Bulletin des
médecins suisses
BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers
Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch
10 6 . 3 . 2 01 9
323 Editorial
Solutionnisme technolo- gique, mais quels avantages?
328 ASSM
Financement des prestations médicales en milieu carcéral
362 «Et encore…»
par Bernhard Gurtner Mise en bouche
324 FMH
Modifi cation s
de l’OP AS, de l a LA
et de l a LiMA
Weil die Natur heilen kann.
Als ärztlich geleitete Fachklinik mit Spezialisierung auf Burnout wissen wir, wie wohltuend die Natur für Stresserkrankte ist. Darum sind auch Aktivi- täten im angrenzenden Naherholungsgebiet ein fixer Bestandteil unseres multimodal-interdisziplinären Therapieansatzes, den wir auf Wunsch mit natur- und komplementärmedizinischen Behandlungen ergänzen.
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SOMMAIRE 321
Rédaction
Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);
Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);
Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;
Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;
Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;
Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;
Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;
Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH
Rédaction Ethique
Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;
Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.
Rédaction Histoire de la médecine
Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan
Rédaction Droit
Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH
FMH
ÉDITORIAL: Yvonne Gilli
323 Solutionnisme technologique, mais quels avantages?
ACTUEL: Susanne Christen, Thomas Kessler
324 Modifications de l’OPAS, de la LA et de la LiMA Cet article présente les principales modifica- tions de l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS), de la liste des analyses (LA) et de la liste des moyens et appareils (LiMA) qui entrent en vigueur aux 1er mars, 1er avril et 1er juillet 2019.
326 Nouvelles du corps médical
Nécrologie
327 In memoriam Jean-Jacques Staub (1938–2019)
Autres groupements et institutions
ASSM
328 Financement des prestations médicales en milieu carcéral PROMOTION SANTÉ SUISSE: Thomas Mattig
330 Projektförderung zur Stärkung der Prävention SSTMA: Dominik Heim, Myriam Oberle, Thomas S. Müller 334 Die SGTV – wieder bei den Hausärzten
Courrier / Communications
336 Courrier au BMS
337 Examens de spécialiste / Communications
FMH Services
340 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)
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in den Berner Alpen, atmosphärisch dicht und
packend – garantiert keine Gutenachtgeschichte!
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Mirko Beetschen BEL VEDER
Erstausgabe September 2018 Geb. mit Schutzumschlag 448 Seiten
Ca. CHF 32.– / EUR 29.–
Inkl. Versand ISBN 978-3-7296-0997-6
Foto: Martin Guggisberg
SOMMAIRE 322
Impressum
Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services
Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,
fax +41 (0)61 467 85 56,
redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:
Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch
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«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,
fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:
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ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi
© FMH
Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons
«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.
Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible
Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.
Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com
Tribune
POINT DE VUE: Jean-Félix Savary, Jean Martin 348 Le temps de la mobilisation est (re)venu!
POINT DE VUE: Rainer M. Kaelin
350 «Juul», cannabis et la «Fondation pour un monde sans fumée»…
POINT DE VUE: Aylin Canbek
353 Es gibt keinen Ärztemangel aufgrund «Feminisierung der Medizin»
Horizons
SOUS UN AUTRE ANGLE: Franz H. Messerli, Michael Schmid 358 Innere Werte, Cervelat und Metaanalyse
SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 360 Schutzmasken
361 Prix et distinctions
Et encore…
Bernhard Gurtner 362 Mise en bouche
HUBER
Solutionnisme technologique, mais quels avantages?
Yvonne Gilli
Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Numérisation / eHealth
La notion de solutionnisme technologique renvoie à la croyance que les problèmes peuvent être résolus de ma
nière simple et rapide grâce aux nouvelles techno
logies; tout simplement parce que le niveau technolo
gique actuel le permet. Selon l’épistémologue Evgeny Morozov, c’est pourtant précisément cette approche qui est problématique, car toutes les technologies, aussi efficaces soientelles, n’apportent pas de réels avantages [1]. Dans le secteur de la santé, les développeurs essaient souvent de trouver des problèmes en partant des tech
nologies existantes et d’offrir une solution rapide. Ils se servent de ce qu’ils ont à portée de main au lieu d’em
ployer leur énergie à des développements qui pour
raient vraiment profiter aux patients atteints de mala
dies complexes et suivant des traitements coûteux [2].
Pour le corps médical, la situation est la suivante: les milieux politiques encouragent les technologies numé
riques (stratégie eHealth 2.0) sans pour autant mettre en avant les avantages concrets. Nul doute que les soins de santé de haute qualité tels que nous les connaissons aujourd’hui seraient inconcevables sans la numérisa
tion. Pourtant, les prochaines discussions sur les ré
formes politiques, comme coupler le dossier élec
tronique du patient (DEP) à l’admission des médecins, doivent absolument se focaliser sur la créa
tion de valeur ajoutée. Le DEP doit tout d’abord faire ses preuves. S’il s’avère que le DEP, sous sa forme actuelle, n’est pas sollicité par les patients, ou que les profession
nels de la santé le trouvent inapproprié, les obligations légales deviendraient un frein à l’innovation et au
raient donc un impact négatif sur la qualité des traite
ments.
Dans les faits, la numérisation possède un fort poten
tiel mais elle progresse lentement dans les cabinets médi caux: selon le baromètre suisse de la cybersanté publié en 2018, seule la moitié des médecins interrogés gèrent leurs dossiers patients de manière électronique [3]. Si plusieurs raisons sont évoquées, l’absence d’avan
tages patents est considérée comme un obstacle à la
numérisation [4]. De plus, les exigences accrues de la sé
curité informatique, de la protection des données ou des nouvelles solutions de cloud computing mettent le corps médical à rude épreuve. Les ressources humaines et financières font défaut pour la transformation du quotidien au cabinet. Le système tarifaire actuel re
monte à l’époque prénumérique et les informaticiens spécialisés dans le domaine médical titulaires d’un master se comptent sur les doigts de la main.
La FMH s’est fixé pour objectif de soutenir le corps mé
dical dans la transformation numérique par des pro
jets apportant une plusvalue. Le département Numé
risation a développé une nouvelle stratégie qui définit les champs d’action de la FMH dans le domaine spéci
fique de l’informatique au cabinet. La FMH reprend ainsi les travaux de l’ancien Institut pour l’informa
tique au cabinet médical (IPI). Les nouveaux objectifs comprennent l’élaboration d’aides sur les avantages des possibilités numériques et l’amélioration de l’inter
opérabilité des systèmes informatiques des cabinets médicaux. Il s’agira, de plus, de familiariser le corps médical avec la numérisation grâce notamment à des journées d’information et à des recommandations pra
tiques sur des domaines aussi importants que la pro
tection des données. Un «comité de pilotage de l’infor
matique au cabinet», composé de médecins installés en cabinet et de médecins hospitaliers, a été récem
ment mis sur pied en complément du groupe de travail existant sur la cybersanté. Il épaule le département, pose un regard critique sur les projets et soutient les décisions à l’intention du Comité central.
Les expériences réalisées à l’étranger rappellent que les services numériques utiles sont mis en œuvre avec succès uniquement si les professionnels de la santé ont participé à leur élaboration [5]. La FMH joue son rôle dans ce développement; en retour, nous attendons que le corps médical soit étroitement associé aux ques
tions politiques afin de faire progresser la numérisa
tion des soins de santé.
