la Bourse ou les placements dans les entreprises no- tamment publiques».»Aussi, nous allons changer les textes de loi pour permettre à des investisseurs d’ap- porter leurs fonds, sans pour autant que cela soit une dette à échéance.
Il faudrait également entreprendre une mise à niveau des investisse- ments industriels existants, qui né- cessitent des moyens de maintenance modeste», a-t-il expli- qué. Concernant les entreprises pu- bliques, le ministre a noté la nécessité de cesser «les nominations empiriques des dirigeants et des gestions encore plus empiriques». Il a évoqué dans ce sens l’intérêt d’ins- taurer des contrats de performances établis sur un accord préalable au- tour de résultats à atteindre à court, moyen et long terme. «Nous sommes en train de revoir, juste- ment, le mode opératoire pour choi- sir des équipes dirigeantes devant correspondre à un profil donné afin d’opérer selon un contrat de perfor- mance. Une fois ces équipes identi- fiées, nous pourrons discuter avec les créanciers des voies et moyens de relancer les activités pour chaque groupe et chaque filiale», a-t-il indi-
qué. Wahiba/k
L’
entreprise portuaire d’Annaba a conclu jeudi trois conventions commerciales avec des partenaires économiques producteurs de ci- ment pour l’exportation à partir de ce port d’un million de tonnes de clinker en 2021 vers la Côte d’Ivoire. Il s’agit ainsi des conventions conclues avec le groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), le groupe Lafarge -Algérie Cilas et la société Biskria Ciment. Les accords s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale visant la promotion des exportations hors hydrocarbures et la coordi- nation des efforts entre les ports commerciaux et les opérateurs économiques et industriels pour mettre en place un environnement favorable à l’ex- portation, a indiqué, Achour Djelloul, P-dg du Groupe services portuaires qui a assisté à la signa- ture en présence du wali d’Annaba, Djamel-EddineBrimi, ajoutant qu’en l’espace d’une année l’Algérie est passé du stade d’importateur à celui d’exporta- teur de ciment. Les 10 ports du pays œuvrent dans cette optique à mettre à niveau leurs services lo- gistiques et offrir les meilleures conditions de transport, d’embarquement et de stockage liées à l’exportation de clinker, a indiqué Achour Djelloul qui a souligné que les quatre ports commerciaux de Djendjen à Jijel, d’Oran, d’Annaba et de Skikda se renforceront « avant fin 2021 » de cinq chiploe- der, il s’agit de grandes installations de transborde- ment d’une capacité de 18.000 tonnes par heure.
Il a également relevé que l’activité d’exportation de clinker a permis à l’Algérie de passer du stade d’im- portateur à celui d’exportateur de ciment avec l’ex- portation en 2020 de 2,8 millions tonnes de clinker d’une valeur de 80 millions dollars, indiquant que
cette quantité sera doublée en 2021. En marge de la cérémonie de signature par le DG de l’entreprise portuaire d’Annaba, Kheiredine Boumendjel et les trois exportateurs en l’occurrence, Abdennour Chouakri pour Cilas Lafarge, Hafidh Ouchich pour le groupe GICA et Mohamed Laïd Houki pour la so- ciété Biskria Ciment, les participants se sont rendus au port d’Annaba pour assister à une opération d’exportation de clinker vers la Côte-d’Ivoire de 45.000 tonnes de clinker du groupe GICA. Il s’agit de la 4ème opération d’exportation de clinker à partir de ce port depuis début janvier 2021 pour le compte de GICA et Cilas pour un volume de 200.000 tonnes, a-t-on indiqué. La société Biskria Ciment est un nouvel opérateur qui s’engage pour la première fois dans les opérations d’exportation de clinker à partir du port d’Annaba, est-il noté.
