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Evaluation de la consommation de compléments alimentaires dans une population de triathlètes

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Academic year: 2022

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Membres du jury

M Pr BIGARD Xavier | Président Mme Dr BICKERT Sandrine | Directeur M Pr ABRAHAM Pierre | Membre M Pr CONNAN Laurent | Membre

2017-2018

THÈSE

pour le

DIPLÔME D’ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE Qualification en médecine générale

ÉVALUATION DE LA CONSOMMATION

DE COMPLEMENTS ALIMENTAIRES DANS UNE POPULATION

DE TRIATHLETES

LEBERT Stéphanie

Né le 23 avril 1989 à Angers (49)

Sous la direction de Mme BICKERT Sandrine

(2)
(3)

ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT

Je, soussigné(e) Stéphanie Lebert

déclare être pleinement conscient(e) que le plagiat de documents ou d’une partie d’un document publiée sur toutes formes de support, y compris l’internet, constitue une violation des droits d’auteur ainsi qu’une fraude caractérisée.

En conséquence, je m’engage à citer toutes les sources que j’ai utilisées pour écrire ce rapport ou mémoire.

signé par l'étudiant(e) le 13/08/2018

(4)

LISTE DES ENSEIGNANTS DE L’UFR SANTÉ D’ANGERS

Directeur de l'UFR : Pr Nicolas Lerolle

Directeur adjoint de l'UFR et directeur du département de pharmacie : Pr Frédéric Lagarce Directeur du département de médecine :

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS

ABRAHAM Pierre Physiologie Médecine

ANNWEILER Cédric Gériatrie et biologie du vieillissement Médecine

ASFAR Pierre Réanimation Médecine

AUBE Christophe Radiologie et imagerie médicale Médecine

AUGUSTO Jean-François Néphrologie Médecine

AZZOUZI Abdel Rahmène Urologie Médecine

BARON-HAURY Céline Médecine générale Médecine

BAUFRETON Christophe Chirurgie thoracique et cardiovasculaire Médecine

BENOIT Jean-Pierre Pharmacotechnie Pharmacie

BEYDON Laurent Anesthésiologie-réanimation Médecine

BIGOT Pierre Urologie Médecine

BONNEAU Dominique Génétique Médecine

BOUCHARA Jean-Philippe Parasitologie et mycologie Médecine

BOUVARD Béatrice Rhumatologie Médecine

BOURSIER Jérôme Gastroentérologie ; hépatologie Médecine

BRIET Marie Pharmacologie Médecine

CAILLIEZ Eric Médecine générale Médecine

CALES Paul Gastroentérologe ; hépatologie Médecine

CAMPONE Mario Cancérologie ; radiothérapie Médecine

CAROLI-BOSC François-xavier Gastroentérologie ; hépatologie Médecine CHAPPARD Daniel Cytologie, embryologie et cytogénétique Médecine

CONNAN Laurent Médecine générale Médecine

COUTANT Régis Pédiatrie Médecine

COUTURIER Olivier Biophysique et médecine nucléaire Médecine

CUSTAUD Marc-Antoine Physiologie Médecine

DE BRUX Jean-Louis Chirurgie thoracique et cardiovasculaire Médecine

DESCAMPS Philippe Gynécologie-obstétrique Médecine

DINOMAIS Mickaël Médecine physique et de réadaptation Médecine

DIQUET Bertrand Pharmacologie Médecine

DUCANCELLE Alexandra Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière Médecine

DUVAL Olivier Chimie thérapeutique Pharmacie

DUVERGER Philippe Pédopsychiatrie Médecine

EVEILLARD Mathieu Bactériologie-virologie Pharmacie

FANELLO Serge Épidémiologie ; économie de la santé et

prévention Médecine

FAURE Sébastien Pharmacologie physiologie Pharmacie

FOURNIER Henri-Dominique Anatomie Médecine

FURBER Alain Cardiologie Médecine

GAGNADOUX Frédéric Pneumologie Médecine

GARNIER François Médecine générale Médecine

GASCOIN Géraldine Pédiatrie Médecine

GOHIER Bénédicte Psychiatrie d'adultes Médecine

GRANRY Jean-Claude Anesthésiologie-réanimation Médecine

GUARDIOLA Philippe Hématologie ; transfusion Médecine

GUILET David Chimie analytique Pharmacie

HAMY Antoine Chirurgie générale Médecine

HUNAULT-BERGER Mathilde Hématologie ; transfusion Médecine

(5)

KEMPF Marie Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière Médecine

LACCOURREYE Laurent Oto-rhino-laryngologie Médecine

LAGARCE Frédéric Biopharmacie Pharmacie

LARCHER Gérald Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie

LASOCKI Sigismond Anesthésiologie-réanimation Médecine

LEGRAND Erick Rhumatologie Médecine

LERMITE Emilie Chirurgie générale Médecine

LEROLLE Nicolas Réanimation Médecine

LUNEL-FABIANI Françoise Bactériologie-virologie ; hygiène hospitalière Médecine

MARCHAIS Véronique Bactériologie-virologie Pharmacie

MARTIN Ludovic Dermato-vénéréologie Médecine

MENEI Philippe Neurochirurgie Médecine

MERCAT Alain Réanimation Médecine

MERCIER Philippe Anatomie Médecine

PAPON Nicolas Parasitologie mycologie Pharmacie

PASSIRANI Catherine Chimie générale Pharmacie

PELLIER Isabelle Pédiatrie Médecine

PICQUET Jean Chirurgie vasculaire ; médecine vasculaire Médecine

PODEVIN Guillaume Chirurgie infantile Médecine

PROCACCIO Vincent Génétique Médecine

PRUNIER Fabrice Cardiologie Médecine

REYNIER Pascal Biochimie et biologie moléculaire Médecine

RICHARD Isabelle Médecine physique et de réadaptation Médecine

RICHOMME Pascal Pharmacognosie Pharmacie

RODIEN Patrice Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques Médecine ROHMER Vincent Endocrinologie, diabète et maladies métaboliques Médecine

ROQUELAURE Yves Médecine et santé au travail Médecine

ROUGE-MAILLART Clotilde Médecine légale et droit de la santé Médecine ROUSSEAU Audrey Anatomie et cytologie pathologiques Médecine ROUSSEAU Pascal Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique Médecine ROUSSELET Marie-Christine Anatomie et cytologie pathologiques Médecine