Références
1 Morozov E. Pour tout résoudre cliquez ici – l’aberration du solution
nisme technologique.
2013.
2 Dorn SD. Digital Health:
Hope, Hype, and Ama
ra’s Law. Gastro
enterology. 2015.
doi:10.1053/j.gastro.
2015.07.024.
3 Golder L, Jans C. Swiss eHealth Barometer 2018.
2018.
4 Röthlisberger F, Sojer R, Zingg T, Rayki O. La nu
mérisation du point de vue du médecin (2e par
tie). Bull Med Suisses.
2018;99:1686–9.
5 McLoughlin IP, Garrety K, Wilson R, Yu P, Dalley A. The Digitalization of Healthcare. Oxford Uni
versity Press, 2017.
C’est l’approche purement technologique qui est problématique.
Le DEP doit tout d’abord faire ses preuves.
FMH Editorial 323
Modifications de l’OPAS, de la LA et de la LiMA
Susanne Christena, Thomas Kesslerb
a Dre, FMH, cheffe suppléante de la division Médecine et tarifs ambulatoires; b FMH, expert, division Médecine et tarifs ambulatoires
L’article ci-après présente les principales modifications de l’ordonnance sur les presta- tions de l’assurance des soins (OPAS), de la liste des analyses (LA) et de la liste des moyens et appareils (LiMA) qui entrent en vigueur aux 1
ermars, 1
eravril et 1
erjuillet 2019.
Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS): à l’art. 12a let. a, b, d et g OPAS, c’est désormais le Plan de vaccination 2019 qui s’applique.
En revanche, le Plan de vaccination 2018 et les recom- mandations de l’OFSP et de la CFV du 22 octobre 2018 (cf. Bulletin de l’OFSP 43/18) s’appliquent pour la vacci- nation contre les méningocoques. Pour l’art. 12d let. a OPAS Test VIH, la directive de l’OFSP «Dépistage du VIH effectué sur l’initiative des médecins en présence de certaines pathologies (maladies évocatrices d’une in- fection à VIH)» du 18 mai 2015 s’applique. A l’art. 12e let. d OPAS Dépistage du cancer du côlon, le canton du Valais est désormais inclus dans les programmes de dépistage pris en charge. A l’art. 13 let. bter OPAS Test prénatal non invasif (TPNI), il convient de tenir compte de l’avis d’experts n° 52 de Gynécologie suisse du 14 mars 2018. En outre, en cas de grossesse gémel- laire, les TPNI par micro-réseau ou par polymorphisme mononucléotidique (SNP) sont exclus de la prise en charge des coûts par l’assurance.
Ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins (OPAS), annexe 1: selon le point 1.4 Urologie et proctologie, annexe 1 OPAS, l’électroneuromodulation percutanée du nerf tibial est prise en charge à partir du 1er mars 2019 pour le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique et de l’incontinence fécale après échec des traitements conservateurs. Au point 2.1 Mé- decine interne générale, annexe 1 OPAS, les normes
«FACT-JACIE International Standards for hematopoietic Cellular Therapy Product Collection, Processing and Administration», 7e édition de mars 2018, s’appliquent pour la greffe de cellules souches hématopoïétiques à partir du 1er mars 2019. Selon le point 2.3 Neurologie, y compris la thérapie des douleurs et l’anesthésie, annexe 1 OPAS, le traitement par ultrasons focalisés du palli-
dum, du thalamus et du noyau subthalamique est en évaluation jusqu’au 30 juin 2020 en cas de diagnostic établi d’une maladie de Parkinson idiopathique, avec une progression des symptômes sur un minimum de deux ans et un contrôle insuffisant des symptômes par le traitement dopaminergique (phénomène off, fluc- tuations on/off, dyskinésies on). Selon le point 5 Der- matologie, annexe 1 OPAS, l’utilisation des équivalents de peau est prise en charge à certaines conditions à partir du 1er mars 2019 pour le traitement des plaies chroniques. Au point 9 Radiologie, annexe 1 OPAS, différentes modifications concernent la tomographie par émission de positrons (TEP, TEP/TC); elle est p. ex.
prise en charge à partir du 1er mars 2019 en cardiologie, en cas de suspicion d’infection d’implants cardio- logiques. Il en va de même en médecine interne et en infectiologie, p. ex. en cas de fièvre d’origine inconnue après un examen non conclusif, en cas de suspicion d’infection de greffons vasculaires et en cas d’échino- coccose alvéolaire dans la perspective d’une éventuelle suspension du traitement médicamenteux. Enfin, la tomographie est en cours d’évaluation pour la localisa- tion préopératoire d’un adénome parathyroïdien en cas d’hyperparathyroïdie primaire, si l’imagerie médi- cale conventionnelle est négative ou non conclusive (scintigraphie au sestamibi ou -TEMP/TC).
Vous trouverez le détail des modifications de l’OPAS (y compris annexe 1) sur le site Internet de l’Office fé- déral de la santé publique (OFSP): https://www.bag.
admin.ch/bag/fr/home.html → Lois & autorisations → Législation → Assurances → Bases légales Assurance- maladie → Loi fédérale sur l’assurance-maladie → Mo- difications de l’ordonnance sur les prestations de l’as- surance des soins (OPAS)
FMH Actuel 324
Modifications de la liste des analyses (LA) au 1
ermars 2019
Pour le laboratoire au cabinet, le supplément 4707.10 pour chaque analyse présentant le suffixe C est main- tenu pour les analyses du chiffre 5.1.2.2.2 Analyses com- plémentaires et les analyses du chiffre 5.1.3 Analyses pour les médecins avec certains titres postgrades; en re- vanche, il est supprimé pour les analyses du chiffre 5.1.4 Analyses effectuées par les médecins dans le cadre d’une consultation à domicile.
L’analyse 1735.00 Troponine, T ou I, test rapide avait été supprimée au 1er septembre 2018 sauf pour le point 5.1.4 Analyses effectuées par les médecins dans le cadre d’une consultation à domicile. Désormais, elle est aussi sup- primée pour les consultations à domicile, mais peut être remplacée par la position 1734.01 Troponine, T ou I, qn, par immunoassay. Pour cela, les limitations sui- vantes sont à observer: 1) pas par tests rapides (déter- mination qualitative); 2) non cumulable avec la posi- tion 1249.01 Créatine-kinase (CK), total; 3) la prise en charge des coûts de l’analyse est limitée au 30 juin 2021.
Vous trouverez le détail des modifications de la liste des analyses sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP): www.bag.admin.ch/la
Modifications de la liste des moyens et appareils (LiMA) au 1
eravril 2019
Au point 4.6, les notions de «par an» et «prorata» ont été définies plus précisément:
Un traitement, et plus exactement l’achat de produits thérapeutiques, ne commence pas nécessairement au 1er janvier d’une année. Le versement d’un montant maximal de remboursement (MMR) «par an (prorata)»
se réfère toujours à la portion de l’année civile durant laquelle les produits ont été effectivement utilisés.