P ort D ’A NNABA
exportation d’un million de tonnes de clinker
S
aida Neghza a été réélue, hier à Alger, à l’unanimité pour un second mandat à la tête de la Confédération générale des en- treprises algériennes (CGEA).L’élection s’est dé- roulée au Centre international des conférences, Abdelatif Rahal, lors de l’assem- blée générale (AG) élective de cette organisa- tion patronale, en présence des 48 membres de l’assemblée dont 43 présidents de bureaux de wilayas.Afin de respecter le protocole sani- taire dicté par la pandémie de la Covid-19, les4.823 adhérents à la Confédération ont man- daté les membres présents à l’assemblée pour exprimer leurs voix. Mme Neghza a indiqué, à l’issue de son plébiscite, qu’elle compte orga- niser un grand événement à Alger, après la fin de la pandémie de Covid-19, qui regroupera les représentants de Business Africa, de Buisiness- med, de l’Organisation internationale des em- ployeurs (OIE) et ceux du Bureau international du travail (BIT).Ce rendez-vous international aura pour but, selon la présidente, de conclure
des partenariats dans différents secteurs. Ce sera, ainsi, la deuxième édition de cette ren- contre internationale qui a été déjà organisée en 2019 par la CGEA, a-t-elle rappelé.Mme Neghza est également présidente de Buisiness Africa, vice-présidente de l’OIE qui regroupe 150 pays, membre du Conseil d’administration du BIT et membre de Buisinessmed regroupant 19 pays et 22 confédérations du bassin médi- terranéen.Avant le déroulement des élections, à main levée, le secrétaire général de la CGEA,
El Mafdoudh Megateli, a présidé la séance pré- cisant, après la lecture et l’adoption des bilans moral et financier de la présidente sortante, n’avoir reçu aucune candidature durant les dix jours accordés aux membres de l’AG à cet effet.Il a, ainsi, demandé à Mme Neghza d’ac- cepter de briguer un second mandat ajoutant que conformément aux nouveaux statuts, il sera procédé à l’élection, prochainement, de 10 membres qui composeront le nouveau bu- reau exécutif de la Confédération.
Saida neghza réélue à la tête de la CGeA pour un second mandat
Le pétrole algérien augmente de plus de 5 dollars en janvier
L
otfiB
ENBAhmED,
miNiStrE DEL’i
NDuStriEPhArmAcEutiquEAffirmE
Saidal va produire le vaccin-anti- Covid-19 russe
«Stpunik-V»
L
e Groupe pharmaceutique public Saidal va produire localement le vaccin-anti-Covid-19 russe «Stpu- nik-V». L’annonce a été faite hier par le ministre de l’Industrie pharmaceu- tique, Lotfi Benbahmed, qui a indiqué que Saidal bénéficiera exclusivement du transfert technologique avec la par- tie russe.« Nous avons décidé au sein du gou- vernement que le transfert de techno- logie avec la partie russe devrait être dirigé exclusivement au profit du groupe Saidal. Cette dernière est char- gée de concrétiser ce projet, car elle dispose des compétences et de moyens. Ce choix est motivé par l’im- portance du vaccin pour notre pays, d’où le soutien total de l’Etat pour la réussite de ce projet », a déclaré M.
Benbahmed au site de la chaîne de té- lévision d’information russe, RT. Dans une précédente déclaration, le direc- teur général de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP), le Professeur Kamel Mansouri, avait indi- qué que des discussions sont en cours entre le Groupe pharmaceutique pu- blic Saidal et un opérateur russe pour la production locale du vaccin anti- Covid-19, Sputnik-V, et ce, « dans le but de le rendre disponible ». « Nous sommes en contact permanent avec la partie russe, et lors de notre dernière rencontre qui s’est déroulée la se- maine passée, il y a eu accord pour nous transmettre le lien électronique d’une plateforme numérique qui hé- berge les données techniques relatives à la production du vaccin. Cette plate- forme nous permettra de prendre connaissance du processus de fabrica- tion et après l’étude de ces données il sera procédé à l’évaluation des besoins en termes de matériels à acquérir ». À titre de rappel, l’Algérie a débuté sa campagne de vaccination le 30 janvier dernier, au lendemain de la réception de la première cargaison du «Spoutnik-
V». Wahiba/k
L
es cours du Sahara Blend, le brut de référence algérien, ont augmenté de 5,09 dollars en janvier dernier, soit une hausse de 10,2% par rapport à décembre, sou- tenus notamment par l’optimisme quant à la reprise de la demande mondiale et les efforts des pays de l’Opep+ visant à limiter la production pétrolière afin de stabiliser le mar- ché.Selon les chiffres de l’Organisa- tion des pays exportateurs de pétrole (Opep), publiés dans son der- nier rapport mensuel, les cours du brut algérien ont atteint 55,08 dol- lars le baril en janvier 2021, contre 49,99 dollars en décembre 2020.Cette hausse a permis de pla- cer le Sahara Blend à la 2ème posi- tion parmi les bruts les plus chers dupanier de l’Opep en mois de janvier, après l’Angolais Girassol (55, 84 dol- lars/baril), alors qu’il occupait la 3ème place en décembre dernier.