ROY Pierre-Marie Thérapeutique Médecine

SAINT-ANDRE Jean-Paul Anatomie et cytologie pathologiques Médecine SAULNIER Patrick Biophysique pharmaceutique et biostatistique Pharmacie

SERAPHIN Denis Chimie organique Pharmacie

SUBRA Jean-François Néphrologie Médecine

UGO Valérie Hématologie ; transfusion Médecine

URBAN Thierry Pneumologie Médecine

VAN BOGAERT Patrick Pédiatrie Médecine

VENIER Marie-Claire Pharmacotechnie Pharmacie

VERNY Christophe Neurologie Médecine

WILLOTEAUX Serge Radiologie et imagerie médicale Médecine

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MAÎTRES DE CONFÉRENCES

ANGOULVANT Cécile Médecine Générale Médecine

ANNAIX Véronique Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie

BAGLIN Isabelle Pharmaco-chimie Pharmacie

BASTIAT Guillaume Biophysique et biostatistique Pharmacie

BEAUVILLAIN Céline Immunologie Médecine

BELIZNA Cristina Médecine interne Médecine

BELLANGER William Médecine générale Médecine

BELONCLE François Réanimation Médecine

BENOIT Jacqueline Pharmacologie et pharmacocinétique Pharmacie

BIERE Loïc Cardiologie Médecine

BLANCHET Odile Hématologie ; transfusion Médecine

BOISARD Séverine Chimie analytique Pharmacie

CAPITAIN Olivier Cancérologie ; radiothérapie Médecine

CASSEREAU Julien Neurologie Médecine

CHEVAILLER Alain Immunologie Médecine

CHEVALIER Sylvie Biologie cellulaire Médecine

CLERE Nicolas Pharmacologie Pharmacie

COLIN Estelle Génétique Médecine

DE CASABIANCA Catherine Médecine générale Médecine

DERBRE Séverine Pharmacognosie Pharmacie

DESHAYES Caroline Bactériologie virologie Pharmacie

FERRE Marc Biologie moléculaire Médecine

FLEURY Maxime Immunologie Pharmacie

FORTRAT Jacques-Olivier Physiologie Médecine

HAMEL Jean-François Biostatistiques, informatique médicale Médicale

HELESBEUX Jean-Jacques Chimie organique Pharmacie

HINDRE François Biophysique Médecine

JOUSSET-THULLIER Nathalie Médecine légale et droit de la santé Médecine LACOEUILLE Franck Biophysique et médecine nucléaire Médecine

LANDREAU Anne Botanique et Mycologie Pharmacie

LEGEAY Samuel Pharmacologie Pharmacie

LE RAY-RICHOMME Anne-Marie Valorisation des substances naturelles Pharmacie LEPELTIER Elise Chimie générale Nanovectorisation Pharmacie

LETOURNEL Franck Biologie cellulaire Médecine

LIBOUBAN Hélène Histologie Médecine

MABILLEAU Guillaume Histologie, embryologie et cytogénétique Médecine MALLET Sabine Chimie Analytique et bromatologie Pharmacie MAROT Agnès Parasitologie et mycologie médicale Pharmacie MAY-PANLOUP Pascale Biologie et médecine du développement et de

la reproduction Médecine

MESLIER Nicole Physiologie Médecine

MOUILLIE Jean-Marc Philosophie Médecine

NAIL BILLAUD Sandrine Immunologie Pharmacie

PAPON Xavier Anatomie Médecine

PASCO-PAPON Anne Radiologie et imagerie médicale Médecine

PECH Brigitte Pharmacotechnie Pharmacie

PENCHAUD Anne-Laurence Sociologie Médecine

PETIT Audrey Médecine et santé au travail Médecine

PIHET Marc Parasitologie et mycologie Médecine

PRUNIER Delphine Biochimie et biologie moléculaire Médecine

RIOU Jérémie Biostatistique Pharmacie

ROGER Emilie Pharmacotechnie Pharmacie

SCHINKOWITZ Andréas Pharmacognosie Pharmacie

SIMARD Gilles Biochimie et biologie moléculaire Médecine

TANGUY-SCHMIDT Aline Hématologie ; transfusion Médecine

TRZEPIZUR Wojciech Pneumologie Médecine

(7)

AUTRET Erwan Anglais Médecine

BARBEROUSSE Michel Informatique Médecine

BRUNOIS-DEBU Isabelle Anglais Pharmacie

CHIKH Yamina Économie-Gestion Médecine

FISBACH Martine Anglais Médecine

O’SULLIVAN Kayleigh Anglais Médecine

PAST

CAVAILLON Pascal Pharmacie Industrielle Pharmacie

LAFFILHE Jean-Louis Officine Pharmacie

MOAL Frédéric Physiologie Pharmacie

ATER

FOUDI Nabil (M) Physiologie et communication cellulaire Pharmacie

HARDONNIERE Kévin Pharmacologie - Toxicologie Pharmacie

WAKIM Jamal (Mme) Biochimie et biomoléculaire Médecine

AHU

BRIS Céline Biochimie et biologie moléculaires Pharmacie

LEROUX Gaël Toxico Pharmacie

BRIOT Thomas Pharmacie Galénique Pharmacie

CHAPPE Marion Pharmacotechnie Pharmacie

CONTRACTUEL

VIAULT Guillaume Chimie Pharmacie

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REME RC IEM ENTS

Merci Sandrine, d’avoir accepté de diriger cette thèse, de m’avoir aidée et aiguillée tout au long de ce travail,

Merci M. Bigard de m’avoir proposé un travail sur ce sujet et de me faire l’honneur de présider ce jury, Merci M. Abraham et M. Connan d’avoir accepté de faire partie de ce jury de thèse,

Particulièrement au Pr Abraham, merci de m’avoir permis d’accéder au DESC de médecine du sport et de rendre possible le projet professionnel d’une vie,

Au Pr Connan, je vous remercie de m’avoir soutenue dans les différentes étapes de mon projet professionnel, notamment malgré ma digression de la médecine générale vers la médecine du sport, Merci à Pauline, maintenant gériatre à Paris, sans qui je n’aurais probablement jamais réussi le concours de première année,