Un exemple: l’utilisation régulière de consommables avec un MMR de CHF 400.– par an au prorata a lieu pour la première fois le 1er octobre. Le remboursement pour l’année de la première utilisation se fera en fonc- tion de la part du MMR restant pour cette année civile (c’est-à-dire 3 mois), soit CHF 100.–. L’année suivante, le
traitement est poursuivi et un montant maximal de CHF 400.– pourra être remboursé pour l’année civile.
En règle générale, le remboursement est arrondi à des nombres entiers, par exemple lorsqu’un produit doit être renouvelé toutes les 2 semaines.
Un MMR «par an» est généralement utilisé pour des produits ou des aides qui ne sont pas achetés plusieurs fois par an ou dont l’utilisation est irrégulière. Il com- prend le remboursement maximal possible pour les 365 jours suivant le premier achat. C’est-à-dire non pas par année civile mais par année de traitement en cours.
Un exemple: les verres de lunettes/lentilles de contact sont remboursés via un MMR jusqu’à l’âge de 18 ans au maximum une fois par an. Si le premier achat a eu lieu le 31 octobre 2015, l’achat suivant ne pourra être réalisé au plus tôt qu’en novembre 2016.
De manière exceptionnelle, du matériel acheté plu- sieurs fois par an mais utilisé de manière irrégulière peut également bénéficier d’un MMR par an. Les ban- delettes de mesure de la glycémie chez les patients dia- bétiques non-insulinorequérants en sont un exemple.
Dans ce cas, une utilisation une fois par jour (corres- pondant à un remboursement au prorata) n’est perti- nente que dans des cas exceptionnels. Cela permet aussi de tenir compte de périodes courtes avec des me- sures plus intensives, par exemple en cas de change- ment de traitement. De la même manière, seul un petit emballage de bandelettes peut être remboursé en cas de mesures de la glycémie débutant à la fin d’une an- née civile.
Enfin, certains chapitres ont subi d’importantes modi- fications:
15. Aides pour l’incontinence
17. Articles pour traitement compressif (y c. bas de soutien)
29. Matériel de stomathérapie 35. Matériel de pansement
Vous trouverez le détail des modifications de la liste des moyens et appareils (LiMA) sur le site Internet de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP): www.bag.
admin.ch/lima
Correspondance:
FMH / division Médecine et tarifs ambulatoires Baslerstrasse 47 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch
FMH Actuel 325
Todesfälle / Décès / Decessi Hans Naef-Flückiger (1928), † 7.1.2019, 9055 Bühler
Silvia Ursula Striebel-Gerecke (1960),
† 25.1.2019, Fachärztin für Ophthalmologie, 4450 Sissach
Hans-Rudolf Müller-Nienstedt (1944), † 1.2.2019, Facharzt für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, 8280 Kreuzlingen
Gabriele Stimming (1963), † 5.2.2019, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, 6048 Horw
Jean-Jacques Staub (1938), † 9.2.2019, Facharzt für Endokrinologie/Diabetologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4001 Basel
Karl Neff (1927), † 11.2.2019, 4147 Aesch BL
Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:
Andrea Marina Blanc Bühlmann, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Oberdorfstrasse 35, 3053 Münchenbuchsee Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in leitender Tätigkeit hat sich angemeldet:
Kai Ziebarth, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewe- gungsapparates, FMH, Leitender Arzt, Universitätsklinik für Kinderchirurgie, Inselspital, 3010 Bern
Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.
Ärztegesellschaft Uri
Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft Uri als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:
Reto Kummer, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Bristenpraxis, 6460 Altdorf Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb von 20 Tagen seit dieser Ver- öffentlichung schriftlich begründet an den Vorstand der Ärztegesellschaft Uri einge- reicht werden. Nach Ablauf der Einsprache- frist entscheidet der Vorstand über Gesuche und allfällige Einsprachen.
FMH Nouvelles du corps médical 326
Nouvelles du corps médical
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In memoriam Jean-Jacques Staub (1938–2019)
Am 9. Februar 2019 ist nach längerer Krankheit Jean- Jacques Staub im 81. Altersjahr verstorben. Jean-Jacques Staub prägte in Basel das Gebiet der Endokrino logie.
Von Basel über Paris bis nach London und zurück
Begonnen hat seine Laufbahn mit dem Medizinstu- dium in Basel, Genf und Wien, und es folgten Ausbil- dungs- und Forschungsaufenthalte in Paris und Lon- don. Zurück aus England, erhielt er 1975 eine Stelle als Endokrinologe an der Abteilung für Nuklearmedizin und als Konsiliararzt der Medizinischen Poliklinik des damaligen Kantonsspitals Basel. Die Nuklearmedizin ermöglichte zu dieser Zeit neuartige Optionen bei der Diagnostik und Therapie von Schilddrüsenerkrankun- gen. 1979 wurde er Leiter der Endokrinologie der neu geschaffenen Abteilung Endokrinologie und Diabeto- logie, und 1985 ernannte ihn die Medizinische Fakultät der Universität Basel zum a.o. Professor.
Die Verfügbarkeit von quantitativen Hormonbestim- mungen war die Voraussetzung für eine zuverlässige Funktionsdiagnostik. In Zusammenarbeit mit Jürg
Girard, der Radioimmunoassays für Hypophysen- und Zielorganhormone zur Verfügung stellte, führte Jean- Jacques erfolgreich grosse klinische Studien mit Funk- tionstests durch. Sein spezielles Interesse galt der Abklärung von Schilddrüsenstörungen – diese Studien wurden durch Gelder des Schweizerischen National- fonds wiederholt unterstützt. Weitere Forschungs- projekte befassten sich mit der Hypothalamus- Hypophysen regulation und der Diagnostik von Nebennierenstörungen. Für die im In- und Ausland vielbeachteten Publikationen erhielten er und sein Team Preise der Schweizerischen Gesellschaft für In- nere Medizin und der European Society of Clinical Investi gation. Seine mit Akribie verfolgte klinische Forschung war für ihn ebenso wichtig wie eine kompe- tente und empathische Patientenbetreuung.
Vom Einmannbetrieb zur Abteilung für Endokrinologie
Unter J.-J. Staub hat sich die Endokrinologie in Basel von einem Einmannbetrieb zu einer universitären Abtei lung von beachtlicher Grösse entwickelt. Er för- derte beispielhaft die interdisziplinäre Zusammenar- beit mit Nachbargebieten, wie der Nuklearmedizin, der Neuroradiologie, der endokrinen Chirurgie, der Oph- thalmologie, der Gynäkologie und der Labormedizin.
J.-J. Staub war auch in der Fachgesellschaft für Endokri- nologie in der Schweiz aktiv – er war jahrelang deren Sekretär und anschliessend Präsident.
J.-J. Staub gelang es, eine grosse Zahl von Studierenden und Ärztinnen und Ärzten durch fesselnde Vorlesungen für das Fachgebiet der Endokrinologie zu begeistern.
Er trat im Jahr 2001 als Abteilungsleiter zurück und be- treute noch viele Jahre in Teilzeit und trotz zunehmen- der körperlicher Behinderung Patienten in einer endo- krinologischen Praxis in Basel. Sie alle und wir, die mit Jean-Jacques zusammenarbeiten durften, werden ihn als engagierten Arzt und liebenswürdigen Kollegen in bester Erinnerung behalten.
Prof. emer. Dr. med. Ulrich Keller Ehem. Chefarzt der Klinik für Endokrinologie, Diabeto
logie und klin. Ernährung, Universitätsspital Basel
Korrespondenz:
Prof. emer.