Le prix du pétrole algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
Cette progression intervient dans un contexte de hausse générale des prix du brut, en raison de «l’amélioration des fondamentaux du marché, avec notamment les perspectives d’un resserrement de l’offre de brut, la tendance à la baisse des stocks mon- diaux de pétrole, et l’optimisme quant à la reprise de la demande de
pétrole alors que les pays du monde approuvent de plus en plus les vac- cins antiCovid et commencent les campagnes de vaccination’’, explique le rapport.La confiance du marché s’est encore «renforcée» par les don- nées montrant un niveau de confor- mité «élevé», en mois de décembre 2020, au quotas fixés dans le cadre de l’accord de baisse de l’Opep+ et par la décision unilatérale de l’Arabie saoudite d’ajuster volontairement sa production à la baisse de 1 millions de baril/ jour supplémentaire en fé- vrier et mars, note la même source.Le rapport fait remarquer dans ce contexte que le panier de l’Opep avait atteint en janvier son plus haut niveau depuis mars 2020, en hausse de 5,21 dollars (+10,6%)
pour s’établir à une moyenne de 54,38 dollars le baril.Concernant la production algérienne, le rapport de l’Opep indique qu’elle a atteint 874.000 barils par jours en janvier 2021, contre 863.000 barils en décembre 2020 (+11.000 barils).
La production moyenne de l’Algérie avait baissé en 2020 pour s’établir à 899.000 barils par jours contre 1,023 million de barils par jour en 2019.Pour ce qui est de la demande mondiale de pétrole, l’Opep estime que celle-ci «devrait désormais aug- menter de 5,8 millions de barils par jour (mbj). Les prévisions de l’Opep sont ainsi révisées à la baisse d’envi- ron 0,1 mbj par rapport à celles du mois dernier, pour s’établir en moyenne à 96,1 mbj.Par ailleurs,
l’Opep souligne que des évolutions positives sur le front économique, soutenues par des programmes de relance massifs, devraient encoura- ger la demande dans divers secteurs au second semestre de l’année 2021.S’agissant de l’approvisionne- ment mondial en pétrole, les prévi- sions de croissance de l’offre hors Opep en 2021 ont été révisées à la baisse d’environ 0,2 mbj. La produc- tion des pays non membres progres- sera ainsi de 0,7 mbj, pour atteindre en moyenne 63,3 mbj.Le rapport in- dique également que les bruts de l’Opep en 2021 seront plus deman- dés que prévu. La croissance de cette demande a été révisée à la hausse de 0,3 mbj par rapport au mois précé- dent pour s’établir à 27,5 mbj.
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A C T U A L I T é Dimanche 14 février 2021
c oorDiNAtioN DES mouVEmENtS DE L ’A zAwAD
L’accord d’Alger, le seul gage de paix et de stabilité
L’accord de paix au Mali, issu du processus d’Alger, est le seul gage pour un retour de paix définitive et de stabilité dans le pays, et c’est aussi le seul instrument de réconciliation pouvant permettre le retour de l’administration malienne et des services sociaux de base et le redéploiement de l’armée réconciliée à Kidal, a déclaré le porte-parole de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
S’
exprimant hier à la radio Algérie internationale (RAI), au lendemain de la 42eme session du Co- mité de suivi de l’accord (CSA) tenue à Kidal, Mohamed Elmaou- loud Ramadane a indiqué que«sans l’accord d’Alger, il y aura pas de la paix. C’est le seul gage de paix définitive et de stabilité, et c’est aussi le seul instrument de réconci- liation pouvant permettre le retour de l’administration malienne et des services sociaux de base et le redé- ploiement de l’armée réconciliée dans la ville de Kidal».»Sans son ap- plication, je vois mal la paix revenir au Mali», a-t-il insisté. Pour lui, la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, signé à Bamako en 2015, était «un défi pour les mouvements signataires et l’opinion nationale». Il s’agit, selon lui, d’»une étape importante dans le processus de paix», car, dit-il,
«beaucoup de gens disait que rien ne pourrait se tenir à Kidal qui échappait, selon ces mêmes gens, au contrôle de l’Etat malien».»Mais, la réunion de Kidal, a vaincu tous les pronostics», a sou- tenu M. Mohamed Elmaouloud.