Merci à mes amies, Marine, d’avoir été un soutien depuis le début de l’internat, Marine, Vanessa, Anaïs, Elisa et Maëva pour votre formidable soutien à la fin de l’été 2017 dans les épreuves qui se sont imposées à nous, de m’avoir soulagée du mieux possible et de m’avoir permis de terminer le semestre dans les meilleures conditions possibles malgré les difficultés,

Merci à mes beaux-parents pour leur soutien depuis ma deuxième année, vous avez beaucoup contribué à la réussite de mes études,

Merci à ma famille et à ma belle famille d’avoir supporté mes discours interminables de médecine lors des repas de famille, de m’avoir écouté me plaindre et râler que j’étais fatiguée durant ces 11 années, Merci à mes parents et mes sœurs qui m’ont soutenue et m’ont permis de passer le Saint Graal de la première année, début de longues années de travail qui se concluent enfin,

Merci Serge pour l’immense aide que tu m’as apportée pour la traduction du résumé en anglais,

Merci papa pour tout ton travail sur les tableaux, figures, et l’énorme travail de mise en forme que tu as fait, tu m’as enlevé une grosse épine du pied,

Et surtout, merci à toi Mathias, d’avoir supporté ces longues études depuis ma (deuxième) deuxième année, de m’avoir soutenue lors de mon échec aux ECN et ensuite dans mes choix professionnels qui ne constituent pas la voie la plus simple d’arriver au bout, merci d’être toujours là à mes côtés malgré ces longues années et ces nombreux sacrifices,

Et merci à toutes les personnes que j’ai oublié et qui ont contribué à faire le médecin que je deviens aujourd’hui.

(9)

LISTE DES ABREVIATIONS

ITRA International Trail-Running Association FFA Fédération Française d’Athlétisme

ANSES Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du travail

IC95% Indice de Confiance à 95%

OPEX Opération Extérieure

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Plan

LISTE DES ABREVIATIONS RESUME

Introduction

Matériels et méthodes Résultats

Conclusion INTRODUCTION

1. Consommation de compléments alimentaires dans différentes populations de sportifs

1.1. Chez les militaires 1.2. Milieu sportif élite 1.3. Milieu sportif amateur

2. Informations sur les produits

2.1. Conseils et informations sur cette consommation 2.2. Interactions avec le dopage

2.3. Etudes sur l’efficacité réelle des compléments alimentaires

2.4. Effets sur la santé des compléments alimentaires : Rapport de l’ANSES de novembre 2016

3. Le triathlon

4. Justification de l’étude MÉTHODES

1. Population

1.1. Population ciblée 1.2. Population étudiée 2. Le questionnaire

2.1. Construction du questionnaire 2.2. Diffusion du questionnaire 3. Analyses statistiques

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RÉSULTATS

1. Population

2. Consommation : Comparaison des consommateurs et des non

consommateurs

3. Analyse des substances consommées et raisons de consommation 3.1. Analyse des substances consommées

3.2. Raisons de cette consommation pour les principales substances 3.3. Raisons de consommation pour les substances moins utilisées 4. Avis des sportifs

4.1. Non consommateurs

4.2. Effets de la consommation sur les résultats sportifs 4.3. Sources d’information

DISCUSSION ET CONCLUSION

1. Population

2. Consommation

2.1. Quantité

2.2. Les produits étudiés

2.3. Les raisons de la consommation 2.4. Information

2.5. Biais rencontrés

3. Conclusion de la thèse BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX TABLE DES MATIERES ANNEXES

Annexe 1 : Questionnaire

Annexe 2 : Notice explicative pour certaines substances (fournie en pièce jointe pour remplir le questionnaire)

Annexe 3 : Mot d’accompagnement pour la diffusion du questionnaire

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RESUME

Introduction

La consommation de compléments alimentaires à visée ergogénique est une pratique très répandue chez les sportifs. Des études réalisées dans le milieu militaire et le milieu sportif élite ont montré une prévalence de consommation élevée. Mais peu d’études évaluent cette consommation dans le milieu sportif amateur. Cette étude a pour but d’évaluer la consommation de compléments alimentaires dans une large population de triathlètes. Elle cherchera à évaluer les effets recherchés par cette consommation et d’étudier l’influence du niveau sportif sur celle-ci. Elle tentera également d’évaluer le niveau d’information des sportifs ainsi que leurs sources d’information.

Matériels et méthodes

Un questionnaire a été diffusé par mail à tous les 3821 licenciés majeurs de la ligue de triathlon des Pays-de-la-Loire entre août 2017 et décembre 2017. Deux relances ont été effectuées. Les triathlètes étaient invités à remplir un questionnaire en ligne totalement anonyme. Les données ont été analysées avec le logiciel SPSS en utilisant le test du Chi² pour les variables quantitatives ou le pas du test exact de Fisher lorsque ce dernier ne fonctionnait pas. Les variables qualitatives ont été étudiées par le test de Student.

Résultats

785 réponses ont été obtenues, dont 14 ont été exclues des analyses puisque les répondants étaient mineurs. Nous avons donc obtenu 771 réponses exploitables soit un taux de 20,17%

de réponse. 63% des triathlètes déclarent consommer ou avoir déjà consommé des compléments alimentaires dans le cadre du sport. Les boissons énergétiques sont la

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l’endurance, améliorer la récupération et couvrir un besoin non couvert par l’alimentation.

Trois autres substances ressortent à un degré moindre : les protéines (26%), les acides aminés (19%) et la caféine (19%). 56.7% des consommateurs déclarent être satisfaits des effets ressentis. Il est intéressant de noter que seulement 33,5% estiment cet apport indispensable à leur performance et 14% déclarent tout de même avoir déjà ressenti des effets secondaires. Seulement 48%, soit moins de la moitié des consommateurs déclarent avoir reçu une information sur leur consommation, principalement par Internet (25%), puis par des personnes de leur connaissance (17,9%) et en troisième position par des professionnels de santé (17 ,3%). De même, la majorité des consommateurs (40,9%) déclarent avoir consommé la première fois sur conseil d’une connaissance.

Conclusion

Plus de la moitié des triathlètes ayant répondu au questionnaire (63%) déclarent consommer des compléments alimentaires, et moins de la moitié d’entre eux ont reçu une information, principalement par Internet. La consommation de compléments n’est pas sans risques et les résultats de cette étude incitent à mettre en place une réelle politique d’information et d’encadrement sur ces consommations dans le milieu sportif amateur.