Dr. med. Ulrich Keller Fichtlirain 33 CH-4105 Biel-Benken
NÉCROLOGIE 327
Prise de position de la Commission Centrale d’Ethique de l’ASSM
Financement des prestations médicales en milieu carcéral
Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)
La Conférence des directrices et directeurs des dépar- tements cantonaux de justice et police (CCDJP), la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales (CDAS) ainsi que la direction de la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) proposent que les frais de santé dans les ser- vices pénitentiaires [1] ne soient plus financés comme des coûts ou des charges d’exécution, mais comme des dépenses personnelles, que les personnes détenues doivent, en grande partie, supporter elles-mêmes [2].
Selon les Concordats de la Suisse orientale, de la Suisse du Nord-Ouest et de la Suisse centrale sur l’exécution des peines et mesures, les cotisations sociales et les coûts de santé qui ne sont pas couverts par la caisse-maladie sont à la charge de la personne incarcé- rée, dans la mesure du possible et de l’acceptable [3].
D’après le Concordat latin de l’exécution des peines, les coûts de traitement sont à la charge de la personne in- carcérée, dans la mesure du possible en fonction de sa situation financière ou de ses revenus [4].
La Commission Centrale d’Ethique (CCE) de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) suit cette évolu- tion avec inquiétude. Dans ses directives concernant l’exercice de l’activité médicale auprès de personnes détenues [5], l’ASSM précise que les personnes détenues ont droit à des soins équivalents à ceux dont bénéficie la population générale. Concernant le financement de ces prestations, la CCE attire l’attention sur les points suivants:
1. La prise en charge médicale [6] des personnes pri- vées de liberté est d’une importance capitale, non seulement pour la personne détenue, mais égale- ment pour toutes les personnes en contact avec elle et, au-delà, pour l’ensemble de la population.
2. L’Etat a un devoir d’assistance envers les personnes détenues. Il doit leur garantir une prise en charge médicale suffisante. Ce faisant, il doit tenir compte de la morbidité élevée dans les institutions péniten- tiaires et des besoins médicaux spécifiques des per- sonnes concernées.
3. Les personnes détenues ont droit à des soins équi- valents à ceux dont bénéficie la population géné- rale, indépendamment de leur nationalité et de leur statut de résident.
4. Les personnes détenues ont droit à tout traitement nécessaire du point de vue médical. La décision mé- dicale doit être appliquée.
5. La prise en charge médicale des personnes détenues doit être accessible et gratuite. Ce n’est qu’à titre exceptionnel qu’une participation adéquate aux frais peut être exigée.
1. La prise en charge médicale des personnes privées de liberté est d’une importance capitale, non seulement pour la personne détenue, mais également pour toutes les personnes en contact avec elle et pour l’ensemble de la population.
Comparées à la population en général, les personnes détenues sont plus exposées aux maladies; il s’agit sou- vent de maladies contagieuses [7]. La forte fréquence des problèmes de santé et le taux élevé d’occupation des institutions carcérales constituent en soi un envi- ronnement à risque. Non seulement les personnes pri- vées de liberté, mais également les tierces personnes sont ainsi exposées à des risques pour leur santé. Une bonne prise en charge médicale protège donc aussi les codétenus, le personnel pénitentiaire et les visiteurs;
elle est finalement dans l’intérêt de l’ensemble de la po- pulation lorsque la personne détenue est libérée. Une prise en charge efficace et accessible s’impose égale- ment du point de vue épidémiologique.
Les personnes détenues sont un groupe de patients vulnérables qui, pendant leur détention, peuvent bé- néficier (souvent pour la première fois) de soins. Une prise en charge efficace permet de diagnostiquer et de traiter à temps les maladies. Ainsi, il est possible d’évi- ter la péjoration de l’état de santé et le risque de conta- gion de tierces personnes et, par là même, d’éviter des coûts de traitements supplémentaires.
2. L’Etat a un devoir d’assistance envers les personnes détenues. Il doit leur garantir une prise en charge médicale suffisante. Ce faisant, il doit tenir compte de la morbidité élevée dans les institutions pénitentiaires et des besoins médicaux spécifiques des personnes concernées.
En privant les personnes détenues de leur liberté, l’Etat a un devoir d’assistance envers elles. Dans ce rapport
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 328
particulier, il est responsable de la vie et de la santé des personnes concernées et doit, de ce fait, leur garantir une prise en charge médicale suffisante [8]. Des études montrent que les personnes détenues sont plus ex- posées que la moyenne aux maladies somatiques, et souffrent souvent aussi de troubles psychiques [9].
3. Les personnes détenues ont droit à des soins équivalents à ceux dont bénéficie la population générale, indépendamment de leur nationalité et de leur statut de résident.
Les prestations médicales en détention doivent être équivalentes à celles dont bénéficie la population en li- berté [10]. Peu importe que la personne détenue soit soumise ou non à la LAMal [11]. Les soins prévus dans le catalogue des prestations de la LAMal doivent être as- surés. Les cantons ont actuellement des systèmes diffé- rents pour la prise en charge des frais, pouvant entraî- ner des inégalités de traitement. La CCE recommande de soumettre toutes les personnes détenues au régime de l’assurance-maladie obligatoire.
4. Les personnes détenues ont droit à tout traitement nécessaire du point de vue médical.
La décision médicale doit être appliquée.
Les décisions médicales, en particulier lorsqu’elles concernent la nécessité et l’urgence d’une mesure mé- dicale, doivent être respectées et appliquées. Les véri- fications administratives (par ex. garantie de prise en charge préalable) ou les aspects liés à la sécurité ne doivent ni empêcher ni retarder l’application d’une mesure médicale prévue dans le catalogue des presta- tions de la LAMal.
5. La prise en charge médicale des personnes détenues doit être accessible et gratuite. Ce n’est qu’à titre exceptionnel qu’une participation adéquate aux frais peut être exigée.
Certaines études révèlent que les personnes détenues hésitent parfois à recourir à des prestations médicales
(par ex. par peur des conséquences négatives d’une consultation) [12]. Une participation aux frais est un obstacle supplémentaire qui pourrait les inciter à re- noncer à des traitements nécessaires.
Le recours à des mesures médicales préventives, diag- nostiques et thérapeutiques nécessaires est non seule- ment dans l’intérêt des personnes détenues, mais éga- lement dans celui de la population en général (cf.
point 1) [13]. De ce fait, la mise en place d’obstacles qui incitent à renoncer aux soins n’est pas judicieuse. La CCE exige que la prise en charge médicale soit fonda- mentalement gratuite pour les personnes détenues [14]. Une participation adéquate aux frais ne peut être demandée que si la personne détenue a des revenus conséquents et/ou une fortune élevée. Pour vérifier si tel est le cas, les directives CSIAS concernant l’obliga- tion d’entretien par les parents proches peuvent servir d’orientation. Au regard des devoirs de protection et de soins de l’Etat envers les personnes privées de liberté, cette responsabilité financière personnelle limitée dont bénéficie la personne détenue par rapport à une personne non détenue, est acceptable.
Prise de position de la Commission Centrale d’Ethique de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM).
Berne, 15 février 2019.