«La Minusma, la médiation interna- tionale, le gouvernement malien, les pays voisins... Tout le monde y était», a affirmé le porte-parole qui s’est réjoui du bon déroulement de l’évènement. «Cela va beaucoup aider dans la mise en œuvre de l’ac- cord, qui n’a que trop tardé en rai- son», explique-t-il, «des tergiversations des autorités dé- chues».Les participants à la 42e session du CSA, 5e dans un format de haut niveau, à Kidal, ont réaf-
firmé, la pertinence de l’Accord d’Al- ger en tant que «cadre idoine pour restaurer durablement la paix et consolider la réconciliation au Mali», encourageant la partie ma- lienne à continuer à privilégier la voie du dialogue.Présidée par le mi- nistre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, la réunion qui a été tenue jeudi pour la première fois dans la ville de Kidal au nord du Mali depuis la signature de l’accord, a vu une participation «forte et de qualité» tant du côté malien que du côté de la médiation internationale, a fait observer le Comité de suivi dans son communiqué final.Ils ont, à cet égard, appelé tous les acteurs maliens à «saisir la courte période de transition actuelle pour réussir la bataille qu’il mène pour la paix, la sécurité et le développement dans leur pays», les encourageant à
«continuer à privilégier la voie du dialogue et du renforcement de la confiance, du sens de responsabi- lité et de l’esprit de compréhension et du compromis et de s’abstenir de toute initiative non concertée sus- ceptible de miner le climat de
confiance qui règne en son sein».Dans ce sens, la communauté internationale a également été exhortée à «poursuivre son accom- pagnement crucial au Mali durant cette phase de transition pour qu’il puisse mener le processus de paix à bon port, au bénéfice du Mali et des Etats de la région».Par ailleurs, les participants ont souligné l’im- portance de cette rencontre pour continuer à progresser sur les qua- tre volets de l’Accord de façon à permettre aux populations d’en- granger, de manière effective, les dividendes tant attendus de leur engagement dans le processus de paix.Se félicitant de la dynamique de confiance qui règne actuelle- ment au sein de la partie malienne qui lui a permis, entre autres, de fi- naliser une feuille de route actuali- sée pour diligenter la mise en œuvre de l’Accord pendant la pé- riode de transition, les représen- tants ont «engagé toutes les parties prenantes à œuvrer, avec vigueur et de bonne foi, à l’opérationnalisation des actions retenues dans la feuille de route aux échéances
arrêtées».Ils ont, en outre, convenu de n’épargner aucun effort pour parvenir, en particulier, «à une clô- ture, à brève échéance, de toutes les actions en cours notamment celles concernant l’opérationnalisa- tion des unités de l’Armée reconsti- tuée déjà déployées, le bataillon de l’armée reconstituée de Kidal conformément à la décision de la Commission Technique de Sécurité (CTS), le lancement de nouvelles phases du DDR, le déploiement de la police territoriale, le retour de l’administration et des services so- ciaux de base, le lancement des projets pilotes de développement éligibles au financement dans le cadre du Fonds du Développement Durable et l’élargissement de la par- ticipation de la femme dans les dif- férents mécanismes de l’Accord.
Enfin, les participants ont saisi l’oc- casion pour saluer la visite gouver- nementale effectuée en janvier dernier à Kidal, se réjouissant par la même, des annonces de soutien faites notamment par l’Algérie d’oc- troyer une nouvelle aide alimen- taire et produits pharmaceutiques, réhabiliter au moins une école dans la ville de Kidal et d’augmenter le nombre de bourses d’études, en particulier dans le domaine de la formation professionnelle, pour les demandeurs issus des régions du nord du Mali.Cette réunion inter- vient à quelques jours de la tenue du sommet du G5 Sahel (Maurita- nie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), prévu les 15 et 16 février courant, à Ndjamena (Tchad) et au cours duquel il sera question de la présence militaire française dans la
région. Wahiba/k
L
e Conseil de la nation s’est félicité, hier, du retour au pays du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune «sain et sauf», priant Dieu Tout Puissant de l’assister à accomplir ses mis- sions et à poursuivre la construction de l’édifice de la nouvelle République. «Le bu- reau du Conseil de la nation, sous la présidence de Salah Goudjil, président du Conseil par intérim, saisit l’occasion du retour au pays du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune sain et sauf, pour implorer Dieu le tout puissant de prêter à monsieur le prési-dent une forte détermination pour parachever ses missions nationales nobles et histo- riques et poursuivre la construction de l’édifice de la nouvelle République sur des bases solides à même de sur- monter avec succès les difficul- tés et les circonstances de cette période», lit-on dans un communiqué du bureau du Conseil de la nation.»Une Ré- publique où la pratique démo- cratique s’enracine profondément, à travers la promotion de la démocratie participative, en amont et en aval, à même de contribuer au renforcement de l’immunité
institutionnelle et sociétale et de déjouer les complots et les tentatives attentatoires à l’unité de notre peuple et à la stabilité de notre pays...», ajoute la même source.Le bu- reau du Conseil de la nation a appelé les citoyennes et ci- toyens à «travailler la main dans la main pour ancrer les valeurs de fraternité et d’union et protéger les constantes na- tionales, en s’inspirant des idéaux novembristes pé- rennes».Il a salué le rôle de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Ar- mée de libération nationale (ALN) pour ses efforts dans la
sauvegarde de la sécurité des frontières du pays et face aux défis sécuritaires dans un contexte géopolitique trouble, ainsi que ceux des différents corps de sécurité».Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait regagné, ven- dredi, le pays, après un séjour en Allemagne où il a subi une intervention chirurgicale réus- sie au niveau de son pied droit.Le 20 janvier dernier, le président Tebboune avait subi une intervention chirurgicale réussie au pied droit en raison de complications du nouveau Coronavirus.