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INTRODUCTION

On observe des étalages de plus en plus fournis en compléments alimentaires et en produits diététiques dans les centres de vente d’articles de sport ou dans les grandes surfaces et la promotion de ces produits dans les médias comme sur Internet est largement diffusée (1).

On peut penser que cette recrudescence est cause ou conséquence d’une augmentation de la consommation ou du désir de consommation.

Les compléments alimentaires sont définis par la directive 2002/46/CE du Parlement européen, transposée par le décret du 20 mars 2006 : « On entend par compléments alimentaires les denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique seuls ou combinés… ».

On en retient 2 principaux types : les compléments utilisés pour un besoin alimentaire non couvert pour l’alimentation, et les compléments utilisés comme aide ergogénique à l’exercice.

1. Consommation de compléments alimentaires dans différentes populations de sportifs

1.1. Chez les militaires

Plusieurs études montrent une consommation importante au sein du milieu sportif militaire.

En 2014, C. Dubecq montre dans une étude réalisée auprès d’une population militaire une prévalence de 20.6% de la consommation de compléments alimentaires à visée ergogénique (2). Dans une étude réalisée dans l’armée américaine, 53% des soldats rapportent une consommation de compléments alimentaires une fois par semaine ou plus. Les motivations de cette consommation sont principalement à visée d’amélioration de la santé (64%), d’augmentation d’apport énergétique (25%) et d’amélioration des performances (17%) (3).

(15)

Une autre enquête de 1998 au sein de l’armée américaine rapporte une prévalence de consommation de 78% (4).

1.2. Milieu sportif élite

Dans le milieu sportif civil élite, une enquête réalisée auprès de 55 basketteurs de la ligue professionnelle de basket espagnole rapporte une consommation chez 55% des sportifs (5).

Une autre étude réalisée au cours des championnats du monde d’athlétisme junior de 2004 montre une prévalence de 62% de consommation (6) de compléments alimentaires et une enquête de 2016 auprès de 600 sportifs professionnels polonais trouve une prévalence de la consommation de 48% (7). Arazi et al. en 2012 trouvent une consommation de compléments appartenant à la liste des substances dopantes de 71% dans une population de 253 sportifs universitaires iraniens (8). On retrouve des consommations élevées dans plusieurs populations de sportifs élites : 55% chez des sportifs élites allemands (9), 87%

des sportifs interrogés dans un centre d’entrainement (10), 88% d’une population de sportifs élites canadiens (11), 69% chez les sportifs de l’équipe canadienne aux jeux d’Atlanta (12) et 74% à Sydney (12), jusqu’à 80% dans une population de combattants élites de jui-jitsu brésiliens (13) et même jusqu’à 94% chez des sportifs Sri Lankais internationaux interrogés par De Silva et al. en 2010 (14).

1.3. Milieu sportif amateur

Concernant le milieu sportif amateur, la littérature dispose actuellement d’assez peu de données. Une étude récemment publiée a évalué la prise de médicaments et compléments alimentaires chez les « ultra-traileurs » durant leur préparation du grand raid de la Réunion de 2015 (on rappelle qu’il s’agit d’épreuves de course à pied en milieu naturel sur très longue distance, supérieure à 42km selon l’ITRA et supérieure à 80km selon la FFA). Sur 1691

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compléments alimentaires (15). Une étude réalisée en Iran en 2013 évalue une consommation de compléments à 66.7% chez des utilisateurs de salle de sport (16). En revanche, une étude réalisée au Brésil auprès de coureurs amateurs rapporte une prévalence de seulement 28% (17).

On se rend donc compte d’une consommation importante de compléments alimentaires dans le milieu sportif, qu’il soit élite ou non et ce, quel que soit le sport.

2. Informations sur les produits

2.1. Conseils et informations sur cette consommation

Lorsque les sportifs ont besoin de conseils concernant les substances ergogéniques, ils s’adressent préférentiellement à leur coach sportif ou à leurs partenaires d’entrainement, souvent eux-mêmes consommateurs, qui ne possèdent pas ou peu de connaissances scientifiques ou médicales à propos des effets de ces produits (18). Concernant les militaires américains, l’enquête de 1998 révèle que les principales sources d’information sur ces produits sont les amis, les collègues d’unité ou les médias (4). Dans le milieu sportif civil, les médecins ou autres scientifiques spécialisés dans le sport sont très peu sollicités alors qu’ils pourraient apporter des réponses plus adaptées et surtout prévenir les sportifs sur les risques d’une telle consommation (3). L’étude réalisée chez les athlètes junior en 2004 démontre une influence de 65% des coachs sportifs quant à cette consommation contre seulement 30% pour les diététiciens du sport et 25% pour les médecins (6), alors même que 72% des athlètes disent avoir la possibilité de consulter un diététicien. Les étudiants iraniens consommant des compléments ont reçu une information majoritairement par des amis ou par des coachs sportifs (8). Cependant, dans l’étude de Da Silva et al., les sportifs

(17)

sri-lankais disent avoir reçu en majorité une information par les médecins (45%), suivis des coachs (40%) et des amis (15%) (14).

L’information reçue par les athlètes sur la consommation de compléments alimentaires, ne semble pas exhaustive, tant sur l’utilité, les risques liés à la consommation, la qualité et la quantité nécessaire des produits. 48% des juniors des championnats du monde de l’étude de Nieper en 2004 déclarent avoir des informations limitées au sujet des compléments qu’ils consomment (6). 45% des athlètes iraniens de l’étude d’Arazi et al. estiment leur information reçue concernant leur consommation de qualité moyenne (8).

2.2. Interactions avec le dopage

La consommation de compléments alimentaires pose de véritables interrogations en matière de dopage sportif. Des sportifs de haut niveau ont déjà été sanctionnés suite à la consommation de compléments alimentaires contaminées par des substances dopantes non mentionnées sur les emballages (19). Un bulletin de l’académie nationale de médecine en 2004 a publié les résultats d’une étude conduite à la demande du comité international olympique concernant la contamination des compléments alimentaires par des produits dopants : sur 153 produits analysés de différentes origines, 18 se révèlent contaminés, dont 15 par des pro-hormones de la nandrolone. Sur 634 compléments nutritionnels achetés dans 13 pays, 15% contiennent des produits interdits (21).