– Approuvée par le Comité de direction de l’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM). Berne, 22 fé- vrier 2019.
– Soutenue par le Comité central de la Fédération des médecins suisses (FMH). Berne, 13 février 2019.
– Soutenue par le Comité de la Conférence des méde- cins pénitentiaires suisses (CMPS). 28 février 2019.
Les références se trouvent sous www.bullmed.ch → Numéro actuel ou
→ Archives → 2019 → 10.
Correspondance:
lic. iur.
Michelle Salathé, MAE Responsable du ressort Ethique et Secrétaire géné- rale adjointe de l’ASSM m.salathe[at]samw.ch
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 329
Gesundheitsversorgung
Projektförderung zur Stärkung der Prävention
Thomas Mattig
Gesundheitsförderung Schweiz, Bern
Hintergrund
Nichtübertragbare Krankheiten (NCDs), Suchtproble- matiken und psychische Erkrankungen stellen die Ge- sundheitsversorgung vor grosse Herausforderungen [1–3]. Einer verstärkten Prävention in der Gesundheits- versorgung und einem besseren Management chroni- scher Krankheiten kommt hier grosses Gewicht zu [4].
Sie sind Gegenstand des Handlungsfelds 2 der schwei- zerischen NCD-Strategie «Prävention in der Gesund- heitsversorgung» [5]. Wie im Massnahmenplan zur NCD-Strategie ausgeführt, sollen Menschen mit erhöh- ten Krankheitsrisiken und bereits erkrankte Men- schen mittels bedarfsgerechter präventiver Angebote unterstützt werden, um den Gesundheitszustand so- wie im Krankheitsfalle die Lebensqualität und die gesellschaftliche Teilhabe möglichst zu erhalten [6].
Ziel der Prävention in der Gesundheitsversorgung (PGV) ist es, die Prävention über die gesamte Versor- gungskette zu stärken, um Lebensqualität sowie Autonomie der Patientinnen/Patienten zu fördern und den Behandlungsbedarf zu vermindern [7]. Es wurden sechs für eine Umsetzung der PGV prioritäre Inter- ventionsbereiche (Bereiche mit grossem Handlungs- bedarf) identifiziert. Fortschritte in diesen Bereichen schaffen in ihrem Zusammenspiel die Voraussetzun- gen für eine Gesundheitsversorgung, in der Präven- tion einen integralen Bestandteil darstellt und in der bessere Bedingungen für ein Management von NCDs, Suchtproblematiken und psychischen Erkrankungen herrschen. Es handelt sich um die Bereiche:
– Schnittstellen innerhalb der Gesundheitsversor- gung sowie zwischen der Gesundheitsversorgung, Public Health und Gemeinwesen (Community);
– Kollaboration, Interprofessionalität, Multiprofessio- nalität;
– Selbstmanagement von chronischen Krankheiten, Suchtproblematiken und/oder psychischen Erkran- kungen;
– Aus-, Weiter- und Fortbildung der Gesundheitsfach- leute;
– neue Technologien (insbesondere im Bereich Daten/
Outcomes, Digitalisierung);
– neue Finanzierungsmodelle (hybride Finanzierung, Anreizsysteme).
Projektförderung PGV
Die bei Gesundheitsförderung Schweiz angesiedelte Projektförderung PGV unterstützt Projekte innerhalb der Themen NCDs, Sucht und psychische Gesundheit, die dem übergeordneten Ziel der PGV dienen (Stär- kung der Prävention in der Gesundheitsversorgung über die gesamte Versorgungskette) und Fortschritte in den identifizierten prioritären Interventionsberei- chen ermöglichen. Im Zeitraum von 2018 bis 2024 stehen Finanzmittel von jährlich ca. 6,1 Millionen Franken für die Projektförderung zur Verfügung [7].
Die Projektförderung ist als Innovationsförderung an- gelegt. Es werden innovative Ansätze und Praktiken gefördert, die eine Verbesserung der PGV ermöglichen gemäss dem international etablierten Stand des Wis- sens und der Praxis. Die Etablierung von derartigen Innovationen stellt einen Prozess dar: Dieser beinhal- tet die Einführung von Innovationen, die inhaltliche Weiterentwicklung bestehender Projekte sowie die Verbreitung bestehender Projekte.
Für die Projektförderung stehen vier Förderbereiche zur Verfügung:
– für Anträge der Akteure für umfangreiche Projekte;
– für Anträge der Akteure für Seed-Finanzierungen (kleine Pilotprojekte);
– für Anträge der Akteure für die Verbreitung beste- hender Angebote;
– für Ausschreibungen zu spezifischen Themen.
Antragsberechtigt sind die Akteure der Gesundheits- versorgung und die Akteure in den Bereichen Public Health und Community (z.B. Gesundheitsligen), zu- sammen mit den genannten weiteren Akteuren (unter anderem Hochschulen). Im Sinne der Förderung von Schnittstellen und der Ausnutzung von spezifischen Stärken ist die Einreichung von Projektanträgen durch
Es wurden sechs prioritäre Interventions
bereiche identifiziert.
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Promotion Santé Suisse 330
Konsortien (sich für das Projekt zusammenschlies- sende Akteure) explizit erwünscht. Derartige Konsor- tien erlauben auch kleineren Organisationen die Be- antragung und das Management grösserer Projekte.
Die Vorselektion der Projektskizzen und Projektan- träge erfolgt innerhalb einer gemeinsamen Arbeits- gruppe von Gesundheitsförderung Schweiz und dem
Bundesamt für Gesundheit, gestützt auf Stellungnah- men des Expertengremiums Projektförderung PGV und fussend auf definierten Kriterien. Die Förderent- scheide werden durch Geschäftsleitung und Stif- tungsrat von Gesundheitsförderung Schweiz ge- troffen. Der gemeinsamen Arbeitsgruppe obliegt auch die Entwicklung von Projektideen zu spezifi- schen Themen, gestützt auf Stellungnahmen des Exper- tengremiums Projektförderung PGV. Diesbezügliche Ausschreibungen erfolgen durch Gesundheitsförde- rung Schweiz. Geförderte Projekte werden durch projek tspezifische Evaluationen begleitet und hinsicht- lich Ziel erreichung, Erfolgsfaktoren, Stolpersteinen und Wirksamkeit überprüft. Gleichzeitig unterliegt die Projektförderung PGV einer Gesamtevaluation, mit- tels derer der Erfolg der Projektförderung in globo ge- prüft wird. Neben der Analyse der Zielerreichung der Projektför derung PGV soll diese auch Handlungs- und Steuerungswissen im Hinblick auf eine Verbreitung und nachhaltige Integration der Prävention in der Gesundheitsversorgung generieren, indem Erfolgsfak- toren (Best Practice) und Wirksamkeit der Präventions- massnahmen untersucht werden.
Die ersten unterstützten Projekte:
Förderrunde 2018
Im Rahmen der Förderrunde 2018 sind 115 Projekt- skizzen eingegangen, 20 davon wurden in ausführli- chen Projektanträgen ausgearbeitet. 14 Projektanträge wurden genehmigt, 9 zur Thematik NCDs, 3 zur Thema- tik psychische Gesundheit und 2 zur Thematik Sucht.