Lydia/k
L
e président du Parti Voix du peu- ple (PVP), Lamine Osmani a af- firmé, hier à Alger, que le Hirak«appartient à tout le peuple algé- rien», le qualifiant de «cri» pour l’édi- fication d’une Algérie nouvelle, démocratique, forte et moderne.Lors d’une rencontre d’orientation des ca- dres du bureau politique d’Alger, M.
Osmani a déclaré que le Hirak dont le deuxième anniversaire sera célébré le 22 février en cours, «appartient à
tout le peuple algérien», pour être un cri contre la corruption pour une Algérie nouvelle, démocratique, forte et moderne telle que rêvée par nos aïeuls.Soulignant que le Hirak popu- laire «représente une référence d’union et de fraternité entre les Al- gériens notamment entre le peuple et l’Armée dans le cadre de l’édifica- tion d’une Algérie démocratique», M. Osmani a ajouté que son objectif est «d’aller vers une Algérie nouvelle
basée sur la gouvernance pour faire face aux enjeux et aux défis».Evo- quant la situation socio-économique, le président du PVP a indiqué que
«par rapport à la situation politique, il existe des forces qui entravent le processus», sans citer leur origine. Il a rappelé le rôle «majeur» de son parti dans «l’établissement de l’édi- fice institutionnel de l’Etat et la consécration des principes de ci- toyenneté avec responsabilité et
loyauté envers le pays», insistant sur l’importance de proposer des solu- tions socio-économiques aux contours clairs notamment dans les domaines de l’emploi et de l’investis- sement pour créer des postes d’em- ploi. M. Osmani a aussi mis l’accent sur l’encadrement efficient de la res- source humaine chargée de la ges- tion dans tous les secteurs ayant un lien avec les projets de développe- ment, qu’il appartient de bien for-
mer, car constituant le «cœur bat- tant» de tout projet d’investisse- ment.Sur le plan international, le président du parti a appelé les auto- rités françaises à indemniser les Al- gériens victimes de ses différents crimes coloniaux à l’instar des autres pays du monde comme l’Allemagne et l’Italie qui ont indemnisé leurs vic- times après la fin de la deuxième guerre mondiale.
Lydia/k
L E PréSiDENt Du P Arti V oix Du PEuPLE (PVP), L AmiNE o SmANi
Le hirak appartient à tout le peuple algérien
Le Conseil de la nation se félicite du retour au pays du Président tebboune
L E miNiStrE DES
A ffAirES étrANgèrES , S ABri B oukADoum
Le rôle de l’Algérie dans l’interdiction
des essais nucléaires dans le monde mis en
évidence
L
e ministre des Affaires étran- gères, Sabri Boukadoum, a mis en avant, hier, le rôle de l’Algérie dans l’interdiction complète des essais nucléaires à travers le monde, rappe- lant les effets désastreux des radia- tions induites par les explosions nucléaires de la France coloniale au Sud de l’Algérie. «En date du 13 février 1960 à 7h04, la France coloniale a ef- fectué son premier essai nucléaire dans la région de Reggane au Sud de l’Algérie, une opération baptisée«Gerboise bleue», d’une puissance de 70 kilotonnes, équivalente à une ex- plosion 3 à 4 fois plus puissante que la bombe lancée sur Hiroshima, ce qui a entrainé des radiations désastreuses dont les préjudices sont visibles, jusqu’à aujourd’hui, sur la santé des habitants et l’environnement «, a tweeté M. Boukadoum. Et d’ajouter:
«C’est pourquoi l’Algérie, qui était et demeure à l’avant garde des pays plai- dant pour l’interdiction complète des essais nucléaires, a contribué, lors de sa présidence des travaux de la pre- mière commission des Nations unies, à l’adoption du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires en date du 7 juillet 2017».L’explosion nu- cléaire, survenue le 13 février 1960 à Reggane, s’inscrit dans le cadre d’une série d’essais nucléaires effectués par la France entre1960 et 1966 au Sud de l’Algérie. Selon les historiens et les ex- perts, ces essais nucléaires au sud du pays comptent parmi les pires crimes commis par la France durant 132 ans d’occupation destructrice de l’Algérie.