Parmi les juniors de l’étude de Nieper en 2004, 25% disent consommer dans le but d’augmenter leurs performances (6) ; 75% des athlètes de l’étude de Da Silva et al. le font dans le but d’augmenter leurs performances (14). La consommation de produits dans un but d’amélioration de la performance est une attitude qui peut se rapprocher d’une conduite dopante. Barkoukis en 2015 montre l’existence d’une plus grande susceptibilité à l’utilisation de produits dopants chez les consommateurs de compléments alimentaires (21).

(18)

2.3. Etudes sur l’efficacité réelle des compléments alimentaires

Force est de constater que la littérature médicale et scientifique ne fait état que d’une minime efficacité voire inefficacité de ces compléments alimentaires utilisés à visée ergogénique. Quelques études sur la créatine permettent de mettre en évidence un intérêt chez le sportif pour des exercices de très haute intensité et d’une durée inférieure à 30 secondes, ou sur des exercices courts et répétés de type dynamique (22). Une méta- analyse parue en mars 2018 montre que la supplémentation en protéines augmente de manière significative la force et le volume musculaire dans un programme d’entraînement avec des exercices répétés en résistance (23). Une méta-analyse parue en 2016 montre une diminution significative du poids et de l’indice de masse corporelle chez les sujets ayant reçu de la L-carnitine(24). Parmi les 9 études retenue, 5 sont réalisées chez des sujets obèses et 4 chez des sujets non obèses. Cependant, à l’heure actuelle, rien ne permet d’extrapoler ces résultats à une population de sportifs en bonne santé, d’autant plus que cette méta-analyse n’apporte pas de précision sur la forme de carnitine qui est administrée dans ces études (forme vendue en pharmacie, complément disponible en salle de sport ou sur Internet par exemple). Aucune autre substance utilisée comme complément alimentaire chez le sportif n’a fait la preuve de son efficacité (Rapport ANSES 2016).

Les boissons isotoniques de l’effort sont à différencier des compléments alimentaires utilisés à visée ergogénique. Il est admis depuis de nombreuses années que les boissons isotoniques de l’effort permettent une augmentation des performances lors d’exercices prolongés. Une étude de 1996 montre, en accord avec de plus anciens travaux, un meilleur maintien des paramètres physiologiques lors de l’ingestion de boissons isotoniques ou hypotoniques en comparaison à de l’eau seule (25).

(19)

2.4. Effets sur la santé des compléments alimentaires : Rapport de l’ANSES de novembre 2016

L’ANSES publie en novembre 2016 un rapport d’expertise intitulé « Les compléments alimentaires destinés aux sportifs ». Ce rapport donne un avis relatif aux risques liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs visant le développement musculaire ou la diminution de la masse grasse. L’expertise a été réalisée par un comité d’experts spécialisé en « nutrition humaine ».

Ce rapport fait état de 49 signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation de compléments alimentaires destinés aux sportifs dont 17 sont assez complets pour prouver l’imputabilité. Les principaux effets secondaires sont d’ordre cardiovasculaire et psychologique (en association avec les effets cardiovasculaires).

En accord avec le bulletin de l’académie nationale de 2004, un certain nombre de substances interdites à la vente en France sont retrouvées dans certains compléments alimentaires sans être mentionnés sur les étiquettes.

Un accent est mis sur la vigilance particulière à avoir concernant des populations dites

« sensibles » : enfants et adolescents, femmes enceintes ou allaitantes, sportifs avec des pathologies pré existantes. Une vigilance accrue doit être faite au sujet des associations de multiples ingrédients contenus dans les compléments alimentaires et l’association de compléments avec d’autres produits, notamment des substances dopantes.

Ce rapport conclut à la vigilance particulière nécessaire à avoir concernant la consommation de compléments alimentaires et notamment ceux d’entre eux qui sont adultérés en produits dopants, ces compléments présentant des risques pour la santé et un risque d’induire des contrôles anti-dopage positifs. Il est important que les sportifs puissent discuter de ces consommations avec des professionnels de santé, qu’ils signalent systématiquement la

(20)

survenue d’effets indésirables et qu’ils prêtent une vigilance particulière aux interactions entre les différentes substances.

3. Le triathlon

Le triathlon est un sport qui connaît actuellement une croissance importante et un engouement fort (20450 licenciés en 2004, 46720 licenciés en 2015). On rappelle que le triathlon fait partie des sports à disciplines enchaînées comportant une épreuve de natation, suivie d’une épreuve de cyclisme et d’une épreuve de course à pied. Il existe de nombreuses distances, allant du format XS pour la plus courte (250m de natation, 10km de vélo et 2.5km de course à pied) au format XXL ou Ironman (3.8km de natation, 180km de vélo et 42,195km de course à pied). Si les premiers formats représentent des épreuves courtes sans contraintes particulières d’hydratation et d’alimentation, les formats longs représentent des épreuves de plusieurs heures (2h30 sur un M pour un triathlète de niveau moyen, 8h pour les meilleurs sur Ironman et jusqu’à 15-20h pour les plus lents). Pratiquer une activité sportive intense sur de telles durées nécessite une hydratation et une alimentation permettant de poursuivre l’activité et de maintenir un aspect de performance tout au long de l’épreuve. L’enchaînement de 3 disciplines différentes rend le triathlon riche en particularité liées au milieu (aquatique et terrestre), à l’équipement (différent sur chaque discipline), sans parler des particularités physiologiques de chacune des disciplines. Sur les formats longs, il n’existe pas de possibilité de ravitaillement durant la partie natation (durant jusqu’à 2h20 sur format Ironman). Des épreuves étant organisées dans le monde entier, les athlètes s’exposent à des contraintes climatiques très différentes, parfois extrêmes (chaleur extrême à Hawaï, froid pour l’épreuve du Norseman, humidité importante pour les épreuves proches

(21)

de l’équateur…). Ces conditions climatiques comportent des risques spécifiques de déshydratation, coup de chaleur, hypothermie… auxquelles les athlètes doivent se préparer.

Une thèse soutenue en 2016 à l’Université de Lorraine par M Romuald DAVID tente d’évaluer la dépense énergétique lors de la pratique du triathlon. Pour les formats Ironman, la dépense pour la natation est estimée à 800 kcal pour un homme de 70kg, entre 3000 et 4000 kcal pour la partie cyclisme et à environ 3000 kcal pour le marathon. Bien que beaucoup de facteurs entrent en compte et peuvent modifier ces approximations (conditions climatiques, vent, chaleur, froid, humidité, vitesse de course, techniques de course…), la dépense sur un format Ironman peut être estimée entre 6000 et 8000 kcal.