Von den 14 genehmigten Projekten sind 4 umfangrei- che Projekte (3 auf dem Gebiet NCDs, 1 auf dem Gebiet psychische Gesundheit); 8 sind Pilotprojekte (5 zur The- matik NCDs, 1 zur Thematik psychische Gesundheit, 2 zur Thematik Sucht); 2 Projekte sind im Bereich Ver-
breitung bestehender Angebote angesiedelt (1 auf dem Gebiet NCDs, 1 auf dem Gebiet psychische Gesundheit).
Die ausgewählten Projekte werden mit insgesamt 10,5 Millionen Franken gefördert. Details zu den geför- derten Projekten sind in der Tabelle 1 aufgeführt [8].
Im Gange: Förderrunde 2019
Die Förderrunde 2019 ist im Gange. Die Schwerpunkt- bereiche, Thematiken und Gebiete sind dieselben wie die der Förderrunde 2018. Tabelle 2 fasst die Zeitleiste zusammen. Details über den Call for Proposals und die Informations-Workshops sowie das Reglement sind auf der Website https://gesundheitsfoerderung.ch/pgv/
aktuelle-foerderrunde.html zu finden.
Die Eingabe der Projektskizzen und Projektanträge erfolgt mittels standardisierter Beurteilungskriterien über das Online-Tool quint-essenz (https://www.quint- essenz.ch/de/pgv).
Hinweis
Der Text übernimmt Teile des Berichts « Grundlagen der Prävention in der Gesundheitsversorgung (PGV) und Konzept Projektförderung PGV, 2017 » und Web-Site gesundheitsfoerderung.ch/pgv/aktuelle- foerderrunde.html
Literatur
1 Wieser S, Tomonaga Y, Riguzzi M, et al. Die Kosten der nicht- übertragbaren Krankheiten in der Schweiz. Schlussbericht, Zürich, 2014.
2 Suchtmonitoring Schweiz. Rauchen und Alkoholkonsum in der Schweiz: Trends über 25 Jahre, Kohorteneffekte und aktuelle Details in Ein-Jahres-Altersschritten – eine Analyse verschiedener Surveys, Lausanne, 2018.
3 Schuler D, Tuch A, Buscher N, Camezind P. Psychische Gesundheit in der Schweiz. Monitoring 2016. Obsan Bericht 72, Neuenburg, 2016.
4 Steiger D, Brauchbar D, Brauchbar M. Prävention in der Gesund- heitsversorgung verankern: Zentrale Dimensionen und Case Studies, Zürich, 2016.
5 Bundesamt für Gesundheit (BAG), Schweizerische Konferenz der kantonalen Gesundheitsdirektorinnen und -direktoren (GDK).
Nationale Strategie Prävention nichtübertragbarer Krankheiten (NCD-Strategie) 2017–2024, Bern, 2016.
6 Schweizerische Eidgenossenschaft, Schweizerische Konferenz der kantonalen Gesundheitsdirektorinnen und -direktoren (GDK), Gesundheitsförderung Schweiz. Massnahmenplan zur Nationalen Strategie Prävention nichtübertragbarer Krankheiten (NCD-Stra- tegie) 2017–2024, Bern, 2016.
7 Bundesamt für Gesundheit, Gesundheitsförderung Schweiz.
Grundlagen der Prävention in der Gesundheitsversorgung und Konzept Projektförderung PGV, Bern, 2017.
8 Gesundheitsförderung Schweiz. Geförderte Projekte 2018.
Website-Link: https://gesundheitsfoerderung.ch/pgv/
gefoerderte-projekte.html Korrespondenz:
Prof. Thomas Mattig JD, MPH Gesundheitsförderung Schweiz
Wankdorfallee 5 CH-3014 Bern thomas.mattig[at]
promotionsante.ch
Die Förderentscheide werden durch Geschäfts
leitung und Stiftungsrat von Gesundheitsförde
rung Schweiz getroffen.
Die ausgewählten Projekte werden mit ins
gesamt 10,5 Millionen Franken gefördert.
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Promotion Santé Suisse 331
Tabelle 1: Geförderte Projekte (Förderrunde 2018).
Titel Inhalt Vertragspartner Laufzeit Gesamtbudget /
Beitrag GFCH Selbstmanagement-Coaching –
Besser leben mit COPD
Das Projekt beinhaltet die Verbreitung des Angebots «Besser leben mit COPD». Kern des Angebots sind Selbstmanagement-Coachings für Betroffene der chronisch obstruktiven Lungenkrankheit COPD.
Lungenliga Schweiz 01.08.2018 – 30.07.2022
CHF 3 466 000 / CHF 400 000
dAS-Tool
Optimierte Behandlung von Alkoholproblemen durch digital unterstütztes Selbstmanagement
Im Projekt wird ein digitales Alkohol-Selbst- management-Tool (dAS-Tool) entwickelt. Es hilft Personen, die aufgrund eines Alkoholproblems in Behandlung sind, Behandlungsabbrüche und Rückfälle zu vermeiden
Berner Gesundheit 01.01.2019 – 31.12.2020
CHF 572 100 / CHF 199 890
INTERMED+
Aktion für gemeinschaftliche sekundäre Prävention in der Allgemeinmedizin
Das Projekt INTERMED+ fokussiert auf Patientin- nen und Patienten von allgemeinmedizinischen Praxen, bei denen ein Risiko für die Entwicklung einer nichtübertragbaren Krankheit (NCD) be- steht. Ziel dabei ist, die systematische Früherken- nung und Betreuung von Risikopatientinnen und -patienten zu verbessern.
Cabinet de médecine générale et spécialisée La Chaux-de-Fonds
02.01.2019 – 31.12.2020
CHF 220 000 / CHF 200 000
Je me bouge pour ma santé
Angepasste Bewegung für alle Dienstleistungen zur Entwicklung gesünderer Lebensweisen sollen bekannter und von Perso- nen mit chronischen Krankheiten oder NCDs stär- ker genutzt werden. Das Projekt fokussiert auf die Nutzung von Synergien zwischen bestehenden Angeboten und auf die Entwicklung ergänzender Dienstleistungen, damit Patientinnen und Patien- ten krankheitsunabhängig eine für ihre körper- liche Konstitution geeignete Leistung finden.
diabètevaud 01.01.2019
– 31.12.2020
CHF 270 000 / CHF 200 000
Keine Daheimnisse
Verbreitung von «Keine Daheim- nisse – erhebe Deine Stimme gegen Körperstrafen und hole Hilfe»
Das Projekt beinhaltet die regionale Verbreitung des innovativen, evidenzbasierten Angebots
«Keine Daheimnisse» zur partizipativen Prävention häuslicher Gewalt gegen Kinder.
National Coalition Buil-
ding Institute Schweiz 01.01.2019 – 31.12.2022
CHF 1 114 840 / CHF 400 000
KOMPASS
Kompetenzerwerb von Betroffenen einer muskuloskelettalen Erkran- kung durch medizinische Praxis- Fachpersonen
Das Selbstmanagement im Bereich der muskulo- skelettalen Erkrankungen soll stärker in die Gesundheitsversorgung eingebunden werden und so die Selbstmanagement-Kompetenz bei Betroffenen stärken.