Amira/B
Le président de la république reçoit Abdelkader Bengrina
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier au siège de la Présidence de la République, le président du mouvement El-Bina, Abdelkader Ben- grina.
tebboune reçoit le président de Jil Jadid
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier au siège de la présidence de la République, le président de Jil Jadid, Sofiane Djilali.
tebboune reçoit le président du Front el moustakbel
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu hier au siège de la Présidence de la République, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaid.
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A C T U A L I T é Dimanche 14 février 2021
c oroNAViruS EN ALgEriE
210 nouveaux cas, 188 guérisons et 3 décès ces dernières 24h
D
eux cent dix (210) nouveaux cas confir- més de Coronavirus (Covid-19), 188 guérisons et 3 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, a annoncé hier à Alger le porte-parole du Co- mité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, Dr Djamel Fourar.Le total des cas confirmés de coronavirus s’élève ainsi à 110.513 dont 210 nouveaux cas les der- nières 24 heures, soit 0.6 cas pour 100.000 habitants, celui des décès à 2935 cas, alors que le nombre de pa-tients guéris est passé à 75.816, a précisé Dr Fourar lors du point de presse quo-
tidien consacré à l’évolution de la pandémie de Covid- 19.En outre, 18 wilayas ont
recensé durant les dernières 24 heures moins de 9 cas et 26 wilayas n’ont enregistré aucun cas, alors que 7 au- tres ont enregistré 10 cas et plus.Par ailleurs, 20 patients sont actuellement en soins intensifs, a également fait savoir Dr Djamel Fourar.Le même responsable a souli- gné que la situation épidé- miologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et res- pect des règles d’hygiène et de distanciation physique, rappelant l’obligation du res- pect du confinement et du port du masque.
Wahiba/k
h
uit patients atteints de surdité subite d’origine inconnue ont bénéficié en 2020 d’implants cochléaires au niveau du service ORL du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Oran, a-t-on appris samedi de la cheffe de service.Les huit patients issus de plusieurs wilayas, dont Tebessa, M’sila, Djelfa, Relizane et Mascara, ont été opérés pour une surdité subite, dont les causes sont inconnues, a indi- qué, à l’APS, Pr Zoubida Serradji.»Nous ignorons jusqu’à présent les raisons decette surdité qui survient de manière soudaine. Elle touche des catégories de plus en plus jeunes, dont des étu- diants», a-t-elle fait savoir. Sur la pé- riode d’une année (2019-2020) caractérisée par la pandémie du Covid- 19, pas moins de 125 implants ont été posés, dont huit pour des patients at- teints de surdité subite, soit un taux de 6.5%. «L’inquiétude réside dans le fait que les causes de cette surdité subite n’ont pas encore été définies», a expli- qué la spécialiste.Pour le moment,
aucun traitement n’a été trouvé pour cette surdité brusque à l’exception d’une implantation cochléaire, a-t-elle révélé, expliquant que la surdité brusque représente une perte d’audi- tion soudaine plus ou moins importante et concerne une oreille seulement ou les deux.Cette affection apparaît sou- vent chez des sujets âgées de 40 à 50 ans et peut toucher n’importe quelle autre. La fatigue intense et le stress constituent un terrain propice à son ap- parition, a-t-elle encore souligné.