On voit donc que l’alimentation et la préparation sont essentielles dans cette discipline et que les sportifs peuvent être tentés par la consommation de compléments alimentaires.

4. Justification de l’étude

On constate dans les études pré citées qu’il existe une consommation importante de compléments alimentaires dans le milieu sportif élite. Peu d’études évaluent la consommation réelle de ces substances dans le milieu sportif amateur mais les quelques enquêtes réalisées montrent une consommation également importante chez les amateurs.

Il n’existe pas à ce jour d’étude évaluant la consommation des compléments alimentaires chez les triathlètes.

L’objectif principal de cette étude est d’étudier la prévalence de la consommation de compléments alimentaires dans une population de triathlètes. On cherchera également à évaluer les effets recherchés par cette consommation et étudier l’influence du niveau sportif sur cette consommation. Cette étude s’intéressera par ailleurs à tenter d’évaluer la cohérence et la pertinence de l’information reçue par les consommateurs et leurs sources d’information.

(22)
(23)

MÉTHODES

Il s’agissait d’une étude descriptive transversale déclarative réalisée à partir d’un questionnaire en ligne.

1. Population

1.1. Population ciblée

Il a été décidé de cibler l’étude auprès de la population des triathlètes de la ligue des Pays- de-la-Loire.

L’étude a été réalisée auprès des triathlètes des Pays de la Loire soit : 3821 licenciés majeurs de la ligue de triathlon des Pays-de-la-Loire (qui comporte 3252 hommes et 557 femmes).

1.2. Population étudiée

785 questionnaires remplis ont été récupérés dont 14 ont été exclus car avaient été remplis par des mineurs. Un total de 771 questionnaires exploitables a été recueilli. La population étudiée est composée de 639 hommes et 132 femmes. La moyenne d’âge était de 39,6 ans (IC95=0,72 [38.86 ; 40.30]).

2. Le questionnaire

Le questionnaire était destiné aux personnes majeures exclusivement. Le remplissage du questionnaire étant totalement anonyme, si des mineurs avaient malgré tout répondu, leurs données ont été exclues de l’analyse.

2.1. Construction du questionnaire

Le questionnaire a été construit à partir de 2 questionnaires utilisés lors d’études déjà

(24)

caractéristiques des triathlètes répondant au questionnaire. Une liste exhaustive de produits a été citée dans le questionnaire pour éviter les risques de confusion et les biais de réponse.

Les sportifs ont été interrogés sur leur consommation en terme de substance et de fréquence ainsi que sur les raisons de cette consommation. La survenue d’effets secondaires était également évaluée. La dernière partie du questionnaire visait à évaluer le niveau d’information des sportifs quand à leur consommation et les sources d’information.

Il a ensuite été testé auprès de 7 triathlètes avant de commencer sa diffusion. Le remplissage du questionnaire s’effectuait directement en ligne sur un modèle « Google Form » et prenait entre 6 et 7 minutes (Annexe 1).

2.2. Diffusion du questionnaire

Un lien vers le questionnaire disponible en ligne a été adressé directement aux licenciés sur leur boîte mail. Nous avons utilisé le listing de la ligue de triathlon. Le mail d’information contenait les objectifs de l’étude et quelques produits étaient cités afin d’éveiller l’intérêt des lecteurs du courriel (Annexes 2 et 3). Le recueil s’est effectué sur 4 mois, de septembre à décembre 2017 avec un premier message suivi de 2 relances.

3. Analyses statistiques

L’analyse des questionnaires a été faite par une seule et même personne. Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel SPSS ou le logiciel Excel et ont été supervisées par un statisticien. Les variables quantitatives ont été étudiées par un test du Chi² et en cas de non fonctionnement, par le test exact de Fisher avec un indice de significativité pour p<0.05. Les variables qualitatives ont été étudiées par le test de Student.

(25)

RÉSULTATS

1. Population

Le taux de réponse au questionnaire était de 20,17%.

Les caractéristiques de la population initiale et de la population étudiées étaient les suivantes :

Tableau I : Sexe

Population initiale (n=3809)

Population de l’enquête (n=771)

% (IC95% ) SEXE

Hommes 3152 639 19.6% (18% -21% )

Femmes 557 132 23.7% (20% -27% )

Tableau II : Age

Population initiale (n=3809)

Population de l’enquête (n=771)

% (IC95% ) AGE

Moins de 30 ans 545 141 25.9% (22% -30% )

30 à 39 ans 1013 219 21.6% (19% -24% )

40 à 49 ans 1492 290 19.4% (17% -21% )

50 à 59 ans 638 108 16.9% (14% -20% )

60 ans et plus 121 13 10.7% (5% -16% )

(26)

Tableau III : Département

Population initiale (n=3809)

Population de l’enquête (n=771)

% (IC95% ) DEPARTEMENT

Maine et Loire 948 146 15.4% (13% -18% )

Loire Atlantique 1218 360 29.6% (27% -32% )

Mayenne 296 56 18.9% (14% -23% )

Sarthe 549 97 17.7% (9% -14% )

Vendée 699 112 16% (13% -19% )

Licence individuelle 99 0 0% (0% -0% )

La population étudiée n’était pas significativement différente de la population initiale concernant l’âge (p<0,01) et le département de licence (p<0,01). La population était significativement différente concernant le sexe (p=0,07).

2. Consommation : Comparaison des consommateurs et des non consommateurs

Ont été considérés comme consommateurs les triathlètes ayant répondu qu’ils consommaient régulièrement des compléments alimentaires, c’est-à-dire, ceux ayant déclaré consommer

« en cure », « moins d’une fois par semaine » ou « plus d’une fois par semaine des compléments, soit 486 triathlètes. Les non consommateurs étaient ceux ayant répondu n’avoir jamais consommé ou ayant déclaré une consommation ancienne de compléments, soit 285 triathlètes.