Rheumaliga Schweiz
Zürich 01.01.2019
– 31.12.2020
CHF 342 000 / CHF 200 000
Pas à Pas 2 Das Projekt unterstützt die Wiederaufnahme körperlicher Aktivität bei Personen, die sich unzureichend bewegen oder bei denen ein Krank- heitsrisiko besteht. Ärztinnen und Ärzte beraten Patientinnen und Patienten individuell und tria- gieren diese weiter zu passenden Bewegungs- angeboten.
Promotion Santé Vaud 01.01.2019 – 31.12.2022
CHF 1 999 000 / CHF 1 999 000
PGV – Verhinderung von Diabetes Das Projekt stärkt die fachübergreifende Zusam- menarbeit bei der Erkennung von Patientinnen und Patienten mit Risikofaktoren und die früh- zeitige Betreuung von Patientinnen und Patienten mit Glukoseintoleranz oder diagnostiziertem Diabetes.
Association Valaisanne du Diabète und Diabetes- Gesellschaft Oberwallis
01.01.2019 –
31.12.2022
CHF 2 701 000 / CHF 2 000000
ProPCC
Promotion et implantation effi- ciente du Plan de Crise Conjoint
Das Projekt hat die Förderung und wirksame Umsetzung des gemeinsamen Krisenplans (GKP) zum Ziel. Der GKP ist ein neues, validiertes Instru- ment der Patientenverfügung in der Psychiatrie.
Er wird gemeinsam mit Betroffenen und Angehö- rigen erstellt und soll die Lebensqualität von Psychiatriepatientinnen und -patienten verbes- sern sowie eine Veränderung der Kultur im So- zial- und Gesundheitsnetz bewirken.
Réseaux Santé Vaud 01.01.2019 – 31.12.2020
CHF 335 940 / CHF 197 000
Selbstcheck Gesundheits-
kompetente Organisation Mit Hilfe eines Selbst-Assessment-Tools sollen Leistungserbringer in der Grundversorgung befähigt werden, gesundheitskompetenter zu werden und damit die Gesundheitskompetenz des Gesamtsystems und der Individuen zu stärken
Gesundheitsdirektion
des Kantons Zürich 01.04.2019 – 31.12.2020
CHF 317 000 / CHF 200 000
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Promotion Santé Suisse 332
Tabelle 2: Eingabe der Projektskizzen und Projektanträge der Förderungsrunde 2019.
Wann Was Wer
19. November 2018 Call for Proposals 2019 eröffnet GFCH
20. Dezember 2018 Die selektionierten Projekte der Förderungsrunde 2018 sind auf der Website von GFCH aufgeschaltet
GFCH 22. und 24. Januar 2019
12. und 14. Februar 2019 Informations-Workshops für interessierte potentielle Antragstellende GFCH und BAG: alternierend Standorte Bern (DE) und Lausanne (FR)
15. März 2019 Einreichung der Projektskizzen Antragstellende
22. Mai 2019 Schriftliche Rückmeldung über vorläufige Weiterführung oder Ablehnung der Projektskizze
GFCH
Ende Mai bis Mitte Juni 2019 Antragsgespräche: Übergang von der Projektskizze zum Projektantrag GFCH und BAG mit selektio- nierten Antragstellenden
16. August 2019 Einreichung der Projektanträge Antragstellende
24. September 2019 Schriftliche Rückmeldung über vorläufige Weiterführung oder Ablehnung
des Projektantrags GFCH
28. Oktober 2019 Definitiver Entscheid über Projektanträge im Fachbereich «Seed-Finanzierung» Geschäftsleitung von GFCH 15. November 2019 Definitiver Entscheid über Projektanträge im Fachbereich «Umfangreiche Projekte»
und im Fachbereich «Verbreitung bestehender Angebote» Stiftungsrat von GFCH 20. Dezember 2019 Verträge aller Förderbereiche sind unterschrieben, selektionierte Projekte werden
auf der Website von GFCH aufgeschaltet
GFCH gemeinsam mit Projektträgern SomPsyNet
Prävention psychosozialer Belastungsfolgen in der Somatik:
ein Modellprojekt zur kollaborativen Versorgung
In somatischen Akutspitälern weisen 9–28% der Patientinnen und Patienten auch psychosoziale Belastungen einschliesslich psychischer Störun- gen auf. Sie sollen künftig in einem Versorgungs- Netzwerk aus vier grossen Basler Spitälern und wichtigen Playern der ambulanten Versorgung frühzeitig identifiziert und bedarfsgerecht und koordiniert behandelt werden.
Gesundheitsdepartement
des Kantons Basel-Stadt 01.01.2019 – 31.12.2022
CHF 3 021 018 / CHF 2 000 000
starke Familie
Gemeinsam stark = starke Familie – inter-professionelles Versorgungs- modell
Das Projekt fokussiert auf die Früherkennung und intervention bei Familien mit übergewichtigen Kleinkindern. NCDs treten bereits im Kindesalter als Folge von Übergewicht und ungünstigem Le- bensstil auf und führen unbehandelt zu erhöhter Arbeitsunfähigkeit, Morbidität und Mortalität im Erwachsenalter.
Fachverband Adipositas im Kindes- und Jugend- alter
01.01.2019 – 31.12.2020
CHF 212 000 / CHF 200 000
Sturzprävention PGV Spezifische Sturzprävention in der Gesundheitsversorgung
Chronisch kranke, insbesondere multimorbide Menschen haben ein erhöhtes Sturzrisiko. Im Projekt sollen Multiplikatoren der gesamten Versorgungskette der Kantone St. Gallen, Grau- bünden, Bern und Jura befähigt werden, Sturz- risikopatientinnen und -patienten zu erkennen, abzuklären und adäquat zu behandeln bzw. ange- messenen präventiven Massnahmen zuzuführen.
Kanton St. Gallen, Amt für Gesundheits- vorsorge
01.01.2019 –
31.12.2022
CHF 4 094 500 / CHF 2 000 000
Win Back Control
Erstellung, Pilotierung, Vernetzung und Evaluation einer Online-Selbst- hilfeoberfläche bei problemati- schem und pathologischem Glückspielverhalten
Im Rahmen des Projekts soll eine webbasierte Selbsthilfeoberfläche zur Reduktion von proble- matischem bzw. pathologischem Glückspiel entwickelt werden. Betroffene erhalten dadurch erstmals ein geeignetes und rund um die Uhr verfügbares Selbsthilfeangebot.
Schweizer Institut für Sucht- und Gesundheitsforschung
31.10.2018 – 30.10.2020
CHF 393 159 / CHF 199 776
Titel Inhalt Vertragspartner Laufzeit Gesamtbudget/
Beitrag GFCH
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Promotion Santé Suisse 333
Die SGTV –
wieder bei den Hausärzten
Dominik Heima, Myriam Oberleb, Thomas S. Müllera,c
a PD Dr. med., Vorstand Schweizerische Gesellschaft für Traumatologie und Versicherungsmedizin; b Dr. med., Praxis Jenaz, Fortbildungsverantwortliche grisomed, Fortbildungsdelegierte SGAIM; c Dr. med., Chefarzt Interdisziplinäre Notfallstation, Kantonsspital Graubünden
Am 16. Januar 2019 fand seit vielen Jahrzehnten wieder einmal ein Workshop der Schweizerischen Gesellschaft für Traumatologie und Versicherungsmedizin SGTV statt. In Zusammenarbeit mit dem Bündner Ärzteverein und grisomed wurde in Chur eine unfallchirurgische Weiterbildung für Hausärzte veranstaltet. Das Interesse war gross, und die Rückmeldungen waren ausnahmslos positiv (eine Teilnahmebeschei- nigung mit den Credits gab es nur gegen einen ausgefüllten Fragebogen zum Anlass!).