chu D ’o rAN
8 patients atteints de surdité brusque bénéficient d’implants cochléaires en 2020
L
a chaîne allemande «Deutsche Welle» (DW) a évoqué vendredi le pillage systématique et illégal des ressources halieutique sah- raouies par l’occupation marocaine à travers le port de la ville occupée deDakhla, à l’extrême sud du Sahara oc- cidental.»Le Maroc produit 65% de sa richesse halieutique dans le port animé de Dakhla, qui est l’un des ports de pêche au poulpe les plus cé- lèbres d’Afrique et du monde», a ré-
vélé la chaîne allemande Deutsche Welle (DW).La chaîne européenne a fait savoir que durant le seul été 2020, plus de 4 000 tonnes de poulpe et 1 500 tonnes de poisson Lasarka ont été capturées dans la
ville occupée de Dakhla.Elle a, en outre évoqué dans son rapport, la bataille judiciaire menée par le Front Polisario contre le pillage illégal des ressources naturelles du Sahara oc- cidental.Le représentant du Front Po- lisario en Europe et auprès de l’UE, Oubi Bouchraya Bachir avait indiqué début février que la Cour de justice de l’UE (CJUE) pourrait se prononcer, vers fin juin ou début juillet pro- chains, sur les recours introduits par le Front Polisario contre l’accord Maroc UE portant extension des Ac- cords d’association et de libéralisa- tion au territoire du Sahara occidental.Dans un entretien ac- cordé à l’APS, il a qualifié de «pas im- portant» dans le processus de traitement des recours introduits par le Front Polisario, la convocation, pour le 2 mars prochain, d’une séance publique de la CJUE, préci- sant que «la pandémie et les me- sures qui en découlent expliquent le retard de l’arrêt attendu».Le diplo-
mate sahraoui a rappelé que le Front Polisario avait introduit des recours contre notamment l’accord de libre échange et l’accord de pêche «après que l’UE et le Maroc aient ignoré les décisions de la CJUE, notamment de 2016 et 2018», en violation même du droit international.D’autre part, les participants au forum social de la solidarité sahraoui, organisé du 9 au 11 février dernier, avaient appelé à une intervention de la communauté internationale pour stopper le pillage des ressources naturelles sah- raouies.Au terme des travaux du forum organisé par l’Union de la jeu- nesse sahraouie (UJSARIO), les parti- cipants ont également dénoncé la situation du Sahara occidental oc- cupé, sur fond de saignée de ses ri- chesses naturelles par des sociétés européennes, en violation des chartes et lois humanitaires et inter- nationales, qui accentue et fait per- durer les souffrances du peuple sahraoui.
u
n programme d’optimisation des ports de pêche et de plaisance existants, d’un montant global de 3 milliards DA, a été lancé par la Société de gestion des ports de pêche et de plaisance (SGPP), a indiqué son président di- recteur général, Mohamed Tayeb Abboud.Ce programme englobe trois (03) projets qui créeront près de 8.550 emplois directs et indi- rects, a précisé le responsable à l’APS, énumérant l’aménagement de cinq (5) marinas, la création de ga- rages à niveaux pour bateaux et la réalisation d’appontements (quais) flottants.Les nouvelles marinas se-ront implantées en fonction des pro- jets des futures Zones d’extension touristiques (ZET), a expliqué M. Ab- boud annonçant qu’elles prévoiront des places pour les bateaux étran- gers. Elles seront localisées, a-t-il précisé, dans les ports de Stora (Skikda), El Aouana (Jijel), Tala Guilef (Béjaïa), Oran et Marsa Ben M’hidi (Tlemcen).Ce projet de 1,4 milliard DA transformera les ports en «lieux de détente» et les rendra «plus at- tractifs», a estimé le P-dg de la SGPP, soulignant leur aménagement avec des locaux commerciaux, des éta- blissements de restauration, des boutiques d’artisanat, des clubs nau-
tiques et des ateliers de mainte- nance de jet-ski et de bateaux de plaisance.Cette société projette, en outre, d’installer 18 modules de ga- rages à bateaux à 3 niveaux, d’une capacité globale de 1080 places pour un coût de 540 millions DA, selon la même source qui souligne que le premier module sera récep- tionné en mois de juin prochain à Bouzedjar (Aïn Temouchent).Les ports de Tipaza, Boudis (Jijel), Ho- naïne (Tlemcen), Salamandre (Mos- taganem), El Marsa (Skikda) et l’ancien port d’El Kala abriteront les autres modules qui seront lancés une fois le projet témoin (Bouzedjar)
livré.S’agissant des appontements flottants, M. Abboud a fait savoir que ce projet a été mûri par la SGPP qui a préféré de le réaliser locale- ment à moindre coût, au lieu de l’ac- quérir de l’étranger à 25 millions d’euros.Le responsable a détaillé que les 9600m linéaires offriront 400 appontements flottants, per- mettant de gagner jusqu’à 6000 places supplémentaires, soit l’équi- valent de six (6) ports convention- nels qui auraient été facturés à 50 milliards DA, alors que la société al- gérienne réalisera ce projet pour un (1) milliard de DA seulement.Il a souligné qu’une filiale de Sonelgaz,
leader dans le domaine de l’acier galvanisé résistant à l’eau et à l’air marin, réalisera ce projet et le livrera en deux phases: 200 appontements au 1e trimestre 2021 et le reste pro- grammé pour la fin de l’année.M.