Tableau IV : Sexe

Nombre total de consommateurs (486)

Nombre total de non consommateurs (285)

Pourcentage des consommateurs par rapport à la population totale (IC95% )

Pourcentage des consommateurs par rapport au nombre total de

consommateurs (IC95% )

Pourcentage des non consommateurs par rapport au total des non

consommateurs (IC95% ) SEXE

Homme 414 225 64.7% (61% -68% ) 85.2% (82% -89% ) 78.9% (74% -84% )

(27)

Tableau V : Age

Nombre total de consommateurs (486)

Nombre total de non consommateurs (285)

Pourcentage des consommateurs par rapport à la population totale (IC95% )

Pourcentage des consommateurs par rapport au nombre total de consommateurs (IC95% )

Pourcentage des non consommateurs par rapport au total des non

consommateurs (IC95% ) AGE

Moins de 30 ans 80 61 56.7% (48% -65% ) 16.4% (8% -25% ) 21.4% (11% -32% )

30 à 39 ans 143 76 65.3% (59% -71% ) 29.4% (22% -37% ) 26.7% (16% -37% )

40 à 49 ans 181 109 62.4% (57% -68% ) 37.2% (30% -44% ) 38.2% (29% -48% )

50 à 59 ans 74 34 68.5% (60% -77% ) 15.2% (7% -24% ) 11.9% (1% -23% )

60 ans et plus 8 5 61.5% (32% -91% ) 1.6% (0% -12% ) 1.8% (0% -17% )

Tableau VI : Statut sportif

Nombre total de consommateurs (486)

Nombre total de non consommateurs (285)

Pourcentage des consommateurs par rapport à la population totale (IC95% )

Pourcentage des consommateurs par rapport au nombre total de consommateurs (IC95% )

Pourcentage des non consommateurs par rapport au total des non

consommateurs (IC95% ) STATUT

Amateur 480 283 10.5% (8% -13% ) 98.8% (98% -100% ) 99.3% (98% -100% )

Professionnel 6 2 75% (40% -100% ) 1.2% (0% -12% ) 0.7% (0% -26% )

Tableau VII : Niveau sportif

Nombre total de consommateurs (486)

Nombre total de non consommateurs (285)

Pourcentage des consommateurs par rapport à la population totale (IC95% )

Pourcentage des consommateurs par rapport au nombre total de consommateurs (IC95% )

Pourcentage des non consommateurs par rapport au total des non

consommateurs (IC95% ) NIVEAU

Départemental 357 233 60.5% (57% -64% ) 73.4% (69% -78% ) 81.7% (77% -87% )

Régional 97 43 69.2% (61% -77% ) 20% (12% -28% ) 15.1% (4% -26% )

National 18 8 69.2% (51% -88% ) 3.7% (0% -13% ) 2.8% (0% -16% )

International 14 1 93.3% (80% -100% ) 2.9% (0% -13% ) 0.4% (0% -81% )

(28)

Tableau VIII : Nombre d’heures d’entraînements par semaine

Nombre total de consommateurs (486)

Nombre total de non consommateurs (285)

Pourcentage des consommateurs par rapport à la population totale (IC95% )

Pourcentage des consommateurs par rapport au nombre total de consommateurs (IC95% )

Pourcentage des non consommateurs par rapport au total des non

consommateurs (IC95% ) NOMBRE

D’HEURES

Moins de 4h 63 57 52.5% (43% -62% ) 12.9% (4% -21% ) 20% (9% -31% )

4 à 6h 151 100 60.2% (54% -66% ) 31.1% (24% -39% ) 35.1% (26% -45% )

6 à 10h 189 107 63.8% (58% -69% ) 38.9% (32% -46% ) 37.5% (28% -47% )

Plus de 10h 83 21 79.8% (72% -88% ) 17.1% (9% -25% ) 7.4% (0% -19% )

Tableau IX : Nombre d’entrainements à jeun par semaine

Nombre total de consommateurs (486)

Nombre total de non consommateurs (285)

Pourcentage des consommateurs par rapport à la population totale (IC95% )

Pourcentage des consommateurs par rapport au nombre total de consommateurs (IC95% )

Pourcentage des non consommateurs par rapport au total des non

consommateurs (IC95% ) ENTRAINE

MENTS

Aucun 279 193 59.1% (55% -63% ) 57.4% (52% -63% ) 67.7% (61% -74% )

1 seul 127 55 69.8% (63% -77% ) 26.1% (18% -34% ) 19.3% (9% -30% )

2 à 4 71 28 71.7% (63% -81% ) 14.6% (6% -23% ) 9.8% (0% -21% )

5 et plus 9 9 50% (25% -75% ) 18.5% (0% -48% ) 3.2% (0% -16% )

Une analyse en régression linéaire n’a pas retrouvé d’influence du sexe (p=0,11), du statut (p=0,85), du niveau (p=0,215), de l’âge (p=0,08) et du nombre d’entrainements à jeun (p=0,34) sur la consommation de compléments alimentaires. Seul le nombre d’heures d’entraînement (p<0.01) avait une influence sur la consommation de compléments alimentaires dans le cadre sportif chez les triathlètes ayant répondu à cette enquête.

(29)

3. Analyse des substances consommées et raisons de consommation

3.1. Analyse des substances consommées

Figure 1 : Différentes substances consommées.

Une substance ressortait nettement en consommation par rapport aux autres : 634 triathlètes soit 82% (IC95[79%-85%]) déclaraient consommer ou avoir déjà consommé des boissons énergétiques ou boissons de l’effort (figure 1). Parmi eux, 390 soit 50,5%

(IC95[47%-54%]) étaient des consommateurs réguliers.

Trois autres substances ressortaient ensuite à un degré moindre pour les consommateurs réguliers : Les protéines (17,5% IC95[15%-20%]), les acides aminés (12,7% IC95[10%- 15%]) et la caféine (13,5% IC95[11%15%]). Les autres étaient à un niveau plus anecdotique (figure 1).

Dans notre étude, nous avons demandé aux sportifs s’ils consommaient d’autres

0 100 200 300 400 500 600 700 800

jamais conso ancienne

en cure moins d'une fois par semaine plus d'une fois par semaine

(30)

minéraux, 33 de la spiruline, 16 des compléments du type gel/barres/boissons de l’effort, 8 de l’homéopathie ou phytothérapie, 5 de la maltodextrine, 3 de la caféine (malgré la réponse proposée précédemment) et 1 du coenzyme Q10.

3.2. Raisons de cette consommation pour les principales substances

Pour chaque substance, nous avons interrogé les triathlètes sur les raisons qui les poussaient à consommer.