Mehr als hundert Jahre nach ihrer Gründung am 7. Januar 1912, damals unter dem Namen «Schweizer Unfallärzte», veranstaltete die SGTV zusammen mit weiteren Partnern wieder einen traumatologischen Workshop, zu dem die Hausärzte des Kantons Grau- bünden und der angrenzenden Regionen eingeladen waren. Damals, bei der Gründung der Gesellschaft zu Beginn des 20. Jahrhunderts, wurde bemängelt, dass
«die Ausbildung des praktischen Arztes in der Behand- lung der Unfallverletzungen sehr mangelhaft sei» [1].
Heute, viele Jahrzehnte später, ist eine ähnliche Ent- wicklung wieder zu spüren. In der Weiterbildung zum Facharzt Allgemeine Innere Medizin ist das Fach Chir- urgie nicht mehr gefordert, man kann, muss aber dar in nicht «famuliert» haben. Die traumatologische Kompetenz unter den (jungen) Hausärzten nimmt ab [2]. In den städtischen Regionen wird vermehrt auf die Notfallstationen der Spitäler verwiesen/zugewiesen, was dann dort zur Ressourcen-Verknappung führt.
In der Peripherie (unter anderem auch in Touristen- orten) mit längerem Anfahrtsweg bis zum nächsten Spital wird dies zu einem zunehmenden Problem für die dortige Bevölkerung und die Gäste.
Im Rahmen eines Pilotprojektes wurde deshalb in Chur, im Saal Marsöl, ein erster traumatologischer Workshop zum Thema «Hand- und Handgelenksver- letzungen» durchgeführt. Die Struktur der Veranstal- tung beinhaltete einen Morgen mit Vorträgen, eine kurze Mittagspause und am Nachmittag praktische Übungen im Rotationssystem, also Theorie und ange- wandte Praxis. In den Vorträgen war der Fokus auf die Diagnostik, die konservativen Behandlungsmethoden Abbildung 1: Praktische Übungen im Saal am Nachmittag.
Abbildung 2: Ist es wirklich die Intrinsic-plus-Stellung?
AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSTMA 334
und die Entscheidung zur konservativen oder operati- ven Therapie gelegt: «Ich habe viel gelernt und Sicher- heit bekommen in der Entscheidung: konservativ-ope- rativ», notierte eine Teilnehmerin auf dem Fragebogen.
Auch auf das Thema einer genauen Dokumentation bei der ersten Arztkonsultation sowie einer korrekten Beurteilung der Arbeitsunfähigkeit wurde grossen Wert gelegt. Denn wie die Versicherungsmedizinerin darlegte, erlauben nur genaue Angaben zum Unfallme- chanismus und zu den vorliegenden Verletzungen eine versicherungsmedizinische Beurteilung hinsichtlich Unfall oder Krankheit (Zuständigkeit der entsprechen- den Kostenträger), bei Gerichtsverfahren und auch zum Beispiel bei der Frage nach einem Behandlungsfehler.
Am Nachmittag wurde gearbeitet: In Rotation an vier Stationen wurde unter kundiger Anleitung und mit viel Begeisterung – auf Instruktorinnen- und Teil- nehmer(innen)seite – gegipst und wurden volare Hand- gelenksschienen, Daumenkänel und weitere einfache Immobilisationen geübt. Bei der ergotherapeutischen Station wurden Tipps und Tricks zur Herstellung von
kleinen Schienen, von Tapeverbänden und weiteren Hilfs mitteln weitergegeben und mit dem Material eines Sponsors und kundiger Anleitung durch lokale Ergotherapeuten/-innen auch selbst ausprobiert. Fall- demonstrationen anhand von Röntgenbildern ani- mierten zur Diskussion von Diagnose und Behandlung der Verletzung. Am meisten Applaus bekam der «Pos- tenchef» des vierten Postens, Dr. med. Dr. h.c. Tino Röthlisberger, über 80-jährig, aus Arosa: Er zeigte mit Diapositiven (!) unter dem Titel «Die Fallsammlung des ‘Alten’: pure Erfahrung» eine Auswahl seiner vielen klinischen Bilder; es war eine Reise zurück in die Ver- gangenheit, wo mit den damaligen Mitteln die Unfall- verletzungen kompetent, einfach und billig behandelt werden konnten. Die Teilnehmer/-innen lobten diese praktischen Übungen als «wichtig», «gute Beziehung zur Theorie am Morgen», «sehr hilfreich» in ihren Kommentaren. Und noch etwas fiel auf in den Bewer- tungen zur Frage, ob der Kurs wichtig sei: «Ja, auch zum Kennenlernen unter Ärzten sehr wertvoll», schrieb eine Teilnehmerin. Diesem Aspekt gerecht wurde auch das kurze, aber äusserst gesprächige (Lärmpegel) Mit- tagessen im gemütlichen «Marsölstübli».
38 Hausärzte (und angehende) haben diesen Pilotkurs besucht – ihre Rückmeldungen reichen von «sehr praxis nah» über «sehr wichtig» bis zu «positiv über- rascht» (!). Weitere Kurse zu anderen Themen (Sprung- gelenk, Schulter, Ellbogen, Wundversorgung …) im glei- chen Rahmen werden befürwortet. Der Mix von Theorie und Praxis wird als ausgewogen beurteilt.
Einer Erweiterung auf zwei Tage steht man aber eher skeptisch gegenüber. Angesichts dieser Resonanz spricht man von einem weiteren Kurs im Herbst in Luzern, und auch die Ärzteschaft im Aargau hat ihr Interesse angemeldet. Ganz wichtig sind sicher der Ein- bezug der Ärzte der lokalen Spitäler, die die Teilneh- mer bei einem solchen Kurs kennenlernen können, und der paramedizinischen Bereiche wie Physiothera- pie/Ergotherapie sowie die Mitarbeit der kantonalen Ärzteorganisationen und ansässigen Hausärzte. Und die SGTV ist wieder da, wo sie einmal war, in ihrer Auf- gabe in der Ausbildung zur Unfallmedizin.
«Danke vielmals, hat Spass gemacht, gute Gruppendyna- mik», schrieb eine 40-jährige Teilnehmerin. Einzig der
«Saal war leider etwas kalt», meinte jemand anderes … Bildnachweise
Fotos Dominik Heim
Literatur
1 Baur E. Aus der Geschichte der Schweizerischen Gesellschaft für Unfallmedizin und Berufskrankheiten (es existieren 3 Exemplare).
1993: S. 4.
2 Aschwanden E. Weshalb Hausärzte Patienten mit einem Bruch ins Spital schicken. NZZ. 1.12.2017.
Korrespondenz:
PD Dr. med. Dominik Heim Schweizerische Gesellschaft für Traumatologie und Ver- sicherungsmedizin SGTV heim.dominik[at]bluewin.ch
Abbildung 3: Die Fallsammlung von und mit Dr. Röthlisberger.
Abbildung 4: Falldiskussion.
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