Abboud a mis l’accent sur le fait que l’ensemble de ces projets s’inscrit dans la feuille de route élaborée par le ministère des Transports et vali- dée par le Gouvernement, à travers le Schéma directeur de développe- ment des ports, mis en œuvre par la SGPP, en sa qualité de filiale du Groupe SERPORT, avec une projec- tion sur 20 à 30 ans.
Akram/k
P ortS DE PêchE Et DE PLAiSANcE
un programme d’optimisation de 3 milliards dA
La chaine allemande «dW» évoque le pillage des ressources halieutiques sahraouies par le maroc
Les conséquences des essais nucléaires français dans le sud algérien, «un génocide» au sens du
droit international
L
es résultats des explosions nucléaires menées par l’occupation française dans le sud algérien durant les années 1960 consti- tuent «un génocide» au sens du droit international humani- taire, a affirmé, hier à Alger, le maitre de conférence à l’université de Tipasa, Houcine Fouzari.Animant une conférence intitulée «les explosions nucléaires au Sud de l’Algérie vu de l’angle du droit in- ternational humanitaire» à l’Institut national des études straté- giques globales (INESG) dans le cadre de la célébration de l’anniversaire tragique des premiers essais nucléaires effectués par l’occupation française au Sud de l’Algérie le 13 février 1960, M. Fou- zari a fait savoir que «les résultats de ces essais constituent un gé- nocide au sens du droit international humanitaire».Pour le conférencier, ces essais nucléaires, qui se sont poursuivis jusqu’en 1966 et dont le nombre s’élève à 17 essais, constituent également«une violation des traités internationaux et des chartes relatives aux droits de l’Homme, entrainant une responsabilité internatio- nale qui doit être assumée par la France», affirmant que «la France est appelée aujourd’hui à présenter une réparation morale et ma- térielle aux victimes de ces essais».Soulignant les effets désastreux des essaies nucléaires au Sud de l’Algérie sur différents plans, dont sanitaire et environnemental, M. Fouzari a précisé que ces essais nucléaires avaient pour objectif de faire de la France «une puis- sance nucléaire répressive au service des ses intérêts suprêmes», qualifiant le programme nucléaire français de «programme ambi- tieux et stratégique avec des apparences pacifiques et un fond mi- litaire».A l’époque, les autorités françaises «avaient conscience du risque de ces essaies et de leurs résultats désastreux sur la santé de l’Homme et l’environnement, ce qui l’a amené à effectuer ces essais dans ses colonies en dehors du territoire français», a-t-il dit.Selon le même intervenant, les autorités françaises ont pré- tendu que «ces essais effectués au sud de l’Algérie étaient propres et exécutés dans des régions inhabitées, utilisant le terme +essais nucléaires+ au lieu +d’explosions nucléaires+ afin d’induire l’opinion publique en erreur».Rappelant que les explosions nucléaires au Sud de l’Algérie avaient fait plus de 40.000 morts en sus de leurs effets néfastes sur la santé de la population, l’agriculture, l’alimentation et la démographie», M. Fouzari a affirmé, dans ce sens, que les ré- sultats des essais «constituent un réel danger sur la santé des gé- nérations futures et mettaient en péril la sécurité
environnementale et régionale». Lydia/k
L’A
gENcENAtioNALEDESDéchEtSlancement d’un sondage sur la consommation du pain et la gestion des déchets
L
’Agence nationale des déchets (AND) a lancé, récemment, un sondage sur la consommation du pain, l’utilisationdes sacs en plastique, le tri sélectif et la réduction de la production des déchets et ce dans le souci d’élaborer une stratégie nationale pour la sensibilisation en matière de gestion des déchets, a-t-on appris samedi auprès de l’AND.Ce sondage vise à prendre connaissance du comportement du citoyen algérien concernant la consommation du pain, l’utilisation des sacs en plastique, le tri sélectif et la réduction de la production des déchets et ce dans le cadre d’une étude globale que s’attèle à réaliser l’AND, selon les explications fournies par la responsable de la com- munication de l’AND, Mme Sarah Tazzerout.Destiné au grand public, ce sondage, lancé sur le site électronique mis en place par l’AND, permettra de prendre connaissance des grandes orientations sur les comportements du citoyen et d’élaborer une stratégie nationale efficace pour la sensibilisation dans ce domaine.Selon les données de l’AND, le ci- toyen algérien produit une moyenne variant entre 290 et 300 kg de déchets ménagers annuellement, dont 54% de déchets organiques pouvant être transformés en engrais.L’AND appelle à la transformation de ces déchets en engrais organique, notamment à travers le processus de fabrication du compost individuel, à même de permettre la réduction des émissions de carbone et l’atténuation des dommages causés par les déchets à l’environnement.