Les boissons énergétiques étaient principalement consommées dans le but d’augmenter l’endurance (66,2% IC95[62%-70%]), d’améliorer la récupération (46,4% IC95[42%-50%]) et de couvrir un besoin non couvert par l’alimentation (23% IC95[20%-26%]) (figure 2).

Figure 2 : Boissons énergétiques

Les protéines et les acides aminés étaient consommés en grande majorité pour améliorer la récupération (respectivement 59,9% IC95[53%-67%] et 80% IC95[74%-86%]) (figures 3 et 4). La caféine en revanche était principalement consommée pour augmenter la vigilance (62,2% IC95[58%-67%]) (figure 5).

66,2%

46,4%

3,0%

0,5%

3,9%

0,2%

23,0%

7,3%

Boissons énergétiques

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance perte de poids

besoin d'un apport non couvert par l'alimentation

(31)

Figure 3 : Protéine

Figure 4 : Acides aminés 13,0%

59,9%

33,3%

20,8%

1,0%

12,5%

25,0%

2,6%

Protéines

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

besoin d'un apport non couvert par l'alimentation ne sait pas vraiment

20,7%

80,0%

14,8%

7,4%

2,2%

3,0%

23,7%

4,4%

Acides aminés

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire augmentation du volume musculaire amelioration de la vigilance

perte de poids

(32)

Figure 5 : Caféine

3.3. Raisons de consommation pour les substances moins utilisées

Parmi les autres substances, globalement moins consommées, les boissons énergisantes l’étaient surtout pour améliorer la vigilance (40,5% IC95[29%-52%]) et l’endurance (27%

IC95[17%-37%]) (figure 6), la carnitine (figure 7) pour la perte de poids (53,8% IC95[34%- 74%]), la créatine (figure 8) pour améliorer la récupération (43,8% IC95 [26%-62%]) et augmenter la force musculaire (62,5% IC95[45%-80%]).

17,5% 3,5%

1,4%

0,7%

62,2%

8,4%

9,8%

20,3%

Caféine

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

(33)

Figure 6 : Boissons énergisantes

Figure 7 : Carnitine 27,0%

9,5%

6,8%

0,0%

40,5%

0,0%

6,8%

24,3%

Boissons énergisantes

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

15,4%

15,4%

7,7%

7,7%

3,8%

53,8%

11,5%

11,5%

Carnitine

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

(34)

Figure 8 : Créatine

Les trois substances réellement plus anecdotiques dans cette enquête en terme de consommation étaient les dérivés hormonaux (4 triathlètes), les stimulants NO (12 triathlètes) et l’HMB (4 triathlètes). Il était plus difficile de relever de réelles raisons de consommation plus que d’autres étant donnés les effectifs dans chaque population. Les résultats sont présentés sur les graphiques (figures 9 à 11).

12,5%

43,8%

62,5%

21,9%

0,0%

3,1%

9,4%

9,4%

Créatine

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

besoin d'un apport non couvert par l'alimentation ne sait pas vraiment

(35)

Figure 9 : Dérives hormonaux

Figure 10 : Stimulants NO 0%

50%

0%

0%

25%

25%

0% 25%

Dérives hormonaux

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

besoin d'un apport non couvert par l'alimentation ne sait pas vraiment

50,0%

41,7%

8,3%

8,3%

25,0%

8,3%

16,7%

25,0%

Stimulants NO

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire

augmentation du volume musculaire

amelioration de la vigilance

perte de poids

besoin d'un apport non couvert par l'alimentation ne sait pas vraiment

(36)

Figure 11 : HMB

4. Avis des sportifs 4.1. Non consommateurs

Pour les non consommateurs, 24% (IC95 19%-29%) avaient déjà envisagé de consommer, 7% (IC95 4%-10%) disaient avoir déjà éprouvé le besoin de consommer et 17,5% (IC95 13%-22%) estimaient que la consommation de compléments était indispensable à la performance (figure 12).

25%

25%

25% 0%

25%

25%

0%

50%

HMB

augmentation de l'endurance amelioration de la recuperation

augmentation de la force musculaire augmentation du volume musculaire amelioration de la vigilance

perte de poids

(37)

Figure 12 : Non consommateurs

4.2. Effets de la consommation sur les résultats sportifs

Concernant les consommateurs, 56,7% (IC95 52%-61%) se disaient satisfaits des effets ressentis par rapport aux effets recherchés. Il est toutefois intéressant de noter que seuls 33,5% (IC95 29-38%) des consommateurs estimaient cette consommation indispensable à leur performance. Par ailleurs, 14% (IC95 11%-17%) signalaient avoir déjà ressenti des effets secondaires (figure 13).

69

20 50

160

212 191

56 53 44

0 50 100 150 200 250

consommation déjà

envisagee besoin de consommer apport indispensable a la performance

oui non NC

(38)

Figure 13 : Consommateurs

4.3. Sources d’information

Seulement 56.8% (IC95 52%-61%) des consommateurs déclaraient avoir eu une information par rapport à leur consommation de compléments alimentaires (figure 14).

Figure 14 : Existence d’une information quant à la consommation 276

68

163

40

231

170 187 148 175

0 50 100 150 200 250 300

satisfaction au vu des effets recherches

effets secondaires consommation indispensable à la

performance

oui non NC

235

92 oui

non

(39)

Concernant leur première consommation, la majorité a commencé à consommer sur les conseils d’une connaissance (40.9% IC95[36%-45%]), dans des magazines de sport (19.3%

IC95[16%-23%]) ou sur les conseils des coachs sportifs (17.9% IC95[14%-21%]) (figure 15).

Figure 15 : Influence ayant entrainé la première consommation

Parmi les sources d’information des triathlètes quant à leur consommation de compléments, la majorité d’entre eux signalait l’avoir eue sur Internet (25.1% IC95[21%-29%]). Venaient ensuite à parts égales les connaissances (17.9% IC95[14%-21%]), les professionnels de santé (17.3% IC95[14%-21%]), les magazines de sport (16.9% IC95[14%-20%]), les coachs sportifs (15.2% IC95[12%-18%]) et les magazines de sport (16.9% IC95[14%- 20%]). Seulement 10,4% (IC95 8%-13%) s’étaient renseignés à propos des compléments consommés sur le site de l’Agence Française de Lutte anti-Dopage (AFLD) (figure 16).

40,9%

13,0%

19,3% 17,9%

9,1% 10,3%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

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